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mardi, 31 mars 2015

Deux ans ferme pour avoir tiré sur des jeunes se trouvant « par inadvertance » chez lui

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Jean-Pierre Fabre-Bernadac

Boulevard Voltaire cliquez là

Il a plus de 80 ans, vit seul dans une maison isolée au bord de la rivière près de Béziers. Parkinsonien, il est sujet aux tremblements et a déjà été cambriolé plusieurs fois.

Dans la nuit du 16 au 17 mars 2011, trois jeunes se retrouvent « par inadvertance » dans sa propriété. Il entend du bruit, prend peur et tire en direction du groupe, atteignant dans le dos, le cou, la face et les jambes un des adolescents. « Je venais de passer une nuit entière sans dormir », explique non sans mal le vieillard. « L’eau montait dans ma propriété alors que la rivière était en crue. J’ai pensé que ces jeunes, qui étaient chez moi, étaient en train de me voler. »

Il vient de passer au tribunal pour violences aggravées.

À la barre, il a du mal à se tenir debout, souffre le martyre, s’explique avec peu de mots : ancien travailleur social, il n’a pas l’habitude de ce genre d’endroit. « Alors j’ai pris le fusil, je l’ai chargé avec des cartouches en plastique et j’ai tiré, en l’air, puis à l’horizontale. Je ne suis pas raciste, je ne les ai pas visés. » Mais, daltonien, il a confondu plastique et petit plomb.

Deux des victimes – la troisième ne s’est pas présentée – témoignent ensuite. Celui qui a été touché précise : « Je ne vis plus depuis les faits. J’ai des plombs dans tout le corps. Je fais aussi des cauchemars. » L’autre, qui s’en est sorti indemne, très énervé, ne tenant pas en place, annonce : « Il vous a raconté n’importe quoi. Il a voulu nous tuer. Nous, on est des gens honnêtes. »

Les deux avocats de la partie civile vont plaider pour récupérer de l’argent afin de dédommager l’un de la frayeur qu’il a éprouvée (oui, vous avez bien lu) et pour l’autre, le plus touché, de son préjudice physique.

Angélique Depetris, le procureur, droit dans ses bottes étatiques, requiert un an de détention. « Il est à lui tout seul un magnifique spot publicitaire pour la lutte contre la prolifération des armes à feu. C’est aussi un véritable fléau que d’imaginer qu’on a une arme chez soi pour se défendre. Il a été un danger pour notre société. » Vous avez donc bien compris, bonnes gens, il est interdit de se défendre chez soi, dixit le procureur !

L’avocat du prévenu a bien tenté d’expliquer que les trois « jeunes » étaient venus pour le voler, qu’ils n’avaient rien à faire chez lui, que son discernement était amoindri par la nuit blanche et la crue de la rivière : peine perdue. La présidente du tribunal est restée insensible aux faits et à l’âge du prévenu. Elle a condamné le vieillard à deux ans ferme. Oui, vous avez bien lu : deux ans ferme.

« Une peine sévère », avoue la présidente, « car le tribunal est inquiet de ce qui peut encore arriver… rien ne justifie de tirer sur quelqu’un avec une arme à feu. »

Cerise sur le gâteau : il devra verser 6.500 € de provision de préjudices à la victime la plus touchée. Le Midi Libre, qui a publié via Internet un article sur cette affaire, n’a pas jugé bon de laisser s’exprimer les internautes. En bas de page, on trouve simplement : « Les commentaires sont fermés pour cet article »… Il a raison,le Midi Libre, parce que, vu la rage qui m’envahit quand je lis cette histoire, mes commentaires n’auraient sûrement pas été politiquement corrects…

11:10 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Carl Gustav Emil Mannerheim, le sauveur de la Finlande

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Robert Spieler

Article paru dans Rivarol du 12 mars 2015

Le nouveau, et remarquable livre de Jean-Claude Rolinat, paru aux Editions Synthèse nationale évoque le maréchal Mannerheim, ce grand nationaliste qui sauva la Finlande de la mainmise soviétique. On découvrira dans cet ouvrage passionnant  des textes d’Alfred Fabre-Luce, d’Henri Bordeaux et de François Duprat.

Mannerheim naît le 4 juin 1867 à Askainen dans une famille aristocratique finlandaise. A cette époque la Finlande fait partie de l’Empire russe. Il séjourne de 1882 à 1886 à l’école des cadres de Hamina dont il sera renvoyé du fait de son entêtement et de son indiscipline. C’est à partir de cet épisode que la mutation s’opère. L’adolescent turbulent, parfois violent, devient progressivement un jeune homme du monde au comportement sociable et distingué. Il entre à l’Ecole de cavalerie Nicolas de Saint-Pétersbourg dont il ressortira diplômé en 1889 : les chevaux occuperont toujours une place importante dans sa vie. Sa vocation militaire, qui est profonde, l’amènera, comme nous le verrons plus loin, à se réaliser d’abord dans l’armée russe (de 1887 à 1917) puis dans l’armée finlandaise de 1918 à 1951. Sa première expérience de la guerre se situe en Mandchourie où l’armée russe affronte le Japon, puissance montante en Asie, qui vient de lui infliger une terrible défaite maritime, l’escadre navale russe ayant été envoyée par le fond les 27 et 28 mai 1905, dans le détroit de Tsuchima. Il s’agissait de la première grande défaite du monde blanc, face au monde jaune…Lors de la bataille de Moudken, en Mandchourie, Mannerheim  fait preuve d’un grand courage qui lui vaut d’être promu colonel. En 1907, il entame une mission scientifique d’exploration en Asie centrale et en Chine, le long de la célèbre Route de la soie. A l’été 1908, il rencontre le chef spirituel des Tibétains, le Dalaï-Lama. L’expédition a certes des objectifs de recherche ethnologique et archéologique, mais elle sert aussi de couverture à l’officier russe pour une mission de renseignement. Sa mission secrète était de collecter des renseignements militaires sur les garnisons de l’ouest et du nord de la Chine, sur les réformes entreprises dans l’armée chinoise ainsi que sur les itinéraires de marche praticables de la Russie en direction de Lanzhou et de Pékin. Reçu, à son retour, en audience par l’Empereur, il fut nommé commandant du régiment des Uhlans de la garde personnelle de Nicolas II, basée à Varsovie, et ne tarda pas à recevoir le titre prestigieuxde « général de la suite impériale ».

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Français encore un effort !

th.jpgLe billet de

Patrick Parment

La gauche a pris une raclée et Sarkozy peut faire cocorico en imaginant que sa stratégie a été payante. Faux répondent les coqs de sa basse-cour qui ont tenté de donner de la voix. On a eu droit aux niaiseries d’un Juppé, Fillon, Bayrou ou bien encore Le Maire. Le cirque était au complet.

Sur le fond, tout ce petit monde devrait pourtant s’inquiéter. Car Marine Le Pen a tout lieu d’être satisfaite des résultats. Sans programme particulier et avec des quidams sans grand passé politique, le Front national est désormais présent dans tous les départements français. Les résultats du premier tour en attestent. Certes, au final, une centaine de conseillers départementaux, c’est peu. Mais qu’importe.

Parce qu’ils soient de gauche ou de droite, ces élus « républicains » sont les représentants du système et donc bien incapables, à l’image de leurs états-majors, d’entreprendre les réformes qui s’imposent au pays et qui nécessitent du courage politique. Or, du courage, ces gens-là n’en ont pas. Que ce soit le PS ou l’UMP, leurs cadres sortent du même moule incapacitant, l’Ena, et leurs élus, lobotomisés par le système qui les a fait roi, sont des fonctionnaires.

Ce qui signifie que notre pays va continuer de décliner. Et ce sont les mêmes qui vont payer la facture, toujours plus lourde : le peuple qui bosse pour financer les frasques d’une classe politique qui osent nous parler d’une France généreuse, celle des droits de l’homme et autres balivernes, au point de financer plus de dix millions d’immigrés dont la grande majorité vit des aides sociales inventées par nos guignols de droite comme de gauche. Les mêmes qui depuis trente ans et plus sabordent nos industries et bradent notre pays à Bruxelles quand ce n’est pas au Qatar.

Jusqu’où faudra-t-il descendre pour que cette France profonde et laborieuse comprenne l’imposture de cette droite ripoublicaine et de cette gauche schizophrénique ? Rassurons-nous, ce jour viendra. Marine Le Pen doit simplement faire preuve d’un peu de patience. Les résultats d’aujourd’hui augurent bien ceux de demain.

Mon unique souci, c’est de savoir ce qu’elle compte faire de cette ou ces victoire(s) à venir.

10:18 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |