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mercredi, 27 août 2014

La biographie de François Brigneau signée Anne Le Pape vient de sortir !

I-Moyenne-16917-brigneau-qui-suis-je.net.jpgSous de multiples noms, il a été journaliste, travaillant aussi bien pour la presse à grand tirage que pour des feuilles confidentielles voire clandestines. En 1965, rédacteur en chef d'un jeune mais vigoureux hebdomadaire (*), un sondage IFOP le désigna comme le deuxième journaliste le plus connu de France.

En 2012, à sa mort, le quotidien Le Monde, qui mettait un point d'honneur à ne pas le citer, se trouva toutefois obligé de lui consacrer une nécrologie.

Il laisse une oeuvre publiée abondante et variée : chroniques en langue parlée, romans policiers (il reçut en 1954 le Grand prix de littérature policière pour La beauté qui meurt), reportages à travers le monde, évocations de lieux, livres historiques, souvenirs de la vie journalistique et politique, etc.

Il a été apprécié par des hommes et des femmes aussi différents que Frédéric Dard et Jean Madiran, Céline et Hubert Beuve-Méry, Robert Brasillach et Jean Gabin, Arletty et Marcel Pagnol, sans oublier Pierre Lazareff ou Alphonse Boudard. Pourquoi alors, pour reprendre un mot d'Alexandre Vialatte, fait-il aujourd'hui partie des auteurs "notoirement méconnus" ? Tout simplement parce qu'au long de sa vie, fils d'un instituteur syndicaliste révolutionnaire mais s'étant toujours défini comme un Français de souche bretonne, François Brigneau, dont la plume valait une épée, a obstinément et fidèlement choisi "le mauvais camp", celui de "la France française", selon sa propre expression.

Ce "Qui suis-je ?" Brigneau constitue la première biographie de ce journaliste de combat. Il s'appuie sur de nombreux entretiens avec lui et sur des archives familiales.

Anne Le Pape, docteur ès Lettres (thèse soutenue à la Sorbonne sur la critique littéraire de Léon Daudet), s'est consacrée au journalisme. Elle a été directrice des éditions fondées par François Brigneau, a eu de très nombreux entretiens avec lui ainsi que l'accès à une documentation ample et précise, notamment aux archives familiales.

(*) Minute

François Brigneau, par Anne Le Pape, Editions Pardès, collection Qui suis-je ?, 128 pages, 12 €

Ce livre vient de sortir.

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RAPPEL : Samedi 27 septembre à Lille, 2e grande journée de la famille en Flandre...

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Stand de Synthèse nationale sur place

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L’impasse socialiste...

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Un communiqué de Carl Lang, Président du Parti de la France :

Les derniers soubresauts gouvernementaux démontrent l’état de division et d’impuissance du Parti socialiste confronté aux réalités économiques et sociales.

Les discours socialistes archaïques et démagogiques ainsi que les promesses et engagements électoraux totalement utopiques du candidat Hollande lui ont certes permis de se faire élire à la présidence de la République mais sont bien impuissants à sortir la France de l’enlisement économique. Les désillusions de ses électeurs sont à la hauteur de leurs illusions de 2012.

La vérité tient en une phrase ; le socialisme sous toutes ses formes est une impasse.

Qu’il s’agisse du socialisme archaïque à la Mélenchon ou à la Montebourg ou de la social-démocratie à la Valls ou à la Hollande, l’idéologie économique de la redistribution agressive, du fiscalisme étouffant, de l’immigration de masse et du mythe de la relance de la croissance par la consommation ou par les dépenses publiques a conduit la France droit dans le mur.

Le socialisme, cette vieille idéologie héritée du XIXe siècle n’est pas seulement une impasse économique et une utopie sociale, c’est une calamité nationale.

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Le n°43 du Magazine des Amis de Jean Mabire

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Les Amis de Jean Mabire cliquez ici

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Serge Ayoub soutient la révolte des Québecquois

1310940757810_ORIGINAL-270x179.jpgSource Solidarisme.fr cliquez ici

Au Québec, les employés municipaux luttent pour la sauvegarde de leur régimes de retraites. Le gouvernement Couillard tente depuis plusieurs mois de faire passer la « loi 3″ supprimant unilatéralement l’indexation des retraites sur le coût de la vie. Une mesure que les syndicats et le troisième âge, les aînés, considèrent comme un facteur d’appauvrissement. Le conflit a débouché sur le saccage de l’Hôtel de Ville de Montréal par les pompiers le 18 août dernier, sous le regard des policiers qui ne sont pas intervenus. C’est dans ce contexte que Serge Ayoub a décidé de soutenir, au nom des principes solidaristes, la révolte québécoise.

Monsieur Coderre, maire de Montréal, ne devine pas, après les événements du vingt août, jusqu’à quel point il a raison lorsqu’il martèle que « c’est un accroc majeur à la démocratie ». Le refus obstiné de négocier avec les syndicats sur un sujet aussi important pour tous les citoyens que les retraites est en soit une grave atteinte à la démocratie. C’est une véritable insulte pour les travailleurs et leurs représentants qui tourne à la provocation et à l’incitation aux troubles. Décider unilatéralement de l’avenir et du passé de dizaines de milliers de travailleurs municipaux en crachant ou plus exactement en modifiant rétroactivement les ententes conventionnelles, c’est encore une atteinte à la démocratie. En effet tout régime démocratique digne de ce nom se refuse à appliquer des lois rétroactives, c’est même à cela que l’on distingue un État de droit d’une zone de non droit. Faire payer aux sans grades, aux obscurs, au peuple, les erreurs, les malversations et les errements de certains dirigeants de ces grandes villes et cela durant des décennies, c’est plus qu’une atteinte à la démocratie, c’est du vol et c’est purement dégueulasse.

Tout au contraire, lorsque le premier ministre Couillard et le ministre Moreau déclarent en substance, après ce saccage perpétré dans les locaux de la mairie de Montréal, qu’ils resteront inflexibles face à la populace, que la rue ne dictera pas sa loi et « qu’il ne pouvait rester silencieux » devant la menace qui pesait  » sur un enjeu fondamental de la vie en société, dans une société qui est basée sur la regelé de droit », ils se trompent tous deux lourdement. Quelles règles de quel droit accepte de faire payer rétroactivement par les victimes les fautes des responsables ? Où se cache la justice dans un tel projet ? Et surtout messieurs les ministres et autres élus municipaux vous oubliez ce principe fondamental de la démocratie qui fait de tout élu un représentant du peuple, un porte parole de celui ci et non un potentat qui s’arroge tous les droits, néglige tous ses devoirs et ne daigne rendre aucun compte durant son mandat. La vraie démocratie c’est tout autre chose, elle se réalise grâce à des hommes investis de parler pour le peuple et non à sa place ! Alors, lorsque le peuple s’exprime, et il le fait souvent dans la rue, un démocrate, un vrai, se doit de l’écouter toujours.

Pour toutes ces atteintes aux droits les plus élémentaires la cause des employés de mairie est légitime et mérite tout le soutient nécessaire. Messieurs « qui ne rendaient jamais de compte » il va falloir, pour une fois, tenir vos engagements et payer ce que vous devez !

Mais pour que ces sourds à leurs devoirs entendent raison il faut une adhésion massive, franche et populaire qui supporte cette légitime revendication des travailleurs municipaux. Il faut que les syndicats dépassent leurs mauvaises habitudes corporatistes et créent ensemble un élan de solidarité qui emporte avec lui tous les travailleurs québecquois. Pour cela, il faut aller encore plus loin dans les revendications et y adjoindre une réforme profonde des régimes des retraites au Québec. Il faut proposer pour tous les travailleurs québecquois un régime qui unifie et simplifie les retraites. Un régime qui soit moins injuste et moins dangereux que ce modèle nord américain ou canadien actuel qui est, comme le prouve cette crise, intrinsèquement mauvais. Il faut un régime de caisse indépendant, sous l’œil de l’Etat, qui soit contrôlé par les travailleurs eux mêmes pour éviter les détournements et les vols purs et simples. Une sorte de banque coopérative où chaque travailleur aurait une voix au conseil d’administration et où il voterait pour élire ses responsables. Un régime plus égalitaire, qui correspond mieux à l’esprit, à l’identité profonde du Français du nouveau monde. Ce régime existe et en plus il a l’avantage de résister à la crise économique qui frappe le monde, c’est ce que l’on nomme le régime des retraites suédois (1) imaginé par un Français et adopté par la Suède avec succès. C’est un sytème de comptes individuels de cotisations proposé par les économistes français Thomas Piketti et Antoine Bozio. C’est un procédé très simple où le montant des pensions versées est défini au départ à la retraite en fonction de critères tels que le montant des cotisations versées par l’individu, l’espérance de vie estimée de sa génération dans le type d’emploi et l’âge du départ à la retraite. Hormis sa simplicité d’exécution et de compréhension cette idée a de nombreux avantages. Elle est beaucoup plus égalitaire car à cotisation égale, retraites égales ! Elle permet aussi de choisir soi même le moment de son départ à la retraite.

Retournons le malheur et profitons ensemble de cette crise initiée par la loi n°3 pour montrer du doigt les faiblesses d’un système économique et social manifestement injuste et proposons de sortir de cette mauvaise passe par un élan novateur, positif et solidaire. La solution ne pourra sortir que de notre cœur et de notre raison. Elle ne peut jaillir que du fond de notre identité française profonde à la fois généreuse, égalitaire et sociale. Car aujourd’hui et encore plus demain la réponse ne pourra venir que du peuple, des travailleurs québecquois et sûrement plus d’un régime fédéral économiquement et politiquement à bout de souffle. Ce n’est qu’ensemble que nous vaincrons !

Note

(1) Sans vouloir rentrer dans les détails, le régime des retraites suédois est à un système dit par répartition, mais qui par construction reste à l’équilibre. Chaque travailleur se constitue un compte individuel « virtuel » dans le sens où les montants cotisés servent à financer les retraites actuelles. Ce capital  » virtuel » est revalorisé chaque année et se convertit à la fin en rente viagère au moment de la liquidation de la pension, c’est à dire au moment du départ à la retraite.

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