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lundi, 04 août 2014

La mémoire comme un gruyère !

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Pieter Kerstens

Toutes les composantes de l’euro-mondialisme se sont coalisées pour attribuer la présidence du Parlement Européen à Martin Schultz (socialiste) en échange de la présidence de la Commission Européenne décernée à Jean-Claude Junker (conservateur libéral).

La collusion est limpide et parfaitement nauséabonde lorsqu’on a entendu et lu les déclarations ou les commentaires des pourriticards de la mafia socialo-libéro-écolo-capitaliste durant ces six derniers mois. Rien n’a été épargné aux opposants de l’Euroland, dirigé par les laquais des USA. Tous les chantages, les injures, les pressions et surtout la propagandastaffel et la désinformation des médias aux ordres du Système ont été utilisés pour disqualifier les « eurosceptiques » ou les « populistes».

Alors, remettons les pendules à l’heure :

Comprenez-moi bien, ce ne sont pas les étrangers en tant qu’individu que je critique, mais bien les hommes politiques (ou les femmes) et les hauts fonctionnaires ainsi que les journalistes subventionnés par les Etats qui ont permis le déplacement d’allogènes de pays du tiers-monde, pour leur donner des travaux à bas salaires dans nos industries ou notre agriculture durant la décennie 1965-1975.

ET TOUTE LA CLASSE POLITIQUE AVAIT DECLARE QUE DEPUIS 1974 L’IMMIGRATION ECONOMIQUE ETAIT STOPPEE !

Il est clair que ce sont les partis traditionnels qui sont les véritables responsables de l’invasion étrangère dans tous les secteurs : textile, finance, automobiles, alimentaire, industriel, social, culturel ou médias.

Ils ont favorisé les faillites de nos entreprises ou le rachat de celles-ci par des concurrents étrangers, en grande partie parce que les conditions de la concurrence étaient faussées : à force de charger le baudet, celui-ci n’avance plus !

Avant de jeter l’opprobre sur autrui, avant de critiquer les autres, ces donneurs de leçons seraient bien inspirés de balayer devant leur porte. Parce que le Parti Socialiste appartient à une Internationale, complice de l’élimination de dizaines de millions de victimes au nom de la lutte « finale » !

Chez eux, au parti, dans les maisons du Peuple durant les fêtes entre camarades, personne n’a jamais été ému par les 6 millions de victimes de la Grande Famine de 1932/33 en Ukraine, Holodomor organisé par le pouvoir soviétique, comparse du Parti Socialiste.

Peuvent-ils encore ignorer aujourd’hui, les 4 millions de déportés (les zeks) disparus entre 1937 et 1951 dans les sinistres « goulags » de l’Union des Républiques Socialistes et Soviétiques ?  Je ne me souviens pas de leurs condamnations ni de celles de leurs amis, quand les chars du Pacte de Varsovie ont écrasé les soulèvements populaires à Berlin en juin 1953, à Poznan en juin 1956, à Budapest en octobre 1956, à Prague  en août 1968 ou à Gdansk en décembre 1970, par exemple.

Ni le Parti Socialiste, ni la FGTB (CGT) ou leurs multiples associations proches ne se sont manifestées pour condamner les camps de travail et les Laogaïs de la République Démocratique Populaire de Chine où des dizaines de millions de citoyens ont disparu entre 1949 et aujourd’hui.  Et en 2008, les Jeux Olympiques ont eu lieu à Pékin !

Honte à tous ceux qui y étaient : que le sang des victimes innocentes rejaillissent sur leurs têtes ! 

Je n’ai jamais entendu un mot de repentance de la part des socialistes, pour leur complicité dans le génocide de 2 millions de cambodgiens entre 1975 et 1979, méticuleusement organisé par l’Angkar et les « frères » Saloth-Sar (Pol Pot), Ieng Sary, Khieu Samphan, Hou Youn ou encore le fameux Son Sen, qui ont tous été applaudis avec frénésie par les partis progressistes du monde entier, lors de la chute de Phnom-Penh le 17 avril 1975, au premier rang desquels le Parti Socialiste Français et son petit frère belge.

Aucune critique envers Cuba et son régime de plomb.Pas un murmure au sujet du génocide de l’armée nigériane envers les 800.000 biafrais exécutés en 1968.

Mais ce qui est le plus écœurant quand on parcourt leur propagande au fil des années, c’est qu’ils ne reconnaissent jamais leurs erreurs et que toutes les tueries et les massacres commis par leurs camarades tyrans africains sont passés sous silence !

Les socialistes ont aidé et soutenu financièrement et politiquement SEKOU TOURE en Guinée, JULIUS NYERERE en Tanzanie, ROBERT MUGABE au Zimbabwe, MENGISTU HAILE MARIAM en Ethiopie, SAMORA MACHEL au Mozambique, JOMO KENYATTA au Kenya, IDI AMIN DADA en Ouganda MACIAS NGUEMA en Guinée Equatoriale et bien entendu le duo des bouchers d’Alger en 1954/1962 BEN BELLA et BOUMEDIENNE.

Dans leurs prochaines déclarations, il serait donc judicieux qu’ils ne s’érigent pas trop en censeurs ou moralisateurs et adoptent une certaine retenue dans leurs revendications « progressistes et démocratiques » en songeant par exemple à ceux qui se sont fait découper en rondelles, à coup de faucille dans une rizière au nord de Siem Réap par une belle journée de juillet 1977 alors que leur exécuteur, lui aussi, chantait l’Internationale, tout comme eux le 1er mai dernier ! Coïncidence quand tu nous tiens …

PS : Malgré une stratégie politique imparable et la chance d’avoir géré la majorité des 19 communes bruxelloises, le Parti Socialiste n’a pas pu (su ou voulu) réduire le nombre d’analphabètes qui s’élève à 110.000 individus à Bruxelles -capitale de l’Europe- soit 10% de la population et ce depuis plus de 40 ans !  

En 2013, 66% de la population bruxelloise était d’origine étrangère, dont 40% étaient musulmans.

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Egypte : SISSI IMPERATOR !

P1020959.JPGLe bloc notes de

Jean-Claude Rolinat

Né en 1954 à Gamalya, un quartier pauvre  à l’Est du Caire, le nouveau Raïs égyptien (guide) de la nation, a été élu en mai dernier par 98 % des 47 % qui se sont exprimés, débarrassant ainsi – définitivement ? – le pays de la dictature religieuse des Frères Musulmans.

Pourtant, tout avait commencé par une lune de miel entre cet homme plutôt introverti, réputé bon musulman et dont l’épouse ne sort que revêtue de l’abaya, et Mohamed Morsi le Président élu à la suite de la révolution qui avait renversé Moubarak. Et puis tout a basculé lorsque plus de 30 millions d’Egyptiens sont descendus dans la rue, dans tout le pays, pour conspuer Morsi et exiger le départ des Frères Musulmans qui avaient trusté tous les pouvoirs.

Investi du poste de ministre de la Défense et de commandant en chef par Morsi lui-même  qui n’avait rien vu venir, le nouveau Maréchal Sissi, soutenu par ses pairs du Conseil Supérieur des Forces Armées, appuyé en coulisse par le vieux Maréchal Tantaoui provisoirement écarté, avait franchi le Rubicon : arrestations de milliers de Frères Musulmans à commencer par le Président, instauration de la Loi martiale pour une durée indéterminée, jugements expéditifs condamnant à mort de nombreux Frères. Résultats des courses ? Les jeunes activistes du mouvement « Tamarrod » (rébellion), les Coptes, les milieux d’affaires tout comme les guides, les armateurs de bateaux fluviaux, les chameliers et autres fellahs vivant du tourisme ont applaudi.

Washington, toujours dans les nuages, appuyant naïvement dans un premier temps le gouvernement des Frères Musulmans, a rétabli son aide annuelle estimée à 950 millions d’Euros. Le secteur du tourisme, sévèrement touché par la crise, qui était passé de 8 à 4,2 millions de dollars de chiffre d’affaires, ne pouvait que se réjouir de la nouvelle donne, tout comme Israël qui voit la perspective d’une menace supplémentaire s’éloigner sur son front sud. Le petit peuple,  avide de sécurité et d’emplois, applaudit, pour l’instant.

La nébuleuse activiste islamiste n’en a pas pour autant dit son dernier mot. Des attentats perdurent contre les forces de l’ordre, notamment dans le Sinaï contigu au désert israélien du Néguev. Et le règlement final de la question palestinienne qui enflamme à juste titre la rue arabe – surtout lorsque l’on assiste au désastreux « spectacle » de la bande de Gaza – n’apparait même pas à l’horizon diplomatique. Mais l’Egypte, par sa démographie galopante, est le premier pays du monde arabe. L’Arabie Saoudite, pourtant très sectaire et religieusement bornée, tout comme les Emirats Arabes Unis et le Koweit, assurent une aide substantielle à « leur grand frère », ne serait-ce que pour l’aider à payer sa facture énergétique.

Le Royaume de Ryad – plus hypocrite que lui tu meurs ! – joue ainsi sur les deux tableaux : d’un côté il soutient les régimes et les soulèvements islamistes, de l’autre il stabilise un pouvoir « laïc », autant qu’on peut l’être en terre d’islam. Avec Sissi Imperator, pour l’instant, tout le monde y trouve son compte : les monarchies arabes du golfe qui tremblent devant l’Iran chiite, les occidentaux qui fermeront les yeux sur les accrocs déchirant les fameux « droits de l’homme », et Israël qui va continuer impunément son occupation de ce qu’il appelle la « Judée » et la « Samarie », en fait l’Etat-croupion de la Cisjordanie palestinienne. Rien ne semble bouger dans le panorama proche oriental.

Pourtant, des secousses telluriques inenvisageables il y a quelques temps, semblent se dessiner. Ryad s’eninquiète devant le rapprochement USA/Iran, l’Irak explose – les Kurdes auront avant dix ans, leur Etat avec l’agrément, hier impensable, de la Turquie ! – et Bachar gagnera, in fine, en Syrie. Et l’Egypte, qui n’a connu aucun pouvoir civil depuis la chute du Roi Farouk en 1952, Neguib, Nasser, Sadate, Moubarak se succédant, continuera d’élire avec des scores « soviétiques » les généraux qui occuperont le Palais d’Héliopolis.

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