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mardi, 02 février 2016

Un entretien avec Les Brigandes dans Synthèse nationale

Les Brigandes, un projet musical dissident

Propos recueillis par Thierry Bouzard, publiés dans le n°41 de la revue Synthèse nationale

Révélation musicale de l’année lors de leur premier concert à la 9e Journée de Synthèse nationale, les Brigandes sont un projet aussi original que remarquable. Quelques questions pour en savoir plus.

Votre projet musical est remarquable car il est collectif quasiment communautaire. En effet, vous n’êtes pas seulement des choristes, mais aussi un groupe de musiciens, et de techniciens audio et vidéo tous très pros. D’où vient ce concept collectif : efficacité musicale, choix de vie, réponse à l’individualisme du monde ?

Les Brigandes : Notre regroupement sous forme de collectif artistique est une réponse à l’individualisme. Nous voulons démontrer que la mise en commun de moyens matériels et intellectuels est une alternative pour l’avenir. L’individualisme est la forme principale de l’aliénation moderne car le système veut nous transformer en consommateur nomade isolé dont la règle de vie est de jouir sans entrave.

Il faut que les esprits conscients sortent de leur isolement pour s’organiser de manière clanique, quelle qu’en soit la forme, afin de récupérer de la force. Pour cela, il faut, il est vrai, renoncer à la fausse liberté débridée qui nous est imposée comme une religion laïque par le Grand-Orient. En fait, le leurre d’une liberté de conscience déconnectée de tout ordre est entretenu depuis la révolution, et hélas, la vraie droite est piégée par le mythe du penseur autonome, sans dieu ni maître, de type nietzschéen, fasciné par les productions de son intellect. Pour sortir de l’enfermement individualiste, il faut recréer des cadres sociaux nous permettant de redevenir collectivement maîtres de nos existences. Cela implique de renouer avec une solidarité opérationnelle, en dehors du système ou tout au moins en marge des circuits ordinaires. Philippe de Villiers a le mérite d’indiquer cette voie à travers son entreprise. Nous témoignons que le regroupement des forces est le début de la Force.

Nous sommes conscientes que ce message peut paraître utopique alors qu’il est prophétique. L’ordre mondial est un fait impérieux qu’il faut confronter et dépasser en se projetant dans le futur. Sans complexe, nous disons qu’il faut reformer des clans sous nos propres bannières. Que cela s’entende à la manière féodale ou autrement. L’individu ne peut rien accomplir de grand sans s’inscrire dans un ensemble. C’est notre message : il faut se mettre en faisceaux autour de principes et d’un axe de vie.

Le groupe des Brigandes est une expérience qui ne pourrait fonctionner sans l’idéal de renouer avec une vie fraternelle de type communautaire. Notre règle n’est pas de l’ordre de celle des Bénédictins, mais finalement elle est comparable dans l’esprit à une règle de chevalerie, d’où notre démarche combative. Ce n’est pas une idée de “gaucho-alterno”, mais une riposte à la face du système qui nous lave le cerveau depuis les bancs de l’école. Les gens ne réalisent pas à quel point l’Education nationale est un viol psychique de masse. Le problème crucial sera de recréer des écoles véritablement libres car la république totalitaire prétend être la propriétaire de nos enfants. Elle les veut corps et âme, par la propagande, la culture et jusqu’aux vaccins obligatoires qui contiennent paraît-il des composantes eugéniques. Le premier président et actionnaire de l’institut Pasteur n’était-il pas un certain baron dont le nom nous échappe ? Tout ce qui est obligatoire est suspect, et tout le devient, y compris la fausse charité.  

En tant que groupe, notre efficacité est fondée sur un choix de vie en rupture avec la société ordinaire. Nous sommes donc révolutionnaires et nous passons à l’acte.

Ce que le système craint le plus ce sont les minorités indépendantes qui ne sont pas solubles dans le mondialisme. C’est pourquoi il s’acharne sur les groupes dissidents qu’ils soient religieux et politiques. Toutefois, il ne pourra pas tout contrôler, et il faut optimiser la faible marge d’action qui demeure. Car l’avenir qui se profile est une tyrannie absolue. Donc, que vivent les nouveaux clans de France pour que la France continue à vivre !  

Voilà un an vous aviez sorti une chanson, Quenelle à Dieudo, puis vous l’avez retirée de votre site. C’est d’ailleurs la seule sans chorégraphie. Pourquoi l’avoir enlevée de votre répertoire ?

Nous avons retiré la chanson Quenelle à Dieudo dans une logique d’encourager tout ce qui pouvait apporter une contestation du système. Nous avions critiqué les prises de position pro-islam de Dieudonné qui, comme Soral, est quand même tributaire des musulmans de son auditoire. Dans cette parodie d’une chanson des sixties, nous disions que la quenelle hallal ne passait pas. Alors, les insultes grossières contre nous ont commencé à pleuvoir depuis le site Quenelle Plus.

Il y a d’autres chansons sans chorégraphie comme Pauvre France, une parodie de la chanson de Trenet, dans laquelle nous rejetons les intrus au désert.

Pour certaines parodies, nous utilisions la voix d’un ami chanteur que l’on peut écouter dans Tu verras Taubira et dans Comment on fait, une diatribe contre la République. Là, la farce est à son comble.

On trouve maintenant des vidéos sous-titrées en anglais, en espagnol, en russe et en allemand… Une initiative du Comité pour élargir l’audience du projet avec bientôt des enregistrements dans directement dans ces langues ?

Il y a effectivement une demande pour enregistrer dans d’autres langues, grâce à des auditeurs étrangers qui nous proposent des traductions rimées de nos chansons, surtout en anglais. Une audience favorable est apparue aux Etats-Unis où l’on apprécie notre esprit et la french touch, et les Anglais semblent goûter le son Brigandes. En Russie, on aime nos sous-titrages mais nous ne sommes pas prêtes à chanter en russe, quoique Roxane se soit mise à l’étude en vue d’aller saluer le camarade Vladimir un de ces jours. Il est réjouissant de rassembler un petit auditoire de fans depuis la Sibérie jusqu’au Texas. Est-ce une internationale nationaliste qui émerge ? C’est le miracle de la musique, même si on nous reproche de ne pas être dans l’action pure et dure. A ce sujet, pour les nostalgiques du combat de rue, Roger Holeindre s’est érigé contre ceux qui rêvent d’en découdre contre l’armée avec des fusils à plomb. Les Brigandes sont dans l’action culturelle et c’est une action directe.

Vous avez choisi de faire des chansons à thèse qui atteignent les 6 mn et parfois 7 mn, destinées à un public déjà averti, Or une bonne action de propagande agit sur le grand public, n’envisagez-vous pas des chansons plus “accessibles” ?

Il est vrai que nos thèmes touchent un public averti. Il n’est pas trop difficile de composer des chansons populaires bien de chez nous, compréhensibles au premier degré, et d’ailleurs la plupart de nos compositions sont accessibles, mais le problème est de les rendre publiques. Une célèbre émission de télévision nous a sollicité, mais c’était inévitablement pour une exécution médiatique. Nous avons répondu : « toda arba vé chalom » ce qui comme les nationalistes ne le savent pas obligatoirement signifie « salut et merci beaucoup ».

Donc comment diffuser un message vers les masses ? Des penseurs éminents de la Droite s’y sont cassé les dents. Il faut au moins s’appeler Philippe de Villiers pour toucher une large audience, mais nos thèmes sont trop radicaux pour notre sympathique vendéen qui dit ce qu’il a vu, sauf ce qu’il a oublié de dire. Si quelqu’un a la solution pour accroitre notre audience avec le genre qui caractérise les Brigandes, qu’il nous contacte et nous lui offrons un poste d’impresario, bénévole cela s’entend.

(...)

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 Le concert des Brigandes lors de la 9e Journée de Synthèse nationale le 11 octobre 2015 cliquez ici

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Via Romana vient d'éditer une biographie de Nicolas Horty

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Nicolas Horthy (1868-1957) fit réussir la première contre-révolution du XXe siècle. Fils de la petite noblesse réformée hongroise, il fut d’abord un brillant officier de marine. Homme d’honneur et sportif accompli, il devint en 1909 aide de camp de François-Joseph, resté pour lui un exemple insurpassable.

Vainqueur à la bataille navale du détroit d’Otrante en 1917, commandant de la flotte austro-hongroise en 1918, il prit la tête du mouvement national contre les Soviets de Béla Kun.

Élu en 1920 régent d’une petite Hongrie ruinée et amputée à Trianon, il rétablit l’État de droit. La « consolidation » du comte Bethlen fut marquée par la reconstruction, le parlementarisme et la recherche de nouveaux partenaires anglais, italiens et polonais face à la Petite Entente, cause de l’échec de Charles IV.

Le révisionnisme italo-allemand amena Goemboesh et ses successeurs à réarmer. L’irrédentisme magyar récupéra de 1938 à 1940 de nombreux territoires mais Berlin poussa perfidement le pays à attaquer l’URSS. La contre-offensive de l’Armée rouge força l’amiral Horthy à demander l’armistice ; Staline lui en fut reconnaissant.

Empêchant la déportation des Juifs, le régent fut renversé par Hitler puis livré aux Américains qui le protégèrent.

Auteur d’excellents mémoires, il s’éteignit en exil au Portugal.

Auteur des premières biographies d’Élisabeth Feodorovna, d’Ileana de Roumanie, de sainte Catherine de Lesna et du poète Niégoch, Jean-Paul Besse a voulu tirer de l’ombre l’amiral Horthy. Agrégé et docteur en histoire, spécialiste de l’Europe centrale et orientale, professeur invité des Universités serbes, chevalier de la Légion d’honneur, il enseigne à l’Institut universitaire Saint-Pie X.

Nicolas Horthy, le régent méconnu, Jean-Paul Bresse, Via Romana, 2016, 264 pages, 23,00 €

En septembre prochain : sortie d'un numéro des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré au nationalisme hongrois.

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