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mardi, 12 août 2025

Les criminels hyperviolents des groupes maffieux, un vivier potentiel pour le terrorisme islamiste

Islamisme radical en France : "l'affaire Merah a fait sauter un verrou"

Synthèse nationale

Le dernier rapport de l’Office anti-stupéfiant (Ofast) montre une dégradation continue de la situation sur le front des différents trafics. Non seulement les drogues (cannabis, cocaïne, héroïne, MDMA/ectasy et autres drogues de synthèse) submergent notre pays (Bruno Retailleau, parle d’un véritable « tsunami »), mais elles s’insinuent partout, sur l’ensemble du territoire et dans toutes les couches de la population.

Les profits considérables (7 milliards d’euros de chiffre d’affaires chaque année, soit autant que la MACIF et ses 12.000 salariés), le ruissellement d’argent qu’elles génèrent s’accompagnent d’une augmentation terrifiante de l’hyperviolence la plus débridée dans laquelle le ministre de l’Intérieur voit une « menace existentielle ».  

Comme nous l’écrivions dans un article (cliquez ici) paru dans le n°68 de Synthèse nationale (hiver 2024-2025), les scrupules des trafiquants sont inversement proportionnels aux sommes en jeu. « La violence des marchands de mort est donc sans limite. Désormais, plus rien n’arrête les paumés matérialistes et les brutes désinhibées, déshumanisées, pour la défense de leur business : expéditions punitives, fusillades à l’arme de guerre, recrutement de tueurs à gages de plus en plus jeunes, meurtres en série, abominations diverses destinées à terroriser… La France n’est peut-être pas encore "mexicanisée" mais elle en prend le chemin ! »

C’est ainsi qu’il y a un mois, dans le Gard, un jeune homme de 19 ans qui participait, semble-t-il, au trafic dans le quartier Pissevin, à Nîmes, a été torturé, tué de trois balles puis brûlé ; ou qu’un autre, grièvement blessé d’une balle dans la tête, a été retrouvé, à Marseille, dans le coffre d’une voiture que plusieurs individus tentaient d’incendier.

Désormais, l’État et la société se trouvent donc face à un nombre indéterminé, mais probablement assez conséquent, de bourreaux froids pour lesquels la violence la plus extrême est un moyen comme un autre (mais un moyen qu’ils considèrent comme particulièrement efficace), au service de leur soif intarissable d’argent et/ou de pouvoir…

Cette réserve de tueurs capables de tout – et surtout du pire – ne peut être qu’un sujet d’inquiétude majeur. D’autant que, depuis les équipées sauvages de Khaled Kelkal en 1995, Mohammed Merah en 2012, Amedy Coulibaly ou Abdelhamid Abaaoud en 2015, on sait qu’il existe une porosité certaine entre les milieux délinquants et islamistes. De toute évidence, ces derniers disposent, avec les premiers, d’un vivier potentiel de "djihadistes" sanguinaires. Il leur suffit d’attendre qu’ils se radicalisent dans leur coin, en prison ou par les réseaux sociaux, ou bien de les prendre en main quand l’occasion s’en présente…

Bruneau Retailleau a donc raison de vouloir être « intraitable » car, comme il l’a déclaré le 16 juillet dernier, en Seine-et-Marne, c’est bien « une guerre équivalente à celle contre le terrorisme » qu’il faut mener. Et rapidement. En tout cas, avant que les "fous de Dieu" utilisent à grande échelle cette "armée" de réserve !

Guerre à la drogue, aux marchands de mort et à leurs tueurs sans pitié !

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