dimanche, 12 février 2017
Carl Lang présente son action dans les mois à venir
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Le Bistro Libertés avec Yves Christens
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Détournement de populismes
Georges Feltin-Tracol
L’électorat petit-blanc des États-Unis risque de se réveiller avec une effroyable gueule de bois. Sa désillusion politique peut être immense avec l’entrée en fonction de l’administration Trump. Passe encore que cette équipe rassemble des multimillionnaires, ce qui se comprend dans un pays qui s’imagine que gérer une entreprise équivaut à diriger un État. Constitué de plusieurs responsables issus de Goldman Sachs, le nouveau gouvernement envisagerait d’annuler toutes les restrictions prises au lendemain de la crise financière de 2008 contre l’hypertrophie bancaire et pourrait déjà exaspérer une population largement surendettée.
Si Donald Trump n’applique pas ses promesses contre le financement illimité des campagnes électorales et l’indispensable séparation des banques, il prouvera qu’il a canalisé, instrumentalisé et neutralisé le formidable désarroi populaire. Il a déjà désavoué l’Alt Right (cette « Droite alternative » révélée par la récente présidentielle). Mais Trump et son entourage peuvent-ils agir autrement tant leur affligeante constitution les ligote ?
Trump n’est pas le seul à pouvoir ainsi détourner la juste colère des électeurs. Pensons à la Grèce martyrisée avec le consentement du gouvernement croupion des souverainistes de l’ANEL et de la gauche radicale Syriza de l’infâme Tsipras qui a transformé la victoire référendaire du non en une soumission totale à la Troïka. Mentionnons aussi les nationaux-libéraux de l’AfD en Allemagne, le parti néerlandais de Geert Wilders, le FPÖ autrichien qui s’entend avec le parti Russie unie et se distancie de son allié français, ou l’UKIP national-mondialiste britannique. Le summum est cependant atteint avec les Italiens du Mouvement Cinq Étoiles. L’administration de la ville de Rome depuis juin dernier vire à la catastrophe. La mairesse Cinq Étoiles de Turin s’appuie, elle, sur les banques et le politiquement correct… Et passons sur sa dernière bouffonnerie au Parlement européen : la tentative avortée de Beppe Grillo de rejoindre le groupe libéral centriste. Tous ces partis troquent volontiers leur radicalité supposée pour une fumeuse respectabilité politico-médiatique. En France, le parti de la Rose bleue poursuit la même démarche d’affadissement avec l’espoir bien illusoire d’emporter les prochaines échéances électorales…
Comme l’a démontré le troisième tour de la présidentielle autrichienne de décembre dernier, les concessions incessantes démobilisent surtout un électorat très remonté sans pour autant attirer des électeurs hésitants. Les succès du premier tour préparent les défaites du second tour. Les formations dites « populistes » d’Europe occidentale devraient se pencher sur la fin du national-populisme en Roumanie où l’excès et la caricature se mêlaient à un esprit de compromission permanente avec le pouvoir.
Fort heureusement échappent à cette tendance CasaPound en Italie, le NPD qui vient d’échapper à la dissolution en Allemagne, Aube Dorée en Grèce, l’ELAM (ou Front populaire national) à Chypre, le mouvement Kukiz’15 en Pologne et le Parti Populaire – Notre Slovaquie. Malgré l’adversité et une répression impitoyable, ces forces vives gardent leur tonalité révolutionnaire, leur intransigeance doctrinale et une fantastique rigueur militante.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 20, diffusée sur Radio-Libertés, le 10 février 2017.
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L’Europe en héritage
Un monde nouveau ne peut s’accommoder d’une nostalgie passée. La nostalgie relève de la sphère privée, personnelle, comme la religion et les souvenirs d’enfance. La vie des sociétés et la politique qui est censée la structurer, sont en perpétuelle mouvance que rien ne peut arrêter. Nous sommes entrés dans un monde nouveau informel et imposé, né de la mondialisation financière et des droits de l’Homme, monde nouveau qu’il est urgent de réorganiser sur des fondements nouveaux avalisés par les peuples. Un monde nouveau à l’initiative des peuples doit succéder à un monde nouveau subi.
La « table rase » chère à nos révolutionnaires du 4 août 1789 et reprise par Eugène Pottier en 1871 dans l’Internationale, s’impose aujourd’hui. Les références partisanes, les luttes passées, les clivages gauche/droite, « le bon vieux temps » ou les « lendemains qui chantent », sont totalement dépassés et ne correspondent plus aux aspirations du « pays réel » dans les territoires de l’Europe.
Nietzsche, dans sa « Seconde considération intempestive », affirme que l’Histoire n’est nécessaire que dans la mesure où elle sert à engendrer l’avenir. C’est cela aussi faire table rase du passé en n’en conservant que son utilité pour façonner un monde nouveau. Vision utilitariste de l’Histoire qui la dépouille de tous ses aspects nostalgiques, pathologiques ou mémoriels. C’est cette vision qui permet de penser autrement et de surpasser tous les vieux clivages stériles.
Au fond, seule la civilisation européenne est fondamentale pour l’avenir. Les peuples européens possèdent l’Europe en héritage et ont le devoir d’en préserver les valeurs. Les partis politiques issus du XIXe siècle, avec le principe des États-Nations, sont moribonds ; leurs références d’un autre temps.
Les nouvelles problématiques sont majoritairement transversales que ce soit au plan des questions de société ou politiques.
Que signifie « gauche » ou « droite » aujourd’hui ? « Extrême gauche » ou « extrême droite » ? Les transfuges sont millions, l’électorat d’une volatilité sans précédent. Les nouveaux points de rupture se situent entre une « guerre de civilisations » et un « dialogue des cultures », même si le débat peut avoir lieu sur ces deux positions ; entre ceux qui défendent la mondialisation comme objectif de vérité et de paix, et ceux qui s’accrochent à la souveraineté des États-Nations. Mais on peut aussi contester la mondialisation et défendre une autre idée d’une Europe des nations régionales unies.
Le spectacle que donne l’Europe montre les ambiguïtés, l’hypocrisie et le mal-être de sa construction, fondée sur les vieux impératifs de l’Après-Guerre. Qu’on en juge : la Hongrie et ses relations souterraines avec la Russie, l’Ukraine à nouveau en guerre civile entre l’est et l’ouest de son territoire, dont le gouvernement corrompu n’est intéressé que par d’éventuelles mannes européennes et une souveraineté de circonstance. La Pologne et l’Autriche qui résistent à la pression de l’Europe. La Grèce, à nouveau sur le départ de la zone euro. Seule l’Allemagne, du fait de sa puissance économique et financière, semble encore à l’écart des soubresauts de toute l’Europe. Quand Madame Merkel va-t-elle se décider à comprendre que l’Allemagne ne peut se contenter d’être la puissance dominante européenne sans en assumer les servitudes ? Il faut s’attendre là aussi à des craquements dans les années qui viennent pour cette Allemagne qui n’assure aucune dépense militaire par exemple – conséquence devenue commode de 1945 –, qui maintient un euro à son seul avantage, qui joue les candides en toutes circonstances. L’Allemagne se moquerait-elle de l’Europe dans une superbe victoire sur son écrasement de 1945 ?
Faisons table rase de tous les passés pour pouvoir construire une Europe fondée sur des critères débarrassés des miasmes passéistes.
Source EuroLibertés cliquez ici
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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
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