mercredi, 12 novembre 2025
5e colonne du camp du bien versus 5e colonne du camp du mal
La chronique de Philippe Randa
2022 ! le 27 février, trois jours à peine après que les armées russes aient franchi la frontière ukrainienne pour un confit toujours en cours, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen annonçait l’interdiction des médias d’État russes Sputnik et Russia Today (RT) afin qu’ils ne puissent plus « diffuser leurs mensonges pour justifier la guerre de Poutine »… et la plupart des médias occidentaux d’applaudir comme il se doit une telle initiative.
Que Sputnik et Russia Today (RT) aient pour le maître du Kremlin les yeux de Chimène, on ne peut guère en douter, puisque très officiellement « Sputnik est une agence de presse multimédia internationale lancée officiellement par le gouvernement russe le 10 novembre 2014, au sein de Rossiya Segodnya, en remplacement de RIA Novosti. Elle est entièrement financée par l’État Russe », nous apprend Wikipedia et que Russia Today (RT) est, selon la même source « un réseau de télévision d’information international russe contrôlé par l’État et financé par le gouvernement russe. »
On peut penser ce que l’on veut de l’un et de l’autre, de leur objectivité et de l’intérêt de les consulter, mais au moins les choses sont nettes.
2025 ! L’administration américaine annonce qu’elle ne financera plus Szabad Europa, le service en langue hongroise de Radio Free Europe/Radio Liberty au motif que « l’argent des contribuables américains ne devrait pas servir à financer une radio mondialiste (car ceux-ci détestent) le Premier ministre hongrois » selon Kari Lake, directeur de l’US Agency for Global Media… et la plupart des médias occidentaux de s’étrangler d’indignation, tandis que Jeanne Shaheen, élue démocrate siégeant à la commission des relations étrangères du Sénat américain, dénonce dans un communiqué : « Cette administration se rend complice du musellement des voix libres et indépendantes à l’approche des élections législatives hongroises en avril. »
De cette façon formulée, l’aveu de taille : Szabad Europa, « voix libre et indépendante », n’existe donc que par le financement d’un État étranger mais, bien évidemment, ne peut en aucun cas, lui, être soupçonné de « diffuser des mensonges » pour justifier, après l’avoir favorisé, la défaite électorale d’un camp politique (celui du Premier ministre actuel de la Hongrie) au profit d’un autre.
À l’aune de ces deux cas mis en vis-à-vis, on songe forcément au président français Emmanuel Macron qui s’est alarmé le mois dernier lors du Forum de la Paix, à Paris, en appelant « à un “agenda beaucoup plus puissant de protection et de régulation en Europe” face aux ingérences étrangères via les réseaux sociaux et aux dérives en matière d’information sur les plates-formes. »
Lorsqu’il a rappelé que « tout l’ordre de mérite qui fondait nos démocraties, un rapport à l’argumentation, la vérité, est complètement mis en l’air », songeait-il aux ingérences étrangères, « via les réseaux sociaux et aux dérives en matière d’information sur les plates-formes », qu’elles soient russes, américaines ou autres ?
Non, que les bonnes âmes se rassurent et qu’il n’y ait pas d’affolement dans les chaumières de la bien-pensance, car, l’actuel locataire failli de l’Élysée s’est empressé de mettre en garde : « Sur le réseau social “X”, si vous ne tombez pas immédiatement sur des contenus d’extrême droite, c’est que vous êtes mal organisés. »
On se disait bien, aussi !
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23:09 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Le Canard enchaîné finira-t-il en camisole ?
Il est question de Synthèse nationale dans la livraison de ce jour du Canard enchaîné (voir l'article ci-dessus). Notre "fine équipe" (comme ils disent) étant évoquée par ces vigilantes vigies de l'"antifascisme" (qui, de plus, ont le mauvais goût de nous vieillir en nous rattachant à Occident), nous leur répondons volontiers :
Normalement, on ne médit bien que de ce que l’on connaît. Mais aujourd’hui, la lecture des inepties déroulées au fil des lignes de six articles, sur une pleine page du dernier numéro du Canard enchaîné, confirme, s’il en était besoin, que médisance et ignorance sont les deux mamelles auxquelles s’abreuve la presse de gauche ayant pignon sur rue.
En principe, un journaliste digne de ce nom travaille sérieusement son sujet, collecte des faits, cherche à comprendre, à se rapprocher de la vérité. Il fait preuve de mesure, de nuance. Seulement, voilà : depuis longtemps, l’idéologie a fait son œuvre au sein des publications "mainstream". Souvent, les journalistes y ont fait place à des militants et l’information à la désinformation, à la propagande…
Désormais, point n’est besoin de savoir pour rapporter. "Croire", "penser que" suffisent. L’approximation est reine. On tripatouille, on caricature, voire on ment. On additionne des vessies et des lanternes. On cite des morceaux tronqués d’articles vieux de plusieurs années. On opère un grand méli-mélo dans le shaker rédactionnel d’où l’on tire une manière de dégueulis infâme ou ridicule qu’on étale ensuite sur une ou plusieurs pages à destination d’un public de convaincus.
La dernière livraison du Canard enchaîné montre que, manifestement, ce journal, qui fut un grand hebdomadaire satirique d’investigation, a succombé à son tour à ce mal de notre époque. Tout y est (en page 3) : la bête immonde qui relève la tête et s’apprête à retendre la patte ; les groupuscules d’ultradroite qui pullulent ; la fièvre haineuse qui se répand ; les tags racistes ou porteurs de vilains messages en -phobes (xéno-, homo-, islamo-) qui fleurissent un peu partout ; les innombrables passerelles qui se tendent entre les activistes « identitaires, royalistes ou païens », entre « la fine équipe » de Synthèse nationale (notre revue étant qualifiée au passage de « feuille de chou », ce qui pourrait nous vexer…) et les milieux du football, les cathos (à commencer par ceux du Congrès Mission ou d’Academia Christiana), le RN ou encore Reconquête !
En fait, cette « Mare aux canards » (nom de la rubrique où figurent les articles en question) n’a d’autre sens et d’autre raison d’être que d’injecter une nouvelle dose de trouille dans les foyers claquemurés de la bien-pensance. Il s’agit, encore et toujours, de garder les forces de gauche en éveil, prêtes à se mobiliser et à s’unir pour opposer un énième "front républicain" à l’épouvantail "fasciste" brandi jusqu’à satiété, jusqu’au dégoût !
Lors des dernières élections, la ficelle, bien que fort grosse, est encore passée inaperçue auprès d’une part notable des électeurs. Mais elle commence à se voir de plus en plus et aux prochains scrutins, il se pourrait bien qu’elle finisse enfin par casser...
Synthèse nationale
23:00 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Eric Zemmour ce mercredi à partir de 17 h sur la chaîne de "Frontières"
21:48 Publié dans Eric Zemmour, Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Quand, un an et demi avant les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, les experts de plateaux raillaient sur France2 un journaliste de terrain évoquant la menace terroriste représentée par les djihadistes partis en Syrie...
Le 25 avril 2014, dans l'émission Ce Soir (ou jamais!), animée par Frédéric Taddeï (pas encore tricard sur le service public), le jeune journaliste David Thomson évoque la menace que représentent alors pour la France les djihadistes partis combattre en Syrie (voir en particulier à partir de 19:25) - sur YouTube, cliquez ici - Sur Fdesouche, cliquez là.
Sa mise en garde lui vaut aussitôt une réaction indignée et acerbe des incontournables experts de plateaux présents ce jour-là.
Un an et demi plus tard, le 13 novembre 2015, neuf terroristes sèmeront la mort dans les rues de Paris...
En cette veille du dixième anniversaire de la tuerie de masse, le visionnage de cette séquence vaut mieux que tous les discours dénonçant ce que l'on peut voir ou entendre sur le service public de l'audiovisuel...
Comme l'a (presque) dit le biologiste Jean Rostand : "L'usage de la télévision n'a pas rendu les humains plus sots, mais la bêtise s'est faite plus sonore".
SN
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J’étais à Madrid pour les dix-neuvièmes journées de la dissidence
Michel Festivi
Les 7, 8 et 9 novembre derniers, se sont tenues à Madrid les dix-neuvièmes journées de la dissidence, organisées par les Éditions FIDES, sous la houlette de Juan Antonio Llopart leur directeur. Ces journées regroupent depuis plusieurs années, des identitaires espagnols au sens large du terme, qui entendent lutter contre la désagrégation de l’Espagne, et surtout faire savoir que les lois mémorielles socialo-communistes, hautement attentatoires aux libertés publiques, n’ont pas barre sur eux.
Cette année, et pour la première fois, ces journées se déroulaient dans des locaux appartenant à une association amie, l’association Alphonse 1er d’Aragon, tout un symbole. En effet, Alphonse 1er dit Le Batailleur, le bien nommé, régna pendant 29 ans, de 1104 à 1134. Non seulement il fut Souverain d’Aragon, mais aussi de Pampelune, de Castille et de Galice. Il prendra même le titre « d’Empereur de toute l’Espagne », ce qui révélait un volontarisme certain.
Fils de Sanche 1er, il poursuivra farouchement la lutte contre les tribus musulmanes, qui avaient envahi la péninsule en 711. Il agrandira considérablement le Royaume, allant jusqu’à Valence, Cordoue et même devant Grenade. En 1134, devant Fraga, et alors qu’il livrait bataille contre les Almoravides, il fut mortellement blessé. C’est dire si ces journées se plaçaient sous les auspices les plus prometteurs.
Le 8 novembre plusieurs conférences des plus passionnantes eurent lieu : Les mouvements Nationaux Révolutionnaires espagnols des années 80 et 90 ; l’actualité de Ledesma Ramos fondateur de la Jons qui fusionnera en 1934 avec la Phalange, et qui sera assassiné par les miliciens front populistes le 29 octobre 1936, tout cela suivi de débats avec la salle remplie. Puis dans l’après-midi, une table ronde consacrée à la jeunesse, avec la participation du syndicat espagnol universitaire, Vanguardia Juvenil et C.E La Tijera. Pour terminer une aussi dense journée, une conférence sur Gimenez Caballero, écrivain et diplomate qui connut une carrière considérable dans l’Espagne franquiste, et qui sera notamment ambassadeur au Paraguay pendant plus de 10 ans ; et sur Mercedes Formica, avocat, journaliste et écrivain (1913/2002), phalangiste, admiratrice de José Antonio, et qui œuvrera pour la défense du droit des femmes. Elle témoignera de la terreur rouge qu’elle subit à Malaga de juillet 1936 à février 1937. Pilar Primo de Rivera lui confiera ensuite des responsabilités dans la presse phalangiste.
Le lendemain 9 novembre, après la présentation d’un livre de Karl Eckbrecht, diplomate et philosophe allemand dans les années 1920/1930 : Un homme droit (Un hombre recto), nous pûmes assister à un récital de chansons et de poésies. Et pour clôturer ses 3 journées fort bien remplies, Pedro Varela mit la salle à contribution sur le thème : Vers où nous dirigeons nous ?
Car j’ai gardé pour la fin, la première journée, celle du 7 novembre. Après l’installation de très nombreux stands de livres et de revues, cette dix-neuvième journée commença par une réflexion des plus utiles sur le militantisme aujourd’hui, ses difficultés, ses espérances. Puis, j’eus l’honneur de présenter mon livre sur le général Miguel Primo de Rivera, qui gouverna l’Espagne de 1923 à 1930. J’avais écrit cette biographie en 2023 sous le titre : Miguel Primo de Rivera, un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne, ouvrage publié par les éditions Dualpha, avec une préface d’Arnaud Imatz. Juan Antonio Llopart, des éditions Fides me fit savoir exactement l’an passé, lors des précédentes journées de la dissidence, qu’il était intéressé par la traduction et la publication de mon livre.
Promesse tenue, et c’est mon ami Jordi Garriga, qui écrit sur de très nombreux sites espagnols des plus roboratifs, qui se chargea de la traduction et des annotations. Pio Moa très amicalement accepta de faire une préface à cette édition espagnole. Pendant plus d’une heure, assisté de Jordi Garriga et de Pio Moa, j’exposai les grandes lignes de mon livre et le résumé des réalisations du régime : économiques, sociales, militaires, scolaires, culturelles, institutionnelles, à l’international. Comme le déclarera Pio Moa, si en France, les réformes de Miguel Primo de Rivera sont méconnues, même en Espagne, ses près de 7 années de gouvernance très bénéfique restent ignorées, d’où l’intérêt de rappeler cette séquence très intéressante et dense de l’histoire espagnole. Pour citer le grand historien espagnol « Son régime démontra que l’Espagne était capable de se reconstruire et de rapidement récupérer une grande partie du terrain perdu depuis les débuts du XIXème siècle, par rapport aux pays les plus avancés d’Europe ».
En tout cas, ces trois journées furent un beau succès et un acte de foi militant. Ce rendez-vous devient désormais incontournable, malgré ou grâce aux difficultés politiques extrêmes que connait l’Espagne, confrontée à une camarilla gauchiste des plus sectaires, avec des indépendantistes wokistes à souhait qui entendent la pulvériser. J’ai ainsi pu transmettre, par-delà les Pyrénées, le salut fraternel des Français qui entendent eux-aussi, résister aux laminages des gauches et entamer un redressement salutaire. J’ai terminé mon propos en évoquant la grandeur de l’histoire espagnole, qui depuis Pélage, le Cid, les Rois catholiques, Charles Quint, ceux de Covadonga à Las Navas de Tolosa, les soldats du Tercio, de la Sainte Ligue de Lépante, les guérilleros de Despeñaperros et de Bailen, jusqu’aux Héros de l’Alcazar de Tolède et les descendants de José Antonio, ne pouvaient pas disparaître.
Michel Festivi avec le grand historien espagnol Pio Moa
14:48 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Le maire de Verdun interdit une messe pour Philippe Pétain et ses soldats
Le maire de Verdun classé comme divers gauche, Samuel Hazard, a pris un arrêté, interdisant une messe pour Philippe Pétain et ses soldats. La motivation : « je n’accepterai jamais qu’une messe soit célébrée à Verdun en hommage à Pétain, frappé d’indignité nationale en 1945, et donc déchu, entre autres, de son grade militaire », ajoutant « Verdun est la cité de l’Universalité. Pétain est l’antithèse de l’Humanité », faisant part « de son dégoût et sa très vive colère, la cérémonie religieuse va générer à l’évidence des troubles à l’ordre public ».
Si ignominie il y a, c’est bien la position scandaleuse de cet édile, qui visiblement est totalement décérébré historiquement, et qui bafoue ainsi des milliers de soldats, qui sont tombés à Verdun pour sauver la France, sous l’héroïque commandement du général Pétain, qui entrera définitivement dans la gloire militaire et qui sera reconnu, dès cet instant, comme l’un des plus grands et des plus humains chefs militaires que la nation ait connus.
L’Association pour la défense de la mémoire du Maréchal Pétain (l’ADMP) a indiqué qu’elle avait obtenu une autorisation écrite des autorités religieuses d’organiser une « messe en hommage au Maréchal Pétain et à ses soldats », en l’église Saint Jean Baptiste de Verdun, « église martyre pendant la Grande Guerre, en partie détruite par les bombardements et dont les vitraux rendent hommage aux soldats morts pour la France ».
Premièrement, de quel droit un maire peut-il interdire une messe dans un lieu de culte et s’immiscer dans la décision de l’Église ? Le prétexte bidonné « d’atteinte à l’ordre public » est visiblement monté de toutes pièces pour les besoins de la cause. Deuxièmement, une messe n’est en aucune façon une apologie, de quelque nature que ce soit. Une messe est justement faite pour le repos des âmes, quelles que soient les circonstances politiques, historiques. Une messe, c’est l’élévation des esprits dans la tradition chrétienne qui veut que les morts puissent obtenir le pardon du Christ, la rédemption des péchés. L’ignorer ou feindre de l’ignorer est particulièrement grave.
En réalité, le maire de Verdun entend rejouer aux guerres fratricides qui ont ensanglanté la France. Il entend remettre sur le métier la guerre civile française des années 1944-1945. Charles de Gaulle avait présidé une cérémonie à Verdun le 29 mai 1966 pour rendre un hommage solennel aux farouches combattants. À cette occasion, il avait indiqué devant l’ossuaire de Douaumont : « Si, par malheur, en d’autres temps, en l’extrême hiver de sa vie, au milieu d’événements excessifs, l’usure de l’âge mena le maréchal Pétain à des défaillances condamnables, la gloire qu’il acquit à Verdun vingt-cinq ans auparavant, et qu’il garda en conduisant ensuite l’armée française à la victoire, ne saurait être contestée ni méconnue par la patrie. » Visiblement, l’actuel maire de Verdun n’entend pas le reconnaître et bafoue la geste titanesque des soldats commandés en chef par Phillipe Pétain qui les mena à la victoire... « Courage, on les aura » : ainsi se terminait sa première proclamation. Pour cela il recevra la médaille militaire et le titre de Maréchal de France.
Quelques années plus tard, en 1972, lors d’une conférence de presse, le président Pompidou, répondant à une question d’un journaliste lyonnais qui faisait état des troubles qu’avaient occasionnés la grâce de Paul Touvier, répondit ceci : « Allons-nous éternellement entretenir saignantes les plaies de nos désaccords nationaux ? Le moment n’est-il pas venu de jeter le voile, d’oublier ces temps où les Français ne s’aimaient pas, s’entredéchiraient et même s’entretuaient ? ».
Tous les présidents de la République, tous, ont honoré le Philippe Pétain de Verdun, de De Gaulle à Macron qui déclarait en 2017 : « On peut avoir été un grand soldat à la Première Guerre mondiale et avoir conduit à des choix funestes durant la deuxième ». Jacques Chirac indiquera en 2006 : « Il a su prendre les décisions qui conduiront à la victoire et il restera comme le vainqueur de Verdun ». Et François Mitterrand, tous les 11 novembre, de 1981 à 1992, a fait déposer une gerbe sur la tombe du Maréchal Pétain, sur l’île d’Yeu. Mais le maire de Verdun entend reproduire les plaies saignantes de nos désaccords nationaux. Pourtant, Philippe Pétain, qui eut une conduite des plus humaines et vaillantes en 1916 et 1917, sera adulé par tous les poilus et par tous les Français. Il avait été l’un des rares généraux à comprendre qu’il fallait ménager les hommes, assurer les relèves, améliorer les conditions de vie dans les tranchées, organiser des temps de repos et de permissions. Henri Amouroux, le grand historien des Français sous l’Occupation, n’avait-il pas intitulé l’un de ses livres : « 1940 : quarante millions de pétainistes ». Comme le relèvera l’historien Henry Rousso : « Si Pétain n’avait pas été le grand soldat de 1918, et perçu comme tel par les Français de l’époque, il n’aurait jamais eu la possibilité de jouer un rôle ...en 1940 ».
Pendant l’entre-deux-guerres, toute la France, de la gauche à la droite, vouait à Philippe Pétain un culte exceptionnel. Gustave Hervé, un ancien socialiste extrémiste et pacifiste tonitruant, proclamait en 1935 : « C’est Pétain qu’il nous faut ». Pétain deviendra chef d’État-major des Armées, puis ministre de la Guerre en 1934 dans un gouvernement d’union nationale. Qui fera appel à Philippe Pétain, en mars 1939, pour devenir ambassadeur en Espagne auprès du général Franco, avec pour mission impérieuse d’obtenir la neutralité de l’Espagne, sinon le radical socialiste Edouard Daladier ? Pétain réussira dans sa mission, malgré le fait que l’Espagne nationale en voulait terriblement aux gouvernements français front-populistes, qui avaient aidé massivement les miliciens révolutionnaires espagnols. Qui rappela en catastrophe Philippe Pétain pour rentrer au gouvernement, en pleine débâcle, le 18 mai 1940, sinon Paul Reynaud ? Le même conseillera au président de la République, le 16 juin 1940 au soir, de le nommer chef du gouvernement, Reynaud venant de démissionner, et demandera à Albert Lebrun de le désigner en ses lieu et place.
Les premiers gouvernements Pétain étaient composés d’une écrasante majorité d’hommes de gauche, dont des socialistes. Pierre Laval, qui fera octroyer à Philippe Pétain les pleins pouvoirs constitutionnels, venait de la gauche socialiste. Ce sont les Chambres, nettement dominées par les gauches radicales et socialistes, que ce soit la Chambre des députés ou le Sénat, qui donnèrent à Philippe Pétain la possibilité d’édicter une nouvelle constitution le 10 juillet 1940, avec l’accord dithyrambique d’hommes de gauche, comme d’Edouard Herriot et Jules Jeanneney, respectivement président de la Chambre des députés et du Sénat. Sans ces gauches, Philippe Pétain n’aurait jamais eu les pouvoirs exorbitants que la défaite de nos armes avait nécessités. Car qui gouverna la France dans les années 1930, sinon des hommes de gauche essentiellement ?
Mais au-delà de l’histoire tragique des Français et de la France, le refus d’une simple messe révèle les incantations totalitaires d’aujourd’hui. Interdire est devenu le maître mot dans un pays dominé par le sectarisme révolutionnaire liberticide le plus dangereux.
13:48 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Samedi 15 novembre, à Strasbourg : rassemblement pour la souveraineté et pour la paix
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08:32 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) |
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#MontronsLeReel. Jean-Eudes Gannat : Une garde à vue et des poursuites pour un cri du réel, une vague de solidarité qui ébranle l’Inquisition judiciaire
Yann V., Breizh Info cliquez ici
Dans une France où dénoncer l’invasion migratoire semble désormais relever du crime d’État, l’affaire Jean-Eudes Gannat incarne la dérive d’un pouvoir judiciaire de plus en plus politisé. Il aura suffi d’une courte vidéo publiée sur les réseaux sociaux pour que Jean-Eudes Gannat, militant identitaire et chroniqueur à Radio Courtoisie, soit arrêté et placé 48 heures en garde à vue.
Le parquet d’Angers, dirigé par le procureur Éric Bouillard – déjà connu pour ses poursuites répétées contre des figures de la droite nationale, lui qui a déjà empêché par le passé, du fait de poursuites, que J-E Gannat assiste à la naissance de son troisième enfant– a ouvert une enquête en flagrance pour « provocation à la haine raciale » après la diffusion d’une séquence montrant quatre Afghans installés à Segré, dans le Maine-et-Loire. Ces individus auraient porté plainte moins d’une heure après la mise en ligne de la vidéo. Une célérité judiciaire que même les praticiens du droit trouvent inhabituelle, tant elle contraste avec la lenteur des enquêtes quand les victimes sont françaises.
Gannat a été interrogé sur ses activités, sa vie privée et ses opinions politiques avant d’être placé en cellule pour la nuit : six mètres carrés, toilettes à la turque, murs souillés. « Je n’ai pas été maltraité, mais tout cela reste ahurissant pour une simple vidéo », a-t-il confié.
Une réaction populaire et politique sans précédent
Très vite, la nouvelle de son interpellation a déclenché une onde de choc sur les réseaux. Sous le mot-d’ordre #MontronsLeRéel, initié par Radio Courtoisie et la journaliste Liselotte Dutreuil, des milliers de Français ont publié et relayé leurs propres témoignages, photos et vidéos de ce qu’ils vivent dans leur quotidien : insécurité, cohabitation difficile, sentiment d’abandon.
Le mouvement a dépassé les cercles militants habituels : des personnalités politiques comme Marion Maréchal, Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan ou Éric Zemmour à demi mot ont exprimé leur soutien, tout comme des figures médiatiques de droite et des influenceurs jusque-là éloignés du militantisme. Même Cnews a fini, grâce à Mathieu Bock Côté, par évoquer le cas Jean-Eudes Gannat. Seul le RN, hormis quelques députés moins médiatiques, s’est tu, comme trop souvent, ce qui interroge sur ce qu’il fera, demain, s’il arrive au pouvoir.
Le Britannique Tommy Robinson, figure emblématique de la lutte contre l’islamisation, dénonce un « copier-coller de la censure britannique ». Des influenceurs allemands et américains reprennent la cause de Gannat, symbole d’une répression désormais transnationale des droites européennes.
Une affaire symbole : deux poids, deux mesures
Pour beaucoup, le cas Gannat illustre la dérive d’une justice de plus en plus politique.
Le procureur Bouillard avait déjà ciblé d’autres figures de droite, comme le professeur Frédéric Mortier, relaxé après des mois de procédures. Dans le même temps, les plaintes pour menaces, dégradations ou agressions visant les militants patriotes restent sans suite.
L’essayiste Jean-Yves Le Gallou a parlé d’« anarcho-tyrannie » : un régime où la délinquance prospère tandis que ceux qui la dénoncent sont punis. « On laisse filer l’immigration illégale et la criminalité, mais on réprime ceux qui montrent la réalité », résume-t-il.
La contre-attaque : refuser la peur et organiser la riposte
Jean-Eudes Gannat ne compte pas s’en tenir là : il envisage une procédure contre le procureur d’Angers, estimant que « la meilleure défense, c’est l’attaque ». Une cagnotte ouverte par ses proches doit financer ses frais de justice, deux dossiers étant déjà en cassation.
Mais au-delà de son cas personnel, Gannat appelle à transformer l’indignation en mouvement collectif. « Quand quelqu’un est arrêté pour avoir simplement décrit ce qu’il voit, il faut le soutenir, même si l’on n’est pas d’accord sur tout. Si ce n’est pas lui, demain ce sera vous », a-t-il martelé dans un direct de plus d’une heure et demie sur Radio Courtoisie.
Le mot d’ordre Montrons le réel s’est imposé comme un cri de ralliement : publier, témoigner, filmer, sans haine mais sans peur, pour rompre le silence imposé par la censure et les lois mémorielles.
Le soutien ne s’est pas limité à la droite française. Des Britanniques, des Allemands, des Américains ont relayé l’affaire, voyant dans ce traitement judiciaire le signe d’une répression désormais transnationale contre le courant conservateur européen.
« La gauche a ses réseaux internationaux, ses ONG, ses médias. Nous devons, nous aussi, bâtir cette solidarité entre peuples européens qui refusent leur disparition », a souligné Gannat.
Cette mobilisation révèle une fracture profonde : d’un côté, un appareil d’État obsédé par la répression idéologique ; de l’autre, un peuple de plus en plus conscient de vivre dans un pays où dire le vrai devient un délit.
Vers un procès emblématique
Jean-Eudes Gannat doit comparaître le 6 mai prochain au tribunal d’Angers. Ses soutiens préparent déjà un rassemblement.
L’enjeu dépasse son cas individuel : il s’agit d’un test grandeur nature pour la liberté d’expression en France. Si un homme peut être arrêté pour avoir montré quatre Afghans dans une petite ville de province, alors qu’aucune violence ni injure n’a été proférée, qu’adviendra-t-il demain des journalistes, écrivains ou citoyens qui décrivent la même réalité ?
Lui-même l’assume : « Je n’ai rien d’un héros, mais je préfère passer deux jours en cellule que de vivre dans une société où l’on n’a plus le droit de nommer les choses. »
Son cas, devenu emblématique, a ravivé un débat que le pouvoir voulait clore : celui du droit des Français à parler de leur pays tel qu’il est.
Au-delà du tumulte judiciaire, l’affaire Gannat aura révélé une vérité : la dissidence n’est plus marginale. Elle s’organise, s’entraide et se dresse face à l’appareil politico-médiatique qui tente encore de la réduire au silence. Et derrière un hashtag, #MontronsLeReel, c’est peut-être le réveil d’un peuple qu’on croyait éteint.
« Soyez l’homme providentiel de votre vie. Rendez vos enfants fiers », conclut Gannat, remerciant ceux qui se sont levés pour lui.
De la Bretagne à la Provence, de Paris à Londres, des voix s’élèvent. La peur change peu à peu de camp.
NDLR SN : il y a quelques jours, nous nous inquiétions de la timidité des réactions dans le camp national cliquez ici suite à la mise en garde à vue de Jean-Eudes Gannat. Depuis, celles-ci se dont multipliées et nous ne pouvons que nous en féliciter.
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David Van Hemelryck en Vendée, dimanche 16 novembre
00:02 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) |
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RAPPEL : samedi 15 novembre, La Roche-sur-Yon : salon du livre de Noël
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