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lundi, 17 août 2015

Filip Dewinter : " Theo Francken est un "concierge du centre d’asile Belgique.""

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Belgique. Le Député national du Vlaams Belang Filip Dewinter estime que le fait que des « demandeurs d’asile » se noient est la conséquence de la politique de frontières ouvertes menée depuis des décennies en Europe. Il est favorable à la politique conduite en la matière par l’Australie. Il met en avant le fait que les politiciens du régime déclarent que la Belgique doit accueillir des demandeurs d’asile alors que lorsque ces mêmes politiciens sont confrontés en tant que mandataires locaux à la question, ils changent d’avis. 

Filip Dewinter déclare que le Secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration du parti national-centriste flamand N-VA Theo Francken est non seulement un « Concierge du centre d’asile Belgique », mais aussi l’esclave de ce que lui impose la non-élue Commission européenne dans le domaine de l’asile et de la migration, alors que certains pays comme la Hongrie refusent de se soumettre au dictat européen. Filip Dewinter prône une politique de fermeture des frontières. Il met en avant le fait que le Japon a accueilli en 2014 onze demandeurs d’asile. Alors que chez nous, un demandeur d’asile coûte, sur base d’un calcul réalisé aux Pays-Bas,  26.000 euros par an ; il estime que cette année, le contribuable belge déboursera 600 millions d’euros pour les « réfugiés ». Il met en avant le fait que les demandeurs d’asile sont souvent des profiteurs d’asile, munis de téléphones portables et d’argent et pour la plupart des hommes entre 16 et 35 ans. Il ajoute que ceux qui sont de réels demandeurs d’asile doivent être accueillis dans la région du monde dont ils sont originaires. 

Source Lionel Baland cliquez ici

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Périco Légasse : Notre indépenance alimentaire est menacée

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La crise du porc se poursuit. La cotation est suspendue après le refus de deux des principaux acheteurs, Cooperl et Bigard/Socopa de payer le prix demandé par le gouvernement. Qui sont les principaux responsable de cette crise: les éleveurs, les industriels, la grande distribution, le gouvernement?

Périco Légasse: Il faut remonter assez loin pour trouver les responsables de cette ubuesque gabegie. En tout premier lieu ceux qui ont expliqué, du principal syndicat agricole jusqu'aux pouvoirs publics, et ils furent nombreux, que surproduire dans l'intensif au détriment de la qualité, pour rester le plus compétitif, serait toujours payant. Le mensonge, en ce sens que tout le monde savait qu'il conduisait droit dans le mur, a entrainé l'agriculture française vers l'impasse. S'il est un coupable à désigner en premier, c'est bien la Fnsea, surtout celle dirigée par Luc Guyau, un monsieur qui a fait beaucoup de mal à la France, je dis bien à la France, avec la complicité active de Jacques Chirac, à tous les échelons de ses mandats politiques, en expliquant aux éleveurs que plus ils entreraient dans une logique de production industrielle, plus ils s'enrichiraient. S'il est un deuxième coupable, c'est la grande distribution, qui s'est évertuée à expliquer à ses fournisseurs que, s'ils souhaitaient conserver le référencement de leur marque, il fallait du bas de gamme pour proposer le prix le plus bas à la clientèle. On a fait passé à l'époque ces deux entités qui se tapaient sur l'épaule pour de grands stratèges et l'agriculture française a cru à ce mensonge. Bien entendu je ne dédouane pas François Guillaume, ancien président de la Fnsea devenu ministre de l'Agriculture (un pléonasme puisque ce syndicat cogère ce ministère depuis 1964), ni ses successeurs, tous partis confondus, Pierre Méhaignerie, Edith Cresson, Henri Nallet, Jean-Pierre Soisson, Jean Puech, Dominique Bussereau ou Bruno Lemaire, fossoyeurs irresponsables et inconscients, parmi d'autres gouvernants, de notre patrimoine agricole. Et pour bien montrer que je ne jette pas l'anathème sur la classe politique dans son ensemble, je rends hommages, même s'ils ont aussi une part de responsabilité, à Michel Rocard, à Philippe Vasseur, à Jean Glavany, à Hervé Gaymard et à Michel Barnier pour certaines dispositions qu'ils ont eu la clairvoyance et le courage de prendre. Je pense qu'il serait légitime aujourd'hui que ces messieurs rendent des comptes sur leur action publique pour savoir qui a fait quoi et en tirer les conséquences.

Les groupes de grande distribution se disent déterminés à maintenir le cours du porc autour de 1,40 euro. Peut-on parler d'hypocrisie de leur part?

Peut être, mais pas forcément. Ils n'ont en réalité pas le choix car, même si ce ne sont pas eux qui ont fixé ce tarif, ce sont eux qui ont institutionnalisé la philosophie du prix le plus bas au détriment de la qualité. Le grand serpent distributeur est obligé de se mordre la queue. S'ils ne font pas au moins l'effort de maintenir le cours à 1,40€ et que la tragédie vire au drame, c'est eux qui porteront le chapeau car ils ont tellement tiré la ficelle ailleurs qu'elle leur pétera au nez. En tout cas il faut les soutenir dans cet engagement, ainsi que les industriels qui s'imposent pour l'heure cette stratégie patriotique. Mais combien de temps tiendront ils? Reste le bras de fer avec Cooperl et Bigard-Socopa, confrontés à une situation qu'ils n'ont pas voulue. Je ne doute pas qu'ils préféreraient acheter français à 1,25€ mais ce n'est pas le cas. Dans ce cas précis, même s'il y a des solutions française autres que la mise sous perfusion d'une filière ravagée, le problème est bien européen. Et il l'est de façon calamiteuse car c'est notre principale partenaire qui nous attaque sur un terrain dont elle n'a pas besoin pour consolider son commerce extérieur mais qui est vital pour nous.

À 1,40 euro, il est supérieur de 28 centimes au cours du porc allemand, et de 38 centimes à celui du porc néerlandais. Comment expliquez un te décalage dans les prix?

En terme de vision globale du projet européen, c'est un véritable coup de poignard dans les valeurs et l'esprit du Traité de Rome. Sans doute, en profondeur et sur les fondements, la première manifestation par l'absurde, de la perversité d'un système dont on s'obstine à nous certifier depuis 2005 qu'il est sain, tout juste un peu déréglé, mais sain. L'explication est dans la méthode. L'Allemagne et les Pays-Bas, mais aussi le Danemark, où l'on produit du porc à 1,23€ du kilo, ne sont pas dans une logique agricole. C'est essentiel pour comprendre les enjeux de cette crise, mais dans une logique industrielle au sens le plus stricte du terme. Ils ne font pas de l'élevage de porc mais des usines à porc, avec toutes les technologies et logistiques disponibles dans une procédure économique et sociale sans scrupule. A leur échelle, Pays Bas et Danemark sont un peu à part, mais l'Allemagne est dans une logique de productivisme où la concentration animale peut atteindre 60.000 animaux par unité de production. Notre ferme des 1000 vaches, pour effrayante qu'elle soit, joue dans la cour des amateurs en comparaison. Ajouter à cela le demi esclavage salarial issu de l'élargissement de l'Union à 28 pour motif idéologique, sans aucune étude réelle de marché (sauf pour les Allemands qui savaient ce qu'ils faisaient), et la boucle est bouclée. A ce rythme là le «porc Bolkenstein» n'est qu'un début. Toutes les filières de l'agriculture industrialisables y passeront et la France verra son patrimoine agricole se désagréger sous ses yeux si elle ne sort pas de la logique instaurée par la Fnsea. Parlons clair, l'Allemagne savait qu'en développant cette forme de production, sur un terrain dont elle n'ignore pas qu'il est vital pour tout un pan de l'agriculture et de l'agro industrie françaises, elle allait provoquer un déséquilibre commercial calamiteux au sein d'un système qui, en principe, est là pour réguler les disparités nocives et favoriser les équilibres profitables. Liberté des marchés et des échanges, bien sûr, mais au prix de la ruine du partenaire? Au prix d'une écologie foulée aux pieds? De tragédies sociales annoncées et d'un emploi bradé? D'une éthique alimentaire galvaudée? C'est ça «L'Union européenne»? On dirait vraiment une offensive extérieure à l'Union, mais pas du tout, c'est l'Allemagne! Les pays balkaniques se respectent mieux les uns les autres.

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Afrique du Sud : LA DISCRIMINATION ACTIVE CONTRE LES AFRIKANERS SE CONFIRME

imagesCAQ1MRYL.jpgLe Bloc-notes

de Jean-Claude Rolinat

La COSATU, la grande centrale syndicale noire d’Afrique du Sud, alliée de longue date à l’ANC au pouvoir à Pretoria, est montée une nouvelle fois au créneau pour critiquer la composition de l’équipe nationale de rugby dans la perspective de la prochaine coupe du monde qui se déroulera à l’automne, au Royaume–Uni.

Son secrétaire-général, un certain Ehren REICH – ça ne s’invente pas ! – a critiqué le sélectionneur des Springboks pour son choix des joueurs qui, selon lui, est empreint de « racisme ». Rien que cela ! Il n’est sans doute pas venu à l’idée de cet apparatchik syndicaliste que seule la qualité et la performance sont les critères décisifs. Heyneke Meyer, le sélectionneur, aurait refusé de titulariser 5 joueurs noirs et métis lors des derniers matchs disputés par les Springboks, rencontres qui, d’ailleurs, ne le leur ont pas été favorables.

Eren REICH pense-t-il qu’avec ses protégés les scores auraient été meilleurs ? La vérité c’est que comme aux Etats-Unis, la variante locale « d’affirmative action » empoisonne le monde du travail, de l’industrie, du commerce, comme de l’administration. Pourtant, le rugby n’a jamais été un sport très prisé par les noirs  Sud-Africains qui lui préfèrent, de loin, le football où les « visages pâles » brillent par leur quasi absence dans l’équipe nationale. Indépendamment des qualifications requises, comme dans l’armée, c’est la politique des quotas qui va désormais présider à la composition des équipes de rugbymen.

Celle-ci devrait amener  les Springboks  à partir de 2019,  de compter  autant de sportifs blancs que de joueurs de couleur. La Fédération Sud-Africaine de cette discipline s’y est engagée auprès du gouvernement de Jacob Zuma, l’inénarrable Président d’Afrique du Sud. Mais ça ne suffit pas à la COSATU qui demande le renvoi pur et simple d’Heyneke Meyer. Il s’est même trouvé quelques joueurs blancs, sans doute issus de cette bourgeoisie anglophone et afrikaner « gaucho/bobo », pour s’y associer ! Cette affaire est emblématique de l’esprit de revanche qui anime certains milieux dirigeants noirs qui n’ont de cesse de faire payer « le blanc », coupable à leurs yeux  de tous les maux qui frappent leur pays.

Résultat des courses ? A la longue, les blancs se lassent, prennent la porte sans esprit de retour, condamnant bien  malgré eux ce magnifique pays à une terrible régression humaine, économique et sociale. Demain, l’Afrique du Sud sera-t-elle  au même niveau zéro que le Zimbabwe voisin ?

Jean-Claude Rolinat est l'auteur d'un livre qui dresse le bilan édifiant de la politique de Mandela en Afrique du Sud cliquez ici

00:50 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |