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mardi, 24 janvier 2023

Sortie demain, mercredi 25 janvier, dans toute la France, du magnifique film "Vaincre ou Mourir"

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Voici l'article consacré à ce film publié dans le n°62 (hiver 2022-2023) de notre revue Synthèse nationale cliquez ici qui sort cette semaine.

VAINCRE OU MOURIR

OU LA GESTE DE CHARETTE

Scipion de Salm

Nous avons assisté le 8 décembre à une avant-première de « Vaincre ou Mourir », adaptation cinématographique du spectacle historique du Puy du Fou. Le film est parfaitement réussi, et a été réalisé dans un fort bon esprit. Il sera sur les écrans en France le 25 janvier. La sortie est à ne pas manquer.

Vaincre ou Mourir, réalisé par Vincent Mottez, assisté de Paul Mignot et Nicolas de Villiers, a reposé dans sa matière sur le Roman de Charette (Le Rocher, 2012) de Phlippe de Villiers. Ce qui distingue logiquement, avant tout, ce film est son âme, fidèle au spectacle et au livre. Au-delà du chevalier de Charette, il rend un bel hommage aux Vendéens, des Français héroïques, enracinés, ô combien, dans leur province et notre passé national le plus authentique.

UN CONTEXTE HISTORIQUE DRAMATIQUE, FIDELEMENT RENDU

Nous rappellerons le contexte historique, délibérément occulté par la République depuis l’été et l’automne 1794. Dès ce temps, la réaction thermidorienne, après le renversement de Robespierre (26-27 juillet), a fini, à juste titre, par trouver la politique de Terreur appliquée à la Vendée en 1793-4 d’une cruauté et d’une inhumanité totalement indéfendables, y compris du point de vue révolutionnaire. Un carton expliatif avance 80 000 victimes pour le génocide vendéen ; c’est une estimation très prudente, avec un total réel facilement du double ; soit un massacre général du tiers ou de la moitié de la population collectivement visée, une proportion énorme ; si le terme « génocide » a été inventé dans les années 1930, pour le génocide arménien, le terme « populicide », pour désigner la même chose, est lui d’époque, et a même été inventé spécifiquement.

Les Vendéens ont refusé en mars 1793 la Révolution française, à un des pires moments, celui de la Convention. Cette assemblée constituante républicaine était composée par des idéologues dangereusement excités, et au nom de principes formellement généreux, pacifiques sinon pacifistes, bellicistes et destructeurs, par la force la plus tyrannique, de toutes les oppositions intérieures ou extérieures. En février 1793, la Convention a commis la folie, après des succès limités contre la Prusse et l’Autriche à l’automne 1792, de déclarer la guerre à à peu près toutes les puissances européennes, dont la première puissance navale, financière et économique, le Royaume-Uni. Il n’est pas étonnant, que, les choses tournant mal aux frontières, la Convention ait lancé une des premières opérations de mobilisation générale de l’Histoire de France. Même sous les guerres de Louis XIV, un siècle plus tôt, des volontaires principalement étaient recrutés.

Aussi, la Vendée, paradoxalement le département créé en 1790 - sur le Bas-Poitou historique -, élargie aux cantons voisins au Sud de la Loire et jusqu’au Thouet, affluent de la Loire, à l’Est, a refusé cet enrôlement forcé, et mené au nom de la plus détestable des causes. La République avait guillotiné Louis XVI en janvier 1793, et pourchassé depuis plus d’un an les prêtres « réfractaires », ceux refusant de prêter des serments d’allégeance à la Révolution, serments interdits par le pape Pie VI. C’était un autre temps, où il y avait de bons papes défendant vraiment la foi catholique, ce qu’on est obligé de préciser 60 ans après la catastrophe de Vatican et sous le règne du dangereux gauchiste François. La Révolution avait profité en Vendée à une mince frange supérieure de la bourgeoise locale, acheteuse à vils prix de « biens nationaux », soit les propriétés ecclésiastiques et nobiliaires confisquées, et elle seule.

Les paysans vendéens se sont donc rassemblés en une « armée catholique et royale ». Le titre était un programme explicite. Malheureusement, elle a disposé de moyens très réduits, en armes comme munitions ; et les paysans, mêmes courageux, n’étaient pas des soldats entraînés. Les paysans ont plus ou moins forcé, par la pression morale, les nobles, souvent des officiers expérimentés des armées du roi, à les encadrer. Charette a donc été pris ainsi. Bien que marin, sachant commander un navire et pas a priori une petite armée terrestre, il a fait preuve de talents tactiques, voire stratégiques, remarquables.

Le courage de Charette n’a pas aveuglé son esprit, toujours lucide. Cette insurrection devait très mal se terminer, ce qui n’a pas manqué. Mais on ne saurait lui reprocher de la lâcheté, jamais. Cette lucidité s’est manifestée dans le choix des tactiques de guéilla, en évitant autant que possible les batailles rangées, où les Bleus étaient avantagés ; sur le plan stratégique, il a compris immédiatement la folie suicidaire de la Virée de Galerne, vaste sortie de la Grande Armée Vendéenne de la Loire à la Manche, d’octobre à décembre 1793, pour finir anéantie. Il a donc refusé d’y participer.

De 1793 à 1795, Charette a tenu un bon tiers de la Vendée contre les attaques meurtrières, volontiers génocidaires - massacre systématique de tous les civils croisés en Vendée - des Bleus. Il a accepté en 1795 une paix provisoire, pas respectée par les Bleus, et, homme d’honneur, a probablement été manipulé par des cyniques, qui auraient été jusqu’à lui promettre la libération de Louis XVII, à cette occasion. En 1796, se sachant condamné, il n’a pas refusé, avec panache, de livrer un ultime combat. Il a été fusillé à Nantes le 29 mars 1796.

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Hier soir : rencontres au sommet lors d'une réunion parisienne...

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Hier soir, lors d'une réunion organisée par le site Boulevard Voltaire à Paris, Jean-Marie Le Pen et Eric Zemmour se sont retrouvés en parfaite harmonie. Notre Ami Charles-Henri d'Elloy, chroniqueur apprécié de notre revue Synthèse nationale, était aussi de la fête...

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Eric Zemmour et Charles-Henri d'Elloy.

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Michel Viot, ancien conseiller régional francilien, est décédé

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Notre camarade Michel Viot ancien conseiller régional du FN puis du MNR, nous a quitté.

Il laisse le souvenir d’un militant opiniâtre, ayant son franc parler hérité des milieux anarchistes qu’il avait un temps fréquenté, avant de « flirter » avec le cercle Saint-Michel. Doté d’une forte personnalité, et parfois d’un fort mauvais caractère, il n’était pas toujours facile à vivre, même pour ses amis et ses proches !

Architecte d’intérieur, ancien élève de l’école Boule, il exprimait une grande sensibilité dans ses dessins et ses tableaux.

C’était un homme qui gardait de son enfance paysanne un attachement profond à sa Franche-Comté d’origine, terroir qu’il aimait à faire découvrir.

A son épouse, nous présentons nos très amicales condoléances.

Nous l’accompagnerons au crématorium de Champigny-sur-Marne, lundi 30 janvier à 10h.

Dr M.

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L’accès à la retraite : pour certains, l’alpha et l’oméga de leur existence

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés cliquez ici.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

« Dans le passé, pour l’immense majorité de la population, le travail était une fierté et à ce titre, on craignait surtout d’être dans l’incapacité de travailler et de devenir une charge pour ses proches…
On respectait alors le travailleur… et on méprisait ou plaignait celui qui ne travaillait pas »

Le débat sur les retraites s’enlise dans une cacophonie entre ceux qui estiment qu’il ne faut rien modifier et ceux qui affirment qu’il est urgent d’allonger la durée du travail pour éviter la faillite du système… Qu’en pensez-vous ?

Ce n’est pas tout à fait exact : tout le monde admet, peu ou prou, qu’il faille modifier le régime des retraites, à l’évidence, mais… pour les autres ! C’est comme pour les impôts ; tout le monde se plaint d’en payer trop – impôts directs ou indirects –, enfin surtout d’en payer trop par rapport à untel ou untel qui n’en payerait, lui, pas assez ! Et donc, que les autres travaillent plus longtemps, tout le monde est d’accord… à condition qu’on ne touche pas, surtout pas, à sa propre durée de travail.

Pensez-vous aussi que « les autres » doivent travailler plus longtemps, mais… pas vous ?

En ce qui me concerne, le problème, à défaut de se poser comme à tout un chacun, me laisse personnellement quelque peu indifférent. Je vous explique pourquoi : lorsque j’avais une dizaine d’années, au début des années soixante-dix du siècle passé, mon père m’a le plus sérieusement du monde expliqué que je ne devais surtout pas me préoccuper de ma retraite future car, mathématiquement, il n’était pas possible qu’elle puisse m’être versée quand j’y aurais droit (à moi comme aux autres, évidemment)… J’ai raconté cette prédiction assez souvent au cours de ma vie et, jusqu’au début des années 2000, ceux à qui je m’adressais esquissaient généralement un petit sourire compatissant : mon papa était bien gentil, mais quelque peu… à côté de la plaque, hein ? N’est-ce pas ! Bien sûr… Ça ne me contrariait pas plus que cela, j’allais bien voir ce qu’il en serait… Et j’ai vu… J’ai vu comment, persistant à raconter cette prédiction paternelle, mes interlocuteurs, brusquement, ne souriaient plus du tout et me répondaient même avec agacement que non ! il n’était pas question qu’on ne puisse pas leur verser leur sacro-sainte retraite en bonne et due forme et surtout au montant pour lequel ils avaient trimé toute leur vie selon les assurances dans lesquelles on les avait entretenus. Bref, on ne rigolait plus du tout… jusqu’à ces dernières années où toutes les hypothèses les plus alarmistes sont désormais admises. Comme le titre de la célèbre pièce de théâtre de Sacha Guitry « Mon père avait raison », on admettra que sa prédiction était donc tout sauf ridicule ! 

Mais vous-même, pensez-vous qu’il faille allonger, pour certains ou pour tout le monde, la durée de travail ?

Pour avoir suivi la recommandation de mon père et ne l’avoir jamais envisagée et donc préparée (et même si je pourrais l’obtenir le jour venu pour avoir cotisé pour cela), je n’ai guère envie de descendre dans la fosse aux revendications des uns contre celles des autres en me déclarant « pour » ou « contre », débat auxquels guère de monde ne comprend quoi que ce soit, admettez-le, avec l’avalanche de chiffres, de statistiques et de prédictions optimistes ou pessimistes sur fond bien souvent de mépris de classe ou de démagogie politique. Je me contenterais, en revanche, de quelques remarques…

Lesquelles ?

D’abord celle de rappeler que dans le passé, pour l’immense majorité de la population, le travail était une fierté et à ce titre, on craignait surtout d’être dans l’incapacité de travailler et de devenir une charge pour ses proches… On respectait alors le travailleur… et on méprisait ou plaignait celui qui ne travaillait pas. Ce n’est guère la mentalité actuelle où le chômeur, jadis méprisé, est aujourd’hui victimisé ou diabolisé, suivant que l’on considère qu’il est une victime de la mondialisation ou un satané feignant refusant de « traverser la rue » pour trouver du travail…

De même pour le retraité, hier considéré comme un « vieux » devenu inutile et aujourd’hui admiré par beaucoup comme un privilégié pour ne plus être « obligé » de travailler et pouvoir enfin « se la couler douce » malgré ses artères défaillantes ou en passe de l’être !

Ensuite, de rappeler que les jeunes, dans leur immense majorité là aussi, rêvaient dans le passé d’une vie d’exploits, de conquêtes, de réussites professionnelles, voire pour nombre d’entre eux de sacrifices patriotiques ou religieux si nécessaire… Bien peu se préoccupaient du nombre de trimestres qu’il leur faudrait capitaliser pour avoir droit à une pension.

Autres temps, autres ambitions. No comment !

Vous ne voudriez tout de même pas supprimer les retraites ?

Ne caricaturez pas : personne de sensé ne voudrait supprimer le droit à la retraite pour les personnes qui ne sont plus en mesure d’assumer un travail, de l’assumer comme lorsqu’ils avaient vingt ou trente ans de moins… ou simplement de l’assumer jusqu’à leur dernier souffle : de tout temps, sous une forme ou sous une autre, les personnes dans l’incapacité de travailler et qui n’avait pu s’assurer de retraite décente, voire minimum, étaient généralement prises en charge par la société. Plus ou moins bien selon les époques, évidemment. Par simple et évidente humanité. J’insiste juste sur le fait qu’on ne concevait pas son passage sur Terre de la même manière dans le passé qu’aujourd’hui. Chacun est libre d’en tirer les conclusions qu’il veut et si une majorité de gens veulent continuer à considérer que l’accès à leur retraite doit être l’alpha et l’oméga de leur existence, libres à eux, bien sûr…

On s’achemine tout de même vers un allongement de l’âge de départ à la retraite…

Dans les pays européens, cet âge de départ s’échelonne actuellement de 63 ans (République tchèque) à 67 ans (Danemark, Grèce, Islande, Italie) avec une moyenne à 65 ans (c’était le cas en France avant François Mitterrand, rappelons-le) ; donc, bien sûr, il va probablement s’allonger en France… Mais est-ce vraiment la solution, alors que les seniors – à partir de 50 ans, rappelons-le – qui ont perdu un emploi ont du mal (euphémisme !) à en retrouver un équivalent ? Si retarder leur départ à la retraite signifie simplement les prolonger au régime du RSA, ce n’est guère enthousiasmant, non ? Sauf pour ceux qui « touchent » davantage au RSA que lorsqu’ils seront à la retraite, bien sûr !

Alors, quelle issue à cette impasse ?

Décidément, puisque vous insistez pour que je donne à mon tour une prédiction, pourquoi pas ! Alors la voici : tout le monde se retrouvera tôt ou tard avec la même pension minimum au prétexte que les gens qui ont travaillé parce qu’il y avait alors des emplois ont été des privilégiés ; il leur faudra être solidaire de ceux qui n’ont aujourd’hui pas cette chance – ou qui ne veulent pas des emplois disponibles parce que c’est leur droit de ne pas en vouloir… et bien sûr encore plus solidaires envers ceux qui sont nés, eux ou leurs parents, dans un pays lointain pour lesquelles il faut encore et toujours faire repentance pour expier les crimes et vols de l’odieux colonialisme d’antan.

Vous croyez à la possibilité que soit instauré une retraite minimum et unique ?

L’hypothèse a déjà été évoquée directement par certains… ou indirectement, par exemple lorsque Marine Tondelier, nouvelle responsable écologiste, annonce qu’elle souhaite une « France sans milliardaire » : fait-elle seulement le « buzz » ou prépare-t-elle le terrain d’une future réforme « solidaire » ?

11:40 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ubu architecte

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Laurence de Charette

Il fut un temps où la politique consistait à dessiner l’avenir de son pays, à tenter de bâtir le meilleur monde possible pour ses contemporains. On a, certes, maintes fois regretté la « démagogie » de quelques candidats, peu avares de belles promesses et de paroles caressantes. Mais voilà qu’un autre fléau sévit : à l’opportunisme semble désormais avoir succédé le blâme; à la cajolerie, la morale. Le politique postmoderne ne flatte plus, il tance ; il prend des airs de proviseur, il explique à l’homme ordinaire ce qu’il doit faire et comment le faire ; et, au besoin, pourquoi il a tort de penser ce qu’il pense. Derrière les sigles, les ravages de la bureaucratie.

Le DPE illustre parfaitement cette nouvelle manière de gouvernement. Depuis le 1er  janvier, les logements classés « G + », au titre de ce « diagnostic de performance énergétique », sont interdits à la location. Les « G » subiront bientôt le même sort, puis les « F », et ainsi de suite. Comprenez par là que les malheureux propriétaires de « passoires thermiques », menacés du sceau de l’infamie, sont sommés de lancer, quels que soient les obstacles, des travaux qui leur permettraient, peut-être, de réduire leur consommation d’énergie pour re- monter le cours de l’alphabet - quoi qu’il leur en coûte. Nombre d’entre eux vendront sous la pression. Les autres renonceront à louer leur bien. Les professionnels ont évidemment déjà compris, eux, toute la perversion d’un système ubuesque et injuste qui pourrait mener, in fine, à la diminution de l’offre de logements. Bis repetita ! Les DPE sont les cousins germains des ZFE, ces « zones à faibles émissions » imaginées pour bouter les véhicules les moins « propres », et leurs conducteurs, hors des agglomérations – quelle que soit la nécessité qui préside à leurs déplacements.

Par nature, la norme produit toujours plus de normes (aux diagnostiqueurs, il faut, par exemple, ajouter des formateurs de diagnostiqueurs, puis des contrôleurs de diagnostiqueurs... ), jusqu’à l’asphyxie, qui saisira ses victimes bien avant qu’elle ne sauve la planè- te. Le dogme écolo, qui a remplacé la pensée - la raison voudrait, elle, que l’on se hâte de développer le nucléaire avant toute chose ! -, piétine ce qu’il reste de liberté aux classes moyennes et de délicatesse dans l’art de vivre à la française, où trouvent encore leur place vieilles pierres et antiques guimbardes.

Source : Le Figaro 24/1/2023

10:53 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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