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jeudi, 13 novembre 2014

De qui se fout la CGT ?

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Yann Terre et peuple Lyon

Le syndicat CGT du centre hospitalier spécialisé du Vinatier, situé à Bron (69), a eu le culot monstre de justifier les dépenses pour la rénovation du nouveau logement de son secrétaire général Thierry Lepaon (NDLR - en photo ci-dessus). Dépenses qui sont estimées entre 130 000 et 150 000 €.

Dans son dernier tract, la CGT Vinatier indique qu' « il n'y a pas d'argent public engagé, c'est notre syndicat que cela regarde... » Ah bon ? Pas d'argent publique engagé ? Et comment est financé principalement le syndicat CGT ? A 34% par les cotisations (cliquez ici), un peu par la vente de muguet ou de merguez, tout le reste par diverses subventions publiques et parapubliques... Tout en sachant que quand vous cotisez à un syndicat professionnel représentatif assurant la défense de salariés ou de fonctionnaires, vous pouvez avoir un crédit d'impôt représentant 66 % des cotisations annuelles versées (cliquez là). Donc cela veut dire que les deux tiers de la cotisation sont payés par de l'argent public... Imaginons un instant que ces travaux furent réglés effectivement par les seules cotisations ou par une énorme vente de merguez et de frites à la fête de l'Humanité : est-il normal de dépenser autant pour une rénovation (et achats de vaisselle, du linge de maison, du textile, des fleurs, de la décoration, des ustensiles de cuisine, une cafetière et de plusieurs télévisions accompagnées d'un home cinéma, et sans parler de la cave à vins ! (cliquez là) ? Ce qui correspond au minimum à 750 cotisations annuelles à la CGT. Les modestes salariés doivent apprécier... Il faut savoir également que ce logement venait déjà d'être rénové ! N'oublions pas que la CGT doit verser en plus un loyer de 2 500 euros par mois (cliquez ici) pour cet appartement de fonction situé à Vincennes. Il est vrai que Vincennes est une ville de prolétaires...(cliquez là) Il est étonnant de voir que les plus grands donneurs de leçon qui prônent le « vivre ensemble », se gardent bien d'être en accord avec leurs idées... La mixité sociale et raciale, c'est bon pour le Français de base mais pas pour l'élite bien-pensante ! D'ailleurs, selon Egalité et Réconciliation, Thierry Le Paon ferait aussi parti d'un club très fermé créé par l'UIMM (le patronat de la métallurgie), appelé Quadrilatère, qui réunit patrons, DRH, syndicalistes, journalistes et experts. Ce que ses détracteurs au sein de la CGT ne manquent pas de dénoncer comme « un problème majeur pour l'indépendance de la CGT ». (cliquez ici)

La CGT peut bien se plaindre de « l'acharnement, à la veille des élections professionnelles... », mais à force de justifier l'injustifiable, il ne faudra pas qu'elle s'étonne si de plus en plus de salariés se détournent de cette centrale syndicale qui essaye de vous faire avaler des couleuvres...

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Thierry Maulnier, l’insurgé

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Nous reprenons ici l'article de Robert Spieler publié dans Rivarol de la semaine dernière sur le remarquable livre que notre ami Georges Feltin-Tracol à consacré à Thierry Maulnier.

Il y a près de 25 ans, la dénomination d’un nouveau lycée d’enseignement général, construit dans la banlieue ouest de Nice, suscitait l’émoi chez les couineurs de gauche, d’extrême-gauche, et chez les émotionnés professionnels de l’antiracisme. Pensez… Le maire de Nice, qui était alors Jacques Médecin, voulait le baptiser ‘Lycée Thierry Maulnier’. Ce qui fut fait, au grand dam des indignés congénitaux. Qui était Thierry Maulnier ? Une biographie écrite par le prolifique Georges Feltin-Tracol, nous dévoile les arcanes de cet étonnant personnage, qui fut accusé d’être ‘fasciste’ et dont Mauriac dira : « Au lieu de (se) contenter de quelques articles au Figaro, (il) aurait pu être le Sartre de (sa) génération ». Mais Thierry Maulnier ne s’est, certes pas, contenté d’écrire « quelques » articles au Figaro…

Sa jeunesse

Thierry Maulnier est le pseudonyme de Jacques Louis André Talagrand. Il est né le 1er octobre 1909 à Alès, de parents agrégés de lettres. Son père, Joseph, est un farouche républicain et un anticlérical énervé. Accessoirement, il se comporte comme un parfait tyran domestique, et voue ses deux fils à se consacrer à l’étude permanente : pas à l’école républicaine, non, à la maison… Jacques finira tout de même par découvrir la vie lycéenne dans un établissement de Nice. Gare à lui s’il amène des notes autres qu’excellentes à la maison. Le « despote », c’est ainsi que les frères le surnomment, se déchaîne… Mais cette dure éducation a des vertus. Jacques est plus que brillant, plus que cultivé. Il aura droit à sa photo dans la presse locale niçoise pour avoir décroché le second prix au Concours général d’histoire. A l’automne 1924, précoce, il entre en classe de terminale au lycée Louis-le-Grand, à Paris. Il s’y fait vite une réputation certaine : sa haute taille, son exceptionnelle culture générale, et son m’en-foutisme affiché attirent les regards. Il fait le choix d’être un  « cancre invétéré » qui sera cependant bachelier avec une mention « assez bien », en une époque où une telle mention avait de la signification. Le voici en hypokhâgne où il fait la connaissance des inséparables Maurice Bardèche et Robert Brasillach, avec qui il sympathise fortement. En deuxième année de Normale ’Sup, loin de s’amender pour ce qui concerne son indolence, tant naturelle que travaillée, il se singularise, une fois de plus. Le diplôme de fin d’études repose sur un mémoire que la plupart des étudiants préparent d’arrache-pied tout au long de l’année. Pas lui. Il entreprend d’écrire son mémoire consacré à « L’art dramatique chez Racine d’après ses préfaces », 48 heures avant l’échéance, et obtient la note de 18/20 ! Il épate évidemment Brasillach, Bardèche, et ses camarades. Mais la perspective de devenir professeur, comme ses parents, ne l’enchante absolument pas. Il sera journaliste.

Thierry Maulnier, journaliste

Il découvre Charles Maurras et L’Action française, adhère à l’AF et milite quelques temps aux Camelots du Roi. Ecrivant dans l’organe maurassien des étudiants  L’Etudiant français, il prend le pseudonyme de Thierry Maulnier. Grâce à la qualité de ses articles, le nombre d’abonnements augmente. Il acquiert une certaine célébrité dans les milieux nationalistes. Il est âgé de vingt an ! Le service militairel’attend. Il en gardera un vif sentiment d’inutilité et un antimilitarisme sous-jacent. Sa vie sociale sera intense. Les sorties au théâtre, au cinéma et dans les bistrots s’enchaînent, aux côtés de ses amis Brasillach, Bardèche, Blond, Lupin, Kleber Haedens. Il plaît beaucoup aux femmes et fréquente assidument la Coupole, le Flore, Lipp quand lui et ses amis ne font pas le tour (à pied) de la capitale. Mais quand trouve-t-il le temps d’écrire ? Une anecdote qui décrit sa méthode : A un ami s’enquérant de son éditorial du mois,  il répondit : ‘Il est prêt’, et alors que l’autre le lui demandait, il ajouta : ‘Il ne me reste plus qu’à l’écrire’… Claude Roy dira de lui : « Ce grand travailleur est aussi un grand paresseux ». Cela n’explique  cependant pas tout de ses retards à ses rendez-vous. Il est amoureux de Dominique Aury, pseudonyme d’Anne Cécile Desclos, qui fréquenta la joyeuse équipe de Brasillach et de Bardèche. Elle sera, plus tard, en 1953, le célébrissime  auteur, sous le pseudo de Pauline Réage, d’Histoire d’O, roman érotique qui eut quelques soucis avec la censure.

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