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jeudi, 14 mars 2024

J’espère que Macron ne va pas commémorer le 19 mars 1962 !

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Manuel Gomez

Je veux espérer que le Président Macron ne prendra pas la décision de commémorer le 19 mars 1962, comme le fit en son temps François Hollande, et cela pour plaire au Président algérien Tebboune qui nous rendra visite, paraît-il, en septembre ou octobre.

Le 19 mars 1962 et les « Accords d’Évian » ne peuvent être considérés comme la fin de la guerre d’Algérie mais uniquement comme « le cessez-le-feu » de notre côté et non pas de celui de nos ennemis, le FLN et l’ALN qui, eux, ont poursuivi les enlèvements, les exécutions, les assassinats de civils innocents, de jeunes militaires, alors que nos forces armées restaient « l’arme au pied ».

Et surtout si ces commémorations sont proposées sous les conseils de ce soi-disant historien, Benjamin Stora.

Cette année la France pourrait à la rigueur fêtée le 62e anniversaire de « la fin de la guerre d’Algérie » mais non pas de « l’indépendance de l’Algérie », laissons ce souvenir aux Algériens, il ne nous concerne pas !

Il y aurait, paraît-il, un « dossier mémoriel » qui causerait bien des soucis au président de la République, Emmanuel Macron, et à son gouvernement. Qu’on le rassure, qu’on les rassure : « On s’en bat les « lucioles » de vos repentances mémorielles !

Après la méprisante « génuflexion » d’Emmanuel Macron, lors de sa déclaration (« La colonisation fut un crime contre l’humanité »), le président a beaucoup à se faire pardonner, bien que, en ce qui me concerne, il n’aura jamais « mon pardon » car, depuis son élection, lui et les siens n’ont jamais cessé de donner des gages de repentance aux Algériens :

- La responsabilité de l’armée française dans la mort du militant communiste Maurice Audin, complice de nos ennemis et traître à sa patrie.

- Les crimes inexcusables, comme lors de la manifestation du 17 octobre 1961, ce « mensonge d’État », cette mascarade organisée de toutes pièces par le Parti communiste en accord avec le FLN.

Jamais un mot, une seule parole, pour honorer les dizaines de milliers de victimes du FLN et de l’ALN depuis le 1er novembre 1954 et jusqu’en juillet 1962.

Nous n’attendons, ni ne souhaitons, aucune reconnaissance de l’État actuel, ni des précédents d’ailleurs. Le « conflit des mémoires » est le cadet de nos soucis.

Nous savons qui furent les responsables de cette première « fracture » entre la métropole et les départements d’Algérie, concernant l’envoi des « Appelés » du contingent afin de « défendre ces colons milliardaires » : Guy Mollet et son gouvernement socialiste.

Nous savons la responsabilité de la France de l’époque concernant la fusillade du 26 mars 1962, rue d’Isly à Alger, ordonnée par le ministre de l’Intérieur Christian Fouchet, sur ordre de De Gaulle.

Nous savons la responsabilité de la France de l’époque concernant le « massacre des innocents » dans les semaines qui ont précédé et suivi ce 19 mars et jusqu’au 5 juillet 1962 à Oran et le déshonneur de l’armée française « aveugle et invisible » par ordre du général Katz et du chef de l’État !

Vos « repentances mémorielles » vous pouvez les ranger « où je pense », monsieur le président et messieurs les ministres, nous n’en n’avons que faire.

- Le président Abdelmajib Tebboune réclame à notre pays les « souvenirs » que nous avons conservé de l’émir Abd el-Kader. Ne serait-il pas souhaitable de lui rappeler que ce patriote algérien a découvert la France, après sa défaite, et l’a adoptée jusqu’à la servir et cela comme la majorité des millions d’Algériens qui ont fui l’Algérie (et sa République populaire mais certes pas démocratique) ces dernières décennies !

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samedi, 09 mars 2024

Souvenez-vous, c'était le 9 mars 1971, le Palais des Sports d'Ordre nouveau...

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Pour en savoir plus sur Ordre nouveau :

Réédition du livre

Ordre nouveau raconté par ses militants cliquez ici

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mardi, 05 mars 2024

Samedi 27 avril, aux Lucs-sur-Boulogne (85) : pèlerinage en mémoire des martyrs

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lundi, 04 mars 2024

Sortie cette semaine du nouveau Cahier d'Histoire du nationalisme (n°27) : "GRÈCE, 1967-1974 : LE SEPTENNAT DES COLONELS"

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Au printemps 1967, la Grèce était plongée dans une crise politique et institutionnelle grave. De plus, le Parti communiste, persuadé de sa popularité, se préparait à instaurer un régime marxiste sanguinaire qui finirait d’achever le pays. Il faut rappeler que nous sommes en pleine « guerre froide » et que le « berceau de la démocratie » est entouré de pays, qu’il s’agisse de l’Albanie maoïste ou de la Bulgarie alignée sur Moscou, bien peu « démocrates ». Ajoutez à cela les tensions ancestrales avec la Turquie voisine ravivées par la question chypriote.

C’est donc pour éviter une telle perspective que, le 21 avril au petit matin, à Athènes, l’armée s’empare du pouvoir. Elle met à la tête du pays une junte de colonels qui, malgré quelques « remaniements », restera aux affaires jusqu’à l’été 1974.

Cette période n’a pas été épargnée par les bonnes consciences universelles qui l’ont caricaturée tout en s’obstinant à ignorer ce qui se passait alors dans les Balkans voisins. Certes, elle est loin d’avoir été parfaite et nos critiques, autres que celles de la bien-pensance hypocrite, ne manquent pas. Nous sommes loin de l’Espagne du général Franco ou du Portugal du professeur Salazar. Néanmoins, il aurait été dommage de continuer à ignorer cette expérience somme-toute intéressante. Voilà pourquoi nous lui consacrons ce nouveau Cahier d’Histoire du nationalisme.

Grèce 1967-1974 : le septennat des colonels, Jean-Claude Rolinat, avec la contribution de Didier Lecerf, collection "Les Cahiers d'Histoire du nationalisme", n°27, 150 p., 24,00 € + 6,00 € de port.

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dimanche, 03 mars 2024

Il y a 90 ans, à Madrid, était créée La Phalange

Un grand meeting s'est déroulé dans la capitale espagnole pour marquer cet événement. 

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Pour mieux connaitre La Phalange, ses chefs et son idéal :

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mercredi, 28 février 2024

230 ans ... La Vendée pardonne mais n'oublie pas.

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Reynald Secher
 
Le 28 février 1794, les Républicains, divisés en deux colonnes, entrent sur le territoire des Lucs.
 
À l’époque, la commune des Lucs est scindée en deux paroisses : Saint Pierre du Grand-Luc avec 2 150 habitants et Notre-Dame du Petit-Luc, avec environ 100 habitants. Notre-Dame du Petit-Luc étant la plus petite paroisse du diocèse de Luçon.
 
Lors de l'arrivée des soldats bleus, une partie des habitants va se réfugier dans l’église Notre-Dame du Petit-Luc. Malheureusement, ils ne sont guère en mesure de se défendre puisqu’il reste principalement des femmes, des vieillards et des enfants, les hommes étant partis combattre avec Charette.
 
Le curé de Notre-Dame du Petit-Luc, l’abbé Voyneau, va au-devant des soldats sur le chemin de la Malnaye afin de les dissuader d’avancer plus avant.
 
Mais ces criminels, l’arrêtent et le torturent cruellement. Ils lui arrachent le cœur et la langue et l’éventrent affreusement à coups de baïonnette. Puis, ils reprennent leur marche vers le Petit-Luc. Ils massacrent tous les habitants alentours et arrivent devant l’église où les survivants sont barricadés. Furieux, les Républicains y mettent le feu. Puis, ayant accompli leur forfait, ils poursuivant leur chemin vers Legé. Arrivés sur les hauteurs des Landes de Launay et apercevant le clocher de l’église encore debout, ils le canonnent enfouissant sous les décombres fumants les malheureux brulés vifs.
 
Le bilan du massacre est de 564 morts, d’après le martyrologe de l’abbé Barbedette, curé du Grand-Luc, arrivé sur les lieux du massacre peu de temps après.
 
L'abbé Barbedette termine son martyrologe par cette affirmation solennelle :
 
« Lequels noms cy dessus – au nombre de 564 – des personnes massacrées en divers lieux de la paroisse du Grand Luc m’ont été référés par les parents échappés au massacre pour être inscrit sur le présent registre autant qu’il a été possible de les recueillir dans un temps (sic) de persécutions la plus atroce, les corps morts ayant été plus d’un mois sans être inhumés dans les champs de chaque village du Luc. Ce que j’atteste comme trop véritable après avoir été le témoin oculaire de ces horreurs et exposé plusieurs fois à en être la victime. Au Luc, ce 30 mars 1794, C. Barbedette, curé du Luc. »
 
La chapelle actuelle du Petit Luc fut construite en 1866, à l'emplacement du chœur de l’ancienne église Notre-Dame du Petit-Luc, et bénie par Monseigneur Colet, évêque de Luçon, le 16 octobre 1867.
 
Sur les murs intérieurs de la chapelle, figurent vingt-deux tables de pierres sur lesquelles sont inscrits les 564 noms des personnes massacrées aux Lucs, dont 110 enfants de moins de 7 ans.
 
Les livres de Reynald Secher cliquez ici

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mardi, 20 février 2024

19 février 1973 : tentative d’inhumation du Maréchal Pétain à Douaumont pour l’honneur

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Jeune Nation cliquez ici

Dans la nuit du 19 au 20 février 1973, à la tête d’un commando de six militants pétainistes, Hubert Massol extrait du cimetière de Port-Joinville sur l’île d’Yeu, le cercueil en chêne du Maréchal, dont les restes, à leur grand étonnement, sont parfaitement conservés.

Ils embarquent le corps dans une fourgonnette, et commence alors une cavale de 3 jours qui conduit le Maréchal dans un box aux puces de Saint-Ouen (aux portes de Paris).

Le but était d’inhumer le Maréchal à Douaumont, au milieu de ses soldats comme le demandait ses derniers vœux.

Une fois là-bas, le pouvoir ne l’aurait pas enlevé pour le remettre à l’Ile d’Yeu, les derniers vœux du Maréchal étaient exaucés…

Hubert Massol a été Président de l’ADMP (Association pour Défendre la Mémoire du maréchal Pétain) qui s’est donné pour objectif :

  • justice pour le maréchal par la révision du procès Pétain,
  • translation des cendres du maréchal, vainqueur de Verdun à l’ossuaire de Douaumont,
  • réconciliation nationale par la réhabilitation de la mémoire du maréchal Pétain et de la Révolution Nationale.

À noter la belle victoire, en faveur du combat pour la réhabilitation de la mémoire du maréchal Pétain et plus généralement pour la liberté d’expression, obtenue par l’ADMP :

Après la confirmation par la Cour de cassation en 1993  d’une condamnation pour « apologie de crime de guerre » en raison d’une publicité de l’ADMP parue dans Le Monde du  et après une longue bataille judiciaire, l’association obtiendra gain de cause devant la Cour européenne des droits de l’homme le 

 (par l’arrêt Lehideux et Isorni contre France) qu’il y avait eu violation de l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme, relatif à la liberté d’expression. L’opinion majoritaire chez les juges fut qu’il devait être possible de présenter un personnage, quel qu’il soit, sous un jour favorable et de promouvoir sa réhabilitation — au besoin en passant sous silence les faits qui peuvent lui être reprochés — et que la condamnation pénale subie en France par les requérants était donc en conséquence disproportionnée !

 

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dimanche, 18 février 2024

Il y a 40 ans, Jean-Marie Le Pen crevait l’écran à L’Heure de vérité…

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Nicolas Gauthier

C’était il y a quarante ans, le 13 février 1984, sur Antenne 2, qui ne s’appelait pas encore France 2. Les moins jeunes de nos lecteurs doivent encore s’en souvenir. Ce soir-là, un certain Jean-Marie Le Pen avait, pour la première fois de sa carrière, les honneurs de L’Heure de vérité, l’émission politique la plus prestigieuse de l’époque.

Et ce qui aurait pu n’être qu’un moment télévisuel anodin devient un coup de tonnerre médiatique. À l’époque, tout l’état-major du Front national tient dans un trois-pièces du 11, rue Bernoulli, dans le huitième arrondissement parisien. Dès le lendemain, ses deux malheureuses lignes téléphoniques sont au bord de l’implosion. On fait la queue pour adhérer. La province n’est pas en reste, malgré une implantation des plus modestes. Bref, une étoile est née.

Certes, le FN avait déjà commencé un début de percée électorale, à Aulnay-sous-Bois (93) ou Dreux (28). Pour les rares clampins qui connaissent le nom de Le Pen, son image renvoie à celle du reître avec bandeau sur l’œil, à l’élection présidentielle de 1974. Mais cette émission change définitivement la donne. Son public d’avant ? Celui de meetings aux rangs clairsemés, ne rassemblant que sympathisants radicaux de longue date acquis à sa cause. Mais là, c’est pour la première fois au grand public qu’il s’adresse.

Et puis, il y a les élections européennes…

La preuve : quatre mois plus tard, le Front national recueille 10,95 % des voix aux élections européennes, talonnant ainsi le PCF (11,20 %). Bref, la vie politique ne sera plus jamais comme avant, le FN, avant de devenir RN, commençant à passer de jeune pousse à valeur sûre, d’opposition symbolique à force de gouvernement. Pour ce faire, il aura fallu quarante ans, mais tout aura symboliquement démarré ce jour-là.

Paradoxalement, et à revoir ce moment mythique, on constate, en revanche, qu’autre chose n’a pas changé depuis : l’obsession de ces journalistes à toujours vouloir tout ramener aux questions du racisme et de l’antisémitisme. Lors de cette Heure de vérité, Jean-Marie Le Pen doit donc rappeler que son nom était inscrit sur les monuments aux morts, alors que celui d’un Georges Marchais ne l’est que sur les fiches de paye des usines Messerschmitt, en Allemagne. Un demi-siècle plus tard, sa fille est encore tenue de se justifier de ces mêmes procès en sorcellerie.

Quant au mépris de classe, il est déjà là, lui aussi. Il suffit de voir le masque, à la fois mondain et suffisant, d’un Jean-Louis Servan-Schreiber, en costume sur mesure, tenter d’en tailler un à Jean-Marie Le Pen, dont le tailleur, lui, est manifestement un brin moins riche. D’où le renvoi du gandin dans ses cordes par le Menhir lui accordant que pour « élégant et feutré », son « inquisition politique » n’en est pas moins réelle.

Ce qui n’a pas changé non plus, c’est la clémence du microcosme politico-médiatique quant aux morts du communisme. La preuve par cette minute de silence improvisée, histoire de célébrer les victimes du goulag. Là, tout le monde est pris de court sur le plateau, comme elle le serait encore aujourd’hui ; et la séquence devient illico mythique.

Un visionnaire en matière d’immigration

Ce qui n’a pas davantage changé, c’est la clairvoyance de l’invité ; en matière migratoire, surtout. Jean-Marie Le Pen dénonce, avec quelques décennies d’avance, cette politique visant à importer de malheureux immigrés, histoire de tirer à la baisse le salaire des travailleurs français. Reconnaissons qu’en leur temps, Jean Jaurès et la CGT ne disaient pas autre chose. Mais le « petit plus » lepéniste consiste à évoquer l’explosion démographique du sud de l’Europe ; sujet désormais central du débat public.

Bref, ces propos tenus il y a quarante ans n’ont jamais été autant d’actualité. Et dans le registre de la clairvoyance, on peut encore se rapporter à ce débat plus récent l’ayant opposé, le 15 mars 2018, à Gérald Darmanin, alors ministre de l’Action et des Comptes publics.

Là encore, un Jean-Marie Le Pen visionnaire à propos de l’explosion migratoire à Mayotte, pour laquelle il entend déjà remettre en cause le droit du sol. Ce qui révulse, à l’époque, le jeune clone de Nicolas Sarkozy, alors que le même se targue maintenant de mettre en place semblable mesure dans cette île ultramarine.

À l’heure où ces lignes sont écrites, on peut mesurer le chemin parcouru en termes de lepénisation des esprits. Certes, on a souvent tort d’avoir raison trop tôt. Mais à force d’insister, on finit toujours par avoir raison, tout en espérant qu’il ne soit pas trop tard. Un jour viendra peut-être où les Français se rendront compte de tout ce qu’ils doivent, à leur corps défendant ou non, qu'ils l'aiment ou le détestent, à Jean-Marie Le Pen. Voilà qui ne serait que justice.

Sources Bld Voltaire cliquez ici, via Thomas Joly cliquez là

 

samedi, 10 février 2024

Hommage à Pierre Taupin, héros de la chouannerie du Trégor

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Christian Gilbert
 
Aujourd’hui, c’est le triste anniversaire de la mort, le 10 février 1800, de Pierre Taupin, un des chefs de la troisième chouannerie dans les Côtes-du-Nord, ayant principalement combattu dans l’est du pays de Tréguier.
 
Il naît le 31 mars 1753 à Omméel, dans l’Orne, en Normandie.
 
En 1792, il est valet de chambre de l’évêque de Tréguier, Monseigneur Augustin-René-Louis Le Mintier. Au début de la Révolution, ils s’exilent tous les deux à Jersey pour fuir les persécutions des révolutionnaires.
 
La femme de Pierre Taupin, Ursule et leurs cinq enfants restent. Elle tient un commerce de liqueurs et de confiseries mais en a été dépossédée, vendu comme "biens d'émigrés". Sa grande pauvreté ne l’empêche pas de cacher deux prêtres réfractaires, l’Abbé Francez Lageat, de Coatreven, vicaire à Pleubian et l’Abbé Le Gall, de Pleudaniel, vicaire à Cavan.
 
Le 29 avril 1794, elle est dénoncée au tribunal du district de Lannion par Guillaume Salaun, un sans-culotte de la commune de Brélévenez. Les deux prêtres et Ursule Taupin sont rapidement arrêtés par une vingtaine d'hommes armés du bataillon d’Étampes. Les enfants, quant à eux, sont dispersés et placés en hospice.
 
Après un procès inique, le tribunal présidé par le juge Leroux-Cheffdubois condamne la femme de Pierre Taupin à mort. Elle est guillotinée sur la grande place de Tréguier, au pied de la cathédrale, le 4 mai 1794. Le 30 mai 1796, le juge Leroux-Cheffdubois est tué par trois coups de feu, dans son lit.
 
Pierre Taupin, revenu d’exil, est désigné comme coupable ayant par son geste voulu venger la mort de sa femme. En juillet 1796, il est arrêté à Tréguier et conduit en prison à Rennes. Le 22 décembre 1797, il est condamné au bagne. Le 12 mars 1798, il est entassé à fond de cale de la frégate La Charente, avec 193 autres prisonniers dont 38 laïques, et est conduit au bagne de Cayenne, en Guyane.
 
En mai 1796, il s’évade avec 11 autres déportés et arrive à rejoindre une colonie anglaise et à revenir en France. Quand il arrive à Tréguier, c’est la période de la troisième chouannerie, et la nouvelle de son évasion de Cayenne et son retour dans le Trégor lui valent un très grand prestige.
 
Rapidement, les paysans vont le chercher pour qu'il prenne la tête de la révolte. Il accepte et prend le commandement d'une troupe de chouans du secteur de Guingamp-Tréguier, sous les ordres de Guillaume Jean Joseph de Keranflech, lieutenant-colonel de l'Armée catholique et royale de Bretagne.
 
La "bande à Taupin" qui se bat contre les républicains au nom de Louis XVIII, est insaisissable.
 
Le 8 février 1799, à proximité de Pommerit-le-Vicomte, Pierre Taupin mène ses Chouans à la victoire lors du combat de Restmeur.
 
Le 10 février 1800, sur la colline du Menez-Bré, non loin de Guingamp et du village de Tréglamus, une trentaine de chouans dirigés par Pierre Taupin attaquent une troupe de soixante conscrits républicains. Après un violent combat qui dure plusieurs heures, les républicains sont finalement repoussés jusqu'à proximité de Louargat. C'est au cours de ce combat que Pierre Taupin est frappé en pleine poitrine par une balle républicaine. Mortellement touché, ses hommes l'emmènent jusqu'au cimetière où il décède quelques heures après.
 
Quelques semaines plus tard, tous les autres chefs chouans de la région déposent les armes. C’est la fin de la troisième chouannerie.
 
Honneur à ce valeureux combattant chouan pour Dieu et le Roi !

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vendredi, 09 février 2024

Samedi 9 mars : conférence de Reynald Secher à Montréverd en Vendée

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lundi, 05 février 2024

Revue de presse : Hommage à Jean-Pierre Stirbois

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«… La présence de cinq millions d’immigrés pèse lourdement sur la vie économique de la France. Aussi, nous exigeons l’arrêt de l’immigration et leur retour dans la mère patrie. La priorité au travail doit se faire d’abord au bénéfice des Français »

(Propos tenus par Jean-Pierre Stirbois, lors des Législatives de… 1978).

Eric de Verdelhan, Riposte laïque cliquez là

Peut-être qu’un jour Marine Le Pen sera présidente de la République ? Tout est possible !

Elle n’a « pas de problème avec l’islam », elle est favorable à l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution, et elle est farouchement contre l’idée de « remigration ». Le RN ne s’interdit pas de rompre avec l’AFD allemand au Parlement européen. En voulant dédiaboliser son parti, Marine Le Pen a rejoint le système – « la bande des quatre » – que son père dénonçait autrefois.

Son parcours me rappelle celui de… François Bayrou, le crétin des Pyrénées. Il y a quelques années les grenouilles de bénitiers, les démocrates-crétins et les petits-bourgeois de province ne tarissaient pas d’éloge sur Bayrou, catholique, bien marié, père de six enfants, conservateur, etc. Il incarnait la droite telle qu’on la conçoit dans les salons mondains. Il était paré de toutes les vertus, de plus il avait commis un livre (1) sur le bon Roi Henri IV, le père de la « poule au pot », un des rares monarques qui fait l’unanimité auprès des Français. Certes le « Vert Galant » changeait plus souvent de religion que de chemise, il portait une ceinture de harengs pour éloigner les mouches, et l’une de ses nombreuses maîtresses lui déclara un jour « Ah Sire ! Il vous prend bien d’être Roi, sans cela on ne pourrait vous souffrir car vous puez comme charogne ! », mais il a laissé l’image d’un homme truculent, ripailleur, goinfre, trousseur de jupons, paillard, bref un roi bien français. Et puis un enfant baptisé – catholique – au vin de Jurançon ne pouvait pas devenir un mauvais monarque.

Au fil du temps, François Bayrou, dont l’air benêt cache une ambition démesurée et un ego susmentionné, a cheminé vers la gauche. Il a soutenu la candidature de François Hollande avant de s’allier avec Emmanuel Macron. Il a rejoint ce que j’ai appelé, dès 2017, « l’extrême centre ».

Marine Le Pen, elle, ne se réclame pas de la droite. Elle dit elle-même ne pas savoir ce qu’est la droite et racole chez les électeurs de Mélenchon. Certains – imbéciles, naïfs ou inconscients ? – trouvent qu’elle a bien mené sa barque en devenant enfin fréquentable. On nous dit que, grâce à sa dédiabolisation, elle fait dorénavant (presque) partie de « l’arc républicain ».

Si j’ai bien compris, ce fameux « arc républicain » est une sorte d’intronisation dans la secte (2) « ripoux-blicaine ». Un peu comme en franc-maçonnerie, il faut être parrainé pour en faire partie. C’est un entre-soi de la bien-pensance ; c’est elle qui définit le bien et le mal or, comme vous le savez, le mal absolu, bien pire que la vérole, c’est l’extrême droooâââte, le nationalisme, et le populisme.

Marine Le Pen, disais-je, sera peut-être au pouvoir en 2027, mais pour faire quelle politique ?
En attendant, elle ne semble avoir qu’un ennemi, « Reconquête ! » d’Éric Zemmour. Je note d’ailleurs que les médias consacrent leur une (ou leur antenne) à Jordan Bardella et évitent de parler de Marion Maréchal. On me dit que le RN a le vent en poupe pour les Européennes et que la liste conduite par Marion Maréchal fera un flop, donc qu’il faut voter RN. Ce raisonnement est stupide. Il s’agit d’un scrutin proportionnel donc il me paraît souhaitable, voire indispensable, que la liste de « Reconquête ! » obtienne un maximum d’élus, et ce pour trois raisons : la première c’est que le programme de « Reconquête ! » est le seul (pour l’instant) qui évoque sans la moindre ambiguïté le « Grand Remplacement » et la nécessaire « remigration ». La seconde est que le parti d’Éric Zemmour a subi deux échecs – à l’élection présidentielle et aux Législatives – et que je le vois mal se relever d’un nouvel échec. Si la liste de Marion Maréchal fait moins de 5 %, « Reconquête ! » ira rejoindre les partis qui font de la figuration faute d’arriver à s’entendre, comme « Les Patriotes » de Philippot, « Debout la France » de Dupont-Aignan ou « L’Union Populaire Républicaine » d’Asselineau. « La droite la plus bête du monde » aura, une fois de plus, réussi à se tirer une balle dans le pied.

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vendredi, 02 février 2024

Samedi 27 avril 2024 : la Vendée n'oublie pas...

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dimanche, 21 janvier 2024

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jeudi, 04 janvier 2024

Samedi 20 janvier à 16 h, à Paris : marche en souvenir de Louis XVI

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Comme chaque année, l’Action française appelle ses membres et soutiens à se rassembler pour commémorer la mort de Louis XVI. Une marche aux flambeaux est organisée. Celle-ci débutera devant l’Église Saint Roch dans le 1er arrondissement de Paris, samedi 20 janvier à 16h00. 

Un communiqué de l'Action française :
 
“Royalistes d’Île-de-France et d’ailleurs, il y a 225 ans, la République assassinait le roi Louis XVI et, par là, faisait disparaître l’incarnation de la France !
 
Venez lui rendre hommage dans cette marche aux flambeaux pour se souvenir mais aussi pour regarder vers l’avenir.
 
Rdv à l’Eglise Saint Roch, 296 Rue Saint Honoré, 75001 Paris, le samedi 20 janvier à 16h.
 
La monarchie n’est pas morte, elle est présente dans nos cœurs et dans celui de chaque Français, consciemment ou non !
 
Défions la République et sa haine intrinsèque de la France, défions sa petitesse et son mépris ! Honneur au roi Louis XVI !
 
Nous vous attendons nombreux, et pour que vive la France, vive le Roi !”

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vendredi, 29 décembre 2023

Paris : conférence sur l'écrivain Pierre Gripari le jeudi 4 janvier 2024 à la Nouvelle Librairie

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Tours : vendredi 12 janvier, conférence de Sylvain Roussillon sur le nationalisme irlandais

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jeudi, 21 décembre 2023

"Lectures françaises" publie son 800e numéro

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Notre confrère et Ami Lectures françaises vient de faire paraitre sa 800e livraison. À cette occasion, son directeur, Mickaël Savigny, relate dans son éditorial les conditions pittoresques dans lesquelles, en 1957, fut créée cette courageuse revue. Cette aventure, et la longévité qui est celle de Lectures françaises, prouvent à elles seules, s'il en est encore besoin, "qu'en politique, le désespoir est la pire des sottises".

Longue vie à Lectures françaises !

S N

Voici l'éditorial de Mickaël Savigny :

1957. À peine dix ans après la terreur de l’épuration qui laisse la droite nationale exsangue, trois lascars, épurés, réprouvés, que ni la prison ni la haine ni la calomnie n’a réussi à démobiliser, se retrouvent à l’auberge d’Écluzelles « riante localité de la vallée de l’Eure » (1), où les Coston possèdent une jolie propriété. Henry Coston, né en 1910, libéré de prison depuis six ans, à la carrière journalistique déjà impressionnante ; Pierre-Antoine Cousteau, né en 1906, libéré depuis trois ans, « compagnon merveilleux, étourdissant de drôlerie, constant dans ses affections et d’un grand courage physique » (2), directeur du sulfureux Je suis partout pendant la guerre ; Michel de Mauny, né en 1915, militant, journaliste (Gringoire, La Gerbe, Écrits de Paris, etc.). Après un souper qu’on imagine bien arrosé, nos trois compères décident de sauver la France ! Et voici en mars 1957 le numéro 1 de Lectures Françaises, revue de 16 pages en petit format (11,5 cm x 18 cm) avec un éditorial de Pierre-Antoine Cousteau dont la plume caustique est un véritable feu d’artifice pour les neurones et de très nombreux articulets toujours finement ciselés, spécialités d’Henry Coston, et qui ont fait sa gloire d’archiviste.

Imaginaient-ils que ce premier numéro lancé un peu comme un pari de fin de soirée serait suivi de tant d’autres, jusqu’au numéro 800 de décembre 2023 ?! Et si la forme, et si la couleur, et si la présentation ont bien changé en 66 ans, le fond et l’esprit demeurent les mêmes. 80 pages de plus (en accueillant sous ses couvertures notre petite revue Lecture et Tradition), d’abondantes illustrations, des collaborateurs plus nombreux mais toujours aussi compétents, deux changements de direction : en 1977, Jean Auguy, fondateur de Chiré, reprend le flambeau qu’il passe ensuite à son gendre, François-Xavier d’Hautefeuille en 2010, fier de poursuivre le combat de Coston :

« Nous l’avons dit bien souvent : Lectures Françaises n’est l’organe d’aucun parti, d’aucune coterie. C’est une revue indépendante de documentation politique. Non conformiste, elle ne cherche pas à imposer les idées de ses dirigeants et rédacteurs, mais à informer ses lecteurs sur les dessous des cartes. Il s’ensuit que les articles qui paraissent dans ces pages sont écrits en toute franchise, en toute bonne foi. Cela lui valut, dans le passé, maints déboires, le plus grave étant la perte de 30 % de ses abonnés au lendemain du référendum de septembre 1958 parce que Henry Coston, avec une quinzaine d’autres journalistes nationaux, avaient dit “NON !” à celui qui s’apprêtait à brader l’Afrique. » (3).

De même que l’espoir de Cousteau formulé à la fin de son premier édito anime toujours les équipes qui se succèdent dans notre comité de rédaction :

« Il est bien exact, en effet, que dans l’état actuel de nos mœurs, des critiques justifiées constituent en soi une exagération. Mais j’ai encore la naïveté de croire que si cette sorte d’exagération perçait l’écran de fumée de la grande presse reptilienne le Système n’y survivrait pas. » (4)

Notes

1 et 2 – « Réflexions personnelles autour d’un livre sur Cousteau », article d’Henry Coston, Lectures Françaises n°449, septembre 1994.

3 – Lectures Françaises n°238, février 1977.

4 – « Le pamphlet est à droite », éditorial de Pierre-Antoine Cousteau, Lectures Françaises n°1, mars 1957. Il est décédé le 17 décembre 1958, très rapidement après la création de notre revue, à qui il a confié son ultime papier : « Petit portrait du “Figaro” » pour le numéro 19-20 d’octobre-novembre 1958.

Site de Lectures françaises cliquez ici

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jeudi, 30 novembre 2023

Paris, samedi 2 décembre à 11 h, le Cercle Franco-Hispanique commémore José Antonio Primo de Rivera et le général Franco

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Le Cercle Franco-Hispanique vous invite à assister à la messe du « 20 N » pour le repos de l’âme de Jose Antonio Primo de Rivera et du Général Franco, le samedi 2 décembre 2023, à 11h, à Paris

Tous les renseignements sont à demander à cfh.grimaldi@free.fr

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mercredi, 29 novembre 2023

Soljenitsyne en Vendée : une exposition à voir

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lundi, 20 novembre 2023

Unité de l'Espagne, commémorations du 20 novembre... les nationalistes espagnols avaient fort à faire cette fin de semaine

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Comme chaque année aux alentours du 20 novembre, bien que désormais privés de l'accès à la Vallée de Los Caidos, les phalangistes espagnols et la droite nationale ibérique ont organisé des rassemblements en mémoire de José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange assassiné par les communistes le 20 novembre 1936, pour les uns et du général Franco, chef de l'Espagne nationale décédé le  20 novembre 1975, pour les autres.

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Madrid, samedi après-midi,

pour l'unité de l'Espagne...

Mais, cette année, ironie de l'Histoire, ces commémorations coïncidaient avec les grands rassemblements populaires contre le dépeçage du pays que veut imposer le socialiste Sanchez allié aux indépendantistes catalans et basques. Manifestations qui ressemblèrent à travers le pays plusieurs centaines de milliers (plus d'un million selon certains observateurs) de patriotes espagnols. Nous reviendrons prochainement sur ces formidables démonstrations de forces qui laissent entrevoir une immense espérance au-delà des Pyrénées.

Rappelons que l'Unité de l'Espagne était la préoccupation principale de la Phalange et du général Franco...

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Rappelons aussi, à l'occasion de ce 20 novembre, le remarquable travail effectué par le Cercle franco-hispanique, présidé par Hélène Grimaldi, qui, chaque trimestre, édite un bulletin d'information très documenté sur le combat nationaliste espagnol.

Pour en savoir plus sur la Phalange cliquez ici et cliquez là

Sur la période Miguel Primo de Rivera cliquez là

Ayons, en ce 20 novembre, une pensée pour notre camarade phalangiste Alberto Torresano décédé en septembre dernier cliquez là

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mercredi, 15 novembre 2023

La France n’a pas gagné la Première Guerre mondiale grâce à l’Afrique et aux Africains

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Bernard Lugan, universitaire africaniste, historien, écrivain

Source Polémia cliquez là

Dans la grande entreprise de réécriture de l’Histoire de France par les partisans du « Grand Remplacement », la Première Guerre mondiale, et plus particulièrement la bataille de Verdun, constituent un argument de poids. Son résumé est clair : les Africains ayant permis la victoire française, leurs descendants ont donc des droits sur nous.

Voilà qui explique pourquoi ces ardents défenseurs du « vivre ensemble » que sont MM. Samuel Hazard, maire socialiste de Verdun, et Joseph Zimet, à la ville époux de Madame Rama Yade et en charge de la Mission du centenaire de la Grande Guerre, ont voulu mettre le sacrifice de millions de Poilus au service de leur idéologie.

Laissons donc parler les chiffres (*) :

Effectifs français (métropolitains et coloniaux)

  • Durant le premier conflit mondial, 7,8 millions de Français furent mobilisés, soit 20% de la population française totale.
  • Parmi ces 7,8 millions de Français figuraient 73.000 Français d’Algérie, soit environ 20% de la population « pied-noire ».
  • Les pertes françaises furent de 1.300.000 morts, soit 16,67% des effectifs.
  • Les pertes des Français d’Algérie furent de 12.000 morts, soit 16,44% des effectifs.

Effectifs africains

  • L’Afrique fournit dans son ensemble 407.000 hommes, soit 5,22% de l’effectif global de l’armée française.
  • Sur ces 407.000 hommes, 218.000 étaient des « indigènes » originaires du Maroc, d’Algérie et de Tunisie, soit 2% de la population de ces trois pays.
  • Sur ces 218.000 hommes, on comptait 178.000 Algériens, soit 2,28% de tous les effectifs français.
  • L’Afrique noire fournit, quant à elle, 189.000 hommes, soit 1,6% de la population totale et 2,42% des effectifs français.
  • Les pertes des unités nord-africaines furent de 35.900 hommes, soit 16,47% des effectifs.
  • Sur ces 35.900 morts, 23.000 étaient algériens. Les pertes algériennes atteignirent donc 17.98% des effectifs mobilisés ou engagés.
  • Les chiffres des pertes au sein des unités composées d’Africains sud-sahariens sont imprécis. L’estimation haute est de 35.000 morts, soit 18,51% des effectifs ; l’estimation basse est de 30.000 morts, soit 15.87%.

Pour importants qu’ils soient, ces chiffres contredisent donc l’idée reçue de « chair à canon » africaine.

D’ailleurs, en 1917, aucune mutinerie ne se produisit dans les régiments coloniaux, qu’ils fussent composés d’Européens ou d’Africains.

Des Africains ont donc courageusement et même héroïquement participé aux combats de la « Grande Guerre ». Gloire à eux !

Cependant, compte tenu des effectifs engagés, il est faux de prétendre qu’ils ont permis à la France de remporter la victoire. Un seul exemple : le 2e Corps colonial engagé à Verdun en 1916 était composé de 16 régiments. Les 2/3 d’entre eux étaient formés de Français mobilisés, dont 10 régiments de Zouaves composés très majoritairement de Français d’Algérie, et du RICM (Régiment d’infanterie coloniale du Maroc), unité alors très majoritairement européenne.

Autre idée reçue utilisée par l’idéologie dominante : ce serait grâce aux ressources de l’Afrique que la France fut capable de soutenir l’effort de guerre.

Cette affirmation est également fausse car, durant tout le conflit, si la France importa six millions de tonnes de marchandises diverses de son Empire, elle en importa 170 millions du reste du monde.

Conclusion : Durant la guerre de 1914-1918, l’Afrique fournit à la France 3,5% de toutes ses importations et 5,22% de ses soldats. Ces chiffres sont respectables et il n’est naturellement pas question de les négliger. Mais prétendre qu’ils furent déterminants est un mensonge doublé d’une manipulation.

Bernard Lugan
13/05/2016

(*)  Les références de ces chiffres sont données dans mon livre Histoire de l’Afrique du Nord des origines à nos jours, Le Rocher, juin 2016.

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samedi, 11 novembre 2023

Il y a 40 ans, le 10 novembre 1983 : décès de Maurice Gaït

Gait-Maurice.jpegSource Jeune Nation

cliquez ici

Maurice Gaït est né en 1909 à Marseille.

Élève de l’École normale supérieure, en 1928, il y est le condisciple de Maurice Bardèche, de Robert Brasillach, de Thierry Maulnier, de Jean Nocher et de René Château. Il en sort agrégé de philosophie.

Il collabore à La Flèche de Gaston Bergery qui, en été 1940, est membre du Comité d’organisation chargé de définir les bases d’un Parti national unique. Bergery rédige une partie du message radiodiffusé du maréchal le 11 octobre 1940 où ce dernier propose aux Français d’adhérer à un ordre nouveau et à une collaboration réciproque avec l’Allemagne.

Il rédige aussi, avec Emmanuel Berl, « l’appel aux travailleurs » du maréchal Pétain.

En 1942 et 1943, Maurice Gaït est directeur du cabinet d’Abel Bonnard, ministre de l’Éducation nationale, puis commissaire général à la Jeunesse à partir de 1944.

Il est une des rares personnes à avoir le courage de rester auprès de Pierre Laval  jusqu’à la dernière heure avant son départ pour l’Allemagne le 17 Août 1944.

Incarcéré et poursuivi pour son implication dans l’État Français, il bénéficie d’un non-lieu le 18 novembre 1947.

Il publie en 1948, aux éditions des Gazettes Le manifeste des inégaux sous le pseudonyme de Fabricius Dupont.

Après avoir dirigé La Fronde, il se joint à l’équipe de l’hebdomadaire Rivarol fondé en janvier 1951 par René Malliavin. Maurice Gaït en est le rédacteur en chef et l’éditorialiste à partir de 1973 jusqu’à sa mort en 1983.

Il décède le 10 novembre 1983.

 

NDLR - SN : Jeune militant nationaliste, j'ai eu plusieurs fois l'occasion de rencontrer Maurice Gaït. C'était un homme impressionnant par sa culture et sa fidélité à l'idéal qui nous anime. Il était, d'une certaine manière, un "homme de synthèse". Hélas, aujourd'hui, il est tombé dans l'oubli. Remercions le site Jeune Nation d'avoir rappelé, en ce quarantième anniversaire de sa disparition, qui était Maurice Gaït.

R H

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11 novembre :

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jeudi, 09 novembre 2023

Samedi 18 novembre, à Nantes : commémoration des noyades de 1793

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vendredi, 03 novembre 2023

Charmes (88), samedi 2 décembre : centenaire de la mort de Maurice Barrès

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mardi, 31 octobre 2023

Que du bon sens !

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mardi, 24 octobre 2023

Octobre 1956 : l'insurrection de Budapest

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En 2016, pour marquer le 60e anniversaire du soulèvement nationaliste hongrois, Synthèse nationale a publié le texte intégral en deux volumes du livre de David Irving, Insurrection Budapest 1956, le cauchemar d'une nation. Ces deux tomes sont toujours disponibles.

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Le premier volume cliquez ici

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Le second volume cliquez là

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jeudi, 12 octobre 2023

LE PUY-EN-VELAY, SAMEDI 21 OCTOBRE :

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lundi, 02 octobre 2023

Jeudi 5 octobre, à Nancy :

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mercredi, 30 août 2023

Samedi 2 septembre, en Vendée :

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