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samedi, 21 mars 2015

Europe : combien de terroristes islamistes parmi les "migrants" ?

2323473353.jpgYves Darchicourt

Gilles de Kerchove, Coordonnateur de l'Union Européenne contre le terrorisme, vient de déclarer à Vienne en marge d'une réunion avec des ministres des nations des Balkans, d'Autriche et d'Italie : "Nous devons être vigilants. Il est relativement facile de pénétrer dans l'Union européenne quand on se mêle au flux de migrants"

Les écailles semblent être enfin tombées des yeux de certains eurocrates. Le belge Gilles de Kerchove, qui reconnaît avoir jusqu'alors "évité d'évoquer le risque d'infiltrations par voies humanitaires", admet qu'il fallait désormais "être vigilant". Il a en outre reconnu que l'Europe, jusqu'ici confrontée à des infiltrations ponctuelles de terroristes de l'Etat Islamique, devait s'attendre à des attentats de "grande ampleur". Ce qui est intéressant c'est que le Coordonnateur a mis ses constatations en parallèle avec le fait que, selon Eurostat (office européen de statistiques), les demandes d'asile politique dans l'Union ont explosé en 2014 pour avoisiner le demi million (dont 20% de "syriens").

C'est un premier pas. Le raisonnement qui en découle n'est que de bon sens : s'il y a - ou s'il est seulement possible qu'il y ait- nombre grandissant de suppôts de l'Etat Islamique noyés dans la masse des "migrants" en provenance de pays islamisés, et si ces gens là sont d'évidence des terroristes potentiels formés au djihad, l'accueil massif des "migrants" constitue donc un danger et en vertu du simple principe de précaution il importe donc d'interdire et d'empêcher toute cette immigration dont, de toutes façons, l'Europe n'a aucune utilité.

Ne rêvons pas trop tout de même, même si les dirigeants de l'UE prennent conscience du risque grandissant de puissante pénétration djihadiste dans les fourgons de l'immigration allogène, il est peu probable qu'ils en tireront les conséquences qui s'imposent, des conséquences jugées indignes au nom des angéliques et castrateurs droid'lomes ou impensablement hostiles aux desiderata du "nouvel ordre mondial" lequel in fine vise à éradiquer le caucasien. Et la politique du "grand remplacement" risque de continuer quelles qu'en soient les dégâts collatéraux... jusqu'à ce que le populaire souchien se débarrasse de toute cette engeance, au besoin manu militari, et prenne son destin en main.

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POUTINE : COMME ILS AIMERAIENT QU’IL SOIT MALADE Vol sur un nid de charognards

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Jean Bonnevey Metamag cliquez ici

On ne sait pas pourquoi Poutine s’est absenté une grosse semaine. Ce qui est sûr, c’est que notre belle presse humaniste aurait souhaité qu’il soit très malade, sinon mort. Et les commentateurs de souligner que ce silence était le signe des régimes totalitaires, comme si on nous avait tout dit, dans notre admirable démocratie, sur les absences médicales de Pompidou et Mitterrand.

La haine de Poutine au nom d’un dogme démocratique porté par les médias empêche toute retenue et mise en perspective. Il en  est de même pour Assad d’ailleurs où la France, bien seule, s’accroche pour, au nom de principes, prendre le risque de faire fracasser la région sur les réalités. Et puis faut-il, même quand on n’aime pas poutine, se réjouir de son éventuel effacement ? Il faut le dire aux benêts médiatiques qui avaient vu la démocratie s'instaurer en Egypte,  si Poutine s'en va, d’une manière ou d’une autre, il ne sera pas remplacé par un  gentil démocrate mais par un plus nationaliste que lui.

Tous les yeux étaient tournés vers Moscou, ce lundi 16 mars, pour découvrir si Vladimir Poutine, après une absence inhabituelle de dix jours, ferait bel et bien son retour sur le devant de la scène publique à l'occasion d'une visite du président kirghiz Almazbek Atambaïev. Comme l'avait assuré un porte-parole en début de matinée, la rencontre entre les deux chefs d'État a été maintenue. Interrogé sur le sujet, le président a alors ironisé que "l'on s'ennuierait s'il n'y avait pas de ragots", sans pour autant donner d'explications sur ses activités pendant ces dix jours. Cette absence a provoqué une hystérie de rumeurs dans les médias russes et européens. Démenti immédiat du Kremlin : Poutine est « tout à fait en bonne santé ». Mais, pas de quoi décourager les curieux. Vendredi 13 mars, deux médias suisses, le tabloïd Blick et la Radio Télévision Suisse italienne, ont affirmé que la maîtresse de Vladimir Poutine, l'ex-gymnaste médaillée olympique et députée Alina Kabaieva, se trouverait à la clinique Sant'Anna, à Sorengo, pour y mettre au monde leur bébé. Dimanche 15 mars, alors que l'absence de Poutine se prolonge, plusieurs médias citent des sources différentes rapportant que Poutine est vivant mais qu'il a été renversé. "Il y a des signes de coup d'État", estime un ancien ambassadeur israélien en Russie auprès du journal Haaretz alors que le directeur du Comité Islamique de la Russie juge que le président a été "neutralisé" et remplacé à la tête du pays.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, bombardé la semaine dernière de questions sur toutes les rumeurs circulant à propos de Vladimir Poutine, a ironisé. « Bon alors, vous avez tous vu un président paralysé, enlevé par des généraux, et qui est arrivé en avion de Suisse où il a lui-même accouché ? », a-t-il déclaré. « Nous ne voulons plus parler de ce sujet, tout va bien ».

A la veille des commémorations pour le premier anniversaire du retour de la Crimée dans le giron de la Russie, le président russe fait des confidences bien plus intéressantes sur le déroulé du conflit qui s’est déroulé dans l’ex-péninsule ukrainienne.  Tout d’abord, il confie qu’il était prêt, il y a un an, à mettre en état d’alerte les forces nucléaires face à une éventuelle intervention militaire occidentale. «  Nous étions prêts à le faire  », à mettre en état d’alerte le dispositif nucléaire face «  à la tournure la plus défavorable qu’auraient pu prendre les événements  », a déclaré Vladimir Poutine dans ce documentaire tourné il y a près de huit mois. L’armée russe avait également positionné en Crimée des batteries de missiles de défense côtière «  Bastion  », des armes susceptibles de dissuader un navire de guerre américain qui était alors en mer Noire de s’immiscer, a raconté Vladimir Poutine. «  On ignorait alors  » si l’Occident allait intervenir militairement, poursuit-t-il. «  C’est pourquoi j’ai été obligé de donner les instructions qu’il fallait à nos forces armées (...), de donner des ordres sur l’attitude de la Russie et de nos forces armées en toutes circonstances  », a également dit Vladimir Poutine. «  J’ai parlé avec mes collègues et je leur ai dit que c’était notre territoire historique, que des Russes habitaient là-bas, qu’ils étaient en danger et que nous ne pouvions pas les abandonner  », a poursuivi le président. «  C’était une position franche et ouverte. Et c’est pourquoi, je ne pense pas que quelqu’un ait eu envie de déclencher un conflit mondial  », a-t-il ajouté. Voilà qui devrait donner à réfléchir.

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Pourquoi le FN pourrait perdre une partie de l’électorat catholique en 2017

députés-fn-an-300x200.jpgMarie-Madeleine Courtial

La Nouvelle Gazette française cliquez ici

Hier sans surprise, l’Assemblée Nationale a voté la loi sur la fin de vie par 436 pour, 34 contre et 83 absentions. On savait déjà qu’il y a avait un large consensus entre gauche et droite malgré des voix discordantes, notamment à droite. Il ne faut pas tenir compte de l’abstention de la majorité des députés écologistes (ndlr : 17 absentions et un vote pour. Le groupe écologiste était donc au complet) qui estime sans aucun doute que la loi ne va pas assez loin, quand on connait leur position sur ce sujet. En revanche, on note une fois de plus l’absence des deux députés du FN comme lors de la première fois, une absence qui pourrait agacer un certain électorat catholique.

Malgré ses affirmations, le FN ne fait plus du sociétal une priorité car il considère qu’il y perdrait beaucoup trop de points et que cela pourrait mettre fin à ses rêves de présidentielles. On sait que sur le mariage homosexuel, la position du parti est beaucoup plus ambigüe qu’il ne veut bien le montrer. Marine Le Pen n’a pas voulu engager plus en avant son parti dans cette bataille et le bureau politique a été houleux pour savoir s’il fallait manifester ou pas. Au final, les élus frontistes ont manifesté mais la présidente n’est pas venue. Nous avons déjà écrit que la position du parti sur l’abrogation de la loi Taubira était très proche de celle de l’UMP, la différence se faisant sur la formulation. Le ralliement de Sébastien Chenu était un autre geste symbolique. Ces nouvelles orientations politiques ont déjà agacé certains tandis que les autres préfèrent fermer les yeux dans une indulgence qu’on aurait envie de qualifier d’hypocrite.

Sur la loi sur la fin de vie, le gouvernement a su habilement manœuvrer, agissant assez rapidement et ne parlant pas d’euthanasie. A part Alliance Vita, le collectif Soulager mais pas tuer et deux ou trois députés UMP, on n’a eu ni débat ni opposition. Les amendements dit euthanasiques, ayant été rejetés, il a été facile à la majorité socialiste de faire passer la loi Claeys/Leonetti dans la plus grande facilité. Le FN en a été totalement absent non seulement lors des deux votes mais aussi dans le débat. Il faut dire que cela tombe en pleine campagne électorale pour les départementales et que Marion Maréchale-Le Pen est sans doute trop occupée dans le Vaucluse, en pleine guerre avec Jacques Bompard. Ce n’est pas tout de dénoncer les absences des autres, encore faut-il être présent à moins qu’on ne juge que le dossier ne soit pas important. Certes le FN n’a que deux députés mais il a une certaine force de frappe médiatique que n’a pas un Jacques Bompard, par exemple. Résultat l’opposition est venue de députés UMP comme Jean-Frédéric Poisson ou Xavier Breton qui ont voté contre tout comme Hervé Mariton, Nicolas Dhuicq ou bien un certain Gérald Darmarnin, ancien porte-parole de Nicolas Sarkozy lors de sa campagne pour la présidence de l’UMP. En tout, 25 députés UMP ont voté contre et 25 se sont abstenus. Les 144 autres présents ont voté pour. Ils n’auraient pas pu faire pencher la balance mais ils auraient, cependant, été plus nombreux à se prononcer contre si une véritable campagne avait été menée. Or sur ce sujet, ils ne se sentent pas du tout débordés par leur droite, bien au contraire !

On savait déjà que cette droite bourgeoise et catholique, qui a formé en majorité les rangs de la Manif Pour Tous, n’était pas très encline à voter FN. D’ailleurs, pendant longtemps, les élus FN se sont plaints d’avoir été ostracisés et cachés au détriment de l’UMP. Cela a bien été le cas surtout à l’époque Frigide Barjot et un changement s’est opéré à l’arrivée de Ludovine de la Rochère. Toutefois, sur le terrain des débats sociétaux, le FN est loin d’avoir gagné d’avance surtout avec la nouvelle génération au sein de l’UMP comme Sens Commun. C’est d’autant plus vrai que Marine Le Pen semble vouloir s’appuyer sur un électorat ouvrier et qu’elle adopte un discours plus proche de Jean-Luc Mélenchon : anti-capitalisme, anti-UE et euro. Son soutien à Syriza, dont un certain membre du gouvernement menace aujourd’hui de déverser des milliers d’immigrants sur l’Europe et la France, a été plutôt mal perçu. Elle s’en est sortie par une « pirouette » via un communiqué de presse, qui ne peut convaincre que ceux qui ne veulent pas voir la réalité, alors que d’autres observateurs reconnaissent que le nouveau gouvernement grec a obtenu des concessions lors des négociations. En attendant, lors d’un meeting à Belfort la semaine dernière, Nicolas Sarkoy n’a pas manqué de rappeler le soutien du FN à un parti pro-immigration.

Occupé depuis longtemps à sa conquête du pouvoir, le FN n’accorde plus la même importance aux questions sociétales, qui lui ont permis d’attirer un certain électorat catholique conservateur quand le parti était diabolisé. Se voulant défenseur de l’héritage chrétien tout en étant une barrière à l’islamisme plus qu’à l’islamisation, le parti prône une laïcité la plus stricte qu’il soit mais il n’est pas le seul parti à être en porte-à-faux sur ces questions de laïcité républicaine. Il n’en reste pas moins que Nicolas Sarkozy s’est toujours senti proche des questions relatives à la religion, notamment le christianisme, avec une part de sincérité mais aussi d’électoralisme. L’UMP est loin d’être battue même s’il a de plus en plus tendance à faire jeu égal avec le FN. L’électorat catholique est bien sûr loin d’être important au moment des élections mais il apporte toutefois des voix non négligeables. Marine Le Pen pourrait en avoir besoin pour 2017 !

14:24 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Journal du Chaos de cette semaine :

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14:05 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |