Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 13 novembre 2015

9e Journée de Synthèse nationale (11 10 2015) : intervention de Serge Ayoub

9 jni 7.jpgLa 9e Journée

de Synthèse nationale

comme si vous y étiez

cliquez ici

19:15 Publié dans 09 - La 9e Journée de Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

80 % des délinquants sont extra-européens, 15 % d’Europe de l’Est et 5 % français

Valls-racailles2.jpg

Jacques Guillemain Riposte laïque cliquez ici

La France est la république des mensonges où tout ce qui touche à l’immigration est caché ou falsifié. Il faut lire la presse étrangère pour connaître la vérité sur une immigration devenue une catastrophe nationale qui va détruire le pays. La charge devient insupportable et nous assistons à un dramatique nivellement par le bas de toute la société. Pour taire la vérité, les gouvernements de droite et de gauche ont donc cassé tous les thermomètres, interdit les statistiques ethniques et légiféré pour museler les citoyens, qui n’ont qu’un seul droit, celui de se taire. Et sans parler des chiffres bidons de l’INSEE, qui est incapable de dénombrer le nombre de fonctionnaires, mais qui prétend chiffrer les flux migratoires avec précision.

Il est interdit de faire l’amalgame immigration-chômage. Pourtant, parmi certaines communautés, il y a 20 à 40% de chômeurs qui vont grossir les flots de l’ANPE.

Il est interdit de faire l’amalgame entre immigration et insécurité. Pourtant, quand on consultait naguère les avis de recherche de la gendarmerie et de la police, 80% des délinquants recherchés étaient d’origine extra européenne, 15% étaient originaires de l’Europe de l’Est et 5% étaient des Français de souche. On comprend donc pourquoi ces avis de recherche ont soudain disparu des sites internet !

Il est politiquement correct de minimiser le nombre de musulmans. Seul Dalil Boubakeur peut réclamer 2000 mosquées supplémentaires, en déclarant qu’il y a 7 millions de musulmans en France et seul Jack Lang peut exiger davantage d’imams dans les prisons, en affirmant que les deux tiers des détenus sont musulmans !

Enfin, s’il y a un sujet plus que tabou, c’est celui du coût réel de l’immigration, chiffré entre 30 et 70 milliards suivant les études. On attend que la Cour des Comptes s’attèle au problème….Ce qui est certain, c’est que des millions d’immigrés peu qualifiés pour la plupart, coûtent davantage en social que leur contribution au PIB. Ceux qui nient cette évidence devraient nous expliquer en quoi le polygame de Bobigny, avec ses 4 femmes et ses 46 enfants, est une chance pour la France !! Dans son village du Mali, cet ancien technicien de surface passe pour celui qui a réussi, alors qu’il ne vit que des mirifiques prestations sociales. Rappelons que ce Malien perçoit plus de 200 euros par JOUR, alors qu’au Mali le revenu moyen par habitant est de 200 euros par AN !!! Et combien de milliers de polygames vivent en France alors que la loi l’interdit ? 30000, 50000 ? Motus. Contentons nous de payer l’argent-braguette de tous ces rentiers de notre système social.

Paris est devenue la capitale du tiers monde et on assiste au retour des bidonvilles d’après guerre, que nous avions réussi à éradiquer à la fin des Trente Glorieuses. Avec une croissance nulle et une invasion de déshérités qui s’amplifie, la France s’appauvrit de jour en jour. Mais le pire est que tous ces migrants sont devenus prioritaires sur toutes les aides sociales et notamment sur l’hébergement. Toutes les communes dégagent des logements en urgence, pendant que des Français attendent depuis 8 ou 10 ans un logement social. C’est l’éternelle et inique préférence étrangère qui prévaut, au nom de la tolérance et de l’accueil de l’autre.

Tout ce que la France compte comme bobos immigrationnistes, intellectuels et artistes, se mobilisent pour dénoncer les conditions de vie des migrants à Calais. Mais aucun de ces donneurs de leçons, confortablement installés dans les beaux quartiers bien protégés, ne se soucie des résidents qui vivent un enfer au quotidien, menacés par des bandes violentes. Leur vie est littéralement détruite, leur maison est invendable, les commerces pâtissent d’une image déplorable de la ville, les enfants ont peur en allant à l’école. Mais ça, tout le monde s’en fout, à commencer par les politiques qui méprisent le peuple français.

Les menteurs au pouvoir nous assènent tous les jours que la France n’accueillera que 33000 migrants en deux ans. Qui peut croire à cette fable ? A Calais ce sont 3000 migrants supplémentaires qui sont venus s’entasser en seulement trois semaines. Et chaque jour 10000 candidats à l’Eldorado européen franchissent la Méditerranée tandis que 10000 autres arrivent de l’Est par voie terrestre. Selon Frontex le pic n’est pas encore atteint et ce sont au bas mot 3 millions de réfugiés qui se pressent aux portes de l’Europe. En France, les seuls demandeurs d’asile représentent 65000 personnes, qu’il faut loger, soigner, nourrir et qui, une fois déboutés, ne repartent jamais. Ce n’est que l’avant garde qui arrive en Europe.

Rappelons que depuis l’indépendance en 1960, la population en Afrique a triplé, passant de 300 millions à un milliard. Il faut donc s’attendre à des dizaines de millions de migrants économiques africains.

Le gouvernement n’ayant aucune solution et surtout aucun courage pour en trouver, a perdu le contrôle de la situation. Il se contente de répartir le fardeau à travers toute la France, imposant aux Français une promiscuité qui va bouleverser leur quotidien. Des villages tranquilles sont totalement perturbés par ces arrivées d’étrangers désoeuvrés, qui bien entendu sont totalement à charge et errent à travers les rues à longueur de journée. Ce sont des centaines de petits Calais qui éclosent à travers la France et qui vont détruire la vie paisible des citoyens.

Le coût de cette politique d’accueil devient démentiel. Selon la Cour des Comptes chaque migrant coûte 13000 euros au contribuable. C’est bien davantage que ce que perçoivent des millions de retraités. L’asile revient à 2 milliards par an. Entre 25 et 30000 demandeurs d’asile sont logés à l’hôtel chaque soir.

Et pendant ce temps on abandonne 25000 petits exploitants agricoles qui tentent de survivre avec 300 euros par mois. On paie des croisières sur la Seine à des migrants, pendant que cinq millions de Français n’ont pas de mutuelle et n’ont pas les moyens d’envoyer leurs enfants chez le dentiste.

C’est une véritable trahison envers le peuple français, toujours le dernier servi à la table des prestations sociales. Sarkozy a supprimé la demi part des veuves, Hollande a voulu amputer les aides aux handicapés. Mais on dépense toujours plus pour les immigrés.

Et face à cette démission généralisée qui détruit la nation, ne comptons pas sur la droite pour redresser la barre. C’est sous le gouvernement Sarkozy, immigrationniste et islamophile notoire, qui a cédé à toutes les revendications communautaires, qui a régularisé et naturalisés à tours de bras, c’est sous Sarkozy que le ministre de l’Identité nationale proclamait en 2010 :

“La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage.”

Ce ministre beau parleur, Eric Besson en l’occurrence, devrait aller dire ça aux descendants des millions de Français qui se sont sacrifiés en 14-18 et dont on honore chaque année la mémoire. La France que nous décrit Eric Besson est tout le contraire d’une nation.

S’il consultait le dictionnaire, il verrait que “la nation est un ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité historique, culturelle, linguistique et religieuse”. Besson n’a donc rien compris !

Et j’ajoute que la France depuis Clovis, est une des rares nations millénaires, avec l’Angleterre, la Chine ou le Japon. Un tel héritage, construit dans le sang et les larmes au fil des siècles, mérite beaucoup mieux que le mépris affiché par nos politiques apôtres d’un multiculturalisme destructeur.

Un véritable patriote ne braderait jamais la France comme le font la gauche et la droite depuis trente ans.

Par conséquent, continuer à voter pour ces fossoyeurs de la nation, dont la fibre patriotique se résume à célébrer le 11 novembre, c’est tout simplement détruire l’avenir de nos enfants.

Il faudra un grand courage politique pour renverser la vapeur. Les solutions existent. Durcir le droit d’asile, supprimer les prestations sociales aux étrangers, supprimer le droit du sol et le regroupement familial, interdire toute régularisation de clandestin, accorder la naturalisation au mérite et expulser tous les déboutés du droit d’asile de gré ou de force.

En politique, on peut toujours, il suffit de vouloir. Et espérons que les mesures salvatrices seront prises avant qu’il ne soit trop tard et que le tsunami migratoire n’ait tout emporté sur son passage.

16:31 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ce vendredi soir, sur Méridien Zéro

130266156.jpg

14:18 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

COLLEGES : MIXITE SOCIALE OU MIXITE RACIALE ?

3912090810.2.jpgLe Bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

Le gouvernement veut brasser de force des populations hétérogènes, mixer les élèves de collèges réputés calmes où l’on travaille et s’instruit, avec ceux d’établissements en grandes difficultés. En quelque sorte, exporter le cancer et ses métastases. Et cela dans la plus pure hypocrisie : aucun des enfants de nos hiérarques, ou prétendus tels, n’iront dans des collèges de « quartiers difficiles » et autres « zones de non droit », les cache-nez sémantiques pour désigner les quartiers ethniques.

« Raciale », mixité « raciale » ? Cachez ce vilain mot qui désignerait, au demeurant, une « chose » qui n’existe plus, «  couvrez ce mot que je ne saurais voir » pour paraphraser Molière dans son célèbre Tartuffe, et substituons lui le vocable plus aimable de « social ». Après l’aggravation des sanctions prévues à l’article 55 de l’inique loi SRU – « solidarité et renouvellement urbain »  – pour les communes de plus de 3 500 habitants qui ne rempliraient pas l’obligation d’avoir au moins 20% de logements sociaux (1), le gouvernement de la République (socialiste) française vient de lancer le 10 novembre un nouveau plan expérimental pour en finir, parait-il, avec les « collèges-ghettos ».

LE REEL REPRENDRA LE DESSUS : « CHASSEZ LE NATUREL, IL REVIENT AU GALOP…. »

En fait, de quoi s’agit-il ? En apparence l’idée vendue semble généreuse et partir d’un bon principe dans l’offre égalitaire d’un enseignement de qualité. L’idée de Najat Vallaud Belkacem, ministre de l’Education dite « nationale », est d’impliquer les collectivités territoriales concernées dans le brassage des élèves des collèges issus de différents quartiers, en partant du principe que certains de ces derniers répondraient bien à une typologie sociale spécifique. Or, il n’est pas toujours évident que les quartiers réputés « défavorisés » n’hébergent que des enfants en grandes difficultés, ni que ces derniers soient obligatoirement tous issus de milieux pauvres. Et jadis, nombre de « pauvres » se sont extraits de leur milieu d’origine grâce notamment aux bourses et à leurs qualités personnelles.

De même qu’un humoriste voulait mettre les villes à la campagne, Belkacem veut mettre les effectifs d’enfants difficiles dans des collèges réputés calmes. Déplacer les problèmes en quelque sorte au lieu de tenter de les résoudre à la base, in situ. En fait, la carte scolaire sera redessinée en faisant déplacer quotidiennement des enfants sur de longs parcours avec toutes les nouvelles contraintes horaires entrainées pour les parents. Il était quelque peu croustillant à cet égard de visionner un reportage télévisé, je ne sais plus sur quelle chaine, dans lequel on pouvait voir et entendre des mamans visiblement d’origine maghrébine par leur tenue, souhaiter que leur progéniture soit mélangée « à des Français » ce qui, en passant, révèle deux choses : une, si elles ont la nationalité française, elles ne se considèrent pas comme telles, deux, elles se rendent compte que dans des classes où cohabitent des enfants issus des « quatre coins du monde », les élèves peuvent difficilement s’intégrer, à plus forte raison s’assimiler à la société d’accueil. La ministre s’imagine-t-elle que des parents ayant la chance d’avoir une situation sociale disons « normale » ou aisée vont, de gaité de cœur, accepter que leurs marmots soient scolarisés dans d’improbables collèges, loin de chez eux, où l’anarchie, la violence et la drogue s’imposent en toute impunité ? Combien de structures scolaires où les enseignants vont au boulot la peur au ventre en rasant les murs ?

Dans un récent article de France TV info on pouvait relever avec intérêt cette déclaration : « Céline (le prénom a été changé), mère d’une jeune lycéenne scolarisée dans le XIIe arrondissement de Paris, a toujours respecté la carte scolaire. Lorsque sa fille est entrée au collège, l’établissement accueillait des classes d’enfants plutôt favorisés. En quatre ans, son quartier est devenu plus populaire et le collège est désormais en zone d’éducation prioritaire. Avec 37 élèves par classe, le personnel encadrant est complètement dépassé, raconte la mère. Les élèves perturbateurs ont fait craquer certains professeurs qui ne pouvaient pas tenir leurs classes. Ma fille n’a pas eu de cours d’anglais pendant trois ans faute d’enseignant avec les nerfs suffisamment solides ». Edifiant…

La démonstration est faite que ce n’est pas forcément le lieu géographique qui détermine la mauvaise ambiance scolaire, mais le manque de moyens rationnels mis à la disposition d’une véritable Education réellement NATIONALE. Les recettes ? une discipline appliquée avec intransigeance par des maîtres bien formés – pas des jeunes que l’on envoie au casse-pipe sans préparation, rappelez-vous l’excellent film « La jupe » avec Isabelle Adjani - l’implication physique et financière des parents d’élèves difficiles avec, s’il le fallait, l’internement des trublions dans ce que l’on appelait jadis des « Maisons de correction ». Sans oublier une rénovation des bâtiments et de leurs équipements qui donnent envie d’apprendre, l’enseignement des valeurs de base indispensables à la vie en société, le port d’un uniforme identifiant l’élève à son école selon le modèle britannique, et arrêter de surcharger les classes en ouvrant toujours et toujours plus les vannes de l’immigration, voici quelques pistes pour freiner l’un des maux français. Car, même si les dérogations à la carte scolaire seront plus encadrées, rien ne pourra empêcher papa et maman de faire preuve d’imagination pour que leur jeune progéniture échappe aux collèges-ghettos des cités du même tabac. On n’arrête pas l’eau des rivières qui débordent, l’eau s’infiltrera toujours par tous les interstices.

LA VOIE ROYALE PAR LE PRIVE ?

Najat et ses sbires du ministère ont même imaginé une répartition des effectifs dans des collèges situés sur un même axe, une ligne de tramway par exemple, qui chargerait des élèves, pas tous, du collège A pour les emmener au collège B ! Outre la fatigue supplémentaire entrainée par ces heures passées dans les transports, les élèves devraient sans doute s’acquitter du coût de cette prestation. Une sorte de busing en vogue aux Etats-Unis il y a déjà quelques lustres et qui, par cars entiers, faisait se déverser des élèves noirs dans des écoles blanches… Les Américains en sont revenus, car l’ethnie d’origine ne recoupe pas toujours le niveau social des familles. Qui connait les Etats du Sud, sait qu’il y a de nombreux « petits blancs » comme une émergente et dynamique bourgeoisie noire ! Ce n’est pas Obama qui dirait le contraire…

Si d’immenses casernes sans âme où s’entassent des populations diverses encerclent nos villes, nous le devons à des dirigeants qui n’ont pas mesuré les conséquences de leurs actes, le regroupement familial étant l’un des plus maléfiques, n’est-ce pas messieurs Chirac et Giscard d’Estaing ? Le fameux « bien vivre ensemble » à la mode française ou « l’accommodement raisonnable » à la sauce québécoise sont conditionnés avant tout par une question de seuil, de « dosage » et, surtout, de volonté de la part de toutes les parties. Nous en sommes loin. Aujourd’hui le vin est tiré, il faut le boire. Mais pas aux dépends des enfants, de tous les enfants, à commencer par les petits Français. Le privé a de beaux jours devant lui !

(1) 36 communes « carencées » comme ils disent, où le préfet – lire le pouvoir socialiste – se substitue au maire.

11:40 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Savez-vous que vous pouvez commander les Bouquins de Synthèse nationale en ligne ?

Diapositive1.jpg

En savoir plus cliquez ici

Ou en consultant

Les Bouquins de Synthèse nationale cliquez là

11:31 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

9e Journée de Synthèse nationale (11 10 2015) : interventions de Richard Roudier et de Hugues Bouchu

Richard Roudier, Pdt de la Ligue du Midi (Réseau identités) 

Huges Bouchu, Pdt de la Ligue francilienne (Réseau identités)


9 jni 1.jpgLa 9e Journée

de Synthèse nationale

comme si vous y étiez

cliquez ici

10:30 Publié dans 09 - La 9e Journée de Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Régionales. Les nationalistes corses en tête des sondages et percée du Front National

Flag_of_Corsica.svg_-660x330.png

Source Lengadoc Info

En Corse, les nationalistes ont le vent en poupe. Selon une étude d’OpinionWay pour France 3 Corse ViaStella et France Bleu RCFM, la figure montante du nationalisme et maire de Bastia, Gilles Simeoni, pointerait en tête au soir du 6 décembre avec 18 % d’intentions de vote pour le premier tour de scrutin. Un score qui équivaut pratiquement à celui qu’il avait réalisé en 2010 avec le mouvement des nationalistes modérés.

Sous réserve d’un accord avec les indépendantistes de Corsica libera (La Corse libre) et du Rinnovu (Le renouveau), crédités respectivement, selon le sondage, de 8 % et 1 % d’intentions de vote, l’élu municipal bastiais pourrait sérieusement rivaliser avec les camps de gauche et de droite, largement divisés pour cette élection territoriale. Historiquement, les nationalistes n’ont jamais été aussi proches du pouvoir. Mais pour l’heure, la perspective d’une alliance au second tour, réclamée à cor et à cri par les indépendantistes, ne semble pas vraiment trouver une oreille attentive du côté du courant modéré.

Mais, avec au total 28 % d’intentions de vote au premier tour, répartis entre Camille de Rocca Serra (16 %) et José Rossi (12 %), Les Républicains, dont la fusion des listes est annoncée pour le second round, seraient bien placés pour l’emporter. Même si réconcilier les deux équipes – qui ont multiplié les escarmouches à coups d’interview dans Corse-Matin l’été dernier – ne sera pas forcément une partie de plaisir… De passage dans l’île au mois d’août pour ses vacances, Nicolas Sarkozy avait dû prendre les choses en main pour tenter d’assagir les frères ennemis et déboucher sur un accord de deuxième tour.

Giacobbi en difficulté

Pour le reste, si la gauche peut compter au total sur 32 % d’intentions de vote au soir du 6 décembre, son émiettement avec cinq listes la fragilise sérieusement. Ce sondage n’accorde que 12 % au premier tour à l’homme fort de la région, Paul Giacobbi (DVG), relégué en troisième position alors que son état-major table sur 20 % (il avait réalisé 15,4 % au premier tour en 2010). Un étonnement pour les observateurs de la politique insulaire, puisque la liste du patron de l’exécutif, qui a largement misé sur « l’effet maires », compte bon nombre d’élus pourvoyeurs de suffrages, quadrillant l’île du nord au sud et d’est en ouest. Une équipe présentée comme étant « plus efficace » que celle qui l’avait porté à arracher les rênes de la région à la droite, il y a cinq ans.

À ce titre, il est permis de se demander si Paul Giacobbi ne serait pas victime de sa mise en examen en juillet dernier pour « détournement de fonds publics » dans l’affaire dite des gîtes ruraux. D’autant que certains de ses proches, dont le sénateur PRG de Haute-Corse, Joseph Castelli, sont aussi dans le collimateur de la justice depuis quelques semaines. Autrement dit, les soucis judiciaires du camp giacobbiste font régulièrement la une de la presse insulaire depuis plusieurs mois. Ce qui n’arrange pas les affaires de la gauche puisque les deux listes conduites par Emmanuelle de Gentili (PS) et Jean-Charles Orsucci (DVG) n’atteindraient pas la barre fatidique des 5 % permettant de fusionner. Seul le Front de gauche, qui peut compter sur une base militante confortable, devrait s’en tirer avec 7 % d’intentions de vote au premier tour. Au même titre que le PRG Jean Zuccarelli (fils de l’ancien maire de Bastia), à qui le sondage accorde 5 %.

Percée du FN

Autre surprise, celle de la percée du Front national. Véritable arlésienne en Corse jusqu’à ces dernières années, l’étude lui prête 12 % d’intentions de vote au premier tour dans l’île, où le vote « contestataire » est souvent cristallisé par les nationalistes. Ce qui triplerait son score par rapport à 2010. Et pour cause, historiquement, le parti d’extrême droite demeurait quasi inexistant dans les élections locales. Le sondage, qui le place en troisième position, pourrait donc laisser penser à une nationalisation grâce aux thématiques en vogue, comme le rejet de l’immigration. D’autant que le FN vient à peine d’entrer en campagne et a présenté sa liste il y a quelques jours seulement. Une équipe dont le chef de file, Christophe Canioni, est encore sur le plan régional un illustre inconnu. Ce qui fait dire à bon nombre d’observateurs que, pour le coup, c’est l’étiquette qui pourrait primer, contrairement aux habitudes de cette région où l’on vote surtout « l’homme ».

Enfin, le sondage d’OpinionWay évoque aussi l’abstention (43 %), peut-être plus forte qu’en 2010 (37,6 %), pour cette élection qui semble avoir du mal à passionner les Corses qui d’ordinaire raffolent de la politique. La faute, sans doute, à un mandat très court d’à peine deux ans, avant de remettre le couvert pour la nouvelle collectivité unique en 2018.
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de 805 personnes entre le 27 et le 30 octobre.

10:21 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mario Borghezio nous parle de l'immigration

10:04 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |