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vendredi, 15 mars 2024

Interview d'Emmanuel Macron : une prestation pitoyable et grotesque.

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Retenez-moi ou je fais un malheur !

Synthèse nationale

Prisonnier de sa posture jusqu’au-boutiste, plus matamore que matador, un chiffon rouge dans une main, en guise de muleta, et un cure-dents dans l’autre, en lieu d’épée : Emmanuel Macron est apparu hier au soir, une fois de plus, dans sa criante, sa cruelle vérité. Celle d’un moulin à paroles creuses et à formules alambiquées qui prend ses désirs pour des réalités, brasse de l’air et, en fin de compte, ne produit que du vent.

Sa France, financièrement dans le rouge, est en quasi-faillite. Elle est l’un des États européens les plus désindustrialisés. Son taux de chômage reste à un niveau inquiétant. Son agriculture est au bord de l’asphyxie. Elle se révèle incapable de reprendre la main en matière d’immigration et sa communauté nationale se divise, se délite. Le wokisme abrutit ses universités et grandes écoles. Une partie de ses flics et de ses profs déclarent vivre désormais dans la peur. Une partie de ses maires jettent l’éponge. Ses banlieues menacent en permanence de s’enflammer au moindre prétexte tandis que des mafieux en noir y règlent leurs comptes à la kalachnikov. Son armée, dont le budget a jusqu’ici servi de variable d’ajustement, se trouve réduite à la portion congrue ; matériellement échantillonnaire,  manquant de munitions, sans véritable réserve, elle est incapable pour l’heure de faire face à une guerre de haute intensité… Et notre omniprésident, omniprésent, omniscient, omnipotent, nous parle de « fin de l’insouciance », de « guerre existentielle », de « sécurité des Français qui se joue en Ukraine ». Il nous enjoint d’être forts et de ne fixer aucune limite à notre soutien à Kiev…

Cette détermination feinte, ce virilisme de pacotille, ces coups de gueule surjoués, qui inquiètent notre population et nos alliés bien plus qu’ils ne les galvanisent, doivent bien faire rire à Moscou… Pathétique et grotesque : que dire, que retenir d’autres de ces trente-six minutes d’entretien ? Décidément, les trois années à venir vont être bien longues…

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mercredi, 21 février 2024

Pour le RN, être présent à la cérémonie pour Manouchian, est-ce une bonne idée ?

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Vouloir assister à la pathéonisation du communiste Missak Manouchian participe, finalement, à la volonté de Marine Le Pen de faire de son parti un parti comme les autres. C'est son choix, elle est logique avec elle-même. Nous ne nous étendrons donc pas là-dessus.

Néanmoins, puisque l'occasion nous en est donnée, il nous semble opportun de rappeler qu'au sein même du Front national, à l'époque où il était présidé par Jean-Marie Le Pen, ce n'étaient pas les héros de la Résistance qui manquaient. Ceux-ci, pour la plupart, n'avaient pas attendu la rupture du pacte germano-soviétique pour s'engager.

Dans le n°24 de la collection des Cahiers d'Histoire du nationalisme, consacré au cinquantième anniversaire de la création du FN, nous avions justement publié cette liste (non exhaustive).  

Nous pourrions aussi parler de la résistance monarchiste incarnée par Honoré d'Estienne d'Orves, ou par Pierre de Bénouville... et du colonel François de La Rocque, fondateur des Croix de feu, mort à son retour de captivité (après avoir été injustement traité).

Il est facile aujourd'hui pour les chiens de garde de la pensée dominante de donner, plus de 80 ans après les faits, des "brevets de bonne conduite". Mais ceux-ci doivent se mettre une fois pour toute dans leurs petites têtes que, dans ce domaine comme dans bien d'autres, la droite nationale n'a de leçons à recevoir de quiconque...

Alors, pourquoi foncer dans le panneau et s'obstiner à honorer un communiste ? D'autant, on le sait, qu'il y a beaucoup à dire sur l'attitude du PC entre 1939 et 1941 (et même après)...

S N

Voici la liste publiée dans le n°24 des Cahiers d'Histoire du nationalisme. Tous appartiennent à la longue marche du FN, liste non exhaustive : des extrémistes ?

Michel de Camaret, Compagnon de la Libération

Augustin Jordan, Compagnon de la Libération

Georges Bidault, Compagnon de la Libération, successeur de Jean Moulin et qui faillit présider le Front National en 1972

Colonel Horace Savelli, Compagnon de la Libération

Pierre Clostermann, Compagnon de la Libération, héros des combats aériens sur La Manche

Jean-Louis de Camaret, frère de Michel, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance

Commandant Serge Grosjean, Ancien chef du Maquis de l’Oisans

Rolande Birgy, Juste parmi les Justes, inscrite au Monument Yad Vashem de Jérusalem

Armelle Bonnefond, Médaillée de la Résistance, évadée du train de la déportation

Jean Valette d’Osia, Général d’Armée – chef du Maquis haut-savoyard – Grand Croix de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre 14-18 – Croix de Guerre 39-45 – Médaille des Evadés – Rosette de la Résistance

Raymond Merentie, Résistant de l’armée secrète bas-alpine, Croix de Guerre avec Palme, Médaille de la Résistance

Docteur Jacques Lafay, Officier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance

Robert Hemmerdinger, Croix de Guerre, Médaille de la Résistance, Médaille de la France Libre, Médaille des blessés

André Figueras, Croix de Guerre, Médaille de la Résistance

Général Georges Noël, Officier de la Légion d’Honneur, Commandeur de l’Ordre National du Mérite, Médaillé militaire 1944, Croix de Guerre 39-45, Croix de la Valeur Militaire

Commandant Louis Ressicaud, Officier de la Légion d’Honneur, Médaille Militaire, 7 citations

Général Jean Quelennec, Commandeur de la Légion d’Honneur, Croix de la Valeur Militaire, Croix de Guerre des TOE

Pr Pierre Routhier, Chevalier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre 39-45, Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure

Gilbert Garnier, Résistant FFI 42-44, Interné Déporté, Médaille Militaire, Croix de Guerre 39-45, Médaille de la Résistance

Marie-Antoinette Colin, Ancienne déportée, Médaille de la Résistance, Croix du Combattant

Capitaine de Vaisseau Pierre Chesnais, Officier de la Légion d’Honneur, Médaille de la Résistance

Pr Roger Asselineau, Médaille de la Résistance

Vincent Saint-Gratien, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance, Médaille militaire,

Jacqueline Keller, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance, Médaille de la France Libre

Général Jean de Rostolan, Commandeur de l’Ordre National du Mérite, Croix de Guerre 39-45 avec Palmes, plusieurs fois cité

Alexis Arette, Médaillé Militaire, Croix de Guerre 39-45

Alain de Sancy, Croix de Guerre 39-45, Croix du Combattant Volontaire

Colonel Antoine Argoud, Polytechnicien, Colonel de Cavalerie, Légion d’Honneur, Croix de Guerre, Adjoint des généraux de Lattre de Tassigny, Massu et Salan.

Jean-Baptiste Biaggi, Croix de Guerre, Officier de la Légion d’Honneur, Médaille de la Résistance, Grand Invalide de Guerre

Colonel René Challe, Commandeur de la Légion d’Honneur, Médaille de la Résistance, Croix de la Valeur Militaire,

Jean de Mailly de Nesle, Officier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre 39-35, Résistant déporté

Bernard Gsell, Commandeur de la Légion d’Honneur, Médaille Militaire, Croix de Guerre 39-45, Médaille de la Résistance, Médaille des déportés, Croix du Combattant volontaire de la Résistance

Louis Doare, Chevalier de la Légion d’Honneur, Médaille Militaire, Croix de Guerre 39-45, Médaille de la Résistance

André Delacotte, Croix de Guerre 39-45, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance

Commandant Léon Rolland, Croix de Guerre avec Étoile d’Argent, Médaille Militaire, Croix de la Valeur Militaire avec Étoile de Vermeil, Officier de la Légion d’Honneur, Radio Mitrailleur en 44-45 sur B 26 Marauders de l’US Air Force

Colonel André Bordes, Officier de la Légion d’Honneur, Croix de la Valeur Militaire, 3 Citations, Combattant volontaire de la Résistance, Interné Résistant, Grand Invalide de Guerre

Jean Boulic, Pilote des Forces Aériennes Françaises Libres, Combattant Volontaire de la Résistance

Dr Jean-Jacques Plat, Médaillé Militaire, Médaille des Evadés, Croix du Combattant volontaire de la Résistance.

Lire le CHN (n°24) consacré au FN cliquez ici et celui (CHN n°18) consacré à Honoré d'Estienne d'Orves cliquez là

Lire aussi le livre de Didier Lecerf consacré à François de La Rocque cliquez là

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mercredi, 07 février 2024

FRANCE, LIBÈRE-TOI !

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Roland Hélie

Editorial du n°65 de la revue

Synthèse nationale (Hiver 2023-2024) cliquez là

Le 9 juin prochain les électeurs de l’ensemble des pays qui forment ce que l’on appelle « l’Union européenne » vont élire les députés censés les représenter au Parlement européen. La belle affaire ! Une élection en plus et une multitude de pouvoirs en moins pour les peuples européens…  En effet, 45 ans après la première élection au suffrage universel de cette assemblée, en juin 1979, force est de reconnaître qu’elle ne sert pas à grand-chose, si ce n’est que contribuer à la réduction de notre indépendance nationale et au recasement de quelques politicards en manque de mandats.

En fait, au-delà de sa caution « démocratique » qu’est son « parlement », c’est sur l’utilité de l’Union européenne qu’il convient maintenant de s’interroger. Si l’idée d’une communauté économique européenne pouvait sembler séduisante au lendemain du désastre de la Seconde Guerre mondiale, force est de constater que son aboutissement, à savoir l’Europe intégrée d’aujourd’hui, n’a plus rien de réjouissant. L’Europe devait garantir la liberté et la prospérité de ses peuples et, finalement, elle n’engendre que soumission, contraintes et décadence. L’Union européenne qui aurait dû s’imposer comme une puissance souveraine au niveau planétaire est devenue un marchepied pour les thuriféraires de la gouvernance mondiale qui entendent, à terme, imposer leur pouvoir sur la planète. Macron et sa clique n’en étant que les petits serviteurs locaux… Il est donc plus que temps de quitter cette machine à broyer les peuples et les nations.

Sortir de l’Europe, c’est justement ce que préconise notre ami Bernard Germain dans son dernier ouvrage que nous venons de publier (1). Il y démontre un par un les méfaits de cette construction insensée qui ne repose que sur la soif de profits immédiats, la vassalisation aux organismes mondialistes (à commencer par l’OTAN), la volonté d’accentuer le grand remplacement et l’acharnement contre les réactions identitaires de chacun. Face à cela, il propose tout simplement de reconquérir notre indépendance nationale.

Indépendance nationale ne signifie pas « mépris » ou « conflits » avec les autres nations européennes…

Bien au contraire, c’est en redevenant ce que nous aurions dû rester que nous pourrons établir des partenariats équilibrés et cordiaux avec nos voisins. C’est en redevenant cette nation unie et forte qui, dans l’Histoire, a joué un rôle primordial que nous serons à nouveau respectés et enviés. Ce n’est pas en restant la cinquième roue d’une carriole hétéroclite qui s’avance vers l’abîme, que nous redonnerons à notre peuple sa fierté, son audace et sa grandeur…

Mais, revenons aux élections européennes qui approchent. Selon tous les pronostics, celles-ci devraient voir s’accentuer sur l’ensemble du continent une poussée significative des droites nationales et identitaires, ce dont nous nous réjouissons. Certes, la plupart d’entre elles ne préconisent pas encore l’éclatement final et salvateur de l’UE, mais leurs positions respectives, de plus en plus réservées à l’encontre du despotisme bruxellois, vont dans le bon sens. En France, les deux principales listes nationales annoncées, celle du Rassemblement national conduite par Jordan Bardella et surtout celle de Reconquête ! menée par Marion Maréchal, se montrent très critiques par rapport à la destinée de l’UE. Mais le parlement européen n’a pas, et n’aura jamais, un pouvoir suffisant pour refreiner réellement les décisions nationicides de la Commission dirigée par la mondialiste Ursula Von der Leyen. Non ! Décidément non, la France n’a plus rien à faire dans cet étouffoir.

Au-delà de la critique, la sécession salvatrice…

S’il y a peu de chances que d’ici juin, en France, les listes nationales en arrivent à cette conclusion. Il n’empêche que l’ampleur de leurs scores respectifs sera significatif. Ils incarneront la révolte grandissante au sein de notre peuple à l’encontre de la mainmise oppressante de la Commission. Ils prouveront aussi la volonté de voir enfin naître en France ce véritable « bloc national » que nous préconisons dans les colonnes de Synthèse nationale depuis si longtemps. Un « Bloc national » respectant toutes les sensibilités et allant de frange souverainiste de la droite modérée jusqu’à l’avant-garde nationaliste du mouvement populaire et patriotique. Le plus petit dénominateur commun de ces forces complémentaires étant l’amour de la France et la conscience d’appartenir à une civilisation qui a éclairé le monde.

Depuis cinquante ans, le curseur se déplace vers « la droite ». Les utopies post-soixante-huitardes et leur émanation wokiste tournent à la ringardise. Face à la globalisation néfaste à notre économie, face à la destruction programmée de nos repères historiques et ethniques, face à une immigration massive et incontrôlée, les Français aspirent à l’indépendance, la liberté, à la défense de leur identité. Alors, plus que jamais, il est temps de scander haut et fort notre vieux cri de guerre rassembleur : « France libère-toi ! » 

(1) L’Union européenne : en sortir… au plus vite ! Bernard Germain, préfacé par Alban d’Arguin, Synthèse nationale, 2023, 272 p., 25,00 . cliquez ici

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dimanche, 28 janvier 2024

18 ans de combat national et identitaire : Synthèse nationale, plus que jamais !

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Synthèse nationale a été créée en 2006. Cette année, cela fait donc 18 ans que, chaque jour avec le site d’information et chaque trimestre avec la revue, nous contribuons à ce vaste travail de réinformation indispensable pour susciter le salvateur réveil de notre peuple.

Et, force est de le reconnaître, ce travail commence à payer. Chacun peu l’observer, depuis 18 ans, le curseur se déplace de plus en plus « vers la droite », ce dont nous ne pouvons que nous féliciter.

Si les yeux d’un nombre croissant de nos compatriotes se dessillent aujourd’hui, c’est grâce à l’immense combat mené depuis des décennies par l’ensemble des forces nationales et identitaires. Au sein de ce vaste mouvement de redressement patriotique, Synthèse nationale, de par son travail éditorial et militant, a joué pleinement son rôle.

Seul le soutien fidèle de nos abonnés et de nos donateurs a permis de tenir depuis aussi longtemps et d’accroître notre audience. Mais, ne soyons pas naïfs, il reste encore beaucoup à faire.

Pour amplifier notre offensive, nous avons besoin de votre aide. Abonnez-vous à notre revue, achetez et diffusez les livres que nous publions, faites connaître notre site autour de vous. L’heure de la Libération nationale et identitaire sonnera bientôt. À nous tous de faire en sorte qu’elle ne tarde pas trop…

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samedi, 27 janvier 2024

Synthèse nationale, plus que jamais !

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Il y a quelques semaines, Emmanuel Macron nommait le gouvernement Attal. Il ne fallait pas, alors, être grand clerc pour saisir l’objet essentiel de l’opération : relancer non pas la France mais un exécutif déjà à bout de souffle 21 mois après la réélection du président de la République et, au passage, appuyer là où ça fait mal chez Les Républicains... Sur notre blog, nous écrivions : « Les cocus patentés qui, il y a dix-sept ans, ont aimé se faire avoir par Sarkozy, adorent déjà ce nouveau cabinet. Ils veulent y voir le signe d’un basculement à droite répondant aux attentes d’un pays qui, à les en croire, pencherait de ce côté… Ils oublient un peu vite les enseignements de la dernière présidentielle et des législatives qui ont suivi. Ils oublient aussi que le maître des orientations politiques reste l’actuel occupant de l’Élysée et que de ce côté, il n’y a rien de particulier à attendre »…

Quinze jours plus tard, la réalité est venue se rappeler au bon souvenir du pays. Alors que le monde paysan a entrepris de bloquer les routes pour manifester sa lassitude et sa colère après des décennies de double langage du pouvoir (un discours au niveau national, un autre au niveau européen), le Conseil constitutionnel, saisi notamment par Macron, a retoqué les amendements à la loi immigration voulus par les LR et le RN. Ce faisant, il a donné raison à Éric Zemmour qui, sur CNews, le 21 décembre, se disait « éberlué par le cirque médiatique et parlementaire » autour de ce texte, avant de dénoncer « la macronie qui se déchirait pour des mesurettes, la gauche qui faisait semblant d’être offusquée par une loi qui faisait elle-même semblant d’être ferme et, cerise sur le gâteau, les LR et le RN qui criaient à la victoire idéologique alors que le grand résultat, ce sera toujours plus d’immigration ». Et le président de Reconquête ! d’ajouter : « Avec tous ces gens qui crient victoire, on voit bien que c’est la défaite, mais la défaite du peuple français parce que, quand on fait semblant de traiter les problèmes, c’est encore pire que si on ne faisait rien (…). J’avais l’impression que c’était une digue de sable face à une vague énorme qui allait tout submerger. J’avais l’impression de voir des joueurs qui jouaient à la belotte sur le pont du Titanic »…

Ainsi, à l’heure où tout semble s’accélérer ; où le gouvernement des juges bafoue la volonté populaire ; où le pouvoir prétend vider la mer avec une petite cuillère et ne cesse de se féliciter des pauvres rustines qu’il appose sur une France qui craque de toute part (de son fait, en grande partie), notre combat, plus que jamais, apparaît non seulement juste et nécessaire, mais urgent et vital. Alors, plus que jamais, lisez, faites connaître et soutenez Synthèse nationale !

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mercredi, 17 janvier 2024

Après la conférence de presse... Emmanuel Macron, président de la République, Premier ministre, ministre de l'Education nationale... L'omniprésident, nouveau Clemenceau (le caractère, la volonté et l'esprit en moins)

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Synthèse nationale

"Miroir, mon beau miroir, suis-je toujours le plus intelligent ?"... En fin de compte, que retenir d'autre des quelque 2h15 de conférence de presse d'hier soir ? Discours-fleuve, logorrhée, pensum, pensée magique, autosatisfaction, autocélébration, cynisme, foutage de gueule... Les mots et les expressions ne manquent pas pour résumer ce numéro d'équilibrisme...

Au commencement était le verbe : comme à son habitude, l'omni-président s'étourdit de ses propres paroles, déverse sur l'auditoire un flot de mots ; il parle, parle, parle et croit agir alors qu'il ne fait que brasser des intentions, des "nous savons", des "nous avons bien pris la mesure de", des "y'a qu'à, faut qu'on" ; bref, il brasse de l'air, il fait du vent...

Encore trois ans et demi... Bon sang, ça va être long, bien long, trop long !

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vendredi, 12 janvier 2024

Gouvernement Attal : un gouvernement pour relancer la France ? Non, pour relancer Macron !

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« De mille traits que j’ai entendus, je conclurais que si les singes avaient le talent des perroquets, on en ferait volontiers des ministres ».

Chamfort.

Synthèse nationale

À peine annoncé, le gouvernement Attal apparaît comme un nouveau beau coup politique d’Emmanuel Macron. Son objet essentiel : relancer non pas la France mais un exécutif déjà à bout de souffle, vingt-et-un mois après la réélection du président de la République ; et, au passage, appuyer là où ça fait mal chez Les Républicains.

Bref, chapeau l’artiste ! Pour le reste, pas grand-chose à signaler ; beaucoup de réchauffé… Les cocus patentés qui, il y a dix-sept ans, ont aimé se faire avoir par Sarkozy, adorent déjà ce nouveau cabinet. Ils veulent y voir le signe d’un basculement à droite répondant aux attentes d’un pays qui, à les en croire, pencherait de ce côté…

Ils oublient un peu vite les enseignements de la dernière présidentielle et des législatives qui ont suivi (voir l’analyse des résultats dans le n°60 cliquez ici de notre revue Synthèse nationale). Ils oublient aussi que le maître des orientations politiques reste l’actuel occupant de l’Elysée et que de ce côté, il n’y a rien de particulier à attendre…

Décidément, alors que le pays ne cesse de se déliter, de s’enfoncer, de déprimer, les trois ans et demi à venir vont sembler interminables…

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mardi, 09 janvier 2024

Nouveau remaniement, Attal Premier ministre, ambiance de fin de règne… Les quatre ans à venir vont être bien longs !

Naufrage du Titanic : que s'est-il vraiment passé en 1912 ?

«  Le macronisme n’est pas un hypercentrisme mais un égocentrisme. Il aura théorisé le relativisme par narcissisme ».

Bruno Retailleau, président des Républicains au Sénat, juillet 2023.

Synthèse nationale

À la fin du mois de juillet dernier, dans Valeurs Actuelles, Édouard Roux voyait dans le remaniement d’alors le « resserrement des derniers fidèles autour du président, (…) la mainmise, de plus en plus chancelante et désabusée, d’Emmanuel sur la Macronie » et « le symbole d’un essoufflement institutionnel et démocratique ». Cinq mois et demi plus tard, alors que Gabriel Attal devient Premier ministre en remplacement d’une Élisabeth Borne poussée vers la sortie, le commentaire n’a rien perdu de sa pertinence ; pas plus que cette sentence de Machiavel citée par le même journaliste : « Gouverner, c’est faire croire ». Emmanuel Macron et les membres de ses différents gouvernements sont en effet passés maîtres en la matière.

Réagissant au non-événement que constitue ce énième remaniement, Éric Zemmour, avec l’habituelle acuité de son analyse, a su aller à l’essentiel. Rien à enlever ou à ajouter à ses derniers envois sur X  : « Vous pouvez remanier une fois par jour le "en même temps", vous obtiendrez toujours le "en même temps". On ne remanie pas le vide, le flou et le zigzag. (…) Attal remplace Borne. Une macronienne est remplacée par un macronien qui va remplacer des macroniens par d’autres macroniens. Emmanuel Macron est une toupie : s’il s’arrête de tourner en rond, il tombe ».

En ce qui nous concerne, dans cette "affaire", la seule (petite) satisfaction que nous pouvons faire valoir concerne Gérald Darmanin. Une nouvelle fois, l’ambitieux dont les dents n’arrêtent plus de rayer les parquets lustrés de la République voit Matignon lui échapper. Or, il paraît qu’en juillet dernier déjà, il n’en dormait pas de la nuit… C’est sans doute un peu mesquin de notre part, mais ça fait quand même plaisir…

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jeudi, 04 janvier 2024

L'UDB n'a pas changé : toujours aussi anti-bretonne...

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L'UDB, vous connaissez ? L'Union démocratique bretonne, un groupuscule européo-régionaliste d'extrême gauche qui sévissait depuis des décennies et prétendait défendre les Bretons. 

Dans les années 1970, ses membres criaient à l'invasion à chaque fois qu'ils croisaient une voiture immatriculée dans la Mayenne ou dans le Calvados. Lorsqu'il s'agissait d'un 75, ils étaient au bord de l'évanouissement... Dans le même temps, ils se félicitaient de voir un africain devenir maire d'un village breton... 

Aujourd'hui, cette UDB, que l'on croyait morte et enterrée, refait parler d'elle. Elle vient de publier un nouveau numéro de son canard : Peuple breton. La couverture, ci-dessus, est à la hauteur de la réputation de ses éditeurs : immigrationiste, wokiste... en un mot "mondialiste"...

En réalité, l'UDB méprise l'identité bretonne et la tradition identitaire du mouvement breton. Elle est là pour faire illusion et servir localement les intérêts de l'oligarchie planétaire qui prétend diriger le monde.

Avec de tels "défenseurs", les Bretons ont raison de s'inquiéter sur leur avenir.

S N

Sur l'UDB, lire aussi cliquez là

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samedi, 21 octobre 2023

Pour en finir avec le pseudo « islamo fascisme »…

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C'est curieux cette habitude malsaine qu'on certains, à chaque fois que des islamistes sévissent sur notre sol, de s'évertuer à vouloir amalgamer l'islamisme au fascisme. Pour remettre les choses à leurs places, voici un article publié en mars 2015 dans la revue Synthèse nationale (n°39, mars avril 2015) et, apparemment, toujours d'actualité. Cependant, cette mise au point ne doit en aucun cas être considérée comme une réponse à l'excellent article de Michel Onfray publié ce jour dans Le Figaro magazine (cf. poste précédent) :

Guirec Sèvres

Les tueries qui, au début du mois de janvier, ont ensanglanté les locaux de Charlie Hebdo et une supérette kasher du XIIe arrondissement de Paris ont suscité une légitime émotion. Emotion qui fut vite récupérée par les stratèges du pouvoir en place et transformée, en quelques heures, en une remarquable manipulation.

A peine les terroristes refroidis, la France se devait d’être unanimement, pour ne pas dire obligatoirement, « Charlie ». Et pour guider cette nouvelle « France Charlie » on pouvait compter sur la détermination de nos politicards qui, de Hollande à Sarkozy, ont toujours fait preuve, comme chacun sait, d’une remarquable clairvoyance face à l’islamisme conquérant.  Et si, par malheur, cette évidence vous avait échappée, c’est sans doute parce que vous êtes un fasciste ou, pire encore, un « islamo fasciste ».

Le mot est lâché, le concept est né : l’ « islamo fascisme » est le nouvel ennemi de la démocratie qu’il faut abattre à tout prix.

Mais que diable le fruit de la glorieuse pensée mussolinienne vient-il faire dans cette galère ?

On le sait depuis 1945, le fascisme est le mal absolu. On nous l’a enseigné à l’école, on nous le rabâche tous les jours dans les journaux et tous les soirs à la télévision et si, par ignorance ou par bravade, certains venaient à en douter, la Justice est là pour le leur rappeler.

Mais l’islam, jusqu’à ces dernières années, n’était pas, aux yeux de nos démocrates sincères, une idéologie condamnable. Bien au contraire. Il n’y a pas si longtemps que cela, Hollande et sa clique, à l’instar de Sarkozy pour la Libye, clamaient haut et fort qu’il fallait écouter Monsieur Lévy (Bernard-Henri) et armer les gentils rebelles islamistes en Syrie contre  « l’ignoble régime fasciste et laïque de Bachar el Assad ».  Et puis, sans aller aussi loin, ne sont-ce pas les mêmes démocrates qui, toutes étiquettes confondues, dans les villes où ils sont aux commandes, autorisent et subventionnent la construction de mosquées, favorisant ainsi l’implantation durable de l’islam sur notre sol ? Face à une telle évidence pour le moins gênante, il fallait trouver une parade. Ce fut vite chose faite avec la formule magique : « pasdamalgame »…

Pas d’amalgame lorsqu’il s’agit de confondre les musulmans et l’islam conquérant mais vive l’amalgame lorsque l’islamisme devient subitement l’islamo fascisme.

Comparer l’islamisme au fascisme est facile, confortable, peut-être même émouvant, mais, qu’on le veuille ou non, totalement inepte. Dans un magnifique article récemment publié par notre excellent confrère Metamag (1), le pertinent Raoul Fougax remet les pendules à l’heure.

Nous en reproduisons ici les principaux extraits :

On les voit venir avec leurs gros sabots. Nos dirigeants, de gauche et de droite d’ailleurs, se veulent des enfants de la résistance au fascismo–nazisme. C’est leur référence absolue. Il ne peut y avoir de mal plus grand que le fascisme dont le nazisme est un avatar. Combattre l’islamisme radical aujourd’hui, c’est donc continuer le combat des démocraties contre le fascisme. (…)

C’est bien sûr totalement faux. C’est juger le présent par rapport au passé de la même manière que l’on juge le passé par rapport aux valeurs du présent. L’anachronisme est une sclérose qui empêche l'analyse. C’est une maladie de l’intelligence.

Le décor est ainsi planté et Fougax précise les choses :

Le fascisme n’a jamais été un obscurantisme. Un totalitarisme oui, un obscurantisme non. Le fascisme n’a jamais été une lecture fanatique d’une religion monothéiste, souvent bien au contraire.

Le fascisme certes cultive le culte du passé mais dans une démarche progressiste. Le fascisme est un socialisme, pas un traditionalisme. Il veut moderniser en valorisant le passé, il invoque la longue mémoire de l'histoire, il ne veut pas ramener la société au comportement de temps révolus.

Et les remet dans le contexte du Monde arabe :

Dans les pays musulmans de plus, le fascisme a toujours été un anti-islamisme, c’est vrai de la Turquie kémaliste comme de l’Egypte nassérienne. La laïcité dans les pays musulmans a été un fascisme non avoué et c’est l'échec de ces régimes totalitaires laïcs, notamment face au sionisme, qui explique la montée d’un islamisme anti-israélien devenu en Europe un nouvel antisémitisme. Vouloir par confort intellectuel ramener tout antisémitisme au fascisme pour, en fait, exonérer les islamistes et donc l’islam de ce péché raciste majeur pour nos dirigeants est une stupidité dangereuse.

Il y a un nouvel antisémitisme qui est un islamisme et qui est lié au terrorisme qui frappe les juifs, pas que des juifs mais tous ceux qui sont des impies au regard des égorgeurs du sectarisme djihadiste. On peut parler d’islamo-sectarisme, car on a à faire à une secte musulmane issue de l'islam. Mais parler d’islamo-fascisme est une désinformation historique par aveuglement idéologique.

Les fascistes n’ont jamais été des islamistes et les islamistes ne sont pas des fascistes. Ils sont des obscurantistes musulmans sans lien avec les racines européennes et sociales du fascisme. (…)

Et Raoul Fougax conclue avec raison :

Ils ne veulent pas restaurer la grandeur de Rome comme le Duce. Ils veulent une mosquée à la place de St Pierre au Vatican. (...)

Ceux qui conseillent l'amalgame islamisme et fascisme pour lutter, on l'a bien compris, contre l'amalgame islamisme-islam sont des malhonnêtes et surtout des apprentis sorciers.

Tout est dit… 

Les mots ont un sens et Charles Maurras nous a enseigné qu’« une virgule à sa place, c’est déjà une victoire contre le chaos… ». Comparer l’islamisme au fascisme est une contrevérité que les militants anti-islamistes devraient bannir de leur vocabulaire.

Et que l’on ne nous brandisse pas la prétendue fascination que certains chefs nazis auraient éprouvée pour le Coran. A cet argument fallacieux, il est facile de rétorquer la collusion entre les mêmes nazis et certains ultra-sionistes avant et pendant la Deuxième Guerre mondiale. Mais tout cela relève d’une période révolue. Les alliés actuels de l’islamisme ne sont pas les fascistes mais bel et bien les démocrates mondialistes, au premier rang desquels on retrouve les adeptes de « Nous sommes tous Charlie », qui, avec leurs politiques imbéciles, ont tout fait pour que celui-ci se développe en France et en Europe.

 (1) metamag.fr

Illustration : peinture liée à l'art fasciste de Alfredo Gauro Ambrosini, peintre futuriste. Il représente le visage du Duce, superposé à la Rome des César (œuvre de 1930). L'islamisme, pour sa part, détruit l'art.

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mercredi, 04 octobre 2023

Aujourd'hui, le pouvoir dissout Civitas... Demain ce sera le tour à qui ? Au Rassemblement national ? À Reconquête ? 

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Dissoudre un mouvement nationaliste rassure peut-être les pleutres, les fanatiques et les bobos qui forment le fond de commerce du gouvernement actuel mais cela n'entame jamais la détermination des militants... Bien au contraire.

En procédant à la dissolution de Civitas, le régime de Macron aux abois montre à quel point il est soumis aux injonctions de Mélenchon et de la NUPES. Hier, une député de ce parti a bavé à l'Assemblée un pathétique réquisitoire contre les forces patriotiques cliquez ici et ce matin Macron et son caniche Darmanin, aux ordres, dissolvent Civitas. Et ils osent encore nous tarabuster avec leurs prétendues "valeurs de la république"...

La réalité, c'est que le pouvoir macronien péte de trouille devant l'extreme gauche, les terroristes écologistes et les racailles importées qui font la loi dans les cités. Pour faire croire qu'il tient encore debout, il s'en prend à ceux, comme Civitas, qui défendent pacifiquement la France nationale et catholique.

Que l'on soit d'accord ou pas avec la sensibilité qu'incarne Civitas, nous devons tous manifester notre solidarité avec ce mouvement et son président Alain Escada. Aujourd'hui, le pouvoir dissout Civitas... Demain ce sera le tour à qui ? Au Rassemblement national ? À Reconquête ? 

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mardi, 03 octobre 2023

A propos des manifestations de soutien à la police...

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Suite à la publication sur notre site de l'annonce des manifestations de soutien à la police qui se sont déroulées samedi dernier à travers la France, nous avons reçu un certain nombre de messages de lecteurs nous faisant part de leur désapprobation.

Ces lecteurs, dont nous ne doutons pas un instant de leur sincérité, mettent en avant le fait que la répression policière n'a jamais été tendre à l'encontre de la droite nationale et identitaire alors qu'elle est beaucoup plus timorée lorsqu'il s'agit de mater les manifestations violentes de la gauche, de l'extrême gauche ou des racailles des cités. Nous ne les contredirons pas sur ce point, mais le problème n'est pas là...

Qu'on le veuille ou non, tout État a besoin d'une police. Celle-ci, en principe, est là pour assurer l'ordre et la sécurité. Le problème, ce n'est donc pas la police en elle-même, le problème ce sont ceux qui dirigent l'État. Si les tenants du pouvoir la poussent à dépasser ses prérogatives, c'est à eux qu'il faut s'en prendre. Si nous avons appelé à participer à ces manifs, c'est justement parce que nous faisons la part des choses entre les dérives tyranniques de Macron et de sa clique et les policiers qui prennent au quotidien des risques énormes pour tenter de maintenir encore un semblant de sécurité dans le pays.

Je précise que celui qui écrit ces lignes a reçu, en cinquante ans de militantisme, son lot de coups de matraques, de gardes à vue, de perquisitions et n'a donc pas de leçons à recevoir de quiconque dans ce domaine. Lorsque l'on s'engage dans l'action politique, surtout lorsque cet engagement est en opposition radicale au Système en place, on doit être conscient des risques que cela implique.

Roland Hélie

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samedi, 09 septembre 2023

LORSQUE LES FAITS NOUS DONNENT, HÉLAS, RAISON...

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Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

Editorial du n°64 (été 2023)

L'embrasement de tout le pays qui a marqué le début de l'été n'est que l'aboutissement logique des politiques menées par l'ensemble des gouvernements qui se sont succédés depuis une cinquantaine d'années en matière d'immigration. En effet, à force de se voiler la face et de nier les réalités, on finit par se retrouver face à des situations catastrophiques de plus en plus difficiles à gérer.

D'abord, revenons sur les faits. Un délinquant de 17 ans dénommé Nahel Merzouk, consommateur de stupéfiants, roulant à vive allure dans les rues de Nanterre (92) au volant d'une voiture de luxe alors qu'il n'a pas l'âge d'avoir le permis de conduire, refuse d'obtempérer lors d'un contrôle de police... Ce garçon, c'est le moins que l'on puisse dire, n'a pas hésité à prendre des risques inconsidérés. Or, lorsque l'on prend de tels risques, il faut en assumer les conséquences. Certes, l'issue fatale de ce "GymKhana" urbain est sans doute regrettable pour Merzouk mais, qu'on le veuille ou non, elle fait partie des écueils éventuels du "jeu"...

Ce qui est le plus regrettable encore, c'est la tournure que prirent les événements suite à ce fait divers hélas trop fréquent. Des nuits d'émeutes d'une rare violence se sont succédées à travers la France, des dizaines de villes furent saccagées et des centaines de magasins pillés. Fait nouveau, ces violences ne touchèrent pas seulement ce que l'on appelle pudiquement "les quartiers" (entendez les zones dominées par les populations d'origines diverses), elles embrasèrent l'ensemble du territoire national, y compris parfois les communes les plus reculées.

Alors, comment en est-on arrivé là ?

Le développement de l'immigration, dans la seconde moitié du XXe siècle, voulu par les dirigeants de la planète, encouragé à la fois par la haute-finance apatride à la recherche de profits immédiats (baisse des salaires, docilité supposée des immigrés due à la précarité...) et les syndicats marxistes à la recherche d'un prolétariat de substitution (le prolétariat français s'étant peu à peu rallié au camp national) et orchestré par les lobbys humanitaristes peu scrupuleux à l'affut de juteuses subventions, le tout sous l'œil bienveillant des médias aux ordres, ne pouvait, à terme, qu'engendrer la situation actuelle. Les brassages de populations étant immanquablement synonymes de déracinements et de pertes des repères civilisationnels.

Déjà, il y a 50 ans, des voix se sont élevées.

Dès le début des années 1970, des voix téméraires se sont élevées en France et en Europe pour dénoncer l'immigration incontrôlée. Ce furent les nationalistes du mouvement Ordre nouveau en 1973, puis l'immense écrivain Jean Raspail avec son roman prémonitoire le Camp des saints qui fit grand bruit à l'époque et, bien sûr, le Front national de Jean-Marie Le Pen à travers les multiples campagnes électorales auxquelles il participa. Plus tard, de nombreux mouvements et associations, ainsi que des intellectuels de renom, tels Jean-Yves Le Gallou, Renaud Camus ou Éric Zemmour et bien d'autres leur emboitèrent le pas et sonnèrent le tocsin. Tous payèrent très cher leur lucidité et leur engagement... Honneur à eux d'avoir eu raison alors que leurs contemporains se complaisaient dans un aveuglement confortable.

Quand la réalité dépasse la fiction.

Aujourd'hui, la terrible réalité éclate à la face de tous. Les Français lobotomisés constatent que leur pays est livré à la chienlit et les péroreurs patentés qui encombrent les plateaux de télévision étalent, avec des mines contrites de circonstance, leur stupéfaction artificielle face aux conséquences de leur inconséquence. Si la situation n'était pas aussi grave, nous pourrions éclater de rire face à ce spectacle affligeant.

Il est donc plus que temps pour nous autres, nationalistes et identitaires, de rappeler la justesse de notre combat. Ce n'est pas au moment où les événements nous donnent raison que nous allons réduire la voilure.

Cela, le gouvernement le sait bien et il le craint plus que tout. Voilà pourquoi, depuis quelques mois, il s'évertue à vouloir "museler", dans son ensemble, l'opposition nationale, seule opposition crédible à la destinée mortifère du mondialisme. En interdisant de manière arbitraire les réunions et les colloques, en procédant à des dissolutions injustifiées, en calomniant en permanence les forces patriotiques, le pouvoir macronien aux abois tente par tous les moyens de sauver sa peau. 

Alors, évitons de sombrer dans ces provocations, amplifions notre combat et gardons notre détermination car nous savons, et l'Histoire vient une fois de plus de nous le prouver, que nous avions et que nous avons toujours raison.

Nous n'allons pas nous priver de le faire savoir. Dans les semaines qui viennent, nous allons publier un numéro hors-série de Synthèse nationale entièrement consacré à cela. Nous comptons sur vous tous pour nous aider à le diffuser le plus largement possible. 

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mardi, 08 août 2023

Après les interdictions du printemps, voici les dissolutions de l'été...

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Après avoir procédé à de multiples interdictions frappant les organisations patriotiques au printemps, l'été venu, Darmanin passe à la vitesse supérieure en annonçant une procédure de dissolution à l'encontre du mouvement catholique Civitas.

Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Il aura suffit que Mélenchon, qui a beaucoup à se faire pardonner,  "s'indigne" au sujet de propos tenus dans un cadre privé lors de l'Université d'été de Civitas pour que Darmanin, en bon petit chien de garde du Système, se mette à aboyer.

La France est au bord de l'insurrection, nos villes et leurs banlieues sont saccagées par les bandes de racailles, de dealers et autres blacks blocs ou antifas et Darmanin ne trouve rien de plus urgent que de harceler l'opposition nationale et identitaire. Décidément, ce ministricule à l'allure de petit rond-de-cuir aura réussi au moins une chose : celle de repousser les limites de l'incompétence et de la paranoïa au-delà de l'infini...

La droite nationale et identitaire doit réfléchir sur les menaces de Darmanin. Aujourd'hui, c'est Civitas qui est dans le collimateur. Demain, ce sera qui ? Le Rassemblement national ? Reconquête ? 

En réalité, Darmanin, Mélenchon, Macron et autres valets du mondialisme gesticulent car ils savent que, face à la formidable réaction populaire salvatrice qui se prépare, ils ne sont déjà que des vestiges nuisibles d'un passé qu'il faudra balayer. 

En attendant, que l'on soit en harmonie ou pas avec la sensibilité qu'incarne Civitas, exprimons notre solidarité combattante à ce mouvement, et à son président Alain Escada, face aux menaces liberticides qui pèsent sur eux.

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

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vendredi, 23 juin 2023

La manifestation du Parti de la France vient d'être interdite

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Thomas Joly, président du Parti de la France, vient de m'apprendre que la manifestation contre le sinistre Darmanin organisée demain après-midi place Beauvau à Paris par le PdF est interdite. La folie liberticide des tyrans (aux visages poupins certes, mais tyrans tout de même) actuellement au pouvoir a encore frappé... 

En effet, depuis le début du mois de mai, les interdictions se multiplient sans que cela ne semble émouvoir les donneurs de leçons patentés qui encombrent le paysage politico-médiatique. Ce fut d'abord l'Action française qui, depuis 1922, commémore chaque année la Sainte de la Patrie. Son colloque annuel et son cortège traditionnel de Jeanne d'Arc ont été interdits cliquez là. Grâce à sa capacité de réaction, l'AF a réussi à humilier le pauvre Darmanin en faisant casser sa décision infondée. Pour se venger, l'ex-RPR devenu macroniste fit interdire une réunion et le défilé de Jeune nation et, quelques jours plus tard, le colloque de l'Iliade. A ce train là, on peut craindre qu'il s'en prenne dorénavant à toutes les forces patriotiques...

Aussi, lorsqu'il n'interdit pas, le pouvoir envoie ses chiens de garde que sont les terroristes antifas, LFI et autres CGT manifester et saccager les salles où doivent se tenir les réunions. On a encore vu cela samedi dernier à Brest où la séance de dédicaces d'Eric Zemmour a été agressée par les miliciens de Darmanin. Tout cela avec la bénédiction d'un incapable qui joue le rôle de préfet du Finistère...

Revenons au rassemblement qui était prévu pour demain, rassemblement auquel j'étais d'ailleurs invité par nos amis du PdF à prendre la parole. Celui-ci fait donc l'objet d'une interdiction. Les raisons évoquées sont dignes d'un article rédigé par un trotskiste obsessionnel de l'anti-fascisme cliquez ici

Le Parti de la France n'entend pas se laisser faire. Sachez que ses avocats viennent de déposer un recours devant le Tribunal administratif de Paris. Il est trop tôt pour savoir ce qu'il en résultera. Quoi qu'il en soit, l'ensemble de la rédaction de Synthèse nationale tient à exprimer toute sa solidarité avec le PdF face à cette scandaleuse interdiction. Henry de Montherlant disait : "Quand la bêtise gouverne, l'intelligence est un délit"... Ce soir, nous en avons, hélas, une fois de plus la démonstration.

Restez mobilisés. Nous vous ferons part dès demain matin des consignes du PdF.

Roland Hélie

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dimanche, 18 juin 2023

Brest : LES MILICES ANTIFAS TENTENT D'EMPÊCHER LA SÉANCE DE DÉDICACE D'ÉRIC ZEMMOUR

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Ce samedi après-midi, dans les salons d'un hôtel de la rue de Siam à Brest, se déroulait une séance de dédicaces du dernier livre d'Eric Zemmour, Je n'ai pas dit mon dernier mot (Rubempré éditions). Plus de 300 personnes s'étaient massées devant l'hôtel pour rencontrer le président de Reconquête ! lorsque déboulèrent les groupes terroristes d'extrême gauche qui agressèrent avec une violence inouï les paisibles patriotes bretons. C'est grâce à l'efficacité et à la détermination du service d'ordre nationaliste que les assaillants furent repoussés. Les forces de police, pourtant nombreuses, restant curieusement pusillanimes face aux casseurs de gauche. 

Roland Hélie

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Eric Zemmour et Roland Hélie à l'issue de la séance de Brest

Voici la réaction d'Eric Zemmour suite à cette odieuse attaque :

Une attaque a eu lieu aujourd'hui et c’est un triple scandale :

1. Des milices d’extrême gauche, soutenues par LFI, attaquent cet après-midi ma dédicace à Brest.
Ils s’en prennent à des adolescents et à des personnes âgées sans défense, les tabassant jusqu’au sang. Le reste des sympathisants est confiné à l’intérieur de l’hôtel, en panique entre les jets de projectiles et les gaz lacrymogènes. 

2. Les antifas les plus violents ont été capables d’approcher mes sympathisants : pourquoi ?
Pourquoi ne sont-ils pas enfin empêchés de nuire ?
Pourquoi le pouvoir arrive-t-il à neutraliser des manifestants inoffensifs avec des casseroles et pas des voyous qui jettent des barrières sur des sympathisants et des policiers ?
Le préfet du Finistère, le même qui a « géré » la catastrophe du stade de France, choisit-il les citoyens qui méritent d’être protégés ?

3. Le comble : je vois que la presse, au lieu de s’indigner d’une telle violence, parle désormais d’affrontements, de heurts entre sympathisants et opposants. Ce signe égal entre les agresseurs et les agressés est insupportable.

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Les vitres brisées de l'hôtel

En savoir plus cliquez là et cliquez ici 

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lundi, 22 mai 2023

INTERDICTION DU COLLOQUE DE L'ILIADE : LE RÉCIDIVISTE DE LA PLACE BEAUVAU PERSISTE

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

Il fallait oser... il l'a fait. Darmanin, le petit monsieur qui sert actuellement de ministre de l'Intérieur, était vexé car, la semaine dernière, il avait été ridiculisé par l'annulation de son interdiction de la commémoration de la Fête nationale de Jeanne d'Arc par l'Action française cliquez ici. 

Après avoir sans doute ruminé sa vengeance toute la semaine, il a récidivé dimanche en interdisant au dernier moment le colloque de l'Institut Iliade. Colloque organisé à Paris pour commémorer le dixième anniversaire de la mort de Dominique Venner et qui, comme chacun peu l'imaginer, était de nature à renverser la République...

Décidément, après Valls et autres Cazeneuve hier, on croyait en avoir fini avec les apprentis Staline. Mais, force est de reconnaître que, une fois de plus, le pire est toujours à craindre. Avec Darmanin, un pas vient d'être franchi vers l'abolition de nos Libertés... 

Ces interdictions infondées montrent la vraie nature du régime Macron. Celui d'une dictature (au visage poupin certes) aux abois. En effet ces domestiques zélés du mondialisme que sont les gouvernants actuels de la France ne savent plus quoi inventer pour masquer leur catastrophique faillite politique, économique, sociale et sociétale. Ils n'ont plus que la solution dite "du bouc émissaire", qui a fait ses preuves en d'autres temps... Et le bouc émissaire d'aujourd'hui, c'est la Résistance nationale et identitaire... 

Pendant ce temps, dans toute la France, les racailles, les Blacks blocs, les antifas, les bandes de dealers sèment la terreur et la mort... Le bilan de cette fin de semaine est édifiant mais de cela, Darmanin s'en moque éperdument puisqu'il a sauvé la démocratie en interdisant le colloque de l'Iliade. Pauvre petit monsieur...

Il est vraiment temps d'en finir avec ces fossoyeurs patentés qui détruisent à longueur de journées notre nation et notre civilisation. Un jour viendra où ils devront rendre des comptes... 

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samedi, 13 mai 2023

Interdiction des cortèges patriotiques : Darmanin devrait revoir sa copie...

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Alors que l'extrême gauche, les Black blocs, les antifas, les racailles de banlieues, les bandes de dealers et autres nervis du Système sèment le chaos et la terreur à travers le pays, le petit monsieur qui sert de ministre de l'Intérieur ne trouve pas mieux que de s'en prendre à la Résistance nationale et identitaire en interdisant les rassemblements et colloques prévus cette fin de semaine à Paris pour honorer l'héroïne de la Nation, Sainte Jeanne d'Arc.

Darmanin pense sans doute qu'en procédant de la sorte, "il combat efficacement la bête immonde". Il devrait se souvenir que la dernière fois qu'une commémoration de Jeanne d'Arc a été interdite, c'était par un dénommé Joxe en 1990 suite à une provocation barbouzarde dans un cimetière de Carpentras. Pour info, à l'époque, 12 % des Français votaient pour "l'extrême droite", aujourd'hui, ils sont 42 %. Alors, côté efficacité de telles mesures, Darmanin devra rectifier sa copie... Ce n'est pas en interdisant ou en procédant à des dissolutions "à droite de la droite" qu'il sauvera le Système... bien au contraire, il ne fait que renforcer notre détermination.

L'"extrême droite" justement, parlons-en. En fin de semaine dernière, elle a organisé, dans un ordre impeccable et une dignité exemplaire, une belle démonstration de force à Paris. Ces mois derniers, il en fut de même à Callac (22), Saint-Brévin-les-Pins (44) ou Bélâbre (36), là où notre identité est directement menacée. Chaque semaine, des dizaines de jeunes Français rejoignent les forces patriotiques. Cela, les thuriféraires du mondialisme et de l'internationalisme, qu'ils s'appellent Macron, Darmanin ou Mélenchon, ne le supportent pas...

Que cela leur plaise ou non, il est temps que ces vestiges d'un Système aux abois se le mettent une fois pour toutes dans leurs petites cervelles : la nouvelle révolution nationale et identitaire qui est en train de germer en France sera comme la tempête... rien ne pourra l'arrêter !

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dimanche, 02 avril 2023

"Sur les chemins noirs", un film à ne surtout pas manquer

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Je suis allé voir ce dimanche après-midi Sur les chemins noirs, le film de Denis Imbert, inspiré du récit éponyme de Sylvain Tesson, (Gallimard, 2016). Un vrai moment de bonheur...

Leçon à la fois de courage, de volonté et d'humilité, ce film, à travers le défi que s'est imposé le personnage central, Pierre (admirablement interprété par Jean Dujardin), nous fait découvrir, ou redécouvrir, la France profonde que nous aimons tant et que nos contemporains ont parfois, hélas, tendance à oublier, si ce n'est à mépriser.

Bien sûr, ce film n'a aucune ambition idéologique. Cependant, il souligne le contraste entre la vie parisienne, artificielle, et l'enracinement, plein de bon sens. Il remet aussi en cause la soif de "progrès"... si chère aux progressistes. Voilà deux bonnes raisons pour les esprits non-conformistes que nous sommes de l'apprécier. Ce d'autant plus que les donneurs de leçons patentés de la pensée dominante ne sont pas avares de critiques mesquines à son encontre. Ajoutons à cela une impressionnante succession de paysages, aussi grandioses que merveilleux, qui va du Mercantour jusqu'à la pointe du Cotentin, et nous sommes comblés.

Depuis quelques années, je dois le dire, j'étais plutôt fâché avec le cinéma français, à la fois prétentieux et totalement soumis aux poncifs du politiquement correct. Mais, force est de reconnaître que, avec Vaincre ou mourir en janvier et Sur les chemins noirs aujourd'hui, les bonnes surprises sont toujours possibles. Allez donc voir ce film, vous ne le regretterez pas.

Roland Hélie 

 

 

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mardi, 21 février 2023

ILS SE SONT BATTUS POUR QUE CALLAC GARDE SON IDENTITÉ, ILS SONT AUJOURD'HUI TRAINÉS DEVANT LES TRIBUNAUX !

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

L'acharnement hystérique de la part de quelques journalistes en mal de sensations contre nos amis Bernard Germain et Pierre Cassen commence à friser le ridicule, voire l'indécent...

Depuis sa cinglante défaite à Callac, le clan d'extrémistes remplacistes, qui entendait imposer à cette petite commune (2 200 habitants) des Côtes d'Armor l'arrivée de plusieurs centaines de migrants, ne sait plus quoi inventer pour se venger. Ayant été massivement rejetés par les Callacois conscients des difficultés qu'un tel projet allait engendrer, les immigrationnistes veulent aujourd'hui faire payer leurs turpitudes à ceux qui se sont courageusement battus pour sauver leur identité et leur liberté.

Leur dernière trouvaille : déposer des plaintes pour des "menaces" qu'ils prétendent avoir reçues...

À ce sujet, il est temps de rappeler certains faits afin de remettre les pendules à la bonne heure…

Si les deux collaborateurs de la feuille d'extrême gauche locale, intitulée Le Poher, ont reçu, comme ils l’affirment, des "menaces", la présidente de l'Association des Amis de Callac et ses environs, Danielle Le Men, elle, a bel et bien été agressée par une bande de pseudo-antifas (mais vrais enragés), le samedi 28 janvier, alors qu'elle se rendait seule à la cérémonie des vœux du maire de Callac (agression au cours de laquelle un gendarme a été blessé et un véhicule de la gendarmerie endommagé). Inutile de préciser que cette attaque lâche n'a suscité aucune protestation dans "le camp du bien", au sein des sourcilleux chiens de garde de la pensée conforme, spécialistes de l'indignation à géométrie variable.

Lors des deux manifestations (17 septembre et 5 novembre), qui furent les agresseurs et qui furent les agressés ? Les paisibles manifestants callacois venus s'opposer au projet remplaciste ou la horde de gauchistes ultra violents qui tenta de briser la manif ? Sans l'intervention des forces de l'ordre, je vous laisse imaginer les dégâts...

Puisque nous en sommes à parler "menaces de mort", permettez-moi, à ce stade du développement, quelques digressions d’ordre personnel :

• D’abord, après bientôt 50 ans de militantisme nationaliste, je ne compte plus les tentatives d’intimidation dont j’ai fait l’objet. Si j’avais porté plainte à chaque fois que j'ai reçu des messages menaçants ou retrouvé la cage d'escalier des différents immeubles où j'ai habité couverte de graffitis peu amènes, les postes de police locaux seraient devenus pour moi des prolongements de mon domicile... Lorsque l'on s'engage au service d’une cause, quelle qu'elle soit, il faut savoir en accepter les désagréments, apprendre à en supporter certaines conséquences et savoir garder la tête froide en toute circonstance.

• Ensuite, en mai 1983, une charge d’un kilo de plastic a fortement endommagé trois étages de l'immeuble parisien, boulevard de Sébastopol, où se trouvait le siège du Parti des forces nouvelles dont j'étais l'un des dirigeants. Mon bureau a été "soufflé". Par chance, ou grâce à la Providence, il n'y avait alors (à une demi-heure près) personne dans les locaux. J’ai encore en mémoire cette remarque d’un des enquêteurs (dont le "zèle" déboucha sur un classement "sans suite" de l'affaire) : « Les attentats sont rarement précédés de menaces et les menaces sont rarement suivies d’attentats ». Effectivement, aucun avertissement n’avait précédé cette explosion d’origine criminelle…

• Il y a quelques mois, j'ai reçu une enveloppe dans laquelle il y avait de la poudre (?) et un mot fort peu aimable. Pas de quoi en faire un drame. L'idée ne m'est d'ailleurs pas venue de porter plainte. Laissons cela aux froussards et aux donneurs de leçons patentés...

• Les poursuites dont Bernard Germain et Pierre Cassen font aujourd’hui l’objet me remettent aussi en mémoire cette journée mémorable du début des années 2010 où notre amie Claudine Dupont-Tingaud se retrouva devant la XVIIe Chambre correctionnelle de Paris pour avoir diffusé un tract dénonçant - de manière plutôt modérée - la mauvaise foi des organisateurs d'un festival cinématographique anticolonialiste. Le hasard fit que sa comparution devait avoir lieu quelques jours après la journée annuelle de Synthèse nationale, ce qui nous permit de lancer un appel à la mobilisation. Le jour venu, la salle du tribunal était pleine de patriotes qui eurent ainsi le plaisir d’assister à la déconfiture des cinq plaignants (communistes pour l'essentiel) : non seulement la cour les débouta mais elle leur reprocha fermement d'encombrer inutilement un tribunal qui avait bien d'autres affaires à traiter.

Je ne m’étendrai pas sur les multiples mensonges propagés par les valets du système pour tenter de discréditer la Résistance nationale et identitaire, mais je tiens à souligner et à dénoncer la hargne particulière dont ils font preuve à l'encontre de nos amis.

Pourquoi ? Peut-être tout simplement parce que Bernard et Pierre, avant de rejoindre le combat national, militaient, dans leur jeunesse respective, au sein d’organisations d'extrême gauche : l'OCI pour l’un et la LCR pour l’autre. Ils ne s'en sont jamais cachés et, pour ma part, je considère que c'est une fierté de les voir désormais à nos côtés. Sans doute est-ce là ce qui exaspère le plus les derniers suppôts de l'internationalisme communiste...

Quoi qu'il en soit, nous devons les soutenir par tous les moyens. Dans quelques jours, comme nous l'avons fait au moment où le pouvoir voulait dissoudre le Bastion social, il y a quelques années, nous allons lancer une pétition nationale de soutien à Germain et Cassen. Nous allons aussi envisager des actions militantes de soutien. Nous avons lancé la semaine dernière une cagnotte pour aider notre ami Germain à supporter les frais de justice. Celle-ci a déjà rassemblé près de 2 000 euros (cagnotte électronique + dons par chèques), ce dont nous vous remercions chaleureusement (nous avons encore besoin de moyens pour faire face... n'hésitez pas à nous aider).

Le procès ayant lieu le 3 mars prochain à Lorient, nous envisageons également une mobilisation populaire.

D'ici là, nos amis ne baissent pas les bras et, samedi prochain, 25 février, ils prendront la parole à Saint-Brévin-les-Pins (44) lors du grand rassemblement contre le projet d'implantation massive de migrants dans cette commune.

Ce qui ne tue pas rend plus fort...  L'obstination de nos adversaires renforce notre combativité ! Amis nationaux et nationalistes, ce nouveau combat vous appelle. Je sais qu’une fois de plus, vous saurez répondre présents et faire bloc autour de nos deux camarades. Par avance, merci !

La semaine dernière, pour aider notre camarade Bernard Germain, nous avons créé une cagnotte de soutien. Celle-ci est toujours en activité. Vous aussi, participez au vaste mouvement de solidarité nationale cliquez ici

Vous pouvez aussi adresser un chèque (mentionnez au dos "soutien BG") à Synthèse nationale BP 80135  22301 Lannion PDC

Bernard Germain fut candidat de Reconquête ! en juin dernier dans les Côtes d'Armor et il est l'auteur du livre "Callac, la mère des batailles" (Synthèse nationale) cliquez là
 
Pierre Cassen est le fondateur de Riposte laïque cliquez ici

ILS  SERONT À SAINT-BRÉVIN-LES-PINS

SAMEDI 25 FÉVRIER :

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vendredi, 13 janvier 2023

IL N'Y A PAS DE FATALITÉ DU DÉCLIN : SEULES LA DÉTERMINATION ET LA FORCE PAYENT !

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Pour une fois que le courant national et identitaire remporte une victoire, nous n'allons pas cacher notre joie. Certes, celle-ci est modeste et ne concerne qu'une petite commune bretonne qui, s'il n'y avait pas eu une formidable mobilisation à la fois de sa population et des organisations de la droite nationale localement implantées, se serait réveillée en véritable laboratoire de la transition démographique tant souhaitée par le pouvoir macronien.

Depuis quelques mois en effet se tramait à Callac, bourg situé en Centre Bretagne, une affaire qui allait prendre une dimension nationale. En sourdine, la municipalité était en négociation avec une fondation parisienne, la "Fondation Merci", afin d'implanter dans cette commune (qui compte 2.200 âmes) 70 familles de migrants (soit environ 500 personnes). L'article de notre ami Erwan Houardon (en page 19 du n°62 de Synthèse nationale qui sortira la semaine prochaine cliquez ici) expose tout cela dans le détail.

Dans bien des cités, cela serait passé comme une lettre à la poste. Mais à Callac, nos thuriféraires du "vivre ensemble" sont mal tombés. Car il existe dans cette région un grand nombre de foyers de résistance nationale et identitaire qui n'entendent pas se laisser imposer le grand remplacement sans réagir. Dès le mois de juin, nationalistes français, autonomistes bretons (de droite) et identitaires européens décident de passer à l'offensive. Depuis, manifestations (rassemblant jusqu'à près d'un millier de personnes à celle du 5 novembre), réunions, tractages, collages, conférences de presse, édition d'un livre "Callac, la mère des batailles" (Bernard Germain, édité par Synthèse nationale cliquez ici), pétitions, prises de paroles lors des conseils municipaux... se sont succédés et, finalement, nous venons de l'apprendre, le maire vient de renoncer à ce funeste projet. Bien sûr, si nous savourons cette victoire, nous ne sommes pas dupes et nous savons que nos ennemis s'évertueront à trouver un autre endroit pour réaliser leur projet. Nous devons rester vigilants...

Mais, ce qui est intéressant dans cette affaire, au-delà du fait que les Callacoises et les Callacois échappent à un avenir sombre, c'est que la réaction militante a prouvé que, lorsqu'il y a une volonté, la détermination et la force peuvent faire reculer le processus de brassement des populations. Il n'y a pas de fatalité du déclin civilisationnel, Callac est désormais un exemple à suivre partout où notre identité française et européenne sera menacée.

Depuis un demi-siècle, le mouvement national, sous ses différentes formes, se bat sans relâche pour sauver notre patrie. Il a payé un lourd tribu (dissolutions, procès, incarcérations, assassinats...) pour défendre la cause du peuple et de la nation et pour faire reculer les trahisons de l'oligarchie. Aujourd'hui, avec cette "affaire Callac", la preuve est faite qu'il ne faut jamais reculer et que la victoire est toujours possible !  Il faut arrêter avec le désespoir et le défaitisme, là où on se bat, tout devient possible... Y compris la victoire. Qu'on se le tienne pour dit.... 

Editorial du n°62 (Hiver 2022 2023) de la revue Synthèse nationale (sortie 20 janvier 2023) cliquez ici 

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Pour commander ce livre cliquez ici

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vendredi, 04 novembre 2022

Terrorisme intellectuel à l’Assemblée nationale !

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Synthèse nationale

A certains moments, on est obligé de se pincer pour se confirmer qu’on ne rêve pas.

Nous venons d’en avoir un nouvelle preuve avec la dernière bouffonnerie qu’a organisée la « représentation nationale », à l’occasion des questions au gouvernement, mercredi 2 novembre.

Un député LFI interpelle le gouvernement à propos d’un bateau de migrants, en provenance d’Afrique, en difficulté pour accoster sur nos côtes du fait d’une mauvaise météo.

Il n’a pas le temps de terminer son intervention qu’un député RN lance « qu’il retourne en Afrique ! ».

Toute personne sensée comprend qu’il s’agit du bateau… qui n’a qu’à rebrousser chemin puisqu’il ne peut accoster, et n’a donc qu’à retourner d’où il vient, l’Afrique.

Mais voilà, il se trouve que le député LFI est… noir.

Les provocateurs de la LFI voient immédiatement comment exploiter la situation et créer un incident notoire.

Ces sinistres membres de la LFI font semblant de comprendre que le « Qu’il retourne en Afrique ! » s’adresse au député « noir » et non au bateau.

C’est donc une épouvantable agression « raciste » contre un membre du parlement.

Scandale… interruption de séance, regroupement de députés face au « perchoir », émoi de l’assistance. Bref, la totale.

Aujourd’hui, le Bureau de l’Assemblée nationale va se réunir. Il est composé de 22 membres, dont 3 membres du RN. A l’ordre du jour : la sanction qu’encoure ce député RN pour sa déclaration « raciste ».

Il y a 4 sanctions possibles dans le règlement de l’Assemblée nationale : Rappel à l’ordre, rappel à l’ordre avec inscription au PV (avec perte d’une partie de l’indemnité parlementaire), la censure (avec exclusion temporaire - quinze jours maximum - de l’Assemblée nationale) et la censure avec exclusion temporaire (jusqu’à deux mois maximum).

Si le Bureau de l’Assemblée décide de proposer la sanction la plus lourde, c’est l’Assemblée en séance plénière qui doit la décider par un vote.

Tous les groupes, autres que le RN, demandent la sanction la plus lourde.

Tout le monde l’a compris ce sera donc une vote politique. En fait, pour ou contre le RN !

L’affaire est donc pliée avant même le vote. Ce sera donc certainement la sanction maximum.

Que faut-il retenir de tout cela :

  • Il est interdit de se déclarer opposé à l’immigration
  • Ce crime ayant été commis par ce député RN, il doit être impitoyablement châtié.

Manuel Bompard (LFI) a fait pour sa part une déclaration stupéfiante : « Si cela avait été un député breton, le député RN n’aurait pas dit cela »… En clair, le député LFI concerné n’est pas un député « normal ». Pour Bompard, il est avant tout un homme… noir.

C’est une déclaration clairement raciste. Normal, Bompard est englué dans la « lutte des races » chère à la LFI. Wokiste un jour, wokiste toujours !

Et personne ne trouve à redire à une pareille déclaration.

Rappelons enfin qu’il y a quelques semaines un député macroniste avait fait en séance à l’Assemblée nationale, un salut nazi.

Pour lui la sanction avait été… un simple rappel à l’ordre. Sans inscription au PV (donc sans sanction financière). Et aucun bien-pensant n’avait trouvé à y redire. L’indignation à géométrie variable !

Au final, retenez que tous les coups les plus tordus seront faits aux patriotes… qu’on se le dise.

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vendredi, 01 juillet 2022

Le quotidien Présent cesse momentanément de paraître...

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Depuis le tout début des années 1980, le quotidien national et catholique Présent, "chaque matin, entre (presque) toutes les (bonnes) mains", - n'ayons pas peur de paraphraser l'Humanité -, donnait jusqu'à ce vendredi à ses lecteurs une approche non-conformiste de l'actualité. Hélas, ce ne sera plus le cas... Mais, rassurez-vous, Présent n'a pas dit son dernier mot.

Au départ, il y avait, quelques mois après l'arrivée de Mitterrand et sa coalition socialo-communiste au pouvoir le 10 mai 1981, la volonté d'un petit groupe de militants déterminés de redonner à la droite de conviction un organe d'expression et de combat. C'est ainsi que des gens différents, tels que François Brigneau, Jean Madiran, Georges-Paul Wagner, Pierre Durand, Alain Sanders, Bernard Antony et bien d'autres se lancèrent dans ce pari audacieux et courageux de créer un quotidien. L'aventure Présent, avec des hauts et des bas, allait durer plus de 40 ans...

Il y a quelques années, Présent s'était totalement transformé. Une nouvelle équipe, rassemblée autour de Francis Bergeron, Samuel Martin et François Wagner, avait donné à ce journal une image beaucoup plus "jeune et dynamique" en se dotant en particulier d'une nouvelle (et très belle) maquette et en élargissant sa rédaction à toutes les sensibilités de notre famille politique. 

Mais aujourd'hui, la presse quotidienne, telle que nous l'avons connu, n'a plus le même raison d'être, et par conséquent le même impact qu'hier. On peut le regretter, mais il en est ainsi. Présent, en tant que quotidien, se heurte à des difficultés financières et vouloir le maintenir en l'état serait certainement suicidaire. Voilà pourquoi sa direction a décidé de suspendre (très) provisoirement sa parution. 

Très imaginative, celle-ci nous réserve une (bonne) surprise pour la rentrée d'octobre. Alors, soyons patients. Si, dans sa formule actuelle Présent a vécu, nous savons que dans sa formule prochaine, Présent triomphera...

Roland Hélie

En attendant le renouveau de Présent, vous pouvez consulter son site en cliquant ici

20:06 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 24 juin 2022

Longue vie à TV Libertés...

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Lorsque Philippe Milliau m'avait parlé pour la première fois de son projet de lancer une télévision telle que TV Libertés, il y a une dizaine d'années, je dois dire humblement que je n'y croyais pas vraiment. Bien que séduisant, le projet me semblait tellement ambitieux et les échecs tellement fréquents dans notre famille politique, que je n'osais croire en la réussite de celui-ci. Très vite, je fus heureux de m'être trompé. Quelques mois plus tard, la première émission de TV Libertés cliquez là était programmée et, très vite, cette chaine est devenue le média essentiel de la droite non conformiste que nous apprécions tous aujourd'hui. Il fallait de l'audace... Philippe Milliau est un homme audacieux et il avait raison.

En septembre 2016, Martial Bild, directeur de TVL, me proposait de lancer l'émission "Synthèse" avec mes amis Philippe Randa, Pierre de Laubier et Aristide Leucate (qui, pour des raisons professionnelles et n'habitant pas à Paris, a dû nous quitter depuis) sur Radio Libertés. Depuis 2020, cette émission est télévisée et nous venons d'enregistrer la 176e en début de semaine cliquez ici

Jeudi soir, était organisée à Paris la soirée annuelle de TV Libertés. Une très belle réussite puisque près d'un millier de donateurs était présent. Il y avait aussi toute la talentueuse équipe des journalistes ainsi que les animateurs des différentes émissions. De nombreuses personnalités de la Droite de conviction avaient aussi répondu à l'invitation de Philippe Milliau, parmi lesquelles Bruno Gollnisch et Eric Zemmour pour une citer qu'eux... 

Cette soirée fut marquée par la présentation d'un livre co-signé par Martial Bild et Philippe Milliau, "Défaire le parti des médias" (co-édité par Bouledogue Médias et par Dualpha cliquez ici). Pour défaire l'ennemi, il faut des armes. TV Liberté, assurément, en est une et non la moindre. Bravo à TVL et à son président pour cette  belle soirée et, surtout, longue vie à TV Libertés ! 

Roland Hélie

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Me Frédéric Jachim, Roland Hélie et Charles-Henri d'Elloy

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Eric Zemmour est venu saluer Philippe Milliau (au centre de la photo) et marquer ainsi son intérêt pour TVL.

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Le colonel Patrick Hays et Roland Hélie.

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mercredi, 15 juin 2022

PLUS QUE JAMAIS : LA NÉCESSAIRE SYNTHÈSE NATIONALE

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Roland Hélie

Editorial du n°60 (printemps 2022) de la revue Synthèse nationale (01 06 2022)

 

Vous avez entre les mains le soixantième numéro de notre revue. De­puis l'automne 2006, date de la parution du premier numéro, Syn­thèse nationale se bat à la fois pour contribuer à redonner à notre courant politique et idéologique toute sa place et, surtout (par consé­quence), pour restaurer une France française dans une Europe euro­péenne. 

À chaque élection présidentielle, depuis notre lancement, nous avons opté pour le choix qui nous semblait le plus naturel, même si parfois ce fut sans illusion. Ainsi, en 2007 nous avons soutenu avec enthousiasme, face au miroir aux alouettes Sarkozy, l'ultime candidature de Jean-Marie Le Pen. En 2012, après avoir espéré que notre ami Carl Lang, alors prési­dent du Parti de la France, puisse franchir la barrière des 500 signatures et être candidat, nous avons, par discipline nationale et malgré quelques appréhen­sions, appelé à voter pour Marine Le Pen qui venait de prendre en main la direction du Front national. Il en alla de même en 2017, en dé­pit des exclusions prononcées (à commencer par celle de son père) et des multiples revirements et renoncements. À chaque fois, en accord avec nos principes fondateurs, nous avons fait ces choix car ils nous sem­blaient être les plus conformes aux intérêts de notre pays et de notre civilisa­tion.

Zemmour, ce candidat qui brouillait le plan de Macron

La présidentielle de cette année apparaissait bien différente des précé­dentes. À droite de la "droite", l'offre politique changeait enfin. En quelques mois, Le ronron mariniste se trouvait bousculé par l'émergence d'un homme nouveau, Éric Zemmour. Dès lors, on pouvait légitimement espé­rer voir se déchirer le scénario imposé d’un nouveau face à face entre Emmanuel Macron, l’incarnation arrogante du Système, et Marine Le Pen, le mirage, le "national dry" (« cela a le goût de la droite nationale, cela ressemble à la droite nationale, mais ce n’est pas, ce n’est plus la droite nationale »). 

Pourtant, le locataire de l'Élysée, après sa "triomphale" élection d’il y a cinq ans (et le pathétique débat qui l'avait précédé), avait tout misé sur un remake de 2017 en 2022. Il savait en effet y trouver largement son compte, tout comme Marine, sa (meilleure) "ennemie" ou, du moins, estampil­lée comme telle. Pour l’un, la réélection assurée. Pour l’autre, la garan­tie d'une nouvelle rente quinquennale pour son parti moribond… Malheureuse­ment, on connaît la suite de l’histoire : la divine surprise atten­due n’a finalement pas eu lieu et le scénario ardemment souhaité par les deux compères, mais rejeté par 70% des Français, s’est reproduit. Avec, à la clé, une grande perdante, la France. Pour cinq années de plus, elle se retrouve sous la houlette du commis local des institutions mondiali­sées dont l’objectif reste la dilution des nations et des civilisa­tions dans le Tout déconstruit et indifférencié du "village global"...

Éviter le choix entre le pire et le néant

C'était justement pour éviter à nos compatriotes ce choix cornélien entre le pire et le néant que, dès l’été dernier, nous avons décidé d'apporter notre soutien à la candidature d'Éric Zemmour. Nous l’avons fait sans igno­rer les réticences de certains de nos lecteurs. Nous ne le regrettons pas car, en suscitant en quelques mois un vaste mouvement autour de sa candida­ture, Éric Zemmour a prouvé que le déclin n’est pas une fatalité, qu’il y a toujours de la place en politique pour le courage et la volonté et qu'une autre voie peut s'ouvrir à la "droite de conviction".  

Certes, à première vue, le résultat du premier tour de la présidentielle peut sembler décevant à certains. Mais lorsqu'on y regarde de plus près, comme nous essayons de le faire dans ce numéro, il en va tout autrement. En effet, quel parti ou quel homme de droite, depuis la percée historique de Jean-Marie Le Pen au début des années 1980, peut se vanter d'avoir rassem­blé 2,5 millions voix en six mois ? Quel parti ou quel homme de droite peut se targuer d'avoir suscité plus de 120 000 adhésions en si peu de temps ? Quel parti ou quel homme de droite peut se féliciter d'avoir imposé ses thèmes de campagne dans le débat public alors que tous s'acharnaient à les en écarter ? À part Éric Zemmour, je n'en vois pas d'autres. 

Cette réalité qui indispose Marine Le Pen

On peut comprendre, à la limite, que l’émergence de Reconquête ! et de son chef indispose celle qui se croyait pour toujours préservée de toute concur­rence sur sa droite. C’est humain. Mais le Rassemblement natio­nal, qui se veut un mouvement responsable et se rêve en parti de gouverne­ment, ferait mieux de s'interroger sur les raisons qui ont per­mis leur émergence, plutôt que de refuser toute entente et de multiplier les invectives. Il ferait mieux de méditer sur l’effondrement, en quelques an­nées, des deux grands partis (le PS et les LR) autour desquels s’organisait la vie politique et qui se partageaient plus ou moins le gâteau électo­ral depuis le début de la cinquième République. À force d’être ripo­liné, le RN devient un parti comme les autres et risque fort de finir comme ses concurrents... dans les oubliettes de l'histoire. 

En refusant toute entente avec les autres mouvements nationaux (Recon­quête ! Debout la France), Marine Le Pen prive volontairement la droite nationale d'une représentation conséquente à l'Assemblée. Pour­tant, au dernier moment, une proposition, juste et raisonnable, a été faite par son père afin d’éviter cette situation suicidaire. Jean-Marie Le Pen a sug­géré que les circonscriptions soient réparties entre les différentes forma­tions de notre famille d’idée en fonction des résultats obtenus par cha­cun lors du premier tour de la présidentielle, sur la base de la proportion­nelle intégrale. Cette solution avait le mérite de reconnaître à la fois le leadership actuel du RN, et le rôle d’aiguillon de l’opposition natio­nale et identitaire de la force montante, Reconquête ! Malheureuse­ment, la direction du parti mariniste a fait la sourde oreille alors que Zem­mour multipliait les signes de bonne volonté.  

En se conduisant ainsi, Marine Le Pen sert non seulement les intérêts de Ma­cron, mais aussi, et surtout, ceux de la Nupes mélenchoniste qui, dès lors, risque fort de passer pour l’"opposante" principale même si son "opposi­tion" n'est que de façade (le mondialisme libéral de Macron et l'internationa­lisme woke de Mélenchon ayant la même finalité, mortifère pour notre nation).  À n’en pas douter, les conséquences de cette attitude irrespon­sable seront grandement dommageables, étant donné le peu de temps qu'il nous reste pour enrayer les flux migratoires qui submergent la France et l'Europe.  

Notre combat pour imposer une véritable synthèse nationale est donc plus que jamais nécessaire... Aussi, grâce à votre soutien et à votre aide – sur les­quels nous savons pouvoir compter -, allons-nous poursuivre et ampli­fier nos activités. Notre cause est la bonne. Pour elle, la véritable révolu­tion reste à accomplir. 

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dimanche, 27 février 2022

PRÉSIDENTIELLE 2022 : LE RÉVEIL NATIONAL !

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Éditorial du n°59 (hiver 2021-2022)

de la revue Synthèse nationale

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Dans quelques semaines, avec l'élection présidentielle, la France va choisir son avenir. Soit elle continue de suivre servilement les préceptes imposés par la marche en avant vers une gouvernance mondiale et accepte l’autodestruction, le suicide ; soit elle décide de reprendre en main sa liberté et de déterminer par elle-même son futur.

Si les Français optent pour la première solution, ils ont un large panel de candidats à leur disposition, de Jean-Luc Mélenchon à Valérie Pécresse, en passant par le sortant Emmanuel Macron. Tous, en effet, leur proposent à peu près la même chose, à savoir encore plus d'internationalisme pour l'un, ou de globalisation ultra-libérale pour les autres. Dans les deux cas, une chose est sûre : la France en tant que nation libre et indépendante n'aura plus de raison d'être...

Le marxisme-léninisme ripoliné de la "France insoumise", du PS ou des verts et le capitalisme apatride de Macron ou Pécresse sont les deux faces d'un même système qui tue les peuples, les nations, les civilisations. Les motivations des uns et des autres sont peut-être différentes, mais les résultats, pour notre pays, sont les mêmes : catastrophiques.

Autre point commun aux différents candidats du Système : la défense des identités n’est pas leur préoccupation première. Fondamentalement, tous souhaitent la poursuite des mouvements migratoires et même, par bien des côtés, les encouragent. Tous nous mènent ainsi droit vers le grand remplacement et l’islamisation de portions du territoire toujours plus étendues...

Pour ce qui est de la seconde option, le choix des Français, jusqu’à présent, se résumait pour l’essentiel au Rassemblement national, pâle héritier du FN de Jean-Marie Le Pen qui, pendant plus de trois décennies, a incarné la résistance face à une classe politique déjà soumise. Seulement, voilà : depuis dix ans, le RN n'a plus qu'une obsession, se "dédiaboliser" et singer les autres partis. Ainsi, il s’est normalisé, il s’est affadi et n’est plus en mesure de cristalliser les colères montantes (comme ce fut le cas au moment de la Manif pour tous, des Gilets jaunes ou, plus récemment, des cortèges contre le passe sanitaire). En outre, les épurations permanentes et les démissions en chaîne en ont fait une coquille vide, un tantinet has been, incapable d'incarner une opposition nationale et populaire digne de ce nom. Les résultats désespérant des dernières élections (législatives, municipales, départementales et régionales) en sont, hélas, la preuve la plus flagrante.

Il ne faut jamais désespérer...

Pourtant, face à ce constat quelque peu engageant, au moment où tout semblait partir à vau-l’eau, une prise de conscience salvatrice s’est opérée chez bon nombre de nos compatriotes. Comme le montrent plusieurs études d'opinions réalisées ces derniers mois, une majorité d’entre eux, malgré la propagande intensive et le formatage imposé, a pris la mesure de la gravité de la situation et aspire à une politique qui mettrait enfin la France et les Français au centre de ses priorités. Beaucoup veulent une politique authentiquement nationale et identitaire, telle que nous la préconisons depuis des décennies....

La nature ayant horreur du vide, un miracle devait arriver...

Alors que, paradoxalement, le RN n'est plus en position d'assumer son rôle de fédérateur des colères et des espoirs français, une force nouvelle, soudain, a jailli. Surgi du cœur de la nation, elle s'impose de jour en jour comme la seule alternative au déclin de notre patrie. Un homme lui a donné vie et l’incarne. Cette force, c’est Reconquête ! (dont le nom évocateur constitue, à lui seul, une véritable "feuille de route") et cet homme, c’est Éric Zemmour. Fort de sa carrière d'observateur avisé de la vie politique, fort de sa culture, de son talent, de son courage, il est en mesure non seulement d'établir un diagnostic mais, plus encore, de proposer un nouveau projet enthousiasmant à la France...

Ainsi, Chers lecteurs de Synthèse nationale, en quelques mois, tout a changé "à droite de la droite".

Alors que tout pouvait sembler perdu, que le pays tombait de Charybde en Scylla, que la droite nationale (ou tout du moins ceux qui étaient censés la représenter) partait dans tous les sens, l'émergence politique d'Éric Zemmour (et de son mouvement Reconquête !) redonne une chance inespérée à notre famille d'idées et, par conséquent, à la France. Cette chance, nous n'avons pas le droit de la laisser passer. Dès le mois de mai dernier, alors que les choses commençaient à se concrétiser, j’ai décidé, après avoir consulté les rédacteurs de la revue, de soutenir la candidature d'Éric Zemmour. Aujourd'hui, presque toute la droite nationale est sur la même ligne et je m'en réjouis.

Comme je vais le plus souvent possible "sur le terrain" ; et que je suis invité ici et là à prendre la parole, en tant que directeur de Synthèse nationale, dans diverses réunions électorales, je constate qu'une véritable lame de fond est en train de se former. L'heure du retour de la France française approche et plus que jamais, la victoire paraît possible.

Les 10 et 25 avril prochains, ne ratons pas cette chance historique que nous offrent Éric Zemmour et Reconquête ! Assez de léthargie ! Assez de tergiversations ! Assez de divisions ! Une seule solution, une seule consigne : le réveil national, Zemmour président !  

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vendredi, 31 décembre 2021

2022 !

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jeudi, 23 décembre 2021

Trop drôle : après l'Obs, c'est Street press qui se fait des frayeurs...

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Il y a deux semaines, l'Obs, le somnifère de la bobocratie post soixante-huitarde en mal de sensations fortes, alertait ses quelques lecteurs sur mon cas personnel et sur le soutien que j'apporte à la candidature d'Eric Zemmour cliquez là. J'en suis flatté. Aujourd'hui, c'est le tour du site Street press qui leur donne des frayeurs... Jugez-en par vous même cliquez ici

Se livrant à un amalgame douteux en recensant dans un même paragraphe des débiles qui confondent l'engagement politique et le tir aux pigeons et le combat que, mes amis et moi-même, nous menons depuis des décennies pour la France française et pour l'Europe européenne, Strett press montre le degré de panique de la presse aux ordres qui, volontairement, ne fait plus la part des choses face au phénomène Zemmour (comme ce fut d'ailleurs le cas dans le passé face à Jean-Marie Le Pen).

Qu'à cela ne tienne, on ne va pas en faire un fromage... N'ayant pas beaucoup de temps à perdre en cette avant-veille de Noël pour répondre à Street press, je vous invite à relire ma réaction à l'article de l'Obs de l'autre jour.

Quoi qu'il en soit, bon et joyeux Noël à tous (et même aux journalistes de l'Obs et de Street press, comme quoi nous ne sommes pas rancuniers...).

Roland Hélie

directeur de Synthèse nationale

 

Ma réponse à l'Obs cliquez là du 2 décembre 2021 :

Mis en cause dans un article publié dans l'Obs ce mardi 30 novembre, il me semble utile, afin de dissiper tout malentendu, d'apporter les précisions suivantes :

Oui, à l'invitation de mes amis du comité trégorois de soutien à Eric Zemmour, je suis intervenu la semaine dernière lors d'une réunion locale cliquez ici. Je précise que j'habite dans le Trégor et que, m'étant engagé publiquement en faveur d'Eric Zemmour (j'ai expliqué pourquoi dans un article publié dans la revue Synthèse nationale cliquez là), il n'y a rien de surprenant en cela. De là à faire de moi un élément important, au point de susciter un tel article, du dispositif de campagne d'Eric Zemmour, il y a un monde. 

Quant à mes engagements passés évoqués, apprenez une fois pour toute que je les assume tous pleinement, non seulement sans aucun regret, mais avec fierté...

Dans cet article de l'Obs, on me reproche aussi d'avoir des amis qui seraient "infréquentables". Que le plumitif de l'hebdo de la gauche caviar sache que j'ai les amis que je veux et j'affirme que les responsables nationalistes cités, même si je ne partage pas toutes leurs prises de positions, sont des gens tout à fait respectables. Ce sont des militants sincères et courageux qui s'engagent à fond pour leur idéal. On peut ne pas être d'accord avec eux, mais l'Obs, qui a toujours cautionné les pires atrocités faites au nom du communisme ou du mondialisme, est plutôt mal placé pour décerner des brevets de bonnes fréquentations à qui que ce soit.

Quant aux Identitaires livrés à la vindicte par l'Obs, il leur est reproché d'avoir déployé quelques calicots dans les Pyrénées pour dénoncer la perméabilité de nos frontières. Quel crime ! On aimerait que l'Obs se montre aussi hargneux pour dénoncer le terrorisme intellectuel et physique émanant des milices antifas à la solde du Système comme ce fut le cas dimanche dernier à Marseille contre Eric Zemmour. 

Il serait temps que les médias aux ordres arrêtent de prendre leurs désirs pour des réalités et qu'ils prennent conscience qu'ils ont désormais affaire, avec la candidature d'Eric Zemmour, a un véritable bouleversement dans la vie politique de notre pays et qu'ils arrêtent de ressortir les vieux arguments éculés de l'antifascisme d'opérette qui leur a servi de gagne-pain jusqu'à aujourd'hui. 

R H

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dimanche, 03 octobre 2021

Sortie prochaine du livre "Pourquoi Eric Zemmour ? La droite nationale à l'heure du choix" (Synthèse nationale)

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À la mi-octobre sortira un nouveau livre intitulé "Pourquoi Eric Zemmour ? La droite nationale à l'heure du choix". Cet ouvrage collectif, réalisé sous la direction de Franck Buleux, rassemble une quinzaine de contributions de responsables et de personnalités de notre famille d'idées qui s'engagent dans la campagne en faveur de la candidature d'Eric Zemmour. Nous vous proposons en avant-première celle de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale :

Il n'y a pas de fatalité du déclin, il n'y a que la volonté des hommes...

Avant toute chose, j’irai droit au but.

Lorsque le Front national a été créé, en 1972, son premier slogan était : « Avec nous avant qu'il ne soit trop tard ». Depuis, près de cinquante ans se sont écoulés et le slogan semble presque dépassé. Je dis "presque" parce que je n’oublie pas, comme nous l'a enseigné Charles Maurras, que « le désespoir en politique est une sottise absolue ».

Certes, la situation présente de notre pays est périlleuse, voire catastrophique. Mais il me semble évident qu’après tant d’années d’engagement désintéressé, tant d’efforts acharnés, tant d’insultes et de coups reçus, il serait, de la part des nationaux et nationalistes que nous sommes, vraiment sot de baisser les bras et d'accepter, comme une fatalité, le déclin français et européen, au moment où, enfin, se présente un espoir réel de redressement, avec l’entrée fracassante et salutaire d’un certain journaliste éditorialiste dans l’arène politique… Nous qui, depuis tant d’années, œuvrons à la défense de notre nation, de notre civilisation, nous ne devons pas, nous ne pouvons pas laisser passer la chance que nous offre cette irruption d’apporter enfin un cinglant démenti à ceux qui croient encore au sens de l'Histoire. De toute façon, avons-nous vraiment le choix ? Se poser la question, c’est déjà y répondre…

Tout d'abord, un constat s'impose. Après cinquante ans de renoncement progressif à notre souveraineté nationale, de destruction de pans entiers de notre industrie, d’absence de politique migratoire claire et cohérente et d’atteintes à notre identité, la France, naguère quatrième ou cinquième puissance mondiale, est devenue une sorte de wagon-lit à la remorque de la locomotive mondialiste. Désormais, des organisations internationales et des firmes transnationales, tels le Forum mondial de Davos, le FMI, la Commission de Bruxelles ou les GAFAM, ont plus d'influence sur notre avenir de citoyens français que notre propre « gouvernement ». Nous ne sommes plus maîtres de notre destin et le cancer qui ronge la France est en train d'arriver en phase terminale.

Il y a une trentaine d'années, un ami, alors haut-fonctionnaire proche du pouvoir, m’a dit : "Un jour viendra où les Français se rendront compte qu'ils ne maîtrisent plus leur avenir. Quoi qu'ils disent, quoi qu'ils fassent, leurs voix ne compteront plus. Ce jour-là, des mouvements comme celui auquel tu appartiens auront un boulevard devant eux..." Étant donné la situation qui était alors la sienne, il ne faisait certainement pas cette prédiction à la légère. J'ai souvent repensé à son propos et, aujourd'hui, je crois que le jour en question, s'il n'est déjà là, n’est plus très loin… Le curseur se déplace "à droite" (prenons ce mot par commodité) et nous n'allons pas nous en plaindre !

Le curseur se déplace "à droite"....

Souvenez-vous… Il y a quelques décennies, les grandes manifestations revendicatives avaient lieu au son de l’Internationale, derrière le drapeau rouge et les portraits des idoles du marxisme-léninisme assassin. Aujourd'hui les foules en colère – "gilets jaunes" ou "anti-passe" - descendent dans la rue en chantant la Marseillaise et en brandissant le drapeau tricolore. Signe des temps...

Pour démontrer que le curseur se déplace « à droite », je pourrais encore insister sur le succès grandissant des chaînes non-conformistes (C-News, TV Libertés, RT…), des nombreux sites de la « réinfosphère » ou passer en revue les multiples signes qui prouvent que l'état d'esprit général des Français est en train de changer, mais tout ceci nous emmènerait trop loin...

Dans les années 1980, 1990 et 2000, Jean-Marie Le Pen et le Front national ont réussi à mettre les thèmes d’indépendance, d’identité, de préférence nationales, de liberté, d’immigration ou encore d’insécurité au centre du débat politique. Malheureusement, ils n’ont pas été suffisamment écoutés. Par réflexe corporatiste, malhonnêteté intellectuelle ou aveuglement idéologique, l'ensemble de la classe politico-médiatique s’est liguée contre eux. Au moyen d’un bourrage de crâne incessant utilisant tous les subterfuges de l’agit-prop, elle a réussi à donner du "menhir" et des membres de son parti une image suffisamment sulfureuse pour effaroucher une partie des Français. Dès lors, nombre d’électeurs n’ont pas ou n’ont plus osé leur accorder leurs suffrages, même si les faits leur donnaient raison. Par naïveté et pusillanimité (ce qui va généralement de pair), la majorité de la population a alors semblé renoncer à un avenir authentiquement national. Les promoteurs-profiteurs de la "mondialisation heureuse", les zélateurs du politiquement correct, les pères-fouettards des partis du Système ont pu ainsi continuer à atomiser la nation, à mettre à mal son identité et, sans vergogne, sans honte ni remords, à rapprocher toujours davantage le pays du gouffre… Nous voyons aujourd’hui où leurs marottes européistes, mondialistes et libertaires nous ont menés…

Il y avait "l'avant", nous entrons dans "l'après"...

On dit souvent que le XIXe siècle est mort à Sarajevo en juin 1914... Il semble bien que le XXe, pour sa part, a vraiment pris fin en Chine, à Wuhan, avec l’apparition du SARS-coV-2 et la propagation mondiale de la Covid. En deux ans, en effet, beaucoup de choses ont changé. Il y avait "l'avant", nous entrons maintenant dans "l'après".

La période déprimante que nous venons de vivre a eu au moins un mérite : permettre à un grand nombre de nos compatriotes, simples citoyens ou décideurs, de prendre conscience des limites – et des méfaits - de la globalisation. En faisant de l'Asie en général, et de la Chine en particulier, la zone industrielle de la planète, les thuriféraires de la mondialisation ont enfermé l’Occident dans une dépendance suicidaire et l’ont rendu sensible au moindre remous sino-asiatique. Que l’Empire du milieu prenne froid et c’est toute l’économie mondiale qui se retrouve grippée !

Une remarque au passage : beaucoup, aujourd’hui, l'ont oublié, mais fin 2019-début 2020, à Hong-Kong, un grand mouvement populaire de révolte en faveur de la démocratie s’est développé et a même commencé à gagner le reste du pays. C’est alors que le virus est sorti de son pangolin ou de son laboratoire pour infecter un nombre inconnu d’habitants de Wuhan et justifier un confinement bientôt général dont l’un des mérites, outre d’avoir permis localement d’enrayer la propagation du virus (au moins provisoirement) aura été de museler une opposition démocratique de plus en plus bruyante… et gênante.

Cette parenthèse refermée, revenons à notre sujet principal...

Dans quelques mois, avec la présidentielle (puis les législatives), les Français vont devoir faire un choix déterminant pour leur avenir. D’ores et déjà, deux grandes options s’offrent à eux : soit donner la majorité à un des nombreux chevaux de retour du manège politicien qui n’aura d’autre perspective à leur offrir que la poursuite de la même politique, avec les résultats que l’on sait ; soit voter pour le candidat qui saura le mieux incarner la révolte de notre vieux pays face à son déclin et à sa mort annoncés, qui saura allumer au tréfonds de son âme la flamme de la résistance et rendra possible la rupture, condition sine qua non de la renaissance, du redressement.

Mais pour cela, il faut évacuer les leurres...

Depuis la qualification de Jean-Marie Le Pen, le 21 avril 2002, pour le second tour de l’élection présidentielle, face à Jacques Chirac, et, surtout, depuis la prise de contrôle du FN (devenu le RN en 2018) par sa fille, Marine, le parti de la droite nationale, sociale et populaire s’est peu à peu vidé de sa substance. Dédiabolisation illusoire et stérile, épurations successives, sectarisme de cour, abandon des fondamentaux, dilapidation des ressources… Durant ces dix dernières années, rien ne lui aura été épargné. Désormais, le FN-RN, naguère porteur des espoirs de millions de Français, n’est plus qu’une coquille aux trois quarts vide. Alors que la situation ne lui a jamais été aussi favorable, il a perdu sa vitalité, sa crédibilité ; pire, il a perdu son âme et ne peut s'en prendre qu’à lui-même. Continuer à faire comme si ce mirage n’en était pas un serait, de la part de notre camp, inconscient, inconséquent et plus encore, criminel. Pour que la droite nationale se rassemble et arrive aux responsabilités, il lui faut un "big-bang".

Napoléon a dit : « Il ne va jamais très loin celui qui sait de quoi demain sera fait ». Et Dominique Venner a écrit, dans un éditorial de la Nouvelle Revue d’Histoire en 2011 : « L’inattendu est roi, non seulement en petite politique mais aussi en histoire ».

L'inattendu, justement...

Forte des échecs des différentes scissions qui ont émaillé l'histoire du FN (du PFN à Philippot, en passant par l'Alliance populaire ou le MNR), Marine Le Pen a fini par se croire incontournable, indéboulonnable. Installée au cœur du système politique depuis de nombreuses années, elle s’est endormie sur ses lauriers et ce, d’autant plus facilement qu’elle n’est pas connue pour être une grande travailleuse… Quant au FN-RN, il est passé, sous sa coupe, de mouvement politique à simple fonds de commerce, entretenant une vaine coterie de profiteurs et d'arrévistes et vivant sur ses acquis, sans véritable réflexion ni remise en question… Ainsi, le redoutable appareil militant construit par son père et ses "lieutenants" successifs est devenu une machine qui tourne à vide, une machine à perdre... Pour s'en convaincre, il suffit de regarder objectivement les résultats de ces dernières années. Aussi, paradoxalement, au moment où la France "se droitise", le parti censé être le plus à même d’en tirer avantage n'est-il plus en situation de le faire.  Alors se produit l’inattendu...

Au fil de ces derniers mois, répétant inlassablement chaque soir les vérités que les Français n'entendent plus dans la bouche des responsables du RN, Éric Zemmour s'est imposé comme un possible recours salvateur pour ceux – et ils sont nombreux - qui refusent la descente aux enfers du pays. Journaliste éditorialiste de talent, amoureux de la France et de son histoire, fin connaisseur de la vie politique, il parle clair et vrai. Ses propos sans concessions, réfléchis, argumentés, ringardisent soudain l’expression des acteurs traditionnels du jeu politique. Face à lui, la langue de bois apparaît encore plus insupportable, elle ne paie plus.

Cette droite française qui semblait à jamais divisée...

La défaite de mai-juin 1940 et l’occupation qui s’en est suivie ont fracturé la droite française. Les divisions, les déchirements d’alors n’en finissent plus de produire leurs effets délétères.

Comme a pu l’écrire l’historien Pierre Nora, « à l’heure de la vérité », les militants de la droite nationale et nationaliste ont dû « choisir explicitement leur allégeance ». Motivés par le même amour de la France, le même désir d’œuvrer à sa libération, à son redressement futurs, ils ont choisi la « légalité » ou la « dissidence ». À Vichy comme à Londres, il y avait d’anciens membres du Faisceau, de l’Action française, des Croix de feu ou encore de la Cagoule.

Nombre des premiers résistants, à l’image d’un Honoré d’Estienne d’Orves, d’un Pierre Guillain de Bénouville ou d’un Edmond Michelet, étaient issus de la droite, royaliste ou républicaine, mais toujours patriotes, catholique et sociale. Dans le même temps, le « Groupe ouvrier et paysan », succédané du parti communiste « français » dissout, prisonnier du Pacte germano-soviétique, défendait la ligne « défaitiste-révolutionnaire » voulue par Moscou, tandis que des responsables des partis de gauche d’avant-guerre, radicaux, socialistes, voire communistes, ralliaient l’État français et entraient ou s’apprêtaient à entrer en « collaboration ».  

Pourtant, on connaît la suite : la droite nationale s’est durablement divisée entre gaullistes et antigaullistes ; la gauche, depuis la Libération, et en partie par la grâce de l’épuration, a su faire oublier les turpitudes de certains des siens ; elle s’est refait une virginité et, devenue maîtresse du pouvoir intellectuel après 1944, elle a pu imposer sa version des événements : la droite à Vichy (en particulier la droite nationaliste) et elle dans la résistance.

Depuis, une partie de la « droite parlementaire », tétanisée à l’idée d’être accusée de « vichysme », de « nationalisme », s’interdit d’envisager le moindre rapprochement avec la droite dite extrême et n’a de cesse de donner à la gauche des gages de « bien-pensance ». D’autant que les drames de la décolonisation et de la guerre d’Algérie ont accentué les fractures…

De la fin des années 1940 à aujourd’hui, certaines tentatives ou amorces de réconciliation ont eu lieu : le CNIP des années 1950, les appels du pied pompidoliens ou chiraquiens des années 1970 ou l’arrivée au Front national, dans la seconde moitié des années 1980, de nombreux déçus du parti gaulliste d'alors, le RPR. Je revois encore Jean-Pierre Stirbois, secrétaire général du FN (décédé tragiquement en 1988), se félicitant de la présence d’un portrait du général De Gaulle chez certains nouveaux militants... Malheureusement, très vite, l'appareil « gaulliste », sous la pression constante de la gauche, est parvenu à arrêter l’hémorragie, en acceptant de participer à la diabolisation de Jean-Marie Le Pen et de tracer entre les deux composantes de la droite nationale la fameuse « ligne rouge »...

Jusqu’à il y a peu, toute réconciliation semblait donc impossible. Et puis le RPR, devenu les Républicains, et le FN, devenu le RN, se sont vidés de leur substance. Le premier s’est « centrifié », le second s’est « gauchisé ». De plus, le temps faisant son œuvre et la situation devenant ce qu’elle est, la séparation est apparue de plus en plus comme anachronique. La France des années 2020 n’est pas celle des années 1940… À nouveaux enjeux, nouvelles réponses ! Il est temps qu'une force nouvelle, libérée des entraves, des pesanteurs du passé, résolument tournée vers les problèmes d’aujourd’hui et de demain, apparaisse...

Une force nouvelle est en train de naître...

Cette force nouvelle, si elle n’est pas encore un grand mouvement, organisé, structuré, a une voix et un visage, ceux d’Éric Zemmour. Le polémiste, alors même qu’il n’est pas encore officiellement candidat, s’est d’ores et déjà imposé au centre du paysage politique français.

Devant la « percée sondagière » de la nouvelle « bête immonde » qui monte, devant la décrépitude de la droite courbe et le dégonflage des baudruches Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, voici le landerneau politico-médiatique pris de panique. Ses réactions actuelles sont à la mesure de sa trouille et nous donnent à voir ce que sera, de sa part, la campagne… De même que la vanne tient lieu d’humour à certains, la malveillance, le mensonge ou encore l’insulte lui tiendront lieu de pensée et d’argumentation, faute de culture et de talent.

Zemmour explose, Zemmour propose...

Durant les deux ans écoulés, chaque soir, dans l'émission Face à l'actu sur C-News, Éric Zemmour, tranquillement mais clairement, a rappelé ce qu’est la France, dit ce qu’elle n’est plus et ce qu’elle devrait être. Il a dressé un constat sans concessions de la situation. Il a mis en lumière les responsabilités et, peut-être sans s’en rendre compte, esquissé un projet, fait naître une espérance. Ce faisant, qu’il l’ait voulu ou non, il est entré progressivement dans la peau d’un véritable candidat à la présidence de la République. Car, on ne le rappellera jamais assez, le chef de l’État ne peut pas – ne peut plus - être un de ces personnages devenus insupportables à beaucoup, dotés d’un charisme d’huître, sourds, aveugles et lâches par intérêts, qui ne savent que répéter en boucle le même discours insipide, consensuel, et pratiquent volontiers la politique du chien crevé au fil de l’eau. Il n’est pas là pour vendre un programme et en assurer le service après-vente. Son rôle n'est pas de désacraliser sa fonction en ouvrant les cours, les salons, les jardins de l’Élysée au premier rappeur en marcel ou youtubeur en t-shirt venus. Il n’est pas de confondre exercice du pouvoir et campagne électorale, de faire ruisseler à profusion l’argent public-argent magique et de creuser l’endettement du pays… Son rôle consiste à porter une vision, à définir de grandes orientations et à rassembler le pays autour d’un projet, pour lui donner un avenir et mieux, un destin.

À six mois de l’élection présidentielle, une offre politique commence à se dessiner. Emmanuel Macron, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Éric Ciotti, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo ou Éric Zemmour ont déjà annoncé leur candidature ou s’apprêtent à le faire. Or, parmi ces personnalités, une seule coche toutes nos cases et, selon nos critères, correspond à nos attentes…

Chers amis, chers camarades nationaux et nationalistes, il n’est plus temps de se focaliser sur les détails en oubliant l’essentiel et de se perdre en vaines querelles. « Quand le sage montre la Lune, l’idiot regarde le doigt ». Nous devons prendre nos responsabilités et faire le bon choix. Le devenir de la France, notre patrie, en dépend. Nous avons à nous montrer dignes de tous ceux qui, au long des siècles, par leur travail et leurs sacrifices, lui ont permis d’être, de demeurer, et qui, en nous la transmettant, nous ont offert tout ce qui fait de nous des Français…

Soit nous soutenons Éric Zemmour, seul candidat en mesure de rebattre les cartes, d’opérer la nécessaire rupture et de susciter le sursaut tant attendu ; soit nous laissons élire une fois de plus un des pions du Système qui mènera la même politique avec les mêmes conséquences : déclin, vassalisation, submersion migratoire, islamisation, ensauvagement … Le pire n’est jamais sûr mais il est possible. Nous savons aussi qu’il est évitable. À condition de le vouloir et de faire, au bon moment, ce qui doit être fait. Alors, tous ensemble, faisons-le ! Zemmour président !

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

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Pourquoi Éric Zemmour ? La droite nationale à l’heure du choix, ouvrage collectif réalisé sous la direction de Franck Buleux, Synthèse nationale, collection "Pourquoi ?", octobre 2021,164 pages, 20,00 € (+ 5,00 € de port) à commander à : Synthèse nationale BP 80135 22301 Lannion PDC

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dimanche, 19 septembre 2021

Ne laissons pas tomber Cassandre...

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Vous connaissez "l'affaire Cassandre Fristot". Cette jeune femme engagée dans le combat nationaliste depuis des années qui est allé manifester à Metz au mois de juillet contre l'absurde dictature sanitaire imposée par le gouvernement et qui, depuis, est la cible de la répression du Pouvoir encore en place.
 
En effet, ce jour là, Cassandre avait confectionné un panneau sur lequel était inscrit une liste de noms en vogue dans l'actualité du moment au milieu de laquelle on pouvait lire une énigmatique interrogation "Mais qui ?", faisant allusion à une réplique inquisitrice et paranoïaque d'un chien de garde de la bien pensance adressée lors d'une émission télévisée à un général signataire de l'appel des militaires publié au mois d'avril dernier.
 
Pour être franc, je pense que le panneau de Cassandre n'était pas opportun dans le climat actuel. Ce d'autant plus qu'il était évident qu'il pouvait lui attirer les foudres de la justice... mais qu'importe. Cassandre a voulu exprimer, maladroitement peut-être, ce qu'elle ressentait face à la situation et cela devrait être son stricte droit. Mais, contrairement à ce que l'on nous radote à longueur de journées dans les médias du Système, il y a bien longtemps que la liberté en France n'est plus qu'une illusion.
 
Si, comme nous l'espérons tous, dans quelques mois les choses doivent réellement changer dans notre pays, l'une des premières décisions à prendre sera l'abolition immédiate des lois liberticides (Pléven, Gayssot, Toubon et autres...).
 
En attendant, Cassandre se retrouve face à de nombreuses difficultés (elle vient, entre autres, de perdre son emploi) et la solidarité nationaliste doit s'organiser. Civitas, le Parti de la France, des associations ainsi que de nombreux particuliers lui ont déjà manifesté leur sympathie.
 
Si vous souhaitez, vous aussi, apporter un soutien moral ou financier à Cassandre Fristot, victime d'un acharnement politico-médiatico-judiciaire inouï, envoyez vos lettres et vos chèques à cette adresse : Cassandre Fristot 39 F rue Georges Bizet 57800 Freyming-Merlebach.
 
Quoi que l'on pense de son initiative, il ne faut pas laisser tomber Cassandre Fristot.
 
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale

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