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lundi, 06 février 2017

Fillon, le chasseur devenu gibier...

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Un communiqué de Jean-Marie Le Pen :

Depuis le début de l’affaire FILLON, je mets l’opinion en garde contre les graves dérives qui polluent notre régime démocratique et donnent au gouvernement en place tous moyens de persécuter ses adversaires, au mépris du principe de séparation des pouvoirs.

Ces moyens forment une sorte de trilatérale : la presse, tels Médiapart et le Canard Enchaîné dans le rôle des sycophantes ; l’enquête préliminaire sans juge ni dossier d’accusation ; le parquet national financier enfin, créature juridique socialiste née de l’affaire CAHUZAC.

Ami intime du système, tout soudain bouleversé de se voir appliqué le traitement réservé aux parias, aux « intouchables » selon ses mots, M. FILLON, chasseur devenu gibier, n’a-t-il pas mérité ce douloureux retour de bâton ?

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Le vrai visage de Macron...

18:09 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Réinfo, le mag du Parti de la France, de cette semaine

10:30 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les frontières de cœur d’Erdogan

Recep_Tayyip_Erdogan-227x300.pngGeorges Feltin-Tracol

Au début du mois d’octobre 2016, sur les bords de la Mer Noire à Rizé et devant les cadres de l’AKP, le président Erdogan tint un discours qui aurait dû susciter l’attention et la réaction de tout le monde, des Européens en particulier.

Ce jour-là, le chef d’État turc énonça ce qu’il appelle ses « frontières de cœur ». « On nous demande pourquoi nous nous intéressons à l’Irak et à la Syrie, à l’Ukraine, à la Géorgie et à la Crimée, à l’Azerbaïdjan et au Karabakh, aux Balkans et à l’Afrique du Nord, dit-il. Mais ces pays ne nous sont pas étrangers. Comment faire la différence entre Rizé et Batoumi [en Géorgie] ? Comment évoquer Edirne [l’ancienne Andrinople en Turquie d’Europe] sans parler de Thessalonique [en Grèce, ville natale d’Atatürk] et de Kardjali [en Bulgarie] ? Comment ne pas admettre que Gaziantep, Alep [en Syrie], Mardin, Syrte [en Libye] et Mossoul [en Irak] ne sont pas liés ? De Hatay au Maroc, vous trouverez les traces de nos ancêtres. C’est la même chose en Thrace et en Europe de l’Est. » Il se répéta, le 23 octobre suivant, à Buran près de la frontière bulgare : « Aujourd’hui, lorsque nous parlons de la Syrie, de l’Irak, de la Crimée, de la Thrace occidentale et de la Bosnie, des gens nous regardent comme si nous étions des extraterrestres. […] Mais pour nous il ne s’agit pas d’autres mondes, mais de morceaux de notre âme. » N’oublions pas que l’Albanie, longtemps turque et dont serait originaire la famille de Mustafa Kemal Atatürk, n’accéda à l’indépendance qu’en 1912…

Ces déclarations confirment la vision du monde d’Erdogan déjà exprimée dans son somptueux palais présidentiel par 16 soldats en tenue d’époque qui représentent l’ensemble des empires turcs et turcophones d’Asie centrale depuis le IIe siècle de notre ère. Parallèlement à ces incantations, la Turquie a inauguré en mai 2016 sa première base militaire à l’étranger, au Qatar.

Longtemps adepte de la diplomatie du « zéro problème avec les voisins », Ankara soutient dorénavant un ambitieux projet géopolitique, synthèse entre la vision néo-ottomane des cénacles islamistes conservateurs de l’AKP et la conception pantouranienne anti-européenne du MHP (le Parti de l’Action nationale) qui donne un néo-panturquisme susceptible d’attirer en outre les eurasistes turcs et les kémalistes les plus patriotes (l’invasion en 1974 du Nord de Chypre fut ordonnée par le kémaliste social-démocrate Bülent Ecevit).

Formé dans sa jeunesse par la droite radicale avant de se rallier à la mouvance islamiste, Recep Tayyip Erdogan reprend à son compte le compromis national-islamiste encouragé par le général Kenan Evren au lendemain du coup d’État de 1980. Ainsi l’AKP passe-t-il de la « démocratie musulmane » à un « islamo-nationalisme grand-turc ». Cette convergence s’explique enfin par des considérations politiciennes intérieures : l’AKP a besoin des voix du MHP au Parlement pour réviser la Constitution et établir par référendum une république hyper-présidentielle.

Les propos d’Erdogan ne sont pas encore des revendications territoriales, mais ils indiquent que la Turquie affirme son rôle de puissance régionale face à l’Arabie Saoudite déclinante, Israël ragaillardi, et – surtout – la Russie et l’Iran. L’épineuse question d’Orient relance le « Grand Jeu ».

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 19, diffusée sur Radio-Libertés, le 3 février 2017.

07:44 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Cérémonie organisée par le Cercle franco hispanique en hommage à Robert Brasillach

2017 06 02 R Brasillach.jpgSamedi matin, comme chaque année, le Cercle franco-hispanique a déposé une gerbe sur la tombe de Robert Brasillach, assassiné le 6 février 1945 et enterré dans le petit cimetière situé au pied de l'église St Germain de Charonne dans le XXe arrondissement de Paris. Une centaine de personnes, dont de nombreux jeunes, a assisté à cet acte de fidélité.

Nous vous proposons ici le message d'Hélène Grimaldi, Présidente du Cercle franco-hispanique, prononcé à l'attention des participants :

Chers amis,

Comme chaque année, nous sommes réunis ici, dans ce cimetière à dimension humaine qui respire la quiétude et la modestie parce que « chaque âge a sa beauté et que cette beauté doit toujours être une liberté ».

Nous avons comme devoir de ne jamais oublier la première semaine de février 1945.

Quand Maître Isorni est venu apprendre à Robert Brasillach que son recours en grâce avait été rejeté par De Gaulle, il lui dira que des « milliers de gens sont avec lui et lui demeurent fidèles », Robert Brasillach répondra : « Je sais ».

Plus de soixante-dix ans après ce « Je sais », notre présence ici est le maigre témoignage de respect et de fidélité que nous lui offrons.

Nous sommes ici pour garder en mémoire ce « Je sais » comme un cri collectif d’Amour et d’Espérance pour la France, en souvenir fidèle à un martyr et aussi en témoignage d’adhésion à Celui qui savais, celui qui a donné sa vie pour la nôtre en disant « Pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ».

N’oublions jamais que l’extrême difficulté de notre mission politique est une épreuve à la hauteur de nos ambitions, toutes au service de la Patrie, que Jose Antonio Primo de Rivera a définit comme une Unité de destin dans l’Universel.

« Vers l’avenir, fidèles au passé » chantons-nous.

Sans nous, sans notre extrémisme qui n’a d’extrémisme que notre rigueur et notre fidélité, le nationalisme ne serait plus digne du sacrifice de Robert Brasillach. Il aurait perdu son contenu historique et empiriste pour se fondre dans un contenu populiste.

Nous élevons la voix comme l’a fait Robert Brasillach contre ceux qui par démagogie rabaisse notre peuple à des discours populaciers, des formules vides, mensongères et irréelles.

N’oublions pas comme disait Robert Brasillach que « nous n’avons pas à renier le 6 février. Chaque année, nous allons porter des violettes place de la Concorde devant cette fontaine devenue cénotaphe en souvenir de nos morts. Chaque année la foule diminue, parce que les patriotes français sont oublieux par nature. Seuls les Révolutionnaires ont compris le sens des mythes et des cérémonies. Mais le 6 février fut un mauvais complot, ce fut une suite de sacrifices qui reste dans notre souvenir avec son odeur, son vent froid, ses pales figures courantes, ses groupes humains au bord des trottoirs, son Espérance invincible d’une révolution nationale, la naissance exacte du nationalisme social de notre pays ».


 

07:34 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |