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mercredi, 14 janvier 2015

Manifestation dimanche à Montpellier contre l'islamisation du Languedoc

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Article 19

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

On apprend ce jour que l’humoriste Dieudonné a été inquiété par la police en raison d’un trait d’humour…noir, (sans jeu de mot…), ce qui n’étonnera personne chez cet habitué à la provocation.

Que lui reproche-t-on ? Avoir associé le nom de Coulibaly à celui de Charlie, sous-entendu Charlie-Hebdo. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce raccourci est d’un mauvais gout évident après la véritable « Saint-Barthélemy » qui a éradiqué la rédaction de l’hebdomadaire satirique qui, lui aussi, étalait des pages d’un particulier mauvais gout.

Mais, quelque part, cette  intervention de l’Etat m’interpelle. Où est la liberté d’expression dont tout le monde nous abreuve  à longueur de pages et d’heures d’antennes ? Mr Dieudonné M’Bala-M’Bala n’est pas de mes amis car je n’ai pas comme certains la mémoire courte, et je n’oublie pas qu’il fut, à Dreux, candidat à des élections cantonales contre Marie-France Stirbois (Front National).

Me revient à l’esprit l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme : « tout individu a droit à la liberté  d’opinion et d’expression ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ». Et l’article 18, dans ses deux premières lignes proclame « que toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion »…

Sommes nous, avec ce « trait d’humour » malheureux en dehors des clous ? Pour ma part, tout en trouvant déplacé de plaisanter avec le crime, avec la mort, et dans le cas qui nous intéresse dans des conditions odieuses, je considère que Dieudonné est égal à lui-même, c’est-à-dire qu’il est un clown usant et abusant d’un humour corrosif et décapant, qui, comme celui de Charlie-Hebdo, énerve, indigne ou irrite.

Est-ce là un « crime verbal » pour lequel la « bienpensance » n’hésiterait pas à violer ses propres principes de droit ? Refuser une très  mauvaise plaisanterie à Dieudonné et le poursuivre en justice pour cela, alors que dans le même temps on  glorifie une équipe qui pratiquait par dessins interposés la provocation et cultivait le blasphème tous azimuts, n’est-ce pas dresser le bucher d’un « martyr » qui n’attend que ça pour remplir ses salles et alimenter, justement, ce que l’on prétend par ailleurs combattre ? Décidément « cette » République nous réservera toujours des surprises…  

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