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mercredi, 24 décembre 2025

NOËL 2025 :

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Présenté par Philippe Randa : La désinformation autour de la criminalité

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Chaque jour, nos compatriotes sont de plus en plus nombreux à découvrir, parfois à leur dépend ou à celui de leurs proches, l’effrayante réalité… qui, hélas ! est tout, sauf un « sentiment » d’insécurité comme l’a dédaigneusement affirmé l’ex-Garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti. Et ils s’insurgent contre les mensonges répandus sur une criminalité qu’ils constatent galopante, une répression qu’ils jugent insuffisante, sinon déficiente, des discours de matamores et des promesses de Gascon qu’ils ne veulent plus entendre… Rappelons-nous des remous que Nicole Belloubet, ancienne ministre de François Hollande, avait provoqués en 2020 en libérant des milliers de détenus avant la fin de leur peine au prétexte fallacieux de l’épidémie de covid.

La caste qui gouverne notre pays n’a appris qu’à « communiquer », pas à résoudre les problèmes. Tant que ces derniers n’étaient pas trop importants, trop visibles, c’est qu’ils n’existaient pas. Ce n’étaient que des « sentiments » de problèmes, comme aurait également pu ricaner un Éric Dupond-Moretti. Depuis plus de cinquante ans, on tait les problèmes liés à la délinquance. On les a cachés sous couvert d’antiracisme, de culpabilisation liée à notre passé colonial et surtout des dangers d’une répression aussi diabolique que fantasmée…

Combien d’« interpellés » ont été libérés le soir même, le lendemain ou au bout de 48 heures de garde à vue ? Combien ont finalement été inculpés ? incarcérés ? condamnés ? Et combien, parmi eux, étaient des « gros bonnets » et non des « charbonneurs », comme on nomme les petits revendeurs de drogue, aussi vite remplacés qu’arrêtés ? Les effets d’annonce ministériels ou présidentiels non suivis d’exécutions sont désormais tellement courants qu’ils n’attirent plus que haussement d’épaules et soupirs exaspérés.

Les différents contributeurs de cet ouvrage remettent nombre de pendules à l’heure ; ils nous livrent leurs réflexions, leurs informations et leurs remises en cause de certains dogmes actuel, en appuyant comme il se doit leurs écrits sur des sources parfaitement vérifiables… et non sur des ukases, ce qui changent agréablement des discours habituels sur le sujet.

La désinformation autour de la criminalité, présenté par Philippe Randa, illustré par Miège, Dualpha, 210 pages, 27,00 €

Avec les contributions de Paul-Louis Beaujour, Francis Bergeron, Christian Bigaut, Franck Buleux, Richard Dessens, Michel Festivi, Philippe Joutier, Didier Lecerf, Patrick Parment, Robert Paturel, Henri Pétry, Bernard Plouvier, Arnaud Raffard de Brienne, Scipion de Salm, Alain Sanders, Guirec Sèvres.

Pour le commander cliquez ici

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Entrisme islamiste dans les municipalités : l’exemple de Colombes

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Michel Festivi

Au printemps dernier, un rapport sur l’entrisme islamiste des Frères musulmans avait fait grand bruit, Macron avait même convoqué un conseil de défense qui finalement n’aura accouché que d’une souris. De belles promesses ont été faites, mais rien de concret n’a vraiment été entrepris, sinon le bla bla habituel, parler mais ne rien faire, on a hélas l’habitude dans le régime macronien. Bien des LR soutiennent aussi ce gouvernement, sans que Retailleau, patron desdits LR ne bouge le petit doigt pour les menacer de les expulser du parti. Dernièrement un article du Figaro titrait justement « Retailleau ou le lent poison de l’indécision ». Tout était dit dans le titre.

Pourtant l’entrisme islamiste se porte de mieux en mieux et déroule inexorablement son fil. Un nouvel exemple vient de nous en être donné avec la ville de Colombes (92). 
 
En 2020, la municipalité passe aux mains des écologistes. Le bras droit du maire, son directeur de cabinet, le dénommé Stéphane Tchouhan, dans le collimateur de la préfecture depuis plusieurs mois, a été écarté à quelques semaines d’élections municipales cruciales. Ce dernier est aussi le directeur d’un institut appelé Lissen. Il se présente comme un centre d’enseignement du numérique et de langues dont l’arabe. Il enseignerait à 250 élèves et adultes et faisait également du soutien scolaire. 
 
Mais lors  d’un contrôle préfectoral en mars dernier, toute la panoplie islamiste a été pointée. Enseignantes voilées, tapis de prières dans chaque pièce, posters d’apprentissage à la prière, images d’enfants sans visage. Le directeur qui se faisait appeler « Abderraham » était en fait  le directeur de cabinet du maire, le sieur Tchouhan. Cf Le Figaro du 23/12/2025.
 
Un second contrôle en mai va révéler, toujours selon Le Figaro, des manquements à la sécurité incendie, des vétustés des bâtiments pouvant engendrer des risques aux occupants. Des lors, le préfet a entendu se substituer au maire de Colombes, pourtant comptable de la sécurité publique, et a décidé de fermer l’établissement en question. 
 
Mais de surcroît, le courageux préfet, qui a pris le taureau par les cornes, n’a pas hésité à effectuer une déclaration article 40 du code de procédure pénale auprès du parquet, contre le directeur du cabinet du maire. Il lui est reproché d’être justement à la fois directeur de cabinet, directeur de cet institut, et aussi secrétaire général de l’association cultuelle Musc (Musulmans de Colombes), gestionnaire de la mosquée la dignité de Colombes, dont Le Figaro nous dit qu’elle serait proche des Frères musulmans. 
 
Cette association a contracté avec la mairie pour occuper un terrain dans le cadre d’une convention d’occupation précaire, plusieurs fois renouvelée, grâce a laquelle, elle a déposé un permis de construire pour y édifier une nouvelle mosquée. Le préfet qui a émis un avis défavorable, soupçonne donc le directeur du cabinet du maire d’un conflit d’intérêts, d’où cette dénonciation. Ce dossier est toujours en cours d’instruction, à ce stade. Suite à cette dénonciation préfectorale, une perquisition est intervenue le 19 novembre, et une enquête judiciaire a été ouverte au parquet de Nanterre pour « prise illégale d’intérêts et blanchiment ». 
 
Le maire s’est donc tout  récemment séparé de son bras droit « pour perte de confiance », se contentant d’indiquer que la Justice fera son travail, qu’il existe la présomption d’innocence, et que tout un chacun doit pouvoir se défendre. Bref, service minimum, il se refuse de commenter l’affaire au fond. Le préfet lui a répondu qu’il prenait acte du départ de son directeur de cabinet « suite aux actions engagées dans le cadre de l’entrisme islamiste ».
 
L’opposition municipale LR, UDI, et Horizons ne monte guère au créneau, bien à l’image de ces partis, et se montre d’une prudence certaine. Pourtant, le rapport de mai 2025, sur l’entrisme islamiste des Frères musulmans citait nommément Stéphane Tchouhan : « parvenu à dresser un maillage important dans la ville de Colombes, où il mêle du lien social, éducatif, religieux et politique ». Visiblement l’opposition ne semble pas l’avoir lu. 
 
La situation dans ce département des Hauts-de-Seine, semble particulièrement alarmante. Le préfet avait même dû réunir, en septembre dernier, une cinquantaine de maires ou de responsables communaux, pour les alerter sur l’entrisme islamiste. Le représentant de l’Etat avait même attiré l’attention de deux édiles, leur rappelant qu’ils avaient dans leur équipe municipale des individus connus comme islamistes.
 
En 2020, lors des dernières municipales à Colombes, la maire LR Nicole Goueta, s’était opposée à cet entrisme en déclarant qu’elle préempterait les terrains en question. Elle a alors subi une attaque en règle de certains réseaux sociaux « contre un maire anti musulman », et elle avait finalement été battue. 
 
Effectivement le rapport avait aussi pointé un activisme certain de la part de l’association Musc contre la mairesse. D’où sans doute cette prudence qui semble être la règle à Colombes. 

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mardi, 23 décembre 2025

Gouvernance perverse : quand le pouvoir déraille – Marion Saint Michel

Dans ce dernier numéro de l’année du Samedi Politique, Élise Blaise reçoit Marion Saint Michel, psychologue clinicienne et diplômée en sciences politiques, pour analyser la situation politique et sociale française à travers un prisme rarement exploré : celui des mécanismes psychologiques du pouvoir.

Crise du monde agricole, séquelles durables du Covid, discours anxiogènes, communication contradictoire des dirigeants, climat de peur permanent, tensions sociales et contrôle de l’information : assistons-nous à une forme de gouvernance qui dépasse la simple incompétence politique?

À partir de son ouvrage La gouvernance perverse – la décoder, s’en libérer, paru aux éditions Résurgence (disponible ICI ), Marion Saint Michel propose une grille de lecture pour comprendre les comportements des élites dirigeantes, les stratégies de provocation, l’inversion des valeurs et les effets de ces pratiques sur les populations.

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La haine contre Noël : le nouveau dogme d’une gauche qui se déteste

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Balbino Katz

La politique, ces jours-ci, se ralentit, s’alanguit, semble retenir son souffle. Les grandes machines institutionnelles tournent à vide, les mots usés ne mordent plus sur le réel. Dans ces périodes d’atonie, on peut presque faire confiance aux histrions de gauche pour créer des conflits là où il ne devrait pas y en avoir, comme si la discorde tenait lieu d’activité intellectuelle de remplacement.

Ce matin, à la table de ma cuisine, entre deux gorgées de café, je parcourais Libération. Je suis tombé sur un texte signé par Paul B. Preciado, écrivain trans présenté par le journal comme philosophe. L’auteur fut autrefois une femme avant de décider qu’il était un homme. Ce fait, en soi, n’appellerait aucun commentaire s’il ne devenait la clé de voûte d’un système de pensée entier, projeté ensuite sur le monde comme une grille d’interprétation universelle.

L’article s’en prend à Noël. Le ton n’est ni celui d’une critique mesurée ni celui d’une analyse culturelle. Il s’agit d’un réquisitoire. Certaines remarques pourraient pourtant être partagées sans peine. La marchandisation excessive de la fête, son formatage par l’industrie culturelle américaine, la réduction de rites anciens à des objets de consommation, tout cela mérite d’être dit et l’a déjà été, souvent avec plus de finesse. Le cœur du texte n’est pas là.

Ce qui frappe, c’est l’acharnement à faire de Noël un objet intrinsèquement coupable. Pour Preciado, la fête serait un culte chrétien et nationaliste de la famille, un dispositif d’oppression, une mise en scène normative destinée à écraser les identités dissidentes. On retrouve ici la mécanique bien rodée de la déconstruction sociale, qui consiste à nier l’existence d’une norme commune pour la remplacer par une mosaïque de singularités sacralisées.

C’est à cet endroit précis qu’apparaît l’idée centrale, trop souvent laissée dans l’ombre, celle de la norme majoritaire conçue comme maladie. Le terme de « normopathe », employé sans la moindre hésitation, mérite qu’on s’y arrête. Il dit plus que de longs discours. Être conforme à l’ordre humain majoritaire, partager les traits, les habitudes, les structures familiales et symboliques de la majorité, ne relève plus du simple fait anthropologique. Cela devient une pathologie. La normalité est médicalisée, psychologisée, criminalisée presque. L’écart n’est plus un accident ou une épreuve, il devient une supériorité morale. La majorité, elle, est sommée de s’excuser d’exister.

Dans cette logique, l’infirmité disparaît comme réalité tragique pour être rebaptisée « diversité fonctionnelle ». Le mot soigne la blessure en niant son existence. La biologie cesse d’être un fait pour devenir une opinion parmi d’autres. Est femme celui ou celle qui se dit femme, est homme celui ou celle qui se dit homme, indépendamment de toute réalité charnelle. Le langage prétend commander au réel, et le réel, lorsqu’il résiste, est accusé de violence. La norme, autrefois cadre commun, devient l’ennemi.

Les formules employées par l’auteur finissent par dévoiler la nature profonde de son propos. Noël serait « la cruauté de classe, la violence de genre et sexuelle déguisée en cadeau sous le sapin ». Il irait jusqu’à devenir « l’inceste transformé en fête enfantine ». Puis vient l’aveu central, celui qui éclaire l’ensemble du texte, lorsqu’il écrit que, pour les personnes queer ou trans chez les chrétiens, Noël serait le moment du grand reniement de soi. La fête serait intrinsèquement raciste, patriarcale, nationaliste, binaire, commerciale et anti-écologique. Le mot intrinsèquement revient comme un marteau, signe qu’aucune rédemption n’est possible.

Ce texte, en vérité, ne parle pas de Noël. Il parle d’une haine intérieure projetée sur le monde. Il exprime le rejet d’un héritage, d’une continuité, d’un ordre symbolique qui rappelle que l’homme ne se crée pas seul. Or Noël, précisément, rappelle cela. Il rappelle la filiation, la transmission, la famille imparfaite mais réelle, le temps long qui précède et dépasse l’individu.

Noël, pourtant, ne se laisse pas enfermer dans la seule identité chrétienne que ses adversaires lui reprochent. La fête plonge ses racines bien plus profondément, dans notre spiritualité la plus ancienne. Bien avant le christianisme, les peuples d’Europe célébraient le solstice d’hiver, ce moment où la nuit atteint son point extrême avant de céder lentement la place au jour renaissant. Ce basculement cosmique, discret mais décisif, était vécu comme une promesse. On se rassemblait autour du feu, on partageait le pain, on conjurait l’obscurité par des rites simples et charnels. Le christianisme n’a pas effacé cet héritage, il l’a recueilli, baptisé, intégré dans son propre récit. C’est pourquoi Noël parle encore à tous, au-delà des croyances et des dogmes. Il touche une mémoire plus ancienne que les idéologies, une mémoire du corps et du monde.

C’est précisément cette profondeur qui le rend insupportable à ceux qui se sont mis en guerre contre toute forme de continuité. Quand on se déteste au point de vouloir ne plus être ce que l’on est, on finit par haïr tout ce qui rappelle l’ordre dont on est issu. La norme devient une offense, la tradition une violence, la lumière un scandale. Noël, dans ce regard tordu, n’est plus une célébration. Il devient un ennemi.

Source : Breizh.info cliquez ici

10:23 Publié dans Balbino Katz, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Lundi 12 janvier 2026, à Paris : Emmanuel Abach, auteur de "Beyrouth 1976, des Français aux côtés des Phalangistes" invité du Centre Charlier

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Beyrouth 1976 cliquez ici

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lundi, 22 décembre 2025

Le « quoi qu’il en coûte » d’une journée ordinaire au tribunal

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La chronique de Philippe Randa

La salle d’un tribunal de province où, ce jour-là, les affaires traitées concernent uniquement des différents entre propriétaires et locataires. Quasi-exclusivement des questions de loyers impayés.

Les bancs du premier rang sont occupés par les avocats du principal bailleur social du département ; les suivants par les plaignants convoqués et leurs accompagnants, parmi lesquels peu de propriétaires particuliers, comme mon ami qui avait un différent avec son locataire. J’étais là pour le soutenir.

Il est toujours instructif de vivre en direct des scènes de la vie quotidienne, de celles qui pourrissent la vie de nos compatriotes.

Ce que j’ai entendu paraîtrait invraisemblable pour beaucoup… mais beaucoup moins pour quelques autres, habitués à une société devenant chaque jour plus kafkaïenne que la veille.

Les plaidoieries des avocats et les explications de madame la juge, en charge ce jour-là des « affaires » de cette cour, données aux personnes duement convoquées pour cause de litige locatif, me laissent tout d’abord perplexe : combien d’années d’études faut-il avoir fait pour comprendre le début d’un commencement d’explications du jargon judiciaire employé ? À l’évidence, quelques-unes… que ne se sont sans doute pas infligées la grande majorité des personnes présentes. Moi-même, d’ailleurs, simple touriste, bref…

Mais plus inquiétant, je doute pour ma part que la plupart des personnes directement concernées ne comprennent également nombre des demandes, précisions, conseils, avertissements ou mises-en-garde de madame la Juge, pourtant, là, parfaitement compréhensible pour le commun des mortels.

Ce n’est à l’évidence guère le cas pour les « cassos » (cas sociaux) concernés dont les expressions de visages sont aussi explicites que les réponses qui leur sont « arrachées » par la magistrate.

Cette journée, m’assure-t-on, est une journée judiciaire comme un autre. Et pourtant, je crois bien un moment qu’on m’a fait une bonne blague, genre « caméra cachée ».

Parmi les nombreux échanges, mon étonnnement rejoint celui de madame la juge quand cette dernière demande à un locataire quel est le montant mensuel de son loyer. Bien embêté, celui-ci se tourne alors vers… l’avocat de son bailleur qui, peut-être lui, le sait ! Mais qu’on ne s’inquiète pas, ce n’est pas parce qu’il ignore la somme dont il aurait dû s’acquitter chaque mois qu’il n’est pas prêt à s’engager – croix de baobab-croix-de-fer, madame la Juge ! – à payer tous les mois la somme de… 100 € ! En rattrapage de ses nombreux loyers impayés ? Ah ! non ! seulement 100 € ! Il ne peut pas faire davantage, faut être raisonnable, quand même !

Un autre locataire, assigné par son bailleur pour défaut de paiement depuis plus d’une année, en explique la raison avec une assurance et une candeur frôlant l’admiration : sa fille ayant trouvé bague à son goût, son mariage coûta fort cher ! Alors, en bon papa qu’il est, n’est-ce pas ! il n’a pas hésité à ce que les deux tourtereaux gardent de ce jour le plus beau des souvenirs… et quand on aime, on ne compte pas, c’est bien connu ! et puis, l’exemple venant d’en haut, voire même de très haut, même si « quoi qu’il en coûte », comme a dit l’autre, Mozart de la finance à ses heures et mari à Brigitte le reste du temps.

Et ainsi de suite… cela prend l’après-midi avant qu’enfin ! mon ami puisse exposer son cas.

Son locataire a payé ses premiers loyers, certes, puis a quitté l’appartement en début d’année (nous sommes en décembre), sans avertissement, sans rendre les clés, sans faire l’état des lieux… Bénéficiant de la caution de Visale, soit, pour ceux qui connaissent, « l’action logement (qui) se porte garant gratuitement pour couvrir loyers impayés et dégradations locatatives », mon ami avait bien encaissé jusqu’alors tous ses loyers, mais désirait désormais obtenir l’autorisation légale de récupérer son appartement déserté… ce qu’il obtient.

Satisfait, il va pouvoir faire appel à un huissier pour ouvrir la porte de celui-ci, établir l’état des lieux… et éventuellement demander à Visale de lui régler sa remise en état, comme prévu dans la convention. La suite ne le regarde pas.

La suite ? C’est-à-dire l’action que Visale va entreprendre contre son locataire « insouciant » ? « indélicat » ? « débile » ? qui a cumulé près d’un an de loyer pour… rien !

Contrairement à mon ami qui a obtenu ce qu’il désire, ce qui me réjouit pour lui, je sors pour ma part de cette immersion dans la réalité d’une journée au tribunal assez écœuré après tant de bêtises entendues, tant d’énergies déployées, tant de temps perdu, tant d’argent public gaspillé… Et je me souviens alors de cette réplique qui m’a fait tellement rire en regardant le film La Poison de Sacha Guitry, parlant des journalistes et des personnels employés par les tribunaux : « C’est ignoble de tuer… Mais ça fait vivre tant de monde ! »

Mais moins toutefois que ne pas payer son loyer, puis-je assurer désormais !

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dimanche, 21 décembre 2025

Elections en Estremadure (Espagne) : Vox, la droite nationale espagnole, renforce considérablement ses positions

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Michel Festivi
 
Ce dimanche 21 décembre, avait lieu des élections anticipées au parlement régional d’Estremadure. Cette région située au sud-ouest du pays, jouxtant la frontière portugaise, a comme capitale Merida, mais les villes les plus importantes sont Badajos et Cáceres.
 
Chaque communauté autonome  espagnole dispose d’un parlement et d’un exécutif local. Il s’agit comme dans la quasi totalité des pays européens, d’un vote à un seul tour, au scrutin de listes, en fonction de l’importance de la population, avec un minimum de 5% pour être attributaire de sièges. Cette règle simple et claire, devrait être appliquée en France, pour tout type d’élections, ce qui éviterait bien des tambouilles politiciennes entre les deux tours. 
 
En 2023 le Parti populaire de centre-droit dirigé ici par María Guardiola, était arrivé à égalité avec le PSOE, 28 élus chacun, et elle n’avait pu prendre la gouvernance qu’avec l’apport des 5 élus Vox, après bien des tergiversations et des psychodrames, l’extrême gauche Podemos n’ayant eu que 4 élus. Tout c’était donc joué à une voix. 
 
Mais Vox avait finalement refusé de continuer à soutenir le gouvernement régional PP, suite à un différend sur l’arrivée de centaines de migrants qualifiés de mineurs non accompagnés, que María Guardiola avait accepté d’accueillir, ce que Vox refusait. Doutant de faire approuver son budget, María Guardiola a donc dissous le parlement, d’où ces élections anticipées, dans le but d’obtenir seule la majorité absolue de 33 sièges, sur les 65 que contient l’hémicycle . 
 
Pari a demi perdu pour le Parti populaire. S’il devient la première force politique de cette région, avec 29 députés, un de plus donc, il n’atteint pas la majorité absolue des 33 élus. Le grand perdant est le Parti socialiste, qui perd 10 sièges alors qu’il était à égalité avec le PP. Le grand gagnant est donc Vox qui engrange 11 élus, soit 6 de plus, il fait plus que doubler son résultat de 2023. Les communistes ont visiblement profité de l’effondrement du PSOE en passant de 4 à 7 élus. 
 
María Guardiola avait voulu jouer le coup de force, pensant obtenir seule la majorité absolue sans Vox, c’est visiblement raté. Elle devra recommencer à négocier avec Vox et son chef local Oscar Fernandez. 
 
Cette région pauvre, classée 13e sur les 17 communautés autonomes que compte l’Espagne, a été historiquement la terre des conquistadors, qui partaient tenter l’aventure au nouveau monde. En sont issus, Hernando Cortes conquérant du Mexique ou encore Francisco Pizarro pour le Pérou. Depuis 1983, elle avait quasiment sans interruption été dirigée par la gauche jusqu’en 2023, sauf un court intermède . 
 
À noter que le 8 février prochain, en Aragon, dans le Nord, strictement les mêmes causes produisant les mêmes effets, des élections régionales anticipées auront lieu dans les mêmes conditions et pour les mêmes raisons. Espérons là aussi que Vox tienne la barre et empêche par son score, les manœuvres du Parti populaire qui après avoir signé des accords avec Vox, essaie sournoisement de s’en dégager. 
 
Ce résultat va fragiliser Pedro Sanchez, le Premier ministre PSOE, grandement empêtré dans de multiples affaires judiciaires, et qui vient de perdre l’appui de 7 élus indépendantistes catalans aux Cortes. Pour l’instant il refuse d’organiser des élections générales, mais si les résultats continuent à être aussi mauvais, la donne pourrait grandement changer. 

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Vous êtes lecteur de Synthèse nationale : pour aider notre action, contribuez à notre souscription patriotique 2025

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Synthèse nationale, c'est d'abord un site et une revue fondés en 2006 par Roland Hélie. Notre entreprise militante a donc 19 ans, et en novembre 2026, elle fêtera ses 20 ans ! Se situant résolument dans le camp nationaliste et identitaire, site et revue livrent tout au long de l'année des analyses non-conformistes sur l’actualité et les questions de fond qui concernent notre pays et notre continent.

Synthèse nationale, c'est aussi une maison d’éditions créée en 2012 dont le catalogue compte près de 150 titres parmi lesquels ceux de la fameuse collection Les Cahiers d’Histoire du nationalisme. cliquez ici

Enfin, Synthèse nationale, ce sont des campagnes militantes, des conférences et des colloques thématiques à travers la France ainsi que des partenariats en Europe. 

En contribuant à la souscription patriotique 2025 de Synthèse nationale, non seulement, vous recevrez une revue résolument engagée mais, en plus, vous nous aiderez à développer notre combat pour l’indispensable redressement de notre Nation et notre Civilisation…

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Vous pouvez aussi effectuer un virement. Voici le numéro IBAN de Synthèse nationale :

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Dimanche 21 décembre, 12 h : Sarah Knafo sur BFM TV

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Une lettre au Père Noël

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À SAINT-BRIEUC : LA LISTE "LA DROITE POUR TOUS", MENÉE PAR PIERRE-YVES THOMAS, EST DÉJÀ EN CAMPAGNE

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À Saint-Brieuc (22), l'intelligence l'a emporté. La droite de conviction, rassemblée derrière Pierre-Yves Thomas, ira unie aux élections municipales...

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Le Télégramme de samedi

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Ouest France de samedi

Nos lecteurs de Saint-Brieuc et ses alentours qui veulent soutenir la liste de Pierre-Yves Thomas peuvent écrire à : saintbrieuc2026@gmail.com 

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samedi, 20 décembre 2025

LE DEUXIÈME VOLUME SUR LA MOUVANCE IDENTITAIRE BLANCHE AMÉRICAINE (CHN n°31) EST SORTI

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Notre catalogue de fin d'année 2025 est arrivé : dès maintenant, passez vos commandes pour Noël

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Pour consulter ce catalogue 2025 : cliquez ici

Pour aller sur notre site librairie : cliquez là.

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Bayonne (64) : au-delà des divergences, une liste affirmée d'union des forces nationales se présentera aux municipales

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Journal du chaos

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Sur le Baron Julius Evola

Evola Bio.jpgLa chronique flibustière

de Georges Feltin-Tracol 

Quel ouvrage imposant ! 740 pages ! Une masse proche du kilogramme ! Une épaisseur de 4,5 cm, une largeur de 21 cm et une longueur de 29,5 cm ! Son prix s’élève à 52,00 €. La vie aventureuse de Julius Evola (Ars Magna, coll. « Evoliana », 2025) est sans conteste la biographie la plus riche de Giulio Cesare Evola (1898 – 1974).

Ce travail colossal revient à Andrea Scarabelli. Vice-secrétaire de la Fondation Julius-Evola, il offre au public francophone une édition revue, corrigée et augmentée par rapport à l’édition initiale. Traduit par Istvàn Leszno et préfacé par Alain de Benoist, le livre contient plusieurs cahiers photographiques, un appareil critique de notes sur quatre-vingt-deux pages, la liste intégrale des livres originaux d’Evola, une bibliographie exhaustive de dix-huit pages suivie de la bibliographie française des ouvrages évoliens parus dans l’Hexagone réalisée par le préfacier, soit quinze pages, et un index de noms propres mentionnés. Très impressionnant !

Au terme de longues et fructueuses recherches, Andrea Scarabelli résout certaines énigmes et écarte des légendes forgées autour de cette personnalité majeure de la vie intellectuelle du XXe siècle. Par exemple, Julius Evola n’a jamais été noble sicilien. Sa famille avec qui il entretient des rapports distants ne descend nullement de seigneurs normands venus en Sicile à l’appel du conquérant Robert Guiscard de Hauteville. Plus favorable à une aristocratie spirituelle qu’à une aristocratie héréditaire, il adopte le titre de « baron ». Ce n’est pas anecdotique ! Julius Evola déteste être appelé « Maître ». Andrea Scarabelli rapporte un entretien entre Placido Procesi et Evola qui déclare : « Je ne suis pas un Maître. Constatez les conditions qui sont les miennes. Même si j’en étais un, je ne pourrais pas me présenter comme tel. J’ai tout écrit parce que je me souviens. » Certains l’appellent « Professeur » bien qu’il n’ait jamais obtenu le moindre diplôme universitaire. Le désigner comme « Baron » pendant les conversations lui convient mieux.

Andrea Scarabelli insiste beaucoup sur l’influence de l’alpinisme dans l’affirmation de sa personnalité. Pratiquer ce sport exigeant développe une vive complémentarité entre la volonté de puissance, la recherche de l’effort et le sens du défi. Méditations du haut des cimes exprime cette grande passion vitale chère à l’écrivain romain. Régulièrement, il part, seul ou accompagné d’une autre personne, dans des courses réputées difficiles, voire dangereuses… Plus tard paralysé des membres inférieurs, son regard s’illumine dès que son interlocuteur évoque ce sujet. Exercer l’alpinisme témoigne d’un solide caractère. Ainsi se montre-t-il désagréable, agacé et irritable à l’égard du personnel médical hospitalier. Ce comportement varie selon les circonstances. « Pour certains, il est froid et distant, pour d’autres, il est empathique et ouvert, sans oublier, poursuit Andrea Scarabelli, ceux qui le voient comme désinvolte et prêt à se jouer de lui-même. »

Toute sa vie, Julius Evola exècre la bourgeoisie. Outre la promotion de la Droite spirituelle hostile à la modernité, il critique la morale commune des communistes et des catholiques qui plombe les années 1950. Il déplore l’interdiction des maisons closes. Il considère les prostituées plus honorables que les bourgeoises et se gausse de la bigoterie gouvernementale. À propos de la prostitution, à travers divers articles, il « propose […] l’institution de structures syndicales visant à protéger et à défendre les prostituées ». Il défend aussi les filles – mères célibataires. Ce supposé misogyne tance les hommes qui se défilent de leurs responsabilités paternelles.

Longtemps marginalisé, Julius Evola se surprend qu’après 1945, de nouveaux et précoces activistes au sein de la FUAN (Front universitaire d’action nationale) et du Front de la Jeunesse du MSI (Mouvement social italien) le lisent avec passion. Si le Baron se félicite de cet enthousiasme, il s’agace parfois de leur « évolomanie ». Lui qui polémique avec des « guénolâtres » calfeutrés dans une morne adoration, se moque de certains de ses admirateurs dont le comportement moutonnier l’insupporte. Andrea Scarabelli cite Adriano Romualdi, auteur de Julius Evola, l’homme et l’œuvre : « Un jour, entendant qu’un groupe de ses admirateurs consacrait le lundi à la lecture des Hommes au milieu des ruines, le mercredi à celle de Révolte contre le monde moderne et le vendredi à Chevaucher le tigre, Evola les interrompit pour demander non sans malice : “ Et quel jour consacrez-vous à la Métaphysique du sexe ? ” »

Les relations sont loin d’être au beau fixe avec ses correspondants réguliers. René Guénon ne cache pas son scepticisme envers l’Italien qui s’investit un peu trop à son avis dans le fracas du monde moderne. Il oublie cependant que Julius Evola a participé à la Grande Guerre (1915–1918) en tant qu’officier d’artillerie. Il recevra au nom de ce passé en 1969 le titre de « chevalier de Vittorio Veneto » signé par le président de la République italienne…

Une incompatibilité d’intention se produit avec Ezra Pound. Le contempteur de l’usure n’adhère pas à la vision du monde évolienne qui récuse toute hégémonie de l’économie. De son côté, l’ancien dadaïste s’interroge sur la poétique poundienne. Il la juge plus que surfaite…

La vie aventureuse de Julius Evola décrit donc les nombreuses facettes de l’auteur de « Chevaucher le tigre ». Certes, comme l’admet volontiers Andrea Scarabelli, le chantre de l’impersonnalité active n’aurait pas approuvé cette ambitieuse biographie. Qu’importe ! Elle témoigne de la singularité d’un très « bon Européen ».     

Salutations flibustières !

• « Vigie d’un monde en ébullition », n°178, mise en ligne le 15 décembre 2025.

00:05 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 19 décembre 2025

Une bonne nouvelle n'arrive jamais seule : après Arthur de Gobineau, un quatrième volume dans la Bio collection consacré à Jacques Cartier

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L’argent des Européens pour une guerre sans fin

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Une fois de plus, les peuples européens découvrent au petit matin que leur avenir se décide sans eux, contre eux et à leurs dépens. En pleine nuit, dans l’opacité la plus totale, des dirigeants hors-sol engagent 90 milliards d’euros pour financer une guerre étrangère, sans jamais avoir demandé l’avis des peuples qu’ils prétendent représenter. Aucun référendum, aucun débat démocratique digne de ce nom : seulement des oukases technocratiques et une fuite en avant idéologique.

Cet argent, c’est celui des classes moyennes européennes déjà étranglées par l’inflation, la dette et l'assistanat de l'immigration. Et il est destiné à soutenir un régime ukrainien dont la corruption endémique est documentée depuis des années, y compris par les institutions occidentales elles-mêmes. Voilà donc la nouvelle priorité de l’Union européenne : la guerre plutôt que la paix, Kiev plutôt que nos hôpitaux, nos agriculteurs et nos familles.

Quant au pillage des avoirs russes gelés, heureusement qu’il n’a pas eu lieu. Ce vol pur et simple aurait constitué un casus belli évident avec une puissance nucléaire, mais aussi un précédent juridique désastreux. Qui investirait encore en Europe si la propriété privée peut être confisquée au gré des rapports de force géopolitiques ? Ce serait la fuite massive des capitaux, l’effondrement de notre crédibilité et la ruine économique à long terme.

Assez de dogmatisme, assez d’aveuglement. Cette guerre a déjà fait trop de morts, trop de destructions, trop de veuves et d’orphelins. Il est temps de sortir de la logique de l’escalade et de travailler enfin à une solution de paix réaliste, qui n’humilie aucun des deux belligérants. L’Europe n’a pas vocation à être le carburant d’une guerre sans fin. Place à la paix, place aux peuples.

17:46 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 27 décembre, au Perrier (85) : l'arbre de Noël avec Eric Mauvoisin-Delavaud

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Ce sera pour vous l'occasion d'acheter sur place le livre d'Eric Mauvoisin-Delavaud, "Haut les coeurs" :

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Pour ceux qui ne pourront pas être présents, vous pouvez le commander cliquez ici

 

17:39 Publié dans MUNICIPALES 2020, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le privilège rouge a toujours cours, le cas de Gérard Miller

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Michel Festivi 

Grand soutien de Jean Luc Mélenchon, pourfendeur, voire insulteur des idées patriotes et souverainistes pendant des lustres, sur toutes les chaines de télévisions, et les ondes des radios, où il était reçu comme une sorte de dieu vivant, la morgue systématiquement aux lèvres, le psychanalyste Gérard Miller avait été mis en examen début octobre, pour quatre viols et deux agressions sexuelles, sur six femmes, dont quatre mineures, pour des faits susceptibles d’avoir été commis entre 2000 et 2020.

Placé dans la foulée sous contrôle judiciaire, il avait l’obligation de payer un cautionnement de 65.000 euros, l’obligation de suivre des soins, l’interdiction d’exercer l’activité de psychanalyste, ainsi que toute activité impliquant un contact habituel avec les mineurs, d’entrer en contact avec les victimes, de paraître à la télévision comme chroniqueur, et de quitter le territoire français.

Certes, il est présumé innocent, et il conteste les faits qui lui sont reprochés, mais ce grand donneur de leçons communistes devant l’éternel, semble conserver une aura dans le monde politico-médiatique. La meilleure preuve, malgré un avis défavorable du parquet, le juge d’instruction en charge de cette affaire l’a dans les jours qui ont suivi, autorisé à se rendre à Venise, pour des vacances sans doute bien méritées. C’est ce qu’on vient d’apprendre.

Or, selon les informations données par les journaux, il semblerait qu’il ne se soit pas encore acquitté de la caution de 65 000 euros ? Si cette information était exacte, cela aurait dû le conduire tout droit en maison d’arrêt, pour manquement à son contrôle judiciaire ? À moins qu’il ait bénéficié d’un arrangement ou de délais ?

En tout cas cette décision plus que surprenante, a fait bondir les parties civiles et leurs avocats, qui n’en sont pas revenus d’une telle mansuétude judiciaire. Une avocate partie civile, qui a conservé son sens de l’humour s’est déclarée plus que surprise « les présumées victimes sont ravies de savoir qu’il s’est promené en gondole à Venise, sous le pont des Soupirs ». Et de rajouter cette sentence de bon sens quand on connaît le milieu judiciaire « les parties civiles...ne comprennent pas ce traitement de faveur que nous ne voyons dans aucun autre dossier ».

Ce « traitement de faveur », c’est très justement ce privilège rouge, qu’évoque à juste titre dans la plupart de ses chroniques et interventions, l’excellent avocat Gilles-William Goldnadel. Comme le souligne Valeurs Actuelles, cette décision interroge et suscite une incompréhension générale. Une autre avocate des parties civile a tancé : « Habituellement, on a tellement de mal à obtenir ce genre d’assouplissement...Un tel aménagement, en trois jours, à but de loisir, ça n’arrive jamais ! C’est incompréhensible pour la victime que je représente ». Incompréhensible ? Non, si on replace cela dans le cadre du privilège rouge qui sévit en France encore et toujours.

Il a cours partout, dans la justice, dans l’audiovisuel public, chez la plupart des hommes politiques, car comme le souligne G-W Goldnadel « Une des raisons qui font la puissance de l’extrême gauche, repose sur la large impunité morale souvent judiciaire dont elle jouit » - Tribune du Figaro, le 13 mars 2023 « les privilèges de l’extrême-gauche ». À bon escient, le chroniqueur rappelle opportunément que ce privilège rouge sévit sévèrement dans le domaine historique, du fait qu’il n’y ait jamais eu de Nuremberg du communisme, comme je l’ai aussi souligné dans mon livre publié l’an passé, La désinformation autour du parti communiste français.  Le cas Gérard Miller, en est un exemple emblématique. L’historien Marc Lazar avait établi, dans un livre remarquable, Le communisme une passion française, qu’en France « les braises étaient toujours chaudes ». Décidement, on le vérifie tous les jours.

11:07 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 18 décembre 2025

Non à la Journée des Migrants, oui à la Journée de la Remigration

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Ce jeudi, l’ONU célèbre la fameuse « Journée internationale des migrants » — une opération de propagande cosmopolite destinée à faire oublier que l’immigration clandestine est devenue une plaie pour l'Occident. On voudrait nous faire croire que tout migrant est un héros et que toute frontière est une honte. C’est faux et c’est scandaleux.

Partout où les clandestins s'installent, l’insécurité explose : agressions, trafics, viols, violence endémique. Nos rues autrefois paisibles deviennent des zones de non-droit pendant que l’État détourne le regard, paralysé par l’idéologie mondialiste. Ce ne sont pas les autochtones qu’on protège mais ceux qui enfreignent nos lois et s’invitent chez nous sans y être conviés.

Le Parti de la France transformera cette journée en journée de la remigration, avec des expulsions massives médiatisées, symbole d’une France décidée à reprendre le contrôle de son destin.

19:16 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Sarah Knafo ce jeudi soir sur LCI

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12:28 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Entretien avec François Fillon

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François Fillon a été le premier à faire les frais d’une justice politique. L’Etat profond ne voulait pas le voir devenir président de la République. Cette même justice – aux ordres de l’Etat profond toujours – a ensuite pris pour cible Marine Le Pen, pour les mêmes raisons que François Fillon, et a réglé ses comptes avec Nicolas Sarkozy qui avait osé mettre en doute leur champs de compétence voire leur légitimité. Dans cet entretien, l’ex-Premier ministre jette un regard lucide sur le chaos qui règne aujourd’hui dans notre pays.

Lire la suite ICI

Source : Le Figaro 18/12/2025

11:07 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

De la loi Marthe-Richard à une loi Jean-Philippe Tanguy

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La chronique de Philippe Randa

Tout arrive surtout quand on ne s’y attend pas, c’est connu ! Mais d’où on ne le prévoyait guère, c’est plus étonnant !

Tout, c’est en ce début décembre 2025, la proposition quelque peu imprévue du député RN Jean-Philippe Tanguy d’autoriser la réouverture des maisons closes. Proposition isolée n’engageant que lui-même ? Que nenni, puisque le président de son mouvement Jordan Bardella a apporté son soutien à cette initiative afin de « réduire la prostitution dans des conditions insalubres et d’insécurité extrêmes. »

Car quoi que l’on pense de la loi du 13 avril 1946 – encore appelée loi Marthe-Richard – imposant la fermeture des maisons de tolérance « et au renforcement de la lutte contre le proxénétisme », le moins qu’on puisse en conclure c’est qu’elle n’a nullement réduit la prostitution… et encore moins réduit le nombre des Julots casse-croûte, comme naguère appelés.

La prostitution, ce plus vieux métier du monde, s’est adaptée, rarement pour le meilleur et à l’évidence pour le pire, jetant des milliers de dames sur les trottoirs, quand ce n’est pas dans les caniveaux, dans les bosquets des forêts parisiennes ou dans les taillis des routes nationales, sur les parkings de ces chauffeurs routiers, si sympas qu’ils sont pour beaucoup prêts à leur ouvrir leurs portières, par tous les temps et à toute heure… quand ce ne sont pas encore les caves d’immeuble ou arrières de camionnette au design guère joyeux.

Et s’il y a bien quelque chose qui aura sinon disparu, du moins considérablement été mise à mal, ce sont les conditions d’hygiène, ce qui ne semblent jamais avoir gêné que les clients ou les professionelles, bien peu les héraults d’un aussi douteux que stupide ordre moral et surtout fanatique.

Comme on pouvait s’en douter, les cris d’orfraies des ennemis du Rassemblent national ne se sont pas fait attendre, à commencer par Lénaig Le Fouillé, porte-parole de l’association Mouvement du nid, luttant contre les causes et les conséquences de la prostitution. Cette dame a immédiatement proclamé cette sentence hors sujet : « Nous vivons dans une société post-MeToo où on a bien compris que les hommes ne peuvent plus s’accaparer le corps des femmes contre de l’argent. »

Ainsi donc, les mouvements de délation, tel justement Metoo et autre #Balancetonporc, ne réserveraient pas seulement leurs épuratrices fureurs, sur fond d’excommunication politiques – et plus souvent encore d’avantages économiques ou publicitaires –, aux seuls actes sexuels réellement ou mensongèrement imposés : ces furies contemporaines entendent également éradiquer toutes transactions financières entre êtres humains, même si consentement mutuel il y a.

Car il est tout de même bon de rappeller que les clients des « dames de petites vertues », comme si pudiquement appelées naguère celles faisant commerce de leurs charmes, ne « s’accaparent » nullement leurs faveurs contre leur volonté, ce qui serait évidemment et éminemment condamnable et à l’évidence, justement répréhensible.

On ne peut donc que saluer l’initative du député RN Jean-Philippe Tanguy et même si certains considéreront qu’il y a bien des problèmes autrement plus graves et plus urgents à résoudre, reconnaître qu’il n’est jamais trop tôt pour remettre un peu de de salubrité dans la vie publique… et surtout de bon sens dans celle-ci !

N’en déplaise aux viragos modernes.

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mercredi, 17 décembre 2025

Paris, samedi 20 décembre : Reynald Secher dédicacera ses livres

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Retrouvez Reynald Secher samedi 20 décembre à la librairie Notre-Dame (33, rue Galande, 75005 Paris), à Paris, pour une séance de dédicace.
 
À cette occasion, vous pourrez découvrir entre autres le tome 9 de l'histoire de France dernièrement paru, ainsi que l'ensemble des bandes dessinées écrites par Reynald Secher : l'histoire de Bretagne, l'histoire de France, les grands hommes, les saints et les saintes de notre histoire, ainsi que d'autres ouvrages, notamment sur les guerres de Vendée.
 
Vous pourrez bénéficier de promotions intéressantes pour vos cadeaux de Noël.
 
Profitez de cette occasion pour faire découvrir ou redécouvrir l'histoire à vos enfants ou petits-enfants. Pour savoir où l'on va, il faut savoir d'où l'on vient.

23:20 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Une bonne nouvelle un peu avant Noël : la parution dans la Bio collection (Déterna - Synthèse nationale) d'un nouveau volume consacré à Arthur de Gobineau

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Arthur de Gobineau naît à Ville-d’Avray, près de Paris. Son enfance est heureuse, son adolescence, vagabonde. En compagnie de sa mère et d’un précep teur, il découvre la province française, séjourne en Allemagne, devient collégien en Suisse. Très tôt, se révèlent son goût du savoir et sa passion pour l’Orient. En 1835, il s’installe à Paris avec la volonté de s’illustrer dans les Lettres. Mais, sera-t-il poète ? Romancier ? Orientaliste ?… Il peine à se faire connaître et, en 1849, entre dans la carrière diplomatique. Quatre ans plus tard, paraissent les deux premiers des quatre tomes de l’Essai sur l’inégalité des races humaines, interpré tation nouvelle de la naissance et de la mort des civilisations, mais aussi, révélation du style admirable de Gobineau.

Trois ans en Asie (1859), puis, Les Religions et les philosophies dans l’Asie centrale (1865) signent une vision prémonitoire des rapports entre l’Europe et le Moyen-Orient. L’Histoire des Perses (1869) vient compléter l’Essai sur l’inégalité des races humaines. Puis, Gobineau crée un nouveau genre littéraire avec les Nouvelles asiatiques, chef-d’œuvre d’humour et d’érudition ; dans Les Pléiades, il développe sa conception élitiste de la vie ; enfin, De la vie individuelle, traité sur la nature de l’âme : « couronnement de mon système des races », a-t-il dit.

Ce comte de Gobineau, “fils de roi” nous présente sans ambages un adversaire irréductible des Lumières et de la Révolution ; il nous fait entendre cette voix puissante, visionnaire des ravages de l’égalitarisme moderne, qui, vilipendant les causes, prophétise leurs conséquences.

L’auteur : Jacques Bressler

Après des études de philosophie à la Sorbonne et un passage dans l’enseignement, Jacques Bressler consacre sa vie professionnelle à l’expertise d’œuvres d’art. En marge de cette activité, il s’intéresse à l’Histoire, consacrant la plupart de ses ouvrages à des personnages ou des événements peu connus, parfois injustement négligés. On lui doit un Gilles de Rais, remarqué en 1981, puis Marie-Antoinette et les Journées d’Octobre 1789, Breslau, une forteresse imprenable, exposé fidèle d’un épisode de la guerre à l’Est en 1945, jamais raconté en France, et puis, Jeanne de Valois, criminelle et martyre…

Le comte de Gobineau “fils de roi”, Jacques Bressler, Bio collection, Déterna Synthèse nationale, 176 pages, 20,00 €. Pour le commander cliquez ici

19:01 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Francis Bergeron dédicacera ses livres samedi 20 décembre au Puy-en-Veley

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Un communiqué de la librairie Art enraciné :
 
Ce samedi 20 décembre, nous recevrons Francis Bergeron pour une dédicace de nombreux ouvrages (notamment ses livres pour enfants dont les différents tomes du Clan des Bordesoule, ainsi que ses biographie d'Hergé, d'Henri Béraud et de Léon Daudet) et une conférence sur Hergé à 17h.
 
Si vous souhaitez être présent, je vous remercie de vous inscrire à l'adresse :
 
 
ou par téléphone au 06 32 25 93 59.
 
Par ailleurs, si vous souhaitez me commander des livres de l'auteur pour une dédicace, vous pouvez commander le livre sur Hergé au lien suivant : cliquez ici

18:31 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Retour sur le courageux maire de Chessy et de ses adjoints, face à l’hypocrisie macroniste 

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Michel Festivi 

Le courageux maire classé divers droite de Chessy (77), Olivier Bourjot, qui a démissionné, pour avoir voulu résister à l’injonction de la justice d’avoir à marier un OQTF, ne finit pas de défrayer la chronique. Il faut aussi souligner le courage de ses sept adjoints, qui tous, ont entendu se solidariser de leur maire, en démissionnant également.

On vient d’apprendre, que la préfecture de Seine-et-Marne, a refusé ces démissions, et qu’elle a demandé au maire « de préserver la continuité de la vie communale, particulièrement à l’approche des prochaines élections municipales ». C’est là toute l’hypocrisie de l’État macroniste, dans toute sa splendeur.

Reprenons le fil. Interpellé par Robert Ménard en mai 2025, Macron s’était dit favorable à la proposition de loi sénatoriale, visant à interdire le mariage d’étrangers en situation irrégulière. Il avait même souligné, alors, que le maire de Béziers était la victime « d’une situation ubuesque ». La porte-parole du gouvernement, Maud Brejon, qui a l’habitude d’ânonner ses notes, tant elle n’a aucune facilité à l’oral, a quand même réussi à dire qu’elle « apporte tout son soutien » au maire de Chessy.

Or, la proposition de loi dont s’agit a été adoptée, avec l’appui du gouvernement, il y a presque un an par les sénateurs, sous la férule du centriste Stéphane Demilly. Ce texte, fortement amendé par le sénateur LR Stéphane le Rudulier, pour lui éviter une censure du Conseil constitutionnel, prévoit une procédure qui oblige tout ressortissant étranger à fournir la preuve du caractère régulier de sa situation, et présenter des pièces, attestant la validité de son séjour. Le procureur de la république disposerait désormais, d’un délai de deux mois, et non plus de quinze jours, pour investiguer en cas de doute, la non réponse du parquet, valant refus, alors qu’aujourd’hui, le silence a valeur d’acceptation. Bref un texte plein de bon sens et qui va dans l’intérêt général.

Or, pourquoi l’exécutif macroniste n’a pas mis à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale, cette loi, en usant si besoin était du caractère prioritaire du texte ? Incompétence ? Double langage ? Le en même temps macroniste ? D’autre part, je n’imagine pas une seule seconde, sauf à me tromper lourdement, que le préfet de Seine-et-Marne, ait pris sur lui, le soin de refuser seul, la démission de l’exécutif communal de Chessy, sans en référer à son patron, le très macroniste de gauche, Laurent Nuñez. Je disais hier dans ma chronique, que le bureau de l’Assemblée nationale, attendait toujours, la proposition de loi sénatoriale, qui interdit le port du voile lors des entrainements et manifestations sportives des fédérations.

Tout cela semble cousu de fil blanc. D’un côté on apporte son soutien verbal à un maire très courageux, et de l’autre, on lui plante un coup de poignard dans le dos, en refusant sa démission. Pourtant, le triste et peu charismatique Laurent Nuñez, a aussi déclaré sur Franceinfo qu’il lui semblait « aberrant », d’être obligé de marier un OQTF, renvoyant courageusement la patate chaude au procureur de la république. Pourquoi alors, son subordonné, le préfet, a-t-il refusé la démission du maire ? On mesure ici toute la déliquescence de l’État macroniste, qui vient par exemple d’accepter la suspension de la loi sur les retraites, qu’il avait défendu becs et ongles il y a deux ans. Il est grand temps de changer de braquet, et de passer à la vitesse supérieure, dans l’intérêt majeur de la France et des Français.  

17:25 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Indépendance kabyle à Paris : un espoir pour la France

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Emmanuel Crenne

Conseiller Régional d’Occitanie (2015-2021)

Ce dimanche après-midi 14 décembre 2025, sous un ciel d’hiver grisâtre, s’est produit avenue Hoche à Paris, près de l’Arc de Triomphe, un événement historique : la proclamation de l’indépendance de la Kabylie.

Organisée par le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) et le Gouvernement provisoire en exil (Anavad), la cérémonie s’est tenue à cet endroit, dans l’urgence et la détermination. Initialement prévue à Versailles, symbole de la grandeur française, elle a été brutalement interdite par la préfecture des Yvelines. Prétexte : « risques de troubles à l’ordre public ».

Une décision politique du Gouvernement français, qui, une fois de plus, plie devant les pressions d’Alger, sacrifiant ses principes et sa grandeur sur l’autel de la realpolitik. Pathétique !

Invité à cet événement, j’étais présent pour soutenir ces courageux Kabyles, menés par leur président, Ferhat Mehenni. Sa voix ferme et passionnée résonnait dans la salle bondée, pavoisée de drapeaux bleu et vert ornés du Yaz, le symbole kabyle de l’homme libre. Vêtu d’un costume sombre, micro en main, il lut sobrement avec émotion la Déclaration d’indépendance, proclamant la liberté de la Kabylie, et traçant les contours d’une république fédérale. Un acte de rupture totale et définitif avec l’occupant algérien, fondé sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, gravé dans la Charte de l’ONU, et même, ironie du sort, dans la Constitution algérienne elle-même.

Je l’avais rencontré brièvement quelques mois auparavant avec Mourad Amelal, son directeur de cabinet, un de mes amis. Il m’était apparu comme un homme doux et courtois, cultivé, presque timide – un artiste plus qu’un tribun. J’ai pensé à son parcours : son long et pénible exil, les menaces d’extradition, les intimidations, la perte terrible de son fils en 2004, assassiné par le pouvoir algérien.

Sa retenue malgré ce drame et ces épreuves force le respect : elle dit quelque chose de profond sur la nature de cette lutte, qui n’est pas seulement politique, mais profondément culturelle, identitaire et ancrée dans une histoire millénaire et glorieuse.

Quoi de mieux pour cette nation qui renaît qu’un homme civilisé pour la diriger : il rappelle Václav Havel par sa dignité et son attachement aux valeurs démocratiques. Ces qualités honorent la Kabylie qui renaît ; elles contrastent avec la violence d’un régime algérien marqué par la dictature et la répression. Et ses compagnons ? Alger les qualifie de « terroristes » mais ce sont des modérés : militants du MAK, poètes, intellectuels – tous ont défié les pressions : harcèlement diplomatique, campagnes de désinformation, voire risques physiques parfois matérialisés. Ils  incarnent la résilience d’un peuple qui refuse l’assimilation forcée et la soumission.

Plus de mille personnes avaient fait le déplacement – diaspora européenne, nord-américaine, quelques-uns venus d’Afrique. La salle était pleine, les visages tendus vers l’estrade. Des applaudissements chaleureux, un hymne national entonné ensemble, des larmes discrètes : rien d’exubérant, mais une émotion sincère, celle de l’espoir d’un peuple qui renaît. En les regardant, je me suis surpris à envier cette unité formidable autour d’un projet commun. Ils ne réclamaient pas seulement un État,  ils cherchaient à retrouver une continuité historique, une langue, des références millénaires – des Numides à la reine Dihya, des gravures du Tassili à la reconnaissance récente du tamazight par l’UNESCO.

Deux petites vidéos que j’ai faites in situ. Cliquer ici et cliquez là.

Cette quête d’enracinement m’a renvoyé à mes propres interrogations sur l’identité française : comment se réconcilier avec son histoire quand elle est fracturée, quand le récit national semble parfois hésiter entre fierté et culpabilité ? Quoi qu’il en soit, comme il est émouvant et profondément réconfortant de contempler cet élan vers la liberté que nous avons en grande partie perdu. Un peuple qui veut recouvrer son indépendance, retrouver son histoire volée, ses langues ancestrales, ses coutumes millénaires avec une fierté que nous leur envions tant elle contraste avec notre nationalisme français, terne, divisé, souvent nostalgique et peu tourné vers l’avenir. Merci aux Kabyles de nous rappeler aujourd’hui que la fierté et l’amour de la patrie ne sont ni des vices ni des chimères du passé, mais des biens précieux pour l’avenir.

L’absence à cette cérémonie des responsables politiques français – qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition dite « souverainiste » – m’a particulièrement frappé. Je comprends sans les approuver les contraintes diplomatiques et d’ordre public qui pèsent sur la majorité actuelle, obsédée par ses alliances pétrolières avec Alger et la présence dans nos cités de nombreux Arabes algériens hostiles. Mais je m’interroge sur le silence des souverainistes, eux qui placent la défense de l’identité et de la souveraineté au cœur de leur discours. Personne parmi eux n’a daigné se montrer, malgré les invitations envoyées…

Soutenir une aspiration comme celle des Kabyles n’aurait-il pas pu enrichir leur réflexion, les inspirer dans leur action politique et montrer que le principe de souveraineté peut s’appliquer universellement ? Leur absence soulève un problème plus large : peut-on défendre ardemment sa propre nation sans reconnaître la légitimité des autres à faire de même ? Cette question me semble essentielle si l’on veut éviter que le patriotisme ne se referme sur lui-même.

Notre pays a donc encore une fois raté un rendez-vous avec l’Histoire. Nous n’attendions rien de Macron, pour qui tout patriotisme est un ennemi, sauf lorsqu’il s’agit de l’Ukraine et de s’opposer aux Russes, bien sûr. Mais que dire de ses opposants souverainistes qui s’érigent en défenseurs de notre indépendance perdue ? Comment croire à leurs intentions ? Alors qu’ils désertent le chevet d’autres luttes légitimes et souvent symétriques. Et comment n’ont-ils pas vu qu’en soutenant l’autodétermination kabyle, ils pourraient mobiliser en leur faveur une partie de l’électorat français d’origine kabyle, qui est assez significative car elle représente plusieurs centaines de milliers de voix ? Ne voient-ils pas non plus que, ne serait-ce que par pure tactique, soutenir la Kabylie c’est aussi et surtout semer « la discorde chez l’ennemi » comme l’écrit de Gaulle, c’est-à-dire affaiblir notre ennemi algérien ?

D’autres voix ont répondu présent. Des délégués québécois, héritiers d’une autre quête d’autonomie, celle du « Québec libre » annoncé par le général de Gaulle. Mais aussi des représentants indépendantistes corses – que nous n’apprécions guère d’habitude, car ils sont aussi nos adversaires – à qui les patriotes français qui les combattent ont laissé, par leur absence, non seulement le champ libre mais aussi une tribune.

Nous aimons chez eux leur patriotisme, car ils sont fiers de leur île, que nous voulons garder. Ils étaient là, côte à côte avec les Kabyles. Ces présences symboliques – discours croisés sur la solidarité des nations captives – ont ajouté une couche d’universalité à l’événement – l’universalité de l’amour de la patrie. Le Québec, avec son référendum de 1995, inspire les Kabyles ; l’expérience corse, avec ses assemblées autonomistes, résonne à leurs oreilles. Ensemble, ils forment un front invisible contre les États centralisateurs et les peuples dominateurs.

En quittant la salle, j’étais exalté, mais aussi pensif. Ce que j’avais vu n’était pas une révolution tonitruante, mais un acte posé, presque méditatif, de réaffirmation d’une identité ancienne : « La Kabylie renaît de ses cendres » nous dit posément son président Ferhat Mehenni dans son discours. Son pays, par cette déclaration, se place désormais sur la scène internationale. Le chemin sera sans doute long et semé d’obstacles.

Alger fulmine, Paris tergiverse, mais l’élan est lancé. Bientôt, l’ONU sera saisie, et le monde devra choisir : la liberté ou la complaisance. Mais au-delà du destin kabyle, cet événement nous renvoie à nous-mêmes : que faisons-nous, en France, de notre propre souveraineté et de notre capacité à accueillir les aspirations des autres sans les craindre ?

Je ne sais pas si cette proclamation changera demain le cours des choses. Mais elle nous a rappelé qu’un peuple qui assume calmement son histoire et son avenir possède une force intérieure rare.

Peut-être est-ce là une leçon dont nous aurions, nous aussi, besoin. Pour que la France, un jour, suive cet exemple magnifique et se réveille enfin pour reprendre son indépendance perdue.

Source Riposte laïque cliquez ici

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