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mardi, 20 janvier 2015

Quand le terrorisme était une valeur républicaine

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Gérard-Michel Thermeau

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Si la réalité du terrorisme est ancienne, le mot français est un héritage de la Révolution française. La Première République est née dans et par la Terreur.

La monarchie à peine renversée, une première Terreur pousse les révolutionnaires à massacrer dans les prisons de Paris plus de 1000 détenus considérés comme des « ennemis de l’intérieur » prêts à égorger les « patriotes » en septembre 1792. La plupart des victimes étaient de banals détenus de droit commun. Les éléments radicaux ne cessent de faire pression sur les organismes officiels, contraints ainsi d’adopter une politique visant à faire peur aux ennemis de la Révolution, ces comploteurs, ces traîtres, ces puissances étrangères qui veulent, dans l’esprit des révolutionnaires, « terroriser » les partisans de la Révolution. La Terreur réelle répond à une menace terroriste contre-révolutionnaire fantasmée.

Dans la situation de guerre où la France révolutionnaire est en guerre contre l’Europe coalisée, toute opposition est traduite comme une « trahison ». La Seconde Terreur, légale cette fois, se met en place. Comme le déclare Danton : « soyons terribles pour dispenser le peuple de l’être ». L’argument est toujours repris par les historiens : la Terreur légale a permis d’encadrer la violence et donc éviter une violence plus grande encore. « Il est temps d’épouvanter tous les conspirateurs » déclare le club des Jacobins dans son adresse à la Convention le 5 septembre 1793. La Terreur était désormais « à l’ordre du jour », formule creuse qui permettait toutes les mesures d’exception.

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11:35 Publié dans Revue de presse, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

COMMUNAUTARISMES...

Photo 088.jpgPierre Vial

Terre et peuple cliquez ici

Héritage funeste, fruit empoisonné de l’Ere des Lumières, le goût, disons même le culte de l’utopie a marqué durablement les mentalités françaises. Pour le plus grand malheur des Gaulois. L’illustration la plus récente en est la tarte à la crème du « vivre ensemble ». Comme le montre l’excellente analyse d’Alain, c’est aujourd’hui le plus petit dénominateur commun des idéologues officiels du politiquement correct, installés (confortablement) dans le monde politicien, les media, l’enseignement, la justice, la culture et les religions monothéistes.

Le rouleau compresseur de la propagande émanant de ces milieux est trop puissant pour que les esprits faibles puissent y résister. D’où l’apparent unanimisme monté en épingle autour des « valeurs de la République ». C’est bien sûr un trompe l’œil, qui ne pourra longtemps dissimuler les réalités. Celles-ci sont simples : la mosaïque raciale et culturelle qu’est aujourd’hui l’Occident n’est pas viable. Le XXIe siècle est et sera toujours plus celui de l’affirmation des identités, en réponse et en riposte au mondialisme occidentalocentré. Or ces identités passent, pour une large fraction de l’humanité, par une appartenance religieuse. C’est ce que les zozos qui se gargarisent de « la laïcité » n’ont pas compris ou ne veulent pas comprendre.

Le Dieu des monothéismes est d’une intransigeance totalitaire intrinsèque : l’obéissance à sa Loi prime, par définition et par nécessité, toute autre allégeance. Dieu premier servi : cette exigence longtemps affirmée par un christianisme traditionnel est aujourd’hui mis en avant par l’islamisme, tout en étant aussi le ressort du judaïsme le plus orthodoxe. Face à cet impératif, les laïcs sont désarmés, impuissants parce qu’ils ne veulent pas comprendre que tous leurs prêchi-prêchas rationalistes ne pèsent rien devant un acte de foi.

Les jeunes musulmans qui refusent de se plier à l’acte de contrition qu’on veut leur imposer à l’école, sous prétexte de laïcité, vivent cela comme un appel à se renier et ont un réflexe, naturel, de révolte : leur appartenance à une communauté de croyants, qui leur apporte une raison de vivre, pèse bien plus lourd que les sermons des prédicateurs de la Ligue des droits de l’homme. Dont ils n’ont strictement rien à foutre. Tout comme lorsqu’on les emmène, en voyage organisé, faire un pèlerinage à Auschwitz qui provoque chez eux une « scandaleuse » rigolade. Ceux qui s’en étranglent d’indignation n’ont pas compris qu’à force de pisser contre le vent on se mouille les pieds…

Autre vieux principe : qui sème le vent récolte la tempête. Les gros malins qui ont vu, avec l’affaire Charlie-Hebdo, l’occasion de surfer sur la jobardise des braves Gaulois, vont vite s’apercevoir qu’à force de jouer avec le feu on finit par se brûler. Offenser ouvertement, avec les ricanements de circonstance, les convictions des masses musulmanes, implantées partout en Occident, revient à allumer la mèche d’un gros, très gros tonneau de poudre. Alors, ça va péter ? Evidemment. Et mort aux cons.

Quant au communautarisme juif, il sort renforcé des épreuves, comme cela a toujours été le cas dans son histoire. La dimension victimaire sert à serrer les rangs au sein d’une communauté traversée par des courants divers mais qui retrouve un réflexe de solidarité communautaire quand certains des siens sont touchés. Et le caractère dramatique d’événements traumatisants permet de rappeler certains fondamentaux : quand des morts juifs sont enterrés en terre d’Israël (comme quand des morts musulmans sont enterrés au Maghreb), c’est une façon très claire de dire l’essentiel, à savoir qu’un Juif ou un Maghrébin peuvent avoir dans leur poche une carte d’identité française, leur âme a ses racines en Israël ou au Maghreb. Cette réalité, respectable, mérite donc d’être respectée. Mais il faut savoir en tirer les conséquences.

Le communautarisme juif est pour les chefs politiques d’Israël un outil précieux pour faire face à la crainte de tsunami que constitue la vitalité démographique des musulmans. D’où l’appel de Benyamin Nétanyahou, rentrant de France où il avait reçu les témoignages d’allégeance des Juifs de Paris à l’occasion de l’émotion suscitée par les morts de l’Hyper Casher, lancé aux Juifs de France : « Ils savent au fond d’eux qu’ils ont un seul pays, l’Etat d’Israël, leur patrie historique qui les accueillera les bras ouverts comme ses enfants chéris » (Le Monde, 15 janvier). Voilà qui a le mérite d’être clair. Et qui justifie la décision d’étendre encore plus les colonies juives en Cisjordanie… pour absorber le flux des Juifs venant de France.

Déjà un tel appel avait été lancé en 2004 par Ariel Sharon. Non sans résultat. Alors que 2 000 Juifs venant de France se sont installés en Israël en 2009, ils étaient 3 400 en 2013… et 7 000 en 2014 à avoir réalisé l’Aliya (littéralement, « la montée » en Israël, qui se traduit aussi par « élévation spirituelle »). Mais certains repartent, découragés par les difficultés économiques de la vie en Israël : le prix des logements (il a augmenté de 80 % depuis 2007), la valse des étiquettes, la faiblesse des salaires, le fossé grandissant des inégalités… La précarisation de la classe moyenne frappe particulièrement les ultraorthodoxes, dont 60 % vivent sous le seuil de pauvreté (en majorité ils préfèrent se consacrer à l’étude du Talmud plutôt que d’avoir une activité professionnelle). Cela n’empêche pas le communautarisme juif d’être dynamisé par l’antique promesse : l’an prochain à Jérusalem.

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