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mardi, 03 mai 2016

En France, mieux vaut casser du flic que critiquer l'islam

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Pierre Cassen, Président de Riposte laïque

Dans un excellent article paru sur Boulevard Voltaire, Floris de Bonneville imaginait le discours que tiendrait François Hollande s’il se comportait vraiment en président de la République, suite aux agressions graves des forces de l’ordre qui se déroulent en France depuis plusieurs semaines.

Récemment, après la publication d’une affiche anti-flics de la CGT, le ministre de l’Intérieur s’était senti obligé de défendre ses hommes en rappelant qu’en 2015, 18.000 policiers et gendarmes avaient été blessés en service. Cela représente tout de même 50 membres des forces de l’ordre mis hors de combat chaque jour.

Sans doute par pudeur, Cazeneuve n’a pas ajouté que les seules forces organisées qui attaquaient la police étaient les racailles islamisées et les milices gauchistes.

On pourrait attendre, quand 150 des nôtres ont été exécutés par des soldats d’Allah en 2015, que l’appareil d’État, sa police, sa justice, son armée mettent toutes leurs forces pour éradiquer la menace islamiste. Pour cela, le gouvernement devrait permettre aux forces de l’ordre de protéger efficacement les Français, en arrêtant d’avoir 50 blessés tous les jours. Il devrait, d’autre part, donner des consignes à la justice pour qu’elle cesse de persécuter ceux qui, en expliquant ce qu’est réellement l’islam, permettent aux Français de comprendre pourquoi, depuis le 11 septembre 2001, 29.000 attentats mortels ont été commis au nom de ce dogme.

Mon expérience m’amène à constater qu’on est loin de ces priorités, dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve. Depuis deux mois, qu’ai-je vu, dans la mouvance du combat contre l’islamisation de la France à laquelle j’appartiens ?

Caroline Alamachère, rédactrice d’un site de réinformation, a été condamnée, le 10 mars dernier, par la 17e chambre, à 8.000 euros de dommages et intérêts à verser à une directrice d’école catholique, et à une amende de 1.500 euros. Son crime : avoir protesté contre le fait que, dans cette école, les élèves avaient dû apprendre par cœur une sourate du Coran.

Alain Jean-Mairet, président (suisse) d’un site répondant du droit helvétique, a été condamné par la même instance à 5.000 euros d’amende et à payer 3.000 euros à la LICRA. Son crime : avoir, sur ce site, autorisé un apostat de l’islam, tunisien, à publier un texte très critique sur les dérives sexuelles qu’autorisent les textes sacrés de l’islam. L’argument avancé : à cause d’Internet, l’article était disponible en France ! Notre pays s’est donc autoproclamé police mondiale contre l’islamophobie.

Le 14 avril dernier, j’ai été victime d’une perquisition en mon domicile. Sur commission rogatoire d’un juge parisien, les policiers m’ont « confisqué » mon téléphone portable et mon ordinateur. Mon crime ? Je suis suspecté (sans le début de la moindre preuve) d’être le misérable qui aurait envoyé un tweet représentant Anne Hidalgo, à genoux, en train de lécher une babouche musulmane, le jour où elle commémorait le ramadan, dans sa mairie. J’ai donc dû puiser dans mes économies pour me rééquiper au plus vite.

Quelques jours après, la dessinatrice Ri7 était convoquée par la même juge, et se voyait mise trois fois en examen ! Son crime : avoir été l’auteur du dessin incriminé, et qu’il ait été repris dans trois articles sur Riposte laïque !

Je conclus donc de tout cela que, dans la France socialiste, c’est bien d’être Nuit debout ou antifa. On peut casser du flic, on peut manifester, même pendant l’état d’urgence, on peut occuper la place de la République trois semaines durant en toute impunité, la transformer en dépotoir et en urinoir géant, vandaliser les boutiques, symboles du capitalisme et de l’exploitation, et aller se coucher tranquillement, à l’aube, sans être inquiété, en retrouvant son ordinateur à la maison.

Et en plus on est bichonné par les médias et invité sur les plateaux de télévision.

Je crois bien que je vais redevenir gauchiste : c’est nettement moins dangereux que de lutter contre l’islam !

Source Boulevard Voltaire cliquez ici

09:38 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Á son tour, Valls en colliers de fleurs en Nouvelle-Calédonie

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Michel Lhomme

Manuel Valls est venu ce jeudi à Nouméa, où il a annoncé des mesures conséquentes pour venir en aide au secteur du nickel en plein marasme, et évoquer l’avenir institutionnel de l’archipel, qui doit se prononcer par référendum en 2018 sur son indépendance.

Á Matignon, on est resté cependant des plus discrets sur les mesures décidées pour soutenir la principale activité minière calédonienne, le nickel étant victime d’une forte chute des cours, consécutive notamment au ralentissement de l’économie chinoise. La situation est grave et il s’agit même maintenant de sauver à la fois l’infrastructure économique, c’est-à-dire les investissements, et les emplois. L’État veut éviter toutes tensions sociales sur le territoire, tensions qui auraient finalement aussi un effet boule de neige sur la Polynésie française encore plus fragilisée et endettée vue l’importance de la main d’œuvre tahitienne présente en Nouvelle Calédonie. Le nickel, c’est 20 à 25% des emplois de l’archipel.

L’État est donc venu prêté main forte à la famille Duval, le deuxième actionnaire de la société minière Eramet, dont la filiale SLN, Société le nickel, opérateur historique du nickel calédonien, bat fortement de l’aile. Premier employeur privé en Nouvelle-Calédonie, la SLN est dans une situation financière catastrophique, accusant une perte opérationnelle courante de 261 millions d’euros en 2015. On parle pour sauver Eramet d’un prêt de 300 millions d’euros répartis entre l’État et la maison-mère.

Concernant l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, avec le référendum prévu par les accords de Matignon (1988) et de Nouméa (1998), au plus tard en novembre 2018, on est aussi un peu dans le brouillard. L’indépendance sans argent c’est moins tendance et comble, on ne la souhaite carrément plus chez les Kanaks ! Qu’on soit indépendantiste ou non-indépendantiste, on se retrouve toujours sur la question de la monnaie.

Dans ce voyage, le Premier ministre était accompagné comme il se doit de la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, de trois parlementaires et du footballeur Christian Karembeu, originaire de Nouvelle-Calédonie. Pour illustrer le nécessaire « rééquilibrage territorial » entre Nouméa et le reste de l’archipel, le Premier ministre s’est rendu samedi à Koné, dans la province nord, pour y visiter le chantier de construction d’un hôpital, puis à Hienghène, où il s’est recueilli devant la tombe de Jean-Marie Tjibaou, le père du nationalisme kanak. Il prendra la parole, dimanche, devant l’assemblée de la province des Iles Loyauté, avant de commencer, quelques heures plus tard une visite officielle à Auckland (Nouvelle-Zélande) qui, relève-t-on à Matignon, s’intéresse de très près à l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie.

A la fin, on peut vraiment s’interroger et se demander si toutes ses visites outre-mer du gouvernement seront payantes dans les urnes ? En fait, on n’y croit pas trop.

09:29 Publié dans Michel Lhomme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Deux livres en Français pour mieux connaître Donald Trump et son programme

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Source Breizh infos cliquez ici

La presse française subventionnée déteste Donald Trump, trublion républicain qui affole la bien-pensance américaine. Mais les journalistes qui lynchent le milliardaire américain ont-ils seulement lu son programme politique ? Connaissent-t-ils Donald Trump ou se contentent-t-ils de réécrire ce qu’en disent leurs confrères d’outre-Atlantique ?

Il n’y aura bientôt plus la possibilité de raconter « n’importe quoi » en français dans le texte sur Donald Trump puisque deux livres à son sujet vont sortir. Le premier, « L’Amérique paralysée », est la traduction du livre programme de Donal Trump, sorti à la fin 2015 aux USA. Il sortira le 2 juin prochain aux Éditions du Rocher. Car pour comprendre Donald Trump, rien ne vaut sans doute la lecture de Trump lui même et de son programme lorsqu’il aborde tour à tour les thèmes de la politique extérieure et intérieure ainsi que sa vision de l’homme américain.

Un second ouvrage, plus partisan celui-ci, est déjà disponible aux éditions Dualpha. Il s’agit de « Donald Trump, le candidat du chaos », écrit par Nicolas Bonnal. Il est présenté comme suit : « La campagne des primaires pour l’élection présidentielle américaine affole tous les médias. Le républicain Donald Trump, tout comme le démocrate Bernie Sanders reflètent la rage patriote et la souffrance sociale du peuple américain trahi par ses élites. Populiste argenté, provocateur patenté, Donald Trump est certainement le plus révolté des deux, soumettant l’édifice planétaire du puritanisme verbal à rude épreuve. Cette parole sauvage débouchera-t-elle sur une présidence hérétique tant redoutée ? L’important n’est pas là. Elle permet de retrouver le génie rebelle du populisme américain, qui défend des thèmes aussi controversés qu’en France avec le refus d’une immigration incontrôlée – déjà critiquée vers 1900 –, des guerres inutiles ou du messianisme humanitaire, du libre-échange et de la désindustrialisation qui en découle. Le combat héroïco-comique et chaotique de Donald Trump contre le lobby technocratique américain finit ainsi par revêtir une dimension mythologique. Il manifeste aussi, alors que l’Europe sombre dans un nihilisme obtus, le grand réveil américain.

Ce livre décrit la lutte de Donald Trump et la revanche du peuple américain contre sa propre matrice.»

Essayiste et chroniqueur politique entre autres sur le site EuroLibertés, Nicolas Bonnal est l’auteur d’une quinzaine de livres sur la politique, l’identité, l’initiation et le cinéma et notamment récemment du « paganisme au cinéma » que nous avions recensé ici. Il évoque son livre ci-dessous avec son éditeur.

Entretien avec Nicolas Bonnal, auteur de Donald Trump, le candidat du chaos (éditions Dualpha, propos recueillis par Fabrice Dutilleul).

Pourquoi un livre sur Donald Trump ? Pour profiter de son succès ?

Pour deux raisons essentielles, en fait… D’une part, cette campagne présidentielle américaine est la plus intéressante de ces dernières décennies. C’est ce que dit le célèbre animateur de radio et de télévision américain Larry King qui a aussi déclaré que Donald Trump est un « moghol », un grand du monde médiatique et charismatique. Bernie Sanders est d’extrême-gauche et Hillary Clinton, candidate officielle de « l’empire humanitaire », est très impopulaire. Cet « empire » est en crise, comme le reste du monde. Le programme chaotique et contradictoire de Trump reflète ce malaise et cette folie américaine.

Ensuite, parce que je voulais depuis longtemps écrire un livre sur les USA, qui traite de sujets politiquement incorrects.

C’est-à-dire ?

Du refus de l’immigration par exemple. L’Amérique de souche s’est fait imposer la conception du Melting Pot et la notion de refuge pour masses opprimées. Au début du XXe siècle, un grand mouvement antimigratoire se dessine, qui aboutit aux lois Harding et qui refuse en Amérique les immigrés balkaniques, italiens, slaves ou autres. Les Américains de souche, soit les descendants des coloniaux, n’ont jamais été tous contents de se voir peu à peu remplacés sur leur sol, surtout après la suicidaire et humanitaire Guerre de Sécession. Il y a donc depuis un malaise perpétuel et Donald Trump le reflète presque involontairement – mais messianiquement –, d’où la haine qu’il inspire.

Le sujet Trump évoque pour vous les sites libertariens et la théorie de la conspiration…

Les sites américains comme zerohedge.com, economiccollapse ou prisonplanet, sont riches et bien informés. Il y a une forte tradition anti-système dans ce pays, alors que, chez nous, tout reste bloqué à droite par le culte républicain de l’État-nation ou du Moyen Âge chrétien ! Trump surfe sur le mécontentement social et politique, intellectuel même. « On » ne veut pas de politiquement correct, et on argumente beaucoup mieux qu’en France où l’on ne comprend pas que l’État-nation en France est une entité hostile depuis longtemps, mais caricaturalement, surtout depuis 1793 et surtout 1870. La république dévore la France comme Saturne ses enfants…

On s’éloigne de Donald Trump…

Pas du tout. Par son rayonnement mondial et la haine imbécile suscitée, Donald Trump incarne le dernier sanglot de l’homme blanc, peu à l’aise dans un monde qui n’est plus le sien. Cela m’a poussé à écrire ce livre pour expliquer les raisons de la colère américaine, où le téléspectateur chauve a remplacé le paysan blond de Steinbeck. Les chiffres de la santé, de la sécurité, du chômage sont cachés dans ce pays encore donné en exemple.

Vous ne le prenez pas toujours au sérieux !

Attendez, on est en Amérique, c’est un nabab entouré de belles slaves et un présentateur télé, et c’est son émission dénommée L’Apprenti qui en a fait une star, avec son train de vie à la Ronaldo ! Trump est un riche mondialisé, cosmopolite qui joue au populiste casanier. D’où ses contradictions (plus ou moins de guerres ?), son manque de sérieux (la guerre à l’Iran, mais pas à l’Irak ?), le vague de ses cibles (la Chine ? le Mexique ?), la provocation stérile (construire un mur avec le Mexique ?). Mais tout cela fait partie de cette atmosphère de chaos que nous évoquons dans notre titre.

Vous évoquez la notion d’État profond…

Trump en parle peu et il a tort. Car il incarne le recours contre l’État pour ses électeurs révoltés par leur pauvreté soudaine, la répression idéologique et physique, la barbarie médiatique et humanitaire. Aussitôt, Apple, Lady Gaga, le pape François et la Fed se sont levés comme un seul homme (ou comme un seul androïde) contre The Donald soudain revêtu de la personnalité de Daniel Boone ou John Wayne (d’ailleurs les enfants Wayne le soutiennent, tout comme Clint Eastwood). Trump a toujours eu un côté franc-tireur et grande gueule. Par exemple il a dit récemment qu’il n’avait pas besoin des gens de Wall Street ; qu’il les connaissait, mais qu’il n’en avait pas besoin. Dans un pays contrôlé par l’argent, cette confession est appréciable. C’est pourquoi il ne faut pas jeter l’eau du bain avec le bébé !

Et ses provocations ?

Elles font partie de la panoplie du populiste et elles n’étaient même pas nécessaires pour faire parler de lui. Mais quand il ne provoque pas, il est très bon. Il dit que les négociateurs iraniens sont les meilleurs du monde, parce qu’ils sont perses : quel bel hommage ! Il dit aussi que les négociateurs chinois ridiculisent les négociateurs américains lors des traités de commerce : il est évident qu’il a raison. Et on se retrouve dans une société avec soixante multimilliardaires et cent millions de crève-la-faim. 47 % des Américains n’ont pas 400 dollars de cash devant eux !

On pense là au chercheur en sciences politiques américain Francis Fukuyama…

J’aime beaucoup Fukuyama qui mérite d’être lu et relu ! Il a insisté sur la mégalothymie ; cette puissante ambition guerrière et politique à notre époque de tyrannie humanitaire est ce qu’on reproche à Donald Trump. Il dégage une aura de grand blond macho, de mâle alpha sorti du meilleur des mondes, et cela rend fou le système. On verra ce qu’en pense l’électeur même s’il a été suffisamment abruti comme ça.

Donald Trump, le candidat du chaos de Nicolas Bonnal, 202 pages, 25 euros, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa. Pour le commander, cliquez ici.

09:10 Publié dans Livres, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |