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vendredi, 14 août 2015

Gollnisch renouvelle son soutien au Président Le Pen dans le Figaro

Bruno Gollnisch

Bruno Gollnisch lors de son grand discours à Villepreux, en novembre 2010, pendant la campagne interne du FN pour élire le successeur de Jean-Marie Le Pen

LE FIGARO. - Jean-Marie Le Pen risque d'être exclu du FN le 20 août. Cette procédure est-elle le coup de trop ?

Bruno GOLLNISCH. - Cette hypothèse serait odieuse et ridicule. Humainement choquante, politiquement néfaste et juridiquement contestable, comme l'ont montré diverses décisions de justice. La seule voie raisonnable est de s'asseoir autour d'une table.

Mais la présidente du FN n'a-t-elle pas le droit de « couper le cordon » ?

Sacrifier celui qui a porté le mouvement pendant tant d'années, enduré des épreuves innombrables et qui est le symbole du refus du «politiquement correct» serait très grave. Dans la durée, on ne construit que sur les fondations. Et notamment sur le lien affectif qui unit le Front. Faute de ce lien, les revers, inévitables en politique, se transforment en déroute.

On peut donner quitus à Marine Le Pen d'assumer sa ligne. La rupture avec le père n'est-elle pas le prix à payer ?

Elle peut assumer la « normalisation » et laisser la «transgression» à son père. Des sensibilités différentes peuvent cohabiter. Elle peut encore dire : «Vous connaissez mon père, ce n'est pas maintenant qu'il va changer d'avis, je ne suis pas d'accord avec lui sur tous les sujets, mais il reste mon père et le fondateur de ce parti». On n'en parlerait plus.

Depuis la crise Mégret, une partie des dirigeants du FN fait le pari de la normalisation. L'ancien leader néofasciste italien Gianfranco Fini a longtemps été le modèle de cette conversion...

Fini est l'exemple d'une impasse. Dauphin de Giorgio Almirante, il en a renié l'héritage. Malgré ces contorsions déshonorantes, il n'a jamais été président du Conseil. Aujourd'hui, son parti, naguère de 120 députés, ne pèse plus rien. Fini, c'est fini. Et Alessandra Mussolini, la petite-fille du Duce, siège à Strasbourg avec les députés français UMP-Républicains !

Est-il encore temps de trouver un compromis ?

Tant que l'irréparable n'a pas eu lieu, l'espoir demeure. Jean-Marie Le Pen n'est pas en contradiction avec le projet du parti, qui n'a pas été modifié par les deux précédents congrès. Et il est d'accord pour acter que ses propos n'engagent que lui-même et pas le mouvement.

Comment y parvenir avant le 20 août ?

Beaucoup souhaiteraient s'interposer. Marion Maréchal notamment devrait avoir le courage de prendre une initiative en faveur d'un nouveau modus Vivendi. Elle n'est pas la seule à pouvoir agir, dans l'intérêt de toutes les parties…

Qu'allez-vous faire si Jean-Marie Le Pen est exclu ?

Je ne resterai pas sans réaction.

Source : Le Figaro

18:27 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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