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jeudi, 01 septembre 2011

Tribune libre : Ce que je pense en me rasant, à la différence de Monsieur Pierre Lellouche...

Marc Rousset.jpgPar Marc Rousset

Lors d’un débat organisé dans le cadre de l’université d’été du Medef, le secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, Pierre Lellouche, a admis qu’il pensait « chaque matin » en se rasant au déficit des échanges commerciaux  de 26 milliards d’euros entre la France et la Chine, soit exactement la moitié du déficit commercial français qui s’élève à 52 milliards d’euros.

Les Français ont compris qu’on avait un problème de dette, mais ils n’ont pas encore compris qu’on avait un problème de déficit commercial ; or les deux sont liés a t-il estimé. Parmi les facteurs à l’origine de ce déséquilibre, il a cité le problème de compétitivité de la maison France, la sur-dépendance des entreprises françaises à l’égard du marché européen et la prédominance des grands groupes par rapport aux PME. L’analyse de Monsieur Lellouche est exacte, mais partielle, insuffisante  et politiquement correcte ,car  se refusant à indiquer les causes premières à l’origine du manque de compétitivité, du déficit commercial et de l’endettement public français très élevé de 1 680 milliards d’euros :

1)      L’esprit socialiste et laxiste qui a imprégné l’UMPS pendant ces 30 dernières années (relance par la consommation au lieu de renforcer nos entreprises, 35 h, retraite à 60 ans, mesures sociales trop généreuses...) avec comme corollaire l’augmentation des dettes

2)      L’immigration extra-européenne qui coûte 40 milliards d’euros par an à la France, soit au bout de 20 ans, à elle seule, la moitié de la dette totale ! La France a un budget de défense de 1,5% du PIB (5,1% sous le général De Gaulle)  et  n’a pas de second porte avions alors que rien qu’avec le coût de l’immigration, elle pourrait en construire 10 par an ! On fait une fois encore  les poches des Français en augmentant les impôts par le biais des lénifiantes niches fiscales pour 10 milliards d’euros  sans s’attaquer au problème de fond de l’immigration qui représente un  montant  quatre fois plus élevé!

3)      Le libre échange mondialiste qui a couté 3 millions d’emplois industriels en 30 ans. L’emploi industriel est passé de 30% en 1980 à 13% de nos jours. Il importe de revenir de toute urgence à la politique de la préférence communautaire avec des droits de douane.

4)      Un trop grand nombre de fonctionnaires qui ruinent notre pays  de la même façon qu’une entreprise ne peut survivre avec des frais généraux trop élevés. Les dépenses publiques dépassent de 160 milliards d’euros celles de l’Allemagne. Les salaires des fonctionnaires français représentent 13% du PIB tandis qu’en Allemagne, ils représentent seulement 7%. Le dette  publique totale française représente donc 15 ans de laxisme de mauvaise  gestion de nos fonctionnaires  et l’on se demande bien pourquoi  l’on a éprouvé le besoin de créer l’ENA en 1945 , si c’est pour en arriver à des résultats aussi catastrophiques. La France doit s’inspirer de la Suède, de la Finlande, du Canada, de l’Allemagne et  mettre en place des structures administratives compétitives, légères et efficaces.

Chaque matin, en me rasant, à la différence de Monsieur Lellouche, je pense que la situation est grave et que la  France a besoin d’une façon urgente d’un nouveau De Gaulle afin de mettre en place autrement que par des mots la règle d’or, tout en élevant  le budget de la défense à 3% minimum du PIB et en redonnant une vision historique à notre politique étrangère !

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jeudi, 25 août 2011

La Nuit du 4 août 2012 : Abolition des Privilèges des Patrons du CAC40...

imagesCA2CHBN1.jpgPar Marc Rousset

Economiste et écrivain

Maurice Lévy et un grand nombre de patrons du CAC 40,  victimes de leurs mauvaises consciences et  du « faire parler de soi » démagogique dans notre société médiatique décadente, n’ont trouvé rien de mieux pour nous sortir de la crise économique  que de proposer de taxer les super-riches ! L’hypocrisie de ces Messieurs n’a pas de bornes ! C’est l’Hôpital qui se moque de la Charité. Quinze patrons du CAC 40 qui gagnent  en moyenne plus de 3,06 millions, stock options et actions gratuites comprises proposent en fait de distribuer quelques miettes de leurs brioches au peuple, afin de  sortir les Français de leurs  difficultés : ils  proposent la taxation de tous les super-riches  pour un montant d’environ 300 millions d’euros, en plein débat sur une dette publique de 1675 millards d’euros, ce qui revient à faire  prendre aux Français des vessies pour des lanternes.

Or comme chacun sait, c’est avant tout et seulement en diminuant en France les dépenses publiques qui  dépassent de 160 milliards d’euros celles de l’Allemagne, avec les salaires d’un trop grand nombre de  fonctionnaires qui représentent en France 13% du PIB contre 7% en Allemagne, en passant à l’immigration zéro (coût de 40 milliards d’euros par an pour la France), en réindustrialisant l’Hexagone grâce à la préférence communautaire et à la suppression du libre échange mondialiste, que l’on arrivera à un  budget équilibré ! Le gouvernement actuel, au-delà de ses propos lénifiants, se moque des Français en augmentant les impôts, alors que le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, soit une véritable source d’économies, sert en fait, pour 70% de ces sommes, à améliorer le statut de telle ou telle catégorie de fonctionnaires. A quand la suppression de l’inutile Conseil Economique et Social ? A quand la suppression de certaines niches, comme celles sur les primes des retraites des fonctionnaires d’outre-mer ou les régimes spéciaux chers aux socialistes et aux syndicats, tout aussi immoraux que les grands patrons, juste capables de réclamer  une augmentation des impôts  et des prélèvements publics ruineux déjà  les plus élevés d’Europe !.

Contrairement aux affirmations de Proudhon : « la propriété c’’est  le vol ! », les rémunérations et les stock options  des patrons dans les grandes entreprises, voilà le véritable vol ! Si la rémunération est la contrepartie du risque, de la réussite et des responsabilités, alors personne n’est capable d’expliquer pourquoi un patron du CAC 40 peut gagner 300 000 euros par mois alors qu’un patron de PME touche en moyenne un peu moins de 5000 euros  dans le même temps. IL est temps de supprimer les stock options dans les grandes entreprises car elles ne comportent absolument aucun risque  propre à l’entrepreneur  et ouvrent droit à des plus values éhontées injustifiées. Les trois quarts des Français sont favorables à la fixation d’un salaire maximal pour les grands  patrons.

John Pierpont Morgan, le fameux banquier américain, refusait de prêter de l’argent à des entreprises où l’écart de salaire avec un employé était supérieur à 20 fois. Henry Ford, lui, estimait que ce facteur devait être de quarante. Or rien que pour leurs salaires fixes, hors stock options, les grands patrons gagnent en moyenne plus de 150 fois le SMIC. Il y a vingt ans, Jacques Calvet, PDG de Peugeot gagnait 36 fois le salaire minimum et cela choquait ! L’instauration d’un salaire maximum est un impératif économique et de justice sociale. Même les aristocrates à la veille de la Révolution ne bénéficiaient pas de tels privilèges car la grande majorité avait encore  le sens  de l’honneur, et n’hésitait pas à payer l’impôt du sang, un de leurs fils étant toujours destiné à  la carrière militaire ! Pourtant, dans la nuit du 4 août 1789, les députés de l’assemblée nationale constituante, dans un bel élan  mythique d’unanimité correspondant en fait aux intérêts  bien compris de la bourgeoisie, proclamaient l’abolition des droits féodaux et de divers privilèges

Nos sociétés européennes doivent  revenir au capitalisme rhénan, substituer à  l’irrrationalité financière et  à la valeur actionnariale, des valeur sociétales. L’ancien président allemand Horst Köhler, très courageusement, peu avant sa démission, n’a vait  pas hésité à dénoncer les salaires des grands patrons et le « monstre » constitué selon lui par les marchés financiers. Il convient donc d’opposer à la logique actionnariale  celle des différentes parties prenantes de l’entreprise (les « stakeholders » par opposition aux « stockholders »). La finalité de l’entreprise n’est pas de satisfaire les seuls actionnaires, mais de prendre en compte les attentes de tous les ayant droit de l’entreprise : actionnaires, clients, fournisseurs, personnel, pouvoirs publics, environnement, etc… Il apparaît que seule la pratique d’une logique d’ayant droits peut permettre d’éviter le piège tendu par la mondialisation. C’est à l’Etat seul, par des lois, une stratégie économique industrielle, une politique fiscale intelligente et surtout des droits de douane, à la Commission de Bruxelles par un retour aux sources de la CEE, aux citoyens par leurs votes, qu’il appartient de réagir et non aux chefs d’entreprise attirés par l’appât du gain personnel, subissant les contraintes du compte d’exploitation ou pieds et poings liés par la crainte de perdre leurs postes !

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jeudi, 18 août 2011

Sarkozy dégage !

images.jpgGeorges-Alexandre Sadrol

« Dégage ! » C’est à ce cri, à cette interjection, à cet ordre que les manifestations tunisiennes et égyptiennes invitaient leurs leaders respectifs à prendre le large et à quitter le pouvoir. Engluée en Afghanistan, - 74 tués à ce jour -, embourbée  politiquement en Libye, la France sarkozienne joue au petit soldat et enterre ses morts. Morts pour qui, morts pour quoi, là sont les deux terribles interrogations. Cérémonies funèbres, ô combien la République, quel que soit son numéro, sait faire ça très bien. C’est d’ailleurs l’une des rares choses que l’on puisse porter à son crédit. Elle aime bien ses soldats recouverts du linceul tricolore. Chapeau ! Tout y est, décor, figurants, hautes autorités figées, et en avant  la musique ! Trop de jeunes petits gars tombent pour rien en OPEX, notamment sur le théâtre afghan. Les Anglais s’y sont cassés les dents au XIXème siècle et n’ont plus dépassé la passe de Kyber. Les Russes, quant à eux, ont tourné « COsaque » si je puis dire. Dans un ou deux ans, l’OTAN fera pareil et le Président Karzaï et sa clique prendront le chemin de l’exil comme l’ont fait bien avant eux les présidents Thieu du Sud-Vietnam ou Lon-Nol du Cambodge abandonnés par leur protecteur US. Pourquoi tous ces morts occidentaux au « pays de l’insolence », cette contrée rebelle qui continue « d’encager » ses femmes dans leurs burkas et d’appliquer peu ou prou la charia ? Demain ou après-demain, les Talibans entreront dans Kaboul par la force ou la négociation en bons marchands de tapis qu’ils sont. On entendra peut-être des « you-you » de joie dans les banlieues ethniques de Londres et de Paris, mais au moins nos hommes seront épargnés, économisés pour le combat décisif qui se déroulera ici, en nos murs !

En Libye la guerre nous coûte cher. Le porte-avions Charles De Gaulle rentre au bercail après un bon trimestre opérationnel. Nous nous appuyons désormais sur les deux seules bases de Sicile et de Crête pour mener des raids aériens qui seront de plus en plus parcimonieux. On arrête les tirs de missiles de croisière SCALP, une véritable petite merveille : « more expansive ! »  (1) Crise économique et financière, crise intellectuelle et morale, immigration non maitrisée, comptes sociaux au rouge depuis bien longtemps, tout cela nous mène à observer une irrésistible ( ?) décadence de notre « cher vieux pays » comme disait l’autre  et aboutit à une  tragique constatation : cette pauvre France crève à petit feu. Alors, en 2012, « Sarkozy, dégage ! ». Mais, une fois que l’on a dit cela, - ça fait du bien… -, par qui le remplacer ? L’héritière de Saint-Cloud ? Trop imprévisible, manque de métier. Le rescapé d’une cure d’amaigrissement de la Corrèze ? Aucun charisme. Le Conseil général de Tulle n’est pas la République française. « L’hommasse » de Lille ? Trop à gauche, carrément islamophile. La fêlée du Poitou ? Merci, on a déjà donné. Le fébrile du calebar ? Indisponible pour cause de séjour involontaire à New-York. Alors, qui ? Le « benêt du Béarn » ? Laissez-moi rire ! Le Roi ? Il faudrait « qu’ils » se mettent d’accord, il y a au moins un ou deux prétendants de trop. Alors ? Alors, la divine surprise peut arriver  et sortir de nos rangs. A circonstances exceptionnelles, homme exceptionnel. Le clivage n’est plus entre la gauche et la droite, appellations obsolètes, mais entre ceux qui veulent la renaissance et l’indépendance de notre Patrie française dans une Europe réellement EU-RO-PE-ENNE et les autres, collabos d’une submersion étrangère. La résistance d’aujourd’hui fera écho  aux résistances d’hier !

Note

(1)   (1) 11 SCALP sur 500 commandés au total ont été tirés. Ce missile est un engin quasi indétectable développé par MATRA  et fabriqué par MBDA. Il coûte la bagatelle de 850 000 euros pièce ! (Avec mes éconos, j’peux même pas me payer le quart du dixième de la moitié d’un). Précisons que cet engin de 400 kg a une précision de frappe de l’ordre du mètre. Diabolique, imparable, meilleur « butteur » que les millionnaires de « l’équipe de France » !

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jeudi, 14 avril 2011

La sauvagerie comme voisine de palier...

Joly-cantonale-2011.jpgPar Thomas Joly

Secrétaire général du

Parti de la France

 

La sanglante actualité en Côte d'Ivoire, où ennemis tribaux se massacrent joyeusement les uns les autres avec une frénésie toute primitive, et l'arrivée massive de pseudo-réfugiés du Maghreb, prédateurs sociaux en puissance, m'amène à l'inquiétante réflexion suivante :

 

Ce sont donc ces gens hautement civilisés que l'on laisse entrer en France depuis des décennies, à qui nos gouvernants offrent, avec l'argent de nos impôts, logements, soins, éducation, allocations diverses et variées, nationalité française, passe-droits, etc ?

 

C'est donc avec des Tunisiens qui balancent en pleine mer les femmes par-dessus bord pour délester leurs embarcations de fortune qui leur servent à débarquer à Lampedusa, des Ivoiriens qui brûlent vifs leurs voisins par haine ethnique ancestrale, des pillards Lybiens, des étêteurs Rwandais, des égorgeurs algériens du FLN, que les Français sont sommés de « vivre ensemble » ?

 

Car il est évident que les gouvernants africains ne retiennent pas, bien au contraire, la racaille de leur pays, trop content de s'en débarrasser. Ce qui fait qu'une bonne part des "migrants" dont nous héritons - sans que l'on nous ait jamais demandé notre avis - ne font pas partie du haut du panier, loin de là.

 

Voici donc quel genre de voisins de palier le smicard français peut côtoyer dans son HLM.

 

Peut-on alors encore s'étonner de la sur-représentativité des "personnes issues de la diversité" (pour causer en novlangue) dans les prisons françaises ?

 

Et que se passera-t-il pour les petits blancs que nous sommes quand, comme le prédit sombrement Roger Holeindre, les collabos de l'invasion qui nous gouvernent « en arriveront à armer les banlieues communautaristes pour sauver leurs valeurs de la République » ? Quel sort nous sera réservé lorsque, unis par la haine du pays d'accueil et par la même religion conquérante et belliqueuse, les nouveaux occupants seront majoritaires (ce qui, au rythme actuel de colonisation de notre pays, ne saurait tarder) ? Posons la question à nos compatriotes pieds-noirs rapatriés, je pense qu'ils ont une petite idée du traitement qui nous sera appliqué...

 

Il appartient à nous tous de réagir avant que ce triste présage ne se réalise, avant que le chaos ne s'installe et que les barbares ne balayent notre civilisation en phase de décadence avancée. Rien n'est perdu si notre peuple retrouve sa fierté, son courage et son identité face aux dangers mortels qui le guettent. A nous de lui servir d'éclaireurs.

 

Source cliquez ici

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