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mercredi, 29 juin 2016

Sortie de l’Europe : pourquoi Mélenchon ne veut surtout pas d’un référendum ?

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Pierre Cassen Riposte laïque 

Sur ses affiches, Jean-Luc Mélenchon associe parfois son nom au peuple. Dans ses discours, à la tribune, le pupitre contient souvent cette phrase : une solution, le peuple ! On pouvait donc penser que le président du Parti de gauche, qui paraissait, sur les plateaux de télévision, se réjouir du Brexit, allait en profiter pour demander un référendum, pour que le peuple français décide librement s’il veut rester dans l’Europe, ou en sortir. Or, il ne l’a pas fait, contrairement à Marine Le Pen. Pourquoi ?

La réponse est fort simple. Jean-Luc Mélenchon, qui avait voté « oui » à Maastricht en 1992, a toujours été, parce qu’internationaliste, un fervent partisan de l’Europe. Sa seule différence avec les dirigeants de l’Union européenne, c’est qu’il rêve d’une autre Europe, plus sociale et moins libérale.

Mais il ne veut surtout pas, comme l’ont choisi plus de 17 millions d’électeurs anglais, la sortie de l’Europe, et le retour au souverainisme, pour notre pays la France. Il ne peut reconnaître que, derrière ce vote, il y a une demande identitaire, le refus de l’invasion migratoire et de l’islamisation des pays européens, encouragé par Bruxelles… et lui-même, Jean-Luc Mélenchon. Donc la fin du traité de Schengen et des frontières passoires. Donc le refus d’accueillir, comme l’impose Merkel, avec la complicité de Juncker et d’Erdoğan, des millions de clandestins appelés « migrants », majoritairement hommes seuls, musulmans qui, paraît-il, fuiraient la guerre !

Ceux qui, tel Nigel Farage et l’UKIP, ont impulsé cette campagne, en Grande-Bretagne, sont ses pires adversaires politiques. Il les qualifie, au mieux, de « populistes » et de « xénophobes ». En France, ses militants, alliés aux gauchistes, n’hésitent pas, dès qu’ils le peuvent, à exercer, par la violence, des pressions pour empêcher ce courant de s’exprimer. Même Nicolas Dupont-Aignan avait été éjecté d’un rassemblement de soutien au peuple grec, parce qu’accusé d’être de droite, et souverainiste. Donc forcément facho ! Même au sein du Front de gauche, Mélenchon et ses amis n’ont pas voulu de Jacques Nikonoff, pourtant marxiste, ancien président d’ATTAC, candidat à la présidentielle 2017, qui demandait la sortie de l’Europe et de l’euro, au nom de la souveraineté de la France. Viré !

Mélenchon, pas davantage que Tsípras ou Podemos, ne dérange ceux qui, depuis vendredi, insultent les électeurs anglais, osent demander un nouveau vote, ou, comme Peter Sutherland, haut dirigeant de Goldman Sachs et ancien commissaire européen à la concurrence (naturellement libre et non faussée), qui dit crûment qu’« il va falloir annuler le Brexit d’une façon ou d’une autre ». Tout simplement parce que, internationalistes, ils partagent avec ces dirigeants libéraux la même volonté de détruire les Etats-nations et l’homogénéité de leur peuple. Finalement, derrière leurs divergences sociales, Sutherland et Mélenchon se complètent remarquablement, pour lutter contre leur ennemi commun, les souverainistes.

C’est pourquoi les Français ne doivent surtout pas compter sur le président du Parti de gauche pour demander un référendum sur la sortie de l’Union européenne. Tout simplement parce que le candidat à la présidentielle 2017 veut bien que le peuple soit la solution, mais à condition qu’il vote bien… Et comme, pour le moment, comme il a pu le constater à Hénin-Beaumont, ce peuple français choisit de plus en plus la préférence nationale plutôt que les faux discours sociaux immigrationnistes, Mélenchon ne se battra pas pour lui donner la parole !

Source cliquez ici

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Sortie prochaine du nouveau numéro de Réfléchir et Agir

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Parution prochaine de l'intégralité des articles de Pierre Drieu la Rochelle

Nombre d'amis de Synthèse nationale ont reçu ces jours-ci par la Poste une offre de souscription pour un projet éditorial ambitieux : l’intégrale des articles de Pierre Drieu la Rochelle en six volumes chronologiques totalisant plus de 3000 pages. Face aux nombreuses communications reçues à ce sujet par la rédaction, nous retranscrivons l'échange internet qu'ont eu, ce matin, Roland Hélie et Lionel Bosserelle, du Comptoir des éditeurs, au sujet de cette publication dont l'annonce fait beaucoup de bruit dans le Landerneau nationaliste.

Roland Hélie : Il s’agit d’une souscription ?

Lionel Bosserelle : Oui. Les travaux de relecture et de maquette ne sont pas finalisés, certains articles parus dans la presse argentine ou allemande dont les versions originales n’existent plus sont en cours de retraduction vers le français et il nous reste même encore à nous procurer quelques textes… Nous avons donc prévu la parution pour le mois de septembre.

On pourra acheter cette imposante série à la Xe Journée nationale et identitaire de Synthèse nationale à Rungis le 3 octobre ?

Oui, je m'y rendrai avec grand plaisir, comme l'année dernière, mais ce serait dommage pour vos lecteurs d’attendre la rentrée puisque les cent premiers souscripteurs recevront un exemplaire numéroté du tirage de tête et parce que le prix de la série à parution sera de 180 € (plus 15 € de port pour ceux qui ne seront pas à Rungis) alors que, jusqu'au 10 juillet, la série coûte seulement 150 € port compris…

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Dites-nous en plus sur les textes que vous éditez dans ces 6 volumes…

La plupart des livres de Drieu sont des recueils d’articles ou de nouvelles parus préalablement dans la presse.  Les romans eux-mêmes ont en majorité bénéficié d’une publication en feuilleton dans des périodiques avant de paraître en librairie. Mais les recueils ne reprennent pas tous les articles et même ceux qu'ils contiennent sont parfois tronqués ! La méthode choisie (ordre chronologique des parutions dans la presse) était donc le meilleur moyen d’essayer de publier tout Drieu… Il manque L’homme couvert de femmes, Le feu follet, une partie des poèmes des premiers volumes, et deux ou trois autres petites choses, mais tout ça se trouve très facilement, en collections de poche très souvent. À côté de ça, on a des centaines de pages qu’on ne trouve nulle part ailleurs que dans la presse de l’entre-deux-guerres et donc, dès le mois de septembre, dans cette série Drieu en kiosque

N’est-ce pas un peu dommage de ne pas avoir rajouté ces quelques textes qui ont paru directement en recueil ? Vous auriez pu annoncer la publication des Œuvres complètes de Drieu la Rochelle…

Voilà bien une remarque d’éditeur, mon cher Roland ! Mais des Œuvres complètes, ça comprend aussi les correspondances, les inédits, de nombreuses notes sur les corrections apportées au premier jet des manuscrits, etc. Il faut disposer des archives de l’auteur. Seules les éditions Gallimard pourraient entreprendre un tel travail…

Mais justement, Gallimard a bloqué la réédition des textes de Drieu pendant des années !

Oui, ils ont eu les droits exclusifs de tous les textes jusqu’au 1er janvier de cette année, date à laquelle l’œuvre de Drieu est tombée dans le domaine public. Et effectivement, à part la publication sensationnelle du Journal de Drieu en 1992, aucun des recueils politiques n’a reparu. Il y a bien eu des rééditions pirates soi-disant éditées en Roumanie, quelques volumes publiés par Jean-Gilles Malliarakis avant que l’harmonisation européenne ne fasse passer la durée des droits d’auteur à 70 ans et qu’il a continué à vendre après (Notes pour comprendre le siècle, notamment) et la publication des derniers éditoriaux pour Révolution nationale aux éditions de l’Homme libre, mais je me demande vraiment comment ils ont pu obtenir l’autorisation… Un recueil d’articles également, qui a paru en 2010 chez Krisis, mais il y a beaucoup de textes du Figaro, la série de reportages de Marianne, et très peu de textes politiques, finalement, en dépit du titre choisi (Textes politiques)… La parution du volume de la Pléiade il y a deux ans était bien décevante aussi : rien d'un peu inédit ni surtout rien de polémique…

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Vous annoncez d’autres parutions dans cette collection «En kiosque »…

Oui. Brasillach, essentiel mais beaucoup plus facile à réaliser que Drieu parce qu’il a écrit dans beaucoup moins de publications différentes; Jean Fontenoy parce que j’avais publié ses romans il y a seize ans et que son fils m’avait fait un procès, soucieux de faire disparaître la mémoire de son père de l’espace médiatique; Ramon Fernandez, camarade de Drieu au PPF, dont on ne connaît plus du tout aujourd’hui les textes politiques… et d’autres encore dont je ne peux pas parler pour le moment.

Où peut-on trouver des précisions sur cette édition et les modalités de souscription ?

Ceux qui n’ont pas reçu la brochure par la poste pourront la télécharger et imprimer le bon de souscription sur comptoirdesediteurs.com. Mais attention : la souscription prend fin le 10 juillet…

Je suis sûr que les nombreux bibliophiles que compte notre lectorat sauront saisir cette opportunité !

12:39 Publié dans Rencontre avec... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Après la sortie cette semaine de son nouveau livre "LE GRAND REMBARQUEMENT", Emmanuel Albach s'explique :

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Le titre de votre livre, Le Grand rembarquement, semble faire écho au Grand Remplacement de Renaud Camus. Est-ce par hasard ?

Non bien sûr. J’avoue humblement que Renaud Camus m’a inspiré. Mais mon titre ne fait pas seulement écho : il parle aussi d’une fin heureuse, alors que le principe du grand remplacement, et tout ce que l’on entend un peu partout sur le caractère inéluctable de notre fin proche en tant que nation, nous décrit un avenir noir. Or rien n’est inéluctable. Rien n’est irréversible, c’est ce que nous apprend l’histoire : le destin d’une nation dépend de la volonté de ses membres. Ils peuvent se laisser mourir, ou se dresser. "Aux armes, citoyens !", dit notre hymne, non ?

Hola ! Votre roman appelle les Français aux armes ? Vous allez tomber dans l’incitation à la sédition !

On ne peut plus citer notre hymne national ? Et puis c’est un roman. Et l’on n’y trouvera rien qui tombe sous le coup de la loi. Mais voyez dans quelle situation nous nous trouvons : on nous oblige à accepter des trucs dégueulasses qui deviennent des normes, et l’on nous interdit d’en parler. Ce carcan que personne n’aurait pu imaginer il y a encore trente ans, emprisonne notre nation autant que la loi martiale d’un occupant : on en est réduit à chuchoter dans son coin, entre gens proches. Même au travail – je dirai même surtout au travail - on ne peut plus rien dire : il y a toujours des mouchards prêts à vous dénoncer à "la kommandantur". On se tait, on attend le moment où l’on pourra parler à nouveau. Et l’on entend que les collabos… ou les soit-disants « grands cerveaux », les stratèges qui nous expliquent où l’Histoire nous guide. Mais l’Histoire n’existe pas : cette idée d’une direction qui s’imposerait à nous, est un concept de ce phraseur de Marx.

L’Histoire n’existe pas ? Pourtant la France a une histoire, non ?

Cela, c’est celle qu’on voit dans le rétroviseur, celle qui est passée. L’histoire pour Marx, c’est un futur tout écrit : celui de la disparition inéluctable de notre monde occidental. Il devait nous détester énormément ! Or la vérité c’est plutôt « Fortuna imperatrix mundi » : la (bonne ou mauvaise) fortune, impératrice du monde. Qu’est-ce que cela veut dire ? Sinon que le hasard, la bonne fortune – ou la volonté de Dieu, diront les chrétiens - est plus puissante que les rois, et que des renversements « de fortune » sont toujours possibles. Des « fortunes », des opportunités se présentent, et c’est alors le moment de les saisir pour renverser une situation qui semblait perdue. Le destin des hommes reste toujours entre leurs mains. Au fond, nous sommes libres. C’est la peur qui nous rend impuissants, la crainte qui habite chacun d’être repéré par le Système qui nous oppresse, et qu’il lui pourrisse la vie… Pourtant qu’est-ce qui pourrait nous arriver de pire que de laisser un occupant voler leur avenir à nos enfants ? A quoi aurait servi notre vie si nous trahissions notre patrie ? Pour elle, pour cette terre où reposent nos ancêtres, pour nos enfants, nous n’avons pas le droit d’avoir peur. Pour eux, il faut savoir répondre à l’appel de notre hymne.

Rien n’est irréversible ? Quand même, arrivé à un certain stade, souvent on ne peut plus changer grand-chose.

Si vous aviez demandé en 1950 aux Français s’ils croyaient qu’un jour un million de leurs compatriotes d’Algérie devraient quitter les lieux en quelques mois, en laissant tout derrière eux, et abandonnés par l’Etat, personne n’y aurait cru. Personne. Cela semblait impossible. Les Français d’Algérie, qui y avaient construit un pays moderne, pensaient que leur œuvre les rendait définitivement légitimes sur cette terre. Ils étaient sûrs que les musulmans étaient conscients de ce qui avait été accompli et dont ils profitaient : l’eau courante, l’électricité, les hôpitaux, l’instruction, une alimentation saine… Cet acquis semblait donner un droit irréversible aux Français d’Algérie. Un « droit acquis ». Et pourtant, ils sont tous repartis en quelques mois… Un million de personnes, à une époque où le transport aérien était embryonnaire et le transport maritime minuscule au regarde de ce qu’il est devenu aujourd’hui… Alors, l’irréversibilité, moi je n’y crois pas. Il suffit de circonstances, et l’impossible devient d’un seul coup la seule solution possible…

C’est cela le Grand Rembarquement ? Un exode massif ? Une re-migration ? Le drame des pieds noirs inversé ?

Je ne peux pas vous raconter toute l’histoire. Il s’agit d’un roman, d’un « thriller », avec des rebondissements et une fin inattendue. Je ne peux pas trop déflorer l’intrigue… Cela raconte surtout comment des politiciens, qui n’entendent rien – c’est normal les Français en sont réduits à chuchoter, ils deviennent inaudibles ! - sinon les « communautés » qui obtiennent tous d’eux et qui ne savent donc plus rien de la France réelle, mais qui se prennent néanmoins pour de grands stratèges historiques, peuvent se croire tout permis avec notre nation, au point de la cabrer et qu’elle rejette toute autorité étatique ! Une erreur de trop, celle que l’on ne peut pardonner, c’est la fameuse « fortuna » que j’évoquais au début de cet entretien. Celle qui permet un renversement de fortune, et à un peuple de reprendre son destin en mains.

C’est donc l’histoire d’une révolution ?

Je suis convaincu que quelque chose va se passer et que la France, révulsée par ce qu’on lui fait avaler, va se mettre à vomir et que partout des gens vont entrer sans retenue en colère contre l’ennemi qui veut l’asservir. Il suffira d’abord qu’ici et là, la colère surpasse la peur. Et que quelques-uns osent… Et alors s’enclenchera quelque chose que plus rien n’arrêtera.

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Emmanuel Albach à Beyrouth en 1976

Ce qui est étonnant dans votre histoire c’est que cette révolte n’est pas organisée, elle est spontanée. N’est-ce pas un peu illusoire ?

N’allez pas chercher les guides qui démarreraient une libération dans la classe politicienne. Cette dernière n’a trop souvent dans la tête qu’orgueil ou cupidité. Mais certains ont senti depuis longtemps ce qui se préparait alors que d’autres ne verront jamais rien. Alors je vois bien ceux qui ont pressenti les événements encadrer tout cela à un moment donné, ou se servir de ce qui se passe. Mais ils ne lanceront jamais cette révolte qui seule peut renverser la situation, et ils n’auront jamais l’audace de faire ce que la situation impose. C’est Du Guesclin qui a libéré la France de Charles V, un bouseux de Breton, un petit noble guère plus riche qu’un fermier de l’époque, entré en guerre avec une cinquantaine de copains et dont l’exemple a galvanisé les soldats de France. Pourtant, en son temps, la victoire anglaise semblait irréversible, tout comme au temps de jeanne d’Arc. Un bouseux illettré (il savait juste signer) et une gamine un peu folle, ont décidé que rien n’était irréversible. Pas des stratèges, je vous dis ; pas des gens comme il faut ; pas de grands bourgeois érudits. Une fille et un gars au grand cœur, qui n’avaient peur de rien, et qui n’avaient rien à perdre, sauf l’honneur de leur patrie !

Votre précédent ouvrage relatait votre engagement au Liban, en 1976, aux côtés des phalangistes libanais. Quel rapport avec ce roman ?

Le carcan du Liban s’appelait la Ligue Arabe, l’ONU, la diplomatie américaine, etc… Il était interdit aux Libanais de se rebeller, et de toutes les façons le destin inéluctable, irréversible, des chrétiens d’Orient c’était « naturellement » d’être chassés du Moyen Orient, « terre d’islam ». Mais contre tous, contre toute attente, et contre toute « raison » ils ont décidé de se battre. Ils se sont battus avec un tel courage, avec une telle colère qu’ils ont fini par convaincre le monde entier que les choses n’allaient pas se passer comme « l’histoire » était censée l’écrire. Et finalement, après quelques péripéties, ceux qui se sont embarqués, ce ne sont pas eux… J’ai appris une grande leçon d’histoire auprès de mes camarades libanais : il n’y a pas de liberté pour celui qui refuse de combattre.

Le Grand rembarquement, Emmanuel Albach, Editions Dualpha cliquez là, 332 pages, 26 €, diffusé par Synthèse éditions cliquez ici

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BQ SN 2015 Liban.jpgLe précédent livre d'Emmanuel Albach Beyrouth 1976 des Français aux côtés des Phalangistes, édité par les Bouquins de Synthèse nationale cliquez ici

 

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