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samedi, 23 mai 2015

Identité et existence enracinée

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Claude Bourrinet

« Allez donc visiter le Mont-Saint-Michel ou le château de Versailles, cela vous donnera un début d'idée », a rétorqué Marion Maréchal-Le Pen à Cambadélis, qui avançait que la France n'existait pas, et que, seule, la république, avait la chance d'être, à ses yeux.

Je serais quand même étonné que Cambadélis, même ancien trotskiste, même franc-maçon, ne l'eût faite, un jour, cette visite. Au moins celle du château de Versailles, où des sauteries ont parfois lieu, pour les bobos parisiens de luxe, qui se voient bien dans le costume de Marie-Antoinette ou de Louis XVI...

Je reprends au bond la déclaration de Marion Maréchal Le Pen car elle me paraît emblématique d'un certain tour d'esprit des patriotes du moment. Il semblerait, en effet, que l'on découvrît actuellement, face à l'anxiété suscitée par notre possible disparition en tant que nation, à une sorte de « revival », comme disent nos « amis » américains (j'invoque les Yankees, car il se peut que nous soyons-là dans un mouvement de type néoconservateur). Nous voilà donc en quête de nos racines, que l'on croyait arrachées par la pelle de la modernité. Aussi a-t-on tendance à assimiler l'"identité" à des lieux chargés d'Histoire, ou à des périodes glorieuses de notre long passé.

Or, à mon sens, c'est une erreur, et un péril.

D'abord, même s'il est fort agréable de fréquenter les hauts lieux de notre civilisation, il n'en demeure pas moins que ce sont des souvenirs momifiés, pétrifiés, transformés en musées ou en cartes postales. On se satisfait de l'écume du temps. Mais a-t-on idée de ce qu'était la vraie pâte de l'Histoire ? Ne nous faisons pas une idée erronée de sa nature ? Ne sommes-nous pas comme ces amateurs de musique classique, qui ne goûtent que le Bolero de Ravel, les Quatre saisons de Vivaldi, sans connaître la véritable substance de ce continent immense qu'est la musique ? Le cliché qu'on a de notre Histoire ne saurait remplacer la vérité historique, bien plus complexe que les stéréotypes simplificateurs.

Nietzsche, souvenons-nous, avait attaqué violemment, dans ses « Considérations inactuelles », l'historiographie allemande, lourde et méthodique, qui pesait sur l'instinct de vie, et l'empêchait de se manifester. Il louait ainsi l'oubli, qui débarrasse l'être des oripeaux du passé, et lui octroie l'innocence violente de l'animal, capable de se ruer sur sa cible. L'homme trop savant ploie sous la connaissance, sous les scrupules, sous les « leçons » de l'Histoire, et, lorsqu'il se mêle d'action, veut absolument imiter. Or, Marx ne disait-il pas que toute imitation, dans l'Histoire, n'est que bouffonnerie ?

Il ne s'agit pas de cet « oubli » suscité par le libéralisme, l'utilitarisme économique, mais d'une libération des forces, qui s'inspireront de l'esprit, sans pour autant singer. Le dénuement actuel que la postmodernité nous impose, comme si nous étions des orphelins sans lieu ni feu, nous oblige à saisir ce qui est vital en nous, la lumière qui fait le monde, et non les ombres évaporées qui sont les reliquats de ce qui fut. Laissons les morts enterrer les morts.

C'est le même constat pour les signes, les images, que l'on prétend être nos "racines". Là aussi, on est dans le mythe, c'est-à-dire le conte, le "roman". Certes, un tel imaginaire peut être efficace pour l'action. George Sorel y voyait le moyen de mobiliser. Toutefois, attention au jeu pervers des retours de manivelle, des ruses de l'Histoire, comme disait Hegel. On croit oeuvrer dans un sens, mais on travaille dans l'autre, et, finalement, on est écrasé par les forces contraires à nos aspirations. La Révolution française se réclamais de Spartes et de Rome. On a vu le résultat, le triomphe de la bourgeoisie, du commerce, de l'économisme.

Il ne faut pas procéder par la périphérie, par ce fatras de signes, d'icônes, d'images, qui sont souvent le produit de la société du spectacle, et relèvent de fantasmes issus du ressentiment du dernier homme, qui se cherche pathétiquement des raisons d'exister. Il faut cherche le centre, le divin, et, par là, retrouver une vie authentique, qui se déploiera pour retrouver un monde où l'on soit de nouveau nous-mêmes. S'il n'y a pas conversion, transformation radicale de notre être, de nos façons intimes de voir, de sentir, et même de manger, d'être avec autrui, toute revendication devient une vaine incantation. Il s'agit de retrouver notre âme, notre cœur, au-delà des traces qu'il nous faut bien garder de suivre. L'essentiel est de capter ce que nous avons perdu, une source résurgente, si l'on veut, ou une centrale énergétique enfouie sous des couches de sédimentation.  

13:44 Publié dans Claude Bourrinet | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le JT de Jean-Marie Le Pen :

10:16 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

FLUX MIGRATOIRES La commission de Bruxelles est-elle criminelle ?

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Michel Lhomme Métamag cliquez ici

La proposition, par Jean-Claude Juncker Président de la commission européenne, de quotas pose problème et constitue une faute dont les conséquences risquent d'être redoutables.

En effet, l'enjeu des flux migratoires ne se limitera pas à n'accueillir que 20 000 migrants mais les chiffres seront entre l'Afrique, le Proche et le Moyen Orient, l'Inde aussi d'une toute autre ampleur et se chiffrent en dizaines de millions de femmes et d'hommes, voire davantage ! Il est en conséquence irresponsable d'afficher une politique d'accueil de 20 000 personnes alors que dès le lendemain se présenteront 40 000 nouveaux arrivants puis le double !

La commission européenne et son président jouent les apprentis sorciers et sont totalement irresponsables. Les flux migratoires n'en sont qu'au commencement et vont se poursuivre pendant des décennies jusqu'au moment où les sociétés africaines entreront en transition démographique.

En conséquence, il faudrait agir de suite sur les sources de ces flux. Comment ?  Cibler les passeurs criminels est nécessaire mais sera insuffisant car on va connaitre une pression permanente d'immigration sous l'effet conjugué de l'explosion démographique, des déstabilisations politiques et de la dégradation du climat. Il faut dès lors convaincre les pays africains et les aider massivement à mettre en place des programmes de maîtrise démographique. L'Afrique avait 250 millions d'habitants en 1950, elle en a aujourd'hui 1,2 milliard et atteindra 2,4 milliards en 2050 ! En 2100, le quart de la population du globe sera africaine !

En urgence, Il faut que le conseil de sécurité de l'ONU se saisisse immédiatement du dossier libyen, érythréen et qu'il s'active sans tabous et préalable à rechercher une solution politique au conflit syrien. Il est urgent de reconstruire un Etat en Libye, de réparer l'erreur, la faute impardonnable de Nicolas Sarkozy. Seule la communauté internationale peut maintenant l'imposer au besoin par une mise temporaire sous tutelle de la Libye.

Dans toutes ces conditions, on comprend mieux les réactions hostiles de très nombreux Etats européens (Grande-Bretagne, Hongrie et pays nordiques) aux propositions Juncker.  La France se réfugie, elle, dans un silence coupable et demeure aveugle sur les réalités géostratégiques d'aujourd'hui. Elle feint d'ignorer les conséquences sur la paix civile que cela entraînera nécessairement sur son territoire.

Pourquoi cet aveuglement presque incompréhensible dans un pays qui portait autrefois le culte de la raison et du bon sens ? La France reste tout simplement aujourd'hui sous le contrôle et la pression des collabos immigrationnistes, le diktat d’intellectuels rétrogrades, faussement humanitaires dont le fond de commerce se résume depuis quarante ans par un slogan: "il faut ouvrir les frontières de l'Europe"! 

Or, l'Europe n'a plus le choix. Elle n'a plus que le choix de la fermeté, du face à face et de l'affrontement puisqu'elle ne veut pas aider l'Afrique à stabiliser sa population (planning familial, voire stérilisation).

La politique européenne est en l'état suicidaire. Elle nous amène à relire Arnold Toynbee : les civilisations ne meurent pas assassinées mais parce que justement, elles se suicident.

10:04 Publié dans Michel Lhomme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La grande enquête de Philippe Randa sur l'islamisation de la France

Les trois volumes de cette enquête

sont disponibles sur Francephie cliquez ici

Dans quelques jours la contribution de Roland Hélie

à cette enquête sera publiée sur ce site.

00:36 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |