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vendredi, 31 décembre 2021

2022 !

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jeudi, 23 décembre 2021

Trop drôle : après l'Obs, c'est Street press qui se fait des frayeurs...

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Il y a deux semaines, l'Obs, le somnifère de la bobocratie post soixante-huitarde en mal de sensations fortes, alertait ses quelques lecteurs sur mon cas personnel et sur le soutien que j'apporte à la candidature d'Eric Zemmour cliquez là. J'en suis flatté. Aujourd'hui, c'est le tour du site Street press qui leur donne des frayeurs... Jugez-en par vous même cliquez ici

Se livrant à un amalgame douteux en recensant dans un même paragraphe des débiles qui confondent l'engagement politique et le tir aux pigeons et le combat que, mes amis et moi-même, nous menons depuis des décennies pour la France française et pour l'Europe européenne, Strett press montre le degré de panique de la presse aux ordres qui, volontairement, ne fait plus la part des choses face au phénomène Zemmour (comme ce fut d'ailleurs le cas dans le passé face à Jean-Marie Le Pen).

Qu'à cela ne tienne, on ne va pas en faire un fromage... N'ayant pas beaucoup de temps à perdre en cette avant-veille de Noël pour répondre à Street press, je vous invite à relire ma réaction à l'article de l'Obs de l'autre jour.

Quoi qu'il en soit, bon et joyeux Noël à tous (et même aux journalistes de l'Obs et de Street press, comme quoi nous ne sommes pas rancuniers...).

Roland Hélie

directeur de Synthèse nationale

 

Ma réponse à l'Obs cliquez là du 2 décembre 2021 :

Mis en cause dans un article publié dans l'Obs ce mardi 30 novembre, il me semble utile, afin de dissiper tout malentendu, d'apporter les précisions suivantes :

Oui, à l'invitation de mes amis du comité trégorois de soutien à Eric Zemmour, je suis intervenu la semaine dernière lors d'une réunion locale cliquez ici. Je précise que j'habite dans le Trégor et que, m'étant engagé publiquement en faveur d'Eric Zemmour (j'ai expliqué pourquoi dans un article publié dans la revue Synthèse nationale cliquez là), il n'y a rien de surprenant en cela. De là à faire de moi un élément important, au point de susciter un tel article, du dispositif de campagne d'Eric Zemmour, il y a un monde. 

Quant à mes engagements passés évoqués, apprenez une fois pour toute que je les assume tous pleinement, non seulement sans aucun regret, mais avec fierté...

Dans cet article de l'Obs, on me reproche aussi d'avoir des amis qui seraient "infréquentables". Que le plumitif de l'hebdo de la gauche caviar sache que j'ai les amis que je veux et j'affirme que les responsables nationalistes cités, même si je ne partage pas toutes leurs prises de positions, sont des gens tout à fait respectables. Ce sont des militants sincères et courageux qui s'engagent à fond pour leur idéal. On peut ne pas être d'accord avec eux, mais l'Obs, qui a toujours cautionné les pires atrocités faites au nom du communisme ou du mondialisme, est plutôt mal placé pour décerner des brevets de bonnes fréquentations à qui que ce soit.

Quant aux Identitaires livrés à la vindicte par l'Obs, il leur est reproché d'avoir déployé quelques calicots dans les Pyrénées pour dénoncer la perméabilité de nos frontières. Quel crime ! On aimerait que l'Obs se montre aussi hargneux pour dénoncer le terrorisme intellectuel et physique émanant des milices antifas à la solde du Système comme ce fut le cas dimanche dernier à Marseille contre Eric Zemmour. 

Il serait temps que les médias aux ordres arrêtent de prendre leurs désirs pour des réalités et qu'ils prennent conscience qu'ils ont désormais affaire, avec la candidature d'Eric Zemmour, a un véritable bouleversement dans la vie politique de notre pays et qu'ils arrêtent de ressortir les vieux arguments éculés de l'antifascisme d'opérette qui leur a servi de gagne-pain jusqu'à aujourd'hui. 

R H

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dimanche, 03 octobre 2021

Sortie prochaine du livre "Pourquoi Eric Zemmour ? La droite nationale à l'heure du choix" (Synthèse nationale)

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À la mi-octobre sortira un nouveau livre intitulé "Pourquoi Eric Zemmour ? La droite nationale à l'heure du choix". Cet ouvrage collectif, réalisé sous la direction de Franck Buleux, rassemble une quinzaine de contributions de responsables et de personnalités de notre famille d'idées qui s'engagent dans la campagne en faveur de la candidature d'Eric Zemmour. Nous vous proposons en avant-première celle de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale :

Il n'y a pas de fatalité du déclin, il n'y a que la volonté des hommes...

Avant toute chose, j’irai droit au but.

Lorsque le Front national a été créé, en 1972, son premier slogan était : « Avec nous avant qu'il ne soit trop tard ». Depuis, près de cinquante ans se sont écoulés et le slogan semble presque dépassé. Je dis "presque" parce que je n’oublie pas, comme nous l'a enseigné Charles Maurras, que « le désespoir en politique est une sottise absolue ».

Certes, la situation présente de notre pays est périlleuse, voire catastrophique. Mais il me semble évident qu’après tant d’années d’engagement désintéressé, tant d’efforts acharnés, tant d’insultes et de coups reçus, il serait, de la part des nationaux et nationalistes que nous sommes, vraiment sot de baisser les bras et d'accepter, comme une fatalité, le déclin français et européen, au moment où, enfin, se présente un espoir réel de redressement, avec l’entrée fracassante et salutaire d’un certain journaliste éditorialiste dans l’arène politique… Nous qui, depuis tant d’années, œuvrons à la défense de notre nation, de notre civilisation, nous ne devons pas, nous ne pouvons pas laisser passer la chance que nous offre cette irruption d’apporter enfin un cinglant démenti à ceux qui croient encore au sens de l'Histoire. De toute façon, avons-nous vraiment le choix ? Se poser la question, c’est déjà y répondre…

Tout d'abord, un constat s'impose. Après cinquante ans de renoncement progressif à notre souveraineté nationale, de destruction de pans entiers de notre industrie, d’absence de politique migratoire claire et cohérente et d’atteintes à notre identité, la France, naguère quatrième ou cinquième puissance mondiale, est devenue une sorte de wagon-lit à la remorque de la locomotive mondialiste. Désormais, des organisations internationales et des firmes transnationales, tels le Forum mondial de Davos, le FMI, la Commission de Bruxelles ou les GAFAM, ont plus d'influence sur notre avenir de citoyens français que notre propre « gouvernement ». Nous ne sommes plus maîtres de notre destin et le cancer qui ronge la France est en train d'arriver en phase terminale.

Il y a une trentaine d'années, un ami, alors haut-fonctionnaire proche du pouvoir, m’a dit : "Un jour viendra où les Français se rendront compte qu'ils ne maîtrisent plus leur avenir. Quoi qu'ils disent, quoi qu'ils fassent, leurs voix ne compteront plus. Ce jour-là, des mouvements comme celui auquel tu appartiens auront un boulevard devant eux..." Étant donné la situation qui était alors la sienne, il ne faisait certainement pas cette prédiction à la légère. J'ai souvent repensé à son propos et, aujourd'hui, je crois que le jour en question, s'il n'est déjà là, n’est plus très loin… Le curseur se déplace "à droite" (prenons ce mot par commodité) et nous n'allons pas nous en plaindre !

Le curseur se déplace "à droite"....

Souvenez-vous… Il y a quelques décennies, les grandes manifestations revendicatives avaient lieu au son de l’Internationale, derrière le drapeau rouge et les portraits des idoles du marxisme-léninisme assassin. Aujourd'hui les foules en colère – "gilets jaunes" ou "anti-passe" - descendent dans la rue en chantant la Marseillaise et en brandissant le drapeau tricolore. Signe des temps...

Pour démontrer que le curseur se déplace « à droite », je pourrais encore insister sur le succès grandissant des chaînes non-conformistes (C-News, TV Libertés, RT…), des nombreux sites de la « réinfosphère » ou passer en revue les multiples signes qui prouvent que l'état d'esprit général des Français est en train de changer, mais tout ceci nous emmènerait trop loin...

Dans les années 1980, 1990 et 2000, Jean-Marie Le Pen et le Front national ont réussi à mettre les thèmes d’indépendance, d’identité, de préférence nationales, de liberté, d’immigration ou encore d’insécurité au centre du débat politique. Malheureusement, ils n’ont pas été suffisamment écoutés. Par réflexe corporatiste, malhonnêteté intellectuelle ou aveuglement idéologique, l'ensemble de la classe politico-médiatique s’est liguée contre eux. Au moyen d’un bourrage de crâne incessant utilisant tous les subterfuges de l’agit-prop, elle a réussi à donner du "menhir" et des membres de son parti une image suffisamment sulfureuse pour effaroucher une partie des Français. Dès lors, nombre d’électeurs n’ont pas ou n’ont plus osé leur accorder leurs suffrages, même si les faits leur donnaient raison. Par naïveté et pusillanimité (ce qui va généralement de pair), la majorité de la population a alors semblé renoncer à un avenir authentiquement national. Les promoteurs-profiteurs de la "mondialisation heureuse", les zélateurs du politiquement correct, les pères-fouettards des partis du Système ont pu ainsi continuer à atomiser la nation, à mettre à mal son identité et, sans vergogne, sans honte ni remords, à rapprocher toujours davantage le pays du gouffre… Nous voyons aujourd’hui où leurs marottes européistes, mondialistes et libertaires nous ont menés…

Il y avait "l'avant", nous entrons dans "l'après"...

On dit souvent que le XIXe siècle est mort à Sarajevo en juin 1914... Il semble bien que le XXe, pour sa part, a vraiment pris fin en Chine, à Wuhan, avec l’apparition du SARS-coV-2 et la propagation mondiale de la Covid. En deux ans, en effet, beaucoup de choses ont changé. Il y avait "l'avant", nous entrons maintenant dans "l'après".

La période déprimante que nous venons de vivre a eu au moins un mérite : permettre à un grand nombre de nos compatriotes, simples citoyens ou décideurs, de prendre conscience des limites – et des méfaits - de la globalisation. En faisant de l'Asie en général, et de la Chine en particulier, la zone industrielle de la planète, les thuriféraires de la mondialisation ont enfermé l’Occident dans une dépendance suicidaire et l’ont rendu sensible au moindre remous sino-asiatique. Que l’Empire du milieu prenne froid et c’est toute l’économie mondiale qui se retrouve grippée !

Une remarque au passage : beaucoup, aujourd’hui, l'ont oublié, mais fin 2019-début 2020, à Hong-Kong, un grand mouvement populaire de révolte en faveur de la démocratie s’est développé et a même commencé à gagner le reste du pays. C’est alors que le virus est sorti de son pangolin ou de son laboratoire pour infecter un nombre inconnu d’habitants de Wuhan et justifier un confinement bientôt général dont l’un des mérites, outre d’avoir permis localement d’enrayer la propagation du virus (au moins provisoirement) aura été de museler une opposition démocratique de plus en plus bruyante… et gênante.

Cette parenthèse refermée, revenons à notre sujet principal...

Dans quelques mois, avec la présidentielle (puis les législatives), les Français vont devoir faire un choix déterminant pour leur avenir. D’ores et déjà, deux grandes options s’offrent à eux : soit donner la majorité à un des nombreux chevaux de retour du manège politicien qui n’aura d’autre perspective à leur offrir que la poursuite de la même politique, avec les résultats que l’on sait ; soit voter pour le candidat qui saura le mieux incarner la révolte de notre vieux pays face à son déclin et à sa mort annoncés, qui saura allumer au tréfonds de son âme la flamme de la résistance et rendra possible la rupture, condition sine qua non de la renaissance, du redressement.

Mais pour cela, il faut évacuer les leurres...

Depuis la qualification de Jean-Marie Le Pen, le 21 avril 2002, pour le second tour de l’élection présidentielle, face à Jacques Chirac, et, surtout, depuis la prise de contrôle du FN (devenu le RN en 2018) par sa fille, Marine, le parti de la droite nationale, sociale et populaire s’est peu à peu vidé de sa substance. Dédiabolisation illusoire et stérile, épurations successives, sectarisme de cour, abandon des fondamentaux, dilapidation des ressources… Durant ces dix dernières années, rien ne lui aura été épargné. Désormais, le FN-RN, naguère porteur des espoirs de millions de Français, n’est plus qu’une coquille aux trois quarts vide. Alors que la situation ne lui a jamais été aussi favorable, il a perdu sa vitalité, sa crédibilité ; pire, il a perdu son âme et ne peut s'en prendre qu’à lui-même. Continuer à faire comme si ce mirage n’en était pas un serait, de la part de notre camp, inconscient, inconséquent et plus encore, criminel. Pour que la droite nationale se rassemble et arrive aux responsabilités, il lui faut un "big-bang".

Napoléon a dit : « Il ne va jamais très loin celui qui sait de quoi demain sera fait ». Et Dominique Venner a écrit, dans un éditorial de la Nouvelle Revue d’Histoire en 2011 : « L’inattendu est roi, non seulement en petite politique mais aussi en histoire ».

L'inattendu, justement...

Forte des échecs des différentes scissions qui ont émaillé l'histoire du FN (du PFN à Philippot, en passant par l'Alliance populaire ou le MNR), Marine Le Pen a fini par se croire incontournable, indéboulonnable. Installée au cœur du système politique depuis de nombreuses années, elle s’est endormie sur ses lauriers et ce, d’autant plus facilement qu’elle n’est pas connue pour être une grande travailleuse… Quant au FN-RN, il est passé, sous sa coupe, de mouvement politique à simple fonds de commerce, entretenant une vaine coterie de profiteurs et d'arrévistes et vivant sur ses acquis, sans véritable réflexion ni remise en question… Ainsi, le redoutable appareil militant construit par son père et ses "lieutenants" successifs est devenu une machine qui tourne à vide, une machine à perdre... Pour s'en convaincre, il suffit de regarder objectivement les résultats de ces dernières années. Aussi, paradoxalement, au moment où la France "se droitise", le parti censé être le plus à même d’en tirer avantage n'est-il plus en situation de le faire.  Alors se produit l’inattendu...

Au fil de ces derniers mois, répétant inlassablement chaque soir les vérités que les Français n'entendent plus dans la bouche des responsables du RN, Éric Zemmour s'est imposé comme un possible recours salvateur pour ceux – et ils sont nombreux - qui refusent la descente aux enfers du pays. Journaliste éditorialiste de talent, amoureux de la France et de son histoire, fin connaisseur de la vie politique, il parle clair et vrai. Ses propos sans concessions, réfléchis, argumentés, ringardisent soudain l’expression des acteurs traditionnels du jeu politique. Face à lui, la langue de bois apparaît encore plus insupportable, elle ne paie plus.

Cette droite française qui semblait à jamais divisée...

La défaite de mai-juin 1940 et l’occupation qui s’en est suivie ont fracturé la droite française. Les divisions, les déchirements d’alors n’en finissent plus de produire leurs effets délétères.

Comme a pu l’écrire l’historien Pierre Nora, « à l’heure de la vérité », les militants de la droite nationale et nationaliste ont dû « choisir explicitement leur allégeance ». Motivés par le même amour de la France, le même désir d’œuvrer à sa libération, à son redressement futurs, ils ont choisi la « légalité » ou la « dissidence ». À Vichy comme à Londres, il y avait d’anciens membres du Faisceau, de l’Action française, des Croix de feu ou encore de la Cagoule.

Nombre des premiers résistants, à l’image d’un Honoré d’Estienne d’Orves, d’un Pierre Guillain de Bénouville ou d’un Edmond Michelet, étaient issus de la droite, royaliste ou républicaine, mais toujours patriotes, catholique et sociale. Dans le même temps, le « Groupe ouvrier et paysan », succédané du parti communiste « français » dissout, prisonnier du Pacte germano-soviétique, défendait la ligne « défaitiste-révolutionnaire » voulue par Moscou, tandis que des responsables des partis de gauche d’avant-guerre, radicaux, socialistes, voire communistes, ralliaient l’État français et entraient ou s’apprêtaient à entrer en « collaboration ».  

Pourtant, on connaît la suite : la droite nationale s’est durablement divisée entre gaullistes et antigaullistes ; la gauche, depuis la Libération, et en partie par la grâce de l’épuration, a su faire oublier les turpitudes de certains des siens ; elle s’est refait une virginité et, devenue maîtresse du pouvoir intellectuel après 1944, elle a pu imposer sa version des événements : la droite à Vichy (en particulier la droite nationaliste) et elle dans la résistance.

Depuis, une partie de la « droite parlementaire », tétanisée à l’idée d’être accusée de « vichysme », de « nationalisme », s’interdit d’envisager le moindre rapprochement avec la droite dite extrême et n’a de cesse de donner à la gauche des gages de « bien-pensance ». D’autant que les drames de la décolonisation et de la guerre d’Algérie ont accentué les fractures…

De la fin des années 1940 à aujourd’hui, certaines tentatives ou amorces de réconciliation ont eu lieu : le CNIP des années 1950, les appels du pied pompidoliens ou chiraquiens des années 1970 ou l’arrivée au Front national, dans la seconde moitié des années 1980, de nombreux déçus du parti gaulliste d'alors, le RPR. Je revois encore Jean-Pierre Stirbois, secrétaire général du FN (décédé tragiquement en 1988), se félicitant de la présence d’un portrait du général De Gaulle chez certains nouveaux militants... Malheureusement, très vite, l'appareil « gaulliste », sous la pression constante de la gauche, est parvenu à arrêter l’hémorragie, en acceptant de participer à la diabolisation de Jean-Marie Le Pen et de tracer entre les deux composantes de la droite nationale la fameuse « ligne rouge »...

Jusqu’à il y a peu, toute réconciliation semblait donc impossible. Et puis le RPR, devenu les Républicains, et le FN, devenu le RN, se sont vidés de leur substance. Le premier s’est « centrifié », le second s’est « gauchisé ». De plus, le temps faisant son œuvre et la situation devenant ce qu’elle est, la séparation est apparue de plus en plus comme anachronique. La France des années 2020 n’est pas celle des années 1940… À nouveaux enjeux, nouvelles réponses ! Il est temps qu'une force nouvelle, libérée des entraves, des pesanteurs du passé, résolument tournée vers les problèmes d’aujourd’hui et de demain, apparaisse...

Une force nouvelle est en train de naître...

Cette force nouvelle, si elle n’est pas encore un grand mouvement, organisé, structuré, a une voix et un visage, ceux d’Éric Zemmour. Le polémiste, alors même qu’il n’est pas encore officiellement candidat, s’est d’ores et déjà imposé au centre du paysage politique français.

Devant la « percée sondagière » de la nouvelle « bête immonde » qui monte, devant la décrépitude de la droite courbe et le dégonflage des baudruches Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, voici le landerneau politico-médiatique pris de panique. Ses réactions actuelles sont à la mesure de sa trouille et nous donnent à voir ce que sera, de sa part, la campagne… De même que la vanne tient lieu d’humour à certains, la malveillance, le mensonge ou encore l’insulte lui tiendront lieu de pensée et d’argumentation, faute de culture et de talent.

Zemmour explose, Zemmour propose...

Durant les deux ans écoulés, chaque soir, dans l'émission Face à l'actu sur C-News, Éric Zemmour, tranquillement mais clairement, a rappelé ce qu’est la France, dit ce qu’elle n’est plus et ce qu’elle devrait être. Il a dressé un constat sans concessions de la situation. Il a mis en lumière les responsabilités et, peut-être sans s’en rendre compte, esquissé un projet, fait naître une espérance. Ce faisant, qu’il l’ait voulu ou non, il est entré progressivement dans la peau d’un véritable candidat à la présidence de la République. Car, on ne le rappellera jamais assez, le chef de l’État ne peut pas – ne peut plus - être un de ces personnages devenus insupportables à beaucoup, dotés d’un charisme d’huître, sourds, aveugles et lâches par intérêts, qui ne savent que répéter en boucle le même discours insipide, consensuel, et pratiquent volontiers la politique du chien crevé au fil de l’eau. Il n’est pas là pour vendre un programme et en assurer le service après-vente. Son rôle n'est pas de désacraliser sa fonction en ouvrant les cours, les salons, les jardins de l’Élysée au premier rappeur en marcel ou youtubeur en t-shirt venus. Il n’est pas de confondre exercice du pouvoir et campagne électorale, de faire ruisseler à profusion l’argent public-argent magique et de creuser l’endettement du pays… Son rôle consiste à porter une vision, à définir de grandes orientations et à rassembler le pays autour d’un projet, pour lui donner un avenir et mieux, un destin.

À six mois de l’élection présidentielle, une offre politique commence à se dessiner. Emmanuel Macron, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Éric Ciotti, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo ou Éric Zemmour ont déjà annoncé leur candidature ou s’apprêtent à le faire. Or, parmi ces personnalités, une seule coche toutes nos cases et, selon nos critères, correspond à nos attentes…

Chers amis, chers camarades nationaux et nationalistes, il n’est plus temps de se focaliser sur les détails en oubliant l’essentiel et de se perdre en vaines querelles. « Quand le sage montre la Lune, l’idiot regarde le doigt ». Nous devons prendre nos responsabilités et faire le bon choix. Le devenir de la France, notre patrie, en dépend. Nous avons à nous montrer dignes de tous ceux qui, au long des siècles, par leur travail et leurs sacrifices, lui ont permis d’être, de demeurer, et qui, en nous la transmettant, nous ont offert tout ce qui fait de nous des Français…

Soit nous soutenons Éric Zemmour, seul candidat en mesure de rebattre les cartes, d’opérer la nécessaire rupture et de susciter le sursaut tant attendu ; soit nous laissons élire une fois de plus un des pions du Système qui mènera la même politique avec les mêmes conséquences : déclin, vassalisation, submersion migratoire, islamisation, ensauvagement … Le pire n’est jamais sûr mais il est possible. Nous savons aussi qu’il est évitable. À condition de le vouloir et de faire, au bon moment, ce qui doit être fait. Alors, tous ensemble, faisons-le ! Zemmour président !

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

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Pourquoi Éric Zemmour ? La droite nationale à l’heure du choix, ouvrage collectif réalisé sous la direction de Franck Buleux, Synthèse nationale, collection "Pourquoi ?", octobre 2021,164 pages, 20,00 € (+ 5,00 € de port) à commander à : Synthèse nationale BP 80135 22301 Lannion PDC

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dimanche, 19 septembre 2021

Ne laissons pas tomber Cassandre...

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Vous connaissez "l'affaire Cassandre Fristot". Cette jeune femme engagée dans le combat nationaliste depuis des années qui est allé manifester à Metz au mois de juillet contre l'absurde dictature sanitaire imposée par le gouvernement et qui, depuis, est la cible de la répression du Pouvoir encore en place.
 
En effet, ce jour là, Cassandre avait confectionné un panneau sur lequel était inscrit une liste de noms en vogue dans l'actualité du moment au milieu de laquelle on pouvait lire une énigmatique interrogation "Mais qui ?", faisant allusion à une réplique inquisitrice et paranoïaque d'un chien de garde de la bien pensance adressée lors d'une émission télévisée à un général signataire de l'appel des militaires publié au mois d'avril dernier.
 
Pour être franc, je pense que le panneau de Cassandre n'était pas opportun dans le climat actuel. Ce d'autant plus qu'il était évident qu'il pouvait lui attirer les foudres de la justice... mais qu'importe. Cassandre a voulu exprimer, maladroitement peut-être, ce qu'elle ressentait face à la situation et cela devrait être son stricte droit. Mais, contrairement à ce que l'on nous radote à longueur de journées dans les médias du Système, il y a bien longtemps que la liberté en France n'est plus qu'une illusion.
 
Si, comme nous l'espérons tous, dans quelques mois les choses doivent réellement changer dans notre pays, l'une des premières décisions à prendre sera l'abolition immédiate des lois liberticides (Pléven, Gayssot, Toubon et autres...).
 
En attendant, Cassandre se retrouve face à de nombreuses difficultés (elle vient, entre autres, de perdre son emploi) et la solidarité nationaliste doit s'organiser. Civitas, le Parti de la France, des associations ainsi que de nombreux particuliers lui ont déjà manifesté leur sympathie.
 
Si vous souhaitez, vous aussi, apporter un soutien moral ou financier à Cassandre Fristot, victime d'un acharnement politico-médiatico-judiciaire inouï, envoyez vos lettres et vos chèques à cette adresse : Cassandre Fristot 39 F rue Georges Bizet 57800 Freyming-Merlebach.
 
Quoi que l'on pense de son initiative, il ne faut pas laisser tomber Cassandre Fristot.
 
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale

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dimanche, 27 juin 2021

L'éditorial du n°57 de la revue Synthèse nationale

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Détruire le système avant qu'il nous détruise...

Roland Hélie,

directeur de Synthèse nationale

(15 juin 2021)

Décidément, la macronie, aussi consternante soit-elle, nous offre chaque jour une bonne raison de ne pas désespérer. Quoi que fassent ses acteurs, quoi qu'ils disent, il y a, à chaque fois, fort à parier que le lendemain, avec le même angélisme et la même condescendance, ils nous diront et imposeront le contraire. Ce qui, vous en conviendrez, nous incite à prendre avec le recul qui s'impose toutes les décisions gouvernementales.

Après avoir cafouillés durant plusieurs mois face à l'épidémie venue de Chine et voyant le ras-le-bol que cette incurie a provoqué, Macron et sa cli-que, en bons petits domestiques locaux de la finance mondialisée, cherchent un moyen pour s'en sortir "la tête haute". Les confinements, les masques, les tests, les vaccins... étant de plus en plus, malgré quelques sondages discutables, rejetés par une partie grandissante de nos compatriotes, les têtes pensantes du Système veulent maintenant nous imposer leur dernier gadget-miracle, le fameux "passe-sanitaire", en attendant l'implantation, un jour, pourquoi pas d'une puce électronique permettant de contrôler (et donc orienter) les faits et gestes de chacun d'entre nous (ce qui, d'ailleurs, est déjà un peu le cas avec nos smartphones). En fait, si nous étions "complotistes", nous pourrions presque imaginer que le coronavirus serait une aubaine pour la réalisation de leurs machiavéliques plans liberticides.

L'épidémie, conséquence directe de la globalisation.

Que l'on ne se trompe pas. On ne rappellera jamais assez que l'épidémie qui frappe la plupart des pays du monde depuis un peu plus d'un an n'est que la conséquence logique de l'économie globalisée imaginée et réalisée depuis plusieurs décennies par les "décideurs de Davos", cette station hivernale suisse des plus huppées qui voit se tenir chaque année un Forum mondial rassemblant les pseudos élites politico-économico-intellectuelles venues du monde entier. En faisant de la Chine (et d'une partie de l'Asie) la zone industrielle de ce qu'ils appellent "le village planétaire" et en y concentrant une grande partie des usines polluantes, il n'était pas besoin d'être un grand de-vin pour deviner qu'on allait tout droit vers une catastrophe écologico-sanitaire. Mais les "penseurs de Davos", ne voyant que le profit à court terme des multinationales (et aujourd'hui celui des GAFAM), en avait décidé ainsi. On voit les résultats : chômage grandissant, pollution insupportable, renaissance de l'impérialisme économique chinois, migrations incontrôlées, apparition d'épidémies inconnues jusqu'à présent... En fait de "décideurs", ou de "penseurs", nous ferions mieux de parler des "prédateurs de Davos".

Et comme ces gens ne doutent de rien, après avoir provoqué le désastre que l'on sait, toute honte bue, ils en redemandent encore. Au lieu de déposer le bilan de leur entreprise criminelle, ils instrumentalisent la grande peur engendrée par la maladie "chinoise" et ses variants pour nous imposer leur nouveau concept (une sorte de "saison deux" de l'aventure mondialiste), à savoir "la grande réinitialisation" (1). Finies les nations, finies les civilisations, finies les identités : en route vers un monde meilleurs, aseptisé et globalisé, dans lequel tout le monde, il serait gentil, tout le monde, il serait dans les clous, tout le monde, il fermerait sa gueule et tout le monde, il enrichirait les puissances financières (celles justement que l'on glorifie à Davos).

Une telle politique ne pourra se réaliser qu'aux dépens des peuples qui devront s'estimer heureux de toucher le "salaire universel", sorte de prime à l'oisiveté et à la soumission. Cette perspective peu réjouissante emporte somme toute l'adhésion d'une bonne partie des gagnants de la mondialisation, à commencer par les bobos des aires urbaines.

La bobocratie, justement, parlons-en...

La bobocratie adore donner des leçons. Ses membres vous étiquettent, vous distribuent bons et mauvais points avec une facilité déconcertante. Si votre façon de voir leur paraît conforme, vous voilà rangé dans le camp du Bien. En revanche, si vous vous aventurez à émettre le moindre doute ou, pire, vous exprimez un vague sentiment national, voire identitaire, vous voici condamné, sans autre forme de procès, aux ténèbres extérieures, au camp du Mal… Et après tout, puisque nous qui faisons vivre Synthèse nationale, nous y sommes relégués, qu’il nous soit permis de prendre un malin plaisir à l’évocation de la "mésaventure" d’un Bernard Tapie, violenté et dévalisé par quatre représentants de cette immigration qu’il considérait, hier, com-me une chance pour la France ; ou à celle d’un Olivier Duhamel, grand moraliste devant l’Éternel, rattrapé par son passé peu reluisant de (présumé) violeur incestueux.

Au-delà de ces deux piliers de la bien-pensance, désormais vermoulus, c’est l’ensemble de la bobocratie qui s’avère perverse et néfaste. Ses membres, obsédés par l’argent, le paraître, le pouvoir, grisés par leurs idées confortables et leur morale de bisounours, voient en fait bien plus leurs petits intérêts immédiats que ceux du pays et de ses habitants.

Rien n'est perdu...

Que les bobos le veuillent ou non, les Peuples et les Nations sont des réalités qui ne se laisseront pas détruire sans résister. La première étape de cette résistance salvatrice pour le peuple français, c'est la prise de conscience des dangers qui le menacent. Le combat que nous menons depuis près de quinze ans à Synthèse nationale, aux côtés de l'ensemble des forces patriotiques, identitaires et non-conformistes, va justement dans ce sens. À travers notre revue, nos éditions, notre site et nos multiples campagnes, colloques et réunions, nous essayons d'éveiller nos compatriotes. Certes, nous ne sommes pas les seuls (heureusement) mais (modestement) nous pensons que notre action est utile.

L'élection présidentielle de 2022 doit retenir notre attention. Tout laisse à penser que les résultats de la droite nationale seront en hausse et nous ne pouvons que nous en réjouir. Cependant, il ne faut pas se laisser aveugler. Si les sondages donnent actuellement à Marine Le Pen des intentions de votes allant parfois au-dessus des 30% au premier tour, il ne faut pas oublier qu'il en allait de même six mois avant l'élection de 2017. Au final, elle fit 21% et on peut se demander si sa présence au second tour fut aussi bénéfique pour l'idéal national qu'on veut bien le dire.

En fait, les Français qui suivent la présidente du Rassemblement national le font plus par opposition à la politique mondialiste, européïste et immigrationniste des partis du Système que par adhésion à son programme qui, il faut le dire, est de moins en moins nationaliste et de plus en plus similaire à celui du RPR, leurre chiraquien de la fin du siècle dernier, qui porte une lourde responsabilité dans le délitement de notre pays. Partant du constat qu'il n'y a actuellement pas d'autre offre, ces électeurs potentiels se contentent de Marine, même si celle-ci, de part ses orientations programmatiques à géométrie variable et la gestion calamiteuse de son mouvement, est loin de faire l'unanimité. Qu'elle soit ou non au second tour ne changera pas, admettons-le, grand chose.

Parmi les symptômes d'un renouveau national, il y en a un qui n'a échappé à personne. C'est l'émergence politique du polémiste de talent Éric Zemmour. Le succès de son émission quotidienne sur la chaîne C-News, qui pulvérise toutes les audiences, est là pour le prouver. Chaque soir, il commente sans concession et avec conviction l'actualité et il prend des positions qui ressemblent de plus en plus à un programme. Certes, Zemmour n'a pas encore fait part de ses intentions, mais force est de reconnaître qu'il serait le mieux placé pour rassembler réellement toutes les forces enracinées, bien au-delà du Rassemblement national, et à faire ainsi bouger les lignes.

Ni la droite nationale et identitaire ni, encore moins la France n'ont le temps d'attendre. Plus le temps passe, plus la situation s'aggrave. Chaque jour, le grand remplacement s'accentue et bientôt les Français de souche seront minoritaires chez eux. La présidentielle de 2022 verra-t-elle l'apparition d'une nouvelle force salvatrice capable de détruire ce Système avant qu'il nous détruise ? Le temps presse, l'avenir nous le dira très vite.              

(1) Cf. "The Great Reset", le livre de Klaus Schwab, président-fondateur du dit Forum. Nous en avons parlé dans notre précédente livraison (Synthèse nationale, n°56, hiver 2021-2021 cliquez là).

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lundi, 21 juin 2021

A force de vouloir faire comme tout le monde, on finit comme tout le monde...

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

Le premier tour des élections régionales et départementales a été marqué par une abstention inégalée jusqu'à présent. Rien d'étonnant à cela : tous les partis du Système en présence défendent à peu près la même politique de soumission face au mondialisme, au brassage migratoire et le seul parti censé rompre avec ce ronronnement funeste passe son temps à singer ses adversaires.

En effet, après l'échec des municipales de juin 2020, les résultats décevants du Rassemblement national aux élections d'hier démontrent, pour la seconde fois en un an, les limites de la stratégie dite de "normalisation" menée par sa direction actuelle.

Il y a quelques années, Jean-Marie Le Pen rappelait, avec un rien de malice (et sans doute un peu d'amertume), que ce n'est pas "au moment où le diable devient sympathique qu'il faut se dédiaboliser". La soirée de dimanche semble lui avoir donné raison.

Nous ne reviendrons pas ici sur l'accumulation d'erreurs stratégiques et psychologiques qui a caractérisé la vie du RN-FN ces dix dernières années (en particulier le sort réservé au fondateur du mouvement en 2015). Force est de constater que les résultats ne sont pas au rendez-vous, loin s'en faut. L'abstention massive de dimanche en est la preuve. Les électeurs nationaux sont de plus en plus nombreux à bouder le RN et celui-ci s'arcboute désespérément sur sa stratégie suicidaire. Manifestement, une introspection et une remise en question s'imposent mais je doute qu'elles interviennent à court ou même à moyen terme... Le RN est devenu un parti comme les autres et il entend le rester. Il a abandonné ses fondamentaux pour devenir le perroquet du discours dominant. Tant pis pour lui...

Pour autant, il ne faut pas désespérer. Cet enlisement du RN ouvre un boulevard à celui qui saura relever l’étendard et incarner à son tour les idées de la droite nationale, sociale, populaire et identitaire pour rendre à notre nation sa fierté, sa vitalité, sa liberté. Un nom vient bien sûr à l'esprit. Chaque soir, cet homme de talent s'adresse à un nombre grandissant de Français qui retrouvent en lui les valeurs et la volonté abandonnés. Il n'est pas encore candidat mais bientôt il fera part de ses intentions… Je vous laisse deviner de qui il s'agit.

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vendredi, 18 juin 2021

Que faire dimanche ? Vous pouvez aller voter...

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

Dimanche prochain se déroulera dans toute la France la première manche des élections régionales et départementales. Nous ne nous étendrons pas ici sur les campagnes et les programmes des listes en présence, les lecteurs de Synthèse nationale ont généralement une maturité politique suffisante qui leur permet de se faire une idée sur la question. Nous allons donc "faire simple" : d'un côté tous les candidats des partis du Système qui acceptent (et soutiennent) la dilution de notre nation et de notre civilisation dans le magma mondialiste et, de l'autre, ceux qui se réclament, au sens large du terme, du "camp patriotique". Le choix est donc vite fait...

Certains, parmi nos amis, figurent sur des listes du Rassemblement national. D'autres, comme notre chère Valérie Laupies en PACA ou Jean-Eude Gannat en Anjou (pour ne citer qu'eux), animent avec courage et abnégation des listes locales qui se présentent pour incarner une conception plus novatrice du combat national et identitaire. Il y en a aussi qui figurent sur des listes régionalistes ou sur celles de DLF ou de Via... Tout cela prouve au moins que, faute d'avoir un véritable chef de fil rassembleur, notre famille politique ne manque pas d'initiatives ni de vitalité.

Synthèse nationale n'est pas un parti ni une organisation dogmatique qui donnerait des consignes strictes à ses militants. Bien au contraire, nous sommes avant tout une revue d'idées qui s'adresse à toutes les composantes du "mouvement national".

Voilà pourquoi, dimanche prochain, nous invitons nos lecteurs à voter pour les listes patriotiques présentes dans leurs départements et leurs régions qui leur sembleront les plus sincèrement en accord avec notre idéal nationaliste et identitaire 

Nous savons que nous n'avons plus l'éternité devant nous et que la France doit se réveiller au plus vite si elle ne veut pas disparaître à jamais.

18:19 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 04 mai 2021

Au moment où le terrorisme islamique fait des ravages, le "Conseil d'Etat" confirme la dissolution de Génération identitaire...

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

La poignée de préretraités cacochymes qui constitue ce que l'on appelle le Conseil d'État (comme s’il y avait encore un État en France) vient de confirmer la scandaleuse dissolution du mouvement Génération identitaire. 

Au moment où se multiplient les actes terroristes liés à l'islamisme (donc à l'islam - idéologie politico-religieuse massivement importée sur notre sol ces dernières décennies avec l'immigration voulue et encouragée par le Système) ; au moment où des flics et même des profs, incarnations de cet Etat en déshérence, se font insulter, lapider, voire égorger ; au moment où la délinquance importée sévit quasiment en toute impunité dans des zones de plus en plus vastes, la décision de cette institution montre à quel point la notion même de République se trouve désormais vidée de tout contenu.

Rappelons que le principal reproche fait à Génération identitaire est d'avoir déployé pacifiquement quelques banderoles à nos frontières pour informer les migrants, souvent abusés par des ONG antinationales et exploités par des passeurs peu scrupuleux, qu'il n'y a pas d'avenir pour eux dans un pays où l'économie est au plus mal et où le chômage reste à un niveau élevé.

Manifestement, les problèmes qui terrassent la France et les Français ne sont pas la préoccupation première des membres du Conseil dit "d'État". Ceux-ci, plutôt que de voir ce qu’ils voient, d’admettre les dures réalités et d’en tirer les conclusions qui s’imposent, préfèrent, soumis qu’ils sont à la pensée dominante, condamner, en s'appuyant sur des arguments futiles, ceux qui, comme Génération identitaire, restent debout et résistent. 

Heureusement, le Système qu'ils protègent est arrivé à un tel point de décomposition que l'espoir de son proche effondrement grandit de jour en jour. Alors, un nouvel État authentiquement national, défenseur de la France et des Français, abolira toutes les lois liberticides et rendra justice aux organisations patriotiques qui, depuis des années, ont subi la répression des gouvernements mondialistes successifs...

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mercredi, 28 avril 2021

"Haro sur Zemmour !" Les vieux coups bas usés qui ne marchent plus...

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Alors qu'il n'a pas encore fait part de ses intentions pour la prochaine présidentielle, Eric Zemmour est déjà la cible des attaques insidieuses des thuriféraires du Système. Il faut dire que pour le célèbre chroniqueur, que beaucoup espère voir jouer un rôle politique de premier plan, les accusations coquines émanant d'une obscure militante socialiste d'Aix-en-Provence devraient être considérées comme la preuve de la crainte qu'il inspire à l'ensemble de la classe politico-médiatique aux affaires.

En effet, la présence d'Eric Zemmour à cette élection, au moment où l'on assiste à une "droitisation" (employons le mot pour faire simple) de notre peuple, serait de nature à révolutionner profondément et sans doute durablement le paysage politique français. Zemmour, qui a des idées claires et profondes, tranche singulièrement dans le fade climat actuel. Chaque soir, avec talent et persuasion, il s'adresse à des centaines de milliers de téléspectateurs (plus d'un million, dit-on) qui, grâce à lui, retrouvent l'espoir de voir enfin revivre la France française.

Dès lors, pour les morpions du "politiquement correct" qui s'accrochent à leurs prébendes, en bons petits domestiques serviles des tenants du mondialisme, une seule priorité : haro sur Zemmour (tout comme hier, ils criaient : « haro sur Jean-Marie Le Pen ») ! Et pour cela, tous les moyens sont bons.

Que s'est-il donc passé ? Faute d'être capables de discuter avec lui (on a vu comment les quelques ministres ou anciens ministres qui ont tenté de l'affronter se sont fait rétamer), les donneurs de leçons ont décidé d'utiliser la vile calomnie en se disant qu'il en restera toujours quelque chose.

Revenons aux faits : une dame Lenfant (photo ci-dessus), dont la notoriété jusqu'à présent ne dépassait pas le banc des élus socialistes d'Aix-en-Provence, s'est subitement rappelée, en voyant fleurir dans sa ville des affiches géantes appelant à la candidature d'Éric Zemmour, que celui-ci aurait été assez audacieux, en 2004 (ou en 2006, elle ne s'en souvient pas précisément), pour la complimenter sur sa robe et lui faire "un bisou" on ne sait pas très bien où. Quel scandale ! Non seulement Zemmour est talentueux, mais en plus il serait charmeur (ce que, généralement, les femmes « normales » apprécient plutôt). Venant d'une groupie du parti de Strauss-Kahn et de Duhamel, ces révélations, aussi tardives (près d'une vingtaine d'années après) que floues, tombent dans le parfait ridicule. S'ils espèrent faire taire celui qui incarne l'espérance pour un nombre croissant de Français, je crains qu'ils se trompent lourdement... De plus, autre "hic" à leurs allégations : personne, à part l'accusatrice, ne se souvient de cette "odieuse agression traumatisante". À commencer par l’accusé...

Mais le plus grave dans cette "affaire" (si tant est qu’on puisse parler d’ « affaire »…), c'est qu'elle révèle le niveau bien bas (au ras des caniveaux, comme dirait notre confrère Breizh-info) du personnel politique aux ordres. Incapables de justifier les désastreuses orientations des gouvernements (de gauche, du centre ou d'En marche) dont ils se réclament, ils sont persuadés, en utilisant ces vieilles ficèles usées que sont la délation et la diabolisation, d'avoir trouvé la parade face au vaste mouvement de résurgence nationale et populaire qui, bientôt, balaiera définitivement ces perroquets arrogants et ces perruches malsaines qui forment le parti de la soumission et de la collaboration au pouvoir.

L'élection présidentielle est prévue pour dans un an, mais, dans le registre "coups bas minables", visiblement, ça commence déjà...

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dimanche, 28 mars 2021

À PROPOS DES CALOMNIES MÉDIATIQUES CONTRE TERRE & PEUPLE...

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

En lisant le communiqué de presse de Terre & peuple cliquez ici (publié suite aux calomnies honteuses véhiculées par la chaine France 2 et dont cette organisation est la victime) une anecdote me revient à l'esprit...

C'était il y a une vingtaine d'années. Un soir de décembre, étant dans Paris en voiture, j'apprend par la radio que l'église St Nicolas du Chardonnet, haut-lieu de la Tradition catholique, était occupée par une bande de sans-papiers encadrée par des nervis gauchistes. 

Bien que je ne sois pas ce que l'on peut appeler un fervent paroissien, pour moi pas d'hésitation : direction "St Nic". Il ne faut pas laisser les intrus saccager impunément un tel endroit. Ce d'autant plus que l'abbé Beauvais, son curé d'alors, n'hésitait jamais à se mouiller pour défendre les patriotes, quels qu'ils soient, lorsque ceux-ci étaient menacés par les tenants de l'idéologie dominante.

Arrivé à proximité, je croise une troupe de solides gaillards qui visiblement se rendaient, eux aussi, à St Nicolas animés, comme moi, par la ferme intention de défendre l'église. Et quelle ne fut pas mon heureuse surprise en m'apercevant que ce groupe n'était autre que celui des militants de la bannière francilienne de Terre & peuple. Passant au-dessus de leurs différences spirituelles, ceux-ci avaient spontanément décidé de venir aider les jeunes catholiques déjà sur place.

Finalement, une foule importante s'était rassemblée ce soir là sur le parvis de l'église. Les gauchistes et les sans-papiers, qui ne s'attendaient visiblement pas à une telle mobilisation, ont été évacués comme des minables par les forces de police présentes, elles-aussi, en nombre.

Nous sommes donc à cent lieux des élucubrations des scénaristes de France 2 qui cherchent à faire passer T&P pour une vulgaire horde de racailles. Les bobos et les crétins (se sont souvent les mêmes) qui se laissent avoir par leurs balivernes anti-fascistes feraient mieux de méditer sur l'efficacité de cette saine réaction nationaliste et identitaire plutôt que de perdre leur temps à se lamenter après chaque attentat islamiste ou à regarder des navets comme "Les rivières pourpres" qui ne sont que le reflet des fantasmes et des névroses d'une extrême gauche vieillissante en mal de frissons...

À chaque fois qu'ils sont menacés, les nationalistes et les identitaires doivent réagir, comme ce soir-là, par une riposte unitaire. Ainsi, en tout cas, est la volonté de Synthèse nationale...

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dimanche, 07 mars 2021

Le vain ambitieux amphibie de Beauvau

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Didier Lecerf

« L’ennui avec les hommes politiques, c’est qu’on croit faire leur caricature alors qu’on fait leur portrait »

Sennep

Si j’étais caricaturiste, forçant le trait et exagérant les défauts, je donnerais sans doute à l’actuel occupant de l’hôtel de Beauvau, Gérald Darmanin, l’aspect d’un amphibien. Tout, chez lui, me paraît, en effet, conduire à ce choix. Ainsi, à l’image de n’importe quel représentant de cette espèce de tétrapodes à sang froid, les yeux grands ouverts et les lèvres minces, depuis une vingtaine d’années, il nage avec aisance dans les eaux stagnantes du marigot politique ; à l’image de la grenouille de la fable, il « s’étend, s’enfle et se travaille » pour gagner en stature ; et avec constance, méthode mais aussi, semble-t-il, ruse (ses « amis » ne le surnomment-ils pas « Darmalin » ?), il œuvre à sa métamorphose en « homme d’Etat » ou, du moins, à l’apparence de celle-ci. Pour l’heure encore têtard, mais nourri de son modèle et second « papa » (le premier étant Xavier Bertrand), l’ex-Iznogoud de Neuilly, Nicolas Sarkozy, il se rêve en Naboléon II, nouvel empereur du Landerneau politico-médiatique. Sorte de chimère sévèrement dentée, dont les ratiches raient les parquets lustrés de la République, il se voit déjà tout en haut de l’affiche, en 2027 ou 2032, vizir à la place du vizir, commandeur tombé du ciel de la macronie, leader providentiel d’une « droite courbe » toujours en quête d’un sauveur…  

On connaît la formule de Théodore Roosevelt (empruntée à un proverbe africain) : « Parlez doucement et portez un gros bâton, vous irez loin ».

Monsieur Darmanin veut aller loin. Mais, privé de « big stick » par son inclination politique et l’aveuglement idéologique de la majorité à laquelle il s’est rallié, il n’a, en fait, à sa disposition qu’un chasse-mouches, qu’il utilise avec parcimonie et parti pris. Condamné – comme ses prédécesseurs - à brasser de l’air et à soigner les apparences, il parle fort, fait les gros yeux, donne des coups de menton, roule des mécaniques, gonfle les biscotos. Pour l’essentiel, il dit, à défaut de vouloir ou de pouvoir faire ; il paraît, à défaut d’être ; et, à l’arrivée, il ne trompe que les habituels idiots utiles, les cocus patentés qui, d’élections en élections, ne demandent qu’à être pris pour des cons…

Dans Siegfried, Jean Giraudoux a écrit : « Les politiciens réservent leur véritable haine pour leur compatriote. » En obtenant, en conseil des ministres, la dissolution de Génération identitaire, pour des motifs fallacieux, intellectuellement malhonnêtes et juridiquement contestables (on attend avec curiosité, mais sans illusions, la décision du conseil d’Etat), Gérald Darmanin, premier flic de France par fonction mais politicien par nature, vient de lui donner raison… 

En juillet 1998, Jean-Pierre Chevènement déclarait au Figaro : « le ministre de l’Intérieur est la femme de ménage du gouvernement ». Depuis huit mois, voici donc monsieur Darmanin, nouveau technicien de surface du pouvoir macronien, en charge du « ménage ». Mais la façon dont il s’acquitte de sa tâche est pour le moins curieuse : le flot migratoire légal et illégal se déverse en continu sur le territoire et modifie peu à peu la composition de la population ? Il dissout Génération identitaire ; les barbus, les islamo-gauchistes, les racialistes décoloniaux sapent méthodiquement les fondements de notre société et détricotent la nation ? Il dissout Génération identitaire ; les policiers sont insultés, caillassés, mortiérisés, lynchés, voire tués ? Il dissout Génération identitaire ; les voyous désinhibés issus de l’immigration agressent, blessent, assassinent, violent ? Il dissout Génération identitaire ; les black blocs, les cailleras de banlieue s’invitent dans les manifs, dégradent, cassent, incendient, pillent ? Il dissout Génération identitaire ; les dealers prêts à tout pour défendre et étendre leur juteux business contrôlent par la peur des quartiers entiers et mènent, le plus souvent impunément, leurs expéditions punitives ? Il dissout Génération identitaire… 

Traditionnellement, « en France, la gauche trahit le peuple et la droite trahit l’Etat » (De Gaulle). Les macronistes, désormais, trahissent les deux, « en même temps ». A chacun d’entre nous d’en tirer la leçon qui s’impose et de faire en sorte que les prochaines échéances électorales débouchent sur la dissolution, et de ce pouvoir inconséquent néfaste à la France, et des ambitions politiques de son ministre de l’Intérieur ! Aux urnes, nationaux et nationalistes de toute obédience, faisons la synthèse de nos colères et, par nos suffrages, dissolvons les dissolveurs !

Article de Synthèse nationale libre de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.

Ouvrages de Didier Lecerf :

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vendredi, 05 mars 2021

La grande peur avant la grande réinitialisation

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Roland Hélie 

Editorial du n°56 de la revue Synthèse nationale

Depuis un an, à longueur de journées, dans les médias ou ailleurs, on nous rebat les oreilles avec ce que d'aucuns appellent, de manière péremptoire, "la pandémie"...

Avant que l'on nous accuse d'un quelconque « complotisme » (mot désormais très à la mode), soyons clairs, de façon à être bien compris. Nous ne nions pas qu'un coronavirus, encore inconnu il y a treize mois et potentiellement dangereux, est apparu. Nous reconnaissons bien volontiers (et comment pourrait-il en être autrement ?) que ce nouveau pathogène est responsable de nombreuses souffrances et du décès de centaines de milliers de personnes à travers le monde. Mais nous n’oublions pas que, dans un passé pas si lointain, d’autres virus, bien plus virulents et destructeurs, ont sévi, sans susciter pour autant la même « émotion » ni entraîner les mêmes décisions lourdes de conséquences pour l’avenir de notre pays et de sa jeunesse… Aussi nous estimons-nous fondés à nous interroger sur les raisons pour lesquelles ce micro-organisme infectieux de 125 nanomètres de diamètre est devenu, au niveau mondial, l'alpha et l'oméga de l'actualité surveillée…

En fait, le SARS-CoV-2 et sa maladie, la Covid-19, ont le dos large et tombent à pic pour la camarilla mondialiste presque partout aux affaires…

En effet, ceux qui, actuellement, dirigent la plupart des États - en particulier les « démocraties occidentales » - ont pour objectif d'instaurer à terme une gouvernance mondiale, seule capable, à leurs yeux, d’en finir avec les « imperfections », les « errances » de l’« ancien monde », et de faire face aux défis de demain.

Mais pour atteindre ce but, un obstacle incontournable demeure : la méfiance des vieilles nations attachées à leurs particularismes, à leurs libertés. Dès lors, pour le faire disparaître, les mondialistes favorisent, accompagnent, soutiennent tout ce qui permet de détruire les identités, de fondre les peuples en un grand melting-pot, de les réduire à un magma de consommateurs sans racines, manipulables à merci, voués à l’enrichissement des firmes transnationales - à commencer par les GAFAM -. Et tous les moyens leur sont bons, y compris l’instillation d’une « grande peur » propre à mener le plus grand nombre à l’acceptation, à l’obéissance, voire à la soumission (une recette qui, dans l’histoire, a fait ses preuves en de multiples occasions). En 2006, déjà, la fameuse grippe H1N1 a bien failli donner naissance à une telle psychose réorganisatrice mais, finalement, la mayonnaise n’a pas pris car les esprits n'étaient pas prêts. Quant à la menace du « réchauffement climatique dû aux activités humaines » constamment agitée depuis la fin des années 1980, elle n’a pas vraiment débouché, jusqu’à présent, sur les résultats attendus…

Certains peuvent nous rétorquer que nous crions au loup un peu trop facilement, que cette analyse ne tient pas la route... Dans une récente livraison de notre excellent confrère Lectures françaises (n°764, décembre 2020), Jacques Boisard explique avec talent les étapes qui ont mené à la situation actuelle. Il rappelle ainsi que Jacques Attali, l’un des hommes qui parlent à l’oreille d’Emmanuel Macron, clamait en 2009 : « L'Histoire nous apprend que l'humanité n'évolue significativement que quand elle a vraiment peur ». Or ce qu'Attali entend par « évolution de l'humanité » n’est rien d’autre que la « marche forcée vers la globalité ». Il ne s'en est jamais caché. Pour s'en convaincre, il suffit de relire le rapport que lui a commandé Nicolas Sarkozy, alors qu'il était président de la République, et qu’il a rédigé avec la collaboration de toutes les élites mondialisées du moment (souvent les mêmes qu'aujourd'hui). Un rapport qui, déjà, indiquait la voie à suivre…

Attali n'est pas seul

Les conclusions de Jacques Attali sont les mêmes que celles de Klaus Schwab, l’homme qui, chaque année, préside à Davos, en Suisse, le Forum économique mondial, réunion de décideurs, chefs d’entreprise, dirigeants politiques, intellectuels ou journalistes, acquis à la globalisation, et au sein de laquelle se décide en quelque sorte l'avenir du monde, notre avenir...

Cet ingénieur et économiste allemand vient de publier, avec Thierry Malleret, "Covid-19 : The Great Reset" (1) (c’est-à-dire La Grande Réinitialisation), dans lequel il précise sa pensée. Pour lui, la "pandémie" a mis en évidence les disfonctionnements de la société d'avant. Elle doit conduire les peuples à prendre conscience de la nécessité d'accélérer l'instauration d'une véritable gouvernance mondiale permettant la mise en œuvre d’ « une réponse valable (…) aux dangers préexistants, (…) aux tendances inquiétantes qui se sont développées sur une longue période (entendez  le « populisme » - NDLR) » . Et de préciser : « Nous devons sans tarder mettre en route la Grande Réinitialisation. Ce n'est pas un "bonus", mais une nécessité absolue... Il nous incombe de prendre le taureau par les cornes. » Difficile d’être plus clair.

Les mots ont un sens. Selon le Larousse, la « Réinitialisation » est « l’action de rétablir un système, une application dans son état initial ». Or, ce que veulent les Schwab, les Attali, les Soros, ce n'est pas réinitialiser le monde, c’est le réorganiser, le refaçonner, le transformer. Exit les valeurs ancestrales, les civilisations, les nations millénaires, les différences d’ethnie, de culture ou de sexe ; finis tous les réflexes identitaires, nationalistes, « rétrogrades et belliqueux », de ceux qui dénoncent leur vision du futur.

L'enfer est pavé de bonnes intentions

Cette année, « Pandémie » oblige, le Forum économique mondial se déroulera du 13 au 16 mai, à Singapour. Les participants devraient plancher sur « l’évolution de l'économie mondiale vers un avenir plus juste, plus durable et plus résistant ; la construction d’économies plus égales, plus inclusives et plus durables ; la définition d'un nouveau contrat social centré sur l'égalité raciale, la justice sociale et la protection de la nature... ». À première vue, ce programme peut sembler reposer sur de bons sentiments, mais il convient de rappeler ce que cachent ce discours et cette posture en apparence compassionnels.

En réalité, derrière le désir de justice, l’empathie, la bienveillance de façade, c'est la dictature du capital mondial qui se dessine. Une dictature qui entend reposer sur l'assentiment du plus grand nombre, d'où la nécessité de tester le degré de résistance des peuples face aux décisions les plus liberticides qui seront prises (et, avec les mesures sanitaires actuelles, nous y sommes en plein)…

Non pas "survivre", mais "revivre"

Nous l'avons dit et écrit à maintes reprises : désormais, la véritable ligne de fracture se situe entre ceux qui acceptent le projet mondialiste voulu par l'hyperclasse et ceux qui, de plus en plus nombreux, le refusent. Un peu partout, sous de multiples formes, les mouvements de résistance nationale et identitaire se multiplient. Partout, les peuples manifestent leur détermination, non pas à "survivre", mais à "revivre". Ils ne veulent plus subir les diktats des oligarques apatrides, nouveaux « despotes éclairés » qui confondent leur volonté et leurs intérêts avec ceux des populations.

Pour nous, à Synthèse nationale, la voie est toute tracée. Notre devoir, au côté de toutes les forces qui partagent notre attachement à la nation française et à l'identité européenne, est de redonner à chacun la volonté de se battre. Nous sommes engagés dans une lutte sans retour contre le mondialisme. Pour notre nation, ce combat se terminera par sa résurrection ou son entrée dans le néant. 

(1) "Covid-19, the Great Reset" (entendez : "Covid-19, la Grande Réinitialisation"), Forum publishing, septembre 2020, 316 pages, avec Thierry Maleret.

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vendredi, 30 octobre 2020

Pour en finir avec le pseudo « islamo fascisme »…

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Depuis l'horrible attentat d'hier matin à Nice, les thuriféraires de la pensée dominante, responsables de la situation actuelle, s'égosillent en remettant sur le tapis un pseudo "islamo-fascisme". Depuis quelques années, nous pensions que cette fadaise était mise de côté par ceux qui, par ignorance ou par confort, la colportaient. Mais les déclarations récentes de quelques politicards et journalistes nous prouvent que la bêtise est tenace. Il nous a donc semblé utile de republier ici ce texte de Guirec Sèvres (reprenant un article de Raoul Fougax) datant du printemps 2015 (cf Synthèse nationale n°39) pour remettre les choses à leur place.

S.N.

Pour en finir avec le pseudo « islamo fascisme »…

Guirec Sèvres (printemps 2015)

Les tueries qui, au début du mois de janvier, ont ensanglanté les locaux de Charlie Hebdo et une supérette kasher du XIIe arrondissement de Paris ont suscité une légitime émotion. Emotion qui fut vite récupérée par les stratèges du pouvoir en place et transformée, en quelques heures, en une remarquable manipulation.

A peine les terroristes refroidis, la France se devait d’être unanimement, pour ne pas dire obligatoirement, « Charlie ». Et pour guider cette nouvelle « France Charlie » on pouvait compter sur la détermination de nos politicards qui, de Hollande à Sarkozy, ont toujours fait preuve, comme chacun sait, d’une remarquable clairvoyance face à l’islamisme conquérant. Et si, par malheur, cette évidence vous avait échappée, c’est sans doute parce que vous êtes un fasciste ou, pire encore, un « islamo fasciste ».

Le mot est lâché, le concept est né : l’ « islamo fascisme » est le nouvel ennemi de la démocratie qu’il faut abattre à tout prix.

Mais que diable le fruit de la glorieuse pensée mussolinienne vient-il faire dans cette galère ?

On le sait depuis 1945, le fascisme est le mal absolu. On nous l’a enseigné à l’école, on nous le rabâche tous les jours dans les journaux et tous les soirs à la télévision et si, par ignorance ou par bravade, certains venaient à en douter, la Justice est là pour le leur rappeler.

Mais l’islam, jusqu’à ces dernières années, n’était pas, aux yeux de nos démocrates sincères, une idéologie condamnable. Bien au contraire. Il n’y a pas si longtemps que cela, Hollande et sa clique, à l’instar de Sarkozy pour la Libye, clamaient haut et fort qu’il fallait écouter Monsieur Lévy (Bernard-Henri) et armer les gentils rebelles islamistes en Syrie contre « l’ignoble régime fasciste et laïque de Bachar el Assad ». Et puis, sans aller aussi loin, ne sont-ce pas les mêmes démocrates qui, toutes étiquettes confondues, dans les villes où ils sont aux commandes, autorisent et subventionnent la construction de mosquées, favorisant ainsi l’implantation durable de l’islam sur notre sol ? Face à une telle évidence pour le moins gênante, il fallait trouver une parade. Ce fut vite chose faite avec la formule magique : « pasdamalgame »…

Pas d’amalgame lorsqu’il s’agit de confondre les musulmans et l’islam conquérant mais vive l’amalgame lorsque l’islamisme devient subitement l’islamo fascisme.

Comparer l’islamisme au fascisme est facile, confortable, peut-être même émouvant, mais, qu’on le veuille ou non, totalement inepte. Dans un magnifique article récemment publié par notre excellent confrère Metamag (1), le pertinent Raoul Fougax remet les pendules à l’heure.

Nous en reproduisons ici les principaux extraits :

On les voit venir avec leurs gros sabots. Nos dirigeants, de gauche et de droite d’ailleurs, se veulent des enfants de la résistance au fascismo–nazisme. C’est leur référence absolue. Il ne peut y avoir de mal plus grand que le fascisme dont le nazisme est un avatar. Combattre l’islamisme radical aujourd’hui, c’est donc continuer le combat des démocraties contre le fascisme.(…)

C’est bien sûr totalement faux. C’est juger le présent par rapport au passé de la même manière que l’on juge le passé par rapport aux valeurs du présent. L’anachronisme est une sclérose qui empêche l'analyse. C’est une maladie de l’intelligence.

Le décor est ainsi planté et Fougax précise les choses :

Le fascisme n’a jamais été un obscurantisme. Un totalitarisme oui, un obscurantisme non. Le fascisme n’a jamais été une lecture fanatique d’une religion monothéiste, souvent bien au contraire.

Le fascisme certes cultive le culte du passé mais dans une démarche progressiste. Le fascisme est un socialisme, pas un traditionalisme. Il veut moderniser en valorisant le passé, il invoque la longue mémoire de l'histoire, il ne veut pas ramener la société au comportement de temps révolus.

Et les remet dans le contexte du Monde arabe :

Dans les pays musulmans de plus, le fascisme a toujours été un anti-islamisme, c’est vrai de la Turquie kémaliste comme de l’Egypte nassérienne. La laïcité dans les pays musulmans a été un fascisme non avoué et c’est l'échec de ces régimes totalitaires laïcs, notamment face au sionisme, qui explique la montée d’un islamisme anti-israélien devenu en Europe un nouvel antisémitisme. Vouloir par confort intellectuel ramener tout antisémitisme au fascisme pour, en fait, exonérer les islamistes et donc l’islam de ce péché raciste majeur pour nos dirigeants est une stupidité dangereuse.

Il y a un nouvel antisémitisme qui est un islamisme et qui est lié au terrorisme qui frappe les juifs, pas que des juifs mais tous ceux qui sont des impies au regard des égorgeurs du sectarisme djihadiste. On peut parler d’islamo-sectarisme, car on a à faire à une secte musulmane issue de l'islam. Mais parler d’islamo-fascisme est une désinformation historique par aveuglement idéologique.

Les fascistes n’ont jamais été des islamistes et les islamistes ne sont pas des fascistes. Ils sont des obscurantistes musulmans sans lien avec les racines européennes et sociales du fascisme. (…)

Et Raoul Fougax conclue avec raison :

Ils ne veulent pas restaurer la grandeur de Rome comme le Duce. Ils veulent une mosquée à la place de St Pierre au Vatican. (...)

Ceux qui conseillent l'amalgame islamisme et fascisme pour lutter, on l'a bien compris, contre l'amalgame islamisme-islam sont des malhonnêtes et surtout des apprentis sorciers.

Tout est dit… 

Les mots ont un sens et Charles Maurras nous a enseigné qu’« une virgule à sa place, c’est déjà une victoire contre le chaos… ». Comparer l’islamisme au fascisme est une contrevérité que les militants anti-islamistes devraient bannir de leur vocabulaire.

Et que l’on ne nous brandisse pas la prétendue fascination que certains chefs nazis auraient éprouvée pour le Coran. A cet argument fallacieux, il est facile de rétorquer la collusion entre les mêmes nazis et certains ultra-sionistes avant et pendant la Deuxième Guerre mondiale. Mais tout cela relève d’une période révolue. Les alliés actuels de l’islamisme ne sont pas les fascistes mais bel et bien les démocrates mondialistes, au premier rang desquels on retrouve les adeptes de « Nous sommes tous Charlie », qui, avec leurs politiques imbéciles, ont tout fait pour que celui-ci se développe en France et en Europe.

 (1) metamag.fr

Illustration ci-dessus : Peinture liée à l'art fasciste de Alfredo Gauro Ambrosini, peintre futuriste. Il représente le visage du Duce, superposé à la Rome des César (œuvre de 1930). L'islamisme, pour sa part, détruit l'art.

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jeudi, 01 octobre 2020

RAPPEL - Report du « Rendez-vous Bleu Blanc Rouge » de Synthèse nationale : Roland Hélie, son directeur, s’explique sur le site EuroLibertés…

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Propos recueillis par Fabrice Dutilleul cliquez là

À la surprise générale dans les milieux non-conformistes, vous venez d’annoncer, il y a quelques jours, le report du Rendez-vous Bleu Blanc Rouge organisé par Synthèse nationale les 10 et 11 octobre prochains à Rungis (94). Quelles en sont les raisons ?

Hélas, « la surprise » était, si je puis dire, prévisible. Il ne vous a pas échappé que la crise sanitaire que nous traversons depuis le début de l’année a des répercussions multiples et diverses sur la vie quotidienne de nos compatriotes, et pas seulement eux, puisque cette crise est mondiale.

La psychose entretenue autour d’un rebondissement, avéré ou non, de l‘épidémie amène les autorités, au nom du sacro-saint « principe de précautions », à imposer des mesures drastiques en particulier lors des rassemblements de toute nature, qu’il s’agisse des spectacles, des rencontres sportives ou des réunions politiques. Le Rendez-vous BBR d’octobre entrait dans cette dernière catégorie.

Les conditions qui nous sont contractuellement imposées sont inacceptables si l’on veut réussir, comme c’est le cas depuis 14 ans (d’abord avec les « Journées de Synthèse nationale » et depuis l’an dernier avec les « Rendez-vous BBR »), cette rentrée politique de la droite nationale et identitaire.

N’était-il pas possible, malgré ces restrictions, d’envisager ce rassemblement sous une autre forme ?

Il faut savoir que l’organisation d’un tel événement prend beaucoup de temps et nécessite des moyens humains et financiers conséquents. Pratiquement, il faut presque un an à la cellule militante que nous avons mis en place pour préparer ces BBR. Modifier au dernier moment le lieu ou le programme était impossible. Ce d’autant plus que les difficultés rencontrées à Rungis auraient été les mêmes ailleurs.

Depuis la première réunion de ce type, en octobre 2007 à Paris, les Journées de Synthèse nationale ont pris une ampleur considérable. L’an dernier, sur deux jours, ce sont près de 3 000 visiteurs qui sont venus y assister. Ce succès grandissant est dû au côté politique bien sûr, puisque pratiquement toutes les forces nationales et identitaires sont présentes et peuvent s’exprimer ou y tenir un stand, mais aussi au côté festif.

Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que, l’an dernier, nous avons fait évoluer le concept de ces journées en leur donnant, en accord avec Jean-Marie Le Pen, le nom de « Rendez-vous Bleu Blanc Rouge ». Ce qui rappelle à beaucoup les Fêtes des BBR d’antan…

C’est vrai que les animations proposées sont nombreuses et que cela ne semble pas déplaire au public présent…

Au-delà des nombreuses interventions politiques qui prouvent la qualité et la diversité de notre famille d’idées, c’est aussi l’ensemble des activités (commerciales ou ludiques) proposées qui attire de nombreux patriotes. Or, compte tenu des restrictions, nous étions obligés d’enlever tout le côté festif, ce qui aurait réduit cette réunion à un simple colloque aussi intéressant soit-il, mais qui ne correspondrait plus à la vocation des BBR.

De plus, je ne me voyais pas transformer notre service d’ordre en gendarmes occupés à imposer au public des mesures dans lesquelles nous ne croyons pas vraiment. Cela d’autant plus que nous avons été avertis que les autorités seraient très vigilantes sur ce point. Il y a des limites à tout.

La Fête de L’Huma, le Festival d’Avignon, la Braderie de Lille ont été annulés pour les mêmes raisons. À l’impossible nul n’est tenu.

Pourtant, plusieurs réunions se sont tenues depuis le début du mois ici et là…

Tout à fait, mais la nature de ces réunions n’est pas la même. Qu’il s’agisse des Journées chouannes de Chiré-en-Montreuil, de l’anniversaire de la Ligue du Midi près de Nîmes ou de la Fête du cochon du PdF en Bretagne (à laquelle j’étais d’ailleurs invité pour y prendre la parole), ces fêtes se sont déroulées en plein air, ou sous des barnums, dans des lieux privés à la campagne. La configuration de chacune d’entre elles n’était pas la même que celle de Rungis. De plus, ces différentes réunions sont souvent à vocation régionale et, aussi sympathiques et réussies soient-elles, ne rassemblent pas autant de monde que les BBR.

Cette décision n’a pas dû être facile à prendre ?

Ça n’a pas été, croyez-moi, de gaîté de cœur. Ces rendez-vous de rentrée ont donné au fil des ans à Synthèse nationale la crédibilité qui est la sienne au sein de la droite de combat. Depuis le début du mois de juillet la billetterie automatique enregistrait chaque jour de nouvelles inscriptions ; les demandes de réservations de stands affluaient de toutes parts ; les animations allaient être encore plus nombreuses que l’an passé et le programme s’annonçait lui aussi plus dense… Bref, toutes les conditions semblaient réunies pour que ces BBR pulvérisent les records. Mais tout cela aurait été obstrué par les nombreuses réglementations imposées et cette fête aurait ainsi perdu toutes les caractéristiques qui font sa réussite.

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Que pensez-vous de la situation actuelle et quel aurait été le message de ces BBR si elles s’étaient tenues normalement ?

La ligne de fracture est claire. Il y a ceux qui acceptent de se soumettre aux diktats de la pensée dominante et ceux qui, comme nous, le refusent. D’un côté le mondialisme destructeur des Peuples et des Nations, de l’autre, les nationalistes et les identitaires qui mettent au premier plan de leurs préoccupations la défense de notre nation et de notre civilisation.

Depuis neuf mois, la crise a mis en évidence les limites du mondialisme. La globalisation imposée depuis des décennies est en faillite. Plus que jamais les événements nous donnent raison. C’est dire que le combat que nous menons est, plus que jamais, d’actualité. C’est ce que nous aurions démontré au cours de ces journées. Nous le ferons différemment.

Qu’allez-vous donc faire maintenant ?

Je sais que beaucoup, parmi nos amis, sont déçus par l’absence de « Synthèse » cette année. Mais ce n’est que partie remise. Dès que les choses redeviendront plus sereines, nous reprogrammerons ce grand rendez-vous devenu incontournable. Mais nous ne sommes pas maîtres de la situation. J’espère sincèrement que nos amis nous comprendront…

Cela dit, à travers la revue Synthèse nationale, à travers nos éditions, nos Cahiers d’Histoire du nationalisme, à travers les émissions « Synthèse » réalisées en partenariat avec TV Libertés (1), à travers nos conférences locales et notre site quotidien d’informations, nous continuerons notre combat.

Notes

(1) Celles-ci reprendront le 1er octobre prochain avec comme invité Jean-Marie Le Pen.

La lettre explicative de Roland Hélie

12:00 Publié dans Editoriaux, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 20 septembre 2020

Hervé Ryssen est en prison... le pouvoir mondialiste traque ses opposants.

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Hervé Ryssen (Hervé Lalin de son vrai nom) est un écrivain qui, depuis une vingtaine d'années, dans une dizaine d'ouvrages, avec un certain courage et un talent indéniable, dénonce ce qu'il considère être, à ses yeux, les causes de la déchéance de notre pays. C'est son strict droit et à ce titre il mérite le respect. Mais le respect de ses opposants n'est pas la qualité première du pouvoir mondialiste en place. Et la répression est un moyen facile pour les faire taire.

Ryssen a sans doute sous-estimé cela car il vient d'être incarcéré tel un vulgaire délinquant. Et encore, bien souvent la "justice" aux ordres se montre moins sourcilleuse avec les délinquants qu'avec les opposants... On peut sans doute reprocher à Hervé Ryssen de ne pas avoir été suffisamment prudent face à l'appareil répressif du Système, mais le problème n'est pas là...

En incarcérant Hervé Ryssen, le pouvoir (toujours claironnant lorsqu'il s'agit de dénoncer les méthodes - avérées ou non -  des autres - en Russie ou ailleurs...) adresse un avertissement à tous ses opposants. Aujourd'hui, c'est lui qui trinque, mais demain ce sera le tour de qui ? Alors, que l'on partage ou pas ses analyses ou sa communication, il est important de manifester sa solidarité à ce patriote injustement emprisonné.

Vous pouvez lui écrire, avec toute la prudence qui s'impose, à l'adresse mentionnée sur le visuel publié ci-dessus par Civitas (1).

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

 

(1) Maison d'arrêt de Fleury-Mérogis - Hervé Lalin - N° d'écrou 459-091 - 7, avenue des Peupliers 91700 Fleury-Mérogis

00:41 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 28 août 2020

Le virus de la honte et de la veulerie.

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La chronique de Charles-Henri d'Elloy

publiée dans le n°54 (été 2020) de Synthèse nationale

Seize mars 2020, le président de la république Emmanuel Macron prend son air solennel et annonce au journal de vingt heures que nous sommes en guerre ! Dès cet instant, tout est fait pour théâtraliser la déclaration. Nous avons droit, chaque soir, à un décompte macabre. À écouter les médias, nous approchons de l’Apocalypse. Finalement, ce n’est pas plus mal, nous aurons enfin la Révélation. Après nous avoir exhortés à nous mettre en marche lorsqu’il était candidat à la présidence, le même homme, une fois élu président, nous intime l’ordre de rester chez nous ! Cette manie du « en même temps » est déroutante, mais à sa décharge, cette injonction est formulée, soi-disant, pour notre bien, puisqu’il s’agit de ne pas attraper ou de ne pas transmettre le virus désigné sous le nom de « coronavirus » ou encore de « COVID-19 » pour faire savant. Dans la nuit qui a succédé l’annonce de l’assignation à résidence, j’ai reçu un texto comminatoire du gouvernement pour m’intimer l’ordre de rester chez moi, et ce,  à durée indéterminée ! Je me suis senti puni sans motif. Dans l’armée la consigne est une punition pour un temps donné. D’abord flatté que le gouvernement connaisse mon numéro de portable, je l’ai trouvé un peu cavalier de m’adresser un ordre à deux heures du matin !  Avais-je rêvé ? Mais non, c’était bien vrai ! Évidemment, cela m’a donné l’envie d’aller gambader. On est Français ou on ne l’est pas… 

À vrai dire, cela n’a pas bouleversé mon existence, ayant déjà une nature sédentaire. J’ai d’ailleurs écrit un « Éloge de l’immobilité ». Voyons le bon côté des choses : cette assignation à résidence qui est tombée en plein carême nous a offert l’occasion de vivre une retraite, un temps où la vie ordinaire est suspendue pour nous retrouver nous-mêmes, mais je n’apprécie pas qu’on me l’impose, surtout quand ça vient d’une engeance. Certes, tout tourne au ralenti ou est empêché, mais cela nous oblige à discerner l’essentiel du superflu. Il paraît que ce méchant virus est très contagieux et peut être mortel pour les vieillards ou les personnes déjà atteintes de certaines pathologies. Curieusement, moi qui suis du genre hypocondriaque, je me surprends à être très détaché et n’éprouve aucune crainte quant à cette menace. Au moment où j’écris ces lignes,  il est déjà possible de faire plusieurs constats :

En premier lieu, la France n’est pas équipée pour hospitaliser de façon massive et soudaine des milliers de patients. En outre, par manque de respirateurs, on délaisse les personnes âgées au profit des plus jeunes. C’est peut-être inévitable dans les circonstances actuelles, mais tellement triste dans la cinquième ou sixième puissance du monde… C’est sans-doute une façon de nous habituer à la pratique de l’euthanasie…  Je vois dans cette situation navrante le résultat d’une politique désastreuse, entreprise depuis plusieurs décennies, de casse du service hospitalier, comme de tous les services publics d’ailleurs. Les divers gouvernements depuis 2003 ont supprimé 70.000 lits d’hôpitaux de courts et de longs séjours. Nous avons là une fois de plus l’aboutissement d’une domination de la logique économique et financière, au détriment de la qualité du service et de la conscience humaine. Quand on ne fait plus ses humanités au lycée et que l’on confie les rênes d’un pays à des financiers ainsi qu’à d’anciens étudiants en écoles de commerce, il fallait s’y attendre. À force de « fermer des lits pour (soi-disant) sauver l’hôpital », on finit par laisser mourir les malades. J’ai honte pour mon pays. Les hôpitaux étant déjà surchargés en temps ordinaire, il était prévisible qu’ils le soient d’autant plus en cas d’épidémie. Ils seront, hélas, toujours débordés. « Gouverner, c’est prévoir » comme dit l’adage, mais nos gouvernants ne prévoient rien parce qu’ils ne gouvernent pas. Ils « gèrent » la France à la petite semaine comme un épicier gère ses stocks de denrées. Le confinement n’a été décidé que pour tenter d’enrayer le flux trop important d’hospitalisations par rapport à notre capacité d’accueil. Qu’en serait-il en cas de guerre, au sens militaire du terme, ou si nous subissions une véritable catastrophe ?

Il y aura toujours des naïfs pour croire que les gouvernants sauront tirer les leçons de cette tragédie d’opérette. Étant d’un naturel lucide donc pessimiste, j’ai la conviction que « le monde d’après » sera le même que le monde d’avant mais en pire, car le confinement imposé fera bien plus de dommages que le virus lui-même. Outre la catastrophe économique pour les artisans, les commerçants, et les PME, il démontre que nos gouvernants sont capables de priver les Français des plus élémentaires libertés et qu’il y sera enclin de plus en plus facilement étant donné la résignation stupéfiante avec laquelle les Français ont accepté l’inacceptable. Quant aux hommes politiques de droite comme de gauche, opposés au gouvernement, censés être plus circonspects que le quidam, ils n’ont pas brillé par leur attitude. Certains ont fait de la surenchère dans le catastrophisme, tel Nicolas Dupont-Aignan, croyant gêner les dirigeants alors qu’ils n’ont fait qu’abonder dans le même sens que ceux-ci, légitiment ainsi des contraintes liberticides de plus en plus sévères, au lieu de dénoncer la mascarade.

En second lieu, je suis choqué par l’attitude de nombreux évêques et prêtres qui ont manifesté un zèle exemplaire pour appliquer scrupuleusement, voire au-delà, les directives gouvernementales, jusqu’à vider les baptistères des églises et interdire la communion par la bouche ! Pensez donc, si le diable se trouvait dans le bénitier ou le virus dans le corps de Christ… Mais croient-ils encore à la présence réelle ? Au moment où il conviendrait de prier et de chanter en procession, quitte à garder une distance d’un mètre entre les paroissiens, et d’invoquer saint Roch – protecteur et guérisseur des maladies contagieuses –, voilà que les clercs ont peur de remplir leurs salvateurs offices. Un comble ! Que feront-ils ces prêtres, à l’approche de l’Apocalypse ? Ils prendront des RTT ? C’est de la désertion en temps de guerre, puisque nous sommes en guerre… Heureusement, pour sauver l’honneur, d’autres prêtres fidèles à la tradition, non pétochards, eux, ont continué de célébrer la messe et de donner la communion. Bien sûr, il s’est trouvé quelques délateurs bien intentionnés pour avertir la police… Interdire la communion par la bouche ! C’est surréaliste de penser que la question ait pris l’ampleur d’une affaire d’État. Le pire, c’est que ces interdictions sont venues des évêques, comme s’ils avaient voulu réprimer la pratique du culte version ante Vatican II.

En troisième lieu, je dois confesser ma stupéfaction de constater la couardise de mes contemporains. Il faut dire que, comme je l’écrivais plus haut, le gouvernement a mis le paquet pour propager la pétoche. Il est bien connu que gouverner par la peur permet de faire accepter n’importe quoi. Cette période où tout déplacement au-delà d’une certaine limite doit être dûment justifié par une attestation, me fait penser à la France sous l’Occupation, pendant laquelle il fallait être en possession d’un Ausweis pour aller en zone libre. J’ai l’impression que s’il me prenait l’envie de recevoir du monde, mes voisins n’hésiteraient pas à appeler la préfecture, comme l’on dénonçait à la Kommandantur. Dans la rue, des gens me regardent comme si j’étais un pestiféré et, les mêmes qui, il y a quelques mois, m’auraient bousculé, font un détour de dix mètres lorsqu’ils me croisent. Je ne puis être juge de la gravité de ce virus, mais ce dont je suis certain, c’est qu’il accentue énormément la bêtise et la couardise de ceux qui en portent déjà les germes.

Attestation de sortie, application numérique de flicage, rassemblements interdits... Les Français sont-ils donc mûrs pour abandonner leur liberté ? Sommes-nous prêts à nous soumettre et à renoncer de vivre pour un risque sanitaire aussi faible ? Voici maintenant que l’on nous oblige à porter un masque chirurgical pour prendre les transports en commun. Aujourd’hui le masque, et demain la burqa ? Gare à ce que ce masque ne se transforme pas en muselière à toutou. D’ailleurs, pendant que tous les Français sont focalisés sur la reprise d’une vie « normale » après deux mois de privations, la majorité parlementaire en a profité pour faire adopter une loi pour fliquer davantage et restreindre le peu de liberté qu’il subsistait sur les réseaux sociaux. Proposition de loi présentée par la députée Laetitia Avia, votée par une majorité de godillots. L’enfer étant pavé de bonnes intentions, cette loi a pour prétention officielle de lutter contre la haine sur Internet. Le seul véritable avantage du masque est qu’il souligne les yeux et accentue le regard des femmes. Quant aux automobilistes, seuls dans leur véhicule, qui portent un masque, je me demande s’ils enfilent aussi une capote anglaise lorsqu’ils dorment en célibataire dans leur lit. Il paraît que l’on pouvait se faire verbaliser en se promenant dans des bois déserts, et qu’il y avait des hélicoptères pour survoler les immenses plages de la côte atlantique, au cas où un individu esseulé n’aurait pas respecté les gestes barrières… ça a dû coûter un fric dingue ! Ah, les fameux gestes barrières… l’avantage, c’est que nous ne sommes pas obligés de serrer la main à des personnes que nous aurions évitées en temps normal. Un après-midi durant l’assignation à résidence, alors que le traiteur avait envoyé sa fille pour me livrer la commande faite le matin même, celle-ci portait un masque bleu comme celui des infirmières. Je lui demandai malicieusement pourquoi elle était masquée. Elle me répondit que ça rassurait les clients. Voyant mon sourire narquois, elle me dit : « Voulez-vous que je l'enlève ? ». J'acquiesçai en hochant la tête. Elle baissa son masque comme si elle ôtait son soutien-gorge. Nous engageâmes une conversation sur l'absurdité de cette assignation à résidence. Nous étions d'accord sur l'imbécillité de toutes les restrictions lorsqu'en repartant elle me lança : « Il y a au moins un bon côté, je viens chez vous pour vous livrer… » Il est vrai que c’est agréable d’être livré à domicile, surtout lorsque la tâche est effectuée, avec le sourire, par une charmante jeune femme.

Pour calmer mon agacement d’être contraint à la réclusion, j’ai regardé des bons vieux films rediffusés des centaines de fois à la télévision mais dont je ne me lasse pas. C’est ma conception du « télétravail », encouragé par les autorités ! 

Une grande partie des gens sont matérialistes et ne croient pas en l’au-delà, ils se protègent de tout, sauf de la bêtise. Ils ont une telle trouille de mourir qu’ils acceptent une vie médiocre mais dans le confort. Ils ne supportent plus les mourants, les infirmes, les vieillards. Puisqu’il n’y a rien après la vie terrestre, il leur est impossible d’accepter le cours naturel de l’existence. Cet athéisme provoque la peur de mourir qui devient vite une peur de vivre. Lorsqu’ils sont aux commandes, ces mêmes peureux, tièdes de cœur et indolents, transmettent leur veulerie par des contraintes humiliantes en les faisant passer pour de la responsabilité, alors qu’ils ne maîtrisent rien d’autre que l’alimentation de leur grotesque orgueil. Eh bien, puisque nous vivons le temps des pétochards, des puritains, des procureurs du dimanche, du flicage, de l'athéisme, de l'hygiénisme et des sycophantes, je vais goûter intensément à la jouissance des bienfaits de la Création divine en buvant un breuvage céleste, allongé sur le gazon de mon jardin, en compagnie d'une bien aimée sylphide, aristocrate du plaisir, tous deux entourés de roses au doux parfum d'un bonheur fugace mais rapicolant et nous ferons de la littérature...

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mardi, 21 juillet 2020

L’heure de faire les comptes est arrivée...

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Editorial du n°54 (été 2020) de la revue Synthèse nationale 

Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

Tout avait pourtant bien commencé... Souvenez-vous, il n’y a pas si longtemps de cela, au printemps 2017, la France légale traversait une véritable cure de jouvence. Le fringant Macron, premier de la classe, bon élève à l’ENA et fidèle toutou de la finance mondialiste, venait d’être élu président et son parti, fraîchement créé et curieusement intitulé « la République en marche », triomphait aux législatives. Ouf, la démocratie était sauvée... elle venait d’échapper à l’effroyable menace populiste alors incarnée par la « terrible Marine Le Pen ». La bobocratie en sortait rassurée et elle commençait à imaginer un monde parfait dans lequel « tout le monde il est gentil et tout le monde il consomme (sans rechigner) ».

Et « plouf », très vite le temps s’est gâté. L’état de grâce n’aura duré que quelques mois. Les belles illusions se sont transformées en un véritable cauchemar...

En fait, à son corps défendant, Macron s’est retrouvé dans une situation qu’il n’avait pas imaginée lorsqu’il était le candidat joker du Système. Il ne savait pas qu’il allait devoir gérer un paquet de factures à payer... factures que lui ont aimablement laissées ses prédécesseurs qui avaient la vue courte, qu’ils soient de « droite » ou de « gauche ».

Première facture : celle de la France des laissés pour compte du mondialisme...

Dès l’automne 2018, la France profonde, celle que l’on appelle aussi « la France périphérique », c’est–à-dire celle qui travaille tôt le matin, qui paye des impôts de plus en plus lourds et qui subit les conséquences dramatiques du mondialisme, occupe les ronds-points et ébranle le pouvoir en manifestant derrière des drapeaux tricolores, en chantant la Marseillaise, vêtue de gilets jaunes. Panique générale en Macronie, on se voit déjà pendu à des crochets de bouchers. Mais il en faut plus que cela pour faire tomber le Système. La « République gouverne malle mais se défend bien » aiment à rappeler les royalistes. Dans ce cas, elle a excellée : d’abord l’anathème en classant cette révolte dans la catégorie des « jacqueries poujadistes », voire « d’extrême droite », puis l’enfumage, avec le pseudo « grand débat », tentative de récupération avec le larbin de service Mélenchon, et discrédit total en envoyant les Black blocs tout casser. Résultat : en quelques semaines, faute de références politiques réelles, le mouvement des Gilets jaunes s’est évaporé (provisoirement peut-être)...

Deuxième facture : celle de la gestion antérieure des retraites...

Puis, en décembre 2019, de nouveaux problèmes surgissent pour les tenants du pouvoir. Ce coups-là, ce sont les retraites des fonctionnaires qui sont au centre de la révolte et c’est la CGT qui est aux manettes Il faut dire que, depuis quelques années, on avait tendance à oublier l’organisation de Martinez. Le mouvement des Gilets jaunes avait, il faut le reconnaître, relégué au second plan les centrales syndicales. Il était donc temps pour elles de se refaire une crédibilité et la réforme des retraites envisagée tombait à pic pour cela. Bref, de décembre 2019 à février 2020, la France est à nouveau bloquée, les moyens de transport étant paralysés par la grève. Comment sortir de cette impasse ?

Macron sait qu’une crise a vite fait d’en évacuer une autre... nous allons voir comment.

Troisième facture : celle de la mondialisation à outrance...

Dès le début de l’hiver les autorités du monde entier sont informées qu’en Chine se développe une épidémie qui risque d’avoir des conséquences planétaires. Dans un premier temps, le gouvernement français, empêtré dans les histoires de retraites et préoccupé par les déboires de ses candidats aux élections municipales prévues en mars, n’accorde pas beaucoup d’importance à cette information alarmante. Et, fin février, les choses se précipitent, la Covid-19, puisque c’est ainsi qu’on l’appelle, arrive en Europe. Il est temps de se secouer...

Stupéfaction, c’est alors que l’on découvre que la France, à force de faire des économies de bouts de chandelles, est démunie face à ce nouveau danger. Plus de masques, pas assez d’appareils respiratoires dans les hôpitaux, une hiérarchie composée de hauts-fonctionnaires souvent incompétents et vite débordés... Il faut absolument masquer tout cela. Et le plus grave pour le Système, c’est que cette crise sanitaire risque de mettre en exergue les limites du mondialisme adulé et de prouver à nos compatriotes à quel point celui-ci est néfaste.

Avoir voulu, au nom de la globalisation, faire de la Chine la zone industrielle de la planète devait, un jour ou l’autre, engendrer des conséquences dramatiques. Nous y sommes. En étant le premier pays à instaurer un confinement, la Chine arrêtait, de fait, toutes ses productions et en privait ainsi la planète. Autant dire que sans celles-ci, toute l’économie mondiale allait, de toute façon, être impactée. 

La solution : la dramatisation. Mettre le trouillomètre à zéro, imposer un confinement généralisé et noyer tout cela dans de ridicules discours guerriers, accompagnés par un morbide bilan quotidien destiné à tenir le peuple en haleine et lui faire croire, après avoir dit tout et le contraire de tout, que la situation était contrôlée. 

Nous connaissons aujourd’hui le véritable prix à payer de la globalisation pour nos peuples : des milliers de faillites, des millions de chômeurs, sans parler des conséquences sociétales dramatiques auxquelles nous allons être confrontés... La première de celles-ci étant l’accentuation des communautarismes. Il aurait été tellement plus simple et efficace de fermer dès le début nos frontières ou, mieux encore, de ne jamais les ouvrir à n’importe qui ou n’importe quoi. Mais cela, bien évidemment, est aux antipodes de la philosophie mondialiste.

Quatrième facture : celle de l’immigration sauvage...

En laissant faire et dire n’importe quoi dans ce domaine depuis plus de cinquante ans, les pouvoirs successifs ont laissé s’implanter sur notre sol, par idéologie, par désir de profits, par « bons sentiments » ou tout simplement par trouille, des masses venues de la terre entière. Ces populations, en grande partie issues du monde afro-musulman, estiment aujourd’hui qu’elles sont chez elles... chez nous. Elles veulent, et après tout n’est-ce pas logique de leur point de vue, nous imposer leurs coutumes, leur religion et, fait nouveau, leur version de notre histoire nationale. L’affaire du flic de Minneapolis tuant un trafiquant en l’ar-rêtant, certes de manière peu courtoise, a donné un peu partout dans le monde occidental - et en France en particulier - un prétexte aux extrémistes racistes noirs pour tenter de soulever leurs frères de couleur. Et le plus grave, c’est de voir des carpettes blanches reniées se prosterner en guise de repentance face aux exigences de ces extrémistes.

Qu’on le veuille ou non, l’immigration incontrôlée, telle que nous la subissons depuis trop longtemps, devait fatalement avoir comme conséquences l’islamisme et le communautarisme.

Ce n’est pas faute d’avoir sonné le tocsin. Depuis des décennies, les nationalistes et les identitaires n’ont pas cessé de mettre en garde les Français et les Européens. Aujourd’hui, tout se dégrade et Macron, en tant que président, va devoir, là aussi, payer la note. 

Tout n’est pas perdu...

Pour sortir de cette situation peu réjouissante, il n’y a qu’une solution : la rupture totale avec le Système mondialiste et sa maquette locale qu’est l’Europe de Bruxelles. Il faut que les nations de notre continent retrouvent leur liberté et leur fierté.  Et les raisons de ne pas désespérer sont de plus en plus nombreuses. La crise que nous venons de vivre aura eu le mérite de dessiller un grand nombre de nos compatriotes qui commencent à se demander si, sans nier l’épidémie, on ne les a pas me-né en bateau. Le coronavirus leur semblant avoir eu le dos bien large... Les voix dissidentes se multiplient.

Partout en Europe des mouvements nationaux, nationalistes ou identitaires se développent. Même si en France le mouvement national n’est pas structurellement au plus haut de sa forme, le contexte actuel donne à un mouvement de ce type des perspectives inouïes. Alors, ne baissons pas les bras.

À ceux qui, défaitistes impénitents, pensent qu’il n’y a plus rien à faire, je donnerai ici quatre chiffres : Jean-Marie Le Pen à l’élection présidentielle de mai 1974 : 191,000 voix ; l’Eurodroite (PFN) aux européennes de juin 1979 : près de 300,000 voix ; le même Jean-Marie Le Pen à la présidentielle de 2002 (second tour) : 5 525,000 voix et Marine Le Pen, malgré elle, à celle de 2017 (second tour) : 10 638,475 voix. Alors, que l’on arrête de nous dire que « tout est perdu »...      

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samedi, 18 juillet 2020

Quand la mémoire des Peuples balaye « le sens de l’Histoire »

HELIE Roland.jpgRoland Hélie,

directeur de

Synthèse nationale

Nous relations hier sur ce blog la procession rassemblant des milliers de Russes qui s’est déroulée dans les rues de la  ville de Ekaterinbourg, là où il y a 102 ans, le 17 juillet 1918, était exterminée la famille impériale par les communistes cliquez ici.

Outre son côté magnifique, cette manifestation de ferveur populaire doit retenir notre attention pour au moins une autre raison. Elle prouve à elle seule que, malgré le rouleau compresseur soviétique qui a asservi la Russie et ses pays satellites pendant plus de 70 ans, malgré le formatage généralisé des esprits, malgré la propagande intensive du Parti communiste, vecteur de l’idéologie la plus criminelle de tous les temps, malgré les brassages de populations imposés, malgré tout cela... un siècle après le terrible massacre, la Russie est capable d'honorer son Histoire et de renouer avec son identité, ses traditions et, surtout, avec son destin de grande nation libre et souveraine. Evidemment, il convient de rappeler que, depuis maintenant une vingtaine d’années, elle est dirigée par un pouvoir digne de ce nom.

Alors, ne soyons pas en reste. Ce qui s’est passé hier à Ekaterinbourg pourrait très bien, aussi, arriver en France. Et ce ne sont pas les symptômes qui manquent. Une partie de plus en plus grande de nos compatriotes est à la recherche de ses racines. Pour s’en convaincre, il suffit de constater le succès croissant des spectacles historiques qui se déroulent chaque été, depuis des années, un peu partout sur notre sol. Le plus emblématique étant, incontestablement, celui du Puy-du-Fou que nous devons à Philippe de Villiers en Vendée. D’ailleurs, les restrictions qui touchent cette année les vols internationaux ont au moins un avantage, celui de limiter le tourisme bovin qui consiste à envoyer sur des plages sales du monde entier des cohortes d’ahuris qui ne savent même pas dans quel pays ils se font bronzer la pilule. Espérons que ceux-ci en profiteront pour se ressourcer et redécouvrir la beauté et la richesse de notre mère patrie.

Si le peuple russe a triomphé du communisme qui l'oppressait, pourquoi n'en serait-il pas de même pour notre peuple face au mondialisme qui l'assassine ? La première nécessité, si nous voulons reconstruire la France, est de redonner aux Français une conscience ethnique. Il faut en finir avec les clichés importés par les médias aux ordres de la haute-finance cosmopolite. Il faut que les Français retrouvent la France.

Contrairement aux incantations simplistes des marxistes et des libéraux, il n’y a pas de « sens de l’Histoire ». Il n’y a que les destins des peuples et faisons en sorte que le notre, à l’instar de celui du peuple russe, soit tel que nous le souhaitons.

Tel est le sens de notre combat...

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jeudi, 18 juin 2020

La préface de Roland Hélie du Cahier d'Histoire du nationalisme (n°18) consacré à Honoré d'Estienne d'Orves

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En ce printemps 2020, il va beaucoup être question de « la campagne de 1940 ». La France va se souvenir que, quatre-vingts ans auparavant, au terme de « la drôle de guerre », elle a été écrasée par la force mécanique de l’armée allemande et envahie.

Gageons qu’une nouvelle fois, cette période d’effondrement et de sidération, si peu glorieuse pour notre pays, va nous être présentée à travers la grille de lecture idéologique des tenants de la pensée dominante. Une nouvelle fois, leur vision partielle, partiale, et pour tout dire caricaturale de cette partie de notre Histoire va nous être imposée, nous être assénée…

La défaite de mai-juin 1940 et la débâcle qui l’a accompagnée, malgré la défense désespérée de notre armée, étaient inéluctables. Elles n’ont été que l’aboutissement prévisible du Traité de Versailles du 28 juin 1919, de la perte de savoir-faire militaires, des errances et des erreurs d’une politique de défense prisonnière d’options dépassées...

Alors qu’avec l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler, en janvier 1933, l’Allemagne retrouve sa pleine souveraineté et monte en puissance, la France de la Troisième République, en proie à une situation économique, financière et politique difficile, enlisée dans ses scandales, ses turpitudes, et minée par le pacifisme, s’enferre dans ses erreurs.

Les conséquences, nous les connaissons. Ce sont ces six semaines désastreuses du printemps de 1940, ces presque cent mille soldats tués, ces deux cent cinquante mille blessés, ces deux millions de prisonniers, ces huit millions de réfugiés désemparés errant sans but sur les routes d’une France abasourdie, d’un pays qui se délite et trouve alors refuge sous les plis de la capote glorieuse du maréchal Philippe Pétain, le « vainqueur de Verdun » en qui il veut voir l’homme du destin qui seul pourra le sauver, le protéger, le redresser…

On dit que dans les périodes troubles se révèlent les hommes de qualité, les caractères bien trempés. En juin 1940, beaucoup de Français eurent à choisir (ou se sentirent obligés de choisir) entre, d’une part, l’obéissance au gouvernement, le respect des clauses de l’armistice, le soutien, voire la participation, à la politique de « Révolution nationale », et, d’autre part, la dissidence, la « désertion », la continuation de la lutte, au côté du Royaume-Uni, pour la libération du territoire... Mais tous, quelle que soit l’option rete-nue, étaient animés par le même amour de la France, par la même volonté de se battre et de se sacrifier pour elle.

Après 1945, une partie des « vainqueurs » issus de la résistance, à commencer par les communistes et leurs compagnons de route, ont imposé une vision manichéenne des événements. D’un côté, les méchants « collabos », forcément de droite, et de l’autre, les gentils « résistants », de gauche bien entendu. Cette présentation simpliste et fallacieuse de l’Histoire est une insulte à l’intelligence car la réalité du moment était autrement plus complexe.

C’est notamment pour rappeler cette complexité que nous avons demandé à Didier Lecerf, historien de formation et militant de la cause nationale, de rédiger ce nouveau numéro des Cahiers d’Histoire du nationalisme consacré à Honoré d’Estienne d’Orves, figure de la résistance issue des milieux monarchistes et catholiques, qui, comme de nombreux autres « droitistes », s’est engagé dans la dissidence au nom de la Patrie, sans pour autant retirer sa confiance au maréchal ni rejeter ceux qui ont choisi de le suivre (parmi lesquels une partie de ses propres amis)…

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

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samedi, 28 mars 2020

La crise, elle arrive !

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

ÉDITORIAL DU N°53 (PRINTEMPS 2020)

DE LA REVUE SYNTHÈSE NATIONALE

La crise, voilà des années qu’on en parle, elle finira bien par arriver... « Vous êtes bien pessimistes » me direz-vous. Peut être, mais si c’est le cas, c’est qu’il y a de sérieuses raisons de l’être...

En effet, la question que l’on peut légitimement se poser est « Combien de temps ce Système à la dérive peut-il encore tenir ? » car, d’année en année, de quinquennat en quinquennat, la situation ne cesse de se dégrader. Que ce soit dans le domaine économique, dans le domaine social, dans le do-maine sociétal, dans le domaine identitaire et, bien sûr, dans le domaine po-litique... en fait, dans tous les domaines.

Dans le domaine économique ?

La globalisation voulue par tous les dirigeants de ce monde après la chute du Mur de Berlin en 1989 et l’instauration d’un nouvel ordre reposant es-sentiellement sur le profit atteint aujourd’hui ses limites. Ils ont voulu faire, au détriment des savoir-faire locaux, de la Chine la zone industrielle de la planète. Mais l’irruption de l’épidémie de coronavirus risque fort, en ralen-tissant considérablement la production chinoise, d’impacter l’ensemble de l’économie mondiale qui n’a plus vraiment de solutions de rechange.

Dans quelques mois, lorsque toutes les pièces et tous les produits fabriqués en Chine viendront à manquer, comment fera-t-on ? Bien-sûr on nous par-lera de relocalisations, mais c’était avant qu’il aurait fallu y penser... Le sa-crifice des économies nationales au profit de la mondialisation à outrance était une erreur que seuls les nationalistes ont toujours dénoncée.

Dans le domaine social ?

Le conflit lié aux retraites que nous vivons, pour ne pas dire subissons, depuis des mois devait bien finir par éclater un jour ou l’autre. S’il est vrai que le système en vigueur en France avait un sérieux besoin d’être réformé, force est de reconnaître que les motivations des uns et des autres sont bien éloignées de cette nécessité.

Tout d’abord, voyons le cas de la CGT et des autres syndicats dit « révo-lutionnaires ». Ceux-ci, complètement débordés durant l’ « affaire des Gilets jaunes » se sont retrouvés devant l’impérieuse obligation, s’ils voulaient garder un semblant de crédibilité, de se refaire une santé. La réforme des retraites tombait donc à pic pour cela. D’où leur obstination à paralyser la France grâce à leur implantation dans les transports publics.

Quant au Gouvernement, rassuré après sa prétendue victoire sur les Gilets jaunes qui lui avaient donné bien des sueurs froides, il est persuadé qu’avec le temps il finira bien par l’emporter. En réalité, sa motivation est de dé-fendre les intérêts de ceux qui auront le plus à gagner dans sa réforme, à savoir les fonds de pensions apatrides.

Le vrai problème, c’est qu’à force de réduire la natalité on finit par ne plus avoir de assez de cotisants pour assurer les retraites des anciens. Là aussi, il fallait y penser avant...

Dans le domaine sociétal ?

On se souvient, il y a quelques années, de l’ampleur du soulèvement po-pulaire provoqué par la « loi Taubira » sur le « mariage » homosexuel. Cette loi laissait penser, à juste titre, qu’on allait droit, à terme, vers l’instaura-tion de la GPA et de la PMA. Nous y sommes...

Alors, que les choses soient claires, il n’est pas question pour nous de juger les mœurs de chacun. En revanche, nous condamnons ce qui va à l’encontre de l’ordre naturel. Qu’on le veuille ou non, que cela plaise ou pas, une famille c’est : un père (un homme), une mère (une femme) et des enfants (garçons ou/et filles). Vouloir perturber cette réalité risque d’avoir des con-séquences dramatiques. Mais, lorsque l’on sait que la finalité du Système est de transformer l’être humain en consommateur écervelé totalement dépourvu de racines, de culture et d’identité, on comprend que le Pouvoir n’a que faire des drames que ses lois vont engendrer. De plus, l’émergence récente du concept d’ « intelligence artificielle » ne va rien arranger.

Dans le domaine identitaire ?

La globalisation de l’économie a, par la force des choses, entraîné un grand brassage des populations. En privant l’Afrique de toutes perspectives de développement ; en agitant le miroir aux alouettes d’une Europe regor-geant de richesses et, par conséquent, de subventions faciles ; en privant les peuples de leurs consciences nationales et identitaires et en créant des générations de déracinés aveuglés par les modes de vie idéalisés par les médias, on a jeté les bases d’un monde intenable et suicidaire. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir sonné le tocsin...

Dans le domaine politique ?

Avec la fin des antagonismes idéologiques, les partis politiques se sont, petit à petit, transformés en « sommes de plans de carrières. » On « s’en-gage » dans un parti comme on se fait embaucher par une entreprise. Qu’importe les idées (si « idées » il y a encore) ou les produits, l’essentiel c’est de les vendre aux électeurs. Toutes les cartes sont brouillées et, de toutes façons, tout le monde dit à peu près la même chose. Le macronisme étant devenu, depuis 2017, le réceptacle de toutes les ambitions.

Mais cela aussi a des limites. La première d’entre elles, et sans doute la pire, étant que la classe politique actuelle est totalement coupée du peuple et des réalités auxquels il est quotidiennement confronté. Macron a ainsi été propulsé à l’Élysée sans passer par la case « cantonale partielle » jadis si utile à celui qui voulait faire de la politique et savoir à quoi ressemblait réellement la France.

Incapable de comprendre quoi que ce soit à cela, l’oligarchie se rassure en récitant les poncifs de l’abécédaire de la pensée dominante et en fermant pudiquement les yeux sur les réalités. Et lorsque l’adversité surgit, ils sont totalement décontenancés. L’épisode Griveaux étant la parfaite illustration de l’inconscience crasse de ceux qui sont encore censés diriger la France.

Cet inventaire peu réjouissant pourrait être de nature à définitivement décourager nos compatriotes. Pour ce qui nous concerne, nous autres mili-tants nationalistes et identitaires, il n’en n’est rien. Il y a bien longtemps que nous n’attendons plus rien du Système. Si nous continuons à nous battre, c’est parce que nous savons que  cette crise amènera les peuples à ouvrir les yeux et qu’elle les incitera à reprendre en mains leurs destins. Nombreux sont les symptômes précurseurs de ce réveil et notre tâche, à Synthèse nationale, est de contribuer à préparer ce que seront la France et l’Europe de demain une fois balayés les responsables de la situation catas-trophique dans laquelle nous sommes aujourd’hui. C’est grâce à l’enga-gement de chacun, quelle qu’en soit la forme, que cela sera possible. Alors, ne baissez pas les bras et retrouvons-nous les 10 et 11 octobre prochains aux 14èmes Journées de Synthèse nationale pour un nouveau « Rendez-vous Bleu Blanc Rouge » à Rungis.

Paris, le 2 mars 2020

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dimanche, 15 mars 2020

Municipales : quelques constats...

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Ne nous étendons pas sur les conditions dans lesquelles se sont déroulées ces élections municipales. Contentons-nous ce soir de quelques constats. 

Tout d'abord, et c'est une bonne chose, la plupart des maires sortants nationaux et nationalistes sont réélus ou en positions favorables pour l'être. Cela est dû à la conduite rigoureuse de leurs communes et à l'application, dans la mesure du possible, des principes politiques et sociaux qui nous sont chers.

Ce qui est plus décevant en revanche, ce sont les résultats plutôt moyens et parfois décevants obtenus par les autres candidats du RN. Ceux-ci, malgré leurs qualités personnelles, leurs campagnes courageuses et une situation politique plus que favorable, sont presque partout en recul. Ils payent ainsi l'hasardeuse gestion, tant financière que militante, de leur parti qui a perdu, en une décennie, sa crédibilité d'antan.

Mais ces échecs auront peut-être l'avantage de mettre en lumière pour beaucoup la nécessité d'une remise en question du fonctionnement actuel de notre famille politique. L'avenir le dira...

En attendant, réjouissons-nous de voir de nombreux camarades élus dans leurs petites communes sur des listes indépendantes et souvent apolitiques. Rappelons que c'est la stratégie qui avait été encouragée lors de nos journées "Bleu Blanc Rouge" d'octobre dernier. Félicitons parmi eux nos amis Hugues Bouchu, élu dans son village alsacien, Christophe Devillers, dont la liste obtient 36,70% à Ronchamp (70), Alexandre Simonnot ré-élu conseiller municipal à Taverny dans le Val d'Oise et Valérie Laupies pour son bon score (35,77%) à Tarascon.

Synthèse nationale

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mardi, 25 février 2020

Disparition de Minute : un espace de liberté en moins...

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Nous venons d'apprendre la mise en liquidation de l'hebdomadaire Minute. Un nouvel espace de liberté vient donc de se refermer. Malgrès les efforts louables de son directeur, Jean-Marie Molitor, Minute n'aura pas surmonté les effets des crises successives qui l'ont conduit à sa perte. Dans les années 1970, ce journal, créé au lendemain du bradage de l'Algérie française, était pourtant l'un des titres les plus lus de la presse française.

Près de soixante ans durant, Minute a survécu aux procès, saisies, et autres tentatives de le faire taire. Mais c'est la défection de ses lecteurs qui lui aura été fatale... C'est hélas ce qui menace l'ensemble de la presse non-conformiste. Cette disparition, espérons-le, ouvrira les yeux de ceux qui refusent les diktats du Système mais qui ignorent que toute opposition a un prix. Elle les incitera peut-être ainsi à soutenir les médias, comme Synthèse nationale, qui restent debout. Il en va de notre liberté à tous. 

Notre ami Francis Bergeron vient d'écrire dans le quotidien Présent un magnifique article sur notre confrère disparu. Nous le reproduisons ici, tout y est dit...

Roland Hélie

 

Adieu, mon vieux ‟Minute”

Une décision du tribunal de commerce en date du 29 janvier 2020 nous apprend, sans autres explications, que l’hebdomadaire Minute a été mis en liquidation. 

Ce journal satirique et d’investigation, sorte de Canard enchaîné de droite, a joué un rôle capital, exceptionnel même, dans l’histoire des droites françaises, et dans l’histoire à l’époque gaulliste, et ceci pendant près de 60 ans. 

Quand un confrère de cette importance disparaît, on ne peut s’empêcher de se demander : pourquoi cette disparition ? Et aussi : qu’aurait-il fallu faire pour l’éviter ?

Malgré sa longue existence, malgré le prestige lié à son nom, marque d’une véritable indépendance d’esprit, Minute a connu des hauts et des bas : d’abord de fabuleux tirages, ceci dès son lancement, en 1962, de Gaulle régnant (mais il faut dire que nous étions encore dans l’âge d’or de la presse papier), jusqu’aux années 1980 (250 000 ventes hebdomadaires, essentiellement en kiosque). 


Minute, c’était le vaisseau amiral d’une imposante flotte de journaux de droite. Mais à partir de la fin des années 1980, commencèrent les difficultés. Des difficultés internes, mais aussi celles liées à une montée de l’ostracisme et du sectarisme à son égard.

Minute fut le journal le plus souvent saisi, et le plus condamné de France.


Il a fait face à d’innombrables procès, et ceci jusque dans les années récentes. On ne le condamnait que parce qu’il s’appelait Minute

On se souvient de cette une sur Taubira, avec en légende : « Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane », ou encore ce titre sur le mariage homo : « Bientôt ils vont pouvoir s’enfiler… la bague au doigt ». 

Ce n’était pas de très bon goût, et c’est davantage dans le ton de Charlie ou du Canard enchaîné, mais Minute fut condamné, quand Charlie ou Le Canard enchaîné ne l’auraient pas été.

 Le gouvernement demanda même l’interdiction du titre. Mais Minute ne meurt pas de ses procès, semble-t-il.

Minute fut probablement le journal le plus attaqué, le plus agressé, le plus victime de bombes, de toute l’histoire de la presse française : notamment en 1963, en 1971, en 1972, en 1974, en 1982, en 1985... 
L’attentat à la voiture piégée du 1er mai 1974, commis par le terroriste international Carlos, détruisit l’immeuble de Minute, avenue Marceau.

 Mais ses conséquences auraient pu être beaucoup plus terribles. Pourtant Minute ne meurt pas des suites d’attaques de ses locaux ou d’attentats.

Minute ne meurt pas non plus de la crise de la presse papier… puisque Le Canard enchaîné, dont il fut un temps l’exact pendant, se porte bien, lui.

La technique du salami

Non, il meurt d’une progression continue du totalitarisme et de la pensée unique, il meurt d’une montée de la dictature, de ce que Martin Peltier appelle « une révolution douce mais implacable (…) dont le but sera notre mort ». 


Minute meurt de la conspiration du silence, et de cette technique du salami qui fait que l’on bannit les extrêmes, pour complaire à la gauche. 

Mais à rogner les extrêmes, on finit par se retrouver soi-même à la position extrême, interdit à son tour de parole.  Une certaine droite a pris ce pli, celui de la lâcheté, de la dhimmitude aux idées de gauche. 

C’est désormais le destin de LR par exemple, et même de LREM, que d’être rejetés à l’extrême droite, interdits de parole publique, dans certaines villes, dans certaines universités, par ces soi-disant antifas pour qui ils avaient marqué tant d’indulgence.

Au moment de jeter notre pelletée de terre, et quelques roses sur le cercueil de Minute, ayons une pensée pour tous les très grands journalistes qui y ont travaillé, les François Brigneau, Jean Montaldo, Serge de Beketch, Jean Bourdier, ADG, Jacques Tillier (qui faillit être assassiné par Mesrine), Jean-François Devay, Jean Mabire, et aussi pour ses dessinateurs : Pinatel et Jean Mara, d’abord.

La disparition de ce qui fut un très beau titre, un très beau journal, nous rappelle à quel point notre presse est fragile, elle qui n’a, pour seuls défenseurs que ses lecteurs, et pour seuls mécènes ou presque, ses abonnés. 
Et l’on en revient à la question de départ : qu’aurait-il fallu faire pour empêcher cette disparition ? 

Deux ou trois mille abonnés de plus auraient sans doute suffi à sauver le titre… quand plus de 10 638 000 Français (score de Marine Le Pen au second tour des présidentielles) se plaignent en même temps que les médias ne relaient pas les idées patriotes, identitaires, souverainistes dans lesquelles ils se reconnaissent

Francis Bergeron

Article paru dans Présent daté du 19 février 2020

 

La réaction de Jean-François Touzé et du Parti de la France :

De Jean-François Devay à Jean-Marie Molitor, Minute, avec ses grandes signatures, Serge de Beketch, François Brigneau, Jean Bourdier, Roland Gaucher, a, pendant presque soixante ans, accompagné tous nos combats.

Avec sa mise en liquidation judiciaire, la droite nationale perd un de ses titres les plus emblématiques. Même au temps des réseaux sociaux rois, un organe de presse engagé est pourtant un atout majeur de l'action politique.

Souhaitons que la disparition de Minute au terme d'un long déclin, après celle, il y a un peu plus de dix ans de notre cher National Hebdo, soit l'occasion d'une réflexion salutaire de notre camp. Plus que jamais, nous avons besoin d'un grand journal de combat.

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mercredi, 11 décembre 2019

L'éditorial du n°52 de Synthèse nationale

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IL N’EST PAS ENCORE TROP TARD !

Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

La formidable réussite de nos 13e journées nationalistes et identitaires, baptisée cette année « Rendez-vous Bleu Blanc Rouge », prouve, s’il en était encore besoin, le lien fort qui existe entre Synthèse nationale et ses lecteurs. Être passé de une à deux journées était aussi un pari audacieux et l’appel à la mobilisation que nous avions lancé dès le mois de juin a été entendu. Près de 3 000 patriotes ont répondu « présents » et ont assisté à l’une ou l’autre et souvent à toutes les activités que nous proposions au cours de ces deux jours. Vous trouverez à la fin de ce numéro un compte-rendu de cette belle manifestation.

Mais, au-delà du succès, il faut revenir ici sur le sens profond de notre action. Depuis treize ans, Synthèse nationale se fixe comme objectif d’être le pôle de rencontre des forces nationalistes et identitaires. Que ce soit sur son site d’informations quotidien, dans les pages de la revue ou bien lors de nos journées annuelles à Rungis en région parisienne et de nos multiples réunions que nous organisons ici et là à travers la France, notre souci est toujours le même : faire en sorte que les mouvements, partis, associations et maisons d’éditions travaillent dans le même sens et non plus les unes contre les autres. Sans vanité aucune, je dois dire que notre travail n’a pas été inutile... loin s’en faut. Et les Journées des 12 et 13 octobre en sont la preuve flagrante.

Souvenez-vous de l’époque pas si lointaine où les organisations nationales et nationalistes, au mieux, s’ignoraient et, au pire, se méprisaient et parfois même s’entredéchiraient. Ce temps là, à part pour quelques butés obsessionnels qu’il convient de laisser de côté, est en grande partie révolu.

Mais ce travail est loin d’être terminé. Il reste beaucoup à faire. La situation générale de la France d’aujourd’hui n’est plus la même que celle d’il y a treize ans lorsque nous avons créé notre revue et notre organisation. Elle n’a fait qu’empirer et le temps nous est de plus en plus compté. D’année en année l’étau mondialiste se referme et le grand brassage des populations s’amplifie.

Le choix est simple

Les plans machiavéliques de l’oligarchie financière pour dominer le monde se réalisent à grande vitesse... et tout semble leur réussir.

La France, comme d’ailleurs l’ensemble des pays européens, se dilue dans le magma bruxellois ; des pans entiers de notre économie sont sacrifiés, des zones de plus en plus grandes de notre territoire national deviennent les réceptacles de toutes les migrations possibles et imaginables qui se croient dorénavant chez elles chez nous ; les calembredaines de n’importe quelle poupée médiatique style Greta Thunberg deviennent le nouvel évangile devant lequel il est obligatoire de se prosterner ; jamais l’avenir a été aussi incertain et un nombre croissant de nos compatriotes bascule au-dessous du seuil de pauvreté alors qu’une infime minorité s’enrichie de manière effrénée. Bref, dans l’état actuel des choses, tous les clignotants sont au rouge. Soit notre nation et notre civilisation disparaissent, soit nous reprenons en main notre destin...

Ne pas écouter les défaitistes

Les esprits chagrins me diront que « tout est foutu » et « qu’il n’y a plus rien à faire, qu’il est trop tard »...  « Trop » et « tard », les pires mots qui soient et que nous devons bannir nous rappelle à chaque occasion Jean-Marie Le Pen.

En effet, tant que nous serons là et que nous nous battrons, il ne sera pas tout à fait trop tard. Et le drame pour nos ennemis, c’est que nous avons encore de la vitalité en nous. Partout en Europe des signes nous permettent de continuer à espérer. En Pologne, en Italie, en Flandre, en Hongrie en Autriche et en Russie bien sûr... mais aussi maintenant en Allemagne, en Espagne et même au Portugal les symptômes du renouveau national et identitaire se multiplient. Partout, les peuples se remettent à rêver...

Alors la France doit-elle rester en marge de cette véritable révolution européenne qui se prépare ? Nous ne le pensons pas. Nous savons très bien que la situation de la Droite nationale française est loin d’être parfaite mais ce n’est pas une raison pour baisser les bras. On ne sait jamais de quoi demain sera fait... Rien n’est irrémédiable.

Napoléon disait « qu’il n’allait jamais bien loin celui qui sait de quoi demain sera fait » et Dominique Venner nous a enseigné qu’en politique il y a une donnée qu’il ne faut jamais sous-estimer. Cette donnée, c’est justement « l’imprévu... » Alors, faisons en sorte que « l’imprévu » devienne prévisible...

Un espace de liberté pour toutes les forces nationales

Voilà pourquoi le combat que mène Synthèse nationale est plus que jamais d’actualité. Il faut continuer à donner à toutes ces forces éparses qui se battent pour la même cause un espace de retrouvailles. Un espace dans lequel sera engendré le grand mouvement de libération nationale et populaire de demain.

Alors, chers amis lecteurs, ne restez plus les spectateurs désabusés d’un monde qui se délite, soyez les acteurs du mouvement de demain...

Aidez-nous car il n’est pas encore trop tard.  

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lundi, 11 novembre 2019

Trois semaines après le blasphème : la réponse de l'Espagne

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Il y a trois semaines, en déplaçant les restes du Général Franco de la Vallée de Los Caïdos vers un cimetière madrilène (cliquez ici), l'oligarchie socialiste espagnole pensait avoir réglé ses comptes avec l'Histoire... Mauvais calcul.

Hier se déroulaient les élections législatives et le peuple espagnol s'est prononcé. Le parti national Vox qui il y a trois ans faisait moins de 0,5% des voix envoie plus de 50 députés (soit deux fois plus qu'en avril dernier où il avait déjà amorcé sa percée) aux "Cortès" et devient ainsi la 3e force politique du pays. La dynamique qui mènera à la victoire totale est engagée. Ce d'autant plus que le calamiteux Sanchez, chef su gouvernement socialiste, n'a toujours pas de majorité et que l'Espagne devra probablement revoter prochainement.

Bien entendu la profanation de la tombe du Caudillo n'est pas la seule raison de cette victoire des nationalistes. L'immigration massive qui fait des ravages et qui menace l'identité espagnole ajoutée aux velléités séparatistes catalanes ont été déterminantes. Sans oublier la corruption qui touche l'ensemble des partis liés au Système. Certes, Vox n'est peut être pas parfait mais qu'importe, le réveil national et populaire devait bien finir un jour ou l'autre par arriver et il en est l'incarnation et c'est tant mieux... 

Deux semaines après les élections en Allemagne et en Italie, nous assistons à Madrid à une nouvelle victoire des forces nationales et identitaires européennes. Partout les peuples s'apprêtent à reprendre en main leurs destins. L'Europe cosmopolite que veulent nous imposer les tenants des pouvoirs mondialistes commence à vaciller... aidons-là à s'écrouler.

Roland Hélie

Synthèse nationale

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mardi, 28 mai 2019

« La vie commence toujours demain... »

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Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

L'Europe a parlé et elle a plutôt bien parlé. Les résultats des élections européennes du 26 mai sont sans équivoque, partout sur notre continent la prise de conscience identitaire pour laquelle nous militons devient une réalité. Sous des formes différentes certes, mais avec un objectif commun, celui de sauver nos nations et notre civilisation, les partis que l’on dit « populistes » font une percée historique. Le combat que nous menons depuis des décennies finit par être entendu tant au niveau national qu’au niveau européen.

Nous l’avons répété à maintes reprises : tant que les peuples européens ne prendront pas conscience au niveau continental des dangers qui menacent leur existence, rien ne sera vraiment possible. Or, ce à quoi on assiste aujourd’hui, c’est justement aux prémices du réveil européen. En 1984, le Front national avait introduit l’immigration incontrôlée dans les débats bruxellois mais il était bien le seul ou presque. Depuis, malgré quelques feux de paille ici ou là, les choses n’avaient pas vraiment changé. Au Parlement européen, les partis nationalistes, parfois pour des raisons historiques ou par crainte (ce qui est un comble) de heurter le « politiquement correct », étaient divisés et leur impact restait donc réduit. Mais cela, espérons-le, c’était avant...

Le cas de la France

Aujourd’hui, dans pratiquement tous les pays membres de l’Union, des forces nouvelles ont émergé et nous ne pouvons que nous en féliciter. Tablons que la raison l’emportera et que celles-ci sauront (dans un esprit de synthèse) travailler ensemble. Contre les diktats politico-économiques de la Finance et face aux flux migratoires, il en va de l’avenir de la civilisation européenne...

Autre constat qu’il faut faire suite à cette élection européenne, ce sont les résultats obtenus par les patriotes en France. Certes, le Rassemblement national arrive en tête mais son score est en deçà des espérances de beaucoup vue la situation dramatique dans laquelle est plongé notre pays. Malgré les difficultés du gouvernement et la crise des Gilets jaunes, ce score est sensiblement le même que celui obtenu par le Front national lors de la précédente consultation de ce type en 2014. Mais, ce qui est intéressant, c’est que celui-ci (tout de même honorable) a été réalisé par un jeune de 23 ans, inconnu jusque là. Marine Le Pen, candidate inamovible depuis son accession à la présidence du FN en 2011, a en effet laissé, par nécessité semble-t-il, la tête de liste à Jordan Bardella et cela, visiblement, n’a pas été un frein pour le Rassemblement national. Bien au contraire, Bardella a égalisé sa présidente et son talent personnel qui est indéniable n’y est certainement pas pour rien. L’émergence de Jordan Bardella donnera-t-elle un élan nouveau au courant national ? L’avenir le dira...

Et le RN n’était pas le seul sur le créneau national et souverainiste. Il y avait bien-sûr l’inévitable Dupont-Aignan qui, en bon gaulliste qu’il prétend être, s’est signalé par une succession de reniements. Il y avait Asselineau et Philippot qui voient en l’Allemagne l’ennemi de toujours et qui s’accrochent désespérément à « la France seule ». Il y avait Renaud Camus qui s’est avéré bien décevant et il y avait aussi, pourquoi pas, une liste royaliste. Mais toutes ces initiatives qui regroupaient des gens certainement sincères n’avaient pas, à proprement parler, de véritables créneaux.

Là où il y a une volonté, il y a un chemin

En revanche, ce qui a retenu notre attention, c’est la présence de la Liste de la Reconquête présentée par La Dissidence française de Vincent Vauclin. Pour être tout a fait honnête, je dois reconnaître mon scepticisme lorsque Vincent, l’hiver dernier, me fit part de son ambition de monter une liste pour que les nationalistes révolutionnaires se fassent entendre lors de cette élection. Présenter une liste, pour une petite organisation comme la sienne, me semblait être un projet bien audacieux. Mais, force est de reconnaître qu’il avait raison puisqu’il a gagné son pari et que, même si son score est modeste (sans bulletin de vote et sans profession de foi, il était difficile qu’il en soit autrement), la DF a réalisé un bon « coup de pub » à moindre frais. Vauclin a aussi prouvé qu’avec une petite structure militante homogène et combative comme la sienne, il est possible de réaliser « l’impossible », ce qui est à son honneur. Comme quoi, là où il y a une volonté, il y a un chemin. Il faudra désormais compter avec lui...

La « macronie » est toujours debout

L’autre leçon que nous retiendrons, c’est que la « macronie » ne s’en tire pas si mal que cela. Et c’est ce qui est le plus inquiétant. Bien-sûr, le pouvoir n’a pas lésiné sur les moyens (et il en a beaucoup) car ce n’était pas gagné d’avance pour lui. Malgré son bilan désastreux, malgré sa soumission aux dogmes mondialistes, malgré la répulsion qu’inspirait sa candidate, la République en marche a réussit à limiter les dégâts. En se positionnant comme la seule alternative au « populisme », LREM a atomisé ses concurrents potentiels et elle a définit le cadre de la prochaine élection présidentielle. Le rêve de Macron étant de se retrouver à nouveau face à... Marine Le Pen qui, consciente des limites de la « victoire » du Rassemblement national, s’est subitement abstenue d’exiger la démission du président de la République. Mais, Macron devrait le savoir, en politique on ne sait jamais de quoi demain sera fait...

Et maintenant ?

Alors maintenant, me direz-vous, en ce qui nous concerne nous autres nationalistes et identitaires, que faut-il faire ? « La vie commence toujours demain » dit souvent avec malice Jean-Marie Le Pen. Nous devons donc continuer et amplifier notre combat afin que ce « demain » soit celui que nous espérons. Nous n’avons plus vraiment le temps de faire les fines bouches. Chaque année, des pans entiers de nos industries sont bradés aux multinationales apatrides. Chaque année, des centaines de milliers de migrants viennent s’agglutiner sur notre continent, victimes qu’ils sont de l’illusion d’un avenir meilleur auquel ils n’accéderont jamais. Ainsi est le monde que veulent nous imposer les mondialistes, qu’ils soient libéraux ou sociaux-démocrates...

Le combat que nous menons est un combat vital pour nos peuples européens. C’est un combat que nous n’avons pas le droit de perdre. Ce n’est certainement pas au moment où l’Europe se montre de plus en plus réceptive à nos idées que nous allons renoncer à nous battre. Voilà pourquoi nous vous fixons à tous rendez-vous le 13 octobre prochain à la treizième journée de Synthèse nationale à Rungis afin de préparer ensemble les nouvelles offensives qui nous mèneront à la victoire finale.    

Editorial du n°51 de Synthèse nationale qui sortira en début de semaine prochaine.    

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lundi, 29 avril 2019

Espagne : l'espoir est de retour

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Forum SI cliquez ici

Après les élections générales espagnoles du 28, qui voient l’extrême droite enfin de retour au Parlement avec les 24 sièges de Vox, la première réaction s’exprime par une brève formule : « ¡arriba España! »

Ceci dit, il convient de se garder de tout triomphalisme excessif. Tel est le sens du communiqué, traduit de l’italien par ForumSi, mis en ligne par Gabriele Adinolfi, le 28 avril dans la nuit :

« Résultats en Espagne.

Vox, avec 10,2 %, obtient 24 sièges.

Les socialistes et Podemos obtiennent la majorité relative et, pour gouverner, doivent s’entendre avec les séparatistes basques et catalans.

L’avancée des populistes espagnols a, par conséquent, un sens en soi, mais n’a pas d’incidence sur un cadre général qui a empiré.

Ceci indépendamment de considérations sur la direction ultralibérale de Vox, qui laisse perplexe, mais qui, en l’état actuel, n’est qu’un élément secondaire.

En somme, le Système tient, s'il ne se renforce pas, même là où les scénarios politiques contraignent les partis de gouvernement à se remettre lentement à évoluer et la déception populaire s’exprime avec des chiffres significatifs. »

En résumé, le séparatisme catalan et la politique immigrationniste débile du PSOE ont provoqué l’exaspération de l’électorat et remis l’extrême droite espagnole en selle. Que celle-ci, comme nombre de mouvements populistes, soit, en partie dotée d’une direction « ultralibérale » est évidemment un facteur de perplexité, comme l’écrit Adinolfi. Cela étant, certains dirigeants de Vox ont quand même une facilité à tendre le bras qui laisse penser que, sous le verni libéral, des tendances plus profondes peuvent se manifester, si l’occasion s’en présente. On verra bien. En attendant, ne boudons pas notre plaisir : l’émergence de Vox est un élément de forte perturbation du Système qui va dans le bon sens. Souhaitons qu’il soit exploité comme il convient…

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NDLR SN : Forum SI a bien raison : "ne boudons pas notre plaisir". Depuis le regretté Blas Pinar (président de Fuerza Nueva, décédé en 2014), à la fin des années 1970 et au début des années 1980, la droite nationale espagnole était complètement absente aux Cortes.

Il faut savoir que celle-ci, depuis 40 ans, subissait une escroquerie un peu comparable à ce que fut le gaullisme en France à la même époque. En effet, tout reposait sur une ambiguïté. En 1976, lorsque eurent lieux les premières élections "démocratiques", fut créé à l'initiative d'un ancien ministre du Général Franco, Manuel Fraga Iribarne, un mouvement sensé incarner la continuité. Il s'agissait de l'Alliance populaire. Celle-ci se transforma au début des années 1990, après le retrait de son fondateur, en "Parti populaire". Ce changement de nom coïncida avec un changement d'orientations politique et idéologique puisque le PP devint très vite un parti libéral-conservateur comparable à ce qu'était le RPR en France. Mais, en douce, le Parti populaire continuait à s'accaparer les voix nationales en jouant sur ses racines post franquistes... tout en appliquant une politique de soumission aux désidératas de la finance mondialiste. Mis à part quelques organisations lucides et courageuses comme la Phalange (bien que divisée), tout le monde semblait se satisfaire de cette situation peu reluisante. L'émergence de VOX marque probablement la fin de cette OPA douteuse... 

Ce qui est hallucinant depuis ce matin, c'est d'entendre les commentaires fielleux de certains journalistes français qui, en serviles chiens de garde du Système qu'ils sont, s'évertuent à diminuer la victoire des nationalistes espagnols. Pourtant, partis de rien, insultés à longueur de journées par les médias "bien-pensants", culpabilisés pour un passé dont ils n'ont pourtant pas à rougir, les nationalistes de VOX débarquent de manière spectaculaire sur la scène politique ibérique. Que cela plaise ou non aux plumitifs aux ordres, il en est ainsi.

L'Espagne était, jusqu'à ces derniers mois, restée en dehors du vaste mouvement de renaissance nationale et identitaire qui s'apprête à libérer l'Europe du joug des mondialistes. Aujourd'hui, ce vide est comblé... et nous ne pouvons que nous en réjouir.

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

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Il reste quelques exemplaires de ce n°47 de Synthèse nationale consacré à la crise espagnole de 2017 cliquez ici

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mercredi, 24 avril 2019

Nathalie Loiseau serait amnésique. C'est plutôt inquiétant pour son avenir...

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Mais non Nathalie, il n'y a aucune honte à avoir été candidate de l'Union des étudiants de droite lorsque tu sévissais à Science-Po*. En revanche, ce qui est honteux c'est de vouloir faire croire que tu ignorais la nature de ton engagement d'alors.

Pourtant, "Union des étudiants des droites", c'était difficile d'être plus claire... De l'UNI au GUD, en passant par quelques militants de l'œuvre française, tout ce que la vénérable école comptait d'anti-communistes et de nationalistes se retrouvait dans ce syndicat. Alors, toi qui était en quatrième année, tu ne savais donc pas de ce dont il s'agissait ? Laisse-nous rire aux éclats.

Il est vrai qu'à cette époque, pour contrer l'omniprésence des gauchistes de toutes obédiences dans l'Université, les nationalistes n'hésitèrent pas, parfois, à ruser. Il y eu ainsi une Fédération des étudiants de Picardie, une Union des étudiants d'Alsace, un Renouveau étudiant à Bordeaux... des appellations imaginatives qui pouvaient, admettons-le, amener l'étudiant moyen à s'interroger sur le positionnement politique de ces syndicats locaux. Mais, avec l'"Union des étudiants des droites"... il ne pouvait pas y avoir de tromperie sur la marchandise.

Ton attitude face aux "révélations" de Mediapart est vraiment déplorable. De deux choses l'une, soit tu es idiote et inculte, ce que nous n'osons pas imaginer ; soit le milieu que tu fréquentes maintenant, LREM en l'occurrence, est tellement sectaire et fanatique que tu ne trouves rien de mieux que d'invoquer ta crédulité de jeune fille effarouchée pour te défendre. Ce n'est pas très courageux...

Et le plus grave, c'est que maintenant tu voudrais t'imposer comme le rempart face à "l'extreme droite". Décidément, tu n'arrêtes pas de nous faire rigoler, Nathalie. Une chose est sûre, c'est que si tu as fréquenté les nationalistes dans ta jeunesse, tu n'as rien retenu de l'éthique qui anime leur idéal. Le reniement est l'apanage des poltrons démocrates, pas celui des "fachos".

Depuis le début de la Ve République, nombre d'élus, voire de ministres, firent leurs premières classes dans la mouvance nationaliste. Face à l'adversité, reconnaissons-le, peu renièrent leurs engagements d'antan (après tout, on a le droit de changer d'idées) et, parmi eux, certains firent même de brillantes carrières. Néanmoins, quelques uns se crurent obligés, lorsqu'ils se virent débusqués par les petits flics de la pensée dominante, de cracher sur leur passé. Ces méprisables personnages sont vite tombés dans les oubliettes de l'Histoire... et c'est sans doute mieux ainsi.

Nathalie, avec ta liste LREM, tu as la prétention de défendre les intérêts de la France dans l'Union européenne. Permet-nous de te dire que, vue ton attitude aujourd'hui, on a de bonnes raisons d'être inquiets pour demain... Mais, rassure-toi, que tu ai été membre de l'UED ou non, cela n'a pas vraiment d'importance car nous n'avions aucunement l'intention de voter pour toi...

* Si je te tutoie dans cet article, c'est parce que dans la mouvance nationaliste, hier comme aujourd'hui, tout le monde se tutoie. Ainsi, tu vois bien que nous ne sommes pas rancuniers.

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09:50 Publié dans Editoriaux, Européennes 2019 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 21 février 2019

Macron aux ordres du Crif ?

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

Macron, fidèle à la tradition présidentielle, vient de se prosterner devant les exigences du CRIF (un "conseil" qui ne représente qu'une part infime de la communauté juive de France, rappelons-le au passage) en annonçant qu'il allait sévir contre les méchants nazis qui tagueraient les cimetières (gestes effectivement d'une débilité profonde mais qui, curieusement, arrivent toujours à point nommé...) et contre le Bastion social qui, lui, et c'est le moins que l'on puisse dire, n'a pas vraiment vocation à se livrer à ce genre d'âneries.

A chaque fois que les choses vont mal pour le pouvoir en place, comme c'est le cas en ce moment avec les Gilets jaunes (lire notre numéro spécial, cliquez ici), la seule solution qu'il trouve, c'est la dissolution des mouvements présentés comme étant "d'extrême droite". On se souvient qu'en 2013, alors qu'il était confronté à l'immense mobilisation populaire contre la loi Taubira de triste mémoire, le gouvernement socialiste de l'époque avait arbitrairement, suite à une provocation gauchiste, dissout le mouvement Troisième voie, les Jeunesses nationalistes révolutionnaires et l'Œuvre française (*). Fait "amusant" : le ministre socialiste de l'Intérieur d'alors était un certain Manuel Valls qui, aujourd'hui reconverti en unioniste catalan, cherche maintenant à participer aux manifs nationalistes à Madrid... Comme quoi, il ne faut jamais jurer de rien.

Revenons à Macron et à ses velléités de dissoudre le Bastion social. Cette dissolution prouverait non seulement la volonté liberticide du Pouvoir mais, aussi, sa soumission devant un lobby quel qu'il soit. Ce qui est plus grave encore. Plus grave en tout cas que les gesticulations autour de "l'affaire Benalla"... Dans un Etat bien fait, le pouvoir ne doit dépendre que de la volonté du Peuple français... Visiblement, avec Macron, on en est loin...

En fait, le Système est vraiment au bord de l'épuisement total. Quelques coups encore et il sera à bas. Et ce ne sont pas ses chiens de garde (flics serviles, journalistes aux ordres, antifas stipendiés, mélenchono-marxistes indécrottables...) qui le sauveront. Voilà pourquoi, face à ce Système moribond, les nationalistes et les identitaires doivent s'imposer comme étant l'alternative salvatrice. Et, dès à présent, il faut faire bloc face à la répression. Nous devons manifester notre solidarité avec le Bastion social. Aujourd'hui, c'est lui qui est visé, demain ce sera qui ? Avec ou sans dissolutions, plus que jamais, le combat doit s'intensifier.

(*) C'est une constance : déjà, en octobre 1980, au moment de "l'affaire Copernic", les nationaux avaient été livrés en pâture comme étant les coupables évidents de la série d'attentats qui s'était alors déroulée. Finalement le seul auteur d'un attentat qui a été arrêté fut un fripier de la rue d'Aboukir (dans le quartier du Sentier à Paris) qui avait mis le feu à sa boutique pour escroquer son assureur... Dans ce genre de situation, la seule question qu'il conviendrait de se poser pour les enquêteurs est : "Mais à qui donc profite le crime ?"

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mardi, 05 février 2019

Au-delà de la révolte contre le fiscalisme :LA NÉCESSAIRE RÉVOLUTION IDENTITAIRE

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Editorial du n°50 de la revue Synthèse nationale 

Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

Chaque samedi depuis le 17 novembre, date de la première mobilisation nationale des Gilets jaunes, c’est la même rengaine : le ministre de l’Intérieur Castaner tente piteusement de mettre sur le dos de "l'ultra droite" les scènes de violences qui émaillent les manifestations à Paris et en pro­vince. Il s'agit là d'une véritable imposture.

La tarte à la crème du "complot d'extrême droite", tant de fois servie par les cé­nacles de paranos qui depuis des décennies servent de "gouvernements" à la France et relayée par la presse aux ordres, était la recette parfaite pour tenter de marginaliser les opposants au Système. Mais celle-ci ne fait plus l’effet es­compté. Castaner a beau essayer de la remettre sur la table, plus personne n'est dupe.

Le 24 novembre, sur les 140 interpelés, n'en déplaise au pouvoir chancelant, au­cun n'était fiché "extrême droite". Samedi 1er décembre, ceux qui ont saccagé en toute impunité et devant les caméras de télévision l'Arc de Triomphe ou brûlé des voitures dans Paris n'étaient pas des nationalistes. C'était, d'une part, les supplé­tifs d'ultra gauche du ministère de l'Intérieur envoyés par Castaner et sa clique pour discréditer le soulèvement populaire et, d'autre part, les bandes eth­niques venues en découdre et, éventuellement, "faire leurs provisions" à moindre frais à quelques semaines des fêtes de fin d’année. Assez de men­songes, le jour approche où les manipulateurs de l’information devront enfin rendre des comptes.

L'extrême gauche mélanchoniste et son excroissance intitulée "antifa" ne sont que les petits domestiques serviles du Parti de la Finance mondialisée incarné par Macron, Castaner et consort... Ils sont là pour exécuter les basses œuvres que leur commandent leurs maîtres. Rien de tel qu'un gauchiste internationaliste pour servir les intérêts d'un financier mondialiste. Cette mascarade a assez du­rée...

Seul le gouvernement porte la responsabilité des événements : 

  • En conduisant le peuple français à la précarité en multipliant les taxes et les vexations, il a suscité la juste et saine colère des Gilets jaunes. Et lorsque l'on tabasse son peuple, il ne faut pas s'étonner que celui-ci réagisse parfois de ma­nière violente. Cela, Macron ne l'a visiblement pas appris à l'école (fut-elle de la ré­publique)...
  • En ayant laissé se développer une immigration incontrôlée engendrant dans les banlieues des bandes de racailles semi-sauvages qui font régner la terreur et qui sont complètement dépourvues de toute éducation, il ne faut pas s'étonner que celles-ci viennent, « au mieux » saccager les villes et piller les magasins et au pire, comme ce fut le cas à Strasbourg, massacrer des passants au hasard... 
  • En envoyant ses sbires gauchistes provoquer des débordements, le pouvoir joue aux apprentis sorciers... Avec de telles sottises, il ne faut pas s'étonner si l'on se retrouve dans une situation qualifiée "d'insurrectionnelle".

Et les nationalistes dans tout cela ?

Conscients de leur rôle d'aiguilleurs du peuple, les nationalistes sont bien-sûr présents, à Paris comme sur les ronds-points en province, pour expliquer au Gi­lets jaunes que, au-delà de leur légitime révolte, c'est une véritable révolution qu'il faut préparer. Une révolution nationale, sociale, populaire et identitaire... Macron est en train de brader la France. La course contre la montre est engagée. Dernier exemple : le gouvernement vient, en toute discré­tion (à croire que les émeutes tombent à pic pour faire passer la pilule), de ratifier, les 10 et 11 décembre derniers à Marrakech le pacte de l'ONU sur les migrants qui légitime une immigration encore plus massive vers l'Europe.

Synthèse nationale a publié un tract pour expliquer aux manifestants le soutien que les nationalistes apportent à leur action. L'accueil enthousiaste que nous ont réservé les Gilets jaunes montre que ceux-ci commencent à prendre conscience du véritable combat qu'il faut mener. Nous n'en sommes plus au stade des négociations ou des compromis. Le Système est au bout du rouleau. Il n'y a plus rien à attendre. Il faut une véritable rupture avec les dogmes qui sont ceux des politicards, de gauche comme "de droite", qui se partagent depuis trop long­temps le pouvoir. Il faut que notre pays retrouve son indépendance vis à vis des conglomérats multinationaux, il faut une politique au service de la France et des Français d'abord.   

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dimanche, 03 février 2019

SERVIR ET SERVITEURS.

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Serge Ayoub

Il y a quelques jours Sébastien s’est fait incarcérer pour graffiti. En France, aujourd’hui, certains peuvent aller en prison pour un tag.

Qu’il soit coupable ou non, je ne veux même pas en discuter. J’ai une formation en droit, je balaie les accusations sans preuve, sans témoin, sans flagrant délit et sans aveux. Je ne veux pas vous raconter pourquoi un homme est tombé, je veux vous dire comment il est debout.

Sébastien a toujours su ce que servir veut dire. Cette notion lui a été enseigné à la dure dans un des corps les plus prestigieux de l’armée française, la Légion étrangère. On ne rejoint plus, depuis longtemps, le 2REP par accident mais par conviction. Cette qualité morale, la plus haute, d’accepter le sacrifice de sa vie pour l’honneur et l’intérêt de la nation lui est chevillée au corps surement par l’éducation, la tradition familiale, elle ne se biffe pas d’un jet d’encre. Surtout que Sébastien est récidiviste d’amour de sa patrie. Depuis son congé de l’armée il est de tous les tractages, de toutes les manifestations patriotiques. Après le service, il veut servir encore. C’est son droit, il pense qu’il se doit.

Et ce jour de décembre place de l’Étoile, il était sous l’Arc de triomphe, face aux casseurs, rempart de son corps pour défendre la flamme du soldat inconnu. Plus qu’un devoir, pour lui c’était une évidence. C’est ce qu’il a expliqué avec véhémence à la police puis le jour de l’audience devant les juges. Un soldat, un légionnaire, un Français ça ne souille pas le monument le plus sacré de son pays. Il a répété cette vérité en serrant dans ses mains son béret vert comme unique témoin, comme seule preuve, de son respect de la mémoire de ceux qui donnent leurs vies pour la liberté des leurs. Il espérait, vue ses états de service, au nom de son engagement, ne pas être traité comme un délinquant multirécidiviste, de ne pas être perçu comme un nuisible que l’on enferme pour le séparer du monde. Il attendait simplement qu’on le croit.

Mais la langue française est capricieuse et l’on a pas la même définition de servir que l’on soit au front ou dans un bureau. La justice pour servir son gouvernement à défaut du coupable se contente d’un coupable et celui-ci est idéal. Il a toutes les tares pour ces magistrats adeptes du « mur des cons », il aime son pays. Pour cette petite caste de procureurs, servir ou avoir servi la France est une circonstance aggravante. Alors on l’accable, il aurait la rage, il serait nazi. La bête est armée, tout est bon pour l’achever. De vieux fusils de chasse et un coutelas feront office d’arsenal. Quelle importance que l’on soit dans le Doubs, que la région entière chasse et qu’il vive en famille. Ce n’est d’ailleurs même pas un motif de sa détention préventive. Le portrait robot est envoyé aux médias, serviteurs du système, qui le relaient avec zèle d’agences en rédactions avant de le publier.

Voilà la sinistre affaire du graffiti de l’Arc de triomphe, je la conclurai d’une phrase sans appel, la sienne. Lorsque je l’ai eu au téléphone et que je lui demandai si c’était lui, il m’a répondu laconiquement : « Ta question est une insulte ». Il a raison, je l’ai cru et je le crois.

Ce texte de Serge Ayoub est publié dans le numéro hors-série de Synthèse nationale qui sortira dans les jours qui viennent cliquez ici

22:15 Publié dans Editoriaux, Gilets Jaunes | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |