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lundi, 23 mars 2015

POUR CONNAÎTRE MAURICE BARDÈCHE Un livre collectif : « Maurice Bardèche l’insoumis »

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Pierre Le Vigan Métamag cliquez ici

Polémiste, écrivain politique, critique littéraire, Maurice Bardèche (1907-1998) a été tout cela. Son image reste sulfureuse. Elle l’est même beaucoup plus que dans les années 1950, preuve que nous avons fait un grand pas vers le schématisme, l’intolérance et l’inculture. Philippe Junod, aidé de sa femme, a voulu mieux faire connaître celui qui fut le beau-frère et l’ami de Robert Brasillach mais qui avait, bien entendu, son tempérament, ses goûts et son histoire propres. Le pari de mieux connaître Bardèche est tenu dans le cadre des Cahiers des Amis de Robert Brasillach cliquez ici

Officiellement apolitique jusqu’en 1945, ses activités hors enseignement n’allèrent guère au-delà, sous l’Occupation, d’essayer de sauver Jean Cavaillès. Plus handicapé qu’aidé par ses liens familiaux trop voyants, il passe de maître de conférence à la Sorbonne à professeur à l’Université de Lille où il n’avait aucune attache.

Ce qu’il ressort des études consacrées à Bardèche, est l’unité de sa vision des choses, du politique au littéraire. Cela ne veut évidemment pas dire que l’on soit obligé d’être « fasciste » pour, en même temps, lui reconnaître d’avoir beaucoup apporté à la connaissance de Balzac ou de Proust.  Mais il faut reconnaître que ce qu’il appelle « fascisme » est en fait quelque chose qui va au-delà d’un épisode historique, aussi important qu’il ait été (et sachant qu’il fut définitivement clos en 1945). Au-delà : c’est-à-dire une critique de la domination de l’économie sur nos vies, et une critique de la domestication de l’homme par le monde moderne.

Bardèche était non pas un homme de concepts mais un homme de principes. Il  été pionnier en maints domaines dans une large mouvance intellectuelle : la critique de la « conscience universelle », c’est-à-dire l’appareil idéologique du nouvel ordre mondial américain, le refus de l’uniformisation planétaire par le règne des marchands, le souci de la liberté des peuples et de la continuité de ceux-ci qui doivent rester fidèles à leurs instincts (thèse assez rousseauiste), l’appel à l’indépendance de l’Europe. Pour des raisons parfaitement évidentes, il était conscient de ne pouvoir être à la bonne distance pour juger de l’action du général de Gaulle. Aussi demandait-il des avis autour de lui. Il faisait partie de ceux qui, à tort ou à raison (je m’interroge moi-même), ne prenait pas au sérieux la troisième voie gaullienne.

De la création du modeste Mouvement Social Européen, qui n’était certes pas un mouvement de masse, à novembre 1982, date de la parution du dernier numéro de sa revue Défense de l’Occident (elle accueillit quelques uns de mes premiers articles), fondée trente ans plus tôt, Bardèche a été le principal « doctrinaire » (mais on hésite à employer ce terme un peu trop sec et désincarné)  mais plus encore le principal écrivain du nationalisme européen.  Il a permis à beaucoup de ceux qui l’ont lu d’aller au-delà, ou ailleurs, preuve que c’était avant tout un homme libre, un rebelle non aligné. 

Les témoignages regroupés dans le cahier des ARB, souvent chaleureux, mais aussi bien sûr parfois critiques, aident à mieux connaître celui que l’on veut réduire à des caricatures, tant notre époque aime les idées simples, et fausses de préférence. Ce sont les idées les plus confortables, et notre époque aime son petit confort. Un excellent libraire, bibliophile de province, juif, et parfaitement (sic) de gauche me disait, à propos de la biographie de Balzac par Bardèche (Julliard, 1980) : « Il faut reconnaître que c’est quand même la meilleure des études parue sur Balzac ». 

cahiers-des-arb-51-52-maurice-bardeche-l-insoumis.jpgCahiers des amis

de Robert Brasillach,

N°51/52,

Maurice Bardèche l'insoumis cliquez ici

courriel : brasillach@europe.ch

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Les Brigandes : La loge des Jacobins

23:06 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le JT de TV Libertés de lundi soir :

22:55 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Départementales : le grand ouf tabagique de Manuel Valls

757062989.pngYves Darchicourt

Son parti ne représente plus que 6,34% des inscrits au corps électoral et la "gauche" dont il se veut le représentant emblématique sera absente au second tour dans près d'un canton sur trois.

Et pourtant le gandin de Matignon a semblé content de lui lors de la soirée électorale. Il faut dire que la déculottée reçue a été un peu moins dure que prévue et que le gazeur de femmes et d'enfants devrait conserver sa sinécure gouvernementale.

C'est sans doute pourquoi, après les déclarations de circonstances, repu et bien calé, le bellâtre soulagé s'est allumé un barreau de chaise à la cubaine et a suivi la retransmission télévisée du match de football opposant le Real de Madrid au club de Barcelone qu'il soutient ardemment par atavisme. C'est aussi cela un politicard !

18:22 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Réinfos, le mag hebdomadaire du Parti de la France...

18:22 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Départementales : le front des abstentonnistes largement en tête au premier tour !

3105978619.pngYves Darchicourt

Selon le Ministère de l'Intérieur, 50,17% des 42 693 54 citoyens inscrits sur les listes électorales ont pris le chemins des urnes pour les élections départementales. Il y a donc eu 21 273 037 (49,83%) irréductibles gaulois à se refuser à sacrifier à la ripoublique, auxquels on peut ajouter les 702 354 (1,65%) qui ont choisi de voter "blanc".

C'est donc plus de la moitié des électeurs français qui se sont refusés à cautionner un des candidats du Système ou le Système lui-même. La satisfaction affichée par les politiciens et leurs relais médiatiques suite au "réveil citoyen" et au "recul de l'abstention" ressort donc surtout de la méthode Coué. Les chiffres sont là dans leur dure réalité: la représentativité des différents partis politiques en lice dans le corps électoral est ridiculement faible.

Le pourcentage des inscrits obtenu par les "grands" partis est révélateur: en tête le Front marinien avec 12,04%, suivi par la nébuleuse Union de la Droite (UMP UDI) 9,96% puis le PS 6,34%; pour mémoire citons le Front de Gauche (2,25%), le PC"F" (0,63%), les écolos (0,97%) ou le Modem (0,17%) Bref, à l'issue du premier tout ou l'électeur se détermine selon des orientations politiques précises, les partis du Système ne regroupent chacun qu'une faible voire insignifiante partie de l'électorat.

C'est donc la porte ouverte aux traditionnelles magouilles d'entre les deux tours, aux marchandages soukesques sur les désistements réciproques entre les "grands" partis et leurs nébuleuses, aux stigmatisations, aux anathèmes, aux déclarations péremptoires de principe, aux ni/ni, oui/si, non/sauf, aux menaces, aux révélations scabreuses... pour la répartition des sinécures entre larrons, habitués à faire deux grandes parts et quelques toutes petites, menacés par l'intrusion d'une nouveau convive aux dents longues. Spectacle lamentable couronné de grands principes. De quoi susciter des vocations nouvelles pour le FAF (Front des Abstentionnistes de France)... c'est à dire de futurs insoumis, de futurs résistants, de futurs révoltés !

17:29 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le discrédit des partis du Système...

index.jpgEn ce lendemain du premier tour des élections départementales, puisque c’est ainsi qu’il faut maintenant appeler les cantonales, quel constat pouvons-nous faire ?

Hier soir les journalistes et analystes qui se succédaient sur les plateaux avaient l’air plutôt rassurés. Leur France (celle qui se veut républicaine et ouverte à tous) échappait de justesse au pire : le FN n’arrivait pas en tête comme les sondages semblaient le prévoir.

Ainsi, dès que les premières estimations furent annoncées, le pathétique Manuel Valls, sans doute plus compétent pour gazer et embastiller ses opposants que pour sauver la mise du Parti socialiste, s’empressa de faire croire que celui-ci n’était pas en si mauvaise forme que ses résultats l’indiquaient (il fallait oser…) et de rabâcher la vieille ruse usée du sempiternel « Front républicain ».

A peine Valls avait-il fermé son clapet que Sarkozy, « le sauveur » inattendu, apparaissait sur les écrans avec l’air plutôt satisfait de celui qui revient de loin. Il proclama, avec la solennité qui s’impose et au cas où cela aurait encore échappé à certains, que l’UMP n’avait rien de commun avec le Front national. Cela va sans dire, mais ça va mieux en le disant… En réalité, si l’UMP arrive en tête c’est parce qu’elle bénéficie de l’implantation de nombreux notables « divers droite » ou indépendants locaux qui, grâce au réel travail des uns ou au clientélisme des autres, enregistrent généralement des bons résultats dans les cantons ruraux.

En fait, même si le FN n’atteint pas les scores annoncés par les sondeurs, il n’en demeure pas moins que celui-ci confirme ses résultats là où il est traditionnellement fort et qu’il les renforce dans ce qu’il est convenu d’appeler « la France profonde ». Le déplacement d’un nombre croissant des habitants des villes vers la campagne expliquant en partie cette nouvelle donne.

Il convient aussi de noter, même si cela est marginal compte tenu du nombre restreint de candidats, les scores non négligeables obtenus ici et là par le Parti de la France, la Ligue du Sud ou encore Alsace d’abord.

Quoi qu’il en soit, et quoi qu’en disent les chiens de garde du Système, ces élections prouvent que l’exaspération croissante de notre peuple se traduit par un vote de plus en plus affirmé pour la Droite nationale. Les partis en place sont discrédités. Les résultats de dimanche prochain confirmeront sans doute cette tendance.

Synthèse nationale

08:38 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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