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vendredi, 21 octobre 2016

Piero San Giorgio ce soir sur Méridien zéro

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16:23 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Réflexions sur le non-événement de Grozny

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Bernard Plouvier

Les islamologues patentés et les simples observateurs de la dangereuse faune mahométane se repaissent d’une soi-disant grande information : en septembre 2016, à Grozny, capitale reconstruite de la riche Tchétchénie (pétrole, gaz et plantations de pavot), deux centaines d’oulémas, imams et autres recteurs de grande mosquée ont décrétés « schismatiques et anathèmes » les Wahhabites d’Arabie Saoudite.

À dire vrai, on le savait depuis le XVIIIe siècle ! Le wahhabisme, équivalent du calvinisme pour la religion chrétienne, fut une tentative de retour à une soi-disant pureté originelle de l’islam associée à une austérité de vie (au moins de façade… ceux qui ont mis les pieds en Arabie savent que tous les vices y sont rencontrés, mais les hypocrites locaux ont la décence de les faire en privé). Qu’il s’agisse d’un schisme du sunnisme n’est donc pas une nouveauté et l’anathème de Grozny est, au plan de l’histoire du phénomène religieux, un non-événement.

Au plan politique, il en va différemment. Cette République, au très riche sous-sol, est redevenue en 2000 un protectorat russe, pacifié depuis 2006. C’est aussi une zone clé pour le passage des pipe-lines (oléoducs et gazoducs) de la Mer Caspienne à la Mer noire et à la Méditerranée (via la Turquie du très roublard Erdogan).

Les prédateurs US font passer leurs canalisations par la Géorgie… et l’on peut s’attendre à de nouveaux conflits dans ces États caucasiens aux populations fort émotives, corruptibles et vouées à des religions ennemies.

L’enjeu de la comédie burlesque de Grozny est exclusivement politique. La question débattue est fort simple : à qui va échoir le califat ?

Il est évident que les jours du potentat de Mossoul sont comptés. Abou Bakr II peut mourir au combat ou sous les bombes (made in USA) des combattants kurdes, ou encore passer en Afghanistan. L’idéal serait qu’avant de quitter la scène, il narre par le menu ses contacts avec les sbires d’Obama et d’Erdogan, voire avec les chiites d’Iran, cela nous ferait au moins rire un peu et permettrait aux plus niais de nos contemporains d’entrouvrir les yeux sur les turpitudes des globalo-mondialistes. Après tout, le calife qui a donné une ampleur inédite au terrorisme mahométan nous doit bien cette petite compensation.

Dans la guerre qui oppose les maîtres de l’économie globale aux Nations et aux États réfractaires à ses charmes pervers, il faut bien comprendre que le fanatisme religieux n’est qu’une arme, au même titre que les stupéfiants, les explosifs, les gaz de combat, les couteaux à céramique ou les pistolets mitrailleurs et les missiles portables.

On ne connaissait pas grand-chose aux relations existant entre les grands narcotrafiquants et les gouvernements établis jusqu’à la comédie colombienne de cet automne. Certes, on se souvient que du temps de l’URSS, le terrorisme international (étiqueté « gauchiste ») était financé par l’opium du Caucase (et ses produits dérivés) ainsi que le Haschich d’Afghanistan et des États touraniens. Il faut croire que la leçon soviétique, si elle semble avoir été abandonnée au Kremlin, n’a pas été perdue pour tout le monde.

Quant aux « trafiquants d’armes internationaux », chers aux auteurs de thrillers et aux scénaristes des navets hollywoodiens (et de rares bons films), ce sont des intermédiaires officieux entre un ou des gouvernements réputés au-dessus de tout soupçon (éventuellement dirigés par un titulaire du Prix Nobel de la Paix) et des groupes de rebelles au sein d’un pays où l’on veut fomenter une révolution. Les nombreux « printemps arabes », de 2010 à nos jours, en sont de quasi-parfaites illustrations.

Auparavant, les révolutionnaires devaient se procurer de l’argent, beaucoup d’argent, pour financer leur propagande et leur lutte armée. Désormais, il leur faut parvenir à se faire accepter par les globalo-mondialistes comme des agents capables de détruire la stabilité d’un État, puis d’obéir en tous points aux gentils commanditaires, une fois que leur clique s’est hissée aux apparences du Pouvoir.

Dominer l’islam, c’est pouvoir compter sur la fraction jeune, hyperactive et intellectuellement déficiente d’un milliard et demi de mahométans. On comprend que les grandes manœuvres pour prendre la suite du calife auto-proclamé de Mossoul aient commencé.

Rejeter du sunnisme les Wahhabites, c’est donner un coup dans la fourmilière islamo-US. On peut admirer le jeu du grand Poutine, protecteur de la République tchétchène, mais il est évident que l’offense ne restera pas impunie. Surtout si la Clinton devient le pantin de la Maison-Blanche, succédant au pantin crypto-islamiste : sionistes néo-conservateurs et islamo-pétroliers vont s’en donner à cœur joie, dans une alliance qui ne sera jugée « contre-nature » que par les naïfs.

Plus que jamais, l’Europe et la Chine doivent s’attendre à une succession de coups bas, où l’élément islamique sera largement employé.     

12:50 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Il n'est pas trop tard pour lire LE GRAND REMBARQUEMENT

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10:39 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Décès de Gérald Vivot, militant historique de la cause...

ob_6fe58b_gerald-vivot.jpgAU REVOIR, GÉRALD

Nous publions ici le très beau texte de Gérome paru sur ForumSI cliquez ici

A ceux qui me liront, certains se souviendront de cet homme qui a passé la Porte dimanche soir, après de longues années de souffrance sans se plaindre.

Gérald Vivot, c'était ce genre de personnage qui ne pouvait pas vous laisser indifférent. Il avait été de beaucoup de combats.

Ceux menés sur cette "putain de terre africaine" aux côtés de ceux qui s'étaient eux-mêmes nommé "les affreux". Il y connaîtra ses plus fidèles compagnons qui le visitaient encore toutes les semaines sur son lit de douleur sourde.

En Afrique, il avait connu le feu et vu la mort de près et reçu quelques morceaux de plomb qui l'avait écorché dans sa carcasse.

Et puis les combats des années 60 et 70 sur le pavé parisien et dans les provinces encore françaises.

Gérald ne parlait pas beaucoup, c'était sa nature et cette force simple de ceux qui n'ont pas besoin de trop s'exprimer pour dire qui ils sont.

Gérald, c'était une force de la nature, jusqu'à cette maladie sournoise qui le faisait décliner ces dernières années.
Une force de la nature rassurante dans les bousculades et autres cavalcades qui occupaient le plus clair et le plus noble de notre temps.

À sa place et par sa façon d’être, il nous aura transmis l'exemple de celui qui ne recule pas face au danger et qui ne laisse jamais un camarade blessé derrière quand il faut se replier.

Ceux qui l'ont connu, ne l'oublieront pas.

Gérald était discret, aimait la vie et se retrouver avec sa cohorte de camarades. Il aimait rire, boire et chanter les chants qui parlent de l'idéal indestructible qui animent nos âmes.

Gérald n'avait pratiquement pas ou plus de famille. La seule qui lui restait, c'était sa poignée d'amis fidèles, sa cohorte de camarades, qui lui auront adouci un peu, chaque semaine, son chemin caillouteux.

Gérald a fermé les yeux ce dimanche soir, à Nanterre avec auprès de lui, jusqu'au bout, une petite Soeur des pauvres.

Celle qui avertira de sa fin ceux qui s'occupent maintenant de ses obsèques dans la dignité qu'il mérite.

Les "petites sœurs des pauvres", qu'on soit catholique, païen ou rien du tout, ont ce grand mérite d'accompagner les mourants avec cette générosité d'âme qui appartient à celles ou ceux qui consacrent leur vie aux autres.

Gérald n'était pas ce qu'on appelle un "enfant de Chœur", et cette présence lui a sûrement fait du bien.

Voilà, Gérald, tu as rejoint d'autres camarades qui t'ont précédé et à qui tu avais donné ton amitié et ta fidélité indéfectibles dans les combats.

Que ta dernière nuit soit belle et douce, Gérald.

Nos pensées t'accompagnent. Tu nous laisses un bel exemple de loyauté aux combats perdus comme à ceux qui devraient être victorieux dans " ce monde vétuste et sans joie ".

Comme le dit ce chant - les lansquenets - que tu connaissais bien et qui te ressemble.

Adieu Gérald. 

00:20 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |