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mercredi, 15 novembre 2023

Tribune libre : L’Adieu au Front National

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Eric Delcroix

Le Rassemblement National (RN), à l’initiative de sa présidente, Marine Le Pen, a participé à la grande manifestation d’exorcisme républicain organisée le 12 novembre par les présidents de l’Assemblée et du Sénat, au soutien de la seule communauté juive. Les responsables musulmans, eux, ont logiquement boudé cette marche en faveur des israélo-israélites (les Arméniens, chrétiens pas même sémites, étant tombés dans la « boîte à oubli » orwellienne).

Ce genre de manifestation, organisée par les pouvoirs publics et non pour faire pression sur ceux-ci, a quelque chose d’incongru et de malsain. Il s’agit toujours de rechercher l’unanimité, autour de la République, comprise non pas comme le régime du temps, mais comme l’adhésion à une conception révolutionnaire et abstraite de la Nation.

En la rejoignant inconsidérément, le RN a rompu définitivement avec ce qu’était le Front National, savoir une sorte de syndicat informel des Français de souche européenne ou assimilés. Il s’agissait alors de défendre une conception charnelle et affective de la Nation, dont même De Gaulle avait reconnu la nature avec sa « race blanche » et sa « religion chrétienne » (1959)…

Le RN abaissé a n’être plus qu’un parti

A un moment, les troupes de Marine Le Pen se sont retrouvées entre le groupe de la sulfureuse Ligue de défense juive, qui a largement applaudi la chef [sic] de file frontiste, et une délégation du Crif i, largement hostile au RN. » (le Figaro, 13 novembre, page 3).

Le RN ne pourra plus s’en sortir et, le judaïsme ne connaissant pas la Rédemption, il n’y aura pas de pardon pour le parti de Mme Le Pen. Après ce choix déterminant et historique de sa cheftaine, adoubée par Serge Klarsfeld, il y aura désormais une exigence permanente d’humiliation justificatrice de conformité. Il faudra toujours et encore en faire plus, au regard de ces institutions juives agréées, sous le regard vétilleux du CRIF.

D’ailleurs, Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes que l’on découvre arbitre des élégances hébraïques, l’a annoncé urbi et orbi :

[Marine], personnellement, n’est pas antisémite [lire anti-juive]. Mais est-ce que que le RN a purgé tous les éléments de l’antisémitisme ? Je ne le crois pas. » (le Figaro, 13 novembre, page 4).

Appel explicite à une purge au sein du RN de la vieille garde frontiste, supposée éventuellement non pro-sioniste ou simplement rétive à ce que Renan appelait le sémitisme. La dissolution du syndicat des Français est donc acquise, la survie du peuple français historique contre son Grand remplacement n’a plus guère pour défenseurs que nous autres, souvent anciens membres ou sympathisants historiques du Front National, dispersés façon puzzle…

Le reniement n’est pas toujours payant, même en politique

Si le reniement vis-à-vis de son père, par opportunisme, absence de culture politique, demeurait pour Marine une question de famille, le ralliement au conformisme dit républicain et de tradition maçonnique, sonne le glas du syndicat des français.

Tout le monde n’a pas droit à une protection communautaire. Pour avoir tenté néanmoins d’ être le tribun des Français, Jean-Marie Le Pen l’a payé très cher devant les tribunaux de l’iniquité de la République. Et l’ingratitude de sa fille.

Mais c’était hier…

Si elle accède un jour au pouvoir, Marine sera au mieux une pâle Georgia Meloni française, incapable de trouver le ressort héroïque pour juguler le Grand remplacement. On lui concédera peut-être quelques victoires symboliques, car c’est aussi ça la politique politicienne à laquelle elle aspire. Et si elle n’accède jamais au pouvoir, elle recevra sûrement la Légion d’honneur en lot de consolation.

Mais le Grand remplacement continuera, au milieu des manifestations contre le racisme et les discriminations…

Et si elle accédait à la Présidence et… que lui succédait à l’Élysée un président musulman ?

Voire… Mais lit-elle seulement Michel Houellebecq ?

Publiée sur le site Le Nouveau Présent cliquez ici

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lundi, 30 octobre 2023

Tribune libre : GAZA est une prison bombardée par ses matons

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Pieter Kerstens

Ce territoire de la Palestine s’étend sur 360 km2 et compte plus de 2 millions d’habitants. Doté d’un statut d’autonomie en 1994, Gaza est soumis depuis de longues années à un embargo strictement contrôlé par les forces israéliennes qui filtrent toutes les marchandises, transactions et aides internationales.  Contestée depuis 1948, lieu d’affrontements sanglants permanents, la Palestine dans son ensemble aspire à l’indépendance, au même titre que l’Ecosse, la Catalogne ou la Flandre.

Sioniste un jour, sioniste toujours.

Le devoir de mémoire nous dicte que l’Etat hébreux, ses dirigeants successifs et son peuple ne correspondent pas vraiment à ce que le Mahatma Gandhi avait déclaré le 26 novembre 1938 : « Laissons les Juifs, qui proclament être le peuple élu, prouver leur titre en choisissant le chemin de la non-violence pour revendiquer leur position sur terre. »

La politique de Tel-Aviv, dès le début, n’a été qu’une succession d’actes belliqueux, d’arrogance et de cruauté.  Peuple souverain, il applique ce qui lui semble bon pour la défense de ses intérêts, de sa population et de sa sphère d’influence, qui s’étend de Wall Street à Doha et de Kiev à Pretoria.

Les Hébreux se moquent de la résolution 181 votée le 29 novembre 1947 par l’Assemblée Générale de l’ONU pour le partage de la Palestine en 3 entités, résolution non appliquée et à l’origine de la NAKBA. 

De même pour la résolution 194 votée le 11 décembre 1948 qui place Jérusalem sous mandat international et garantit le principe des droits existants.  

Jamais les Israéliens n’ont appliqué la résolution 242 du Conseil de Sécurité du 22 novembre 1967 au sujet des territoires occupés. 

Les résolutions de l’ONU n°476 du 30 juin 1980, n°478 du 20 août 1980 et 672 du 12 décembre 1990 condamnent toutes l’attitude belliqueuse d’Israël et déclarent illégales les lois, la juridiction et l’administration de la ville sainte de Jérusalem.  Le fait de la déclarer par la suite capitale de l’entité sioniste n’a rien fait pour calmer les esprits.

Depuis 75 ans, les sionistes méprisent au plus haut point les résolutions de l’ONU et poussent aux crimes, tel Jacques Kupfer, co-président du Likoud mondial, qui déclarait le 15 juillet 2014 : « Lorsque les alliés ont voulu mettre un terme à la guerre contre l’Allemagne nazie, ils ont détruit la ville de Dresde. A juste titre.

Lorsque les Etats-Unis ont voulu mettre un terme à la guerre contre le Japon, ils ont détruit Hiroshima et Nagasaki en lançant la bombe atomique. A juste titre.

Si nous voulons mettre un terme à la guerre, nous devons raser Gaza.

Gaza doit devenir un champ de ruines d’où ne peuvent sortir que des gémissements. »

Qui donc attise la vengeance ? Qui appelle à l’extermination du peuple palestinien ? Qui répand la haine ?  Combien de manifestations et de procès contre les propos immondes de Jacques Kupfer ?

Dès lors, on ne peut que condamner les prises de positions et les soutiens apportés à Israël par certains « patriotes » ou « nationalistes » comme ceux du RN ou de Reconquête. Ces imbéciles ignorent les agissements permanents du Mossad, du Shin-Beth et de l’Aman qui apportent également depuis des années le soutien de l’Etat hébreux aux djihadistes du Front al-Nostra et aux terroristes de DAESH, dont les hors-la-loi blessés ont été soignés dans les hôpitaux israéliens !

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samedi, 13 août 2022

Tribune libre : il ne restera rien de la civilisation française…

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Bernard Plouvier

Et ce sera justice ! Quand on ne veut plus défendre ses valeurs et sa sécurité les armes à la main, on devient esclave ou on meurt. C’est l’unique leçon de l’histoire.

À force de tourner les regards vers la Shoah – unique période historique devenue digne d’intérêt, de larmes et de quêtes depuis les années 1970 -, à force de beugler le rituel : « Plus jamais ça ! », on oublie que la vie sur Terre a toujours été un Enfer, parce que les comportements de la bête humaine sont immuables.

Notre histoire, à nous Européens occidentaux, s’est bâtie ni en Égypte ni à Jérusalem, mais a été façonnée par Rome, celle de la République, puis celle de l’Empire. Lorsque les Romains devenaient les maîtres d’une nouvelle province, d’un nouvel ensemble de tribus, ils apportaient leur fabuleuse civilisation, mais les révoltes étaient impitoyablement matées : la mort pour les chefs et l’esclavage pour les prisonniers et leurs familles.

De la même façon, les révoltes intérieures, serviles ou non, étaient réprimées très brutalement. Les voyous, les pillards, les assassins étaient considérés pour ce qu’ils étaient : des inassimilables, des parasites destructeurs, et ils étaient impitoyablement éliminés.

De ce fait du 2e siècle avant J.-C., jusqu’à la fin du IVe siècle, Rome domina et civilisa progressivement toutes les terres, du Mur d’Hadrien jusqu’aux terres rhénanes et danubiennes, et l’ensemble du littoral méditerranéen, jusqu’aux abords de l’Empire des Parthes. Chaque invasion était sèchement combattue et donnait lieu à des représailles en territoire ennemi.

Puis au Ve siècle, tout fut détruit en Occident : la niaiserie chrétienne avait frappé. On accueillait l’ennemi comme un frère égaré, on jugeait ignoble de tuer, fût-ce un envahisseur pillard ou tueur. Le grand mot, d’une ineffable stupidité, devenait : « Aimez-vous les uns les autres » ! On comprend que longtemps, les civilisateurs romains n’aient vu en cette foi, bizarre et parfaitement inadaptée à l’animal humain, un dérivatif romanesque à la rudesse de la vie, une consolation pour esclaves et femelles.

Mais au Ve siècle, la mollesse morale et physique s’était généralisée et ce fut la fin, en Occident, d’une grandiose civilisation. Si à Byzance, on survécut un millénaire de plus, ce fut grâce à la subordination totale du clergé aux Empereurs : bien avant Jeanne d’Arc et son christianisme national français, les Byzantins avaient transformé leur clergé en agent de propagande nationaliste et belliqueuse.  

Durant le dernier tiers du XXe siècle, l’Occident s’est féminisé, puis s’est établi le règne des capons droits-de-lhommesques, alors même que – grâce à la complaisance de politiciens idiots, démagogues ou vénaux – la pire invasion de notre histoire débutait. Elle se poursuit de nos jours à un rythme accéléré et, fatalement, par le biais du régime démocratique – c’est-à-dire par la Loi du Nombre -, la substitution de population majoritaire accouchera dans moins d’un demi-siècle d’une Europe occidentale tiers-mondisée et islamisée.

Il est amusant de constater que les leaders juifs qui n’ont eu de cesse de pousser les Occidentaux à l’accueil large et généreux des immigrants africains, proches et moyen-orientaux, de pousser au « métissage bienfaisant » des populations européennes avec les envahisseurs, n’ont pas encore compris que, dans l’Europe africanisée et orientalisée, l’antijudaïsme sera plus brutal et généralisé que jamais et qu’ils ne pourront plus exprimer leur différence !   

L’unique Devoir de mémoire qui vaille tient en deux propositions : « C’est la force qui dicte le droit » (il a fallu beaucoup de temps et de mots à Thomas Hobbes et à Baruch Spinoza, séparés par une génération, pour aboutir à cette conclusion, évidente à qui étudie l’histoire !) et « Ce qui a été sera de nouveau » (Qohelet, I-Prologue).

Parfois la force appartient à un législateur sage, tels Hammourabi ou Octave-Auguste ; dans bien d’autres cas, elle est dévolue à un fou furieux et règne alors la pure démence. On connaît assez bien les grandes lignes des 4 derniers millénaires, suffisamment pour savoir que les plus belles des civilisations meurent sous les coups de barbares avides et violents.  

Nous vivons – et uniquement de notre faute – une fin de civilisation. En clair, nous sommes des criminels à retardement, car ce sont nos petits-enfants et leurs rejetons qui souffriront de la dictature raciste et sectaire des Nouveaux Occupants.

Puis ce sera la lente Reconquête : celle d’Ibérie a duré un demi-millénaire ! Encore faudra-t-il, pour obtenir la reconquête de notre continent sur ses envahisseurs étrangers au continent et à sa civilisation, qu’il reste des Européens, d’esprit et de corps mâle.       

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jeudi, 21 avril 2022

Encore raté ... !

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Bernard Germain ∗

Le 19 avril 2022 s’est déroulé le « match retour » de la présidentielle opposant Marine Le Pen à Emmanuel Macron. Le débat de 2017 s’était soldé par une victoire par KO d’Emmanuel Macron. Débat que Marine Le Pen a trainé 5 ans comme un boulet tant elle avait été humiliée et dépassée.

Qu’allait-il en être en cette soirée d’avril 2022 ? Aurait-elle tiré les leçons de son échec précédent ? Saurait-elle cette fois affronter Emmanuel Macron et le dominer ? Nombreux étaient ceux qui se posaient ces questions. J’en étais.

Notons que contrairement à 2017, Marine Le Pen avait pour ce débat un sérieux avantage... Emmanuel Macron avait un bilan à assumer et c’est peu de dire que celui-ci est calamiteux.

Malheureusement, dès le début j’ai eu une mauvaise impression à la vue des deux candidats. Macron arborait comme à son habitude un air dominateur et arrogant tandis que Marine Le Pen avait un regard fuyant, passant de ses nombreuses fiches aux journalistes puis à ses chaussures. On sentait déjà que Macron avait un ascendant psychologique sur son adversaire du soir.

Le début de l’échange ne fit que me confirmer dans mon impression quand Macron bouscula Le Pen sur les problèmes de pouvoir d’achat et de TVA indiquant que sa méthode était bien plus efficace que celle de son adversaire. On eut une bien faible défense de son opposante.

C’était pourtant l’un des thèmes majeurs de la campagne du RN. L’affaire s’engageait mal.

Il serait fastidieux de reprendre tous les sujets traités. Certains ont plus retenu mon attention et méritent, selon moi, d’être relatés.

Sur le COVID 19

Marine Le Pen s’est laissé enfermer dans une discussion sur le « quoi qu’il en coûte » à l’issue de laquelle Macron lui posa la question « qu’auriez-vous fait à ma place ? » ... sans réponse de son opposante !

Pourquoi n’a-t-elle pas posé les questions que tout le monde attendait :

  • l’incohérence de la politique gouvernementale sur les masques (« les masques ça ne sert à rien » puis « obligation du masque partout ») ?
  • Idem pour les tests (« ça ne sert à rien » puis « des milliards dépensés en tests »)
  • les suppressions de lits dans les hôpitaux pour faire baisser les coûts de la santé et consécutivement l’enfermement de la population afin d’empêcher l’hôpital d’être submergé
  • le pass vaccinal puis sanitaire pour rendre obligatoire la vaccination, sans que ce soit une décision de l’État ce qui l’aurait rendu responsable en cas de problème avec les vaccins
  • les personnels hospitaliers, pompiers... licenciés en cas de refus vaccinal

... etc

Aucun de ces points n’a été abordé. Pourtant Macron aurait été en fâcheuse position s’ils l’avaient été.

Sur l’international

Macron s’est permis de rudoyer Marine Le Pen sur son prêt russe en indiquant qu’elle ne pouvait s’exprimer sur les problèmes touchant la Russie car elle était sous l’influence de Poutine « son banquier ».

Au lieu de bredouiller des explications embrouillées que ne lui a-t-elle demandé ? « Monsieur Macron, êtes-vous sous influence des Etats-Unis ? Mc-Kinsey vous a fait fait gratuitement votre campagne de 2017 et pour renvoyer l’ascenseur, vous leur avez donné pour un milliards de contrats, notamment sur le sujet du COVID. Vous n’ignorez pas que les Lois américaines obligent toute entreprise américaine a fournir à la CIA les données dont elles pourraient avoir connaissance concernant des pays étrangers. Donc vous avez contribué à transmettre des informations sans doute sensibles aux américains. »

Elle ne lui a pas posé cette question...

Elle aurait aussi pu lui demander : « Pourquoi payez-vous des sommes pareilles à un cabinet de conseil alors que nous avons des hauts fonctionnaires capables de faire ce travail ? Ils restent l’arme au pied et vous payez une deuxième fois un cabinet pour faire leur travail. Est-ce sérieux d’agir ainsi ? »

Elle ne lui a pas non plus posé la question...

Sur l’Europe

Sur ce thème Marine Le Pen s’est également faite malmener. Emmanuel Macron n’ayant de cesse de lui dire « ce que vous proposez revient, sans le dire, à annoncer votre sortie de l’Europe ».

Au lieu de multiplier les exemples montrant que l’Europe, singulièrement la Commission, outrepasse constamment ses prérogatives - par exemple avec sa récente campagne faisant la promotion du voile islamique - afin d’obliger les nations à se plier à ses directives, Marine Le Pen n’a pas mené la charge qui s’imposait. Visiblement elle était terrorisée à l’idée de dire une « bétise » et de se voir renvoyée à ses erreurs de 2017.

Encore une belle occasion manquée...

Sur l’islam et le voile

Marine Le Pen, après sa valse hésitation des derniers jours sur le voile, a clairement indiqué qu’elle était pour « son interdiction dans l’espace public ».

Un bon point pour elle.

Mais Macron de répondre « si vous interdisez le voile, il y aura la guerre civile ».

Pourquoi n’a-telle pas rétorqué immédiatement : « Je prends bonne note M. Macron que vous venez d’officialiser que les islamistes ont gagné. Vous vous soumettez. Aujourd’hui c’est le voile, mais il ne s’arrêteront pas avant d’avoir entièrement soumis la France à la charia. Avec vous la France est appelée à disparaître. »

Malheureusement, Marine Le Pen n’a pas répondu cela...

Sur l’insécurité

Marine Le Pen a bien indiqué des chiffres sur les agressions et sur la délinquance dont une partie non négligeable est en lien avec l’immigration.

Mais lorsque M.Macron a indiqué qu’il avait recruté 10 000 policiers et gendarmes, pourquoi ne lui a-t-elle pas posé la question : « Vous avez recruté des policiers et des gendarmes, mais vous ne les protégez pas des racailles et des délinquants. Avec moi celui qui lève la main sur un policier, un gendarme ou tout dépositaire de l’autorité, ce sera la prison automatique avec peine sans réduction.  Pourquoi n’avez-vous pas mis en œuvre cette mesure durant durant votre quinquennat ? »

Elle aurait pu dire cela, mais elle ne l’a pas fait...

Sur l’État

Marine Le Pen avait un boulevard sur ce thème. Pourtant elle ne l’a nullement invoqué. Et c’est fort regrettable.

Ainsi elle aurait pu dire à Emmanuel Macron : « Vous êtes un destructeur de l’État. Vous avez supprimé l’ENA, puis le corps préfectoral et il y a deux jours un décret est sorti discrètement entre les deux tours, annonçant la suppression du corps diplomatique. Jusqu’où irez-vous dans votre frénésie destructive de l’État ?... Moi Présidente, je restaurerai l’ENA, le corps préfectoral et le corps diplomatique. »

Malheureusement, sur ce sujet aussi elle fut silencieuse ...

Au final, il me semble que Marine Le Pen a été incapable d’apporter une vraie contradiction au Président sortant, alors qu’elle avait pourtant une foule d’éléments et d’arguments à lui opposer. Elle ne m’a pas non plus paru très brillante sur la défense de son programme, notamment parce qu’elle n’a pas su prendre de la hauteur et parler de la France, de son identité, de sa place et de son avenir dans les décennies à venir.

Le pouvoir d’achat est certes un thème qui intéresse du monde, mais une élection présidentielle et l’avenir de la France, c’est un autre niveau.

Elle n’a pas été capable de se hisser à ce niveau, sans doute par peur de « mal faire » ou de dire « une bêtise ». Ou alors parce que la marche est tout simplement trop haute pour elle.

Reste qu’elle risque bien au sortir de ce nouveau débat de se coller la réputation d’être une « machine à perdre ».

Parce que je souhaite la défaite d’Emmanuel Macron, Dimanche, je voterai pour elle... par devoir et sans enthousiasme.

Un dernier mot. Il est incompréhensible d’entendre, aujourd’hui 20 Avril, Jordan Bardella répondre à la proposition d’Eric Zemmour de créer une coalition de la droite pour les législatives... qu’il n’en est pas question. Selon lui, le RN présentera partout des candidats, sans s’occuper des autres.

Si l’on comprend bien Jordan Bardella, mieux vaut perdre chacun de son côté que gagner ensemble.

Peut-on imaginer pire stratégie pour aborder ces élections et la période qui s’ouvre ?

Je vais finir par me demander si c’est seulement Marine Le Pen qui est une machine à perdre ou le RN dans son ensemble.

∗ Bernard Germain est responsable local de "Reconquête !" en Bretagne. Il est aussi un opposant à la méthanisation et l'auteur du livre "Méthanisation, la nouvelle escroquerie écologiste" cliquez ici

23:30 Publié dans Présidentielle 2022, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 09 février 2022

Tribune libre : Regard sur l'Europe envahie et la France qui se meurt…

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Voitures incendiées à Vannes. Douce Bretagne

Alain Launay
Militant Z en Côtes d'Armor

Plus les jours s'écoulent plus la situation chaotique révèle des analogies avec la situation de 1940… sauf qu'en 40 l'ennemi venait de l'extérieur ! Et il n'y avait pas de "troupes" infiltrées pour soutenir son opération d'agression. Alors qu'aujourd'hui ses relais sont dans la place et sèment le désastre : trafic de drogue à grande échelle, incendies volontaires de voitures, agressions de policiers, gendarmes, pompiers, médecins, pharmaciens, personnels de santé, enseignants, destruction de biens religieux… Toutes les villes, toutes les régions sont maintenant touchées.

Voyez ce qui se passe à Brest, Rennes, Nantes, Vannes, Lorient, et tant d'autres villes petites ou grandes. La lecture de la presse régionale est édifiante. Partout ça flambe. Sur les chaînes de télévision, hormis C-News et TV Libertés qui ne peuvent matériellement tout relater, c'est l'omerta organisée qui règne.

Nous vivons en fait le début d'un processus de "libanisation", comme l'a dit Eric Zemmour. Phénomène encouragé par une classe politique aveugle et corrompue. Valérie Pécresse en est un magnifique exemple !

L'infiltration est massive, organisée et a pour but d'annihiler toute volonté de résistance par les menaces, l'intimidation, la pénétration dans les administrations, les associations aux ordres. Tout ceci pour mettre la main sur le pays qui, stratégiquement, est le plus important de l'Europe car contrôlant toutes les entrées maritimes Ouest de l'Europe. De plus, un pays doté de l'arme nucléaire.

L'Allemagne est déjà neutralisée, victime de la surpopulation immigrée turques qui fait tourner ses usines. Une fois la France neutralisée à son tour, toute l'Europe de l'Ouest tombera. Les pays arabes producteurs de pétrole financent l’islamisme et nous les embrassons sur la bouche quand ils achètent des entreprises et clubs sportifs en France et en Europe. En revanche ils pourraient largement financer les besoins des pays d’Afrique et ne le font pas. Les seuls investissements qu’ils réalisent c’est de construire des mosquées.

Les pays développés avec la complicité des dirigeants africains corrompus pillent les richesses naturelles de ces pays et maintiennent les populations dans un état de pauvreté tel qu’elles peinent à nourrir une population toujours plus nombreuse. La Chine et la Russie font exactement la même chose. Dès lors pas étonnant que la faim les oblige à quitter leur pays pour chercher mieux ailleurs.

Toutes les nations d'Europe, surtout de l'Ouest, font face à un gravissime problème celui d'une chute drastique de la natalité et du vieillissement de sa population. Voyez ce qui se passe en Italie, Espagne, Grèce, Allemagne… Cela, à terme, laisse un immense vide qui ne demande qu'à être comblé par un apport externe de population Tout ceci avait été prévu dès le début des années 1980 dans une remarquable étude publiée alors dans Time Magazine. Étude dans laquelle était parfaitement décrite l'invasion à venir du continent européen par les populations d'Afrique dont la surnatalité explosive ne peut qu'accentuer le phénomène migratoire.

A ceci se surajoutent les migrations générées par la crise climatique qui accélère la désertification de la bande sahélienne où les ressources en eau se tarissent inexorablement… C'est pour cela que nous sommes la cible primordiale. Toute cette infiltration, la "hijra" est planifiée.

Tout témoigne d'une invasion qui de sournoise est devenu quasi ouverte. Provocations, prosélytisme, violences en tous genres n'ont jamais été aussi prégnantes et ne sont pas sanctionnées. Il n'est qu'à entendre le discours du Grand Mufti en réaction à la décision de dissolution par Gérard Darmamin du CFCM pour être convaincu que l'ensemble du monde musulman présent en France fait bloc. Il n'y a pas d'un coté les islamistes et de l'autre les soi-disant bons musulmans. Lorsque les troubles éclateront  nos pauvres forces de sécurité seront vite débordées, les citoyens désarmés, terrifiés par les violences qui éclateront partout. Ils seront tentés alors de se soumettre !

La prochaine élection est donc bien celle de la dernière chance si tant est qu'il ne soit pas trop tard et que la situation puisse être d'abord stabilisée puis retournée. Il est plus que temps de sonner le tocsin et d'inverser le cours des choses.

C'est ce que fait notre ami et candidat Eric Zemmour ! Si, par malheur, Macron est réélu, le naufrage sera assuré dans les 2 ou 3 ans qui viennent. Œuvrons pour que cela ne se produise pas !

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lundi, 27 septembre 2021

Pour Gilles...

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Gabriele Adinolfi

Nous nous étions certainement croisés avant mon retour en Italie, en 2000, suite à la prescription de ma peine. Mais le souvenir le plus lointain que j'ai de nos rencontres date d'un an plus tard.

Tu avais organisé à Versailles une réunion où il y avait des stands identitaires, skins, monarchistes, nationalistes-révolutionnaires... une kermesse typiquement française qui, en Italie, serait malheureusement impossible compte tenu de notre état d'esprit local. Nous avons tout de suite sympathisé et tu m'as demandé d'intervenir à la tribune pour parler de la situation dans mon pays ainsi que des mésaventures politico-judiciaires que je venais de vivre.

Tu me proposas même aussi de publier dans la maison d'édition que tu dirigeais alors, un livre sur l'histoire italienne des années 1970. C'est ainsi, grâce à toi, que germa l'idée d'écrire mon premier livre édité en France : Nos belles années de plomb qui eut un grand succès.

Soudainement tu m'as signé un chèque en guise d'"avance". Je ne savais pas pourquoi, mais tu m'as dit que c'était comme ça. Peu de temps après, tu t'es excusé de ne pas pouvoir me payer les royalties (je ne savais pas que chez vous ça se faisait !) et que tu le feras le plus tôt possible. Ensuite, tu as dû fermer la librairie et te consacrer à d'autres activités. Visiblement, je devais me résigner à renoncer à une juteuse carrière d'auteur en France...  

Et douze ans plus tard, je dis bien douze ans plus tard, nous nous sommes croisés par pur hasard dans une rue près du métro Alésia. Tu m'as proposé de venir te rendre visite dans la boutique d'objets historiques que tu avais ouverte non loin de là. À peine arrivé, tu m'as signé d'amblé un autre chèque pour payer la dette de droits d'auteur que tu prétendais avoir avec moi et tu t'es excusé pour le retard. J'étais sans voix.

Il y a deux ans, tu es venu avec ton épouse Louise en Provence assister à la réunion d'été des Lansquenets d'Europe et tu as immédiatement pris part à l'organisation de cette rencontre. C'était normal puisque tu es né avec les qualité d'un chef.

Lorsque nous avions choisi le titre de mon livre, je ne me suis pas rendu compte, parce que je ne te connaissais pas encore assez, que tu aurais presque pu parler mieux que moi de ces années de plomb puisque tu étais allé combattre au Liban, quand tu avais vingt ans, avec cet esprit gascon et fou qui caractérise parfois  les Français et que l'on retrouvait aussi, à cette époque, en Italie.

Tu étais un combattant, un guerrier et un parfait organisateur des services d'ordre. Tu as été en première ligne, physiquement et dans l'organisation concrète, dans les heurts avec la police ou les gauchistes, d'Ordre nouveau au début des années 1970, jusqu'à La Manif pour tous et les Gilets jaunes plus récemment.

Tu n'as jamais mentionné tout cela, et je n'en suis pas surpris. Je sais, par ma longue expérience, que ceux qui agissent vraiment se taisent le plus souvent car ils sont discrets et modestes. Ce sont les autres, ceux qui se contente d'observer, qui en rajoute et se montrent, laissant ainsi croire qu'ils ont un rôle important. Ils mentent en espérant obtenir une considération qu'ils sont incapables d'avoir. Ceux qui sont solides, en revanche, n'en ont pas besoin et ils évitent la flatterie plébéienne. Tu as toujours été de ceux-ci.

Tu as été parmi les promoteurs et les organisateurs de la Nouvelle Librairie à laquelle tu laisseras un vide que personne ne pourra combler. Tu as été tout : guerrier, éditeur, entrepreneur et homme de pensée

Après tout, tu t'appelles Gilles, exactement comme le personnage du roman dans lequel Pierre Drieu la Rochelle se rend compte qu'il est fasciste, se définit comme tel et rompt avec l'intelligentsia bourgeoise. Le hasard, aimons-nous à dire, n'existe pas.

Arraché par la covid malgré ta trempe hors du commun, tu montes vers ces cieux qui auront du mal à être aussi solaires et souriants que tu l'as toujours été. Toi qui nous souriras, bien que nous ne le méritions pas trop, de ces "luceros" auxquels tu montes déjà "phalangistiquement" la garde !

Élevons nos cœurs, Gilles Soulas !

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jeudi, 19 août 2021

Tribune libre : Une belle défense de la langue française

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Christophe Clavé

La disparition progressive des temps (subjonctif, passé simple, imparfait, formes composées du futur, participe passé…) donne lieu à une pensée au présent, limitée à l’instant, incapable de projections dans le temps.

La généralisation du tutoiement, la disparition des majuscules et de la ponctuation sont autant de coups mortels portés à la subtilité de l’expression.

Supprimer le mot « mademoiselle » est non seulement renoncer à l’esthétique d’un mot, mais également promouvoir l’idée qu’entre une petite fille et une femme il n’y a rien.

Moins de mots et moins de verbes conjugués c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilité d’élaborer une pensée.

Des études ont montré qu’une partie de la violence dans la sphère publique et privée provient directement de l’incapacité à mettre des mots sur les émotions.

Sans mot pour construire un raisonnement, la pensée complexe chère à Edgar Morin est entravée, rendue impossible.

Plus le langage est pauvre, moins la pensée existe.

L’histoire est riche d’exemples et les écrits sont nombreux de Georges Orwell dans 1984 à Ray Bradbury dans Fahrenheit 451 qui ont relaté comment les dictatures de toutes obédiences entravaient la pensée en réduisant et tordant le nombre et le sens des mots.

Il n’y a pas de pensée critique sans pensée. Et il n’y a pas de pensée sans mots.

Comment construire une pensée hypothético-déductive sans maîtrise du conditionnel ? Comment envisager l’avenir sans conjugaison au futur ? Comment appréhender une temporalité, une succession d’éléments dans le temps, qu’ils soient passés ou à venir, ainsi que leur durée relative, sans une langue qui fait la différence entre ce qui aurait pu être, ce qui a été, ce qui est, ce qui pourrait advenir, et ce qui sera après que ce qui pourrait advenir soit advenu ? Si un cri de ralliement devait se faire entendre aujourd’hui, ce serait celui, adressé aux parents et aux enseignants: faites parler, lire et écrire vos enfants, vos élèves, vos étudiants.

Enseignez et pratiquez la langue dans ses formes les plus variées, même si elle semble compliquée, surtout si elle est compliquée. Parce que dans cet effort se trouve la liberté. Ceux qui expliquent à longueur de temps qu’il faut simplifier l’orthographe, purger la langue de ses « défauts », abolir les genres, les temps, les nuances, tout ce qui crée de la complexité sont les fossoyeurs de l’esprit humain. Il n’est pas de liberté sans exigences. Il n’est pas de beauté sans la pensée de la beauté.

 Article paru sur FB en 2020

Christophe Clavé est Président d'une société d'investissement et de conseil, auteur de Les Voies de la Stratégie aux éditions ESKA. Il habite Lausanne.

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mardi, 29 juin 2021

Tribune libre : DEDIABOLISATION, DESINTERET, DEMOTIVATION.

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Pieter Kerstens

A force de mettre de l’eau dans son vin, la boisson devient inodore, incolore et sans saveur. Il en va de même avec les programmes et les discours du Rassemblement National (ex-Front National) depuis 10 ans. Édulcorés, aseptisés et expurgés, les thèmes du FN/RN sont devenus incompréhensibles au fil des ans et remplacés par des points de vue et des interventions « politiquement corrects ».

Pour paraître acceptables aux yeux du Régime, Marine Le Pen et le R.N sont aujourd’hui devenus semblables aux autres partis et seuls responsables de la déroute dans les urnes. Aucune excuse ne pourra justifier l’absentéisme de ses troupes sur le champ des batailles idéologiques.

Que ce soit dans les domaines de l’immigration, de l’insécurité ou des impôts, thèses de prédilections du FN/RN, peu de choses les différencient de l’ensemble de la classe politique, car sans quitter l’Union Européenne RIEN n’est envisageable.

C’est en effet la Commission Européenne et le Conseil des chefs d’État et de Gouvernement qui dictent les lois aux états membres depuis des décennies, contre les souverainetés nationales.

Pour s’extraire du chaos économique et du mondialisme imposés par les bureaucrates de Bruxelles, il faut tenir un langage clair et radical. La survie de nos entreprises, soumises à un dumping des états émergents et asiatiques, impose des mesures de rétorsion interdites par Bruxelles.

Le désir et la nécessité de stopper l’immigration/invasion des populations non européennes ne sont pas non plus autorisés par les lois imposées par Bruxelles. Renvoyer les clandestins et hors-la-loi dans le pays de leurs aïeux est impossible dès lors qu’ils ont posé un pied en Europe. Ici encore, le R.N avait fait marche arrière et ses troupes en sont très mécontentes.

Pour ce qui est des taxes et impôts, Marine Le Pen ne s’attaque pas aux racines du mal et refuse une réforme de la fonction publique, des retraites et du système d’indemnisation du chômage, trois secteurs responsables du gouffre financier qui plonge la dette publique à 2.750 milliards d’euros. Le R.N est silencieux quant aux moyens indispensables pour enrayer ce fléau.

La Providence ne présentera pas de leader entrainant les électeurs vers la victoire.

« L’idée de l’homme providentiel, à la fois naïve et primitive, est la ressource suprême des sociétés qui ont perdu la foi dans les grands idéaux, des sociétés désemparées et décadentes. C’est l’idée barbare de l’homme-dieu que l’on suit aveuglément, qui dispense de penser, de comprendre, de lutter, et derrière lequel on se protège comme derrière un bouclier. » Écrivait Henri de Kerillis.

Il est donc inutile de croire que les associations des « Amis de Pierre, Paul ou Jacques » vont nous proposer un personnage miracle ayant les capacités de vaincre le Régime pour les élections présidentielles d’avril 2022 et faire le choix des chefs de files compétents pour les législatives de juin 2022. 

L’aura du FN/RN est implantée dans les esprits depuis plus de 20 ans et sans retour aux fondamentaux (clefs des succès passés), ce qui impose une remise en cause de la stratégie et de la tactique, à l’intérieur même du parti, plus aucune victoire ne sera au rendez-vous. 

De très nombreux cadres efficaces, des bataillons de militants aguerris et une armée de bonnes volontés sont dans la nature et attendent le « Pardon des offenses » pour retourner au combat et entreprendre l’indispensable RECONQUISTA, quel que soit leur profil et leur passé !

15:13 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens, Sacha de Roye, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 07 mai 2021

À UN AN DE LA PRÉSIDENTIELLE : LES LECTEURS ONT LA PAROLE

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Depuis quelques semaines, nous recevons de nombreux messages émanant de lecteurs et amis faisant part de leurs impressions un an avant la présidentielle. Tous sont quasiment unanimes : il est temps d'en finir avec le schéma sclérosé qui plombe la vie politique de notre pays depuis trop longtemps. Nous ne pouvons hélas pas publier tous ces messages. Mais l'un d'entre eux résume, à lui seul, la volonté qui ressort des autres. Le voici tel que nous l'avons reçu...

S N 

Constat. Aujourd’hui nous avons...

- Un LR en lambeaux et surtout en perte de leadership, donc d'incarnation.

- Un RN à la ligne de plus en plus en conformité avec le politiquement correct, une présidente sous-motorisée mais artificiellement "boostée" par les media à des fins tactiques, comme à chaque fois, car elle n'est là que pour permettre au Président sortant de se faire réélire, sans aucun effort comme en 2017, le tout en empêchant l'émergence de nouvelles forces politiques identitaires.

- En face un PS et une gauche délirante et déconsidérée ("khmers verts", islamo-gauchisme et europhobie raciale de LFI, Cancel culture, Woke Culture...)

- une situation politique bloquée, sclérosée (A part Sarkozy, Hollande, Jadot, Bertrand et peut-être Hidalgo, on va avoir les mêmes candidats qu’en 2012, et 2017).

Analyse

Les électeurs du RN et des LR peuvent se retrouver mais uniquement derrière quelqu'un d'autre que MLP ou que Bertrand.

Reste à mettre un nom et un visage à ce candidat potentiel, et de le doter d'une ligne d'avenir.

Et ce candidat potentiel, il y en a un : Eric Zemmour. Il n’a encore rien annoncé, mais il est un fait que comme le Petit Poucet laissant des cailloux, il envoie des signaux de plus en plus évidents (son dernier propos reprenant Bainville, sa visibilité accrue sur tous les réseaux sociaux, des petites réflexions formulées durant sa chronique quotidienne…)

Conclusion

Éric Zemmour, grand admirateur de l'homme du 18 Brumaire, dont nous avons commémoré le 200ème anniversaire de la mort, qui croit au kairos (καιρός) grec ou momentum des Romains, en a ici un tout trouvé, pour se présenter à la Présidentielle de 2022, rassembler sur son nom beaucoup de monde (au-delà même des clivages LR/RN/DLF…), y compris des électeurs qui ne votent plus depuis des années, et surtout être ce bélier qui défoncerait enfin le portail d'une situation politique bloquée depuis 40 ans à droite, bloquée au bénéfice du pire à chaque second tour de l'élection.

Probablement qu’il perdrait (NDLR : CQFD), mais au moins il créerait une rupture. Rupture indispensable à l’émergence d’une nécessaire et tant attendue force politique représentant de nos idées.

B. Bidoilleau

17:55 Publié dans Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 23 mars 2021

Plaidoirie de Me Gilbert Collard en défense de Marine Le Pen…

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François Floc'h (∗)

J'aime bien Gilbert Collard ! Il ne manque pas de culot.. Son langage est fleuri, inventif, percutant. En ces temps d’apathie politique et d'auto-censure, son côté "grande gueule" n'est pas pour nous déplaire. Avec lui, on ne s'ennuie pas ! Et c'est important pour capter l'attention de l'électeur… L'eau tiède n’intéresse personne !

Tout récemment, invité sur Sud Radio – avec TV Libertés, rare espace de liberté d'expression du PAF, le fameux Paysage Audiovisuel Français – il a répondu à Eric Morillot qui le questionnait sur la future Présidentielle. Le propos est intéressant et mérite d'être noté bien qu'il sente un peu trop le cirage… de pompes ! Étonnant de la part de Gilbert Collard...

 Eric MorillotOn parle beaucoup d'une candidature d'Eric Zemmour. Est-ce que vous la craigniez ?

Gilbert Collard Il faut se méfier des ruses de l'Histoire… Eric est un ami. S'il est candidat, il ferait battre Marine. Je crains une candidature qui pourrait appauvrir... nous retirer des voix que l'on pourrait avoir. C'est clair. Je pense qu'il faut un rapprochement entre Eric Zemmour et Marine.

Eric MorillotMais, vous ne pensez pas qu'il pourrait dépasser Marine Le Pen au 1er tour ?

Gilbert Collard Non, je ne crois pas. Parce que l'on oublie quand même trop facilement que Marine, elle, offre aux Françaises et aux Français une expérience unique. Celle d'une femme qui a pris des coups, qui a reçu des tempêtes en pleine figure, des tempêtes politiques, affectives, humaines, et qui n'a jamais mis le genou à terre.

Et, ce dont la France a besoin c'est de quelqu'un qui ne s'agenouille pas, ni devant la repentance, ni devant l'Histoire, ni devant l'Union européenne, ni devant les banlieues, ni devant les zones de non-droit, ni devant la perte de souveraineté.

Et, elle a cet avantage, elle, à l'épreuve du feu, elle a eu ses brûlures et elle a tenu le coup. C'est assez unique.

 […] Et puis l'on passe à une questionnement sur l'Euro. Etc. Etc.

Cette réponse de Gilbert Collard m'a laissé fort perplexe…

Car, nous en connaissons tous des militants du "FN canal historique" qui ont pris des "tempêtes en pleine figure" en des temps politiques bien plus difficiles qu'aujourd'hui ! Et le premier d'entre nous, notre Jean-Marie Le Pen. L'argument de Gilbert Collard n'est donc pas recevable.

Gilbert Collard fait appel à notre mémoire. Et bien, prenons-le au mot !

A la question "Qui n'a jamais mis réellement le genou à terre ?", on peut lui rétorquer :

Qui s'est lancé dans une dédiabolisation stérile qui frise la compromission sinon le ridicule ?

Qui n'a jamais énoncé la moindre critique des lois mémorielles (Pléven, Gayssot, Perben) ? Lois qui bloquent les nécessaires débats, génèrent une auto-censure pernicieuse et empêchent ainsi les solutions salutaires.

Qui n'a manifesté aucun engagement contre les lois dites de "bioéthiques". A défaut de participation, aucun soutien à La Manif pour Tous. Et même aujourd'hui, annonce par Jordan Bardella que les lois Taubira faisaient maintenant partie des acquis de la République et que l'on n'y toucherait pas !

Pauvres Gilets Jaunes qui ne demandaient rien – à tort – aux Politiques mais qui auraient pu recevoir au moins quelques signes de sympathie. Rien, le néant !

Et puis, tout récemment, les cadres du RN auraient reçu des consignes pour ne pas participer à la manifestation de soutien à Génération Identitaire ! Des petits jeunes courageux qui veulent rester debout et utilisent seulement la technique d'Agitprop bien utile en politique !

Qui a dit à de multiples reprises que l'Islam était compatible avec la République ? Manifestant ainsi, en plus de ses lacunes historiques, son manque de volonté politique en ce domaine. Qui a dit que le Grand Remplacement n'existait pas ?

Décidément, cela fait beaucoup pour quelqu'un qui n'aurait jamais mis le genou à terre !

A la réflexion, c'est plutôt Eric Zemmour que j'ai reconnu dans le portrait dressé par Gilbert Collard. Il faudrait évoquer les oukases soviétoïdes du CSA qui semble craindre davantage l'éditorialiste de CNews que la présidente du RN. Et il est un critère qui ne trompe pas : au compteur des passages devant la 17e Chambre, pour propos de quelqu'un qui ne veut pas mettre le genou à terre, Eric Zemmour sort largement vainqueur !

(∗) Ancien secrétaire départemental FN des Côtes d'Armor.

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jeudi, 25 février 2021

S’il était candidat à la présidentielle, je soutiendrais Éric Zemmour

Andre Murawski-869.jpgAndré MURAWSKI

Conseiller régional

Hauts-de-France

Quatorze mois avant l’élection présidentielle de 2022, le paysage politique français présente un aspect particulièrement uniforme, même si des inconnues subsistent en provenance de telle ou telle formation.

Pour faire simple, les politiques conduites dans notre pays dans les domaines économique, social et, depuis quelques années, environnemental, présentent à la fois une grande continuité et une incontestable similitude. En effet, depuis le début des années 1990, ni la droite, ni la gauche institutionnelles ne se distinguent plus sur le plan doctrinal comme ce fut le cas à l’époque où le libéralisme et le marxisme proposaient des offres politiques clairement différenciées.

Jusqu’en 2017, la droite majoritairement représentée par le RPR, devenu l’UMP, puis LR, ainsi que la gauche, représentée elle par le PS, se sont succédé au pouvoir en ne se distinguant que sur certaines nuances. La gauche en matière sociétale ; la droite dans le domaine sécuritaire. Mais l’une comme l’autre ont souscrit au projet de construction européenne et consenti des transferts toujours plus importants de souveraineté y compris en renonçant à appliquer le principe de subsidiarité, pourtant explicitement reconnu par les traités. Inspirée par le projet européen, cette convergence des politiques a abouti, en 2017, à l’élection d’Emmanuel Macron qui a amalgamé les deux sensibilités au détriment du PS et de LR lors des élections législatives de 2017. Aujourd’hui, malgré des ancrages locaux encore solides, le PS comme LR ne semblent pas en position de reprendre l’initiative en 2022, faute de candidats incontournables.

Toujours jusqu’en 2017, le FN, ensuite devenu RN, est passé du statut de parti protestataire à celui de parti d’alternance, disposant seul au fil des ans d’une base électorale suffisante pour proposer une offre politique alternative. Ses espoirs ont toutefois été ruinés, tant par ses adversaires que par ses faiblesses internes. Ainsi, au moyen d’une tactique de diabolisation systématique mobilisant classe politique, représentants des médias, responsables associatifs et intellectuels influents, la gauche et la droite institutionnelles sont parvenues à isoler durablement le FN, condamnant tout accord, décourageant toute alliance et limitant finalement sévèrement son implantation sur le plan local. Mais c’est aussi le manque de professionnalisme qui a pénalisé le FN, entraînant un turnover très important préjudiciable en termes de compétences, une situation financière très préoccupante préjudiciable en termes d’indépendance et de marges de manœuvre, et des affaires judiciaires graves préjudiciables en termes d’image.

En réalité, il existe d’étranges similitudes entre LReM, parti présidentiel, et le RN. Les deux formations politiques soutiennent l’un Emmanuel Macron, l’autre Marine Le Pen, dont un sondage a indiqué qu’ils seront vraisemblablement présents au second tour de l’élection présidentielle, même si le même sondage montrait que les Français ne souhaitent pas cette configuration. Les deux partis rencontrent régulièrement des difficultés avec leurs élus et leurs cadres, et connaissent défections et démissions. Les deux partis sont confrontés à une fuite de leurs adhérents, même si ce phénomène est moins mesurable à LReM qui n’impose pas de cotisation à ses membres. Les deux partis adhèrent au nouvel ordre mondial, depuis le début pour la LReM, de plus en plus pour le RN dont le discours trahit une soumission toujours plus grande au politiquement correct qu’il s’agisse d’immigration, d’identité, de monnaie, de l’Union européenne ou, tout récemment, de dette souveraine. Après la convergence entre les anciennes gauche et droite institutionnelles, il semble donc, toutes proportions gardées, qu’un mouvement de convergence se dessine entre LReM et le RN.

LReM et le RN apparaissent donc aujourd’hui comme deux petits colosses, mais des petits colosses aux pieds d’argile, dont l’effondrement pourrait bien survenir de manière inattendue. Emmanuel Macron pourrait s’effondrer victime de l’impopularité de sa gouvernance, marquée par la casse sociale, la dure répression des Gilets Jaunes et la gestion chaotique de la crise du COVID-19. Marine Le Pen, pour ce qui la concerne, pourrait bien subir le contrecoup du recentrage de son discours, de l’abandon des fondamentaux du FN/RN et d’un manque de convictions nettement décelable, à tel point que le débat qui l’a opposée à Gérald Darmanin a été considéré comme ayant eu lieu « à front renversé ». Les Français qui ne se reconnaissent ni dans Emmanuel Macron, ni dans Marine Le Pen, et qui aspirent à une autre politique, plus protectrice de notre souveraineté nationale, plus respectueuse de nos libertés fondamentales, plus attachée à notre histoire et à notre identité, plus soucieuse de notre indépendance économique et culturelle, ces Français contemplent un espace. Un espace politique inoccupé.

Pour le moment en effet, cet espace politique est vide. Toutefois, il pourrait être rempli. L’histoire de France ne manque pas d’exemples de personnages qui ont répondu à l’appel du pays au moment où la classe politique montrait ses limites. Un récent sondage a révélé qu’un journaliste, Eric Zemmour, avait un réel potentiel.

Que penser d’Eric Zemmour ? Journaliste émérite et débatteur passionné, il a multiplié par 10 l’audience de la chaîne Cnews. Son œuvre d’écrivain, de polémiste, donne la mesure de ses qualités intellectuelles. Son essai « le Suicide français », fruit d’un long travail et de nombreuses réflexions, témoigne de l’étendue de sa culture et de son amour de la France. Son professionnalisme de journaliste engagé, intransigeant, montre la sincérité de ses convictions et les procès qui lui ont été faits ont révélé la force de son caractère. L’homme est intéressant. Son discours séduit. Etrangère à un sérail politique déconsidéré, sa candidature à la présidence de la République pourrait offrir une véritable alternative à nos compatriotes.

Zemmour sera-t-il candidat ? Lui seul peut répondre et il dispose encore d’un peu de temps. Doit-il être candidat ? La situation de la France lui est connue et s’il n’est pas homme à se dérober, il lui appartient de prendre sa décision dans la paix et le secret de sa conscience. Peut-il être candidat ? Je veux croire que si le destin le désignait, si les Français confirmaient le premier sondage et l’amplifiaient, sa candidature ne serait pas seulement possible : Elle serait nécessaire. En réalité, j’ignore si Zemmour sera candidat. Ce que je sais en revanche, c’est que s’il décidait de l’être, je me tiendrais à sa disposition pour lui apporter mon entier soutien, si tel était son désir.

Source Riposte laïque cliquez ici

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samedi, 13 février 2021

Tribune libre : Zemmour président ?

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Ludovic Lefebvre

Délégué du Parti de la France pour la ville de Paris

Selon des bruits de couloir confirmés par Geoffroy Lejeune, le directeur de la rédaction du magazine Valeurs actuelles et le député européen Gilbert Collard, leur ami Eric Zemmour pourrait se présenter en 2022 à la présidentielle.

Le journaliste phare du Figaro ne fait que réfléchir à cette possibilité sans l'infirmer ou l'affirmer pour le moment. Ce n'est donc que sur les propos coutumiers du polémiste que nous pouvons extrapoler une esquisse de programme et de mesures qui y seraient liées :

• La remigration, seul personnage politico-médiatique à l'évoquer et plus encore, à avoir le courage la prôner, l'écrivain suit la droite nationale dans le réalisme lié à l'échec du « Vivre Ensemble ». Les immigrés et descendants d'immigrés ayant conservé leurs us et coutumes locales, étant délinquants et criminels, étant militants islamistes doivent être expulsés manu militari.

• Le retour à la France, c'est à dire aux Français, Zemmour parle de retour à la culture française, du modèle français, de l'histoire de France dans son entièreté et sans la culpabiliser, la raboter, la réécrire, la dénigrer, il parle du peuple français surtout, grand oublié des élites dévastatrices.

• L'immigration, l'essayiste trouve impératif qu'elle soit stoppée pour que la submersion migratoire africaine ne noie pas le peuple français sous son flot continu. Il doit y avoir un véritable ressac dans le sens où la marée noire doit se heurter à un rocher français qui la fera reculer. En complément de la remigration, cette mesure redonnerait à notre territoire le souffle dont il a besoin pour reprendre des forces.

• Les valeurs basiques, elles sont opposées à une pression du communautarisme homosexuel désirant par des désirs égoïstes s'imposer dans le domaine familial ce qui a pour conséquences de dévaloriser la famille traditionnelle, la natalité dans un pays occidental qui vieillit faute de naissances. La famille, plus que tout autre exemple, doit être mise en valeur et servir de modèle incitatif dans cette société en manque de repères, il faut se marier et avoir des enfants. Le spectacle exhibitionniste, malsain de la Gay Pride n'a vraiment pas de quoi être fier quoiqu'en dise son nom. Copuler dans la rue, prôner des déviances, mêler des enfants à ces cortèges de dépravés, tout ceci n'apportera ni sérénité, ni apaisement, ça va de soi. Quant aux usines à bébés, à la marchandisation de ces petits êtres , c'est une ignominie qu'il faut interdire. Eric Zemmour s'est prononcé contre ces folies, mais aussi contre le féminisme qui dans son outrance pousse à la confrontation entre les deux sexes. Il dit enfin que la France est catholique.

Sur de nombreux sujets, le romancier rejoint les positions de bons sens de la vraie droite nationale, il est clairement de droite, il est clairement national, s'il se présentait à l'élection présidentielle, l'auteur de cet article donnerait son vote à Eric Zemmour. Sans engager pour autant les autres cadres du Parti de la France dans cette prise de position, nous voyons enfin une perspective dans une opposition qui ne s'oppose plus à rien, qui se fait pale et silencieuse en tout quand elle ne fait pas de la surenchère, du sur-Macron. Il n'appartenait qu'au RN d'être dans la continuité du FN, qu'à LR de reprendre l'identité du RPR en matière d'immigration, de valeurs, ils ne l'ont pas fait. Et ils ne l'ont pas fait à une heure particulièrement grave pour le peuple français.

Zemmour n'a ni la physionomie, ni le nom d'un Français diront certains, nous avons remarqué... Est-ce vraiment l'important dans un tel état d'urgence ? Sauver notre patrie et ses âmes n'est elle pas la priorité ? Devons-nous encore être à l’ère du fignolage ?

Nous ne voulons pas être de cette poignée de marginaux et d'idéologues qui regardent la France mourir avec l'orgueil spirituel, intellectuel, moral d'avoir eu raison, nous trouvons, au contraire, cela très fat et très immoral. Être 60 dans une salle obscure avec pour public une bonne partie de musulmans heureux d'entendre un discours antisioniste ne sauvera pas un seul Français de la catastrophe. Il faut rejoindre le réalisme et le réalisme passe par des unions, des compromis raisonnables, un large rassemblement.

Zemmour aurait été aperçu partageant un taxi avec BHL ce qui le compromettrait gravement quant à la sincérité de ses positions. Seuls les faibles sont perméables à la fréquentation de leurs ennemis. Le cosmopolitisme, pas plus que tout autre idéologie, n'est une maladie contagieuse. Et heureusement, la bernardhenrilévite aurait ravagé le monde plus sûrement qu'Ebola et la peste réunis, bien plus que le coronavirus à la létalité très, très limitée. Bousculons l'intelligentsia, l'opposition figée et endormie et invitons Zemmour à se présenter en 2022 !

Source cliquez là

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mardi, 08 décembre 2020

Tribune libre : Quand "Domytis" fait l'apologie de Karl Marx...

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Jacques Mayadoux ∗

Je séjourne provisoirement dans une résidence sénior, blessé suite à une chute dans mon jardin dans une belle commune bretonne. Le slogan de cette filiale du groupe Néxity est  : "Domitys, vivre l’esprit libre". Il est vrai que je bénéficie d’un cadre unique et privilégié pour une vie plus sereine et plus active. Ceci n’est pas gratuit, mais enfin... Je ne me plaindrais pas : personnel et direction agréables et affables, nourriture de qualité, prestations d’hébergement remarquable.

Chaque matin est affiché l’éphéméride, les animations et une citation. Le 4 décembre, surprise ! La citation du jour ("Le domaine de la liberté commence là où s’arrête le travail déterminé par nécessité") est signée... Karl Marx. Etonné par une si funeste référence, je me renseigne auprès du directeur de l’établissement. Non, il ne s’agit pas d’une initiative locale mais d’un envoi du siège social m’informe celui-ci, un peu embarrassé. Et il convient que cela peut choquer.

Néxity, promoteur immobilier de premier plan, honore donc le doctrinaire du communisme. Les ravages du marxisme sont établis et les peuples ont trop longtemps soufferts de cette idéologie criminelle qui conduisit des millions de gens dans les goulags quand ils ne furent pas simplement exterminés. Que les services de communication d’un grand groupe capitaliste prenne comme référence Karl Marx ne peut que heurter les consciences... Honte à vous et vive la liberté.

∗ conseiller régional d’Auvergne de 1992 à 2004.

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mercredi, 18 novembre 2020

OUI à la réouverture de TOUS les COMMERCES dès le 27 novembre. Laissez-nous travailler !

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Patrick Binder

Les lecteurs de Synthèse nationale, en particulier ceux d'Alsace dont il fut longtemps conseiller régional, connaissent Patrick Binder. Celui-ci dirige une entreprise de restauration, la "Brasserie du Rhin", et l'an dernier, à l'occasion de notre Rendez-vous Bleu Blanc Rouge, il s'occupait justement du banquet amical du samedi soir qui rencontra un vif succès. Il est donc bien placé pour attirer l'attention des pouvoirs publics sur la situation catastrophique que subissent les artisans et les commerçants actuellement. Il vient de publier une lettre ouverte à cet effet que nous reprenons bien volontiers sur ce site.

R.H. 

Lettre ouverte aux élus, préfets, ministres, ….

Quand entendrez-vous la colère qui gronde face à ce confinement !

Le confinement : "C'est une mesure qui est complètement irresponsable. Les bénéfices sur l'épidémie sont discutables et discutés. ... Il ne faut pas reconfiner les Français !" 29/10 - Dr Louis Fouché, médecin anesthésiste-réanimateur.

« Ces mesures sont disproportionnées. C’est extrêmement grave car nous allons assister à de la surmortalité à cause des suicides, des pathologies non prises en charge, des cancers non diagnostiqués à temps. Donc, s’il y a une surmortalité dans les mois à venir, elle ne sera pas liée directement au Covid mais à tous ces « dommages collatéraux » et économiques absolument catastrophiques. Il est urgent qu’on remette la vie en marche dans ce pays et qu’on permette à tout le monde de travailler correctement, de faire du sport et d’arrêter d’avoir peur surtout ! » Dr Violaine Guérin

C’est terrible à dire, mais faut-il sauver des vies humaines à n’importe quel prix ?

« On est en train de massacrer tout un pays pour sauver 10/20 ou 30000 vies. » Pr Michaël Peyromaure sur CNEWS le 13/11.

NOUS les Indépendants ne voulons plus être la variable d’ajustement du Gouvernement.

Le risque ne vient pas des commerces de proximité (fleuristes, boutiques de chaussures/vêtements/…, coiffeurs, papeteries, librairies, quincaillerie, restaurants, bars, hôtels, ...) qui ont appliqué avec rigueur un protocole sanitaire des plus rigoureux.

Annulation des marchés de Noël, salons professionnels, fermetures des restaurants, bars, les viticulteurs et brasseurs sont touchés de plein fouet !!! Alors pourquoi ne pas fermer les grandes surfaces ?

Il y a bien plus d’hygiène dans les petits commerces de proximité.  

D’ailleurs, il faut arrêter cette folie hygiéniste. L’urgence absolue est de sortir de cette absurde politique de la « peur pour tous » car c’est une bombe à retardement sociale que le Gouvernement et ceux qui soutiennent ce confinement ont mis en place.

Laissez-nous travailler ! Laissez-nous vivre !

Arrêtez d’endetter les générations à venir.

Quelle que soit la nature des aides gouvernementales, régionales, … elles ne sauraient suffire à couvrir l’ensemble des pertes.

Arrêtez l'euthanasie économique de nos commerces. Derrière chaque commerçant il y a une famille !

Un artisan en colère

 

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vendredi, 06 novembre 2020

Patrick Jardin, le père d'une victime de la barbarie islamique du Bataclan, lance un appel pour que ce crime ne tombe pas dans l'oubli...

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Vous avez tous déjà entendu parler du courageux combat que mène depuis cinq ans Patrick Jardin, le père d'une jeune fille assassinée lors du carnage du Bataclan en novembre 2015.

Pour que ce crime ne tombe pas dans la banalité de l'oubli, Patrick Jardin prend de nombreuses initiatives afin d'éveiller nos compatriotes. Ainsi, dernièrement, il a écrit un livre que nous avons déjà mentionné sur ce site cliquez ici.

Aujourd'hui, pour marquer le cinquième anniversaire de cet odieux attentat, il publie un texte intitulé "l'appel du Bataclan". C'est le cri d'alarme d'un homme désespéré qui n'entend pas abandonner sa lutte. Ce teste peut certes être discuté sur certains points, mais ce qui compte c'est le message de résistance à l'islamisation de la France et de l'Europe. Voilà pourquoi nous le relayons bien volontiers ici.

R. H.

L'APPEL

DU BATACLAN

Mes chers compatriotes,

Il y a 5 ans, le 13 novembre 2015, ma fille a été assassinée dans la salle de spectacle du Bataclan. Depuis je n’ai eu de cesse de lutter contre l’islam que certains appellent encore islamisme qui tue nos concitoyens, alors que les responsables politiques n'ont rien fait pour répondre aux tueurs islamiques.

Après Charlie Hebdo et l’hyper casher ils  n’ont rien fait, après la décapitation d’Hervé Cornara ils n’ont rien fait, après le Bataclan ils n’ont rien fait, après le massacre de Nice ils n’ont rien fait , après l’assassinat des deux policiers chez eux devant leur enfant de 3 ans ils n’ont rien fait, après le massacre de Nice ils n’ont rien fait, après l’assassinat d’un policier sur les Champs-Élysées ils n’ont rien fait, après l’assassinat des deux jeunes filles devant la gare de Marseille ils n’ontrien fait, après l’assassinat d’Arnaud Beltrame ils n’ont rien fait, après la fusillade au marché de Noël à Strasbourg ils n’ont rien fait, après la tuerie à l’arme blanche dans les locaux de la préfecture de Paris ils n’ont rien fait, après l’assassinat d’un homme dans un parc à Villejuif ils n’ont rien fait, après l’assassinat cet été à Romans-sur-Isère de deux hommes, dont un père devant son fils de 12 ans ils n’ont rien fait, après l’attaque à la machette devant les anciens locaux de Charlie Hebdo ils n’ont rien fait, après la décapitation de Samuel Paty ils n’ont rien fait, après l’assassinat de 3 personnes dans la basilique de Nice ILS NE FERONT RIEN. On nous a promis l’expulsion de 231 personnes (qui étaient déjà prévues d’être expulsées) seuls à ma connaissance 14 l’ont été. On nous a promis la fermeture de certaines mosquées salafistes seule une seule à ce jour l’a été, et encore pour seulement 6 MOIS. On nous a promis la dissolution d’associations islamistes, dont le CCIF, seule une seule l’a été à ce jour.

LA SITUATION EST GRAVE ET PAR RESPECT POUR LES VICTIMES ET LEUR FAMILLE IL EST INDISPENSABLE DE PRENDRE IMMEDIATEMENT LES MESURES POUR FAIRE CESSER CES TUERIES. NOUS NE POUVONS PAS RESTER PASSIFS DEVANT LES 239 MORTS DEPUIS JANVIER 2015.

Les attentats continuent et même s'accélèrent -nous sommes en train de passer, avec ce « jihad individuel », de 1'attentat par semaine à 1'attentat par jour. Le gouvernement reste dans une posture de déni face à la guerre qui nous est faite c’est INTOLERABLE La justice semble nous avoir trahis, elle semble s'être donnée à nos ennemis. Et les forces de police, de gendarmerie sont laissées sans direction, sans ordres efficaces, offertes en pâture aux barbares, alors qu’il paraît indispensable d’appuyer la mobilisation des forces de l’ordre, et de l’armée contre l’envahisseur.

Constatant la carence, constante, persistante, coupable et criminelle de ceux qui ont la charge de la défense et de l'avenir de notre peuple, je vous lance cet appel, mes chers compatriotes, mes frères, pour dire non, avec moi, aux assassins et aux barbares.

J'en appelle à vous, mes compatriotes, hommes et femmes de cœur, de bonne volonté, d'honneur, de courage comme lors de notre lutte contre le concert abject de Médine au Bataclan.

Je vous invite d’exiger avec moi, la mise en place de plusieurs mesures de bon sens immédiates :

- la reprise en main des Français volontaires pour assurer la sécurité de nos femmes, de nos enfants, de nos aînés et de nos lieux de cultes par la création d’un comité de garde nationale sous l’autorité et en parfaite symbiose avec nos services de police et de gendarmerie après avoir constaté qu’en ce domaine l’État est incapable de nous apporter la sécurité qu’il doit à chaque Français. L’État, à qui le peuple Français a transféré le monopole de violence légitime pour assurer sa sécurité a rompu unilatéralement ce contrat, a trahi la constitution qui le liait au peuple en l’abandonnant sans défense à la violence et à la barbarie. Dans ce cas le peuple est parfaitement légitime pour recouvrer par lui-même sa sécurité, première condition sine qua non de toutes les libertés

- La fermeture de nos frontières aux envahisseurs qui ne fuient pas leur pays en guerre mais viennent chasser sur notre sol toutes les aides sociales qui ne devraient être réservées qu’aux seuls Français.

- La proclamation de l’état d’urgence afin que nos forces de l’ordre puissent sans justificatif procéder à des perquisitions ce qui avait permis en 2015 à la récupération de plusieurs centaines d’armes.

- Le rappel des réservistes, ce qui nous permettra de confiner et de désarmer les Territoires perdus de la République.

-l’organisation d’un référendum tendant au rétablissement de la peine de mort pour les terroristes, ceux qui agressent les forces de l’ordre -militaires, policiers, gendarmes, policiers municipaux-, le personnel enseignants, les soignants, les pompiers en un mot ceux qui s’attaquent à tous nos concitoyens de la « première ligne ».

- L’abrogation des lois favorables à nos ennemis, et hostiles aux défenseurs de la France.

- La suppression de la double nationalité ceux qui en bénéficie devront choisir obligatoirement leur nationalité et s’ils ne choisissent pas la nationalité Française expulsion immédiate et l’expulsion immédiate de tous les islamistes radicaux et de façon plus générale ceux qui préfèrent la charia aux lois de la France.

- La fermeture immédiate de toutes les mosquées salafistes et obligation pour les autres d’effectuer leurs prêches en Français.

- Exiger de l’Union Européenne que la France en matière de lutte contre l’immigration puisse retrouver sa complète autonomie.

- J'en appelle en outre à la constitution d'un Comité de salut public républicain,rassemblant tous les responsables français de toutes tendances politiques afin de matérialiser une union nationale, comme lors de la formidable marche dans Paris suite au massacre de Charlie Hebdo pour faire face à la colonisation de notre Patrie.

Je demande la constitution d’une commission parlementaire pour juger si le Coran et l’islam qui en découle sont compatibles avec les valeurs de la France, en attendant je demande un moratoire d’un an sur la visibilité de l’islam sur le territoire Français au nom du principe de précaution justifiant le confinement.

Dans nos métropoles, nos villes, nos villages, ici, mais aussi outre-mer, l'heure du réveil a sonné. Français patriotes, amoureux de la France, levons-nous, comme nos glorieux aïeux ont su le faire, même dans des situations plus graves que celle que nous connaissons aujourd'hui. Soyons dignes de notre glorieuse histoire, de nos ancêtres de Poitiers, de Bouvines, de Valmy, de Bir-Hakeim. Soyons la continuation de leur bravoure, de leurs efforts, de leurs sacrifices, reprenons en mains le destin de notre Patrie.

Pour la France...

Dès que nous en saurons plus, nous vous informerons sur les possibilités de diffuser ce texte.

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lundi, 19 octobre 2020

Samuel Paty avait 47 ans... Il y a 47 ans le mouvement Ordre nouveau avait prévu les risques de l'immigration sauvage... Il a été interdit !

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François Floc'h

Samuel Paty est mort décapité au nom d'Allah ! Prions pour le repos de son âme.

Samuel avait 47 ans et était professeur d'histoire-géographie dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine.

Bien sûr, je ne connais pas Samuel. Certains disent qu'il était "engagé". Que cela veut-il dire ?

Qu'il était "Charlie" comme bon nombre de ses collègues professeurs ? Qu'il croyait à la liberté d'expression mais pas pour tous ? Que, jeune professeur, en 2002, il avait défilé, avec ou sans élèves, contre la présence de Jean-Marie Le Pen au 2ème tour de la Présidentielle ? Ce serait plausible, c'est si courant dans nos lycées et collèges.

Samuel avait 47 ans. C'est bien jeune pour mourir. Et cette mort atroce n'est pas la première. La liste s'allonge. Une mort presque prévisible en quelque sorte... Samuel avait 47 ans !

Et il y a 47 ans, l'année de sa naissance, le mouvement Ordre nouveau, composante du Front national créé l'année précédente, organisait un meeting à la Mutualité. Le 21 juin 1973 très exactement. Sur le thème Halte à l'immigration sauvage ! Il y a 47 ans, l'année de la naissance de Samuel !

Pour stopper l'invasion rampante, qu'ont fait tous nos responsables politiques en 47 ans ? RIEN !

Lâcheté ? Aveuglement ? Idéologie ? Acceptation ? Un mélange de tout cela comme vient de le montrer, ce même soir face à Eric Zemmour, Jean-Pierre Chevènement qui était pourtant loin d'être le pire !

Bien sûr, nos ministres iront faire du voyeurisme à Conflans-Sainte-Honorine au lieu de faire leur "job" qui est de protéger les Français. Nous aurons droit aux discours de "pas d'amalgame", et l'on ira déposer des bougies et participer à des marches blanches. Et l'on traînera devant les tribunaux ceux qui auraient des velléités de résistance. C'est à pleurer !

Une fois encore, la Marseillaise sonnera faux :
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils, vos compagnes !

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jeudi, 24 septembre 2020

Les trois aveux de Mélenchon

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Vincent Vauclin

président du Mouvement national-démocrate

Le discours prononcé cette semaine par Jean-Luc Mélenchon - à l'occasion du lancement de l'Institut de la Boétie, le nouveau think-tank de la France Insoumise - restera dans l'histoire récente comme le moment charnière et fondateur de la nouvelle gauche. Prenant acte d'une mutation idéologique déjà bien engagée, Jean-Luc Mélenchon a finalement franchi le rubicon qui le séparait encore des courants les plus gauchisants de sa mouvance pour embrasser sans réserve la cause indigéniste et se débarrasser des derniers oripeaux de la gauche ouvrière du siècle dernier, républicaine et vaguement cocardière, dans les plis desquels il feignait encore jusqu'ici de draper son discours.

D'une manière générale, les mots ont un sens. Mais prononcés par celui qui rassembla plus de 7 millions de suffrages sur son nom en 2017 et qui fut le grand architecte de la recomposition de la gauche post-Hollande, ils prennent encore davantage de poids. Ainsi est-il essentiel de saisir toutes les implications de son propos lorsque le leader de la France Insoumise déclare que « le peuple français a commencé une sorte de créolisation qui est nouvelle dans notre histoire, il ne faut pas en avoir peur, c'est bien. (...) Nous avons besoin d'une nouvelle règle du jeu. Voilà pourquoi la VIème République est un besoin vital ».

Par cette tirade, et en quelques mots, Jean-Luc Mélenchon nous fait trois aveux inédits aux conséquences explosives :

  • 1er aveu : Le Grand Remplacement est finalement une réalité, et non plus un "fantasme d'extrême-droite". Qu'il le nomme "processus de créolisation" plutôt que "processus d'effacement identitaire et de remplacement démographique" n'y change rien. Jean-Luc Mélenchon admet enfin la réalité de ce que nombre de lanceurs d'alerte proclament depuis des années : le peuple français autochtone est effectivement en train d'être remplacé sur le plan ethnique et culturel par des masses immigrées essentiellement originaires d'Afrique et du Maghreb. Et pour lui, c'est un progrès.

  • 2ème aveu : Ce processus de remplacement démographique aura des conséquences sociales et politiques majeures. Autrement dit, Jean-Luc Mélenchon prend acte du caractère tribal et communautaire du vote immigré, et donc de la faillite intégrale de la politique d'assimilation républicaine et du processus de sédition communautariste qui en résulte. Pire : il se propose tout simplement de le hâter, de l'accompagner et de l'orienter pour servir l'avènement de sa fameuse 6ème République qui achèvera de liquider les derniers vestiges de l'État-Nation à la française.

  • 3ème aveu : Le nouvel enjeu politique de la gauche n'est plus économique ou social, mais bien, d'abord et avant tout, identitaire et communautaire. Les nouveaux rapports de force démographiques changent la donne. Puisque le camp des opprimés se confond désormais avec celui des immigrés, la lutte des races se substitue donc habilement à la lutte des classes dans la rhétorique de l'autoproclamé "tribun du peuple" qui tente ainsi d'harnacher à son attelage électoral "écosocialiste" la thèse fumeuse de "l'intersectionnalité des luttes".

À plus d'un titre, ce discours de Jean-Luc Mélenchon est donc lourd de conséquences. Alors qu'à droite tous se défilent et se refusent toujours à prononcer les mots qui fâchent - à l'instar de Marine Le Pen, qui en est encore à déclarer "ne pas connaître la notion de Grand Remplacement" - Jean-Luc Mélenchon jette un pavé dans la mare. Lui a d'ores et déjà choisi son camp en déplaçant le curseur du débat présidentiel sur le terrain identitaire. Bien sûr, son objectif premier est d'abord électoral : le cacique mitterrandien qu'il fut naguère n'a rien oublié des leçons de son vénérable maître, et exploite habilement tous les ressorts de la démagogie cynique et de l'indignation surjouée pour coaguler les colères et reconstituer un prolétariat-électorat de substitution (dans tous les sens du terme), comme le fit jadis son mentor.

Mais le propos de Jean-Luc Mélenchon révèle également sa francophobie latente et son obsession maladive de la "table rase" : en témoigne cette formule cryptique par laquelle, dans ce même discours, il exhorta ses militants à "faire France de tout bois" dans une analogie pour le moins curieuse entre la France et un bûcher. Reste à savoir à quel brasier, au fond, il pensait : celui de Notre-Dame ou des banlieues ? Une chose est sûre : entre le rôle du pompier et celui du pyromane, Jean-Luc Mélenchon n'a pas dû hésiter longtemps. Et le 21 septembre dernier, il a craqué sa première allumette.

Site du MND cliquez ici

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vendredi, 31 juillet 2020

Bioéthique: la loi de toutes les dérives

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Guillaume de Thieulloy

L’Assemblée nationale a commencé la deuxième lecture du projet de loi bioéthique. Tout dans cette deuxième lecture est surréaliste. A commencer par l’agenda: la France sort tout juste du confinement consécutif au covid-19, son économie est en très mauvaise santé et les faillites menacent d’être nombreuses à l’automne. Mais la première décision du nouveau gouvernement de Jean Castex a été de discuter de cette loi – dont 71% des Français estiment avec bon sens qu’elle n’est pas prioritaire! Il faut noter que la majorité avait initialement envisagée de ne pas débattre de ce texte avant 2021, mais le lobby LGBT a montré les dents et, instantanément, la majorité a cédé…

Cette discussion est aussi ahurissante en ce que les droits de l’opposition sont bafoués et même piétinés. Tout d’abord, comme en première lecture (et contre l’usage en matière de loi bioéthique), la majorité a choisi un débat en temps programmé, ce qui signifie que les débats sont minutés et que l’opposition dispose de très peu de temps pour faire valoir ses arguments dans l’hémicycle. Comme, par ailleurs, la discussion a lieu alors que les manifestations sont encore interdites pour cause d’épidémie, les opposants au texte n’ont tout simplement aucune possibilité pour se faire entendre. Par ailleurs, le gouvernement et la majorité brillent par leur absence et leur amateurisme. En commission, contrairement à l’usage, les ministres ne sont quasiment jamais venus. Lors du premier soir de la discussion dans l’hémicycle, seuls 2 députés de la majorité étaient en séance – les autres étaient à un cocktail, à l’invitation du Premier ministre.

Mais le plus ahurissant réside, bien sûr, dans les propositions de la commission. Toutes les dérives libertaires ont été proposées – Dieu merci, certaines vont être rejetées, mais le seul fait qu’on les propose en dit long sur le déclin de l’idée même de dignité humaine au sein de la représentation nationale. Je ne pourrai pas parler de tout, tant le champ des délires est vaste. Citons pêle mêle, la création délibérée par l’Etat d’orphelins de père pour répondre aux caprices des adultes (avec la PMA sans père pour les femmes seules et les couples de femmes – remboursée par la Sécurité sociale, s’il vous plaît!) ; la création d’embryons transgéniques ; la création de chimères (mi-homme mi-animal) ; le premier pas vers la légalisation des mères porteuses avec la technique de la ROPA (pour « Réception de l’Ovocyte du Partenaire »: ce qui signifie que, pour que deux femmes soient « également » mères : l’une donnera un ovocyte et on l’implantera, après l’avoir fécondé par le sperme d’un donneur anonyme, dans l’utérus de l’autre !) ; l’eugénisme va progresser d’un cran avec la légalisation du DPI-A (diagnostic pré implantatoire des aneuploïdies) qui vise à détruire les embryons fabriqués par assistance médicale à la procréation dont le nombre de chromosomes serait anormal – en d’autres termes, la technique vise, par exemple, à détruire les embryons trisomiques. Voici quelques unes des « avancées » discutées dans cette loi et elles font froid dans le dos.

Il reste un signe d’espérance. Même si les opposants apparaissent comme un « petit reste », ils se battent comme des lions dans l’hémicycle – il faudrait les remercier tous, Emmanuelle Ménard, Xavier Breton, Marc Le Fur, Agnès Thil et tant d’autres de partis différents, mais qui se battent ensemble pour la dignité de l’être humain, réduit à l’état de chose par l’action conjuguée du marché et de l’Etat. Et, peut-être plus important encore pour l’avenir, de nombreux évêques ont parlé nettement contre ces dérives. Parmi beaucoup d’autres (qu’il faudrait tous remercier), citons:

Mgr Ginoux, évêque de Montauban: « Nous ne sommes plus dans la science au service de l’homme mais dans l’ouverture à l’inhumain. La transgression des limites ne fera pas grandir l’humanité. La réflexion sérieuse sur la personne humaine montre que cette nouvelle anthropologie nie l’origine et la fin de l’homme pour en faire un être manipulé par la technique selon des caprices qui varient et des situations instables : le désir d’enfant à tout prix, quand il n’est qu’une envie à satisfaire, n’est pas le don de soi dans l’amour partagé et reste stérile même si on se fabrique un enfant. Comme le dit souvent le pape François « tout est lié » : on ne peut pas, avec raison, promouvoir l’écologie intégrale, respecter la nature, les animaux, la planète et bafouer le droit de l’enfant à avoir un père et une mère, ne pas respecter l’embryon humain, ne pas reconnaître que l’être humain est une créature et qu’il a un créateur. Tout ce qui peut faire entendre raison à nos parlementaires doit être fait pour le bien de tous. La légalisation de la transgression serait une fois de plus la porte ouverte à toutes les violences. »

Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon: « La Procréation Médicalement Assistée ouverte aux couples de femmes qui privera un enfant de père n’est que la partie émergée d’un texte profondément transgressif. Sachant l’importance de la complémentarité homme/femme, nous ne pouvons accepter un changement anthropologique si profond qu’il effacera volontairement la paternité dans la construction, l’éducation et l’équilibre d’un enfant. Celui-ci ne sera plus reconnu comme un don mais comme un droit. L’enfant sera désormais le fruit d’un « projet parental » inscrit dans la loi, ouvrant ainsi la porte à la Gestation Pour Autrui. Les autres propositions sont indignes d’un Etat qui prétend reconnaître et honorer la dignité de la personne humaine. […] On ne peut se contenter d’une écologie qui ne concernerait que le climat et l’environnement, sans tenir compte de la nature et de la dignité de l’homme, de sa conception à sa mort naturelle. […] Entre la France des robots et de la technique, du progrès érigé en nouvelle croyance, et celle de l’attention au pauvre, du refus de la misère, du respect inconditionnel de la personne humaine, de la sobriété et du partage, notre choix est fait. »

Monseigneur Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron : « Ne reculant devant aucune transgression, les « apprentis-sorciers » de la « commission spéciale » sont en effet à l’origine d’un certain nombre de dispositions, qui se traduisent incontestablement par une « rupture anthropologique majeure ». […] Dans ces conditions, qui ne serait effrayé devant une telle manipulation de l’être humain, réduit à un matériau disponible aux désirs égoïstes d’une minorité de privilégiés qui pèsent sur le marché, ou à des fins de recherche médicale, quand on prétend par ailleurs déployer tant d’énergies pour sauvegarder les espèces animales au nom de la protection de l’environnement ? Comment ne pas manifester son indignation devant ce qui apparaît comme un passage en force, en plein cœur de la torpeur estivale, alors qu’après l’épreuve du confinement, les français sont en quête de détente et d’évasion ? Il est même à craindre que la psychose entretenue par la classe politico-médiatique autour d’une hypothétique deuxième vague de l’épidémie, conduisant à la mise en œuvre autoritaire de moyens disproportionnés pour lutter contre la pandémie, serve à détourner l’attention des citoyens de ces basses manœuvres politiques. Pourquoi en effet le Premier Ministre, dans son Discours de politique générale, omet-il d’évoquer le projet de loi bioéthique, alors qu’il est traité en urgence à l’Assemblée nationale ? Faut-il que la conscience de nos contemporains soit à ce point anesthésiée pour ne plus savoir prendre la mesure de la gravité de telles transgressions destructrices de la dignité de la personne humaine, à commencer par la plus vulnérable ? Pourra-t-on longtemps encore offenser le Créateur en son dessein de sagesse et d’amour ? »

Mais beaucoup de déclarations mériteraient d’être relayées. Elles sont toutes reprises ici. Depuis quelques années, l’Eglise de France parle de plus en plus clairement sur ces questions liées à la vie et à la famille et c’est, à mon avis, décisif pour l’avenir: une coalition pro-vie, qui nous a cruellement manqué depuis près d’un demi-siècle, est en train de naître sous nos yeux. Pour le moment, certes, nous perdons des batailles, mais nous préparons – trop lentement, bien sûr, mais sûrement – les conditions d’une résistance enfin victorieuse aux destructions prétendument progressistes.

Source : cliquez ici

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jeudi, 09 juillet 2020

Élections municipales : les « Verts » le début de la fin pour Macron ?

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Richard Roudier Président de la Ligue du Midi
 
Les élections municipales n’ont guère été clémentes envers le parti présidentiel, qui n’est pas arrivé à décrocher une seule mairie de grande ville. Le seul à avoir réussi à remporter le second tour et qui puisse être relié à LREM est notre ex premier ministre Edouard Philippe qui a été élu au Havre, mais il l’a fait sans étiquette, comme si sa relation avec le gouvernement était un peu honteuse (il en a d’ailleurs profité pour abandonner le navire). Un peu comme la victoire de Louis Aliot à Perpignan, qui peut difficilement être imputée au RN, puisque le candidat s’est présenté lui aussi sans couleur de parti. Une victoire qui cache des gains assez faibles et des pertes, mais c‘est toujours mieux que le parti présidentiel qui, lui, perd partout alors qu’il n’a pas de front « républicain » contre lui.

Le vainqueur dans cette « mascarade » (dixit Agnès Buzyn) est sans conteste le parti Europe Ecologie Les Verts qui aligne une belle liste de succès : Lyon, Bordeaux, Strasbourg, une alliance qui le met en position de force à Paris…

Est-ce le début d’une grande vague verte qui va mener Yannick Jadot à la magistrature suprême ? Est-ce la preuve que l’Ecologie est enfin devenu un élément clé qui va peser dans les débats politiques, les français s’étant enfin rendu compte de l’imminence de la catastrophe climatique ont décidé de mettre leur confiance dans ceux qui défendent le mieux l’environnement ?

S’il faut tirer rendre justice à ce parti qui a su motiver ses électeurs, il faut cependant se rendre compte que cela tient moins du raz de marée que de la vaguelette dans une flaque d’eau. En effet s’ils brillent, c’est surtout par l’absence des autres électeurs, avec 60% d’abstention on peut difficilement parler de plébiscite. De plus leurs victoires se sont souvent faites grâce à des alliances plus ou moins burlesques, avec des partis pas toujours écolo-compatibles ou peu regardant sur la laïcité (la présence d’une femme voilée sur leur liste à Strasbourg ayant été un de leurs arguments politiques).

Alors est ce que c’est la fin pour Macron ? Son parti a pris une claque, son premier ministre est parti et il a dû le remplacer (ou il a préféré s’en débarrasser pour avoir plus de « lumière »), et l’écologie semble prendre une place prépondérante dans l’esprit des électeurs, ça ne sent pas très bon pour lui. Mais il faut se rendre compte que tout le monde peut être écologiste dans une élection (à Montpellier ce mot était sur toutes les affiches), et que les élucubrations des différents élus Verts risquent plus d’être des boulets que des tremplins (le maire de Bordeaux qui veut bannir les voitures par exemple…). Sans compter la capacité des Verts à se planter dans le choix de leur candidat à la présidentielle (on se rappellera d’Eva Joly). S’ils peuvent être une épine dans le pied au premier tour, les Verts se rangeront de toutes façons derrière Macron au second, en bons cosmopolites qu’ils sont. Peut-être compte-t-il aussi sur son nouveau gouvernement pour redorer son image. Mais avec des Dupont-Moretti et des Bachelot ça semble pas gagné d’avance… En tout cas en prenant un Castex transparent(mais qui semble vouloir resserrer les liens avec les forces de l’ordre) à la place d’un Edouard Philippe qui commençait à lui faire de l’ombre, Macron essaye de renforcer son image de décideur pour commencer à engranger des points pour la présidentielle.

Non, finalement les Verts ne seront pas tant que ça un danger pour le président. Par contre pour les français qui sont dans les villes qu’ils ont gagnées, oui… Entre les délires immigrationistes, la tendance LGBT et une écologie punitive et contreproductive (on remplace le nucléaire pour mettre du charbon à la place…) les six prochaines années risquent d’être pénibles… Notamment à Paris qui a réélu Hidalgo alliée aux verts, ou les villes qui ont des municipalités communautaristes : Goussainville qui a maintenant un maire fiché S pour islamisme ou St-Ouen qui comptait un délinquant dans ses conseillers municipaux (arrêté deux fois en trois jours pour vol de scooter et détention de stupéfiants).

La leçon à tirer de ces élections, c’est que tout ceci sera arrivé principalement parce que les gens ne sont pas allés voter contrairement à eux. Tant que ce système sera en place, s’abstenir ou voter blanc ne servira qu’à faire gagner triomphalement ceux qui se plient à ces règles pour faire avancer leurs pions.

Le mal triomphe par l’inaction des gens de bien disait l’autre...

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lundi, 29 juin 2020

Valérie Laupies battue à Tarascon : honte à Marine Le Pen et au RN !

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Gérard Brazon Riposte laïque cliquez ici

J’ai ouvertement pris faits et cause, et je l’assume pleinement, pour des candidats patriotes à qui Marine Le Pen a préféré mettre des bâtons dans les roues en téléguidant des candidats concurrents, y compris parachutés comme à Tarascon, sans honte aucune.

À 11 heures,  j’ignore si ses manœuvres dilatoires seront un échec, ou si elles auront obtenu le fruit amer d’une trahison parfaitement réussie. Je ne ferai pas d’autres discours que celui que j’ai fait il y a deux semaines, sur cette volonté de nuire à des patriotes insoumis à la patronne du Rassemblement National.

À 12 heures, je garde encore une certaine confiance envers les patriotes d’Orange, de Bollène, et de Tarascon.

J’ai encore confiance en la prise de conscience que ceux qui nuisent à la victoire des patriotes, comme le fait madame Le Pen, soient reconnus comme tels. Sinon, il me faudra désespérer de ces électeurs patriotes, incapables de comprendre les enjeux, les mesquineries, les bizarreries et les petites rancunes d’un responsable de parti qui, manifestement, n’a pas l’intérêt patriote dans ses premières préoccupations.

Que ce soit Valérie Laupies, Jacques et Marie-Claude Bompard, nul ne peut leur interdire de se dire patriotes même s’ils ne répondent plus aux ordres et aux désirs erratiques de la chef du RN qui confond rassemblement avec division.

L’intérêt premier est la réussite des patriotes et il sera temps plus tard, dans un second temps, de trouver des terrains d’entente et de compléter nos forces. Au lieu de cela, Marine Le Pen préfère mettre des bâtons dans les roues de nos sœurs et frères d’armes.

À 13 heures, je souhaite de tout cœur la victoire de Louis Aliot à Perpignan. C’est un homme de bien, un homme de fidélités et de convictions et qui a su dès le départ qu’il ne devait pas partir en campagne avec le fardeau du RN sur ses affiches. De fait, tous les patriotes peuvent s’y retrouver.  On notera que Marine Le Pen ne s’est pas permis de poignarder dans le dos son ancien compagnon. Comme quoi, il lui reste des lucidités.

À 14 heures, je poursuis ma réflexion ! La position de madame Le Pen, son attitude durant ces municipales auront fatalement un effet sur les élections qui vont suivre. Les Sénatoriales, par le jeu des grands électeurs qui sont des élus, les Cantonales, les Régionales, la Présidentielle et les Législatives.

Par ses prises de position, son attitude négative envers les patriotes, on peut penser que Marine Le Pen nous prend pour des jambons, des enfants de chœur ou de sombres imbéciles sans mémoire. Son attitude négative envers l’intérêt majeur des patriotes ne pourra jamais être oubliée.

Certes, beaucoup se diront qu’à la Présidentielle, nous n’aurons pas le choix, mais ce n’est pas encore certain ! En tous cas, elle aura perdu la confiance des plus affinés, des plus au fait, des plus avancés dans le combat politique, et disons-le tout de suite, des plus en pointe dans la communication patriote.

À 18 heures, je reprends mon article, je sais que la participation à Tarascon est faible ! seulement 48 %. À peine 1 % de plus. On ne peut pas dire que les électeurs se soient bousculés. On ne peut pas dire que les administrés ont voulu donner un message clair.

Pourtant, on pourra toujours dire que le travail de nuisance du candidat parachuté de madame Le Pen aura été une vraie saloperie. Rassemblement National, dit-elle. En promouvant la division des patriotes ? 

À 19 heures, les résultats sont très serrés ! Nous retenons tous notre souffle sur WattsApp. J’espère encore que ceux que je vous ai cités plus haut fassent la preuve de la maturité de leurs électeurs patriotes. Oui mais, à l’inverse, vont-ils faire la preuve que leurs électeurs, en refusant de voter pour Valérie Laupies à Tarascon, Jacques Bompard à Orange, Marie-Claude Bompard à Bollène, sont des zombies patriotes, de sombres bourrins, incapables de lever la tête ?

À 19 h 15, je piaffe, une égalité se fait jour à Tarascon. Madame Laupies devance son adversaire Républicain de quelques voix. L’idiot du village, Jean-Guillaume Remise, est loin derrière. Il voulait être calife, il n’est plus qu’un eunuque en fin de partie.

À 19 h 20, Valérie Laupies annonce sa défaite. 46,56 % pour le LR, 39,62 % pour Valérie Laupies et 12,04 % pour le traître du RN. Ces 12,04 % auront été fatals pour une patriote qui se sera battue jusqu’au bout, et elle aura trébuché par la faute des idiots dits patriotes de Tarascon qui ont voté pour le RN. Les patriotes sont majoritaires à Tarascon, mais ce sera un Républicain qui continuera son œuvre de démolition.

Il ne lui aura manqué que quelques 200 voix environ. Les fameux 12 % du traître Remise, téléguidé par Marine Le Pen, qui doit jubiler dans son coin. Comment oublier sa trahison, sa duplicité, son inconséquence, ses méthodes indignes ?

À 19 h 25, j’ai mal pour mon amie Valérie Laupies, pour la tristesse qui doit l’envahir, sinon la rage, pour sa famille qui s’était engagée derrière elle pour la soutenir, pour les investissements personnels, familiaux et financiers que cela demande. Ce soir, je pense à elle, ce soir, je suis avec toi, Valérie !

À 19 h 30, j’apprends que Marie-Claude Bompard a perdu sa ville de Bollène face à la gauche.  Même réaction au sujet des électeurs patriotes qui n’étaient pas au rendez-vous. Là aussi, madame Le Pen n’est pas innocente de toutes ces villes gagnables par des patriotes, et finalement perdues à cause de son action délétère. 

À 20 h,  j’apprends que Louis Aliot est devenu maire de Perpignan.Ce qui n’enlève rien à la saloperie commise à Tarascon par son ex-compagne.

Pour conclure, quelle honte tout de même, pour ces électeurs dits patriotes de ces villes qui auront finalement contribué à satisfaire des LR (Les Républicains), à faire rire les bobos gauchistes et fait ricaner les islamo-collabos.

Tous, ils auront aussi contribué à permettre les gloussements des journalistes de médias à la solde du pouvoir comme les RMC de Bourdin, les BFM TV et consorts. 

Oui, ce soir, j’enrage, je suis en colère, je suis écœuré, dégoûté par ces manœuvres politiciennes de bas étage d’une présidente d’un parti qui est tout sauf de rassemblement national.

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samedi, 23 mai 2020

Est-ce vraiment de Montcornet qu’il faut parler ?

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André Posokhow 

Pour faire oublier son incurie dans la lutte contre l’épidémie, Macron, en pleine opération de communication relayée par les médias bien-pensants, a souhaité célébrer la « victoire » de Montcornet qui aurait été remportée par le colonel De Gaulle le 17 mai 1940.

Il n’y a pas eu de victoire, ni même un succès. Il y a eu, sur ordre supérieur, l’engagement de l’embryon de la 4e DCR, pour ralentir le déferlement ennemi afin de barrer la route de Paris. Cette action qui a surtout été un va et vient, s’est traduite par des pertes sensibles et un échec tactique et stratégique, les blindés de Guderian poursuivant leur avance sans désemparer.

Il ne s’agit pas de gaullisme ou d’antigaullisme mais de refuser d’être dupe d’un bobard à répétition.

Au moins le chef d’une grande unité, incomplète, sous équipée et sous entrainée, a tenté de faire front et de retourner le destin. 

Nous verrons si les mêmes bouffons, épris de mensonges et d’inculture historique, oseront parler de « victoire » au sujet de la bataille d’Abbeville. Celle-ci, il y aura tout juste 80 ans la semaine prochaine, a répondu à la volonté du généralissime Weygand de rétablir une tête de pont  sur la Somme. L’attaque franco-britannique s’est déroulée d’une manière peu coordonnée en trois phases successives, conclues après des premiers succès par un échec définitif. Il ne ressort pas des études historiques, notamment des ouvrages d’Henri de Wailly, que le désormais général De Gaulle s’y soit montré sous le meilleur jour au plan du commandement et de la maitrise tactique de ses unités.

La tentative de Montcornet ne fut pas solitaire et il faut espérer que seront évoqués les combats furieux  qu’au sein de ce désastre, de nombreuses autres unités ont livrés sans espoir, aux forces allemandes.

Citons les affrontements de Hannut, Gembloux, Flavion où nos unités mécaniques se montrèrent à la hauteur de leurs adversaires, la bataille  de Stonne (village qui changea de mains dix sept fois) dont des Allemands comparèrent la férocité à celles de Verdun ou Monte Cassino, les batailles de Lille et Dunkerque qui permirent la désertion et l’évacuation des troupes anglaises, la résistance de la 14e DI du général de Lattre à Rethel, les sacrifices de notre aviation, les chasseurs alpins et la Légion à Narvik, ou enfin l’armée des Alpes invaincue menée par un grand soldat : le méconnu général Olry.

Ces combattants méritaient un autre chef que le général Gamelin qui, choisi par le pouvoir en place et en particulier Edouard Daladier à cause de sa souplesse d’échine, fut placé à la tête de l’Armée française pendant les années 30.

Nous pouvons être certains qu’en revanche, l’ardoise des responsabilités de la classe politique française de l’entre-deux guerres, majoritairement de gauche, sera occultée ou refilée aux seuls militaires qu’elle avait pourtant désignés.

Ce régime politique a vécu dans la licence et a sombré dans la défaite : laxisme politicien, instabilité gouvernementale, faiblesse démographique, atonie économique, incompétence financière (sauf Raymond Poincaré et Paul Raynaud), retards considérables dans le domaine social.

Dès l’après-guerre les gauches pacifistes et antimilitaristes ont désarmé moralement et intellectuellement les Français. Ce fut patent avec l’incompréhension du phénomène du nazisme, et l’appel au désarmement jusqu’en 1936. Léon Blum porte en ce domaine une responsabilité immense.

C’est bien cette classe politique incapable qui laissa l’Allemagne préparer méticuleusement un nouveau conflit dès 1920. Elle ne lança effectivement le réarmement français qu’en  1938, cinq ans après l’arrivée d’Adolf Hitler. Ce retard a certainement été l’une des premières causes du désastre. La gauche parlementaire fit longtemps obstruction à la constitution de divisions blindées, le pouvoir politique désigna des généraux en chef quasi-septuagénaires et la mobilisation industrielle fut inefficace

En diplomatie nos gouvernants se mirent à la remorque de la Grande Bretagne et c’est sous sa pression, dans les pires conditions et sans un vote parlementaire conforme à la Constitution qu’Edouard Daladier déclara la guerre à l’Allemagne

La France partit en guerre sans alliés, sinon les Britanniques dont la contribution au combat commun qu’ils ont imposé en septembre 1939 fut dérisoire, les Américains étant isolationnistes, les Polonais écrasés, les Belges neutres, les Italiens hostiles et les Soviétiques alliés des Allemands.

La France a payé l’addition de toutes les erreurs, les fautes et les lâchetés politiques, stratégiques et militaires accumulées depuis les années 20 par la classe politique de la IIIe République : Edouard Herriot, Léon Blum, Edouard Daladier, Maurice Gamelin, Pierre Cot et de leurs tares : idéologie, incompétence, absence de lucidité, de fermeté et de courage, concrétisées par l’affaire Stavisky, la tuerie du 6 février 1934, la Rhénanie, l’Anschluss, l’échec du Front populaire, Munich et Sedan.

Il est angoissant de constater à quel point la leçon a été aujourd‘hui  oubliée. Alors que les menaces se multiplient, ces erreurs et ces fautes se retrouvent dans les politiques de notre classe politique depuis quarante ans : une soumission identique à des puissances étrangères, une diplomatie indigne de ce nom, une puissance militaire dégradée et une situation économique et financière en lambeaux auxquelles il faut ajouter aujourd’hui une 5e colonne de millions de personnes sur notre sol.

L’invocation de la mémoire du général De Gaulle par un président illégitime n’y changera rien et n’est destinée qu’à nous tromper.

Sur l'affaire Montcornet cliquez ici

22:53 Publié dans André Posokhow, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 15 mai 2020

TRIBUNE LIBRE : Cordon sanitaire. Et Jacques Chirac inventa « distanciation sociale » et « gestes barrières »…

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François Floc'h*

Depuis de longues semaines et sans doute pour quelque temps encore, tous les responsables politiques et de santé, tous les médias nous serinent aux oreilles les bienfaits de « la distanciation sociale » et « des gestes barrières ».

Mais, qui se souvient que c’est Jacques Chirac qui a inventé et mis en œuvre la « distanciation politique » à l’Assemblée nationale ? Une « distanciation sociale » et « gestes barrières » avant la lettre !

Nous sommes en 1986. Grâce au scrutin proportionnel institué par François Mitterrand, le Front national a réalisé un très beau score aux élections législatives de mars 1986, prouvant ainsi son poids politique. Trente cinq députés ont été élus ! Un groupe parlementaire a pu être constitué. Il fera un magnifique travail à l’Assemblée nationale. Mauvais joueur, Jacques Chirac s’empressera de revenir au scrutin majoritaire à deux tours, avec charcutage de la carte électorale…

Jean-Marie Le Pen, dans le second tome de ses mémoires (page 156), Tribun du peuple, nous rafraîchit la mémoire. Il nous conte la « distanciation » mise en place vis-à-vis du tout nouveau groupe parlementaire Front national-Rassemblement national (RN déjà !) : « Chirac réagit aussitôt. Il lança contre notre remarquable équipe, que la géographie de l’Assemblée plaçait à l’extrême droite du président de séance, la consigne de l’isoler par un “cordon sanitaire”. Tel fut le vocabulaire employé, que nul, dans ce cas, ne jugea nauséabond. Les députés de sa majorité ne devaient ni voter les textes que nous proposerions ni nous adresser la parole. Le journaliste Franz-Olivier Giesbert devait révéler plus tard que Chirac avait choisi lui-même les députés RPR limitrophes des nôtres afin de s’assurer que la consigne soit bien respectée. »

Vous le voyez, Chirac était vraiment un grand démocrate très respectueux du suffrage universel ! Bon joueur, à la mort de Jacques Chirac, Jean-Marie Le Pen avait déclaré : « Mort, même un ennemi a le droit au respect » ! Chapeau l’artiste !

* Ancien responsable breton du FN.

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dimanche, 10 mai 2020

Tribune libre : Oui, le 8 mai 1945 est une date à célébrer.

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Suite à la publication sur Synthèse nationale, il y a quelques jours, d'une tribune de notre Ami Bernard Plouvier sur la commémoration du 8 mai 1945 cliquez là, nous avons reçu un certain nombre de réactions, parfois contradictoires, sur ce sujet. Je dois dire que je ne pensais pas que, 75 ans plus tard, cette date susciterait autant de discussions. Quoiqu'il en soit, dans un souci de "Synthèse", nous mettons en ligne aujourd'hui cet article d'André Posokhow, bien connu pour ses chroniques sur divers sites non-conformistes. Chacun se fera ainsi son idée...

Il est vrai que la Seconde Guerre mondiale est trop souvent racontée d'une manière simplifiée. Les choses n'étaient certainement pas aussi manichéennes que l'on veut bien le dire et les lignes de fractures sans doute beaucoup plus complexes. Dans le très prochain Cahier d'Histoire du nationalisme (n°18), consacré à Honoré d'Estienne d'Orves et à la résistance monarchiste, initialement prévu pour mars dernier mais qui va bientôt sortir cliquez ici, Didier Lecerf revient d'ailleurs sur cette période pour le moins controversée de notre Histoire. 

R.H.

André Posokhow

Certes pour nous, Français, la date du 8 mai 1945 ne peut revêtir la même importance et soulever la même ferveur que le 11 novembre, même pollué par un macron, symbole de la victoire sur l’armée allemande et des sacrifices de nos combattants.

Le 8 mai marque cependant la fin d’un cauchemar : celui d’un désastre dont la responsabilité incombe aux dirigeants politiques de gauche du régime indigne  de la IIIe république de l’entre-deux guerres et aux chefs militaires qu’ils avaient désignés. C’est aussi celui d’une occupation au cours de laquelle les Allemands ont pillé la France et opprimé, affamé et réduit en esclavage les Français.

Cette date marque le relèvement inimaginable en 1940 de la France grâce à :

- l’armistice voulu par le maréchal Pétain qui a donné du temps et de l’espace à notre pays ;
- l’Armée régulière recréée par les généraux Weygand, Juin et Giraud ;
- la Résistance des réseaux : CND, Alliance, et des mouvements : Combat de Frénay, OCM, ORA, Brossolette ;
- l’épopée du général De Gaulle, général factieux en 1940 qui, par son génie politique et son intransigeance, amena, le 8 mai 1945, la France à la table des vainqueurs.

C’est légitimement que les Russes qui avaient pris une part primordiale à l’écrasement des Allemands et conquis Berlin exigèrent que la capitulation officielle ait lieu dans cette ville devant leur général en chef, le maréchal Joukov. Contrairement à Reims, les quatre puissances combattantes alliées étaient présentes, dont le général de Lattre de Tassigny.

La signature eut bien lieu le 8 mai à 23h16 (heure d’Europe centrale), soit le 9 mai à 1h16 à l’heure de Moscou

La défaite allemande était complète et la capitulation sans conditions. Ils ne pouvaient pas prétendre, comme ils le firent en 1919, qu’ils n’étaient pas réellement vaincus. A titre de comparaison des forts de la Ligne Maginot ont poursuivi le combat pour l’honneur après le 25 juin 1940 sans que cela remette en cause la défaite française. Quant aux centaines de milliers d’Allemands en Norvège, les Britanniques s’arrangèrent pour qu’ils ne puissent pas rejoindre l’Allemagne.

En Allemagne, les villes étaient aplaties, les villages s’ornaient de drapeaux blancs, les suicides se multipliaient, des colonnes de millions de prisonniers partaient pour reconstruire ce qu’ils avaient détruit, on découvrait l’horreur sadique de camps comme en Alsace-Lorraine, le Struthof, les femmes s’offraient aux vainqueurs de gré comme avec les Américains ou de force avec les Russes.

Le 8 mai 1945 marque la victoire totale des Russes sur les Allemands qui, par leur brutalité, leur mépris racial et leurs crimes ont soulevé stupidement la fureur patriotique d’une population pourtant disposée au début à les rallier contre le bolchévisme. On ne peut que comprendre l’appétit de vengeance des Slaves à l’encontre des Germains, ennemis mortels déclarés.

Le 8 mai 1945 c’est la disparition d’un des deux totalitarismes criminels du XXe siècle. C’est pour de bon ce qui avait été manqué après la Première Guerre mondiale : la chute du militarisme prussien et la fin des ambitions pangermanistes et de la volonté de domination de l’Europe par la violence et la guerre.

Malheureusement ce conflit sanglant engagé par les Allemands et leur défaite eurent pour conséquence l’oppression de l’Europe de l’Est par les communistes pendant 45 ans.

Pour ce qui est de l’Europe, le 8 mai représente la fin du calvaire infligé par les Allemands à des pays comme la Pologne dont les élites furent assassinées bien avant les Juifs, la Grèce dont 8 à 9% de la population disparurent, la Yougoslavie dont tous les démons furent réveillés, les Pays-Bas gouvernés par un gauleiter. C’était la fin de la mise en esclavage d’une partie notable de la population européenne.

Non la date du 8 mai 1945 n’a rien de fantaisiste.

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Pour le commander cliquez ici

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vendredi, 14 février 2020

La soumission de l’Allemagne à la repentance coloniale

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Par Bernard Lugan

Outre-Rhin, bien que la parenthèse coloniale n’ait duré que deux décennies, l’exigence de repentance atteint en ce moment des sommets inégalés. Même en France où, pourtant, il n’est pas possible de parler de la colonisation sans avoir préalablement revêtu le cilice de pénitence, l’exigence de soumission au dogme de la culpabilité coloniale n’a pas (encore ?) une telle ampleur.

 En Allemagne, il est aujourd’hui impossible, tant elle est longue, de dresser la liste des rues, des places, des squares, des musées, des instituts et des casernes débaptisés au seul motif qu’ils ont un rapport avec la période coloniale ou avec des personnages ayant un lien avec cette dernière. Dirigé par la gauche, le Land de Berlin a même fait de la repentance coloniale un de ses principaux axes politiques, comme si la ville n’avait pas de problèmes plus urgents et plus concrets à régler… Ici, il n’est pas un jour sans qu’il soit demandé aux habitants transformés en chiens de Pavlov de l’auto-flagellation, de psalmodier la liste des péchés ultramarins de leurs grands-parents et de « regarder en face les crimes coloniaux allemands ainsi que le génocide des Herero et des Nama » commis en Namibie, l’ancien Sud-Ouest africain.

Or, dans cette affaire, l’acte d’accusation contre l’Allemagne est un montage datant de la Première guerre mondiale, quand Français et Britanniques qui avaient besoin d’arguments « moraux » pour s’emparer de ses colonies, accusèrent l’Allemagne d’avoir « failli » à son « devoir de civilisation ». Fut alors constitué le dossier à charge de la guerre des Herero réutilisé aujourd’hui par la gauche allemande.

Ce dossier passe totalement sous silence les actes atroces commis par les Herero: familles de colons massacrées, torturées, les femmes dépecées vivantes sous les yeux de leurs enfants, les hommes émasculés puis éventrés... Quand elles tombaient entre leurs mains, et après avoir été violées, les femmes allemandes étaient suspendues par les pieds à un arbre, jambes écartées, puis éventrées et éviscérées, comme des bêtes de boucherie…Or, ce furent à ces mêmes arbres, qu’après les avoir jugés, les Allemands pendirent ceux des Herero qui s’étaient rendus coupables de ces meurtres abominables. Mais, alors que nous n’avons que des témoignages concernant les premiers crimes, les exécutions judiciaires furent quant à elles photographiées et ces clichés furent ensuite utilisés par la propagande alliée pour « démontrer » la « culpabilité coloniale allemande ». Aujourd’hui, ce sont ces mêmes photos qui alimentent la campagne de repentance nationale.

Pour la gauche allemande et pour les Eglises qui soutiennent naturellement, et même avec gourmandise, son combat, tous ceux, civils et militaires qui participèrent, de près ou de loin, à la guerre des Herero sont donc par définition des criminels.

En premier lieu Paul Emil von Lettow-Vorbeck (1870-1964), légendaire officier colonial qui devrait pourtant figurer au Panthéon des gloires allemandes pour sa campagne de l’est africain (1914-1918). Or, tout au contraire, bien qu’il ait été un adversaire du IIIe Reich, présenté aujourd’hui comme l’archétype du  « criminel colonial », il est donc devenu une des principales cibles de ce politiquement correct qui achève d’émasculer une Allemagne étouffée sous ses complexes. Les rues et les casernes von Lettow-Vorbeck sont ainsi débaptisées pour recevoir les noms de  déserteurs ou de militants de gauche, comme à Brême, à Bad Segeberg, à Hambourg-Jenfeld et à Leer. Quant au conseil municipal de Sarrelouis, sa ville natale, il s’est déshonoré en débaptisant l’avenue qui portait son nom et en lui retirant la citoyenneté d’honneur de la ville. Il en fut de même à Wuppertal, Brême, Cuxhaven, Mönchenglabad, Halle, Radolfzell et même à Graz, en Autriche. Des ouvrages indigents et d’une rare malhonnêteté intellectuelle sont également publiés afin de salir sa mémoire.

Mais, face au Mythe, que pèsent les pelotes fécales roulées par les bousiers de la repentance ? Ces derniers pourront toujours débaptiser, interdire, détruire, condamner, vociférer et finalement trépigner. Ils ne parviendront jamais à faire oublier la dévotion que les askaris vouaient au général Paul von Lettow-Vorbeck, un chef qu’ils admiraient et auquel ils avaient donné, avec amour et respect, le nom de « Bwana mukubwa ya akili mingi » (le grand homme qui peut tout).

Ils ne pourront également jamais, ces coprophages, empêcher les jeunes européens rebelles de chanter le Heia Safari durant leurs randonnées et lors de leurs veillées. Cet hymne à la liberté et aux grands espaces qui résonne encore du Kilimandjaro à la Rufidji porte, avec les échos lointains des fifres et des caisses plates, les rêves d’une Europe en dormition dont le réveil sera douloureux aux hypnotiseurs vicieux qui pensaient la tenir définitivement en leur pouvoir…

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mardi, 13 août 2019

Mascarade, fantasmagorie et flon flon

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Par Jarente de Senac

Faisons un rêve titrait naguère Sacha Guitry. Ceci s’applique désormais aux trois gugusses qui briguent la présidence des Républicains, parti désormais moribond depuis que les électeurs l’ont déserté. Laurent Wauquiez assurant l’échec a regagné ses pénates rhodaniennes. Ce parti n’existe plus désormais que par ses très nombreux élus à l’Assemblée nationale, au Sénat, en région, aux départements, dans les mairies avec ses nombreux conseillers. Depuis Sarkozy, ce parti manque singulièrement de leader. Et encore, Sarko n’était qu’un feu follet qui n’a jamais su donner corps aux propos qu’il tenait. Propos qui avaient réussi à ébranler l’électorat du Front national.  Seulement de la pensée à l’acte Sarko n’a jamais franchi le Rubicon. N’est pas César qui veut.

Trois candidats se sont donc déclarés à ce jour pour reprendre le flambeau d’un parti qui se consume : Christian Jacob, Julien Aubert et Guillaume Larrivé.

Christian Jacob, 59 ans, est l’un de ces nombreux sous-produits du chiraquisme totalement dénué d’idée et peu susceptible d’incarner « une certaine idée de la France ». Cet ancien de la FNSEA n’a finalement réussi qu’à être un habile politique, roué à la tambouille parlementaire. Avoir fait de ce gardien de vaches le patron de son groupe à l’Assemblée en dit long sur le niveau intellectuel de ses membres. On en rigole encore. Julien Aubert, 41 ans, énarque, n’est pas mieux loti. Lui, il ambitionne de revenir aux beaux jours de l’UMP, l’alliance impossible entre centristes et vagues droitistes tendance zombi gaulliste. Quant à Guillaume Larrivé, 42 ans, ex-conseiller de Sarko, il veut redonner toute sa place aux militants sur un axe ni République en marche, ni Rassemblement national. Du chiraco-coco-sarkozisme.

Certes, l’un d’eux sortira du chapeau. Qu’importe d’ailleurs lequel, car tous trois ont un charisme de poisson rouge. Ces tenants d’une droite dite républicaine, tant elle exclue du paysage le poids électoral du Rassemblement national, est vouée à l’échec. Il n’est pas nécessaire d’être grand clerc pour comprendre que se priver de 20% d’un électorat français dont les abstentionnistes sont majoritaires, revient à se coller une balle dans le pied. Cette droite-là n’a toujours pas compris qu’il fallait revoir ses fondamentaux à l’aune d’un paysage sociologique français qui a profondément changé et tout droit issu des erreurs commises par nos politiques - de droite comme de gauche - depuis cinquante ans. Giscard n’avait déjà rien compris au film, ses successeurs encore moins.

De cette petite révolution à faire, nos trois gugusses en sont totalement incapables, tant ils ont aux pieds le poids des lobbies. L’avenir, pour l’instant, est toujours macronien. Un Macron qui ne fait que gérer, au jour le jour, les emmerdements de la boutique France. Mais de politique, il n’est toujours pas question !

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mardi, 18 juin 2019

Tribune libre : Vers une contre-révolution catholique ?

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Jean-Pierre Maugendre

Renaissance catholique cliquez ici

À une semaine d’intervalle deux signaux, en apparence contradictoires, ont été émis par les catholiques de France.

D’une part le score électoral très modeste de François-Xavier Bellamy aux élections européennes, même dans les isolats catholiques votant traditionnellement à droite de l’ouest parisien, atteste qu’une part notable de la bourgeoisie catholique accorde plus d’importance à la défense de ses intérêts matériels qu’aux principes moraux défendus par l’Église.

D’autre part, la nouvelle progression très sensible du nombre de participants au pèlerinage de Pentecôte Paris-Chartres ( 14 000 participants, moyenne d’âge : 21 ans), atteste qu’une part significative, et la plus jeune, du catholicisme contemporain est capable de sacrifier trois journées de vacances pour prier, souffrir, être enseignée, vivre en autarcie une micro-chrétienté itinérante, participer à une liturgie sublime et immémoriale et écouter les paroles de feu et de combat d’un évêque, Mgr Léonard, archevêque émérite de Malines- Bruxelles qu’il n’aurait été possible d’entendre, il y a quelques décennies, que dans la bouche de… Mgr Lefebvre. Les fidèles de ce dernier rassemblant de leur côté 4 000 marcheurs dont 1 600 pour la colonne enfants-adolescents, aux mêmes dates, mais en sens inverse.

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lundi, 20 mai 2019

Tribune libre : Quel choix dimanche prochain ?

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Georges Feltin-Tracol

Les élections au Parlement européen ne déchaînent jamais la passion des foules depuis 1979. Cette apathie naturelle est bien sûr favorisée, valorisée et amplifiée par les médiats qui discriminent volontiers certaines des trente-quatre listes en lice. À ce tri d’accès à la diffusion à partir de sondages biaisés s’ajoutent les nombreuses difficultés pour financer une campagne électorale quand la mafia bancaire fait tout afin de nuire aux candidatures les plus rétives à ses dogmes.

Dans ces conditions matérielles et médiatiques défavorables, l’abstention, le vote blanc et le bulletin nul présenteraient l’avantage de récuser ce Système abject. Ce serait pour la circonstance une grave erreur. Autant il sera légitime de se détourner des municipales de l’an prochain, autant participer à ces élections européennes est impératif. Les électeurs doivent avant tout rejeter massivement la liste « Dégénérescence » de Nathalie Loiseau, naguère étudiante en Sciences Po qui se retrouva à l’insu de son plein gré candidate d’une formation étudiante fondée quelques années auparavant par Emmanuel Ratier. Dans le même ordre d’idées, il va de soi que la liste féministe de Nathalie Tomasini, « À voix égales », devrait recevoir de la part des électeurs une magistrale correction dans les urnes parce que le féminisme n’est pas une opinion, mais un poison pour notre civilisation.

La gauche en miettes

Le scrutin de dimanche prochain offre le spectacle jubilatoire d’une gauche explosée. Délaissons les soi-disant « Insoumis » de Jean-Luc Mélenchon qui abandonnent la posture populiste de gauche pour l’inévitable gauchisme culturel. Le conseiller régional en Auvergne – Rhône-Alpes Andréa Kotarac vient de quitter La France insoumise (LFI) et appelle à voter RN. Son constat rejoint celui des autres souverainistes de gauche dont Djordje Kuzmanovic. Pseudo-« indigénistes » (les seuls indigènes en Europe sont les Albo-Boréens) et féministes hystériques maîtrisent maintenant l’appareil de LFI. N’oublions pas en outre que des séides de LFI siègent pour l’heure dans une commission d’enquête parlementaire contre l’« extrême droite » tendance Vychinski qui ose persécuter un groupe de chanteuses talentueuses, Les Brigandes… Voter LFI revient à se cracher dessus. Le PCF tente de s’extraire des poubelles bien méritées de l’histoire sous l’impulsion de l’« ultra-révolutionnaire » Ian Brossat, adjoint au maire de la néo-post-hyper-sociétaliste bien connue Anne Hidalgo. Le groupuscule de la place du Colonel-Fabien (à quand son changement en place Colonel-Rémy ?) subit une double concurrence, celle, d’une part, des « moines – militants » de Lutte ouvrière dont l’abnégation et l’engagement au quotidien devraient inspirer bien des nôtres et, d’autre part, du Parti révolutionnaire – Communistes d’Antonio Sanchez. Il ne s’agit pas d’une énième résurgence trotskyste, mais d’une scission du PCF survenue en 2002. Ce mouvement réunit les tenants d’un communisme marxiste-léniniste néo-stalinien, nostalgiques de la SFIC du début des années 1920.

La social-démocratie n’en cesse plus pour sa part de se décomposer sur pied. Sa longue et lente agonie se caractérise par deux listes. Un PS mal en point s’est allié à Nouvelle Donne de Pierre Larrouturou et à Place publique de Raphaël Glucksmann. Digne fils de son père André, défunt « nouveau philosophe » va-t-en guerre droits-de-l’hommiste, Raphaël Glucksmann demeure ce néo-conservateur belliciste un temps proche du président géorgien Mikheil Saakachvili. Ce sarközyste de gauche a lancé une formation sociale-libérale intitulée d’une façon grotesque Place publique. Y aura-t-il un jour un parti appelé « Décharge publique » ou bien « Tous sur le trottoir ! » ? Essoré par une présidentielle déplorable, Benoît Hamon joue son avenir politique ainsi que celui de son parti Génération.s. S’il continue avec raison à s’interroger sur l’avenir humain du travail et la grande substitution technicienne prochaine, ses propositions restent marquées par un réformisme radical qui déclenche l’hilarité de l’hyper-classe mondialiste.

Passons vite sur « Neutres et actifs », des hurluberlus qui combattent l’abstention, la liste jeuniste en écriture inclusive de Sophie Caillaud, « Allons enfants ! », qui ne compte que des candidats de moins de 30 ans (n’est-ce pas là une manifestation flagrante de discrimination par l’âge normalement puni par les haïssables lois liberticides ?) et celle de Jean-Christophe Lagarde au nom de l’UDI – Force européenne démocrateLa Gauche moderne, soit un centrisme post-sarközyste aussi peu reluisant que bien souvent détestable quand on observe le clientélisme pro-immigration des maires UDI en Île-de-France. D’incurables droitards, éternels abonnés au cocufiage politique, parient au « retour de la droite » en la personne du Versaillais François-Xavier Bellamy (1). Ils s’illusionnent une nouvelle fois sur les caniches hexagonaux d’Angela Merkel et d’Annegret Kramp-Karrenbauer. Dans le cadre du PPE, Les Républicains de Laurent Wauquiez obtempèrent aux injonctions de la CDU – CSU. Tout Européen résolu ne saurait choisir la liste Bellamy, faction libérale-conservatrice du globalitarisme.

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09:31 Publié dans Européennes 2019, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Tribune libre : Les libéraux et le travail : hypocrisie ou ignorance ?

franck-abed.jpgFranck Abed, essayiste

En utilisant le principe de réalité auquel je suis très attaché, force est de constater après plusieurs années d'expérience que les libéraux rencontrés au cours de mes différentes activités, et qui sintéressent tous de près ou de loin aux questions intellectuelles et politiques, sont le plus souvent, des rentiers, des fonctionnaires, des héritiers. Concrètement, il sagit dindividus qui ne connaissent pas linsécurité matérielle et financière, le chômage ainsi que la précarité de lemploi. Dans ces conditions, il y a une certaine tartuferie à parler du travail et de la condition ouvrière quand on na jamais porté un carton de sa vie. Ecrire cela ne constitue pas une attaque ad hominem. Il sagit tout simplement dun constat. Il suffit d’étudier le parcours des grands libéraux contemporains pour valider ou non mon propos

En se basant sur celui-ci, je remarque donc que les libéraux et les communistes constituent les deux faces dune même pièce. En effet, les communistes - lecteurs assidus de Marx et Engels pour les plus sérieux dentre eux - ne savent pas diriger des entreprises. Pourtant, ils passent leurs temps à expliquer aux entrepreneurs comment ils devraient agir. Au lieu de déclamer constamment ce propos telle une sentence irrévocable, créer des entreprises et les administrer comme bon leur semble serait plus judicieux que de donner des (mauvais) conseils. Il est toujours plus facile dexproprier que de fonder

Nous retrouvons chez les libéraux le même phénomène : parler dun sujet sans le connaître. Ils maîtrisent certes pour certains sur le bout des doigts les canons du libéralisme, car ils ont dévoré les ouvrages de Bastiat, Friedman, Hayek et Smith. Toutefois, les défenseurs de cette école de pensée ignorent les conditions de vie de la classe ouvrière, comme ils méconnaissent la dureté du travail salarié et les incertitudes professionnelles du lendemain. Malgré tout, ils veulent quand même nous éclairer de leurs lumières.

Les libéraux évoquent beaucoup le travail et prétendent même vouloir le revaloriser. Derrière cette formule vague, aux relents de slogan politique, se cache une ambiguïté quils entretiennent volontairement. Nimporte quel travailleur ne peut quentendre favorablement cette notion de « revalorisation du travail ». Mais parler de revalorisation du travail reste en réalité, dans son expression, synonyme de « défendre des valeurs ». Effectivement, dans les deux cas il sagit de phrases courtes et percutantes. Elles peuvent même se montrer extrêmement séduisantes de prime abord. Cependant, elles ne masquent pas les manques, les incohérences, ni même les ambivalences qui les escortent.

Etudions précisément la volonté des libéraux de défiscaliser les heures supplémentaires pour soi-disant « revaloriser le travail ». Ils nous exposent que cette mesure permet à « ceux qui travaillent plus de gagner plus », selon ladage sarkoyste bien connu. De fait, cette proposition esquive le point essentiel du sujet : les travailleurs ayant recours aux heures supplémentaires agissent ainsi parce que leur salaire mensuel savère bien trop bas pour faire vivre correctement leur famille. Ils sont donc obligés de sacrifier du temps personnel et donc familial pour recevoir en échange une paie un peu plus convenable. Par conséquent, les « faire travailler plus pour les payer plus » sapparente en somme à une dévalorisation de leur travail journalier. Cela signifie bien sûr que le salaire reçu ne leur permet pas de vivre décemment, mais surtout et plus profondément que leur labeur quotidien ne se trouve pas valorisé à sa juste valeur. Difficile en effet d’être motivé chaque jour pour accomplir une tâche, à partir du moment où on a connaissance que celle-ci pourrait être payée plus, non pas en fonction de sa nature propre mais selon le contexte fiscal. Sans compter que ces heures supplémentaires pourraient rendre heureux un chômeur. Mais comme chacun sait « tous les chômeurs sont fainéants » …

Le souhait de réduire les cotisations patronales participe également de cette ambivalence insupportable, car leur baisse ne valorise pas le travail mais le capital. Je ne suis pas contre la valorisation du capital, bien au contraire, sous réserve que celle-ci ne relève pas de la pure spéculation en se trouvant complètement déconnectée dune valeur réelle, concrète et « objective ». En revanche, je napprécie guère que les libéraux en arrivent à justifier une idée ayant des attendus différents de ceux qui sont affichés. Dans la plupart des entreprises, il y a dun côté les propriétaires, les actionnaires et de lautre les employés. La rhétorique est bien connue : les premiers - au choix - prêtent, louent, mettent à disposition des locaux, des machines, une marque, pendant que les seconds y travaillent et reçoivent un salaire - bien souvent trop faible en comparaison de leur investissement - déduits dun tas dimpôts servant à alimenter le Tonneau des Danaïdes. Sur le principe, les frais déduits de la fiche de paie reçue par les employés servent généralement à financer les aides sociales et les frais de santé auxquels ils ont recours, et leur redistribution nationale. Concrètement, la baisse des cotisations patronales profite donc « aux patrons » et non aux salariés, car loin daugmenter les salaires elle valorise, sans coup férir, le capital bien trop souvent mal redistribué. Clamer « on va baisser les cotisations patronales » dans le but daider les employés à gagner plus savère un mensonge économique.

Certes, ils nous rétorqueront sûrement que les chefs dentreprise prennent des risques en investissant des capitaux (propres ou non). Ceci est parfaitement vrai ! Mais quils arrêtent de ne voir quune des deux faces de la même pièce. Les risques sont partagés. Louvrier montant sur des échafaudages pour réaliser des travaux de maçonnerie ou pour remplacer des tuiles sur un toit, lemployé œuvrant dans un entrepôt pour déplacer des produits chimiques, lagent de sécurité surveillant des immeubles ou protégeant des personnalités, etc., prennent également des réels risques qui pour le coup ne sont pas financiers. Dans le cas dune maison, celle-ci est-elle construite par les capitaux ou par les maçons ? En définitive, la valeur ajoutée doit-elle être définie par largent ou par le travail ? Je suis intimement convaincu quil savère impératif de revaloriser le travail et surtout le résultat du travail. Quant à ceux qui « permettent » le travail, ils possèdent le plus souvent déjà énormément

Tout travail ne repose pas que sur du capital financier, et heureusement. Le militaire au service du pays faisant le sacrifice de sa vie ne se lève pas chaque matin en étant animé par une quelconque augmentation de capital. Les nourrices et toutes les assistantes maternelles accomplissent un vrai travail, me semble-t-il. Néanmoins, la notion de « capital » est ici aussi inexistante. Je mentionne également tous les enseignants de France et de Navarre transpirant du lundi au vendredi (parfois le samedi) pour transmettre aux enfants des connaissances et des savoirs. Tout ceci ne rapporte aucun argent à quelque « capital » que ce soit.

Il nest pas question pour moi de défendre lesprit soviétique en expliquant que les entreprises doivent être dirigées par lensemble de ceux qui y travaillent. Lhistoire a montré que ce genre didée tourne très aisément très mal. Le chapelet de morts provoqué par les expériences collectivistes est là pour nous le rappeler. Nulle tentation pour moi de défendre lidée que le capital devrait être redistribué aux uns et aux autres sans prendre en compte une notion essentielle à mes yeux : le mérite. Simplement, j’écris que depuis trop dannées les salaires versés en France sont bien trop bas, car le travail nest pas valorisé à sa juste mesure. A force de trop tirer sur la corde, elle finit toujours par casser. Que les financiers internationalistes et autres libéraux ne tiennent pas pour éternellement acquise la situation dans laquelle nous sommes. Ils risquent de sen mordre les doigts quand les chaînes de lesclavage se briseront.
 
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lundi, 18 février 2019

Gilets Jaunes. La véritable révolution reste à faire

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Laurence Maugest, philosophe, essayiste, Polémia cliquez ici

Depuis 1789, il est classique de considérer que le peuple français a une âme révolutionnaire. Certes, il a témoigné de son caractère explosif à plusieurs reprises dans l’histoire. Mais, est-il réellement un peuple révolutionnaire ? N’est-il pas moins construit de l’esprit insurrectionnel que de la frustration de 1789 qui ne fut qu’une sanglante course de relais où il y eut passage de témoin entre une bourgeoisie royaliste en partie décadente et une bourgeoisie capitaliste montante et opportuniste ?


Nous vivons sur le mirage d’une révolution accomplie : un mensonge.
Rien d’enraciné ne se construit sur un mensonge.
C’est sous les clameurs dédiées à la Liberté, à l’Egalité et à la Fraternité que furent tues les grandes haines, les petites rancœurs et les cris du populicide vendéen.
C’est dans cette avalanche insensée que les mots se sont tordus et que leurs définitions se sont inversées. La liberté est devenue terreur et les « citoyens » furent emmenés vers la guillotine par leur « frères révolutionnaires », comme plus, tard leurs cadets connaîtront le goulag où ils seront jetés par leurs « camarades » communistes.

La véritable révolution reste à faire

Depuis des décennies, nous attendons « le réveil des français ». « Quand les français sortiront de leur dormition… » espérait Dominique Venner. Notre devoir est de rester positif.La France va mieux avec les Gilets Jaunes que sans. Evidemment, cela va être difficile. Ce mouvement est désordonné, compliqué et informe. Il cumule ainsi les risques d’être récupéré par « les profiteurs d’occasion », les spéculateurs des forces populaires qui sauront, comme de coutume, les travestir : toujours les mêmes, les porteurs de témoins de la fausse révolution. Mais ce bouillonnement est aussi le signe d’une émanation de la France Réelle. A notre époque, fructueuse en manipulations des opinions, cela est précieux.

Dénoncer l’insensé pour revenir au sens

C’est très délicat de bien comprendre les raisons d’une mise en marche d’un mouvement tel que les Gilets Jaunes.Il semblerait, néanmoins, que les taxations furent le ressort essentiel de son apparition. Mais, derrière cette attente évidente, s’exprime un contenu latent. En effet, dans les manifestations, sur les ronds-points et sur les plateformes Internet, les revendications sont beaucoup plus complexes. Elles expriment un manque de reconnaissance généralisé de ces français « invisibles » depuis trop longtemps. Une révolte contre une différence de classe de plus en plus marquée par les stigmates fortement médiatisés de la classe gouvernementale hors sol. Ce qui explique, sans doute, les réactions très fortes « aux petites phrases » méprisantes de l’occupant de l’Elysée. Il se pourrait que ces sursauts soient tout sauf anodins.

Macron, si loin du peuple, aurait-il oublié son exigence de dignité ?
« Le peuple – mais lequel ? D’où ? Comment ?… » (*)

En dehors du roi Ubu, était-il envisageable d’imaginer un dirigeant traiter son peuple de paresseux, d’illettré, d’alcoolique en ayant précisé, en amont, qu’il n’a pas de culture propre ?

Dans les contorsions révolutionnaires mensongères où l’on parle beaucoup de ce que l’on ne met jamais en pratique, voire que l’on piétine, « la dignité » est très en vogue : pour les prisonniers, les mères célibataires, les malades, les mourants… Notons qu’il s’agit ici d’une définition très matérialiste de « la dignité » qui se rattache au droit de mener sa vie avec le confort qui est du à l’homme de la postmodernité selon sa propre volonté du moment. Définition qui est bien loin de la notion de dignité intrinsèque à toute vie humaine, véhiculée depuis les grecs et qui ne selimite pas aux seuls biens matériels.

Le pourquoi de ces petites phrases indignes

Il est possible que les provocations de l’Elysée relèvent d’un très vulgaire test, tels des coups de pied donnés à un corps, inerte, étendu sur le sol pour voir s’il réagit encore. (Dans ce cas, l’exécutif reçoit sa réponse de samedi en samedi et de rond-point en rond-point).Ou alors, plus pervers, ces anathèmes sont voulus afin de faire naître le chaos capable de légitimer une politique policière et judiciaire beaucoup plus coercitive (la mesure anti-casseur va dans ce sens ainsi que le contrôle des médias de plus en plus oppressif).

Quel que soit les raisons de ces provocations ridicules, elles sont moins importantes que les réactions qu’elles font naître. Un sentiment de mépris qui vient de loin et qui ne s’arrête pas à une revendication de « niveau de vie » mais relève du « sens de la vie » d’un citoyen et de la politique qui l’anime. C’est bien là une révolution profonde autour de la notion de « dignité » enracinée autant dans le quotidien que dans l’univers politique d’un quidam (ainsi la traîtrise du dernier référendum est un leitmotiv chez les Gilets Jaunes).

Ces derniers souhaitent être reconnus et respectés par ceux qui les gouvernent. Ce qui est une attente plus que naturelle et relève de la compétence basique de réels dirigeants. Ces maladresses relationnelles régulières viennent s’ajouter aux tergiversations diffuses de la politique menée et renforcent chez ce peuple en colère la certitude que ce gouvernement est inapte. Les Gilets jaunes aspirent à un Etat compétent bien plus qu’ils ne réclament les manettes du pouvoir. Il serait dommage que la révolte essentielle qu’ils portent soit ensevelie sous les débats - monologues de M. Macron – destinés à un public sélectionné et aux médias dressés pour en faire la promotion. A un autre niveau, Il serait tout aussi pathétique que ce désir de remaniement en profondeur vers une démocratie réellement participative soit masqué par quelques initiatives personnelles de création anticipée de partis au sein de ce mouvement. Ceux-ci risquent d’être entravés rapidement par les aléas du système dénoncés par les Gilets Jaunes eux-mêmes. Il semble fondamental de s’écarter des réponses de surface et de circonstance pour développer une réflexion politique au sens le plus noble du terme.

Aux maux profonds, des remèdes pertinents

C’est pourquoi, il est nécessaire de se mettre au niveau des réelles attentes des Gilets Jaunes, d’identifier leurs demandes, encore une fois, latentes, mais, incontournables pour l’avenir de notre pays et de ses habitants.

C’est une occasion « extraordinaire » portée par des raisons historiques complexes qu’il nous faut entendre et travailler. C’est une possibilité inespérée- car émergée de la France dite périphérique- de réagir avant d’être projeté dans le cosmopolitisme qui nous guette.  C’est une occasion, peut-être unique, de rapprocher ces français oubliés porteurs de revendications saines des intellectuels qui réfléchissent à leurs malaises et leur survie depuis des décennies.

Dans les rangs de la résistance, nous avons des spécialistes de la déliquescence de notre France dans les domaines philosophique, économique, politique, juridique…

Ici, ces intellectuels et les associations qui œuvrent depuis des années au retour du réel, du bon sens et de la transcendance ont toute leur place.

Nous entendons dans notre « famille de pensées » des personnes se lamenter de la récupération par la gauche du mouvement en cours. La nature a horreur du vide, à nous d’être présents. Non pas en tant que parti mais comme chercheurs de longue date, alarmés par l’effondrement de notre pays. Des acteurs, susceptibles d’agir avec les Gilets Jaunes afin de les accompagner dans la revendication d’une dignité qui n’est pas que sociale, mais porteuse de l’enracinement et de la finalité des hommes bien au-delà de leur statut de consommateur ou d’usager.

Ces intellectuels éclairés ont un rôle juste et bon à jouer auprès de ceux qui souffrent des malaises et du péril qu’ils ont identifiés depuis des années. Ceci, pour assurer à ce mouvement un travail en profondeur en confirmant le lien qui semble évidant entre les maux financiers, sociaux, identitaires et culturels.

(*) Propos tenus par M. Macron lors de ses vœux aux français le 1/01/2019

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mercredi, 06 février 2019

« Macron, rends-moi mon vote ! »

Baeckeroot.jpgChristian Baeckeroot,

ancien député

Membre du Bureau du

Parti de la France

Le 29 mai 2005, les Français, à 54,68 %, répondaient NON à la question qui leur était posée par référendum en vertu de l'article 11 de la Constitution française par le Président de la République Jacques Chirac, après adoption du texte du projet dans les mêmes termes par les deux Assemblées : « Approuvez-vous le projet de loi permettant la ratification du traité établissant une Constitution européenne ? »

Couplé au NON des Pays bas, et puisqu’un seul pays refusant de ratifier le texte suffisait à le rendre inopérant, ce refus français aurait dû signer la fin de cette Constitution de l'Union voulue par les supranationaux mondialisés, architecture institutionnelle visant à abattre les derniers murs d'indépendance nationale dont Valéry Giscard d'Estaing fut le maître d’œuvre à la tête de la Convention chargée d'en établir les règles.

Il n'en fut rien. Dans un déni de démocratie sans précédent, les européistes s'acharnant dans leur projet funeste, réussirent à contourner les décisions populaires en rédigeant un nouveau traité qui reprenait 90 % des éléments de la Constitution sans y mettre ni le mot ni la nature institutionnelle. Ce fut le honteux Traité de Lisbonne que Nicolas Sarkozy devenu Président fit ratifier par le Congrès et signa le 13 décembre 2007.

Au moment où, désireux de sortir si possible par le haut de la crise des Gilets jaunes, Emmanuel Macron semble vouloir organiser un nouveau référendum à l'issue des débats nationaux/alibis qu'il a voulus, organisés et cadrés, ne serait-il pas juste, souhaitable et pour tout dire réparateur que la République, par la voix de son Président, reconnaisse l'atteinte faite à la souveraineté du peuple français, bafoué dans sa volonté, nié dans sa parole et muselé dans son pouvoir décisionnaire ?

Le traité de Lisbonne fut une infamie, non seulement dans ses intentions – le fédéralisme comme seule voie pour le destin du Continent - mais dans sa pratique – toujours moins d’indépendance, toujours plus de technocratie et de pouvoir bureaucratique de la Commission – et dans ses effets – la marche en rythme accélérée vers la financiarisation des marchés et vers l’immigrationnisme, ce qui ne fut pas pour rien dans la crise financière de 2008, ni dans celle de la déferlante migratoire de 2017, la première faisant encore sentir ses effets sur nos économies, la seconde étant bien loin de se finir.

Sans le Traité de Lisbonne, l’Europe et la France auraient été mieux armées pour faire face à ces deux crises majeures.

En gage de sincérité dans sa démarche affichée de rendre la parole au peuple, les Français attendent du Chef de l'État qu'il déclare, par souci de repentance pour une fois utile et légitime, la responsabilité de la République dans l'injustice politique, nationale et identitaire qui leur a été faite.

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