lundi, 09 septembre 2024
Les Bretons (et quelques autres) se sont retrouvés nombreux à la Fête du cochon du PdF dimanche
La pluie n'a pas dissuadé les nationalistes et les identitaires de Bretagne de se retrouver nombreux dimanche à la traditionnelle Fête du cochon organisée par la Fédération du Parti de la France dirigée par Jean-Marie Lebraud.
Repas de (grande) qualité, nombreux stands parmi lesquels ceux de Synthèse nationale et de Francephi, présence d'auteurs, tels Philippe Randa, Bernard Germain ou le dessinateur Ignace qui dédicaçaient leurs ouvrages, délégation du Rassemblement vendéen conduite par son président, Eric Mauvoisin-Delavaud, beaucoup de jeunes étudiants rennais et brestois, une animation musicale entraînante faite par le chanteur Christophe BZH et, bien sûr, les interventions très attendues de Pierre Cassen (Riposte laïque), Roland Hélie (Synthèse nationale), Eric Mauvoisin-Delavaud et de Thomas Joly, président du PdF.
Une journée très sympathique qui prouve, s'il en était encore besoin, la combativité et l'esprit de camaraderie qui existe, au-delà des organisations et des sensibilités, au sein de la droite de conviction bretonne. Tous se quittèrent dans la soirée dans l'impatience de se retrouver encore plus nombreux l'an prochain...
S N
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dimanche, 08 septembre 2024
L'UDT de Reconquête! comme si vous y étiez...
23:20 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 05 septembre 2024
Victoire pour la liberté d'expression : la cour d’appel de Rennes relaxe Breizh-Info face à Ouest France et son journaliste
Source cliquez ici
La liberté d’expression a triomphé ce mercredi 4 septembre 2024, avec l’arrêt de la cour d’appel de Rennes de relaxer Philippe Le Grand, directeur de Breizh-info, Yann Vallerie, rédacteur en chef du site, ainsi que Jean-Eudes Gannat, ancien directeur de l’Alvarium, des accusations de diffamation et d’injure raciale. Cet arrêt représente une avancée significative dans la reconnaissance du droit à la critique, même acerbe, dans un contexte de débat idéologique.
Une première condamnation annulée
Pour rappel, en première instance, suite à des propos tenus lors d’une interview sur Breizh-Info de Jean- Eudes Gannat, le tribunal correctionnel de Rennes avait condamné les trois prévenus à 2 500 euros d’amende chacun, assortie d’une obligation de verser 1 000 euros de dommages et intérêts à un journaliste de Ouest-France, ainsi qu’un euro symbolique à son employeur pour « injure raciale et diffamation ». Or Le tribunal, qui avait prononcé la relaxe des trois prévenus concernant le délit d’injure raciale dans ses motivations, ne pouvait donc évidemment pas entrer en condamnation pour ce chef d’accusation dans son dispositif. Une contradiction reconnue par la cour d’appel qui a annulé le jugement, mais évoqué l’affaire au fond.
La liberté d’expression au cœur du débat
Dans son arrêt, la cour d’appel, se fondant sur les dispositions de l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme, rappelle que la liberté d’expression doit être le principe et que les limites qui peuvent encadrer cette liberté doivent être nécessaires « dans une société démocratique ». Évoquant la ligne éditoriale identitaire du site Breizh-Info et l’engagement indiscutable à l’extrême gauche du journaliste de Ouest-France, la cour a estimé que les propos tenus dans l’interview relèvent du droit à la critique, s’inscrivant dans un débat idéologique entre deux visions politiques radicalement opposées.
La cour a estimé que les termes employés, bien que parfois « acerbes et moqueurs », ne dépassaient pas les limites admissibles de la liberté d’expression.
En particulier, la cour a souligné que la référence à Jean-Paul Sartre, que l’avocat du plaignant jugeait négative, n’était en réalité pas péjorative. Selon les juges, « ces mots laissent plutôt entendre que le journaliste chercherait à atteindre le niveau de cet écrivain-philosophe renommé et engagé, ce qui en soi est plutôt positif ». Une ironie certes mordante, mais non injurieuse.
De même, les termes « plumitif guadeloupéen », bien que péjoratifs, ont été replacés dans le contexte d’un débat public et idéologique. Pour les magistrats, ces mots, employés dans un cadre polémique, ne constituent pas une injure raciste, mais relèvent de la satire politique, un genre littéraire historiquement protégé par la liberté d’expression en France.
Une victoire pour le débat d’idées
La cour d’appel de Rennes a donc estimé que les propos tenus dans cette interview, dans le cadre d’un débat d’idées entre opposants politiques, ne tombaient pas sous le coup de la loi. En reconnaissant que le journaliste d’Ouest France « est un sympathisant voire un militant de gauche » et qu’il a lui-même participé à ce débat avec un ton incisif et ironique, les juges ont souligné que la critique formulée par Jean-Eudes Gannat ne pouvait être dissociée de cette confrontation idéologique.
Cette décision est un signal fort en faveur de la liberté d’expression, notamment dans un contexte où la parole critique est de plus en plus surveillée et sanctionnée. Les juges ont rappelé que, dans une démocratie, les débats idéologiques doivent pouvoir se dérouler sans crainte de poursuites systématiques pour diffamation ou injure, tant que les limites légales ne sont pas dépassées.
Une justice enfin rendue
Cette relaxe n’est pas seulement une victoire pour Breizh-Info mais pour la liberté de parole en général. Dans une époque où la censure, qu’elle soit directe ou déguisée, tend à restreindre les opinions divergentes, cette décision réaffirme le droit de critiquer, de débattre et de remettre en cause les dogmes dominants.
La liberté d’expression est un pilier fondamental de la démocratie. Elle permet de confronter les idées, d’éclairer les zones d’ombre, et d’éviter que la pensée unique ne s’impose. En relaxant le directeur, le journaliste de Breizh-Info et la personne interviewée, la cour d’appel de Rennes a envoyé un message fort : l’expression libre, même mordante, doit être protégée, surtout lorsqu’elle se situe dans le cadre d’un débat idéologique.
Cette affaire est un exemple de la manière dont certaines procédures judiciaires peuvent tenter d’entraver la parole critique sous prétexte d’injure ou de diffamation. Mais il est rassurant de voir que, parfois, la justice sait faire la part des choses et reconnaître que la liberté de débattre et de critiquer est plus précieuse que la protection d’une réputation.
Il est à espérer que cette décision dissuadera ceux qui tentent de museler la parole dissidente par des actions en justice infondées. La voie de la liberté d’expression semble désormais solidement tracée.
La Rédaction de Breizh-Info
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lundi, 02 septembre 2024
Magnifique réussite des journées annuelles de Chiré-en-Montreuil
Samedi et dimanche, à Chiré-en-Montreuil, près de Poitiers, se déroulaient les traditionnelles Journées chouannes admirablement organisées par Diffusion de la Pensée française cliquez ici. Ces deux journées ont été marquées par une série d'interventions d'écrivains de talent.
Comme chaque année, Synthèse nationale était de la partie avec un stand sur lequel étaient proposés au public nos livres et notre revue. C'est avec joie que nous y avons retrouvé de nombreux lecteurs venus de toute la France. Nos amis Bernard Germain et Thierry DeCruzy dédicacèrent des dizaines d'exemplaires de leurs derniers livres et des centaines de tracts présentant Synthèse nationale furent distribués.
Nous remercions l'équipe de Chiré pour son accueil si sympathique et pour le magnifique travail qu'elle effectue depuis des décennies pour la défense de la France et de la civilisation chrétienne.
La Minute de Ricardo était sur place :
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mercredi, 28 août 2024
Dimanche 6 octobre, en Vendée : rentrée militante du Rassemblement vendéen
Rassemblement vendéen cliquez ici
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samedi, 24 août 2024
Orange, samedi 7 septembre : université d'ét de Reconquête !
Vous êtes adhérent Reconquête? Alors inscrivez-vous à l’université d’été qui se déroulera le samedi 7 septembre prochain à Orange (84) : cliquez ici
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lundi, 12 août 2024
Venez nombreux assister, samedi 17 août, aux journées porte ouverte de l'université d'été d'Academia Christiana
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dimanche, 11 août 2024
Du 12 au 18 août, en Anjou : l'université d'été d'Academia christiana
En savoir plus cliquez ici
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lundi, 05 août 2024
Dimanche 8 septembre 2024, près de Rennes : TOUTE LA BRETAGNE IDENTITAIRE SE RETROUVE À LA FÊTE DU COCHON
17:32 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sur les murs de Vannes, ce matin...
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mardi, 30 juillet 2024
Lyon : suite à une agression gauchiste, un jeune nationaliste témoigne...
Dans cette vidéo Sinisha Milinov, militant nationaliste lyonnais, explique le calvaire auquel il a été confronté suite à des événements qui se sont déroulés le 1er février dernier vers 5h00 du matin. En plus d'une agression contre Pierre-Louis Perrier, l'un de ses camarades, et lui-même commis par des nervis gauchistes, il eut la diffamation médiatique qui s'en est suivi et qui fut l'un des épisodes de propagandes mensongères politico-médiatiques les plus abjects cliquez ici.
Pendant que les patriotes sont agressés par les milices gouvernementales antifas, les terroristes gauchistes sabotent la France en toute impunité. C'est comme cela que ça se passe avec le liberticide démissionnaire encore aux affaires dénommé Darmanin...
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dimanche, 07 juillet 2024
Création de l'Observatoire des violences politiques
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mardi, 02 juillet 2024
Le mouvement catholique et identitaire Academia Christiana organise deux universités d’été en Provence et dans l’Ouest de la France
Le mouvement catholique et identitaire Academia Christiana organise deux universités d’été en Provence et dans l’Ouest de la France
La première se déroulera du 15 au 21 juillet 2024 en Provence. La seconde du 12 au 18 août dans l’Ouest de la France.
En 10 ans Academia Christiana est devenu le rendez-vous incontournable d’une certaine jeunesse catholique qui cherche à s’engager dans la société. Plusieurs milliers de jeunes sont passés sur nos bancs. Venus de toute la France pour se former, ce sont des lycéens, des étudiants ou de jeunes familles qui se retrouvent à l’université d’été pour se former et réfléchir à leur avenir. Plus qu’une simple université d’été, c’est aussi un carrefour ou une plateforme de rencontre sur laquelle se croisent tous les milieux et toutes les écoles de pensées spirituelles ou politiques. Vous y croiserez des prêtres de différentes communautés mais aussi des acteurs politiques et associatifs (élus locaux, enseignants, écrivains, journalistes, militants…) issus de notre mouvance de pensée au sens le plus large qui soit.
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jeudi, 27 juin 2024
Du 8 au 14 juillet : camp annuel de Jeune Nation
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mercredi, 26 juin 2024
La dernière abjection darmanesque : la dissolution du GUD
En prononçant la dissolution du GUD (Groupe union & défense), le syndicat des étudiants nationalistes né en 1968, le gouvernement de paranos névrosés en fin de parcours qui dirige encore la France, sans doute pour bien peu de temps, se livre à un ultime et mesquin règlement de compte.
Le GUD fut à l'origine d'Ordre nouveau à la fin des années 1960 ; Ordre nouveau, au début des années 1970, fut à l'origine du Front national ; le Front national, en 2017, est devenu le Rassemblement national et, dans quelques jours, il est possible que le RN accède au pouvoir... C'en était trop pour la clique gouvernementale en débâcle. Il leur restait une dernière balle, ils l'ont tirée ce matin en dissolvant le GUD. C'est petit... mais ces gens sont minuscules.
Le GUD, dans sa tumultueuse et héroïque histoire, s'est retrouvé à maintes reprises face à l'adversité violente. Qu'il s'agisse des bandes armées gauchistes, des milices sionistes des années 1980 ou de l'appareil répressif des différents pouvoirs qui se sont succédés. Il s'en est toujours sorti. Ce n'est donc pas les rodomontades darmanesques, qui vont l'éliminer.
Ce qui est le plus révoltant dans cette affaire, c'est que, il y a quelques jours, un homme politique de droite (par charité, nous vous laisserons deviner de qui il s'agit), s'est cru autorisé, lui aussi, alors que personne ne lui en demandait autant, de réclamer la dissolution du GUD à qui il doit tant - mais cela, il ne le sait probablement pas. Cependant, nous ne lui en tiendrons pas trop rigueur... Disons que nous mettrons cette intervention sur le compte de l'inexpérience pardonnable...
Suite au prochain épisode...
Roland Hélie
directeur de Synthèse nationale
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mercredi, 15 mai 2024
Paris, vendredi 31 mai : banquet militant du Parti de la France
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dimanche, 12 mai 2024
Manifestation du Comité 9 mai à Paris : une nouvelle victoire de la liberté contre la tyrannie
Samedi 11 mai, le Tribunal administratif de Paris a finalement, quelques heures seulement avant celle prévue pour le rassemblement, donné raison au Comité 9 mai cliquez ici. L'interdiction prononcée par le pouvoir a été levée.
Plusieurs centaines de jeunes nationalistes ont ainsi pu, rue d'Assas, rendre hommage à Sébastien Deyzieu, militant du GUD décédé lors d'une manifestation contre l'impérialisme américain en mai 1994.
Il faut dire qu'avec cette juste décision du Tribunal, Darmanin, le liberticide de la place Beauvau, et sont factotum parisien, le préfet Nuñez, prennent un coup dans les narines. Elle prouve, comme s'il en était encore besoin, l'inanité de la circulaire publiée il y a un an par le ministre de l'Intérieur demandant l'interdiction systématique des réunions et manifestations patriotiques.
Samedi après-midi la manifestation s'est donc déroulée dans un ordre parfait. Aucun incident à signaler, aucune vitrine brisée, aucune voiture incendiée, aucun passant molesté... Nous sommes aux antipodes des démonstrations de haines ultra violentes de LFI et autres groupes "antifas" ou islamogauchistes.
Avec la réussite de cette admirable marche du souvenir, une nouvelle victoire pour la liberté a été remportée face aux tyrans encore au pouvoir. Bravo au Comité 9 mai, le combat continue !
S N
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11:33 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 09 mai 2024
Samedi 11 mai, Paris : marche en souvenir de Sébastien, militant nationaliste tombé lors d'une manif le 9 mai 1994
02:06 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi 11 et dimanche 12 mai : l'Action française à Paris
01:05 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 04 mai 2024
Comme chaque année, malgré les interdictions, le Parti de la France a célébré symboliquement Jeanne d'Arc le 1er mai dernier
09:57 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 02 mai 2024
Bélabre (36), samedi 11 mai : contre le projet CADA, mobilisation populaire !
15:47 Publié dans Callac 22, Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 30 avril 2024
Le Parti de la France gagne son procès contre le site gauchiste "La Horde"
Un communiqué de Pierre-Nicolas Nups (membre du Bureau politique du Parti de la France)
J'ai le plaisir de vous annoncer qu'Isabelle de Baric-Briand, directrice de publication du « portail antifasciste La Horde », a été mise en examen et renvoyée devant le Tribunal correctionnel de Nancy pour y être jugée le 14 juin 2024 à 8h30, pour diffamation à mon encontre.
C’est une très grande victoire pour le camp national car cela fait plus de vingt ans que ces odieux personnages diffament, mentent, injurient et commettent des méfaits sous couvert d’anonymat pour nuire aux militants patriotes.
Jamais inquiétés car jamais formellement identifiés, les plaintes n’ont jamais abouties jusqu’à aujourd’hui.
Je ne suis pas peu fier de les avoir coincés après une très longue procédure judiciaire.
Dorénavant, je sais avec certitude qui tient ce site. Je possède des aveux faits devant un juge d’instruction et des preuves, notamment constatées par huissier, qui ont abouti à la mise en examen de Madame Isabelle de Baric-Briand.
Dorénavant, c’est terminé l’anonymat pour ces gens. À chaque fois qu’ils écriront des choses sur nous, je ferai citer leur directrice de publication à comparaître.
01:13 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 26 avril 2024
"Europe, civilisation des libertés !", intervention de Jean-Yves Le Gallou au colloque de l'Iliade du 6 avril dernier
Co-fondateur de l’Institut Iliade, Jean-Yves Le Gallou est essayiste et ancien haut fonctionnaire. Membre du GRECE en 1969, il co-fonde en 1974 le Club de l’horloge. Il est président du groupe FN puis du MNR au conseil régional d’Île-de-France de 1986 à 2004, et député européen de 1994 à 1999. En 2003, il crée Polémia et il anime également l’émission de critique des médias I-Media sur TV Libertés.
Son intervention au colloque de l'Iliade cliquez ici :
Je vais vous faire une confidence. Je vais vous raconter à quoi Romain et moi avons passé cette dernière semaine de préparation du colloque. Cette semaine, toutes les trois heures, nous sommes allés sur le site de la préfecture de police pour vérifier qu’il n’y figurait pas d’arrêté d’interdiction de notre colloque. Il n’y a pas eu d’interdiction de notre colloque et c’est heureux. Mais le simple fait que la question ait pu se poser, le simple fait qu’il ait pu être envisagé qu’un colloque intellectuel comme celui-ci soit interdit, montre l’ampleur des menaces qui pèsent sur les libertés françaises et les libertés européennes aujourd’hui. Cette interdiction potentielle est à mettre en perspective avec la vague d’interdictions bien réelle de manifestations, la vague de dissolutions, la vague de détentions arbitraires qui ont eu lieu au cours de la dernière année.
C’est aussi à mettre en perspective avec trois propositions de loi en cours de discussion au Parlement. Enfin, quand je dis en cours de discussion, j’exagère, puisqu’on s’achemine vers des votes à l’unanimité. Je vais vous les énumérer rapidement. Et puis nous rappellerons ce que sont les libertés européennes et en quoi elles peuvent nous inspirer aujourd’hui. D’abord, il y a un projet, un premier projet de loi, qui vise à compléter la loi Pleven par l’ajout d’un interdit supplémentaire, à savoir la discrimination capillaire. Je dois dire que ça me sidère un petit peu puisqu’il y a quatre ans j’avais prévu d’organiser le 1ᵉʳ avril 2020 une manifestation parodique précisément contre la discrimination capillaire. Mais ce qui était un « 1ᵉʳ avril » il y a quatre ans est une proposition de loi votée en première instance aujourd’hui. Certes, cela vise davantage à protéger les jeunes rastas noirs que les vieux hommes blancs chauves. Mais enfin, l’esprit des lois est là. Ça, c’est la première loi. La deuxième loi, c’est un nouveau dispositif qui crée un délit d’outrage en ligne pour tout ce qui porte atteinte à la dignité d’une personne et présente à son égard un « caractère injurieux, dégradant ou humiliant », ou crée une « situation intimidante, hostile ou offensante », c’est-à-dire une définition extrêmement large de ce nouveau délit pénal. Et puis il y a le sommet, déjà voté en première instance à l’Assemblée nationale, à l’unanimité : c’est la création d’un délit d’opinion privé. La correctionnalisation des propos privés, c’est-à-dire l’extension de l’ensemble du dispositif de la loi Pleven aux conversations privées – entre amis, en famille – qui est a été votée en première lecture à l’Assemblée nationale. C’est l’interdiction, la pénalisation, la criminalisation de la blagounette.
Certes, et ce n’est pas une consolation, il n’y a pas qu’en France qu’on connaît une telle évolution liberticide. En Écosse, J. K. Rowling, la mère d’Harry Potter, a expliqué qu’elle risquait sept ans de prison – oui, vous avez bien entendu, sept ans de prison – puisqu’elle refusait la loi faisant de la négation de la transidentité un délit. En Allemagne, la présidente du Bundestag a demandé à l’Office fédéral de protection de la Constitution, c’est-à-dire la police politique, de contrôler le choix de leurs assistants par les parlementaires de l’AfD, ce qui est la négation de la démocratie représentative. Dans le même temps, le gouvernement a engagé 400 procédures disciplinaires contre des policiers pour délit d’opinion identitaire. Je pourrais aussi citer la Pologne où on prévoit une loi contre les discours de haine dans le but de protéger la propagande LGBTQ X, Y, Z. Trois ans de prison ferme. Je pourrais citer la Belgique, les Pays-Bas. Partout en Europe, c’est la nuit qui tombe sur les libertés.
Alors, comment appelle-t-on un régime où la liberté d’expression est réprimée ? Comment appelle-t-on un régime où des interdits professionnels sont mis en place en fonction des opinions ? Comment appelle-t-on un régime qui abolit la distinction entre le domaine privé et le domaine public ? On appelle cela un régime totalitaire, ou, pour reprendre le titre du livre de l’essayiste Mathieu Bock-Côté, un « totalitarisme sans le goulag ». Alors comment faire face ? Comment réagir ? Eh bien, en retournant à la source des libertés européennes à l’aube grecque, de la pensée aux discussions de l’Académie, à la fondation de la rhétorique, c’est-à-dire à l’organisation de la libre confrontation des opinions et au développement de la disputatio. À l’origine de l’essor de la pensée européenne.
Voici ce qui est au cœur de la pensée européenne : en dehors des dogmes religieux, ne peut être dit vrai que ce qui peut être librement contesté. Je précise : la proposition A peut être dite vraie, mais uniquement si elle est confrontée à la proposition non A et qu’elle en sort victorieuse ou en tout cas et uniquement à cette condition. Je vais donner, au risque de choquer, un exemple concret. Je croirai personnellement à la thèse de l’origine anthropique du réchauffement climatique le jour où, dans la dizaine de disciplines qui concernent le climat, les recherches critiques sur la thèse officielle seront financées et publiées, autant financées et publiées que les recherches conformes à la doxa. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Un chercheur américain qui a publié un article dans la revue Science (à propos de l’origine des feux de forêts en Californie) a déclaré : « Je n’ai pu le publier que parce que j’ai biaisé les résultats. » Donc, en l’état actuel, on ne peut pas dire que la thèse du réchauffement d’origine anthropique soit scientifique. Ce n’est rien d’autre qu’un millénarisme, une hérésie millénariste. Et d’ailleurs, il y a dans les tuyaux la préparation d’un adjuvant à la loi Pleven visant à interdire le « déni climatique » (sic). C’est le retour de la « science officielle » comme à la belle époque du lyssenkisme, sous Staline. Alors il faut retrouver les libertés académiques, retrouver les libertés universitaires, retrouver les libertés publiques. Il y a 30 ans ou 40 ans, il aurait été impensable d’avoir à tenir un tel discours tellement ces exigences-là paraissaient évidentes.
Alors, continuons notre retour aux sources et revenons à la distinction entre le public et le privé. Le dictateur romain Sylla, précurseur d’Auguste, avait fait adopter une loi, une lex Cornelia, qui réprimait les violences et les injures au domicile. Mais il avait exclu des poursuites les membres de la famille et les proches parce que l’État n’avait pas à entrer dans le privé. L’État n’avait pas à entrer dans la maisonnée. Et cette loi a inspiré beaucoup d’autres lois successives aux différentes époques de l’histoire. Elle a contribué à fonder une distinction essentielle entre le domaine public et le domaine privé. Bref, il ne faut pas faire entrer l’État dans l’espace privé comme il est en train d’y entrer par la loi que j’ai évoquée, de criminalisation des propos privés. Comme il y entre aussi par l’intermédiaire de toute une série de réglementations sur ce qu’on peut ou doit faire à l’intérieur de son domicile pour respecter des normes de plus en plus nombreuses et tatillonnes. Quand on accepte cela, on va dans le sens du totalitarisme. Alors, il faut libérer le domicile et les relations à l’intérieur du domicile des contraintes de l’État.
Continuons d’aller aux sources. Eh bien, les sources, ce sont aussi les leçons du Moyen Âge. Pour le grand historien Fernand Braudel, du ve au xve siècle il y a un mot qui traverse toute la dynamique économique et sociale de l’Europe.
Ce mot, c’est les libertés. Pas la liberté, les libertés : liberté des villes, libertés universitaires (qui sont aujourd’hui en voie de disparition), liberté des corporations, liberté des terres, les alleux. Quand vous vous promenez en France, vous trouvez partout des bourgs, des lieux-dits qui s’appellent Les Allues, Les Alluets. Des toponymes qui renvoient à cette période d’émancipation des terres. Alors cette idée de liberté, c’est une idée de libertés au pluriel. C’est une idée très féconde pour faire face à la normalisation, au retour du jacobinisme contre les libertés locales et à la concurrence dans le domaine agricole des petites exploitations avec les latifundia. Les réglementations sont écrites et faites par les grosses unités, les multinationales en particulier. Il faut en dispenser les petites unités. Et, comme dans cette période finalement féconde (contrairement à ce qu’on a pu en raconter à certaines périodes) du Moyen Âge, cet âge des libertés, l’heure est aux franchises. Franchises pour les terroirs, franchises pour les communes, franchises pour les petites et moyennes entreprises, franchises pour les écoles.
Continuons d’aller aux sources avant de conclure. Aller aux sources, c’est aussi se rappeler l’histoire de la liberté de la presse. Toute la lutte du XIXᵉ siècle en France et dans les pays voisins tourne autour de la lutte contre la censure qu’on appelait « Anastasie » avec ses ciseaux. Quand Polignac, ministre de Charles X, a voulu rétablir la censure par des ordonnances, il a déclenché la révolution de Juillet contre la censure. Mais la liberté de la presse a connu encore différents avatars. Sous la monarchie de Juillet, sous le Second Empire, sous les débuts de la Troisième République, il y eut régulièrement le retour de la censure. Il faut attendre la grande loi de 1881 pour fonder durablement la liberté de la presse. Son article 1 est simple et merveilleux. Il faudrait y revenir, voici son texte : « La presse et l’imprimerie sont libres. » C’est ce qui est resté la règle, en dehors des périodes de guerre, jusqu’en 1972. Année funeste où a été votée la loi Pleven, première étape d’un resserrement progressif puis d’une disparition des libertés. D’abord par l’extension progressive de son contenu en France, l’extension des incriminations – j’en ai cité quelques-unes – et par son imitation dans la quasi-totalité des pays européens. Face à l’extension permanente de nouveaux sujets de poursuites, il faut, là aussi, un choc de liberté. Aujourd’hui, l’Europe a besoin d’un double choc, d’un choc de liberté et d’un choc d’identité. Ces deux chocs sont liés car il n’y a pas d’identité européenne s’il n’y a pas de liberté européenne, et il n’y a pas de liberté européenne sans identité. Liberté et identité, c’est le combat central. Nous ne pouvons sauver l’une que si nous sauvons l’autre. Les deux sont liées. Nous devons retrouver les sources, les fondements des libertés européennes.
Toutes les interventions au colloque de l'Iliade du 6 avril 2024 cliquez là
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lundi, 22 avril 2024
Mardi 30 avril, à Paris : conférence de Pauline Condomines sur l'ultra-gauche
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dimanche, 21 avril 2024
Rennes : le militant de l'Oriflamme condamné en octobre relaxé en appel vendredi dernier
Communiqué de l'Oriflamme cliquez là :
En octobre dernier, un de nos militants était condamne a 4 mois de prison ferme, 2 900 euros d'amende et à 3 ans d'interdiction de détenir une arme. Son crime ? Avoir été le porte-parole de notre action pacifique contre la lecture réalisée par des drags queens auprès d'enfants de trois a six ans dans la médiatheque de Saint-Senoux au mois de mai 2023. Sous la pression politique, médiatique et gauchiste, le tribunal avait jugé qu'un tel affront méritait d'être puni de prison ferme.
Quand les juges reviennent à la raison. Ils balayent d'un revers de main les condamnations iniques pour délit d'opinion. Car en première instance. Rien n'était motivé en droit mais tout n'était qu'idéologie et soumission au pouvoir.
Notre militant a été entièrement relaxe de tous les chefs d'accusation a l'issue de ce procès en appel.
Il est toutefois inquiétant de constater que les intimidations de quelques gauchistes et du lobby LGBT, les articles de quelques journalistes et l'acharnement d'un procureur peuvent condamner à l'avance les militants nationalistes pour des futilités. « Le droit, c'est le royaume de l'imaginaire » disait Cioran.
Pour une manifestation pacifique de dix minutes qui ne constitue aucun délit. Comme l'atteste la cour d'appel de rennes donc. Notre militant a subi deux gardes a vue, deux procès, a et jeté en pâture a la presse et par la presse. Les Français ne constatent pas un tel acharnement contre ceux qui, en haut ou en bas, détruisent littéralement notre pays.
Finalement, gauchistes, journalistes, politiques, procureurs, tous ont voulu mettre les menottes aux poignets de notre militant afin de détruire l'oriflamme. Ils ont cru réussir : qu'ils déchantent et pleurnichent désormais.
Pour la nation, pour la civilisation.
Sur ce qu'il s'est passé en
octobre dernier à Rennes cliquez ici
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samedi, 20 avril 2024
Riposte laïque est sauvé !
16:17 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 15 avril 2024
Riposte laïque a bien raison : il faut dissoudre tous ceux qui appellent à manifester contre l’islamophobie
Source Riposte laïque cliquez ici
Le 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen provoquait un séisme dans tout le pays, en se qualifiant pour le deuxième tour, face à Jacques Chirac. Lionel Jospin, qui se voyait déjà à l’Élysée, se retrouvait au tapis, et tous les dirigeants de gauche, à l’exception d’Arlette Laguiller, se ridiculisaient en appelant à voter pour le candidat corrompu du RPR.
Pendant l’entre deux tours, nous eûmes droit à une propagande grotesque, mais efficace, de l’ensemble de l’appareil d’État, mobilisé contre le “péril fasciste”, avec instrumentalisation des enfants par les enseignants, manipulation des médias et même annulation du débat entre les deux tours, Chirac ayant compris qu’il avait tout à perdre en acceptant un débat dont il serait sorti en lambeaux.
La symbolique est forte, 22 ans après ce jour historique, tout ce que la gauche compte de collabos et de traîtres va s’associer aux islamistes, dans une marche mensongèrement appelée contre le racisme, l’islamophobie et pour la protection de nos enfants. Cliquez ici
De quoi s’agit-il ? D’une inversion accusatoire classique, dans un contexte où en France, en Europe et dans le monde, le djihad s’accélère par la multiplication de coups de couteaux mortels contre les infidèles, et même les mauvais musulmans. Alors que nos compatriotes, et à juste titre, sont de plus en plus inquiets par l’invasion migratoire majoritairement musulmane organisée par l’UE, le régime de Macron et les collabos de gauche, il s’agit de faire passer l’idée que la France serait un pays gangrené par le racisme de nos compatriotes à l’égard des paisibles musulmans, et que les policiers – régulièrement agressés par des racailles – assassineraient gratuitement, en toute impunité, les enfants des quartiers. Bien évidemment, on oublie de préciser que ceux-ci, souvent sur des engins volés, ou au volant de voitures qu’ils conduisent sans permis, comme Nahel Merzouk, refusent d’obtempérer aux demandes de contrôles des forces de l’ordre.
Cette manifestation aura donc lieu plus de 4 années après celle du 10 novembre 2019, où toute la gauche avait cautionné un délit d’islamophobie supposé, et les cris d’Allah akbar poussés près du Bataclan.
Nous n’avons pas oublié que le 18 décembre 2010, quand nous organisions les Assises internationales contre l’islamisation de nos pays, main dans la main, une dizaine d’islamistes et une cinquantaine de militants de gauche, dont l’ineffable Caroline Fourest et Alexis Corbière, manifestaient déjà contre ce qu’ils appelaient l’islamophobie.
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mercredi, 10 avril 2024
En cette fin de semaine, dans l'Ouest, plusieurs rendez-vous à ne pas manquer :
23:39 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Européennes 2024, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les héroïnes de Besançon :
Deux jeunes femmes au courage exemplaire ont participé à leur manière au carnaval de Besançon dimanche dernier. Elles ont en effet défilé en brandissant des pancartes dénonçant le développement de la criminalité liée à l'immigration incontrôlée. Ces jeunes femmes appartiennent au collectif identitaire Némésis cliquez ici qui, depuis quelques années, agit efficacement pour soutenir les femmes agressées.
Il n'en fallait pas plus pour susciter l'hystérie des valets locaux du Système qui, par l'intermédiaire du maire de la capitale franc-comtoise, une dénommée Anne Vignot (écolo immigrationniste), en appellent à la répression contre ces valeureuses résistantes.
Pourtant, cette manifestation improvisée a eu le mérite de susciter dans la nombreuse assistance présente l'approbation ou, tout du moins, l'interrogation. Il s'agit donc d'une victoire pour nos jeunes et téméraires camarades. Cela, le maire écolo et ses sbires ne peuvent le supporter.
Viendra vite le temps où la Vignot et les autres collabos de cette ville devront, ici comme ailleurs, enfin rendre des comptes.
S N
Au même moment, des militantes ont déployé une banderole cliquez là en plein centre ville de Besançon.
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La vérité qui dérange...
00:53 Publié dans Banalisation..., Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |