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vendredi, 24 juillet 2015

Gabriele Adinolfi, auteur du remarquable "Années de plomb et semelles de vent" (éditions Synthèse nationale) reçu par le Président Le Pen

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Gabriele Adinolfi, Jean-Marie Le Pen, Roberto Salvarini

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ATHENES, SON ACROPOLE, SON METRO ET SON GOUFFRE FINANCIER.

Korbo.E.U-banksters.-18.11.2013-ww.jpgPieter Kerstens

La Grèce s’est mise en faillite toute seule et l’UE n’y est pour rien. Syriza pose la Grèce en victime, alors qu’elle est coupable et Alexis Tsipras ferait bien de ne pas attribuer aux autres les manquements et les défauts des gouvernements successifs et les reconnaître pour se corriger et s’en sortir. Les Grecs (population, oligarques et politicards) sont responsables de ce qui leur arrive en accusant le FMI, la BCE et l’Union Européenne d’ultra-libéralisme et d’une austérité « criminelle »… C’est un peu rapidement oublier que le pays a vécu très largement au-dessus de ses moyens et ce, depuis très longtemps, parce que les différents gouvernements ont mis en place une politique collectiviste et clientéliste, connue des tous les eurocrates, en utilisant des embauches massives de fonctionnaires, des allocations sociales excessives et des fraudes fiscales pour tous et tolérées par tous. A cela, il faut quand même rajouter que pour entrer dans l’UE et faire partie ensuite de la zone euro, la Grèce a truqué ses comptes publics et a essayé de vivre aux crochets de ses partenaires, complices parce que les coquins socialistes se retrouvaient aussi dans les instances de la Commission Européenne et de l’Internationale Socialiste !

On peut être ou non d’accord avec le principe de l’Euro, monnaie unique pour une zone regroupant 19 pays, et si oui en rejoignant ce « club » il faut alors en accepter les règles, ce que les Grecs n’ont pas fait. Par contre, les Anglais, les Tchèques, les Irlandais, les Suédois ou les Danois n’en font pas partie : en sont-ils plus malheureux ? Fort de son élection fin janvier et renforcé par 61% des électeurs le 5 juillet dernier, Tsipras bénéficie de la légitimité et de la souveraineté populaire pour exiger des autres membres du « club » qu’ils renoncent à revoir un jour la couleur de l’argent qui a été prêté à la Grèce depuis 2010, en échange de mesures illusoires qui seraient mises en place pour sortir le pays du marasme et de pouvoir équilibrer les recettes et les dépenses. Mais pourquoi donc les Grecs feraient-ils demain ce qu’ils ont été incapables de faire depuis 50 ans ?

C’est facile d’être généreux avec l’argent des autres.

La réelle question qui se pose à chacun de ceux qui utilisent l’euro est celle-ci : « Acceptez-vous de payer la note à la place des grecs ? »  Au 30 juin, les montants par habitant étaient de 105€ à 531€ pour les Portugais, les Slovaques et les Espagnols ; de 623€ à 646€ pour les Italiens, les Français et les Belges ; et de 683€ à 708€ pour les Hollandais, les Autrichiens, les Allemands et les Finlandais. Aujourd’hui, ce ne sont pas les horribles spéculateurs, les immondes banksters ou les « marchés honnis » qui détiennent la dette grecque. Dès 2010, les banquiers privés ont abandonné 107 milliards d’euros au gouvernement grec, magnifique cadeau de la finance internationale. Si effectivement la Grèce a connu 8 plans d’austérité depuis 2009 pour un montant total de 92 milliards d’euros, en contrepartie, le FMI, la BCE et l’Union Européenne ont octroyé 337 milliards d’euros de prêts à long terme, (outre l’effacement de 150 milliards d’euros). Ce ne sont pas  les méchants capitalistes qui sont maintenant les créanciers de la Grèce, NON, c’est vous et moi ! Et là, se trouve le problème du pouvoir des eurocrates qui, à l’inverse des traités de Maastricht et de Lisbonne, ont outrepassé leurs droits et obligé la BCE à contrevenir à ses statuts. La même BCE qui injecte TOUS LES MOIS plus de 60 milliards d’euros dans le système bancaire européen pour racheter des obligations pourries que possèdent les banques afin d’inciter celles-ci à accorder de nouveaux crédits aux sociétés et aux particuliers en espérant qu’avec ces euros « propres », l’économie repartirait…. on croit rêver.

Avec un peu de recul, en connaissant le montant des dégâts en Grèce et au vu des capacités financières de la BCE, du FMI et de l’Union Européenne on pourrait effectivement parler de « solidarité » avec les Grecs dans le besoin, et oublier leurs turpitudes. Les 337 milliards actuels pourraient être « effacés » et imposés individuellement aux autres habitants de la Zone Euro, en étalant cette charge sur les 10 prochaines années (soit environ 6€ par mois pour chaque français) ou pris en compte par la BCE sur les 1.000  milliards qu’ils vont octroyer au système bancaire européen dans les 15 prochains mois, tels que déjà actés. Mais si les Grecs bénéficient d’un tel cadeau, pourquoi pas les Portugais, les Irlandais, les Belges ou encore les Espagnols ? La zone euro n’existerait tout simplement plus et l’Europe non plus ! Et  l’Euro, monnaie d’escrocs,  aura disparu…

Un  Euro  tabou… HELLAS !

Et c’est bien ce que redoutent les eurocrates ; un « Grexit ferait jurisprudence » : l’Italie, l’Espagne voire la France pourraient purement et simplement, non seulement sortir de l’euro, mais surtout ne pas rembourser leurs dettes. La Grèce pèse moins de 2% dans le PNB Européen alors que l’Italie approche les 10% ! Les conséquences d’un éclatement de la zone euro serait certainement un drame financier et économique mais également une crise politique sans précédent : les bases des institutions démocratiques vacilleraient face à la colère et l’incompréhension des citoyens subissant le chaos comme c’est le cas actuellement en Grèce. En ce début de mois de juillet, après la victoire du non au référendum grec, la souveraineté populaire défie les oligarques de la Commission. Ce fait inédit a la faculté de mettre les décisions difficiles entre les mains du peuple, même si ces décisions s’avèrent mauvaises. N‘oublions pas que la Grèce peut trouver des financements hors de l’Europe que ce soit en Chine, en Russie ou encore chez les Rois du Pétrole. En effet, face à une situation où la Grèce est acculée et n’a plus rien à perdre, un prêt russe serait bienvenu. Les deux parties confirmeraient ainsi leur indépendance envers l’UE.

Ce qui est pour le moins étonnant, est la volte-face de Tsipras qui, porté au pouvoir en janvier, et confirmé par les urnes le 5 juillet - afin de s’opposer aux diktats des eurocrates et des mondialistes - s’incline désormais devant les ukases de la mafia bruxelloise en reniant ses engagements vis-à-vis de son peuple. Le Parlement grec a donc approuvé ce 15 juillet un 9e plan d’austérité, pire que les mesures prévues en mai. En échange, la BCE a envoyé à Athènes un petit milliard € en cash, par avion, pour remplir les distributeurs de billets. Les « prêteurs » (vous et moi) apporteront d’abord un prêt relais urgent de 7 milliards d’euros pour payer les fonctionnaires et les retraités grecs et rembourser les échéances de juin, juillet et août au FMI et à la BCE. Ensuite un 3e plan d’aide à la Grèce, d’un montant de 83 milliards d’euros, étalé sur 3 ans, sera octroyé à 80% par le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) et 20% par le Fond Monétaire International (FMI), pour recapitaliser en priorité les banques grecques, puis rembourser des intérêts, et  payer la BCE et les prêts des banques centrales des 19 pays de l’euro. Enfin, s’ajoutent encore 35 milliards € accordés par des Fonds européens.

D’ores et déjà, de nombreuses voix s’élèvent pour clamer que cette rallonge financière ne servira à rien et que les grecs ne respecteront pas les accords signés ; Tsipras le premier, qui a déclaré « J’ai signé, mais je n’y crois pas ! » Christine Lagarde (directrice du FMI) demande de son côté un « allègement » de la dette grecque, ou une « restructuration », ce qui en bon français signifie une annulation ! La situation est donc la suivante : avant les accords signés à Bruxelles, la Grèce devait 337 milliards d’euros. Maintenant on va y ajouter 8 milliards € en urgence, puis 83 milliards sur 3 ans et encore 35 milliards des fonds européens, sur ordres de Jean-Claude Juncker, soit un global de 463 milliards, dont les bonnes âmes vont rapidement demander une annulation, car les intérêts et les remboursements (même avec des échéances à 60 ans) sont insoutenables pour le pays. Bien évidemment, ce sont les contribuables européens qui paieront l’addition et non les banksters. Et il est certain que l’on reparlera du problème grec à la rentrée… Quelle gabegie ! Quel ridicule ! L’Europe est vraiment gangrénée par des utopistes incompétents !

10:27 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Chronique de la France asservie et résistante

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Robert SPIELER - RIVAROL N° 3197 du 16 juillet 2015

CERTAINS Rivaroliens avaient quelque espérance quant à Marion Maréchal-Le Pen, supposée être d’une autre classe, d’une autre vertu que Ganelone. Eh bien, ils ont tout simplement eu tort. Ganelone bis s’oppose au retour de son grand-père, déclarant sur le plateau de BFM TV le 9 juillet que Jean-Marie Le Pen, après le procès pourtant gagné, ne devait « plus être président d’honneur » du Front national. Humaniste, elle précise : « Pas tant pour le titre, mais pour les conséquences de ce titre : être membre de droit de toutes les instances du Front national. Et, vu les circonstances, la cohabitation avec Marine Le Pen devient compliquée et beaucoup de militants sont las ». Odieuse, celle qui a été “créée” par son grand-père, ajoute : « Je connais le personnage (le personnage, évoquant son grand-père !) et il fallait s’attendre à ce que ce soit compliqué, long et fastidieux (pour le tuer ?). Mais je crois que Jean-Marie Le Pen n’a rien gagné d’autre que du temps, je doute qu’il puisse se maintenir au poste de président d’honneur », a-t-elle précisé. D’où la réponse pleine d’esprit et du tac au tac du Menhir sur Twitter : « Proverbe provençal : fais du bien à Bertrand, il te le rendra en caguant.

 

MARION C’EST GANELONE BIS !

 

Sur une affiche, lorsqu’il était candidat aux régionales en PACA en 1992, on voyait le Menhir porter tendrement dans ses bras sa petite-fille, Marion, alors âgée de 2 ans. Vingt-trois ans plus tard celle-là lui vole sa place aux régionales en PACA, lui indique sèchement le chemin de la sortie, entend qu’il finisse ses jours à l’hospice et qu’il fiche la paix à sa descendance. Alors que le Menhir a fait toute la carrière politique de Marion, comme de Marine avant elle, qu’il lui a choisi une circonscription en or dans le Vaucluse, à Carpentras, pour qu’elle soit élue en 2012 (ce qui fut le cas), qu’il l’a couvée, lui a dispensé ses judicieux conseils, est venu la soutenir, l’encourager lors de toutes les soirées électorales, et encore fin mars lors des départementales, l’applaudissant, la félicitant, l’embrassant, voilà comme elle le traite alors qu’elle n’a que 24 ans ! La tante et la nièce ne valent décidément pas mieux l’une que l’autre. Ecœurant ! Tout en le dézinguant, la petite-fille sait toutefois utiliser à des fins électorales l’affection des militants envers le fondateur du FN puisque, pour sa campagne, elle a fait distribuer une photo où on la voit avec son aïeul lors de la soirée électorale du second tour des départementales. Difficile d’aller plus loin dans la perversité !

 

Sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin, Marion Maréchal-Le Pen a aussi révélé que ses relations avec Jean-Marie Le Pen ne sont pas au beau fixe. « Manifestement, il m’en veut d’avoir été mis à l’écart de cette campagne des élections régionales, même si c’était le deal de départ (sic !). Je le regrette, j’en suis attristée, mais je n’y peux rien », a déclaré le député FN. Quelle hypocrisie, quelle honte ! C’est tout simplement dégueulasse, comme le dirait notre ami Roger Holeindre. JMLP, quant à lui, a rajeuni de vingt ans depuis sa victoire judiciaire.

 

MARINE LE PEN FUME LA MOQUETTE

 

Décidément, Marine Le Pen devient de plus en plus excitée. Tout à sa haine contre son père sans lequel elle ne serait rien, voici qu’elle accuse Elkabbach d’avoir téléphoné à son géniteur pour le soutenir ! Rien que cela. Le 5 juillet, invitée du « Brunch Politique » de Sud Radio, Marine Le Pen est revenue sur une allégation de Valeurs Actuelles selon laquelle Jean-Pierre Elkabbach aurait téléphoné à son père pour lui apporter son soutien. « C’est incroyable et c’est vrai. Jean-Pierre Elkabbach a téléphoné à Jean-Marie Le Pen pour lui exprimer toute sa considération, tout son soutien », a alors répondu la présidente du Front national. Mais comment est-elle supposée avoir cette supposée info ? A-t-elle placé le téléphone de Jean-Marie Le Pen sur écoute alors qu’elle n’a plus aucun contact avec son père depuis des mois ? Et d’ajouter : « Ça peut paraître étonnant mais c’est une réalité. Peut-être qu’il se projette dans la situation de Jean-Marie Le Pen. Je ne sais pas ce qui peut justifier cet amour soudain de Jean-Pierre Elkabbach. ». Lequel déclare qu’il s’agit de « fantasmes et fariboles », ajoutant : « Je l’invitais (JMLP) à ma matinale. MLP n’a pas honte de mentir ».

 

JEAN-MARIE LE PEN COGNE

 

Triomphant suite à ses victoires judiciaires, Jean-Marie Le Pen s’est félicité sur iTélé de voir la justice remettre « les choses en ordre », mais a aussi dénoncé la démarche « tout à fait totalitaire » de Marine Le Pen. De son côté, Marine Le Pen a fustigé sur BFM TV une « saga judiciaire organisée » visant à « nuire au Front national », qui a prévu de faire appel. Extrait de l’entretien accordé par Jean-Marie Le Pen à Marianne daté du 10 juillet :

 

« La ligne développée par Philippot et Marine est un gauchissement du FN. Justifié par eux par le fait qu’il y a beaucoup de gens de gauche qui passent au vote FN. C’est vrai, mais ce n’est pas là que se situe le gisement de voix dans un pays où il y a une très grande proportion d’abstentionnistes. J’ai la conviction qu’une partie de ces abstentionnistes va se mobiliser à partir d’événements prévisibles à venir très prochainement. Or, l’événement le plus probable, c’est le déferlement migratoire consécutif à l’explosion démographique du monde, à son appauvrissement et au déficit démographique de l’Europe. Ces événements pousseront les abstentionnistes vers la droite.

 

Or, le gauchissement du Front national laisse libre l’accès à l’aile droite de l’électorat des Républicains. Or, en temps normal, le Front National flanc-garde l’UMP sur la droite. S’il se déplace sur la gauche, il libère cette frontière. Et ceux qui, portés par les événements en cherchant des issues, les classes moyennes en réalité, se porteront sur l’ex-UMP au lieu du Front National […] Il est bon que le FN s’ouvre à des clientèles nouvelles, mais à condition de ne pas perdre les plus anciennes […].

 

A supposer que le FN poursuive son évolution actuelle, l’interroge Marianne, imaginez-vous que le courant de la droite nationale que vous représentez ne soit pas présent à l’élection présidentielle ?

 

Si mon courant n’est pas représenté, il n’y aura pas de victoire. Moi, je crois représenter la majorité silencieuse du mouvement. Compte tenu de mon âge, j’ai transmis le flambeau, je ne me présenterai pas, évidemment. Mais quelqu’un le pourra peut-être… D’ailleurs, si ce courant n’est pas représenté, Sarkozy aura tout le loisir de renouveler sa stratégie de 2007 et de siphonner les voix du FN. Je crois qu’il a compris pourquoi il avait perdu en 2012 et rien ne l’arrêtera sur ce terrain. Et Marine Le Pen, si elle s’écarte de la ligne classique du FN, sera débordée […] »

 

FN EN PACA : LA RÉVOLTE GRONDE…

 

On sait que Marion Maréchal-Le Pen vient de lancer sa campagne pour les élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). On ne peut pas dire que l’ambiance soit au beau fixe. La guerre totale de Marine Le Pen à l’encontre de son père fait des dégâts. Sur vingt conseillers régionaux sortants, quinze soutiennent Jean-Marie Le Pen. Les soutiens de Marine Le Pen et de Phillipot sont le patron de la fédération du Var, Frédéric Boccaletti, devenu directeur de campagne de Mme Maréchal-Le Pen, la Marseillaise Hélène Bez, proche du sénateur Stéphane Ravier, le Toulonnais Jean-Yves Waquet, Valérie Laupies et Thibault de La Tocnaye, membres du bureau politique du FN. Jean-Louis Bouguereau, premier vice-président du groupe FN au conseil régional PACA, qui siège depuis 1986, a rendu les dissensions publiques, jeudi 9 juillet. Dans un communiqué, l’élu varois demande la démission de Florian Philippot, « en raison de ses actes commis à l’encontre du président d’honneur du Front national, qui constituent des fautes politiques et juridiques de nature à compromettre l’unité du parti ». « La grande majorité des autres élus FN à la région soutient cette démarche », dit-il. Le Menhir, qui entend répliquer coup après coup, a nommé un nouveau secrétaire général du groupe des élus, Laurent Comas, un fidèle, en remplacement de Boccaletti qui avait choisi le camp de Philippot. Le ton monte. Comas a dénoncé la façon dont certains cadres, et notamment Stéphane Ravier, ont « assassiné le menhir. Je lui ai demandé qui il était pour faire la morale au président fondateur », assure-t-il. Depuis, je suis à l’écart. »

 

Laurent Comas a été immédiatement suspendu du parti, tout comme Jean-Louis Bouguereau par Marine Le Pen. Le fonctionnement du parti est stalinien. Comas avait, il est vrai, tout fait pour se faire bien voir par Ganelone et son entourage: celui-ci avait comparé Florian Philippot au « gourou d’une secte vaudou », qui « mène le FN dans une voie mortifère ». Dans les Alpes-Maritimes, la révolte gronde aussi. L’investiture d’Olivier Bettati, ancien adjoint de M. Estrosi à la mairie de Nice, suscite le mécontentement de nombreux cadres locaux, dans ce département où les soutiens de Jean-Marie Le Pen restent nombreux.

 

YONNE : LE FN MARINISTE ÉLIMINÉ

 

Une élection départementale partielle s’est déroulée dimanche 5 juillet à Villeneuve-sur-Yonne. Le candidat mariniste l’avait emporté aux récentes élections départementales mais le scrutin avait été entaché de fraudes. Un cas des plus curieux : un binôme FN, Claude Thion et Erika Roset, avait été élu au second tour. Moins de trois semaines après avoir été élu, Claude Thion avait démissionné de son mandat, invoquant des raisons professionnelles. Son remplaçant, André Fisher, avait refusé de prendre sa suite, d’où l’organisation de nouvelles élections. Mais ce n’est pas fini. La seconde du binôme, Erika Roset, a déclaré dans une interview sur France Bleu Auxerre avoir quitté le parti après avoir été candidate « à son insu » et avoir subi des “pressions”. Elle a toutefois décidé “d’assumer” son rôle de conseillère départementale. Compliqué tout cela… Toujours est-il que le candidat du FN mariniste est arrivé troisième et se retrouve éliminé.

 

CATHOLIQUE, ANCIEN PARACHUTISTE, ANCIEN GUDARD : LE FN MARINISTE LE CONDAMNE À MORT !

 

Minute le raconte : Gaëtan Dirand n’est plus secrétaire départemental du FN pour le Maine-et-Loire. Il a remis, le 4 juillet, sa démission du poste qu’il occupait depuis avril 2011, expliquant qu’il ne se sentait plus en phase avec « la ligne politique du FN » ni avec « la stratégie de ses dirigeants ». En fait la colère de Gaëtan Dirand s’explique par la décision du FN mariniste d’investir comme tête de liste aux régionales pour le Maine-et-Loire, le jeune Aymeric Merlaud, un mignon tout mignon, protégé de l’homosexualiste Sebastien Chenu, le cofondateur de GayLib. Il est vrai que Gaëtan Dirand n’a que des défauts. Ce pilier historique du FN n’est pas homosexuel, est marié, père de quatre enfants, ancien para et catholique. De plus, il fut dans ses jeunes années le responsable du GUD. Autant de bonnes raisons pour l’exterminer. La « madone à pédés » s’y est donc employée.

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10:05 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |