Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 09 septembre 2023

LORSQUE LES FAITS NOUS DONNENT, HÉLAS, RAISON...

sn 64 couv site.jpg

Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

Editorial du n°64 (été 2023)

L'embrasement de tout le pays qui a marqué le début de l'été n'est que l'aboutissement logique des politiques menées par l'ensemble des gouvernements qui se sont succédés depuis une cinquantaine d'années en matière d'immigration. En effet, à force de se voiler la face et de nier les réalités, on finit par se retrouver face à des situations catastrophiques de plus en plus difficiles à gérer.

D'abord, revenons sur les faits. Un délinquant de 17 ans dénommé Nahel Merzouk, consommateur de stupéfiants, roulant à vive allure dans les rues de Nanterre (92) au volant d'une voiture de luxe alors qu'il n'a pas l'âge d'avoir le permis de conduire, refuse d'obtempérer lors d'un contrôle de police... Ce garçon, c'est le moins que l'on puisse dire, n'a pas hésité à prendre des risques inconsidérés. Or, lorsque l'on prend de tels risques, il faut en assumer les conséquences. Certes, l'issue fatale de ce "GymKhana" urbain est sans doute regrettable pour Merzouk mais, qu'on le veuille ou non, elle fait partie des écueils éventuels du "jeu"...

Ce qui est le plus regrettable encore, c'est la tournure que prirent les événements suite à ce fait divers hélas trop fréquent. Des nuits d'émeutes d'une rare violence se sont succédées à travers la France, des dizaines de villes furent saccagées et des centaines de magasins pillés. Fait nouveau, ces violences ne touchèrent pas seulement ce que l'on appelle pudiquement "les quartiers" (entendez les zones dominées par les populations d'origines diverses), elles embrasèrent l'ensemble du territoire national, y compris parfois les communes les plus reculées.

Alors, comment en est-on arrivé là ?

Le développement de l'immigration, dans la seconde moitié du XXe siècle, voulu par les dirigeants de la planète, encouragé à la fois par la haute-finance apatride à la recherche de profits immédiats (baisse des salaires, docilité supposée des immigrés due à la précarité...) et les syndicats marxistes à la recherche d'un prolétariat de substitution (le prolétariat français s'étant peu à peu rallié au camp national) et orchestré par les lobbys humanitaristes peu scrupuleux à l'affut de juteuses subventions, le tout sous l'œil bienveillant des médias aux ordres, ne pouvait, à terme, qu'engendrer la situation actuelle. Les brassages de populations étant immanquablement synonymes de déracinements et de pertes des repères civilisationnels.

Déjà, il y a 50 ans, des voix se sont élevées.

Dès le début des années 1970, des voix téméraires se sont élevées en France et en Europe pour dénoncer l'immigration incontrôlée. Ce furent les nationalistes du mouvement Ordre nouveau en 1973, puis l'immense écrivain Jean Raspail avec son roman prémonitoire le Camp des saints qui fit grand bruit à l'époque et, bien sûr, le Front national de Jean-Marie Le Pen à travers les multiples campagnes électorales auxquelles il participa. Plus tard, de nombreux mouvements et associations, ainsi que des intellectuels de renom, tels Jean-Yves Le Gallou, Renaud Camus ou Éric Zemmour et bien d'autres leur emboitèrent le pas et sonnèrent le tocsin. Tous payèrent très cher leur lucidité et leur engagement... Honneur à eux d'avoir eu raison alors que leurs contemporains se complaisaient dans un aveuglement confortable.

Quand la réalité dépasse la fiction.

Aujourd'hui, la terrible réalité éclate à la face de tous. Les Français lobotomisés constatent que leur pays est livré à la chienlit et les péroreurs patentés qui encombrent les plateaux de télévision étalent, avec des mines contrites de circonstance, leur stupéfaction artificielle face aux conséquences de leur inconséquence. Si la situation n'était pas aussi grave, nous pourrions éclater de rire face à ce spectacle affligeant.

Il est donc plus que temps pour nous autres, nationalistes et identitaires, de rappeler la justesse de notre combat. Ce n'est pas au moment où les événements nous donnent raison que nous allons réduire la voilure.

Cela, le gouvernement le sait bien et il le craint plus que tout. Voilà pourquoi, depuis quelques mois, il s'évertue à vouloir "museler", dans son ensemble, l'opposition nationale, seule opposition crédible à la destinée mortifère du mondialisme. En interdisant de manière arbitraire les réunions et les colloques, en procédant à des dissolutions injustifiées, en calomniant en permanence les forces patriotiques, le pouvoir macronien aux abois tente par tous les moyens de sauver sa peau. 

Alors, évitons de sombrer dans ces provocations, amplifions notre combat et gardons notre détermination car nous savons, et l'Histoire vient une fois de plus de nous le prouver, que nous avions et que nous avons toujours raison.

Nous n'allons pas nous priver de le faire savoir. Dans les semaines qui viennent, nous allons publier un numéro hors-série de Synthèse nationale entièrement consacré à cela. Nous comptons sur vous tous pour nous aider à le diffuser le plus largement possible. 

Pour commander ce numéro cliquez ici

Pour vous abonner cliquez là                                     

10:26 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.