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dimanche, 20 avril 2014

Haine de soi...

valeurs4038_001_1.jpgEric Branca

L’affaire Finkielkraut en dit long sur la tolérance à géométrie variable des partisans de la “diversité”…

C’était au milieu des années quatre-vingt. La gauche régularisait déjà des milliers de sans-papiers… Et Jacques Faizant faisait encore la une du Figaro. Sur son dessin du jour, on voyait un Américain décomplexé agitant son drapeau en criant « Vive l’Amérique ! », un Marocain non moins enthousiaste agiter le sien au cri de « Vive le Maroc ! », et ainsi de suite pour une dizaine de personnages au-dessous desquels était inscrit : « bon patriote ». Seul le Français se risquant à un timide « Vive la France ! » avait droit à une mention à part : « présumé facho »

Humour prophétique puisqu’en 2014 la réalité a dépassé la fiction : dans le pays qui ouvre 208 bureaux de vote — dont 16 dans le seul département de la Seine-Saint-Denis — pour permettre à 815 000 “patriotes” algériens de participer à leur élection présidentielle, une cabale a tenté de barrer la route de l’Académie française à Alain Finkielkraut au motif qu’il avait osé évoquer l’angoisse identitaire des “Français de souche”.

C’est à ce scandale que Valeurs actuelles a choisi de consacrer son dossier d’actualité. Vous y découvrirez une bonne nouvelle : nos compatriotes ne sont pas près de sacrifier à la haine de soi que certains rêvent de leur inculquer. En effet 75 % d’entre eux, selon notre sondage, ne sont nullement choqués qu’on évoque l’existence de “Français de souche”. N’en déplaise à ceux qui n’ont à la bouche que le mot “diversité”, cette catégorie-là n’est pas moins éligible au respect que certaines minorités revendiquant, parfois bruyamment, le droit de vivre selon leurs propres lois !

Valeurs actuelles cliquez là

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République irréprochable : dis, la droite, pourquoi tu te tais ?

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La chronique de Philippe Randa

Boulevard Voltaire cliquez ici

Les copains et les coquins sont dans le collimateur… Du parachutage doré à l’IGAS de l’ex-première édile de Montreuil (Seine-Saint-Denis), Dominique Voynet, à la démission obligée du conseiller de la présidence Aquilino Morelle en passant par la nomination d’Harlem Désir – ancien de SOS Racisme rebaptisé « SOS Pôle emploi » –, on s’habitue peu à peu à un scandale hebdomadaire dans la République irréprochable de « Moi Président ».

Acculée, la gauche monte au créneau, depuis Jean-Christophe Cambadélis, tout nouveau premier secrétaire du PS – « Si ce qui est dit est vérifié, je ne vois pas comment il [Aquilino Morelle] peut rester » – jusqu’à la nouvelle cheftaine d’EELV Emmanuelle Cosse, dont on ne sait plus très bien si son mouvement est encore ou non dans la majorité – « Quand je vois cette affaire, je me demande si on a appris de l’affaire Cahuzac » – en passant par le locataire de l’Élysée lui-même qui assure qu’« Aquilino Morelle a pris la seule décision qui s’imposait, la seule décision qui convenait »…

Et puis, il y a le Front national pour qui « l’affaire Aquilino Morelle témoigne de la profonde arnaque socialiste sur la République qui, enfin, devait devenir exemplaire »…

Et c’est tout ! À droite, « c’est silence radio ou presque », comme le souligne le site huffingtonpost.fr. Pourquoi la droite est-elle tétanisée ? Pourquoi, par son silence, laisser ainsi le champ libre au seul Front national pour fustiger le pouvoir en place, au risque d’accréditer dans l’opinion publique la certitude que les copains et les coquins pullulent bien au-delà de l’actuelle majorité parlementaire… Soit jusqu’à l’UMP elle-même !

À l’exception du député de la Marne Benoist Apparu, qui a fait savoir que « la démission du conseiller de François Hollande était une évidence quand on passe son temps à donner des leçons aux uns et autres », on ne peut guère se satisfaire de l’absence de réaction de la principale force d’opposition parlementaire avec l’argument donné par son vice-président Brice Hortefeux : « Ne pas faire de publicité à Mediapart », site sur lequel est paru le premier article dénonçant le « conflit d’intérêts » du conseiller de François Hollande… Ce qui, entre parenthèses, dément les accusations de l’inénarrable Nadine Morano, qui accusait le média dirigé par Edwy Plenel de rouler pour la majorité actuelle (un tweet du 18 mars dernier).

Mais ceci explique finalement peut-être cela : si l’UMP ne la « ramène » pas trop sur l’affaire Aquilino Morelle, c’est peut-être pour éviter un effet boomerang : de « l’affaire Bettencourt », encore fraîche dans les mémoires, au financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy par Kadhafi en 2007 et aux extraits des écoutes judiciaires de l’ex-Président diffusés justement par Mediapart, la gauche n’attendait peut-être que cela : renvoyer la droite à ses propres ennuis judiciaires en rappelant notamment que l’ancien ministre Éric Woerth avait, lui, refusé de démissionner malgré les lourdes accusations pesant sur lui…

Au fait, qu’est devenu Éric Woerth ? Mis en examen pour trafic d’influence passif et recel de financement illicite de parti politique en février 2012, il a été réélu maire de Chantilly le mois dernier. Avec 74,6 % des voix ! Comme quoi…

10:18 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 10 mai, réunion publique de l'Action française à Paris

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10:13 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |