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samedi, 03 janvier 2015

Samedi 17 janvier, en Auvergne, Galette des Rois du Parti de la France

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15:09 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Quand « Master Président » veut remplacer « Moi Président » !

Randa Philippe 11 2014 quadri.jpgLa chronique

de Philippe Randa

À mi-mandat, la cote de popularité de François Hollande ayant dégringolée à un palier encore jamais atteint – 13 % d’opinion favorable seulement ; et pour beaucoup, c’est plutôt 13 % d’opinion favorable « encore » – beaucoup commençait à envisager la fameuse crise de régime, monstre du Loch Ness politicien souvent évoqué… et rarement rencontré.

Ce ne sera peut-être pas encore pour cette fois : il semblerait en effet que la cote de popularité du locataire actuel de l’Élysée, non seulement ne dévisse plus, mais au contraire frémit et, timidement certes, mais tout de même ! remonte : « La batterie d’enquêtes publiées au cours du mois de décembre montrent que, par rapport au mois de septembre, il a gagné 5 points de “jugement positif” (Ipsos), 2 points de “confiance”(TNS-Sofres), 4 points de “popularité” (Ifop), 5 points de “confiance” (Harris interactive), 6 points de popularité” (BVA) et 4 points d’“opinion positive”(LH2). »

« Moi Président » qu’on avait enterré un peu tôt n’entend donc pas se laisser faire. Pour preuve, il sera lundi prochain, pour la troisième fois en moins de douze mois (il y eut RMC en mai et TF1 en novembre l’année dernière) sur France Inter pendant deux heures afin de répondre aux questions des journalistes… et des auditeurs !

Pourquoi pas ! Quand on voit le succès des jeux télévisés, toutes chaînes confondues…

La fonction présidentielle ayant été mise à mal sous les précédents quinquennats sarkoziste, chiraquien et mitterrandien – voire pour les plus pessimistes dès l’époque giscardienne – qu’on s’interroge désormais sur la possibilité, sinon l’utilité, d’une quelconque réhabilitation. Foutu pour foutu, qu’importe donc l’image de cette fonction, seule compterait la popularité à retrouver pour revenir en « deuxième semaine », soit espérer pouvoir postuler à un autre quinquennat, même par défaut !

Il n’est pas certain néanmoins que cette stratégie, même si elle semble profitable dans un premier temps à l’intéressé, soit judicieuse à long terme.

Car les téléspectateurs pourraient se lasser de telles exhibitions médiatiques qu’on sait forcément truquées : les questions des auditeurs intervenant – forcément sélectionnées et il ne peut en être autrement, admettons-le – seront probablement tout autant convenues que les réponses du « candidat président ».

D’autant plus que cette troisième intervention façon « Question pour un tocard » a lieu quelques jours à peine après les « vœux présidentiels »… que de moins en moins de Français écoutent chaque année : 9,8 millions en 2014 contre 10 en 2013 et 11,6 en 2012 !

Celui qui veut (re)gagner des suffrages, à défaut d’être « The Voice », tentera donc sa chance comme « Master Président », bien que sa prestation au  « Money drop élyséen » ait englouti, jusqu’à présent, toutes ses promesses électorales… Dans la Fonction, comme dans le jeu télévisé de TF1, notons que personne n’a d’ailleurs jamais raflé la mise !

12:30 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Calais, dimanche 25 janvier :

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11:59 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’autre visage de Thomas Piketty

French.jpgGuy Rouvrais

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On a les héroïsmes qu’on peut ! Il fut un temps où les hommes d’extrême gauche choisissaient l’exil, montaient sur les barricades ou tombaient sous les balles en criant « la liberté ou la mort ». Cela avait quelque allure… On nous a changé cela aussi. Le député socialiste Christian Paul a salué « l’acte politique » de Thomas Piketty – économiste et coqueluche de la gauche bobo – parce qu’il vient de refuser la Légion d’honneur. Quel rebelle ! Un rebelle bientôt multimillionnaire puisque son bouquin – modestement intitulé Le Capital du XXIe siècle – s’est vendu à un million et demi d’exemplaires. Sa révolte contre la loi d’airain du profit n’allant pas jusqu’à renoncer à ses confortables droits d’auteur…

Il fut précédé dans le refus de la médaille par Bourvil, entre autres, il y a quelques décennies. Le comique le fit par humilité. Piketty parce qu’il ne pense pas que « le rôle d’un gouvernement soit de décider qui est honorable » et qu’au lieu de le décorer le chef de l’Etat devrait « se consacrer à la relance de la croissance en France et en Europe ». La Légion d’honneur ou la croissance, il faut choisir, ton camp, camarade Hollande…

Notre économiste a voulu montrer à l’opinion son beau profil d’homme de gauche que l’on ne peut acheter avec ce hochet de la gloire mondaine dispensé par le pouvoir. Mais il a aussi une face sombre que nul ne rappelle, il est vrai qu’en son temps la presse fut d’une discrétion de violette sur ce visage-là. Ce qui est étonnant, c’est que le pouvoir ait cru devoir distinguer cet individu rien moins qu’honorable puisqu’il s’est rendu coupable de violences conjugales, en 2009, contre sa compagne de l’époque, le futur ministre Aurore Filippetti.

Mme Filippetti porte plainte le 6 février contre lui pour « violence entre conjoints ». Une enquête préliminaire est ouverte. L’économiste, conseiller économique de la candidate Ségolène Royal en 2007, est entendu pendant plusieurs heures et placé en garde à vue par les policiers de la brigade de répression de la délinquance contre la personne. La plainte est bientôt classée sans suite Piketty faisant l’objet d’un simple rappel à la loi. Motif ? « M. Piketty ayant reconnu les faits de violence à l’encontre de Mme Filippetti et s’étant excusé, Mme Filippetti, dans l’intérêt des familles et des enfants, n’a pas donné suite à la procédure », a fait savoir l’entourage de la femme battue à l’AFP.

L’économiste-vedette a continué son ascension autant médiatique que politique dans le sillage de François Hollande sans que personne ne s’en émeuve, même les féministes, qui, pourtant, sont en campagne permanente contre les violences faites aux femmes. Le chef de l’Etat, au courant bien entendu, n’a donc pas hésité à conférer la Légion d’honneur à ce cogneur. Alors que Piketty est à la « une » de l’actualité aucun journal français n’évoque cette affaire grave. En revanche, uu quotidien britannique a titré : « Cet économiste “rock star” de gauche c’est un agresseur de femmes ».

Tout cela éclaire peut-être d’un autre jour le refus de Thomas Piketty : redoutait-il qu’à cette occasion son autre visage ne vienne à la lumière ?

02:28 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |