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mardi, 23 septembre 2014

Philippe Randa nous parle de son nouveau livre : Le roman noir des demandeurs d'asile...

dem asile sn.jpgPourquoi vous êtes-vous intéressé à ce sujet ?

Sur la question des demandes d’asile, je me suis aperçu que l’opinion publique a été fortement marqué par les réfugiés chiliens dans les années 70 du siècle dernier après le putsch du général Pinochet au Chili : la propagande de gauche et d’extrême-gauche ont convaincus nombre de nos compatriotes que tout opposant chilien était alors systématiquement torturé et exécuté, sans jugement aucun et cela même plusieurs années après la chute de Salvadore Allende… Fortement marqué par cette manipulation, les Français sont pour beaucoup ignorants des réalités de la question des Demandeurs d’asile en cette deuxième décennie du XXIe siècle… Dans leur esprit et quelles que soient leurs propres opinions politiques, de telles demandes sont peu ou prou légitimes sur le fond… Mais cette vision, c’était avant ! Depuis longtemps, la majorité des demandes d’asile s’avère être uniquement de la migration économique. Avec deux mamelles – les trafics humains d’une part et les subventions aux associations d’autre part – où s’abreuvent quantité d’acteurs peu scrupuleux.

Ce n’est d’ailleurs pas seulement vous qui l’affirmez…

Non, comme je l’ai indiqué en introduction de mon livre, Manuel Valls l’a lui-même reconnu dans les colonnes du Monde, en mai 2013…

Votre livre est-il exhaustif ?

Comment pourrait-il l’être, alors que chaque jour, nous assistons à de nouveaux coups de boutoirs d’une immigration-colonisation pas même ralentie, contrairement aux affirmations de nos gouvernants… On ne peut d’ailleurs plus le dissimuler : les tentatives de pénétration du continent européen via par exemple l’île de Lampedusa font désormais régulièrement la une de l’actualité… mais généralement lorsqu’un drame humain se produit, soit lorsqu’un bateau où se sont entassés des centaines de femmes et d’hommes fait naufrage avant d’avoir pu atteindre les côtes… Les associations pro-immigration jouent alors sur la pitié, non seulement pour culpabiliser « l’homme blanc », mais aussi pour récolter des fonds : l’un n’empêche pas l’autre, mais surtout, l’un est très profitable à l’autre : Y’a bon la culpabilisation !

Vous dénoncez ainsi les maffias qui tirent profit de ces demandes d’asile…

Elles sont régulièrement dénoncées, mais très difficilement mise en périls. Et pour cause ! Les multiples associations politisées à outrance – dont beaucoup sont financées sur fonds publics – n’hésitent jamais à monter aux créneaux, sous tous les prétextes possibles, pour entraver l’action des forces de l’ordre ; quand à la Justice où les membres du Syndicat de la Magistrature sont si nombreux, tout lui est bon pour laisser le temps aux pseudos-réfugiés de s’échapper dans la nature, de récupérer par des filières parfaitement au point de « faux-papiers » – rappelons que les « sans papiers » sont une imposture volontaire de langage pour apitoyer « l’homme blanc » et masquer l’image de ce qu’est réellement un clandestin : avant tout un délinquant ! – puis de lancer la procédure de naturalisation, aidés par les mercenaires de la cause imigrationniste : militants associatifs, avocats…

Vous consacrez d’ailleurs un chapitre à ces cabinets d’avocat spécialisés : vous parlez de juteux business…

Entre 2008 et 2012, les frais de dépenses liées au contentieux des étrangers pour les préfectures ont doublé : de 8,5 millions d’euros, ils sont passés 16,6 millions d’euros. Les « cochons de contribuables » apprécieront ! Chaque dossier rapporte entre 600 et 3 000 euros et certains avocats traitent jusqu’à 1000 dossiers par an. Des chiffres explicites, non ?

Vous révélez, documents à l’appui, que des sites africains font la promotion des « bons plans » du demandeurs d’asile…

Un exemple parmi d’autres : un site sénégalais compare pour le demandeur d’asile les avantages respectifs des « bons plans », des « réfugiés clitoridiens » (le pack Clit’Cut®) et ceux des voyages sportifs ou artistiques (les packs immigr’Art® ou immiSport®)… Le chantage humanitaire à l’excision des petites filles ou à la persécution des homosexuels est effectivement très efficace ; il s’agit alors, simplement, de suivre avec une certaine rigueur, la procédure administrative… « La demande d’asile expliquée aux nuls », en  quelque sorte !

(Propos recueillis par Catherine Robinson, parus dans le quotidien Présent cliquez ici)

Le roman noir des demandeurs d’asile, Philippe Randa, préface de Jean-Yves Le Gallou, Éditions L’Æncre, collection « L’Essentiel », 150 pages, 21 euros.

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Le JT de TV Libertés de mardi soir...

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Dimanche 12 octobre, à Rungis : Dr Merlin chantera à la 8e Journée de Synthèse nationale !

8 JNI Dr Merlin.jpg

Plus d'informations cliquez ici

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Brutti sporchi e cattivi

luc-barbulesco(1).jpgLuc Barbulesco

La manière dont le porte-parole du Califat en Irak vient de s’adresser aux Occidentaux, et en particulier aux Français, porteurs par excellence des valeurs occidentales, ne peut qu’évoquer, pour les cinéphiles (la cinéphilie étant d’ailleurs un des traits de cette même civilisation occidentale) le film d’Ettore Scola : Affreux, sales et méchants. (Brutti sporchi e cattivi - 1976). Il y est question d’une famille nombreuse vivant en périphérie de Rome, dans des conditions assez misérables et sous l’autorité tyrannique d’un patriarche, seul maître de ce microcosme mais aussi seul pourvoyeur de ses moyens d’existence. On peut y voir une parabole de ce qu’est devenue la société bourgeoise en cette fin de siècle, incapable de sortir d’un modèle d’Etat-Providence à bout de souffle, et pratiquant, sous couvert d’humanisme et – en Italie – de démocratie chrétienne, la violence réelle et symbolique la plus crue.

Pour autant, les militants du Califat ne sont pas des cinéphiles, et ce n’est certes pas à une soirée-débat de ciné-club qu’ils nous convient (pas plus que la Révolution n’est une soirée de gala…). Ils ne sont pas disciples de Mac-Luhan, et pour eux le medium – serait-il artistique, et primé à Cannes – n’a pas d’intérêt, ce qui leur importe c’est de faire passer le message. Et ce message est d’abord celui d’un appel à la cohérence, à renoncer à toute hypocrisie. Les humanistes des grandes démocraties s’offusquent des exactions et des brutalités perpétrées à l’endroit du beau sexe, et des minorités confessionnelles –  loin de nous la tentation de vouloir minimiser ces exactions ! –  mais ils détournent le regard et font taire en eux toute compassion lorsque des populations civiles entières périssent sous les bombardements d’une mort affreuse, ou de mort lente sous l’effet des embargos, arme préférée des grandes démocraties depuis une trentaine d’années. Ces mêmes humanistes sursautent quand ils entendent quelque inconscient blaguer au sujet de nos aînés dans la foi, mais ils n’ont même pas conscience de la profondeur du mépris qu’ils nourrissent à l’égard des musulmans.

Cependant ces derniers sont les héritiers directs de la civilisation grecque, dont on prétend que l’Europe est la continuatrice (mais si tel était le cas, pourquoi s’acharne-t-elle à détruire le seul petit pays qui parle encore le grec ?). A ce propos, il serait bon de rappeler que Socrate qualifiait d’impurs les hommes incapables de tenir un raisonnement logique. C’est ainsi sans doute qu’il faut comprendre l’épithète de « sales » réservée à nos malheureux compatriotes par les successeurs (khulafa’) des philosophes et des mathématiciens de l’époque abbasside. Outre naturellement des éléments de langage plutôt pertinents adressés aux édiles social-démocrates de nos grandes villes, qui là encore laissent sans état d’âme dormir des familles entières sur les trottoirs, au milieu de l’ordure.   

23:16 Publié dans Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Djihad en Syrie : le CARED dénonce des choix aberrants et dangereux

jihad-armes-recadre-maxnewsfrthree024332.jpgUn communiqué du Comité d’action pour le respect de l’état de droit (CARED) :

Le 18 septembre, les députés, à l’initiative du Ministre de l’Intérieur, ont voté une interdiction de sortie du territoire  pour toute personne soupçonnée de vouloir partir mener le djihad.

Si les apprentis terroristes fanatisés veulent quitter la France pour « faire le dhihad en Syrie ou ailleurs », le CARED demande qu’on les laisse partir. Sachant qu’ils passent systématiquement de la délinquance au djihad, plus ils seront nombreux à s’exiler de la sorte, moins nous compterons de terroristes en puissance dans nos cités, plus nous serons tranquilles et moins il en reviendra.

Il fut un temps où l’on faisait tout pour empêcher les terroristes de s’implanter sur notre territoire Aujourd’hui, on fait tout pour les empêcher de le quitter… C’est complètement délirant.

Ce qui importe désormais, sachant qu’ils auront été particulièrement formés pour commettre des attentats en France c’est qu’ils ne reviennent pas. Le projet de loi aurait dû prévoir d’interdire le retour des djihadistes sur le territoire national. Il faut également supprimer les versements des prestations sociales et familiales aux familles des enfants mineurs partis faire le djihad du la terreur en Syrie et ailleurs. Voilà une avancée majeure dans la lutte contre le terrorisme qui satisferait les citoyens français.

CARED cliquez ici

18:29 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

MAIS OU MENENT - ILS NOS ENFANTS ?

Photo 009.jpgPieter Kerstens

Depuis plus de quarante ans, les politiques de l’enseignement et les politiques urbaines, qui sont en amont et en aval de l’épine dorsale de nos sociétés, sont inspirées par des idéologies fumeuses et utopiques.

Des apprentis sorciers, souvent sans visages et sans noms, substituent à la saine analyse historique, à la nécessaire observation des faits et à l’incontournable homogénéité de destin, des mécanismes de mise en condition des peuples qui privilégient la valeur incantatoire des mots pour mieux brouiller les héritages et les repères culturels.

L’entreprise de démolition commence à l’école par la mise en place de projets éducatifs d’inspiration totalitaire. A coup de slogans du type « Ecole de la réussite », « Hétérogénéité obligatoire des classes », « Réussite pour tous » « ABCD de l’égalité » etc., des politiciens irresponsables ont camouflé, sous l’angélisme des propositions, la rupture radicale avec la transmission de l’héritage culturel de nos sociétés.

De la dérive de l’école à la sédition des banlieues et des quartiers sensibles

L’entreprise de démolition s’est concrétisé dans les politiques urbaines qui ont accouché au travers des « Projets de Ville » et des « Intégrations à marche forcée » (par ailleurs grassement subsidiés), un monde kafkaïen et barbare où le vernis des liftings urbanistiques, ronds-points, nouveaux trottoirs, plateaux et pistes cyclables, camoufle mal les zones de non droit (ZUS & ZSP), les mafias, les caïds et la racaille.

Alors, il est temps, grand temps, de stigmatiser les politiques malhonnêtes et suicidaires, car la constatation des mêmes effets pervers ne doit pas se solder, comme c’est le cas, par de nouveaux dérapages vers l’abîme, au son de cantiques lénifiants et creux, mais au contraire par un retour aux valeurs saines et aux politiques responsables. Il faut arrêter ce sabotage de l’Enseignement.

Soyons clairs, nous combattons les dérives sectaires dans les écoles, car ces projets fabriquent à la chaîne des individus amnésiques, incapables de jugement, et parfaitement soumis aux pouvoirs totalitaires et à la marchandisation mondialiste. Il faut écouter ceux qui, déjà nombreux, préconisent le retour aux filières et méthodes traditionnelles qui seules assureront la mémoire d’un héritage millénaire.

Il faut abandonner les mots d’ordre des quarante dernières années. Non, l’immigration n’est pas une chance pour nos pays ; non, l’intégration ne fonctionne pas pour des masses qui ne partagent aucun de nos principes culturels ; non, l’antiracisme ne facilite pas l’intégration, il génère au contraire un racisme à rebours et l’ostracisme de nos identités ; non, l’Etat providence et l’assistanat ne règlent aucunement tous les problèmes économiques et sociaux, ils les enracinent durablement.

Il faut expurger la morale de la culpabilité et avoir le courage de dire : HALTE AUX DELIRES !

18:28 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

C'était les 6 et 7 septembre : retour sur la belle réussite des Journées chouannes de Chiré-en-Montreuil

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Après le passage de Philippe de Villiers en 2013, l'affluence aux Journées Chouannes ne faiblit pas ! Le beau temps aidant, les personnes présentes purent passer deux jours tout à fait splendides, dans une atmosphère des plus conviviales, à l'ombre des charmes de la propriété poitevine de La Caillauderie.

Le samedi, dès quatorze heures, Jean-Jules Van Rooyen, Pierre Hillard et Philippe Pichot-Bravard se sont succédé pour donner à leurs auditeurs des conférences captivantes, explorant les détails des idéologies occultes, révolutionnaires et mondialistes. De quoi devenir incollable sur ces thèmes. Le soir, après le succès de l'an passé, l'idée d'un repas servi par l'équipe de Chiré a été renouvelée, et c'est tant mieux ! La machine était bien huilée : la rapidité du service a été au rendez-vous pour servir des mets délicieusement apprêtés, appréciés à leur juste valeur par tous les convives. Avec du bon vin, nous voilà dans une ambiance bien française ! Les personnes présentes étaient ainsi mieux disposées à participer à une soirée dédiée à Gustave Thibon, un philosophe rural attaché à la terre comme au réel. En bref, un samedi qui a fait le plein !

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Le dimanche, sous un soleil radieux, a attiré les foules ! Cette journée s'est ouverte, comme il se doit, par la Sainte Messe, célébrée par l'abbé Cottard. L'après-midi, placé sous le signe de la Première Guerre mondiale, a vu se dérouler une table ronde fort instructive, à la suite d'une émouvante prise de parole par le R.P. Argouarc'h, de Riaumont. Mais les enfants ne furent pas en reste, étant invités à prendre part à une animation sur les Guerres de Vendée. Enfin, pour conclure de magnifiques 44e Journées Chouannes, Bernard Lugan a impressionné son auditoire par la clarté de son discours et l'étendue de ses connaissances sur les conflits qui agitent le continent africain.

Les Journées Chouannes ont été conclues par le R.P. Lecareux, fondateur de la Fraternité de la Transfiguration, et par François-Xavier d'Hautefeuille, directeur de D.P.F. et organisateur de cette grande manifestation. Ce dernier a donné une conférence sur le sujet du livre et de la lecture, dont voici un court extrait : « À l’heure du virtuel, de l’image, de l’instantané, pourquoi se pencher sur l’écrit ? La lecture, si lente, si laborieuse, ne représente-t-elle pas une perte de temps, un encouragement à la rêverie et à la langueur, ennemies de la productivité ? Combien de fois avons-nous dit ou entendu : “Les gens ne lisent plus”, “Les jeunes ne lisent plus” ? On ne se pose jamais la question : pourquoi se nourrir ? […] Il est vrai que l’on peut vivre sans lire, mais tout dépend de ce que l’on entend par vivre ! Et l’esprit lui aussi a nécessairement besoin de se nourrir ! »

François-Xavier d'Hautefeuille a également annoncé le programme éditorial de sa maison pour la fin de l'année 2014. Les Éditions des Petits Chouans seront enrichies d'un Missel pour tout-petit de Mechtilde Savigny, de Pour Dieu… avec Miguel. Le grand miracle de Calanda de Francine Bay, de Sainte Philomène en vers et de Pour Dieu et le roi… avec Cathelineau de Brigitte Lundi. Les Éditions de Chiré, quant à elles, feront paraître fin septembre Le Cardinal Pie de Dom Besse et « L'ennemi intérieur » de la IIIe République (1938-1940) de Pierre-Denis Boudriot, avant de procéder à une réédition du Message d'amour du Cœur Immaculé de Marie à Fatima du R.P. Stanislas du Chambon-Feugerolles ainsi que de la Petite histoire de France d'Henri Servien.

L'équipe du quotidien Présent était présente, et voici ce qu'elle a pensé de ces deux journées, dans le n° 8183 du mardi 9 septembre 2014, au sein d'un article titré « Merci pour ce moment ! » : « C'est le titre à la mode… Il s'applique beaucoup mieux aux Journées chouannes de Chiré en Montreuil magnifiquement organisées par François-Xavier d'Hautefeuille qu'à la vengeance d'une harpie. […] Dans le cadre ravissant du domaine de la Caillauderie au cours de la journée la plus ensoleillée de tout l'été, nous avons rencontré des familles, des jeunes, des enfants dans une joyeuse affluence d'amateurs de bons livres et de bons auteurs. »

Le reportage sur TV Libertés cliquez ici

11:11 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

UKRAINE : LES FUTURS OUBLIÉS DE L'HISTOIRE : les jeunes nationalistes ukrainiens

combattants_UK.jpgMichel Lhomme

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A Paris, le débat ukrainien demeure géopolitique et les adorateurs du Moscou d'hier veulent abattre la Russie de Poutine pour y faire rentrer l'Otan, c'est-à-dire le drapeau étoilé. Nous ne reviendrons pas ici sur ce débat entre pro-européens et pro-russes mais nous voudrions avoir une  pensée sur ces combattants d'Ukraine, ces jeunes nationalistes qui, dans le camp pro-occidental, se battent pour une Ukraine qu’ils espèrent libre et indépendante. Certes ils ont tout l'air d'être des idiots utiles et on peut bien sûr penser que ces jeunes nationalistes ukrainiens auraient du défendre avant Maidan leur pays contre la mafia européiste et atlantiste, l'Ukraine ne pouvant être qu'un pays fédéraliste et la Crimée attachée à la Russie au nom de l'histoire et de la géopolitique. Mais ne sont-ils pas aussi les dindons d'une grande farce ? Quel fut donc leur tort ? De croire encore en 2014 en la possibilité d'une nation souveraine et indépendante, libre de ses choix et de son destin sans un positionnement impérialiste qu'il soit américain ou russe ? Les jeunes ukrainiens seraient-ils donc condamnés à n’être que des pions soumis aux stratégies des uns ou des autres ? Seraient-ils voués à n'être que des pantins manipulés par l’Ouest ?

On le sait peu mais d'autres ''nationalistes'', des anciens parachutistes français volontaires combattent aussi auprès des autonomistes russes parce qu’ils sont , eux, animés d'une autre flamme, la flamme anti-américaine et rêvent pour l'Europe entière de l'eurasisme. Drôle de face à face. Bien sûr, ce sont, nous dira le commun des mortels, des ''têtes brûlées'' comme il y en a toujours eu, une espèce en voie de disparition, cette espèce d'hommes qui met sa peau au service de ses idées. Mais voilà des ''natios'' russophiles contre des ''natios'' de souche ukrainiens, supplétifs de l'Otan alors que dans les coulisses des chambrées, ils partagent souvent les mêmes chants ou les mêmes écussons, cela fait désordre.

Qui sont ces nationalistes ukrainiens présents depuis le début pour défendre une Kiev indépendante ? De loin, on sent bien que, quelle que soit la victoire du camp pro-américain ou du camp russe, ils seront les sacrifiés, les ''réprouvés'' du prochain traité d'armistice. Sur le terrain, pourtant ils ne lâchent pas prise. On ne le dit pas mais les hommes du Pravy Sektor n'ont pas toujours suivi leurs dirigeants. Ils sont d'ailleurs jugé ''instables'' par Porochenko et on les a vu opérer des opérations de sabotage quand ils se sentaient trahis ou que l'ordre donné leur paraissait télécommandé. Les déboires des forces officielles ukrainiennes, une certaine déroute dans ses rangs (désertions, reculades) sont dûs, en partie, au côté incontrôlable de certains de ces militants.

A supposer que l'Ukraine des oligarques et de Bruxelles vendue à l'Occident remporte la mise, on se débarrassera très vite de cette jeunesse aux écussons qui rendent malades les technocrates européistes. De même, si Poutine imposait sa loi à Kiev, le Russe les pourchassera au nom de la lutte contre la ''bête immonde''. Triste sort donc de l'Idéal ou des élites combattantes! Pourtant, ces jeunes combattants volontaires n'ouvrent-ils pas à l'Europe une autre voie que celle de l'aliénation béate aux conversations géopolitiques ? Or, qui évoque à Paris les convictions, les assauts et les combats de ces jeunes gens ? Qui a relaté l'existence de ces bataillons autonomes d'Ukraine prenant le contrôle de certaines industries sensibles chimiques ou nucléaires par précaution ou par chantage ? Les mercenaires de l'Otan à chaque fois se sont d'ailleurs empressés de les y déloger.

Reste la question qui fâche : sommes-nous vraiment autonomes ? Sommes-nous capables de dire ''ni Washington, ni Bruxelles, ni Moscou''? Sommes-nous capables de créer un autre modèle, un nouveau modèle ? Sommes-nous capables de reconnaître certes avec toutes leurs contradictions des hommes armés, organisés, équipés qui ne sont que des volontaires et qui n'aiment que leur patrie et aspirent à un nouvel ordre. Faudra-t-il encore choisir entre Washington ou Moscou ? Ces jeunes sont incontestablement porteurs de l'idéal de la rébellion et il faudrait ne jamais en parler, il faudrait aussi les taire et les occulter ?

Illustration en tête d'article : Des Ukrainiens protestant contre l'entrée des troupes russes en Crimée sur la place Maïdan à Kiev

10:51 Publié dans Michel Lhomme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dimanche 5 octobre : Paris, Bordeaux...

00:41 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le JT de TV Libertés de lundi soir :

00:33 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |