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dimanche, 23 mars 2025

Manifs du 22 mars… un bide, mais aussi un signal clair et inquiétant.

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Bernard Germain 

La première chose qui frappe quand on regarde les images des cortèges du 22 mars, c’est qu’ils étaient faméliques. Ainsi entre 20 et 25.000 personnes à Paris alors qu’il y avait de nombreux syndicats, une multitude d’associations et tous les partis et organisations de gauche. En aucun cas on ne peut parler d’un succès.

À Nice, la presse annonce quelques centaines de personnes, donc moins de 1.000. À Orléans 350 manifestants, entre 3 et 400 personnes à Limoges… etc. Ce fut comme cela à peu près partout à travers le pays.

En apparence, c’est donc un bide. Sauf que ce serait une erreur de s’en tenir à l’écume des choses et ainsi se limiter à la seule approche comptable de ces évènements. Il me semble qu’à l’inverse, il faut approfondir l’analyse sinon on risque fort de passer à côté de leçons politiques importantes.

Commençons par les slogans qui figuraient sur les banderoles, notamment celles de la LFI.

Comme en atteste l’image en haut de cet article, leur manifestation était « contre le racisme et le fascisme ».

Avez-vous noté que « l’antisémitisme » a disparu ? Manifestement ce n’est plus un problème pour LFI et donc ils ne combattent plus l’antisémitisme. Cela vous étonne ?… pas moi. Nous avons eu sur ce plan, suffisamment de preuves du virage pris par la LFI depuis le 7 octobre 2023. Avant cette date certains avaient des doutes sur LFI, après le 7 octobre nombreux avaient des certitudes et aujourd’hui, c’est officiel comme le prouve cette image et les banderoles LFI, ce n’est plus un combat pour cette organisation.

Venons-en maintenant à la composition des cortèges du 22 mars. Il y a, à l’évidence, plusieurs catégories de manifestants.

Beaucoup de « cheveux blancs ». Des boomers qui n’ont rien compris de toute leur vie et en sont encore à « No pasaran » (« il ne passera pas »… le fascisme) alors qu’il n’y a aucune menace fasciste. Donc des vieux « cons » (désolé je ne trouve pas d’autre mot) comme la dizaine d’abrutis complets de 75 à 80 ans qui ont été pris en photo dans les Côtes d’Armor en venant « vérifier » que la réunion de Trégor & Goélo n’avait pas lieu suite à l’interdiction décidée par le maire de gauche de Lannion de laisser cette association projeter le film « Silenced » de Tommy Robinson, maire de gauche totalement soumis à la député LFI locale cliquez ici.

Hormis ces cheveux blancs, il y avait beaucoup de cheveux de toutes les couleurs (bleus, verts ou rouges). Les cheveux d’une jeunesse totalement dégénérée, absolument inculte et qui répète comme des mantras qu’il faut se mobiliser contre le fascisme et l’extrême droite, en étant absolument incapable de vous dire ce qu’est le fascisme ou l’extrême droite. Mais une jeunesse totalement soumise aux mœurs staliniennes, car je rappelle que celui qui a généralisé l’accusation de « fasciste » pour discréditer ses adversaires c’est Staline en personne. Ces pauvres idiots qui ne connaissent rien répètent aujourd’hui ce que leurs ancêtres disaient il y a un siècle. Mais ils ne le savent même pas. Il est vrai qu’il y a eu le procès de Nuremberg contre le nazisme, ce qui l’a définitivement discrédité au yeux de l’humanité. Mais il n’y a jamais eu de « Nuremberg » pour le communisme qui pourtant a tué plus de monde que le nazisme, 100 millions de morts à son compteur d’après le professeur Stéphane Courtois (1). Alors aujourd’hui, réutiliser les mêmes méthodes que Staline, cela ne pose pas de problème à ces gens ignares et totalement endoctrinés.

Après les cheveux blancs et les cheveux multicolores, il y avait aussi ce que Marx appelait le « lumpen prolétariat ». Cette frange totalement déclassée de la société, que d’autres nomment les « punks à chiens ».

Et puis il y avait les islamistes. Une floraison de drapeaux palestiniens en attestait, qui en l’occurrence étaient autant d’étendards pour manifester un soutien aux « résistants palestiniens », j’ai nommé le Hamas. Cette organisation terroriste que LFI refuse de qualifier ainsi. Les mots d’ordre étaient sans ambiguïté : « Israël, casse-toi, ton fascisme on n’en veut pas ».

Personne ne s’étonnera dès lors que « l’antisémitisme » ne soit plus un combat à mener pour les manifestants du 22 mars. On ne peut pas vouloir être ami avec les islamistes hurlant ces slogans et recueillir leurs votes tout en étant ami avec les juifs. LFI et la plupart des manifestants du 22 mars ont choisi : leurs amis sont islamistes. Pas juifs.

Il y avait aussi les représentants des partis politiques de « gauche » non LFI. Ils ont souhaité manifester avec des cortèges séparés. En apparence en divergence avec LFI surtout après le scandale de l’affiche LFI sur Hanouna qui était à l’évidence inspirée par ce que produisaient les nazis dans les années 30.

En réalité, leur présence dans cette manifestation est la preuve qu’ils ne rompront pas avec la LFI de Mélenchon. On en a déjà eu la preuve avec ce qui s’est passé durant l’été dernier suite à la dissolution de l’assemblée nationale.

Lorsque le NFP se réunira pour constituer les listes pour les élections municipales de 2026 ou la candidature de gauche des élections présidentielles de 2027 ainsi que pour les législatives qui suivront, ceux qui prétendent aujourd’hui avoir des pudeurs de gazelles vis à vis de LFI, ces gens tomberont le masque car pour eux lorsque leurs gamelles seront en jeu, plus rien d’autre ne comptera. Et ils trouveront immédiatement un accord avec LFI dès que le problème se posera, comme ils l’ont fait en juillet 2024.

Enfin, il y avait les inévitables milices du pouvoir macronien et de la LFI, les antifas qui n’hésitent jamais à agresser quiconque exprime une opinion différente de celle des bien pensants et de la gauche.

Au final, des manifestations qui ont montré que ceux qui ont défilé ont des profils bien particuliers, qui ne sont en aucun cas ce que la LFI a prétendu : « le peuple français est descendu dans la rue ». Non, le peuple français ce n’était nullement ce que nous avons vu. Le peuple français n’est pas descendu dans la rue, car le peuple français n’adhère absolument pas aux slogans et à la politique défendus par LFI, la gauche, les islamistes, les antifas et les bien pensants.

J’ajoute que ces profils sont assez inquiétants. Ils ne connaissent rien, ne réfléchissent nullement et sont prêts à recourir à la violence et aux mesures anti démocratiques pour imposer leur point de vue en se ralliant stupidement à des slogans à l’emporte pièce.

La grande leçon que je tire de ces manifestations c’est que la LFI vient de prouver qu’elle est capable de provoquer la mobilisation d’un nombre de gens qui commencent sérieusement à ressembler à ce que les nazis ont faits dans les années 30 en Allemagne avec les SA d’Ernst Röhm. Prélude à l’arrivée du nazisme.

À l’évidence, si la droite patriote devait gagner les élections en 2027, c’est à ces hordes et milices qu’elle sera confrontée. C’est inévitable.

Il serait irresponsable de sous-estimer cette réalité et de faire comme si ce problème n’existait pas.

(1) Stéphane Courtois, né le  à Dreux, est un historien français, professeur à l'Institut catholique de Vendée (ICES) à La Roche-sur-Yon, après une carrière au CNRS. Il est l'auteur de plusieurs livre sur le communisme parmi lesquels Le livre noir du communisme (chez Robert Laffont, 1997).

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La marche des traîtres

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Thomas Joly,  président du Parti de la France

Aujourd’hui, samedi 22 mars, la chienlit d’extrême-gauche, les éternels professionnels de la subversion et du désordre, battent le pavé dans toute la France sous prétexte de « lutter contre l’extrême-droite ». En réalité, c’est la mobilisation des traîtres à la patrie, des fossoyeurs de notre civilisation millénaire.

Ces individus, véritables ethno-masochistes, se complaisent dans la haine de soi et n’ont qu’un objectif : accélérer le Grand Remplacement, c’est-à-dire remplacer le peuple français par une population venue d’ailleurs, étrangère à nos mœurs, à nos lois, à notre Histoire. Leur projet est limpide : détruire la France française, au nom d’un universalisme absurde et suicidaire.

Et que dire de leur définition de l’extrême-droite ? Pour ces enragés, elle va de Zemmour à Macron ! Tout ce qui n’est pas leur délire gauchiste est, pour eux, fasciste. Il faut croire que la raison a définitivement déserté leur camp.

Mais qu’ils ne s’y trompent pas : cette mobilisation de l’anti-France est marginale. Ce n’est pas le peuple, mais une caste minoritaire, bruyante, hystérique et soutenue par les médias du Système. Le vrai peuple, lui, regarde ces cortèges avec dégoût. Car il sait ce qu’ils incarnent : le mépris de l’identité française, le crachat au visage de ceux qui ne veulent être ni remplacés ni métissés.

La France éternelle, elle, ne descendra pas dans la rue aujourd’hui. Elle observe. Et elle se souviendra.

Source cliquez ici

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samedi, 22 mars 2025

Journal du chaos

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vendredi, 21 mars 2025

Sortie prochaine du Cahier d'Histoire du nationalisme n°30 consacré à Alexis Carrel

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Pour le commander dès maintenant cliquez là

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Prévisions cliodynamiques

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

N’en déplaise aux Occidentaux décadents qui se croient exceptionnels, la culture russe suscite toujours des personnalités étonnantes qui osent comprendre le monde d’une autre façon. Le mathématicien Anatoli Fomenko imagine le récentisme (ou « nouvelle chronologie ») dont les interprétations historiques restent sujettes à caution. En 2011, Le Cherche-Midi traduisait et publiait un ouvrage remarquable d’Alexandre P. Prokhorov, Le modèle russe de gouvernance, une étude non-conformiste qui explique pourquoi et comment la société russe souvent désorganisée, voire chaotique, parvient néanmoins à travers l’histoire à réaliser de grandes prouesses.

Né en 1957 en URSS, Piotr Valentinovitch Tourtchine émigre en 1977 aux États-Unis. Il travaille dans l’enseignement supérieur en écologue spécialisé dans la dynamique des populations des coléoptères et des mammifères. Ses obligations professionnelles le conduisent à recourir à l’outil informatique ainsi qu’aux biomathématiques. Cependant, en esprit curieux, il ne se limite bientôt plus à son seul champ de compétence. Il s’élargit aux événements historiques et à la mobilité des groupes sociaux au sein des sociétés industrialisées. Il conçoit la cliodynamique.

On sait qu’à la fin des années 1920, l’école française des Annales, en référence à la revue d’abord intitulée Annales. Histoire, Sciences sociales, encourageait l’histoire sérielle ou quantitative, c’est-à-dire une histoire socio-économique d’après l’utilisation systématique des sources statistiques. Sur ce modèle et en utilisant la rigueur scientifique et les premiers ordinateurs, des historiens, outre-Atlantique, lancèrent la cliométrie, soit l’analyse historique à partir des théories économiques et des données économétriques dont les statistiques. Devenu Peter Turchin, l’ancien émigré soviétique mentionne volontiers la psychohistoire de Hari Seldon imaginée par l’auteur étatsunien de science-fiction Isaac Asimov (1920 - 1992) dans sa célèbre saga de cinq - sept volumes : Fondation. Seldon voit la psychohistoire comme la prévision, inspirée de la physique statistique, de l’histoire humaine en s’appuyant sur les faits sociaux et la psychologie des individus. Mais ses prospectives spéculatives sur l’avenir sans encore connaître les implications de la théorie du chaos ignorent l’irruption du Mulet, un mutant aux pouvoirs psychiques redoutables.

Dans Le chaos qui vient. Élites, contre-élites et la voie de la désintégration politique (Le Cherche-Midi, 2024, 450 p., 23 €), Peter Turchin pense qu’« une science de l’histoire est non seulement possible, mais aussi et surtout précieuse : elle nous permet d’anticiper l’effet de nos choix collectifs présents sur l’amélioration de notre futur ». En croisant les applications mathématiques, les logarithmes et la modélisation informatique, la cliodynamique serait par conséquent une psychohistoire qui sait se déployer dans trois dimensions.

Plus concrètement, Peter Turchin propose une « approche structuralo-dynamique » adaptée aux systèmes complexes de la vie sociale. Pour lui, « la cliodynamique […] exploite les méthodes de la science des données, en appréhendant les sources historiques, compilées par des générations d’historiens, comme le big data. Elle se sert de modèles mathématiques pour cartographier le réseau d’interactions entre les différentes “ pièces mobiles “ des systèmes sociaux complexes que sont nos sociétés ». En examinant les résultats des ordinateurs à calcul, il considère que « l’effondrement d’un État, à savoir la désintégration soudaine du réseau de pouvoir régissant une société, est un phénomène fréquent ». Sociologue pour l’occasion, il désigne les élites comme les « individus les plus riches en pouvoir social ». Il détermine l’existence simultanée de quatre pouvoirs sociaux structurant ces sociétés complexes : le pouvoir de coercition, le pouvoir de la richesse ou, plus précisément, de l’accumulation des ressources matérielles, le pouvoir bureaucratique administratif et le pouvoir de l’idéologie qui passe en priorité par la persuasion. Pouvoirs et élites constituent des réseaux plus ou moins solides autour de fortes personnalités ou d’intérêts communs.

L’auteur n’a pas peur d’employer les termes de « ploutocratie » et d’« oligarchies » pour décrire les États-Unis. En effet, « la classe dirigeante américaine est une coalition des plus riches (1 %) et des plus diplômés (10 %) ». Par conséquent, « aux États-Unis, le pouvoir est étroitement lié à la richesse ». Il entend étudier les premiers effets de « la situation révolutionnaire des États-Unis ». Ce serait la troisième fois que les États-Unis connaîtraient cette situation après les décennies 1850 – 1860 marquées par la Guerre de Sécession, et les années 1920 – 1940 caractérisées par le consulat présidentiel de Franklin Delano Roosevelt et son New Deal. Il convient volontiers que « les factions oligarchiques se caractérisent par une relative fluidité, et les oligarques changent d’alliance au gré du contexte du moment ». Il argumente son point de vue en donnant l’exemple de l’Ukraine d’avant 2022. Les oligarques s’y « sont dispersés en plusieurs factions, opposées les uns aux autres et s’armant, dans leurs batailles, de politique électorale, de saisies semi-légales et même de prison ».

Même si l’auteur veut généraliser sa méthode aux autres sociétés, en particulier occidentales, sa démarche concerne surtout le pays de l’Oncle Sam. Il remarque que « conjuguée à l’appauvrissement des classes populaires, la surproduction d’élites et les conflits internes ainsi engendrés ont progressivement miné notre cohésion civique, le sens de la coopération nationale sans lequel les États pourrissent rapidement de l’intérieur ». Il note en outre que « les démocraties sont particulièrement vulnérables à la subversion ploutocratique ». Il annonce par ailleurs qu’« une évolution encore plus inquiétante est à voir dans la transition, au sein des démocraties occidentales, de “ systèmes de partis basés sur les classes “ à des “ systèmes de partis multi-élites “ ».

Le chaos qui vient sort aux États-Unis en 2023. Peter Turchin a pris acte de la présidence de Donald Trump entre 2017 et 2021. Il relève déjà que « les républicains sont en pleine transition pour devenir un véritable parti révolutionnaire ». Il présente même JD Vance, alors sénateur néophyte de l’Ohio, comme un élément-clé de cette transition. Il le dépeint en figure de proue du courant national-conservateur. Peter Turchin ignorait que Vance deviendrait le vice-président de Donald Trump…

La cliodynamique appartient-elle à la collapsologie si bien travaillée par Dmitry Orlov, lui aussi originaire de l’Union soviétique et arrivé aux États-Unis en 1974 ? Peter Turchin prévient d’un effondrement prochain sans s’attarder sur les suites plausibles. Dommage, car il aurait pu enfin faire entrer le survivalisme à l’université.  

Salutations flibustières !

 • « Vigie d’un monde en ébullition », n°148, mise en ligne le 19 mars 2025

23:40 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vendredi 28 mars, en Avignon : projection de "Silenced", le film-choc de Tommy Robinson

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23:06 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Il est scandaleux que la France célèbre le 19 mars 1962

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Manuel Gomez
 
Que le gouvernement algérien, que l’Algérie commémore le 19 mars 1962, cela me semble tout à fait logique, mais que la France, ses chefs d’Etat et ses gouvernements successifs retiennent cette date comme celle de la fin de la guerre d’Algérie est une aberration.
 
Le 19 mars 1962 est une défaite politique pour notre pays. Ce 19 mars 1962, le chef d’Etat de l’époque et son gouvernement ont ordonné à l’armée française, victorieuse sur le terrain, de cessez le feu et d’offrir l’indépendance aux Algériens et, ce qui est non seulement plus grave mais honteux, c’est d’avoir permis le massacre de plusieurs milliers de Français, d’Européens et d’Algériens uniquement responsables de vivre dans ce pays entre ce 19 mars et le 5 juillet et, surtout, d’y mourir, torturés, assassinés, massacrés.
 
Cette date devrait s’inscrire dans l’histoire de la France comme celle d’une abdication honteuse devant un ennemi vaincu sur le terrain.
 
Le président de la République, Emmanuel Macron, a eu raison de l’affirmer « il y a bien eu crimes contre l’humanité en Algérie, mais ils ont été commis par les assassins du FLN et de l’ALN le 19 mars 1962 et les semaines qui ont suivi, jusqu’en juillet de cette même année.
 
Les “Accords d’Evian” obligeaient la France à un cessez-le-feu mais autorisaient le FLN et l’ALN à enlever, torturer, assassiner, massacrer à volonté de jeunes soldats, des civils innocents et des harkis, alors que l’armée française avait l’obligation de rester l’arme au pied, sur ordre de De Gaulle.
 
- Ce même jour, 19 mars 1962, à Eckmühl (Oran), 16 personnes, dont 3 femmes, sont enfermées dans un hangar et l’ALN (Armée Nationale Populaire) y met le feu. Elles sont toutes carbonisées (presqu’un Oradour-sur-Glane, l’Apathie).
 
- Ce même jour, la gendarmerie d’Oran signale que des dizaines d’Européens sont séquestrés, jusqu’à ce que mort s’ensuive, pour servir de donneurs de sang pour les combattants de l’ALN. On les retrouve la peau collée aux os et totalement vidés de leur sang.
 
Après ce 19 mars 1962, et je cite sous le contrôle de M. Eugène-Jean Duval, inspecteur général des armées et les archives officielles :
- 91 actions de guerre de l’ALN et du FLN contre la France.
- Le 20 mars 1962, 18 soldats tués et 3 blessés.
- 90 soldats français disparus.
- 239 soldats français, fait prisonniers par l’ALN, qui ne sont jamais revenus.
- 1580 civils européens disparus (dont des dizaines de femmes expédiées vers des bordels militaires de l’ALN).
 
Entre le 19 mars et le 5 juillet 1962, plus de 5000 enlèvements.
- 1165 civils assassinés.
- 1773 disparus.
- Plus de 60.000 harkis massacrés ainsi que leurs familles.
 
Interdiction, par le gouvernement français, à la Croix-Rouge Internationale de s’y intéresser : télégramme (très secret) signé Louis Joxe et daté du 2 avril 1962 : “Je serais, pour ma part, hostile à une intervention quelconque de la Croix-Rouge internationale dans tout ce qui concerne les arrestations et détentions d’Européens”.
 
- Après le 19 mars 1962, blocus de Bab-el-Oued. L’armée, l’aviation, les tanks, tirent sur les habitants.
 
- Le 26 mars 1962, sur ordre de De Gaulle, confirmé par Christian Fouchet, Haut-commissaire en Algérie à l’époque et ministre de l’Intérieur par la suite, l’armée française tire sur une population désarmée qui manifestait devant la Grande Poste de la rue d’Isly, à Alger : plus de 46 morts et 200 blessés.
 
La France a reconnu officiellement des morts pour la France, en Algérie, après le 19 mars 1962, c’est bien la preuve que les Accords d’Evian n’ont jamais marqué la fin de la guerre.
 
Sous les ordres des généraux Ailleret et Katz, l’armée française a terminé cette guerre, gagnée totalement sur le terrain, dans le déshonneur le plus total.
 
Leurs noms ont-ils été inscrits sur nos monuments aux morts ?
 
Messieurs les présidents de la République (d’hier, d’aujourd’hui et de demain) et Messieurs les maires des villes et communes de France dans lesquelles vivaient ces jeunes soldats et leurs familles, quand vous avez célébré, que vous célébrez ou que vous célébrerez cette date, un 19 mars, avez-vous osé, osez-vous ou oserez-vous, proposer et observer une minute de silence, pour tous ces morts pour la France, après le 19 mars 1962 ?
 
Si c’est le cas, vous les entendrez vous hurler leur mépris et leur colère.
 
Le 19 mars 1962, le chef de l’Etat français et son gouvernement ont autorisé que se commette, en Algérie, un crime contre l’humanité.
 
Source Riposte laïque cliquez ici

08:55 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 20 mars 2025

Le Jarl, c’est mon nouveau modèle…

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Bernard Germain

Cette extrême gauche et ces bien pensants sont impayables. Il n’y a quasiment pas une manifestation sans qu’ils ne provoquent des violences, directement ou via les antifas et souvent ensemble. Jamais la presse bien-pensante (L’HumanitéLibérationLe MondeMédiapartOuest France,…) ne les dénonce comme étant une menace pour la démocratie et notre société. Pas plus qu’elle ne dénonce les actes souvent odieux qu’ils commettent.

On en a eu deux beaux exemples ces derniers temps.

D’abord le 8 mars, jour des « droits de la femme ». On a vu ce jour là, les Némésis être virées manu militari de la manifestation par les antifas et la gauche car elles osaient dénoncer les viols subis par les femmes blanches victimes de migrants sous OQTF. Et pensez donc, elles exigent en plus l’expulsion de France des coupables. Inacceptable !

Idem pour l’association « Nous vivrons », organisation constituée par des femmes juives qui dénoncent les viols du 7 octobre 2023 en Israël et tous ceux que subissent les femmes juives ainsi que les violences qui les frappent un peu partout y compris en France. Elles aussi ont été virées brutalement. Non mais, des juives vont venir dire à la gauche sur quoi protester ? Vous n’y pensez pas.

D’ailleurs, quand les violences sont exercées par la gauche et les bien-pensants, c’est normal. Puisque c’est l’extrême droite qui est visée, on ne peut qu’applaudir. Précisons que l’extrême droite commence à la droite de la LFI de Mélenchon. Ça fait donc du monde, susceptible d’être condamné et frappé…

De même personne à gauche n’a trouvé à redire quand des membres de la manifestation de gauche on tagué sur les murs « une rafale pour Cordier » (la responsable de Némésis). Sauf erreur de ma part, cela s’appelle une menace de mort tout comme l’a fait Raphaël Arnault (député LFI) et chef des antifas de Lyon (la Jeune Garde) quand il a dit « si Alice Cordier vient à Lyon, ce sera une balle dans la tête ».

Aucune poursuite pour lui de la part d’un procureur. Par contre à Mulhouse, lors du rassemblement pour la mémoire de l’homme tué à coups de couteau par un algérien sous OQTF, lorsque deux jeunes de l’Action Française ont crié « Stop au francocide », et « expulsez les OQTF, bande de lâches ! », là la foudre est tombée immédiatement sur eux et le procureur a engagé séance tenante des poursuite contre eux. Non mais sans rire, comment peut-on se permettre de demander l’expulsion des OQTF ? Ils se croient où ces jeunes « d’extrême droite » ?

Voilà ce qu’est la France de Macron après bientôt huit ans de règne. Un règne qui aura contribuer dans des conditions incroyables à la destruction méthodique de notre pays.

Et les éléments qui précèdent ne sont qu’un petit aperçu de ce qu’est devenu notre pays en moins de dix ans par la conjonction des actions de ce président et des forces de gauche soutenues par les médias « progressistes ».

Pourtant, dans ce décor lugubre, de temps en temps une éclaircie se manifeste, qui contribue à nous prouver que tout n’est pas perdu et que si on se bouge, les destructeurs de notre pays peuvent être amenés à en rabattre sérieusement.

C’est ce qui s’est passé à Rennes, ville devenue complètement pourrie sous l’heureuse conduite de la gauche. Les agressions y sont innombrables, la drogue est partout, les migrants aussi, notamment les célèbres « mineurs isolés » dont l’immense majorité ne sont ni mineurs ni isolés.

Pourtant dans cette ville, il est un lieu préservé de tout cela. C’est une boîte de nuit dénommée le « 1988 ». Le directeur adjoint et responsable de la sécurité est Yovan Delourme, dit « le Jarl » (chef de guerre) qui pilote son établissement d’une main ferme. Les règles sont simples et connues. Personne n’y échappe. Le résultat est que c’est le seul endroit de Rennes où les jeunes peuvent venir faire la fête en toute sécurité.

Tous les jours, des couteaux sont confisqués, de la drogue, etc. Et les fauteurs de troubles sont impitoyablement flanqués dehors sans retour possible.

Le Jarl a écrit un livre (Ça va mal finir) pour expliquer tout cela et dire que ce qu’il fait dans son établissement pourrait et même devrait être fait à l’échelle du pays. Ce qui permettrait à la France de retrouver le calme et la sérénité.

Sa méthode est toute simple : des règles claires et fermes et si le besoin existe du fait de la violence des coupables on oppose une violence plus forte pour faire cesser les troubles.

Malheureusement, du fait de la lâcheté de l’immense majorité de la classe politique, ce qui pourrait être fait ne l’est pas et nous sommes tombés dans une sacrée ornière.

C’est dans ce contexte que dans la nuit du 8 au 9 mars, des antifas pour la plupart, se croyant tout permis sont venus faire une « teuf » dans un cinéma désaffecté, juste à côté du 1988. Violation de domicile caractérisée puisqu’ils ont forcé les portes qui étaient fermées. On rappelle au lecteur que l’article 73 du code pénal dispose « Dans les cas de crime flagrant ou de délit flagrant puni d’une peine d’emprisonnement, toute personne a qualité pour en appréhender l’auteur et le conduire devant l’officier de police judiciaire le plus proche ».

Le Jarl a donc commencé par prévenir la police en demandant qu’elle vienne faire évacuer les lieux, notamment parce qu’il y avait une queue de plusieurs dizaines de personnes devant le 1988, personnes dont le Jarl devait assurer la sécurité.

Au bout d’un certain temps, et même d’un temps certain, quinze policiers sont arrivés (il n’y a que cela comme effectifs disponibles la nuit sur Rennes). On n’oubliera pas non plus que c’est à Rennes qu’il y a quelque temps la police avait mis une heure pour intervenir en fin de journée alors que des dealers se battaient à coups de Kalachnikovs.

Cette nuit du 8 au 9 mars, en face, dans le cinéma, ils étaient 3 à 400 personnes dont une bonne partie était alcoolisée et même défoncée. Au bout d’un moment la police a envoyé des lacrymogènes pour faire évacuer les lieux vu qu’ils n’étaient pas assez nombreux pour intervenir physiquement.

C’est là que les problèmes ont commencé…

Les antifas sont sortis par les issues de secours juste devant la boîte 1988. Le Jarl et son équipe (une quinzaine de personnes) étaient là devant leur entrée pour protéger les clients qui faisaient la queue en attendant de pouvoir accéder à l’établissement.

Et bien sûr, les antifas ont commencé à jeter des bouteilles sur les clients du 1988.

Ni une ni deux, le Jarl et ses gars ont commencé à intervenir pour faire cesser ces actes inadmissibles.

Au final, ils ont réussi à faire fuir ces antifas, très agressifs et courageux à 30 ou 40 contre un, mais là ils couraient assez vite en criant de loin. De très loin. Comme en attestent les vidéos tournées ce soir là.

Le plus fort étant que ces antifas ont prétendu être les victimes de violences insupportables de la part du Jarl et de son équipe.

Inversion complète de la réalité, comme d’habitude. Et comme d’habitude aussi, la presse, constamment silencieuse sur les méfaits de ces antifas, a accusé et continue de le faire, le Jarl qui a évité par son action que ses clients ne soient blessés.

Pitoyable tableau que l’on retrouve partout en France. Le 8 mars à Paris et dans la nuit du 8 au 9 mars à Rennes. Et c’est comme cela partout et tout le temps à travers notre pays.

Pour la gauche et les bien-pensants : les antifas n’ont pas envahi le cinéma en violant un domicile privé. Il n’ont pas organisé une « teuf » sans aucune autorisation. Ils n’ont pas commis de dégâts à l’intérieur du cinéma, ils n’ont pas dealé ni consommé de drogue, ils n’ont pas jeté de canettes en verre sur les clients du 1988 pour se venger d’avoir été délogés par la police sur appel du directeur du 1988. On vous le dit, ils n’ont rien fait. Ce sont des victimes. Ils étaient blancs comme neige.

Par contre le seul responsable, le seul méchant, le vrai gros facho, c’était le Jarl et son équipe qui, pour protéger leurs clients, n’ont pas laissé faire les antifas. Et leur ont même fait pan-pan cul-cul en leur disant « allez zou… au lit ».

Cette presse bien-pensante est la honte de sa profession. De véritables auxiliaires de la gauche et des antifas. Pas des journalistes, des propagandistes.

Par contre le Jarl nous montre, à cette occasion, que lorsque l’on ne se laisse pas impressionner, ni faire par ces gauchistes dégénérés, souvent avinés et drogués, les choses ne se passent pas bien pour eux qui sont les véritables fauteurs de troubles.

C’est indiscutable, il nous faudrait plus, beaucoup plus de Jarl en France.

"Ça va mal se finir", Le Jarl, 372 page, 21,00 € 

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Sarah Knafo défend la priorité nationale face à Aurélien Taché (LFI)

 

Un communiqué de Sarah Knafo (Reconquête !) :

J'étais dans Face à l'Info, sur CNews, pour mon débat contre le député LFI Aurélien Taché.

Aurélien Taché parle d'empêcher l'immigration grâce à l'aide publique au développement.

L'aide publiquement au développement a augmenté de 50% depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron, pourtant l'immigration n'a jamais été aussi forte.

Cette contradiction flagrante nous amène à un constat douloureux sur notre pays. Un agriculteur se suicide chaque jour.

Un entrepreneur se suicide chaque semaine.

La France est dans une situation budgétaire catastrophique.

Comment se peut-il que le peuple français, qui souffre tant, ait aidé au développement de la Chine, deuxième puissance du monde ?

Au fond, Aurélien Taché a une vision coloniale de nos rapports diplomatiques.

Nous ne sommes pas obligés d'arroser un peuple étranger d'argent, pris dans la poche de Français qui souffre, pour coopérer avec lui.

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Sortie prochaine d'un nouveau Cahier d'Histoire du nationalisme consacré à Alexis Carrel

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Alexis Carrel (1873-1944) n’est pas qu’un célèbre médecin, chercheur et lauréat du Prix Nobel de médecine et de  physiologie en 1912, il est aussi un écrivain dont l’œuvre majeure, L’Homme cet inconnu, reste une référence pour beaucoup de personnes. Régis Arnaud propose ici de mieux connaître l’homme et de redécouvrir son œuvre. Une synthèse biographique retrace le parcours de ce chercheur hors du commun puis présente un extrait de ses réflexions à travers de nombreuses citations tirées de ses différents livres.

Alexis Carrel dérange, on débaptise progressivement les rues qui portent son nom, on tente d’effacer sa mémoire et ses travaux pourtant tellement novateurs. Ce livre s’adresse à tous mais en particulier aux plus jeunes qui doivent connaître le docteur Carrel, ses analyses et propositions tellement actuelles même si elles ont été rédigées dans les années 30.

L’auteur : Régis Arnaud est un militant du Camp national depuis plusieurs décennies. Il est actuellement l’un des rédacteurs du BPO, le Bulletin Périodique Officiel de l’Alliance royale. Il a publié de nombreux articles et plusieurs livres consacrés notamment au patrimoine sous différentes signatures.

Alexis Carrel, l'homme et son oeuvre, Régis Arnaud, Synthèse nationale, collection Les Cahiers d'Histoire du nationalisme (n°30), 170 pages, 24,00 € (+ 6,00 € de port).

Sortie, le 7 avril 2025.

Commandez-le dès maintenant cliquez ici

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Parution du n°4 de la revue "Sparta"

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Au sommaire : La rumeur du monde et la relance de Sparta

Dossier : le fascisme comme phénomène européen

Première partie

Au cœur du phénomène fasciste Philippe Baillet

Optimisme fasciste et pessimisme traditionaliste Enzo Erra

Le sens ultime du fascisme Enzo Erra

Tradition et intervention Adriano Scianca

La « modernité païenne » de Benito Mussolini Adriano Romualdi

Réflexions sur l’histoire et sur le fascisme

La page « Diorama filosofico »

Hymne de la Decima Mas

Seconde partie

À la périphérie du phénomène fasciste René Dupuis & Alexandre Marc

À l’ombre de la croix gammée (extraits d’un livre paru en 1933) Maurice Bardèche

Ce qu’aurait été l’Europe de Hitler Philippe Baillet

Éclipse et retour de la tradition. Sur les racines spirituelles du Mouvement légionnaire roumain Robert Poulet

Comment passa la dernière chance de l’Europe Emil M. Cioran

Le peuple juif, entre universalisme et strict particularisme Robert Poulet

Adieu au fascisme

Nécrologies

Laszlo Toth (1934-2021) Renato Del Ponte (1944-2023) Jean Haudry (1934-2023) Jean-Paul Allard (1940-2023) Roberto Fondi (1943-2024) Pierluigi Zoccatelli (1965-2024)

Comptes rendus

Georges-Henri Soutou, Europa ! Les projets européens de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste, par Gérard Boulanger

Thierry Bouclier, La Gauche ou le monopole de la violence. De 1789 à nos jours, par David Rouiller

Antoine Dresse, Le Réalisme politique. Principes et présupposés, par David Rouiller

Andrea Scarabelli, Vita avventurosa di Julius Evola. Una biografia, par Gérard Boulanger

Olivier Moos, Le Guide du réac. Comment perdre ses amis et mourir seul, par David Rouiller

Sparta, n°4, 352 p. Pour le commander cliquez ici

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    Brutale sortie de route pour « Loulou la came »

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    Pauvre Louis Boyard, l'arroseur arrosé...

    Bernard Germain

    Il y a des jours où malgré la situation pitoyable que vit notre pays, on arbore un franc sourire et une joie interne qu’on a du mal à contenir.

    Nous venons de vivre l’un de ces jours, le 17 mars 2025 pour être précis. L’affaire se passe à Villeneuve-Saint-Georges. Pourquoi « Loulou la came » ? il paraît que c’est son surnom eu égard à son passé de dealer qu’il revendique, du temps où il était étudiant et pour éviter d’avoir à aller travailler, il vendait de la came pour se faire de l’argent facile.

    Bref, depuis ce temps-là, le « Loulou », il a fait du chemin. Il est devenu député. Et pas n’importe lequel. Un de ceux qui mettent le plus le « bordel » à l’assemblée.

    C’est lui aussi qui a occupé et occupait encore très récemment un des premiers rôles dans les lycées, facs et grandes écoles - comme Sciences-Po - pour aller y mettre le bordel, comme à l’assemblée. Sauf que là c’était pour appeler à la mobilisation pour Gaza, pour soutenir les « résistants » du Hamas contre Israël et les juifs. Car il n’y a même plus besoin de se cacher derrière le mot « sioniste ». Avec l’affiche d’Hanouna qui est une copie presque conforme de ce que produisaient les nazis, la LFI n’a plus besoin de pudeur de gazelle pour afficher son antisémitisme.

    Il se trouve aussi que « Loulou » est l’un des fous furieux qui constituent la garde rapprochée actuelle de Mélenchon. Ce dernier éjectant sans état d’âme tous ses anciens camarades qui l’avaient connu lorsqu’ils étaient tous de « gauche » et que ce terme voulait encore dire quelque chose, il y a donc très largement plus de 10 ans. Nous voulons parler des Clémentine Autain, Raquel Garrido, Alexis Corbière, Danielle Simonnet,… etc. Plus assez fous, et n’acceptant pas non plus que LFI soit un parti sans congrès, sans discussion sur l’orientation, sans élection des responsables, sans démocratie interne. Une organisation au sein de laquelle le tyran s’appelle Mélenchon.

    Mais revenons à nos moutons. C’est à Villeneuve-Saint-Georges, après y avoir été parachuté, qu’il était chargé par Mélenchon de monter une liste composée de diversité et de la mener à la victoire. Histoire de prouver que la « nouvelle France » est avec LFI, avec Mélenchon et que la victoire à venir à Villeneuve c’est l’avenir très proche qui s’écrit sous nos yeux et qui se généralisera à toute la France en 2026… et 2027. Donc notre « Loulou » a constitué une liste qui provoqua immédiatement la polémique puisqu’elle comprenait notamment un certain « Mohammed Ben Yakhlef, militant pro-Hamas inscrit sur la liste de Louis Boyard » comme l’indiquait le Figaro du 22 janvier 2025. « Loulou » refusa de le retirer de sa liste. Gros malaise... à gauche.

    À l’issue du premier tour, « Loulou » vire en tête avec 24,89 % des suffrages. Mais l’affaire n’est pas dans le sac. C’est d’autant plus vrai que la gauche refuse de faire liste commune pour le second tour. Le PCF par exemple appellera à « Battre la droite » mais sans dire « Votez Boyard ». Tout le monde a compris. En tout cas ceux qui réfléchissent un peu. Le PCF va voter et faire voter en douce pour la candidate de droite LR Kristell Niasme (22,7 %) au premier tour.

    Et lorsque le dépouillement du second tour est terminé, c’est la douche… glacée ! Kristell Niasme est élue. « Loulou » n’obtient que 7 élus pour son groupe. La Bérésina. Mais les malheurs du pauvre « Loulou » ne s’arrêtent pas là.

    Comme nous le disions au début de l’article, ce 17 mars 2025, « Loulou » va s’en souvenir. Il a été marqué au fer rouge.

    Il se trouve que ce jour là, son groupe s’est réuni et a décidé… d’exclure « Loulou » et un autre colistier. À 5 élus sur 7, ils constituent un groupe. « Loulou » et son colistier ne sont que 2 et ne peuvent donc pas constituer un groupe, il faut être 3 au minimum.

    Pauvre « Loulou », il boit le calice jusqu’à la lie. Reste à tirer la morale de cette pitoyable histoire. On peut voir les choses de deux manières

    La première c’est le PCF et le PS qui envoient un message à Mélenchon : « Ne va pas trop loin, quoi que tu en penses et en dises, tu as besoin de nous pour gagner ».

    Mais si Mélenchon refuse de mettre de l’eau dans son vin, pardon dans son vinaigre, c’est la faillite pour tout le monde. Une sorte de suicide collectif. Une sorte de remake en 2026/2027 du suicide collectif de la secte des Davidiens de David Koresh au Texas en 1993.

    Vous me direz, ce serait une excellente chose que cette gauche insipide et malfaisante disparaisse du paysage politique, et ce n’est pas moi qui vais vous contredire. Reste que j’ai du mal à donner du crédit à ce scénario.

    D’abord, parce que je pense, et je l’ai écrit à plusieurs reprises, Mélenchon aimerait beaucoup mieux une flambée des quartiers à travers toute la France et à cette occasion arriver au pouvoir en profitant du chaos généralisé.

    Par ailleurs, j’ai aussi beaucoup de mal à croire que tout ce personnel politique de gauche est prêt à se faire hara-kiri, au nom des grands principes. Lorsque leurs sièges, pardon leurs gamelles, seront en jeu il se coucheront devant Mélenchon et comme nous l’avons vu pour les législatives de 2024, ceux qui se sont faits traiter de tous les noms (Doriot, qualificatifs antisémites,…) n’ont pas mis longtemps à se mettre d’accord sur le programme du NFP et sur la composition des listes de candidats pour chaque partis membre du NFP. Il en sera certainement de même en 2026 et en 2027.

    Ce qui n’empêche pas de savourer avec jubilation lorsqu’un individu comme « Loulou » se gaufre lamentablement. Ces moments sont rares et il faut en profiter sans modération.

    C’est d’autant plus jubilatoire que ces sont les musulmans de sa liste qui ont éjectés « Loulou ».

    L’histoire risque globalement de très mal finir pour certains, tels « Loulou » qui pensent que les musulmans seront toujours leurs alliés. Qu’adviendra-t-il de ceux qui auront fait la courte échelle aux islamistes ? Sur cette question, Boualem Sansal les a prévenus depuis longtemps. Depuis le 7 août 2022 pour être précis, dans le journal Atlantico. Il écrivait : « Pour les islamistes, nous sommes tous des kleenex. Il prend quand c’est utile et il jette quand ce n’est plus utile. Ils se fichent comme de leur première gandoura des wokistes, des insoumis, des intelligents utiles et des passeurs affectueux, ils seront les premiers à être décapités car l’islamisme sera au pouvoir, ce qu’il est déjà puisqu’il tue et décapite qui il veut, quand il veut, où il veut. Les islamistes haïssent par-dessus tout les faibles, les efféminés et les hypocrites qui viennent les comprendre, les défendre, leur porter le sac. L’islamisme ne cherche pas à être vertueux, il est la vertu qui exige que les autres le soient à son image. Il est temps en France de méditer l’histoire du scorpion qui pique la grenouille qui l’a aidé à traverser la rivière. L’islamisme n’a pas d’ennemis, ni d’amis, comme la défunte grenouille n’était pas l’ennemie du scorpion, ni son amie. ».

    « Loulou » et ses amis devraient sérieusement méditer ces paroles.

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    Sur la gauche et ses turpitudes

    lire ce livre de Bernard Germain.

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    Dans un livre choc, Michel Festivi dénonce les trahisons des gauches espagnoles de 1930 à 1936

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    Un grand entretien avec Michel Festivi sur Breizh Info cliquez ici

    Le 14 avril 1931, la monarchie Bourbonienne s’étant effondrée comme un château de cartes, la IIe République espagnole est auto-proclamée, par les gauches républicaines, grâce à des mouvements de foule incontrôlés, dans les plus grandes villes d’Espagne. Dans son livre « Les trahisons des gauches espagnoles » (Dualpha), Michel Festivi démontre, faits et références historiques à l’appui, comment « la légende dorée » de cette République espagnole alors à gauche, doit être remise en cause.

    Le livre met aussi en évidence que l’actuel débat politique espagnol, du fait de l’alliance gouvernementale de la gauche avec l’extrême gauche, est entaché, voire perverti plus que jamais par le ton et les clivages de cette époque, qui remontent à la surface.

    Nous vous proposons ci-dessous une interview passionnante de l’auteur, à contre courant de l’Histoire officielle.

    Breizh-info.com : Votre livre s’attaque à ce que vous appelez « la légende dorée » de la Seconde République espagnole. Qu’est-ce qui vous a motivé à remettre en cause ce récit historique dominant ? Vous semblez vouloir déconstruire une certaine mythologie entretenue par la gauche espagnole et relayée dans les cercles académiques et médiatiques. Pensez-vous que l’histoire de la Seconde République a été manipulée à des fins politiques ?

    Michel Festivi : L’historiographie universitaire, que ce soit en France ou en Espagne, est aux mains d’une clique autocentrée, une clique de l’entre-soi, qui véhicule les doxas des gauches, nous le voyons bien, que ce soit l’histoire de la révolution française, la collaboration et la résistance ou le PCF et aussi sur des sujets plus récents comme l’islamogauchisme. L’histoire de la IIème république espagnole n’échappe pas à la règle. À part une minorité d’historiens courageux comme les frères Salas, Ricardo de la Cierva, Luis Pio Moa en Espagne, Stanley Payne aux USA, Arnaud Imatz, Bartolomé Bennassar en France, voire Philippe Nourry ou Guy Hermet, la IIème république espagnole reste auréolée. On nous dépeint une république jeune, démocratique, rénovatrice, réformatrice, qui aurait été attaquée par un aéropage de conservateurs, de militaires, de fascistes en juillet 1936. C’est à l’encontre cette vision totalement fallacieuse que j’ai voulu m’attaquer, pour faire prévaloir la vérité historique d’une part, et ferrailler dans le cadre du combat des idées, car tout se tient. Oui, incontestablement, l’histoire de la 2de république a été manipulée à des fins politiques, pour asseoir la sempiternelle idée, que les gauches se situent dans le camp du bien, définitivement. Mais les choses évoluent. Je viens de lire un petit opuscule, publié en 2024 en Espagne, par une hispanisante suédoise, professeur en Suède et qui pourfend cette IIème république, le titre est sans équivoque même pour celui qui ne lit pas l’espagnol : El naufragio de la secunda republica, una democracia sin democratas, d’Inger Enkvist. Luis Pio Moa nous a donné un livre admirable sur la seconde république : La Segunda Republica Española : Nacimiento, evolución y destrucción de un régimen : 1931-1936. Mais ces livres n’existent qu’en langue espagnole, sauf les Mythes de la guerre d’Espagne.

    Breizh-info.com : Comment votre travail s’inscrit-il par rapport aux historiens officiels de la guerre civile espagnole ? Pensez-vous qu’il y a une forme de censure ou d’omission historique dans le traitement de cette période ?

    Michel Festivi : Je suis dans la continuation des travaux de Stanley Payne, d’Arnaud Imatz, Luis Pio Moa, Gonzalo Fernandez de la Mora, Miguel Platon, Burnett Bolloten, qui ont renouvelé l’historiographie officielle. Régulièrement, ces historiens sont attaqués, injuriés, sans que l’on ne leur oppose le moindre argument valable. La censure des grands médias est omniprésente. Jamais El Pais ne rapportera objectivement une recension d’un livre de Luis Pio Moa par exemple, qui pourtant a vendu ses mythes de la guerre d’Espagne à plus de 300 000 exemplaires. Il en a écrit des dizaines et des dizaines, dont tout récemment l’histoire du PSOE, El PSOE en la historia de España, pasado y presente del partido mas influyente en los ultimos cien años, qui est remarquable comme ses précédents, mais il ne fait pas la une des journaux, des radios et des télévisions du système, même s’il tient un blog très lu, mas españa y mas democracia.

    Breizh-info.com : Dès 1933, la gauche espagnole connaît une défaite électorale importante et choisit de se radicaliser. Pourquoi la gauche républicaine a-t-elle préféré prendre les armes en 1934 plutôt que d’accepter le verdict des urnes ? Cette insurrection d’octobre 1934 est souvent minimisée par certains historiens. Vous la présentez comme le véritable début de la guerre civile. Pourquoi cette date est-elle selon vous le point de bascule ?

    Michel Festivi : La révolution armée d’octobre 1934, qui a commencé très exactement le 4 octobre, avait été préparée de longue date, par le PSOE, des « républicains » de gauche, des franges communistes et des anarchistes, qui avaient constitué des phalanges rouges et caché des armes dans toute la péninsule. Depuis leur défaite électorale de novembre 1933, les gauches avaient fait pression sur le Président de la République, pour qu’il annule les élections. Puis ensuite, devant son refus, elles l’ont menacé de prendre les armes si d’aventure, il s’avisait de nommer des ministres de la CEDA, un rassemblement des droites espagnoles, 1er parti aux Cortès. Alcalà Zamora a cédé. Sauf qu’en octobre 1934, il n’a pas pu faire autrement que de nommer 3 ministres Cédistes, dans un gouvernement centriste de 15 ministres. Cela a été le signal du déclenchement de la guerre civile. Partout, dans toute l’Espagne, à Madrid, à Bilbao, à Valence, à Barcelone, les gauches ont attaqué les bâtiments gouvernementaux, les infrastructures pour prendre le pouvoir. Cela a échoué au bout de quelques jours, sauf dans les Asturies, où les anarchistes étaient les plus puissants et les plus organisés avec les socialistes de l’UGT. Les combats ont duré 15 jours, ont fait plus de mille cinq cents morts et des milliers de blessés. La Cathédrale d’Oviedo a été incendiée, des églises et des couvents ont été détruits, près de 40 prêtres ont été assassinés, ainsi que des hommes considérés comme de droite. Plusieurs historiens, même de gauche ont écrit que c’était la première bataille de la guerre civile. D’ailleurs, l’un de leur chef, le socialiste Berlamino Tomas, lorsqu’il s’est rendu aux autorités légales et légitimes du pays, a proclamé, sur la grande place d’Oviedo, que les combattants rouges, ne se rendaient que parce qu’ils n’avaient plus de munitions, promettant de reprendre les combats dès que possible. Depuis le début de l’année 1933, le Parti socialiste qui était un parti de masse, s’était complètement bolchévisé, sous la houlette de Largo Caballero, le futur « Lénine espagnol ». Il proclamait même, que son parti était plus à gauche que les communistes. Avec les élections perdues pour les gauches en 1933, la révolution armée d’octobre 1934 marque la fin de la république espagnole.

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    mercredi, 19 mars 2025

    Le Conseil d’État encourage la submersion migratoire sans limite de la France

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    Jean-Yves Le Gallou, Polémia cliquez là

    Le Conseil d’État vient de prendre une décision d’une importance considérable qui va encore amplifier l’immigration en France. Analyse par Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia.

    Une décision qui ouvre totalement les vannes de l’immigration

    Le Conseil d’État vient de casser une décision de la CNDA (Cour nationale du droit d’asile), ouvrant ainsi le droit d’asile à tout Égyptien (ils sont 100 millions) se contentant de déclarer, sans preuve, qu’en raison de son homosexualité, il craint d’être persécuté en Égypte. Il s’agit d’une nouvelle démonstration pratique de l’existence d’un gouvernement des juges qui impose aux Français ses désirs politiques. Les implications de cette décisions sont apocalyptiques.

    Considérer qu’une simple déclaration d’homosexualité entraîne l’appartenance à un groupe social  ouvrant des droits à l’immigration en France est pour le moins problématique.

    La CNDA et le Conseil d’État reconnaissent des groupes sociaux étrangers susceptibles de bénéficier, sur simple déclaration, de la protection subsidiaire au titre du droit d’asile :

    - Femmes afghanes (25 millions)

    - Musulmanes sri-lankaises (2 millions)

    - Homosexuels togolais (combien sont-ils ? 600.000 ?)

    - Homosexuels égyptiens (5 millions ?)

    Cette discrète décision du Conseil d’État ouvre en fait la possibilité à plus de 2 milliards de personnes (provenant d’Afrique et de pays arabo-musulmans) de solliciter l’asile en France simplement en déclarant appartenir au groupe social homosexuel susceptible d’être mal perçu.

    La gauche toute-puissante au Conseil d’État

    Cette décision du Conseil d’État a été prise par des juges dont l’identité est connue. La transparence démocratique rend nécessaire de faire connaître le parcours des trois principaux auteurs de cette décision.

    Nicolas Boulouis, président de la 2ᵉ chambre, s’était déjà fait remarquer en mai 2021, lorsque le Conseil d’État a rejeté le recours-suspension déposé par Génération Identitaire, les empêchant de reprendre leurs activités avant la décision finale de leur dissolution. Lors de cette délibération, Nicolas Boulouis était l’assistant de Christophe Chantepy, proche du Parti socialiste et conseiller technique, notamment auprès d’Édith Cresson et de Pierre Bérégovoy à Matignon pendant le mandat de François Mitterrand. Par la suite, il a dirigé le cabinet de Ségolène Royal à l’enseignement scolaire (1997-2000), puis celui de Michel Sapin à la fonction publique (2000-2002). En 2007, Christophe Chantepy a fait campagne pour la candidate socialiste Ségolène Royal, avant de soutenir François Hollande lors de la primaire de 2011 et de diriger le cabinet de Jean-Marc Ayrault jusqu’en 2014. Énarque de la promotion « Fernand Braudel » (1987), ses principales nominations ont été obtenues sous des gouvernements socialistes ou macronistes, notamment son élection en décembre 2017 au collège de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), sa nomination comme président adjoint de la section administration au Conseil d’État (2016-février 2019) et comme président de la 2ᵉ chambre de la section du contentieux au Conseil d’État en février 2019. Précisons que Nicolas Boulouis a été nommé au Conseil d’État par la voie du tour extérieur en 2000, alors qu’il travaillait comme administrateur civil dans les services du Premier ministre Lionel Jospin.

    Amélie Fort-Besnard, rapporteure, était rapporteure publique lors de l’audience de l’Affaire du Siècle au tribunal administratif de Paris, le 14 janvier 2021. À cette occasion, elle a déclaré que l’inaction climatique de la France constituait une faute engageant la responsabilité de l’État, donnant raison aux quatre ONG plaignantes : la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France, Notre Affaire à Tous et Oxfam France. Le 21 décembre 2021, elle a également donné raison aux ONG CIMADE, GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s), Ligue des droits de l’homme (LDH), FASTI (Fédération des associations de solidarité avec tou-te-s les immigré-e-s) et COMEDE (Comité pour la santé des exilés), en annulant pour excès de pouvoir l’arrêté du 7 janvier 2021 ainsi que l’article 1ᵉʳ de l’arrêté du 7 avril 2021, pris en application de l’article L. 744-2 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile.

    Dorothée Pradines, rapporteure publique, a été conseillère auprès du délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes de septembre 2018 à août 2020. Ce poste était alors occupé par Olivier Noblecourt (du 15 novembre 2017 au 7 janvier 2020), ancien directeur de cabinet de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale sous la présidence de François Hollande, et ancien assistant parlementaire de Michel Destot, député PS de Grenoble. Dorothée Pradines n’est pas formellement l’auteure de la décision qu’elle a simplement éclairée par son avis.

    Pendant que François Bayrou parle de sentiment de submersion migratoire, les juges militants s’activent à l’accélérer !

    13:07 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    19 mars 1962 : ne jamais oublier, ne jamais pardonner...

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    12:59 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    Philippe de Villiers était l'invité mardi soir de C-news

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    12:51 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    La revue "War Raok" fête ses 25 années de combat pour la Bretagne !

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    Un communiqué de War Raok :
     
    War Raok fête ses 25 années de combat pour la Bretagne !
     
    Avec le numéro 72, à paraître sous peu, la revue War Raok fête ses 25 années d’existence.
     
    25 années de combat politique, combat pour les libertés bretonnes et l’émancipation du peuple breton, combat pour la civilisation, la pérennité de nos ethnies, de nos peuples...
     
    Finis les projets utopiques, les sursauts libérateurs jaillis d’un autre printemps… Finis les doux rêves d’un romantique mouvement breton. L’émancipation du peuple breton, la vraie, celle qui dans un même mouvement change l’homme breton et la société, ne peut germer que dans une société nouvelle où les préoccupations matérielles n’accaparent pas totalement les esprits. Malheureusement aujourd’hui, le contexte politique enferme la plupart des Bretons dans l’individualisme, dans l’égoïsme matérialiste ou dans le désespoir.
     
    Le nationalisme breton que l’on retrouve exprimé dans War Raok est en fait un espoir de liberté par delà des siècles de servage, un besoin d’identité qui n’a jamais été aussi fort. Vouloir être Breton aujourd’hui, c’est vouloir retrouver le sens de la communauté fraternelle, c’est vouloir maîtriser son destin, c’est vouloir exprimer sa dignité dans sa propre culture, c’est vouloir vivre ses traditions… en un mot c’est vouloir être un Breton libre, un Breton de ce temps.
     
    L’esprit de la revue War Raok est simple : il faut dépouiller de ses dernières guenilles passéistes le combat breton. Ce dernier doit impérativement devenir authentique et indubitable ! Aussi, la revue s’inscrit dans une démarche souverainiste bretonne, un souverainisme breton qui doit demeurer frontal.
     
    La muraille du mépris édifiée par les divers gouvernements français depuis des siècles se lézarde sérieusement. C’est l’occasion de réaffirmer nos revendications de justice, de liberté et sortir définitivement des abysses dans lesquels l’État français nous entraîne.
     
    Pour la rédaction de War Raok,
    Padrig Montauzier,
    directeur de publication.
     
     
    Site de War Raok ("En avant "en français) cliquez ici

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    L’entente Russie-Etats-Unis, bis repetita placent

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    Le billet de Patrick Parment

    C’est presque avec étonnement que les médias s’étonnent de la soudaine complicité entre les Etats-Unis et la Russie. Au sujet de l’Ukraine et dont celle-ci n’est qu’un prétexte pour redessiner la carte du continent.

    Il n’est guère possible de faire de la diplomatie en ignorant l’histoire. Sans remonter très loin, il suffit de jeter un œil sur la Seconde Guerre mondiale et les rapports Roosevelt-Staline où ce dernier roula dans la farine un président américain malade autant qu’handicapé.  La Deuxième Guerre mondiale s’est-elle jouée lors de la fameuse conférence de Téhéran du 28 novembre au 1er décembre 1943 ? C’est ce que pense Henri-Christian Girault* dans un article fort documenté et éclairant du Figaro hors-série consacré à 1945 et la défaite de l’Allemagne.

    L’historien militaire américain, Carlo d’Este (1936-2020), écrit : « Depuis le début la politique américaine durant la Seconde Guerre mondiale donna constamment la priorité à l'action militaire directe sur les considérations politiques. Churchill, tout au long du partenariat avec les Américains se battit pour introduire dans la pensée américaine une grande vision stratégique qui incluait l'endiguement des ambitions russes, même si la Russie était devenue une alliée dans la lutte contre Hitler, Churchill était sensible à la menace qu’il croyait percevoir d’une domination russe sur l’Europe de l’Est après la guerre, et sa méfiance à l’égard de Staline ne cessa de grandir ».

    D’où l’opposition du Premier ministre anglais à l’égard de l’opération « Overlord », à savoir le débarquement en Normandie. Churchill voulait avec raison couper la route aux troupes russes en Europe de l’Est, d’où son choix d’un débarquement en Provence, qui aura lieu tout de même mais qui se révèlera au final inutile. Et dans cette affaire, Eisenhower, balancé patron des troupes alliées par Roosevelt, n’était qu’un pion dans la partie d’échec qui se jouait. Roosevelt a imposé à Eisenhower l’application stricto sensu des décisions stratégiques de la conférence de Téhéran de 1943. A savoir le partage américano-soviétique du continent européen. Et pour vendre sa salade, le roué Staline fit remarquer à Roosevelt que l’Union soviétique présentait un grand marché pour son pays. Une fois de plus le commerce l’emportait sur la politique.

    On notera au passage que le général Giraud était largement favorable à une offensive danubienne dès 1943. Idée combattue par De Gaulle rallié au plan américano-soviétique en raison de ses liens particuliers avec Staline.

    Comme l’écrit Henri-Christian Giraud, le 4 février 1945, « lors de la conférence de Yalta, d’entrée de jeu Roosevelt tient à se démarquer en tout de Churchill, notamment en sapant ses projets stratégiques et parfois même en se moquant de lui, de façon à bien marquer sa complicité avec Staline, lequel se montre habile et sûr de lui (…) De la Baltique à l’Adriatique, s’abat déjà dans son esprit (de Staline), un futur rideau de fer. »

    Eisenhower reconnaîtra dans ses Mémoires, qu’il « était loin de prévoir la lutte implacable qu’allait engendrer l’antagonisme de nos idéologies (…) depuis la conférence de Téhéran en 1943, lorsque Staline, soutenu par Roosevelt, avait défini la stratégie alliée à l’Ouest, l’Europe était vouée à être partagé en faveur de Staline ».

    Le 8 mai 1945, jour de la signature de la capitulation allemande, le général Patton déclara devant les journalistes : « Nos politiciens à Washington et Paris ont réussi à se débarrasser d’un salopard, tout en facilitant l’installation d’un autre, encore plus maléfique que le premier… Nous aurons besoin de toute l’aide du Seigneur pour pouvoir vivre dans le même monde que Staline et ses égorgeurs ».

    On dit que l’histoire ne repasse pas les plats. Ce n’est pas tout à fait exact. Donald Trump, qui n’est pas pour autant Roosevelt, pas plus que Poutine n’est Staline, n’en renoue pas moins avec une vielle tradition inaugurée à Téhéran en 1943, le partage du monde et accessoirement de l’Europe. A une nuance près, que ce face à face est désormais perturbé par l’entrée de la Chine dans le concert non plus des nations mais des blocs.

    Les Européens vont-ils payer l’addition ? Une fois de plus nous allons payer l’indigence de nos politiques. Car l’Europe ne manque pas d’atouts. Outre qu’elle possède une industrie, certes malmenée, des armées, quasiment désarmées, une industrie nucléaire performante, elle peut aussi compter sur ses cerveaux dans tous les domaines de la recherche. Mais, le hic, est que sans volonté politique, il n’y a pas de chemin possible. Donald Trump a fait de la politique un commerce comme l’écrit Alain de Benoist quand Poutine et Xi-Jinping font de la real politique. On a du mal à croire que nos responsables politiques soient aussi aveugles. D’où ma question : qui gouverne ?

    (*) Henri-Christian Giraud est journaliste et historien. On lui doit un remarquable ouvrage De Gaulle et les communistes (Perrin, 2020). 

    08:46 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    SUITE À L'INTERDICTION DE LA CONFÉRENCE DU CERCLE TRÉGOR & GOËLO À LANNION (22) : LE CERCLE CONTESTE LES ARGUMENTS DU MAIRE

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    La mairie de Lannion (22)

    Mardi matin, François Floc'h, vice-président du Cercle Trégor & Goëlo et ancien conseiller municipal de Lannion, s'est rendu à la mairie de Lannion pour remettre au maire, M. Paul Le Bihan (PS), la réponse suivante à l'arrêté municipal qui, jeudi dernier, a interdit la tenue d'une conférence privée organisée, comme c'est régulièrement le cas, par le Cercle et au cours de laquelle devait être projeté la film "Silenced" réalisé par le journaliste anglais Tommy Robinson cliquez ici.

    Voici le texte remis par François Floc'h en main propre au maire ainsi qu'à la presse locale.

     Objet : En contestation de l'argumentation de justification de l'arrêté municipal N° DSG_2025_0073 du 13 mars 2025 

    À Monsieur le Maire de Lannion

     Monsieur le Maire,

    Le jeudi 13 mars dernier, vous m'avez reçu en mairie pour me remettre l'arrêté municipal N° DSG_2025_0073 interdisant la projection du film "Silenced" dans la salle Yves Le Faucheur, ce même jeudi 13 mars 2025.

    À 11 h 25, j'ai signé le bordereau d'envoi attestant que votre arrêté m'avait bien été remis en main propre. Je vous avais indiqué alors que nous prenions acte de cette interdiction que nous ne contesterions pas. Notre petite association n'ayant ni les  moyens ni la volonté de le faire. Et que, bien sûr, nous respecterions cette interdiction. Voilà une belle acceptation "citoyenne", convenez-en ! Et nous nous sommes quittés en nous serrant la main comme le font les gens civilisés.

    Mais, signer le bordereau d'envoi ne veut pas dire que j'exprimais ainsi mon accord avec l'argumentation qui tentait de justifier cette interdiction. C'est donc ici que je veux contester fermement vos "Considérants" spécifiques à l'affaire du film Silenced. 

    1 – Vous commencez par appuyer votre argumentation sur le fait que ce film est interdit en Grande Bretagne. Il est surprenant que la loi de notre voisin, qui a quitté l'Union européenne, devrait s'appliquer chez nous ! Et que vous approuveriez en quelque sorte l'emprisonnement du réalisateur du film, nous Français qui nous vantons d'appartenir à la patrie des droits de l'homme !

    De plus, je pensais naïvement qu'un arrêté municipal, acte administratif, s'appuyait sur des arguments factuels et neutres politiquement. Mais vous qualifiez bien vite d'extrême droite le réalisateur emprisonné Tommy Robinson qui est surtout le dénonciateur courageux des viols de masse de jeunes filles anglaises par des gangs pakistanais alors que le Premier ministre anglais actuel était procureur général. C'est là le cœur du scandale.

    Je pense que vous ne pouvez que vous solidariser avec les pauvres victimes de cette affaire monstrueuse !

    2 – Monsieur le Maire, vous continuez dans la même veine en "CONSIDÉRANT que le film contient des propos complotistes et promeut des idées racistes, de nature à attiser la haine et la discrimination et porter atteinte à la dignité de la personne humaine". L'utilisation de la forme grammaticale du conditionnel aurait manifesté de votre part plus de prudence quant au contenu du film que vous n'avez pas visionné. Reprendre les allégations calomnieuses de vos voisins politiques ne fait pas vérité !

    Et il y a là une incohérence à empêcher la projection d'un film qui, justement, dénonce des pratiques inhumaines qui avaient été cachées par les autorités anglaises.

    Hélas, les "propos" du film ne sont en rien complotistes car les faits de violences sexuelles sont totalement avérés !

    Ah ! Je pense aux responsables, de là-bas et d'ici, dont la conscience viendra un jour les tourmenter !

    3 – CONSIDÉRANT que la projection est ouverte au public par une réservation par le biais des réseaux sociaux et n'est pas réservée aux seuls adhérents de l'association…

    Monsieur le Maire, je ne vais pas chipoter avec vous sur ce point. La projection était effectivement ouverte sur réservation mais avec un filtrage que l'on peut qualifier "de sécurité" pour éviter les intrusions malveillantes susceptibles d'entraîner des violences. Qui, de bonne foi, pourrait nous le reprocher ? Les événements nous l'ont confirmé.

    4 – CONSIDÉRANT que l'annonce de cette projection du film "Silenced" le 13 mars 2025 a été relayée par la presse numérique locale et a suscité la réaction de la députée LFI Murielle Lepvraud, parue dans la presse numérique locale…

    Ce "Considérant Murielle Lepvraud" est carrément surréaliste ! En effet, être dénoncé – vieille pratique trotskiste – par une élue LFI est fort cocasse. Cette mouvance que nombre d'observateurs politiques qualifient d'islamo-gauchiste se vautre toujours un peu plus dans l'ignoble, par ses déclarations, ses colloques, ses votes, ses publications, et maintenant par ses affiches antisémites scandaleuses représentant Cyril Hanouna ! Une sorte de reconstitution du pacte germano-soviétique des deux compères Hitler et Staline ! Inquiétant !

    Monsieur le Maire, vous n'allez pas me dire que vous vous solidarisez avec les dires et les actes de ces encombrants voisins politiques ?

    5 – CONSIDÉRANT qu'une association lannionnaise a également alerté l'autorité municipale de la projection du film…

    Monsieur le Maire, vous serez sûrement d'accord avec moi pour dire que l'on ne peut nous reprocher une certaine discrétion dans l'annonce de notre réunion – sur nos réseaux numériques et non pas dans la presse locale – et vous vous appuyez, sans la nommer, sur une "alerte" d'une association locale.

    Est-ce une association domiciliée dans les locaux municipaux de la rue de Kerampont ? Une association qui y aurait un local mis à disposition par la commune ?

    Reconnaissez-le, ce serait là de drôles de mœurs !

    6 – Et, vous terminez en beauté, si je puis dire, en "CONSIDÉRANT que les troubles à l'ordre public sont avérés, notamment à l'extérieur de la salle située dans le bourg de Buhulien, à proximité d'habitations".

    À deux occasions au moins, notre association a organisé des réunions en ce lieu, justement pour que la quiétude soit préservée. Et tout s'était parfaitement passé. Aucun trouble n'était "avéré" et s'il y avait crainte ce n'était pas de notre fait !

    L'autre soir, la réunion ayant été annulée, c'est nous qui avons demandé à la police nationale, par un appel téléphonique, d'envoyer une patrouille pour sécuriser les lieux.  Et, il n'y a pas eu dispersion comme l'a écrit un journaliste mal intentionné car nous ne sommes jamais montés jusqu'à la mairie annexe mais sommes restés plus bas au rond-point, pour accueillir nos amis qui n'auraient pas été prévenus de l'annulation de la projection.

    Tout cela, vous le savez sans doute directement par le commandant de la police nationale.

    Mais, ce qui peut interpeller, comme l'on dit aujourd'hui, c'est de voir une sorte de brigade de pompiers pyromanes en manque d'incendies, ou plutôt une milice privée  "autorecrutée", se mettre en place sur les lieux pour "faire respecter l'arrêté municipal", dixit la presse. Un peu bizarre, non ?   

    Il faut conclure…

    Cette triste affaire se termine, bien pour la tranquillité dans l'espace public, très mal pour la liberté d'expression. La fois précédente le thème de notre réunion était "Les éoliennes et question énergétique". Un sujet éminemment xénophobe, vous en conviendrez ! Pour la prochaine rencontre, nous pensons inviter un journaliste "numérique" pour nous parler de la liberté d'expression sur la toile. Aurons-nous encore accès à une salle municipale ?

    En ces temps mauvais, les atteintes à la liberté d'expression qui se multiplient prennent même des allures d'atteinte à la liberté de pensée. Voir l'affaire de la chaîne TNT C8 ! Tout cela est inquiétant !

    La liberté d'expression, la vraie, celle en acte, sera un beau sujet pour les prochaines élections municipales qui approchent. Les candidats potentiels commencent à en rêver. Et même, pour certains, à s'organiser.

    Sans aucun doute, à Lannion comme ailleurs en France, le thème de la liberté d'expression sera au cœur de la campagne électorale. La cohérence sur cette question d'importance sera un gage de crédibilité des candidats !

    Acceptez, Monsieur le Maire, l'expression de mes sentiments respectueux. 

    François Floc'h, conseiller municipal de Lannion au siècle dernier !

    Déclaration remise à Monsieur le Maire de Lannion lors ma rencontre avec lui, en mairie, ce 18 mars 2025.

    Sur cette affaire , lire aussi :

    Breizh info : Projection de « Silenced » signé Tommy Robinson, en Trégor ce jeudi 13 mars : la dérive totalitaire de LFI qui veut interdire la projection par la voix de Murielle Levpraud cliquez là

    Reconquête ! : Suite à l'interdiction de la projection de "Silenced" à Lannion : la réaction nationale prend forme. Reconquête condamne cette interdiction... cliquez ici

    Riposte laïque : Pierre Cassen solidaire du Cercle Trégor et Goëlo cliquez là

    08:28 Publié dans François Floc'h | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    Mercredi19 mars à 19 h :

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    00:28 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    mardi, 18 mars 2025

    Quand Macron s’en va en guerre… mironton, mironton, mirontaine

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    La chronique de Philippe Randa

    « Si vis pacem, para bellum » : préparer la guerre si on veut la paix ! Cette maxime est vieille comme le monde et parfaitement exacte, qui dirait le contraire ? Personne, bien sûr, mais – car il y a souvent un « mais » dans toute vérité – certains esprits grincheux pourraient ajouter qu’il faudrait encore en avoir les moyens ! Ou à défaut de les avoir, se les donner. Au mieux et au plus vite !

    Un aspect des choses qui n’a semble-t-il pas effleuré le président Macron qui s’est empressé de sonner le tocsin de la mobilisation armée auprès de ses homologues européens après que Donald Trump, sitôt de retour à la Maison-Banche, ait sonné, lui, celui pour la paix entre la Russie et l’Ukraine en renouant des contacts diplomatiques avec le Kremlin.

    Première conséquence dans notre pays : la fracture visible entre une majorité de la classe politique qui n’ose le contredire ouvertement et lui reprocher ses sautes d’humeur belliqueuses… et l’immense majorité de la population ne goûtant guère l’idée de verser le sang de ses enfants à l’autre bout du continent pour des enjeux qui ne la concerne guère.

    Car nombre de commentateurs ont beau répéter inlassablement que Vladimir Poutine ne s’arrêtera pas à une Ukraine en partie dévorée, les mêmes esprits grincheux – toujours ! – ne manquent pas aussitôt de rétorquer : quelles raisons aurait-il d’attaquer un ou plusieurs autres pays qui ne le menacent en rien… sinon en d’inutiles sanctions économiques, comme on l’a vu depuis trois ans.

    Des sanctions économiques qui devaient, certes, « provoquer l’effondrement de l’économie russe » selon l’ancien ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire, celles-ci étant d’une « efficacité redoutable » (dixit le même) : on sait désormais ce qu’il en est en Russie où « après un gros creux en 2022, année du déclenchement de la guerre, la croissance a été dynamique. Le pays le plus sanctionné au monde a vu son PIB croître de 4,1 %, selon son Premier ministre Mikhaïl Michoustine » (source : Service fédéral des statistiques de l’État russe Rosstat).

    Certes, on peut toujours douter de la crédibilité de Rosstat, bien sûr, mais sans doute moins que de la dette publique de notre pays qui atteignait quelque 3 300 milliards (et les charges d’intérêt à 59 Md€) lorsque le même Bruno Le Maire quitta ses fonctions à l’automne 2024.

    De plus, si « l’ogre russe » – comme le surnomme désormais fréquemment la presse mainstream de notre pays – n’a guère de raisons de vouloir conquérir tout ou partie du vaste Monde, en aurait-il les moyens ?

    On peut en douter quand, après trois années de guerre en Ukraine, ses troupes n’occupent « que » 125 000 km2, soit 20,7 % du territoire ukrainien.

    On se doute bien que ce n’était pas le plan prévisionnel estimé par le Kremlin lorsqu’il déclencha les hostilités en février 2022.

    Difficile alors de vraiment paniquer comme l’actuel locataire de l’Élysée semble tant l’espérer en appliquant désespéremment cette autre maxime, certes dans un latin très approximatif, proche des cuisines, mais qui a toutefois l’avantage de pouvoir être facilement traduit : « Si vis continuare existare, ficha trouillarum » : Si tu veux continuer d’exister, fiche la trouille !

    Lire EuroLibertés cliquez ici

    17:41 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    Rod Dreher : Retrouver Dieu et défendre nos valeurs avec J.D. Vance

    Rod Dreher, journaliste et intellectuel américain de renom, est de passage en France pour présenter son nouvel ouvrage "Comment retrouver le goût de Dieu dans un monde qui l'a chassé". Ami personnel du vice-président des États-Unis, J.D. Vance, Rod Dreher soutient ce dernier, qu’il considère comme une figure clé du renouveau conservateur aux États-Unis. Il apprécie son combat contre la sécularisation et son attachement aux valeurs chrétiennes et traditionnelles. Rod Dreher voit en lui un espoir pour restaurer une société enracinée dans la foi et l’identité culturelle. Il le perçoit comme un successeur potentiel à Donald Trump. Lors de cet entretien, le journaliste estime que Trump a le mérite de vouloir remplacer les institutions défaillantes plutôt que de simplement les réformer. Cependant, Rod Dreher est plus réservé sur la personnalité d’Elon Musk, qu’il considère comme un libertaire technologique et un chantre du transhumanisme.

    En tant qu’observateur aguerri du monde contemporain, Rod Dreher constate que la sécularisation a vidé la foi de sa substance, rendant Dieu lointain pour beaucoup. Pourtant, il souligne que l’homme reste en quête de transcendance et d’émerveillement et qu’apparaissent des signes encourageants. S’appuyant sur l’histoire, l’anthropologie et le christianisme, Rod Dreher propose une voie pour retrouver une foi vivante. Il évoque les anges, les miracles et la lutte entre le bien et le mal comme des réalités spirituelles essentielles. Il critique également l’influence croissante du matérialisme et de la technologie, qui détournent l’humanité de la dimension mystique de l’existence. À travers des témoignages et des réflexions, il invite à redécouvrir le monde avec les yeux de la foi, au-delà de la pensée rationnelle, et à renouer avec la beauté et la profondeur du divin.

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    16:29 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    La France macronienne humiliée par l'Algérie

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    Thomas Joly, président du Parti de la France

    Une fois de plus, nous assistons au spectacle pathétique d’un gouvernement français humilié par l’arrogance d'un pays sous-développé du Tiers-Monde. L’Algérie, ce « partenaire » fantasmé de nos élites bien-pensantes, refuse ouvertement de reprendre une soixantaine de ses ressortissants, pourtant visés par des Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF). Ces individus ne sont pas de simples clandestins perdus dans les dédales administratifs, mais bel et bien des individus dangereux qui mettent en péril l’ordre public et la sécurité des Français. Et que fait le gouvernement face à ce camouflet magistral ? Il agite timidement l'idée d'une « riposte graduée » que personne n'arrive même à définir.

    Monsieur Retailleau, ce spécialiste de l’indignation feutrée et de la fermeté en mousse, nous promet une fois de plus des mesures rigoureuses qui se transformeront rapidement en discours creux et en formules aseptisées. Cette énième humiliation témoigne de la faiblesse abyssale de nos dirigeants face à l’oligarchie algérienne, cette caste incapable qui ne survit que grâce aux généreuses perfusions financières de la France et à la complaisance coupable de nos dirigeants pusillanimes.

    Pourtant, les leviers de pression contre l’Algérie sont nombreux et évidents : réduction drastique voire suspension totale des visas, coupure nette des aides au développement, gel des transferts financiers et durcissement des contrôles sur les envois de fonds, révision immédiate des accords commerciaux, économiques et diplomatiques dont ce pays est tributaire. L’arrêt de l’envoi annuel de milliards d’euros serait déjà un début salutaire. Enfin, conditionner clairement toute négociation ou coopération à la reprise immédiate et sans conditions des ressortissants algériens indésirables sur notre sol.

    L’immigration algérienne, il faut oser le dire clairement, est devenue un fléau national. Le communautarisme exacerbé, la délinquance massive, les tensions sociales explosives ne laissent aucun doute : la grande remigration, loin d’être une simple hypothèse, devient une impérieuse nécessité. Et c’est précisément par l’Algérie que doit commencer ce mouvement vital pour l’avenir de la France. Cessons de tendre l’autre joue à ceux qui nous méprisent. Il est temps d’agir avec force, détermination et, pour une fois, avec dignité.

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    11:15 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    RAPPEL : samedi 5 avril, Paris, colloque de l'Institut Iliade

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    10:25 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    18 MARS 1978 : FRANÇOIS DUPRAT ÉTAIT ASSASSINÉ

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    10:10 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    lundi, 17 mars 2025

    Le vrai nom du grand bordel mondial : arc-en-ciel - Martin Peltier

    Derrière les discours de justice sociale, de diversité et de droits humains, se cache une stratégie globale visant à remodeler les sociétés occidentales. L’Empire Arc-en-ciel n’est pas une simple juxtaposition d’idéologies progressistes, mais un projet cohérent qui infiltre les structures politiques, éducatives et médiatiques pour imposer un ordre mondial où les repères traditionnels sont méthodiquement détruits.

    L’écologisme, le wokisme, le LGBTisme et l’antiracisme ne sont que des outils de contrôle servant un but précis : affaiblir les nations, fragmenter les peuples et rendre les individus dépendants d’un pouvoir globalisé. Ce projet est orchestré par un réseau d’ONG, de médias alignés et de grandes institutions supranationales, exigeant un cadre idéologique inattaquable. Quiconque ose le contester est immédiatement marginalisé, accusé de haine et réduit au silence.

    Loin d’être un simple organisme de coopération, l’Organisation des Nations Unies est le cœur du système qui ordonne ces dogmes à l’échelle mondiale. Derrière des concepts comme le développement durable, la justice climatique ou les droits sexuels, l’ONU agit comme une force de subversion qui transforme en profondeur les sociétés occidentales. Grâce à un soft power implacable, elle impose ses politiques aux États sous forme de normes globales. Son influence s’exerce à travers ses agences comme l’UNESCO, l’OMS ou l’UNICEF, qui interviennent directement dans les lois nationales, l’éducation et les médias.

    Chaque crise est une opportunité pour renforcer ce contrôle. Pandémies, réchauffement climatique, tensions raciales, tout est utilisé pour accélérer la transition vers un nouvel ordre mondial. En imposant des politiques uniformes sous prétexte de bien commun, l’ONU sape les fondements des États et des cultures et impose un modèle sous lequel les décisions ne sont plus prises par les peuples, mais par une technocratie mondiale détachée de toute souveraineté nationale.

    L’ingénierie du chaos est au cœur de cette stratégie. Plus une société est divisée, plus elle est facile à contrôler. La déconstruction des valeurs, l’effacement des traditions et la dissolution des identités nationales ne sont pas des phénomènes naturels, mais des étapes planifiées pour rendre les peuples malléables. La pandémie a servi de laboratoire pour tester des restrictions massives des libertés et préparer les esprits à une gouvernance globale sous prétexte de sécurité sanitaire. La crise climatique justifie des restrictions économiques qui affaiblissent les États-nations. La promotion de la lutte des minorités exacerbe les tensions et empêche toute union nationale.

    Ce projet ne laisse place à aucune alternative. Loin d’être un simple mouvement idéologique, l’Empire Arc-en-ciel est une révolution totale qui vise à redéfinir le monde selon les intérêts d’une élite qui veut tout contrôler : les lois, les comportements, l’éducation, les croyances et jusqu’à la définition même de la réalité.

    Martin Peltier lève le voile sur cette mécanique infernale sur Géopolitique Profonde avec Raphaël Besliu !

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    17:54 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    Kivu : Quand les Africains broient du Noir !

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    La République « démocratique » du Congo, l’ex-Congo Belge, est un accident de l’histoire, un véritable scandale géologique qui ne profite pas beaucoup à ses peuples. Ecrivons « ses » peuples, car l’on sait qu’en Afrique la notion de tribu, d’ethnie, a une importance considérable, contrairement à ce que voudraient nous faire croire, philosophes et autres psychologues nourris au lait d’un gauchisme étriqué. « Psy » qui n’ont des réalités africaines qu’une vision déformée par le prisme de l’idéologie.

    Le professeur Bernard Lugan, a magistralement et définitivement tout dit à ce sujet.

    « Chimères noires »

    Contrairement à la France, dont la colonisation en AOF et AEF a tout de même produit des personnalités exceptionnelles – Léopold Sédar Senghor, Houphouët Boigny et autre cardinal Sara -, les Belges – Flamands comme Wallons -, n’ont pas voulu ou pas réussi à faire émerger de vraies élites capables de prendre les rènes du pays au moment de l’indépendance, le 30 juin 1960.

    Résultats des courses, leaders médiocres – Lumumba par exemple, cheval de Troie du marxisme au « Congo Léo » comme on disait -, corruption, gabegie, anarchie, sécessions du katanga de Moïse Tschombé – « Monsieur tiroir-caisse » -, et du Sud-Kasaï, mercenariat et guerres tribales. Albert Kalondji, roi autoproclamé de cette dernière province sous le nom d’Albert 1er, visitait ses « sujets » sceptre à la main, couronne vissée sur le chef, et peau de léopard l’enveloppant de la tête aux pieds. Faux nez de la Forminière et autre Union minière - sociétés minières exploitant allègrement les sous-sols du Congo -, il disparut du théâtre congolais aussi vite qu’il était apparu.

    Mobutu Sésé Séko, journaliste, sergent de la Force publique belge puis général de l’Armée nationale congolaise, mit tout le monde d’accord avec cette ANC dont il était devenu chef d’état-major, grâce aux mercenaires de Bob Denard, plus ou moins téléguidés par Paris. Il régna sans partage sur son Zaïre pendant 32 ans, défendant les intérêts occidentaux non sans se servir généreusement au passage. Il devait fuir son pays en mai 1997 sous les coups de l’armée de Laurent-Désiré Kabila, soutenu par le Front Patriotique Rwandais qui, déjà, s’ingérait dans les affaires de son voisin. Après son assassinat le 16 janvier 2001, son fils Joseph, né en 1971, devait lui succéder. Une sorte de « Républicanisme » héréditaire que l’on semble affectionner dans les pays du Sud….

    C’est finalement un opposant, Félix Tshisekedi, un Pentecotiste de 61 ans, père de cinq enfants, exilé en Europe par Mobutu, qui réussit à se hisser au pouvoir le 30 décembre 2018. Réélu en 2023, c’est toujours le même qui gouverne à Kinshasa. Jean Lartéguy, brillant officier, célèbre reporter, écrivain reconnu avec ses romans « Les Centurions » et « Les Prétoriens », a magnifiquement raconté les premières années du Congo dans un bon roman, « Chimères noires », paru aux « Presses de la Cité »  en  1963.

    Le Rwanda, un nouveau prédateur ?

    Le génocide des Tutsis par les Hutus dans les années 1990, pour faire simple, est encore dans toutes les mémoires. Un homme a surgi de ce chaos, Paul Kagamé, un Tutsi fondateur du FPR, qui a fait gagner son ethnie, minoritaire, et qui gouverne sans partage un pays qu’il a remis en ordre. Depuis sa capitale modernisée, Kigali, il tire les ficelles de nombre de conflits dans la région des Grands lacs. Les Tutsis, une ethnie dynamique qui alimentait la dynastie des souverains rwandais et burundais, a gagné la guerre contre les francophones Hutus, soutenus par Paris.

    Le Rwanda et son arrière-boutique ougandaise, ont joué le jeu des Anglo-saxons. La France a, péniblement, essayé de rattraper son retard, et de faire oublier son soutien sans partage aux Hutus sous l’ère mitterrandienne. On mesure aussi, à la lumière des échecs macroniens, les hésitations, les va-et-vient et les atermoiements nocifs d’une politique française en Afrique qui, in fine, nous fâche avec tout le monde, nous chasse de nos traditionnelles « citadelles » - Sénégal, Côte d’Ivoire, États du Sahel -, pour le plus grand bonheur de prédateurs autrement plus dangereux, chinois, russes et anglo-saxons. Mais c’est la France, et ceci est une autre histoire qu’il faudra bien écrire un jour !

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    10:06 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    dimanche, 16 mars 2025

    Jeudi 20 mars, à Paris : conférence de Maître François Wagner sur la Liberté d'expression

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    samedi, 15 mars 2025

    Ces tordus bien-pensants et d’extrême gauche n’ont aucune limite… Français, réveillez-vous !

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    Ce samedi matin, les miliciens islamogauchistes

    ont attaqué le marché de Chalonnes-sur-Loire (49) 

    Bernard Germain 

    Il n’y a plus un jour qui passe sans qu’on ait une preuve évidente de l’installation d’une véritable dictature en France, et en Europe.

    En ce qui concerne l’Europe, la commission européenne passe son temps à imposer ses décisions à tous les peuples, alors qu’elle n’a été élue par personne et que ses décisions sont ouvertement inverses à ce que veulent les peuples.

    De plus, elle ne se cache même plus de vouloir bafouer la démocratie et le vote des peuples. En Roumanie, les élections ont été annulées suite à ses pressions parce que le candidat arrivé en tête du premier tour, est opposé à la politique de la commission européenne. Le grotesque prétexte invoqué fut que la Russie aurait influencé le scrutin via tik-tok. Pire, à l’occasion du nouveau scrutin roumain, le même candidat (crédité de 40 % dans les sondages) est interdit de se présenter sous des prétextes totalement fallacieux.

    En Allemagne, Thierry Breton (ancien commissaire européen) avait déclaré que si l’Afd avait un score trop élevé, il faudrait aussi faire annuler les élections comme en Roumanie.

    Et en France, nous saurons dans quelques jours si Marine Le Pen va aussi être empêchée de se présenter à l'élection présidentielle de 2027, là aussi au motif d’une décision « de justice » qui en réalité est uniquement politique alors que Marine Le Pen représente 11 millions de vote… qu’il faut bâillonner à tout prix.

    Dans tous ces exemples, ce qui explique cet acharnement des politiciens au pouvoir et des juges est leur préoccupation commune d’empêcher le peuple de s’exprimer et d’avoir à respecter cette volonté populaire telle qu’exprimée dans les urnes.

    S’il n’y avait que cela, même si ces faits sont gravissimes, ce serait juste très grave. Mais, les choses ne s’arrêtent pas là. Empêcher le peuple d’exprimer sa volonté est déjà insupportable, mais il est maintenant question de le caporaliser et l’empêcher tout simplement de penser ce qu’il veut par l’instauration d’une authentique police de la pensée.

    C’est cela que signifie la décision prise par l’ARCOM (pitoyable officine aux ordres de l’Élysée) de fermer C8 et NRJ12, jetant au passage des centaines de salariés au chômage et plongeant leurs familles dans la précarité et les difficultés.

    Mais ce que cette fermeture signifie c’est surtout que le citoyen n’a pas le droit de décider quelle chaîne il veut regarder. Non seulement le citoyen est trop bête pour qu’on tienne compte de son vote, mais il est également trop bête pour avoir le droit de décider la chaîne de télévision qu’il veut regarder. Et, pour veiller à ce qu’il ne puisse pas regarder ce qu’il ne faut pas, le pouvoir - soutenu par tout ce qui se dit progressiste et de gauche - ferme deux chaînes. Oui, la gauche et les bien pensants mettent tout simplement en place un système permettant d’interdire aux citoyens de voir et entendre ce qu’il ne faut pas.

    La prochaine étape sera sans doute qu’on invitera les citoyens à dénoncer leurs voisins qui regardent tel ou tel médias ou écoutent telle ou telle radio, catalogués d’« extrême droite ».

    Et bien sûr, sur cette lancée, la campagne pour obtenir la fermeture de CNews, Europe1, le JDD, et Valeurs Actuelles bat son plein. Car vous ne devez pas voir telle chaîne, écouter cette radio, ni lire tel journal.

    C’est également ce que nous venons de vivre en Bretagne à l’occasion de la volonté de l’association Trégor&Goëlo de projeter près de Lannion le film « Silenced » réalisé par Tommy Robinson qui dénonce ce qui se passe en Angleterre du fait des actions criminelles menées pour un nombre inquiétant d’immigrés musulmans. Notamment pendant de très longues années des gangs pakistanais ont violé de très jeunes anglaises blanches (d’à peine 10-12 ans) dans le nord de l’Angleterre. Aujourd’hui toute la classe politique de gauche tente d’écraser l’affaire et le tribunal a donné le choix à Tommy Robinson : si vous faites silence, vous êtes libre, sinon si vous publiez ce film, vous irez en prison. Tommy a décidé de dire la vérité et de publier son film. Il est en prison. Confirmant l’adage bien connu « malheur à celui par qui le scandale arrive ».

    Ce film, l’association Trégor&Goëlo a voulu le projeter dans le cadre d’une réunion PRIVÉE, avec inscription.

    Mais les gauchistes, la mairie de Lannion à plat ventre devant eux ainsi que la presse régionale (Ouest France et Le Télégramme) veillaient. Même s’ils n’ont pas vu le film !

    Les citoyens n’ont pas le droit de voter pour qui ils veulent, ils n’ont pas le droit de regarder la chaîne de télévision qu’ils veulent, ils n’ont pas le droit d’écouter la radio qu’ils veulent ni de lire le journal qu’ils veulent. Maintenant, c’est officiel, ils n’ont pas le droit de participer à une réunion privée, ni de regarder dans cette réunion privée un film qui n’est nullement interdit en France, pas plus qu’ils n’ont le droit d’en discuter librement.

    Il y a des tordus pour leur dire que c’est « fasciste » d’oser vouloir faire cela et une presse pour relayer complaisamment cela sans que cela leur pose un problème de déontologie journalistique, se faisant même les complices de ces assassins de la démocratie, comme Le Télégramme qui n’a pas redouté de donner l’adresse de cette réunion privée dans le titre de son article. En agissant ainsi, ce journal ne se faisait-il pas le complice des antifas qui envisageait de venir exercer leurs violences afin d’imposer leurs opinions ? Violences que jamais cette presse bien pensante et sans déontologie ne dénonce.

    La personne qui fut à l’initiative de cette mobilisation « antifasciste » est la député LFI Murielle Lepvraud, députée LFI de la 4e circonscription des Côtes d’Armor.

    Ce que l’histoire ne dit pas c’est si cette dame envisage de préparer un projet de Loi pour venir vérifier chez les citoyens ce qu’ils regardent à la télévision, écoutent à la radio ou lisent comme journaux puisque ce qu’ils font dans une réunion privée doit être contrôlé.

    En revanche, elle fut, sauf erreur de ma part, d’une discrétion totale concernant l’affiche antisémite représentant Hanouna sur le modèle de ce que produisait le nazi Goebbels, tout comme elle fut totalement silencieuse sur la manifestation de samedi 8 mars pour « les droits des femmes » organisée avec des islamistes dont chacun sait qu’ils respectent absolument les femmes et leurs droits dans les pays dominés par les musulmans. Tout comme on n’a pas entendu Murielle Lepvraud pour condamner les ignobles tags sur le parcours de la manifestation du 8 mars « Une rafale pour Cordier », la responsable de Némésis, la courageuse association de femmes qui se battent pour le droit des femmes, sans oublier de se battre contre les viols de femmes blanches commis par des migrants sous OQTF, ce qui leur vaut cette haine de la gauche et leurs menaces de mort. 

    Mais, voyez-vous, tout cela est déjà incroyable, mais comme le dit le titre de cet article, la gauche et les bien pensants n’ont plus de limite.

    Leur dernière trouvaille c’est dans le Maine-et-Loire qu’on vient de la découvrir.

    Une manifestation a été organisée ce jour, 15 mars 2025 au marché de Chalonnes-sur-Loire, près d’Angers. Manifestation interdite par le préfet, dont le thème était de protester contre la présence sur le marché d’un boucher… qui voterait RN.

    Oui, vous avez bien lu. L’extrême gauche et les bien pensants appelaient à manifester contre un commerçant pour son vote supposé ou ses opinions.

    Moi cela me rappelle les hordes nazis qui dans les années 30 peignaient des étoiles de David sur les vitrines des commerçants juifs.

    Pour répondre aux souhaits des bien-pensants et de la LFI, chaque commerçant va-t-il devoir indiquer sur sa vitrine pour qui il vote ?

    On me permettra de signaler que Ouest France a rapporté ces faits, mais ne semble guère s’en émouvoir, contrairement à l’épouvantable projection du film de Tommy Robinson à côté de Lannion qu’il fallait à tout prix empêcher pour sauver la démocratie, la liberté et même la république. Pauvre presse qui renie toutes les valeurs de cette profession et ne semble même pas s’en apercevoir. Pauvres « gauche » et bien-pensants qui se comportent infiniment pire que ce qu’ils dénoncent. J’espère pour eux qu’ils ne se rendront jamais compte de ce qu’ils font, sinon ils risquent de ne pas s’en remettre.

    Quant aux citoyens de notre pays, je n’ai qu’une chose à leur dire :

    Français… réveillez-vous, c’est une véritable dictature qui se met en place.

    Demain, il sera trop tard !

    20:00 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    Nicolas Gauthier raconte Le Pen, l’homme derrière la légende

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    Nicolas Gauthier s’est souvent entretenu avec Jean-Marie Le Pen. La première fois, en 1986, a été comme une sorte d’acte manqué – Nicolas Gauthier s’en explique. Il a 22 ans, il bredouille trois questions et son magnétophone est en rade. Une sorte de panne, on n’ose dire sexuelle. Mais les deux hommes étaient faits pour sympathiser. Les entretiens s’enchaîneront et même les livres à quatre mains. Dans Le Pen comme vous ne l’avez jamais lu (Éditions Déterna), il nous livre le meilleur de leurs rencontres. Un personnage loin des clichés, de chair, de verbe et de verve ; peint et dépeint d’après nature – et pas d’après les caricatures ; avec vue sur la mer, depuis la Bretagne, et vue sur le monde ; à la ville comme à la scène ; dans la lumière des meetings et la pénombre des retraites forcées. Non pas seulement un Le Pen comme on ne l’a jamais lu, mais aussi jamais vu. Une sorte d’addendum à ses « Mémoires », tout ensemble « Fils de la nation » et « Tribun du peuple ». C’est le privilège des vieilles complicités, elles peuvent parler « à cœur ouvert et à bâtons rompus ». Au fil des pages, Jean-Marie Le Pen se révèle tel qu’en lui-même : affranchi, bravache, fidèle à ses convictions, insoumis jusqu’au bout. Une bête politique – rien d’une bête immonde.

    Peu de journalistes ont aussi bien connu Jean-Marie Le Pen. Comment le définiriez-vous politiquement, dans quelle famille, dans quelle tradition ?

    Comment définir cet homme qui répugnait souvent à se définir ? Pour lui, se définir équivalait un peu à se limiter. Voilà peut-être pourquoi les réponses qu’il donnait à cette question étaient souvent contradictoires. Ainsi, s’est-il, au fil du temps défini comme « national-libertaire », « économiquement de droite et socialement de gauche », allant même jusqu’à se présenter comme une sorte de « Reagan français » ; ce qui ne manquera pas de faire grimacer les lecteurs d’Éléments dont je suis. Il est vrai que c’était l’époque de la Guerre froide et que le parcours d’un Ronald Reagan n’était pas forcément pour lui déplaire : acteur de seconde zone, syndicaliste, venu tard en politique et en proie au mépris généralisé des élites américaines. Une fois je lui avais dit que, dans le fond, il était une sorte de « hippie d’extrême droite », ce qui l’avait fait beaucoup rire. Plus sérieusement et si l’on s’en tient aux trois droites de René Rémond, légitimiste, orléaniste et bonapartiste, on peut dire qu’il appartenait plutôt à la troisième. Une sorte de patriote populiste, en quelque sorte, mâtiné d’un brin de légitimisme, quoiqu’il ait toujours été un républicain farouche, n’hésitant pas à souvent moquer l’indécrottable royaliste que je suis. Tant de gens lui reprochaient de ne pas être un « véritable républicain » ; moi, je lui reprochais surtout de l’être trop.

    Et humainement ?

    Un homme dont l’immense gentillesse pouvait parfois confiner à la naïveté : combien de gens lui ont ainsi tapé du pognon que jamais ils n’ont remboursé ? Des wagons entiers. Je crois qu’il aimait sincèrement les gens, cherchait à les comprendre ; surtout ceux qui ne partageaient pas ses idées. En revanche, en bon Breton, il était capable d’entrer subitement dans des colères tonitruantes, pour redescendre sur terre quelques minutes plus tard, ayant tout oublié des raisons de son énervement. Mais je ne l’ai jamais vu se fâcher contre le petit personnel ; cela aurait été pour lui un abus de pouvoir. D’ailleurs, quand un cadre du mouvement se défaussait sur ce même petit personnel, il jugeait cela ignoble. Et là, c’était le gradé qui avait droit à un véritable savon. J’imagine qu’il raisonnait tel le soldat qu’il fut : pour lui, il n’y avait pas de mauvais soldats, juste de mauvais officiers. Que dire de plus ? Si, Le Pen était d’une curiosité intellectuelle insatiable. Il savait qu’à un moment de ma vie, je travaillais dans la presse rap. Alors, il voulait tout savoir de ces artistes, ceux qui avaient du talent et ceux qui en avaient moins, voir pas du tout. Une fois, nous parlions de Joey Starr, de NTM. Il l’avait à la bonne, tant les frasques à répétition de ce colosse martiniquais avaient le don de le faire marrer et qu’il était impressionné par son indéniable charisme scénique. Je crois qu’il parlait en connaisseur…

    Était-il, selon vous, trop à l’étroit dans les habits neufs de la vieille droite ? Qu’est-ce qu’il lui reprochait ? Et qu’est-ce que vous lui reprochez à votre tour, tant on a parfois l’impression que Jean-Marie Le Pen fait du Nicolas Gauthier ?

    Ce qu’il reprochait à la droite ? Son étroitesse d’esprit, justement. Son combat ne consistait pas à sauver la droite, mais à sauver la France. Il n’en avait que foutre de la droite. Il la méprisait autant qu’elle le méprisait, lui. Je crois qu’il avait plus d’estime pour les gens de gauche. Quand il affirmait que « Chirac, c’est Jospin en pire », il faut le croire. Jospin, socialiste et qui se conduisait comme tel, il respectait. Mais un Chirac qui se faisait passer pour un homme de droite, ça le mettait hors de lui. Après je ne sais pas si Jean-Marie Le Pen faisait du Nicolas Gauthier ou l’inverse ; mais c’est là me faire beaucoup d’honneur. Je sais juste que nous étions généralement d’accord sur l’essentiel. Peut-être à cause de ce point commun partagé : il n’avait jamais été salarié de sa vie – hormis quelques mois à Minute, comme chef de publicité – et je suis travailleur indépendant depuis plus de trente ans. Nous raisonnions donc en artisans un brin poujadistes. L’autre point commun, c’était la détestation de la bourgeoisie, qu’elle soit de gauche ou de droite. Je me souviens d’un soir, à Montretout où nous nous sommes croisés dans l’escalier. « Ben Nicolas, qu’est-ce que tu fais là ? », me demande-t-il. « Je monte à l’étage, on se fait une soirée pâtes avec Samuel Maréchal, Yann et la petite Marion. » Et lui, soudainement tout triste : « Putain, un dîner entre potes, tu as de la chance ! Moi, je vais encore me taper un dîner avec des bourgeois coincés. Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour qu’on échange nos places… » Ça, c’était aussi Le Pen.

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    16:12 Publié dans Jean-Marie Le Pen, Livres, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |