mercredi, 08 février 2017
Un entretien avec Roland Hélie publié aujourd'hui sur le site Paris Vox.
Paris Vox – Les éditions de Synthèse Nationale sortent en fin de mois un nouvel opus de ces Cahiers d’histoire du nationalisme l’occasion pour Paris Vox de rencontrer Roland Hélie, le directeur de Synthèse nationale et des Cahiers d’Histoire du nationalisme, afin de nous présenter la maison d’édition qu’il dirige et le nouveau Cahier d’histoire du nationalisme traitant du MSI.
Paris Vox : Roland Hélie (1), pourriez-vous nous présenter les éditions de Synthèse nationale ?
Roland Hélie : Nous avons créé la revue Synthèse nationale à l’automne 2006. Le 2 octobre dernier, au cours de la Xe Journée nationale et identitaire, à Rungis, nous avons donc fêté son dixième anniversaire. Quant aux éditions, à proprement parler, elles ont été créées en janvier 2012. Il s’agissait de compléter la revue par des livres destinés à la formation des militants (2).
En avril 2014 nous avons lancé Les Cahiers d’Histoire du nationalisme qui, comme leur nom l’indique, abordent l’histoire de notre famille d’idées. Nous en avions assez que celle-ci soit toujours dénigrée, voire caricaturée, par nos adversaires. Après tout, pourquoi les nationalistes ne seraient-ils pas les mieux placés pour raconter leur propre histoire ?
A ce jour, dix numéros d’environs 200 pages chacun sont sortis. Parmi les thèmes traités : Léon Degrelle et le rexisme, Tixier-Vignancour, le Parti des Forces nouvelles, François Duprat et le nationalisme révolutionnaire, Jean Mabire l’éveilleur de peuples, ou encore Pierre Drieu la Rochelle dans la livraison de l’été dernier…
Paris Vox : Les Cahiers d’Histoire du nationalisme sont une référence “éducative”, le prochain livre traitera du Mouvement Social italien, pourquoi ce choix ?
Roland Hélie : Le MSI a été créé en janvier 1947, il y a donc 70 ans. Nous avons pensé qu’il était important de marquer cet anniversaire. Le MSI, ce n’est pas n’importe quel mouvement européen. Ce fut, 50 ans durant, le mouvement phare de la résistance européenne. L’exemple qu’il fallait suivre et qui inspirait tous les autres mouvements nationalistes d’Europe.
De campagnes originales en succès électoraux, le MSI dirigé entre autres par Giorgio Almirante, personnalité remarquable qui marqua durablement la vie politique italienne, prouva qu’il était possible de développer des idées radicales tout en participant à la vie démocratique du pays. Ce qui ne faisait pas vraiment partie de la “culture maison” des mouvements nationalistes en Europe dans les années 50.
Il faudra attendre le milieu des années 80 pour que la droite nationale française, rassemblée autour de Jean-Marie Le Pen, puisse lui emboiter le pas.
Paris Vox : Qui est l’auteur de ce livre ?
Roland Hélie : Sans doute l’homme le mieux placé et le plus compétent pour réaliser un tel ouvrage puisqu’il s’agit de Massimo Magliaro qui fut pendant plus de vingt ans le bras droit de Giorgio Almirante. Il fut rédacteur en chef du Sécolo d’Italia, le quotidien missiniste (c’est ainsi que l’on appelait en Italie les membres du MSI) et le fondateur de l’agence de presse du mouvement. Après la mort d’Almirante, en mai 1988, Massimo Magliaro, en désaccord avec la ligne de renoncement imposée par Gianfranco Fini (le successeur peu scrupuleux), quitta le MSI et devint alors l’un des directeurs de la RAI (la radio italienne). Il est aujourd’hui l’un des responsables de l’Institut d’études corporatistes et de la revue attachée à cet institut.
Paris Vox : N’a t’il pas été compliqué de le convaincre de réaliser cet ouvrage ?
Roland Hélie : Pas vraiment. En fait, c’est Massimo, qui est un ami depuis presque 35 ans, qui m’a proposé de rédiger ce cahier. Le 70e anniversaire de la création du MSI a eu un bel impact en Italie et nous avons pensé que la droite nationale française devait aussi fêter cet événement, ici à Paris. L’histoire du MSI, qui hélas s’est terminée au milieu des années 90 dans des conditions pas très glorieuses, mérite d’être méditée. Elle est riche d’enseignements.
Paris Vox : Que s’est-il passé ?
Roland Hélie : Alors qu’il atteignait des résultats plus qu’encourageants (dépassant les 20 % à chaque élection), Fini et ses amis, assoiffés de respectabilités, crurent que c’était arrivé et qu’il suffisait de rompre avec les fondamentaux qui faisaient l’originalité du mouvement pour arriver au pouvoir. Le MSI se transforma en une éphémère “Alliance nationale” qui s’intégra dans la coalition droitière de Silvio Berlusconi. Il y perdit son identité et, en quelques années, il disparu du paysage politique italien.
Cette “sortie de course” fut peu reluisante et la droite radicale italienne a bien du mal à se reconstituer aujourd’hui. Même si certaines initiatives, comme la Casa Pound, ne manquent pas d’intérêts.
Paris Vox : Vous organisez un banquet le samedi 25 février prochain pour la sortie du livre et pour les 70 ans du MSI, qui peut venir et comment peut-on s’inscrire ?
Roland Hélie : C’est un banquet amical qui aura lieu dans une grande brasserie parisienne. Tous les amis nationaux, nationalistes, identitaires et patriotes qui s’intéressent à l’Histoire de ce mouvement sont donc les bienvenus. Il leur suffit de s’inscrire et ils recevront les informations précises sur la soirée (3).
Paris Vox : Pour conclure, y-a-t-il d’autres actualités que vous souhaitez signaler aux lecteurs de Paris Vox ?
Roland Hélie : La XIe Journée de Synthèse nationale aura lieu à Rungis le dimanche 1er octobre prochain. Les lecteurs de Paris Vox qui s’intéressent à la démarche de rassemblement des forces patriotiques non conformistes que nous proposons seront les bienvenus.
Notes
(1) Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale et des Cahiers d’Histoire du nationalisme.
(2) Consultez le site www.synthese-editions.com
(3) Pour s’inscrire, il vous suffit d’envoyer vos coordonnées (accompagnées d’un chèque à l’ordre de Synthèse nationale de 42 € par personnes) à : Synthèse nationale 9, rue Parrot (CS 72809) 75012 Paris (correspondance uniquement).
Nous remercions Roland Hélie pour sa disponibilité et invitons nos lecteurs soucieux de mieux connaître les éditions de Synthèse Nationale d’aller sur le site de l’éditeur : www.synthese-editions.com.
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JEUDI 9 FÉVRIER : JEAN PICOLLEC INVITÉ DE SYNTHÈSE SUR RADIO LIBERTÉS
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La seule erreur de Trump : la dérégulation de Wall Street
Marc Rousset
Trump fait ce qu’il dit ! Il l’avait annoncé pendant toute sa campagne électorale, mais Trump a tout faux en voulant déréguler Wall Street et les banques américaines !
Trump souhaite mettre en place un développement économique tiré par le secteur financier et le développement industriel à l’abri de barrières douanières. Mais déréguler est un jeu très risqué si l’on pense à l’énormité de l’endettement des Etats-Unis, au très fragile équilibre économique mondial, à la bulle financière à Wall Street provoquée par l’assouplissement monétaire quantitatif de la Fed et les très bas taux d’intérêt.
Obama le bien pensant, qui a eu tout faux, avait fait une chose juste : réglementer Wall Street et les banques au lendemain de la crise de 2008, en faisant voter par le Congrès la loi Dodd-Franck, afin d’éviter une nouvelle crise financière, économique, sociale, style 1929.
Trump prétend que cette loi complique la vie des entreprises, des banques et des consommateurs, ce qui ralentit la croissance. IL veut donc s’attaquer à la disposition « Volcker » qui interdit aux établissements bancaires de spéculer pour leur propre compte, tout comme de prendre des participations dans des fonds spéculatifs.
Trump a aussi dans le collimateur le « Bureau de Protection financière du consommateur » créé afin de réguler les prêts hypothécaires et les cartes de crédit qui avaient été à l’origine de la crise financière des « subprimes » en 2008.
Trump veut aussi revenir sur l’application de la « règle fiduciaire » qui oblige les banques à agir dans l’intérêt de leurs clients et non pas de leurs spéculations ou de leurs commissions bancaires, avec des risques clairement indiqués.
Le but de la loi était aussi de mieux encadrer les produits dérivés, d’augmenter les capitaux propres des banques, de leur faire passer des tests de résistance, de mettre un terme à la menace des banques « trop grosses pour faire faillite ».
Trump se trouve donc en contradiction avec lui-même car il s’attaque au pilier de sa base électorale pour plaire à l’Etablissement de Wall Street. Et contrairement à ce qu’il prétend, les statistiques de la Fed prouvent que les prêts bancaires aux entreprises et aux particuliers ont été très élevés.
Le principal Conseiller de Trump est Gary Cohn, l’ex numéro deux de Goldman Sachs, qui vient de quitter la banque en vendant 300 000 actions au plus haut, avec 120 millions de dollars pour solde de tout compte ; on comprend alors mieux la réalité de la situation.
Le risque d’un krach bancaire, financier, économique, mondial est toujours très élevé. De nombreux parlementaires Républicains mettent en avant le fait que cette loi a permis d’assainir les banques et le système financier américain. IL faut espérer que le Congrès ne donnera pas son feu vert pour révoquer la loi Dodd-Franck.
13:28 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Un nouveau voyage en Syrie est organisé en mars 2017
L’association "La Communauté Syrienne de France" dans le cadre de projet « Solidarité Syrie», organise son 7e voyage de solidarité au cœur du la SYRIE au mois de mars 2017, en coordination avec les autorités et des associations locales…
Programme indicatif :
Un programme d’une semaine vous invite à découvrir les richesses culturelles et historiques de la Syrie et quelques joyaux du patrimoine syrien autant que du patrimoine de l’humanité (Ougarit, le Krak des Chevaliers...).
Opportunité unique d'une plongée dans l’actualité… Vous approcherez la réalité de la guerre actuelle par des rencontres en toute liberté avec le peuple syrien, un peuple debout : civils, dans la vie de chaque jour, mais aussi simples soldats et officiers, personnalités politiques, journalistes dont cetains, sur le front, couvrent cette actualité brûlante. Ceux, nombreux, qui ont déjà participé à des voyages avec la Communauté Syrienne de France ne peuvent que vous encourager vivement à aller à la découverte d'une Syrie authentique, d'hier et d'aujourd'hui…
Principales villes prévues dans les visites : Damas, Lattaquié, Homs, Hama, Alep… (toujours dans des zones entièrement sécurisées par l’autorité syrienne).
Un programme aussi détaillé que possible vous sera transmis dès sa finalisation et sa validation terminées. Ce voyage en Syrie est strictement limité à une participation de 12 à 15 personnes…
Inscriptions reçues jusqu'au 15 février 2017 par courriel à l'adresse suivante : rcsfrance@gmail.com
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