vendredi, 24 octobre 2025
Bretagne. Le Canon français trouve refuge au château de Blossac (35) : la force tranquille face à la tempête médiatique
Source Breizh info cliquez ici
Malgré les pressions et les tentatives d’intimidation, les banquets du Canon français auront bien lieu en Ille-et-Vilaine les 7, 8 et 9 novembre.
Contre vents et marées, le Canon français n’a pas renoncé à lever son verre.
Après avoir été contraints d’abandonner le château des Pères à Piré-Chancé sous la pression d’une pétition anonyme et de quelques militants déterminés bien épaulés médiatiquement par la presse quotidienne régionale, les organisateurs ont trouvé refuge à Goven, au château de Blossac, en Ille-et-Vilaine.
L’événement, qui devait initialement être annulé, aura bien lieu, grâce à la décision courageuse du propriétaire des lieux, Christophe de La Rousserie, qui a refusé de céder à la peur et aux injonctions d’une minorité bruyante.
Un homme qui refuse la diabolisation
Le châtelain de Blossac n’a pas tardé à comprendre que la polémique autour du Canon français tenait moins à des faits qu’à des étiquettes.
On reprochait à l’un des investisseurs du projet, Pierre-Édouard Stérin, d’être « de droite », donc, par glissement idéologique, d’incarner le mal absolu aux yeux de certains milieux militants.
Ce procès d’intention, fondé sur une simple appartenance politique supposée, aurait suffi à faire reculer plus d’un établissement. Pas lui.
« On n’allait pas céder à un anathème sans fondement », explique le propriétaire, qui assume d’avoir choisi le discernement plutôt que la soumission.
Il raconte avoir prévenu ses voisins de la tenue de l’événement, et s’être heurté à un ou deux discours caricaturaux — on lui aurait même reproché la présence de saucisson et de vin au menu, assimilés à une “exclusion des musulmans”.
Une accusation absurde, symptomatique d’un climat de suspicion où la convivialité française devient suspecte dès qu’elle n’est pas estampillée conforme.
La machine médiatique, caisse de résonance d’une minorité
Ce qui aurait dû rester une querelle marginale a pris des proportions nationales à cause d’un emballement médiatique que rien ne justifiait.
Quelques dizaines de signataires ont suffi à déclencher une campagne d’intimidation, amplifiée par des relais militants et certaines rédactions friandes de “polémiques d’extrême droite”. Sans cette caisse de résonance, l’affaire aurait probablement fait long feu.
En réalité, aucune plainte, aucun trouble à l’ordre public, et encore moins d’incident religieux n’ont jamais été signalés lors des banquets du Canon français, où l’on célèbre avant tout la gastronomie, le chant et la camaraderie.
Mais dans une époque où tout ce qui évoque la tradition, le terroir ou le folklore devient suspect (Le Canon Français a aussi été raillé pour le fait que ces banquets ne ressemblaient en rien – ce qui est vrai – aux banquets traditionnels en Bretagne) , le simple fait de se retrouver autour d’un bon repas peut suffire à déclencher l’hystérie militante.
Le soutien de l’État et la fermeté du propriétaire
Le préfet d’Ille-et-Vilaine, sollicité par certains opposants pour interdire l’événement, a rappelé la légalité de cette initiative privée.
Les forces de l’ordre seront présentes, comme pour tout grand rassemblement, mais aucune mesure restrictive n’a été jugée nécessaire. Le Canon français collabore étroitement avec la préfecture afin d’assurer le bon déroulement de ses trois soirées festives, prévues les 7, 8 et 9 novembre.
Pour Christophe de La Rousserie, l’accueil de cet événement est aussi une manière de soutenir le patrimoine vivant. Le château de Blossac, durement touché par les inondations de janvier 2025, est encore en cours de restauration.
Les revenus issus de la location contribueront à sauvegarder ce joyau architectural du pays de Rennes, dont les parquets avaient littéralement flotté dans l’eau il y a quelques mois.
Pour les organisateurs, le Canon français n’est pas une tribune politique mais un hommage au goût, à la fraternité et à la culture
Derrière la caricature d’un “repas d’extrême droite” agitée par certains, il y a en réalité des centaines de convives, artisans, cuisiniers, musiciens et bénévoles attachés à une idée simple : faire vivre l’art de la table, sans honte ni culpabilité.
Ceux qui voudraient voir dans cette initiative un acte “provocateur” oublient qu’il s’agit avant tout de liberté d’association et de respect du pluralisme. Et qu’en refusant la censure d’une minorité militante, le château de Blossac a, lui aussi, servi la République au sens noble : celle de la liberté et du bon sens.
Dans un climat saturé de dénonciations et de procès médiatiques, la décision du propriétaire breton fait figure de leçon de courage tranquille. Il n’a pas cherché la confrontation, seulement la cohérence : accueillir un événement légal, festif et pacifique, au nom de la liberté et de la convivialité.
Loin des injonctions idéologiques, son geste rappelle que la Bretagne demeure une terre d’accueil, de bon sens et de résistance à la pensée unique.
Le Canon français, lui, pourra déboucher ses bouteilles et faire chanter ses tablées. Et peut-être, au fond, c’est cela que redoutent le plus les nouveaux inquisiteurs : voir un peuple rire, chanter et lever son verre sans permission.
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Décès du colonel Antonio Tejero Molina
L'espace d'une soirée, le colonel Tejero Molina nous a tous fait rêver... c'était le 23 février 1981.
Ne supportant plus le processus de décomposition dans lequel son pays, l'Espagne, sombrait, il avait tenté le tout pour le tout en prenant d'assaut les Cortès, le parlement de Madrid. Mais l'euphorie fut de courte durée. En quelques heures, le roi Juan Carlos mit fin à cette conjuration héroïque. Malgré cet échec, à nos yeux, il était devenu "un grand d'Espagne".
Antonio Tejero Molina vient de mourir à l'âge de 93 ans... Nous reviendrons bientôt sur la vie de ce colonel rebelle et sur la tentative de coup d'État dont il fut l'initiateur.
R H
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jeudi, 23 octobre 2025
Entretien avec Guillaume Fiquet, conseiller éditorial de la Revue d’Histoire européenne
Source EuroLibertés cliquez ici
Qu’est-ce qui fait la différence entre la Revue d’Histoire européenne et les autres revues historiques ?
Il y a 6 ans (déjà !), lors du lancement de la Rhe, nous fixions dans le premier éditorial la ligne de crête à emprunter. Une « troisième voie » entre d’une part une histoire dite « globale », qui n’est pas inintéressante en soit, mais qui a une fâcheuse tendance à verser dans la passion destructrice, la repentance, à nier le fait national et surtout à juger l’histoire à l’aune de nos mentalités d’aujourd’hui et d’autre part l’exaltation d’un roman national, né au XIXe siècle, qui surévalue les mythes nationaux et se met au service de la politique du moment. À l’heure où nous vivons dans une société fracturée, nous devons regarder notre histoire en face, sans fierté aveugle, mais sans lui faire de procès. Si nous avons des choses à déconstruire, ce sont surtout les préjugés, les lieux communs, les légendes noires, nous nous sommes ainsi « attaqués » à l’esclavage, à l’Algérie française, aux USA fauteurs de guerre(s), aux atrocités commises par le FLN, à la Terreur, aux crimes de guerre des alliés, à la guerre froide, aux collabos de gauche et dans un récent numéro à l’Inquisition…
Dans le dossier de votre 25e numéro, avec la « face cachée » de la Résistance, vous n’hésitez pas à aborder ses côtés sombres, ses légendes et mensonges, notamment celles imposées dans le débat historique par le Parti communiste dès 1944… 80 ans après la fin de la IIe Guerre mondiale, peut-on enfin parler sereinement, je vous cite « des déchirements et ambiguïtés de cette période tout en clair-obscur dramatiques » ?
Non, c’est toujours difficile tant les a priori sont ancrés dans la mémoire collective. Dans le cas de la Résistance et de la Collaboration, on peut dire que le roman national a bien fait son boulot ! Et dans l’esprit de nombre de nos contemporains les équations Résistance = gauche et Collaboration = (extrême) droite sont toujours vraies. Alors que le simple examen des faits montre que la réalité est bien plus compliquée que ça, comme toujours…
Vous citez dès les premières lignes le souhait du président Pompidou de ne plus « éternellement entretenir saignantes les plaies de nos désaccords nationaux »… Pensez-vous que le débat historique devrait rester uniquement l’affaire des chercheurs, des historiens et des témoins tant qu’ils sont en vie… et que les politiques, de tous bords, feraient mieux de s’abstenir de l’imposer sans cesse dans le débat politique contemporain ? Et si oui, n’est-ce pas un souhait aussi pieux que celui émit par Georges Pompidou ?
La recherche historique est une science, elle répond à des critères et à des méthodes précis. Mais c’est une science « molle » qui cherche à comprendre le passé à partir de traces (documents, objets, témoignages), qui formule des hypothèses les confronte à des sources, et les interprète, les discute et c’est ce qui fait toute sa richesse.
L’Histoire devrait être au service de la politique et non le contraire. J’ai souvent des contacts avec des chercheurs du Service historique des armées. Ils sont, me disent-ils, souvent en relation avec des cabinets ministériels, des élus… pour préparer des notes pour des voyages diplomatiques, des inaugurations ou des commémorations. Ils sont régulièrement abasourdis par l’inculture du personnel politique, mais surtout par la façon dont celui-ci « tord » la réalité historique au profit de l’idée qu’il veut exprimer. Et ceci au plus haut niveau de l’État, j’en veux pour exemple la commémoration en 2020 par Emmanuel Macron de la bataille de Moncornet (17 mai 1940) qui vit s’affronter panzers allemands et chars français. Contrairement à Stonne (15-27 mai 1940) où les blindés allemands furent réellement stoppés, Montcornet (sans ignorer bien sûr le courage et le sacrifice de nos tankistes) célébré comme un haut lieu de la combativité française n’a strictement eu aucune incidence sur la Bataille de France ; son seul intérêt (politique) est la présence d’un certain colonel Charles De Gaule… encore un bon exemple de l’écriture du récit national par la classe politique.
Dans le numéro 25 d’août-septembre 2025, vous publiez un long entretien avec deux spécialistes de l’actuel conflit russo-ukrainien (Pascal Lassalle et Xavier Moreau)… Aborder ainsi l’histoire actuelle sans le recul du temps est assez inhabituel pour une revue d’histoire, non ? Est-ce une spécificité de la Revue d’Histoire européenne ?
Je ne sais pas si c’est une spécificité mais notre rubrique entretien est effectivement souvent consacrée à l’actualité. C’est également une façon de prendre date, de poser un regard sur des évènements qui prennent, comme toujours, racine dans le temps long de l’Histoire. Dans le même esprit, nous avons également une page d’analyse géopolitique.
(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)
9,50 €, en vente dans les Maisons de la presse
ou sur de la librairie du collectionneur cliquez ici
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Eric Zemmour était jeudi soir chez Pascal Praud (C-news)
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L’assassinat d’Ashur Sarnaya, chrétien irakien, résume tout le drame des chrétiens d’Orient, éradiqués par les islamistes
Michel Festivi
Membre de la communauté chrétienne assyro-chaldéenne, handicapé de naissance, ne se déplaçant qu’en chaise roulante, Ashur Sarnaya est réfugié politique en France, les chrétiens ayant été pour beaucoup exterminés en Irak par les islamistes de diverses obédiences. Arrivé sur notre sol en 2014, il avait obtenu en 2016 ce statut de réfugié politique, son titre de séjour était valable jusqu’en 2026.
Il vivait dans un logement social avec sa sœur dans le 9e arrondissement de Lyon, cette dernière travaillant, et s’occupant de lui. Son seul plaisir faire un tour dans le quartier, où il était apprécié de tous et surtout son occupation essentielle, témoigner de sa foi chrétienne sur le réseau TikTok, c’est pour cela qu’il a été lâchement martyrisé à coup de machette. Il décryptait les Évangiles, enchaînait les psaumes, impensable pour certains tenants de l’islam le plus radical.
Sur ses vidéos, il entonnait des chants religieux, en commençant à chaque fois par un signe de Croix. Pour certains, c’était proprement intolérable, il devait être sacrifié, comme un mouton. Il a été poignardé à la machette, au seuil de son immeuble, le 10 septembre dernier.
L’enquête, qui a permis l’arrestation en Italie d’un dénommé Sabri B., 27 ans, qui serait venu masqué en scooter sur les lieux du crime, lui assénant par derrière, un coup de machette au cou, est de nationalité algérienne, détenteur d’un seul document algérien, mais était apparemment inconnu des services antiterroristes. (Cf Le Figaro du 3 octobre 2025).
On sait désormais, que tout avait été bien organisé. Dès l’assassinat commis, le présumé auteur Sabri B. désactive son portable, et quitte Lyon dans la nuit même, à bord d’un Blablabus, direction Milan, Rome et de là les Pouilles au Sud de la Botte, à Andria, recueilli par un autre algérien. Dix jours plus tard, il est arrêté par les autorités italiennes, plusieurs couteaux auraient été retrouvés dans ses affaires. La justice transalpine aurait donné son feu vert pour son transfert en France.
Car après bien des hésitations, le Parquet de Lyon s’est dessaisi de l’enquête au profit du Parquet national antiterroriste, le PNAT. Les faits sont désormais qualifiés : « d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste et d’association de malfaiteurs ». Cinq personnes avaient été placées en garde à vue, puis relâchées, toutes étaient comme Sabri B. de nationalité algérienne, en situation irrégulière sur le territoire français.
Qu’est ce qui a fait finalement basculer l’enquête au pôle antiterroriste ? Plusieurs éléments à l’évidence. 1°) Le compte TikTok du suspect s’était à plusieurs reprises connecté à celui de la victime et le jour même de l’assassinat, ce compte s’est branché une demi-heure avant, et ce à quelques dizaines de mètres du domicile de d’Ashur Sarnaya. 2°) L’assassin serait arrivé une demi-heure avant, vers 21 heures, effectuant des allers-retours, laissant supposer des repérages. Des témoins auraient affirmé avoir perçu la présence « d’un rôdeur » les jours précédents. 3°) Selon les enquêteurs (Cf Le Figaro du 23 octobre), Sabri B. pourrait avoir eu des liens avec l’État Islamique en Syrie, et via sa téléphonie, des contacts en Algérie. On soupçonne même ce dernier, selon ces informations du Figaro, qu’il aurait commis une exécution semblable, visant un chrétien d’Irak : « cible privilégiée de Daech dans la zone syro-irakienne ».
L’enquête ne fait que commencer, les prochaines semaines ou mois, nous apporterons sans doute, plus de précisions. La victime en tout cas était particulièrement paisible, selon les témoignages unanimes du voisinage, toujours souriante, avenante.
Jean-François Colosimo, historien des religions, écrivain et éditeur, a attiré depuis de très nombreuses années l’attention sur les persécutions majeures que vivent au quotidien les chrétiens d’Orient, rappelant en permanence que ces chrétiens se sont établis en Orient bien avant l’arrivée de l’islam : « Les chrétiens d’Orient ne sont pas nos petits frères perdus de l’autre côté de la Méditerranée, ce sont les frères ainés des chrétiens du reste du monde ».
Il faut redire ce qu’affirment beaucoup de spécialistes : « soumis comme toutes les minorités religieuses, en terre d’islam, à un régime de discrimination, les chrétiens d’Orient ont subi une hostilité accrue de la part des musulmans. Aujourd’hui, leur condition, plus précaire que jamais, ne rencontre que l’indifférence » Cf Jean-Pierre Valognes, la tragédie des Chrétiens d’Orient, L’Histoire, collection 4, février-avril 1999.
Hier et aujourd’hui en Orient, aujourd’hui en Occident.
12:27 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) |
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23 octobre 1956 : Budapest et la Hongrie se soulevaient contre la dictature communiste
Présentation des livres de David Irving "Budapest insurrection 1956" publiés en 2016 :
Il y a 60 ans, à Budapest, le peuple se soulevait contre l’oppression communiste. C’était la première fissure du Système qui s’était instauré à Yalta et qui devait durer pour l’éternité. 45 ans plus tard ce Système s’écroulera, emportant avec lui l’Union soviétique et le Pacte de Varsovie. Il s’imposera alors un « Nouvel Ordre mondial » dominé par la haute-finance apatride, qui, à son tour, commence aujourd’hui à avoir du plomb dans l’aile.
David Irving relate dans ce livre cette insurrection spontanée de Budapest en octobre 1956. La recherche de documents et de témoins le mena un peu partout en Europe et ailleurs entre 1975 et 1981, alors que la Hongrie se trouvait toujours sous la botte communiste. L’étude en résultant est celle de l’autopsie d’une révolution avortée, vue tant du côté des combattants de rue que de celui des salles de réunion feutrées des puissants. C’est un drame prenant avec prés de dix millions de figurants.
Pour ne pas s’être plié au « prêt à penser » dans les années 90, David Irving fut mis à l’index par les nouveaux maîtres du monde. Il fut écarté des média, calomnié et condamné. Son œuvre, non conformiste, devait tomber dans l’oublie. Mais Synthèse nationale, en accord avec lui, a décidé de la rééditer pour contribuer à la victoire de la Vérité…
Budapest 1956, l’insurrection 1956 (en deux volumes), est le premier travail de recherches de cet historien britannique de renom que nous publions. Il s’agit de la traduction du texte original, inédit en français, du livre de David Irving paru sous une forme édulcorée en 1976.
Lorsque les insurgés de Budapest furent écrasés par les chars soviétiques en 1956, imaginaient-ils que, 60 ans plus tard, en 2016, la Hongrie serait à l’avant-garde du combat national et identitaire européen ?
David Irving publié par Synthèse nationale
Le volume 1 :
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Le volume 2 :
Commandez le second volume en ligne cliquez ici
Traduction : Yannick Guibert
Parution du tome 1 : le 2 juin 2016.
Le second tome : octobre 2016
10:16 Publié dans Livres, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) |
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23 octobre 1983, à Beyrouth, les islamistes assassinaient 58 parachutistes français...
00:28 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Parution du nouveau numéro (n°26) de la Revue d'Histoire européenne
00:24 Publié dans Revue de presse, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) |
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mercredi, 22 octobre 2025
ALEXIS COSSETTE DÉVOILE TOUT SUR LA VÉRITABLE STRATÉGIE DE TRUMP
Donald Trump n’a jamais promis de miracles : il a engagé une guerre invisible, mais implacable, contre l’appareil globaliste. Ceux qui l’accusent de trahison confondent lenteur, tactique et inaction. L’affaire Epstein n’est pas un détail : c’est le cœur d’un système corrompu que Trump veut faire exploser de l’intérieur, pièce par pièce. Ce combat est asymétrique, judiciaire, informationnel. Il ne se gagne pas avec des slogans, mais par l’encerclement stratégique.
Alexis Cossette (Radio Québec) démontre comment chaque mouvement de Trump – de la gestion des révélations à la mise sous pression du Deep State – s’inscrit dans un plan global de démantèlement des réseaux mondialistes. Ceux qui hurlent à la trahison sont tombés dans le piège médiatique : ils jugent avec leurs nerfs, pas avec lucidité. La vérité se construit lentement, juridiquement, jusqu’à ne plus pouvoir être ignorée.
Le véritable théâtre ne se joue pas sur YouTube, mais dans les tribunaux, les rapports classifiés, et les contradictions d’un système qui vacille. Trump n’est pas l’escroc du récit officiel : il en est la némésis. Et ceux qui croyaient pouvoir le neutraliser en misant sur l’impatience populaire risquent de tomber dans leur propre piège.
Alexis Cossette décrypte la guerre invisible dans La Grande Émission, animée par Mike Borowski, en direct sur Géopolitique Profonde.
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ÉTIENNE CHOUARD : ET SI LE PEUPLE REPRENAIT LE POUVOIR ?
Dans cet épisode des Incorrectibles, Eric Morillot reçoit l'ancien enseignant et essayiste Étienne Chouard. Ensemble, ils passent au crible l’élection, qu’il présente comme un mécanisme de dépossession du peuple.
Chouard développe pourquoi « élire » revient à renoncer à décider et pourquoi le véritable pouvoir réside dans le vote des lois et le contrôle permanent des mandataires. Il met en cause l’emprise des milliardaires sur les médias et décrit une « prison politique » entretenue par la fabrique de l’opinion. L’entretien aborde l’unité du peuple comme condition de la légitimité, la question des révolutions confisquées et l’alternative d’outils de contrôle radical du pouvoir.
Il revient longuement sur la polarisation créée par l’élection, la domination de l’argent, la dette comme instrument de domestication et les limites de la désobéissance civile. Enfin, il plaide pour une vigilance institutionnelle face aux chefs, le recours au référendum sur la guerre, et évoque la grève générale comme ultime levier populaire.
15:17 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) |
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"Les films à l'arrache", c'est tout simplement génial
Consulter la chaîne "Les films à l'arrache", c'est l'adopter. Attention, vous ne pourrez plus vous en passer : cliquez ici
13:09 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Sur RTL, Éric Zemmour présente son nouveau livre, "La messe n'est pas dite"
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Erasmus ouvert à l’Afrique et au Moyen-Orient

Ce devait être un symbole de fraternité entre jeunes Européens. Ce sera bientôt un instrument de dilution mondiale. La Commission européenne a annoncé, jeudi 16 octobre, son intention d’étendre le programme Erasmus+ à plusieurs pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, dans le cadre d’un vaste plan baptisé Pacte pour la Méditerranée.
Derrière les grands mots – “coopération”, “inclusion”, “ouverture” – se cache en réalité un détournement pur et simple de la vocation première d’Erasmus : rapprocher les peuples du continent européen, non pas subventionner des échanges planétaires à sens unique.
Erasmus, d’un symbole européen à un outil mondialiste
Créé en 1987, Erasmus devait permettre aux étudiants européens de circuler librement à l’intérieur du continent, de découvrir les cultures voisines et de renforcer le sentiment d’appartenance à une même civilisation. Près de quarante ans plus tard, Bruxelles transforme ce programme emblématique en outil de “coopération euro-méditerranéenne”, ouvert à des pays tiers tels que l’Algérie, l’Égypte, le Liban, la Jordanie, la Tunisie, le Maroc ou encore la Palestine.
Sous couvert de “créer des ponts entre les jeunesses”, l’Union européenne finance désormais l’importation de populations étudiantes extra-européennes, tout en multipliant les partenariats universitaires et les “diplômes communs” entre les deux rives.
Autrement dit, les fonds des contribuables européens serviront à financer la formation et la mobilité de jeunes non-européens, dans un contexte migratoire déjà explosif.
Ce Pacte pour la Méditerranée s’accompagne d’un doublement du budget consacré à la région, qui passerait à 42 milliards d’euros. À cela s’ajoutent une centaine de projets allant de la construction d’infrastructures de transport à la mise en place de réseaux 5G, en passant par le soutien à la “mobilité étudiante” et à la “coopération énergétique”.
Dans les mots de la commissaire Dubravka Šuica, l’objectif est de “connecter les jeunes”, de “favoriser les échanges universitaires” et de “faciliter la délivrance de visas” pour les étudiants du sud de la Méditerranée. Autrement dit : ouvrir davantage encore les frontières éducatives et migratoires, sous prétexte de répondre aux “besoins en main-d’œuvre” de l’Europe vieillissante.
Un suicide identitaire financé par les Européens
Le discours officiel prétend que cette ouverture favorisera la stabilité et la prospérité des deux rives. En réalité, elle revient à transformer Erasmus en tremplin migratoire institutionnalisé.
En facilitant l’entrée et la circulation d’étudiants extra-européens, l’Union prépare de facto leur installation durable sur le continent, encouragée par les dispositifs de visas, de bourses et de “coopérations économiques”.
À l’heure où la jeunesse européenne peine à trouver logement, emploi et perspective, Bruxelles choisit de détourner l’argent public pour financer la mobilité d’étudiants venus d’autres continents. Les 42 milliards d’euros promis à ce “Pacte méditerranéen” représentent le coût d’un choix politique majeur : celui d’un suicide culturel, économique et identitaire.
Les promoteurs du projet parlent d’un « espace méditerranéen commun », d’un « pont entre les continents ». Mais ce pont ressemble de plus en plus à une passerelle à sens unique : l’Europe finance, l’Europe accueille, l’Europe s’efface. Ce “Pacte” n’est rien d’autre qu’un prolongement du logiciel mondialiste qui a déjà vidé de sa substance l’idéal européen.
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, a affirmé que “l’Europe et la Méditerranée ne peuvent exister l’une sans l’autre”. Une phrase emblématique d’un renoncement : car en niant toute frontière, l’Union nie aussi ce qui fonde l’identité européenne – la continuité de son histoire, de ses cultures et de ses peuples.
L’argent d’Erasmus pour les Européens, pas pour le monde entier
Ce projet marque un tournant. Erasmus n’était pas un programme humanitaire ou diplomatique, mais un instrument de construction intérieure. Le détourner pour en faire une vitrine de “coopération globale” revient à vider de son sens l’idée même d’Europe. Alors que les universités européennes manquent de moyens, que les étudiants bretons, français ou italiens peinent à se loger ou à financer leurs études, la Commission préfère investir des milliards dans l’intégration académique de partenaires extérieurs.
Erasmus devait unir les jeunes Européens. Il deviendra, si ce plan se concrétise, le symbole d’une Europe qui paie pour sa propre disparition.
Source : breizh.info
10:56 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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France-Algérie, le rapport Rodwell

Robet Spieler
Charles Rodwell est député macroniste des Yvelines. Il avait été chargé d’un rapport sur le coût, pour les finances publiques, des accords entre la Frane et l’Algérie en matière d’immigration et de proteection sociale. On pouvait s’attendre au pire... Eh bien, pas du tout. Le rapport qui vient d’être validé par la commission des finances de l’Assemblée nationale se distingue par une liberté de pensée et de parole singulière, dans son camp. Boulevard Voltaire nous dit que le parlementaire a fourni un travail de fond et appelle l’exécutif à dénoncer les accords qui nous lient au pays d’Abdelmadjid Tebboune, notamment celui de 1968. « L’intention initiale de l’accord franco-algérien de 1968 a été totalement dévoyée par 50 ans de décisions politiques néfastes et de jurisprudences extensives », explique-t-il, dans un communiqué. Alors que l’entreprise initiale visait à maîtriser l’immigration de travail et à restreindre l’immigration familiale et pour soins, l’élu démontre que c’est tout le contraire qui s’est produit. Résultat : « une explosion des coûts de cet accord pour les finances publiques », qu’il chiffre, au grand minimum, à... deux milliards d’euros chaque année ! Un chiffre sous-estimé, puisque l’État est, selon lui, « aveugle et désarmé » pour évaluer correctement les incidences d’un tel accord pour le contribuable français.
Algérie : un coût de 2 milliards par an
Charles Rodwell va jusqu’à parler « d’aveuglement systémique » de l’appareil étatique. L’Algérie, qui ne respecte pas ses engagements, laisse la France dans une « situation intenable et inacceptable », poursuit Charles Rodwell, qui cite un exemple en conférence de presse : dans le cas d’un citoyen ayant travaillé 40 années, 20 en Algérie puis 20 en France, ses cotisations retraite devraient être prises en charge par les deux pays. Or, aujourd’hui, l’Algérie refuse de verser sa part. C’est donc la France, dindon de la farce, qui compense en versant l’allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA). Le rapport parlementaire précise aussi que le « statut dérogatoire dont bénéficient les ressortissants algériens en vertu de l’accord de 1968 porte une atteinte fondamentale au principe constitutionnel d’égalité, notamment entre citoyens étrangers (hors UE) présents sur le territoire français ». Par exemple, concernant le regroupement familial, un Guinéen devra attendre dix-huit mois pour en bénéficier, contre douze mois pour un Algérien. Un ressortissant algérien bénéficie aussi d’un droit quasi-immédiat au RSA. Deux milliards d’euros par an : voilà ce que nous coûtent les accords léonins de 1968 avec l’Algérie. Merci De Gaulle ! Quelle honte !
Source : Rivarol 22/10/2025
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Le braquage du Louvre : le symbole d’un État défaillant et d’une France à genoux
Maxime Morlon - Secrétaire général adjoint du Parti de la France
Le braquage survenu dimanche matin au musée du Louvre, en plein cœur de Paris, restera dans l’Histoire comme un acte d’une audace inimaginable — mais surtout comme la preuve éclatante de la faillite totale de l’État français.
Quatre malfaiteurs chevronnés, organisés et préparés depuis des semaines, se sont introduits dans le plus grand musée du monde pour y dérober huit bijoux d’époque napoléonienne, d’une valeur inestimable. Ils ont agi avec une précision militaire : pénétration rapide, repérage millimétré, fuite maîtrisée. En quelques minutes, ils ont mis à nu la vulnérabilité absolue de ce qui devrait être le sanctuaire de notre patrimoine national.
Et pourtant — ce braquage n’est pas une surprise. C’est le résultat prévisible d’années de laxisme, de négligence et d’incompétence d’État.
Un musée mondial laissé sans protection
Comment un site aussi symbolique, visité chaque année par plus de dix millions de personnes, a-t-il pu être laissé dans un état de sécurité aussi lamentable ?
Les faits parlent d’eux-mêmes : les voleurs sont passés par une simple fenêtre, fracturée en quelques secondes, via un monte-charge stationné librement sur le trottoir, sans le moindre obstacle, sans contrôle, sans barrière anti-stationnement. Et cela en plein plan Vigipirate – seuil “urgence attentat” !
Que se serait-il passé si, au lieu d’un monte-charge, c’eût été une camionnette bourrée d’explosifs ? Que serait-il advenu des visiteurs, des familles, des enfants présents dans les galeries ? De nos œuvres ? De nos trésors ?
Cette absence totale de vigilance frôle la complicité.
09:52 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Sortie aujourd'hui du nouveau livre de Éric Zemmour : "La messe n'est pa dite"
09:42 Publié dans Eric Zemmour, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) |
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mardi, 21 octobre 2025
La droite que Le Monde n’avait pas vue venir

Balbino Katz,
Je lisais Le Monde au bar des Brisants, face au port de Lechiagat, entre deux averses d’octobre, un de ces jours où la mer a des reflets de fer. Sur petite terrasse, sous une vigne fatiguée et où les chaises de couleurs se résignaient à faire de la figuration sous la pluie, et je feuilletais sans curiosité apparente les pages politiques du grand quotidien parisien. Soudain, deux articles retinrent mon attention. Le premier signé Guillaume Sainteny, secrétaire général de la Fondation Jean-Jaurès, le second de Brice Teinturier, directeur général délégué d’IPSOS. Tous deux commentaient le baromètre annuel sur les affinités partisanes. Et pour la première fois, à ma grande surprise, Le Monde semblait s’incliner devant la réalité qu’il niait depuis quarante ans : la France s’est droitisée, non par accident, mais par maturation.
Le mot même de « droitisation », naguère brandi comme une injure, prend aujourd’hui la valeur d’un constat sociologique. Les Français ne se sentent plus « proches » des formations issues du progressisme, mais du Rassemblement national, ce parti qu’on leur a présenté si longtemps comme le paria de la République. Non seulement il est celui auquel ils se déclarent « le plus proche ou le moins éloigné », mais il devance de très loin toutes les autres formations. Ce n’est plus une protestation, c’est une conversion lente, souterraine, irrésistible.
Depuis 1983, la gauche morale, relayée par le clergé médiatique, n’a cessé de diaboliser ce qu’elle ne comprenait pas. Elle croyait pouvoir tenir le réel à distance par la conjuration verbale. Les « dérapages », les « relents », les « ambiguïtés » : toute une liturgie d’exorcismes qui, à force d’être récités, ont fini par ne plus rien conjurer. Les Français, eux, ont continué de vivre. Ils ont vu leurs usines fermer, leurs villes changer, leurs quartiers se transformer. Ils ont vu leurs enfants quitter les campagnes, les loyers s’envoler, l’école s’effondrer, la langue se corrompre. À force de prêcher contre le passé, on a fabriqué une nostalgie politique. Et voilà qu’elle devient majorité.
L’étude d’IPSOS et de la Fondation Jean-Jaurès, en dépit du ton compassé de ses auteurs, est un aveu. 26 % des Français se disent proches du Rassemblement national, quand Renaissance plafonne à 8 %, et LFI à 6 %. Les écologistes, naguère auréolés de vertu, ne séduisent plus que 5 % des sondés. Ce n’est pas seulement une érosion, c’est un effondrement. Les Français ont compris qu’entre l’écologie punitive et le socialisme islamisant, il n’y a pas d’avenir, seulement la ruine de la prospérité et la perte du pays.
Ce que ces chiffres révèlent, au-delà de toute contingence électorale, c’est le renversement du rapport symbolique entre droite et gauche. Pendant des décennies, l’une incarnait la raison, la science, la marche de l’Histoire ; l’autre, l’émotion, la fidélité, le doute. Or voilà que la situation s’est inversée. La droite est redevenue le lieu de la réalité, la gauche celui du fantasme. On ne gouverne pas un peuple avec des slogans, ni avec des injonctions morales. Le peuple, ce mot que les progressistes n’emploient plus qu’avec condescendance, est rentré dans l’Histoire par la porte qu’ils avaient laissée ouverte : celle de la colère.
Les sociologues du Monde s’étonnent de voir les sympathisants des Républicains si proches de ceux du RN sur l’autorité, l’immigration, l’école et même l’écologie. Qu’y a-t-il là d’étonnant ? C’est la conséquence logique d’un long travail de redéfinition du champ intellectuel mené depuis plus d’un demi-siècle. Car si la France s’est droitisée, c’est aussi parce que les idées de droite ont retrouvé, grâce à un patient effort de reconstruction, une cohérence métapolitique.
Il faut ici rappeler un nom que Le Monde feint d’ignorer : Alain de Benoist. Dès la fin des années 1960, la Nouvelle Droite, autour du GRECE et de la revue Éléments, entreprit de saper la domination intellectuelle du marxisme culturel et de l’universalisme abstrait. En substituant au progressisme linéaire une vision différentialiste du monde, elle a redonné une légitimité philosophique à l’idée de frontière, d’identité, de continuité historique. Ce n’était pas un programme électoral, mais une reconquête de la pensée. Et comme l’histoire le prouve souvent, la politique finit toujours par rejoindre la philosophie.
Ce patient travail, mené dans les marges, a préparé le terrain à la réconciliation du peuple avec son instinct de survie. Pendant que les éditorialistes prêchaient l’ouverture et la repentance, des hommes lisaient Spengler, Jünger, Carl Schmitt, Guillaume Faye. Ils comprenaient que la décadence n’est pas une fatalité, mais une invitation à renaître. Et cette renaissance, lente, organique, se manifeste aujourd’hui dans les urnes.
À ce mouvement souterrain, un nom moderne est venu donner visage et voix : Éric Zemmour. Sans lui, le débat public serait resté enfermé dans le piège moral où la gauche tenait la droite captive depuis Mitterrand. En osant parler de l’identité, de la démographie, de la civilisation, il a brisé le mur du silence. Il a réhabilité le droit des nations à se défendre, le droit des peuples à durer. Sa candidature de 2022, bien qu’infructueuse électoralement, fut décisive historiquement : elle a déplacé le centre de gravité du débat, et rendu impossible le retour à l’ancien ordre du discours.
Zemmour, en quelque sorte, a servi de chien de garde du réel. Là où d’autres cherchaient à arrondir les angles, à lisser la parole, il a maintenu l’exigence. Par sa seule existence politique, il empêche le Rassemblement national de dériver vers une fade « droite sociale » sans colonne vertébrale. Il rappelle à chacun, y compris à Marine Le Pen, que l’identité précède l’économie, que la France ne se sauvera ni par les primes ni par les slogans, mais par la restauration de son âme. En cela, il joue pour la droite ce que Bernanos fut jadis pour la foi : un veilleur, parfois excessif, mais indispensable.
On pourrait dire, pour paraphraser Moeller van den Bruck, que les Français cherchent leur « Troisième Parti » : ni celui des capitaux, ni celui des sermons, mais celui de la continuité historique. Ce n’est pas un hasard si la génération montante, désabusée par la morale écologique et l’agitation communautaire, regarde du côté du RN. Elle ne cherche pas la gloire, mais la stabilité, pas la réforme, mais la protection.
Les auteurs du Monde notent d’ailleurs, non sans un certain embarras, que la proportion de Français se plaçant « à droite » ou « très à droite » atteint désormais 41 %, contre 18 % « à gauche » ou « très à gauche ». La gauche, pour la première fois depuis un demi-siècle, devient minoritaire dans la perception qu’ont les Français d’eux-mêmes. Cette mutation ne s’explique ni par les médias, ni par les réseaux sociaux : elle vient du réel. On ne peut pas éternellement dire à un peuple qu’il n’a pas vu ce qu’il voit, qu’il ne doit pas ressentir ce qu’il ressent, qu’il doit aimer ce qui le menace.
Ainsi, l’écologie politique est devenue l’un des principaux repoussoirs du pays. Non parce que les Français se moqueraient du climat, mais parce qu’ils y voient un instrument de contrôle, de taxation, de culpabilisation. Quant à LFI, elle incarne désormais, dans l’imaginaire collectif, non la justice sociale mais la désagrégation nationale. D’un côté, la répression verte du mode de vie ; de l’autre, la soumission rouge à l’islam politique.
Face à cela, le Rassemblement national est apparu, sans doute malgré lui, comme le dernier refuge d’un ordre possible. Non pas la nostalgie, mais la normalité. C’est ce qu’auraient dû comprendre plus tôt les stratèges de la bourgeoisie macronienne : le peuple ne rêve pas d’utopie, il demande qu’on lui fiche la paix.
Au fond, ce double article du Monde marque un tournant discret. La classe médiatique, qui vivait jusque-là dans une bulle morale, découvre, stupéfaite, que la France qu’elle prétendait éclairer s’est éloignée d’elle. Que le pays réel, celui des salaires modestes, des factures d’électricité, des repas de famille, des petits commerces, ne lui ressemble plus. Que les lecteurs du Monde, vieillissants et métropolitains, ne sont plus représentatifs de la nation.
Le verbe « constater » est, chez eux, une forme d’abdication. Ils n’expliquent plus, ils notent. Le monde réel leur a échappé, comme la marée qui se retire sans bruit. L’évidence finit toujours par dissoudre les dogmes. L’histoire, elle aussi, a son reflux.
Et c’est peut-être cela, le véritable événement politique de notre temps : que le peuple français, lassé d’être sermonné, retrouve dans la droite, fût-elle dite extrême, la simple dignité d’exister.
Source : breizh.info
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Vendredi 24 octobre, Paris : un rassemblement pour Lola
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Un nouveau titre dans la Bio Collection co-éditée par Déterna et Synthèse nationale : Francisco Franco, un caudillo pour l'Espagne
Entre récits haineux ou hagiographiques, et au vu des avancées récentes de l’historiographie, pour le cinquantième anniversaire de la mort de Franco, il importe de revenir sur cette personnalité qui a profondément marqué son pays, entre 1925 et 1975.
Comment ce militaire des plus courageux – le plus jeune capitaine, commandant, colonel et général d’Espagne – put-il devenir l’un des chefs les plus prestigieux, commander la Légion étrangère, prendre la direction de l’Académie militaire générale de Saragosse, diriger victorieusement la lutte contre la révolution armée d’octobre 1934, être nommé chef d’état-major des armées, et devenir le 1er octobre 1936, généralissime et chef de l’État.
Après la victoire nationale du 1er avril 1939, ce fut la lutte, sourde, complexe, pour que l’Espagne reste neutre, que Hitler n’atteigne jamais Gibraltar. Le rôle de Franco fut déterminant au bénéfice des Alliés, comme Churchill le reconnut. Après la Seconde Guerre mondiale, et une période d’ostracisme et d’autarcie, l’Espagne réintégra le concert des nations et connut l’une des plus fortes croissances économiques : neuvième puissance industrielle.
La présente biographie dissèque les faits et gestes de cet homme d’État, avec ses qualités et ses défauts, en nous replongeant en permanence dans le contexte éminemment délicat de cette époque.
L’auteur : Michel Festivi, avocat honoraire, ancien bâtonnier de l’Ordre (1995-1996), ancien membre du Conseil de l’Ordre, a été associé jusqu’au 31 décembre 2018. Il est le correspondant permanent en Espagne pour les sites EuroLibertés et du Nouveau Présent, ainsi que pour la revue Synthèse nationale. Il donne régulièrement des articles dans la lettre du Cercle Franco-hispanique.
Francisco Franco, un caudillo pour l'Espagne, Michel Festivi, Bio Collection, Déterna et Synthèse nationale, 146 pages, 20,00 €
Sortie le 20 octobre 2025.
Pour le commander cliquez ici
La Bio Collection cliquez ici
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lundi, 20 octobre 2025
Sortie très prochaine du n°71 (Automne 2025) de la revue Synthèse nationale
Sommaire
N°71 - AUTOMNE 2025
P. 2 : ÉDITORIAL En route vers une nouvelle révolution conservatrice, Roland Hélie
P. 5: LES LIGNES BOUGENT, Alexis Murbas
P. 12 : UN EXÉCUTIF À BOUT DE SOUFFLE, Didier Lecerf
P. 18 : LA CRISE DU 6 OCTOBRE, Maurice Bernard
P. 24 : ILS SONT TOUS RESPONSABLES, Pieter Kerstens
P. 28 : LE SPECTRE DE LA GUERRE CIVILE, Didier Lecerf
P. 35 : UN VIVIER POTENTIEL POUR LE TERRORISME ISLAMIQUE, Martine Heldé
P. 38 : LA CHRONIQUE de Philippe Randa
P. 41 : L'ARMÉE, LE DERNIER REMPART ?, J.-Cl. Rolinat
P. 45 : CACHEZ CES AUTEURS QUE LA BIEN-PENSANCE NE SAURAIT VOIR, P. Parment
P. 52 : QUI A VENDU NOTRE INDUSTRIE AUTOMOBILE À LA CHINE ?, A. Raffard de Brienne
P. 57 : LES EUROPÉENS À LA TRAINE, Patrick Parment
P. 62 : LES ONUSIENS CONTRE TRUMP, Alexis Murbas
P. 66 : LA RUSSIE EST-ELLE EUROPÉENNE, Robert Nebois
P. 75 : FRANCO A SAUVÉ L'ESPAGNE, Michel Festivi
P. 84 : LES LIVRES AU CRIBLE de Georges Feltin-Tracol
P. 83 : BIOGRAPHIES LITTÉRAIRES de Daniel Cologne
P. 99 : LIVRE'ARBITRES REND HOMMAGE À JEAN RASPAIL, François Floc'h
P. 102 : LES FLANERIES de Scipion de Salm
P. 106 : LA LIBRE CHRONIQUE de Charles-Henri d'Elloy
P. 113 : BULLETIN D’ABONNEMENT
Et bien d'autres articles, chroniques et rubriques...
Pour commander le n°71 (automne 2025) : cliquez ici
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La république française : laïque, maçonnique, satanique et anti-sociale – Conférence d’Alain Escada à Lille LE 8 NOVEMBRE
La section E&R Nord-Pas-de-Calais aura l’honneur de recevoir Alain Escada le 8 novembre 2025 à Lille pour une conférence intitulée « La république française : laïque, maçonnique, satanique et anti-sociale ».
Une proposition de loi vise à punir par de lourdes amendes ou de l’emprisonnement le fait de critiquer la république. Dès lors, profitons du temps qu’il nous reste pour parler librement de cette république et démontrer comment, dès ses origines, de tout temps, et aujourd’hui encore, cette république laïque, maçonnique, satanique et anti-sociale s’est faite contre les Français.
La conférence débutera à 14 h 30 et sera suivie d’une séance de questions/réponses et d’une dédicace.
Entrée : 10 euros
Inscription obligatoire sur le site ladll.fr
L’adresse exacte vous sera communiquée le matin même par courriel
Présence d’une buvette et d’un stand Kontre Kulture
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Éric Zemmour était lundi soir sur C-News
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Crise politique : le bal des suspendus
Pierre Boisguilbert
Le monde politique retient son souffle
Tous suspendus comme une vulgaire réforme des retraites. Tous soutenus comme le pendu par la corde.
La dissolution est suspendue, comme la démission du président : c’était le but de la manœuvre. Saut dans le vide, retenu par un élastique dont la solidité est douteuse. Mais la suspension de la chute du gouvernement a ravi la presse mainstream. Car tout cela, en fait, n’a qu’un objectif : suspendre l’arrivée au pouvoir par élections du Rassemblement national. Ils pendraient leur démocratie pour ne pas eux-mêmes choir à terre. La suspension de l’inévitable dissolution a ravi les soutiens du système, car système il y a. Le soutien du PS au gouvernement Lecornu a relancé l’UMPS. Quant aux Républicains, ils vendraient de toute évidence la corde pour les pendre, comme disait Lénine des capitalistes… D’ailleurs, ils l’ont fait.
Les partis, entre trahisons et calculs suspendus
Un parti de droite de gouvernement, paraît-il, qui accepte l’enterrement de la réforme des retraites à 64 ans et valide des taxes dignes de la gauche Mitterrand ou Hollande première époque, on en reste sans voix. On était d’ailleurs suspendus à leurs paroles… Or, rien. Wauquiez, malgré sa victoire sur Retailleau, est d’une modestie incroyable. Car il est suspendu aux réactions de ses électeurs, et apparemment le retour des militants n’est pas bon, c’est le moins qu’on puisse dire. De suspendu, on n’est pas loin du lynchage. Quant à Retailleau, c’est son destin national qui est suspendu. Il s’y voyait presque, il faisait, disait-on, trembler le Rassemblement national. Il a quitté le gouvernement, il a perdu toute influence sur le groupe des députés — il lui reste militants et sénateurs, ce n’est pas rien, mais pour le moment c’est un repli sur des positions préparées à l’avance, et c’est son offensive politique qui est, pour un temps, suspendue.
Un pays en apnée politique
Quant à Marine Le Pen, suspendue à une décision de justice, elle a perdu la bataille de la dissolution immédiate. Le temps risque de démobiliser la colère des Français, qui semblent se satisfaire d’une fausse stabilité proche d’un lâche soulagement.
Mais Lecornu lui-même est suspendu à ce que les députés vont faire du budget. On peut redouter le pire et enchaîner des séquences de chaos parlementaire. On va s’écharper, au risque de voter n’importe quoi et de relancer encore plus fort la colère populaire. Cela ne se passera pas bien, on peut en prendre le pari. Et l’on verra alors les suspendus à un fil du régime s’effondrer — et pour eux, ils l’auront bien cherché : plus dure sera la chute.
Source : Polémia, cliquez ici.
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XIe Forum de la Dissidence, organisé par Polémia, le samedi 15 novembre à Paris
Pour en savoir plus, cliquez ici.
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Le reniement Kotarac : quand le Rassemblement national se met à bénir le croissant
Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées
Je revenais de ma promenade sur la digue du port de Lechiagat, et je faisais halte au bar des Brisants. Le vent d’ouest ramenait l’odeur du goémon, les ligneurs se hâtaient de quitter le quai flottant, et je songeais à rien en suivant d’un œil distrait le vol des mouettes quand, sur l’écran de mon téléphone, je vis passer une déclaration d’Andréa Kotarac. Il affirmait que « les racines de la France ne sont pas que chrétiennes » et que « les musulmans sont sensibles au patrimoine chrétien de la France ». Ainsi donc, songeai-je, voilà la nouvelle théologie du Rassemblement national : un œcuménisme de circonstances pour ne froisser personne.
Cette phrase, reprise par un compte zemmourien, se répandit aussitôt sur X comme une traînée de poudre. Sous le message du compte @Riposte_R, on pouvait lire ce commentaire sec : « Après “l’islam compatible avec la France”, voici “le christianisme compatible avec l’islam”. » La formule fit mouche. Elle disait tout de la pente glissante sur laquelle le parti de Marine Le Pen s’est engagé : celle de la banalisation, de la dilution, de l’abandon des mots qui fâchent.
On aurait pu attendre d’Andréa Kotarac, issu d’une famille des Balkans, une mémoire plus vive. Car dans les vallées de son sang, les églises portent encore les stigmates du Croissant. Les siens savent ce que devient la tolérance quand l’islam devient majoritaire. Qu’il aille à Peć, à Gračanica, ou dans les hameaux du Kosovo, demander aux vieux prêtres ce qu’il reste du christianisme quand la charia impose silence aux clochers. Il y verrait les autels profanés, les croix abattues, et la résignation de ceux que l’Europe a oubliés (rendre visite au site de Solidarite Kosovo pour s’en convaincre).
Cette mémoire-là, il l’a trahie. Ses mots, prétendument apaisants, trahissent une ignorance cruelle de ce que fut l’histoire du continent. L’islam n’est pas une couleur de plus dans la mosaïque des croyances : c’est une architecture du monde, une politique de la transcendance. Ceux qui parlent de compatibilité se condamnent à subir la conquête.
Zemmour, lui, n’a pas cette cécité. Son dernier livre redit sa conviction profonde avec une force qu’aucune bienséance ne parvient à atténuer : la France n’a pas deux racines, mais une seule. Elle plonge dans le christianisme comme l’arbre dans sa terre. Sans ce sol, elle meurt. Sa langue, son art, son droit, tout ce qui fait sa noblesse découle de ce baptême originel.
On peut objecter à Zemmour que les racines de l’Europe sont aussi païennes et que le catholicisme doit beaucoup à cet héritage. Mais le tribun devenu politique va à l’essentiel, laissant les nuances et les notes en bas de page aux historiens et aux philosophes comme Alain de Benoist.
Le Rassemblement national, lui, s’est depuis longtemps séparé de cette source. Il veut régner sans risquer. Jadis, Jean-Marie Le Pen disait que « l’islam n’est pas seulement une religion, c’est une manière d’être au monde ». Aujourd’hui, ses héritiers s’emploient à prouver que tout est compatible, que l’on peut concilier l’inconciliable, mêler le Credo et la chahada, le rosaire et le tapis de prière.
Il faut relire Ernst Jünger pour mesurer l’abîme où nous glissons. « Les peuples qui fuient le tragique sont condamnés à l’esclavage. » Le RN fuit le tragique comme d’autres fuient la mer démontée. Il préfère la quiétude des eaux stagnantes à la fureur des vagues. Il ne veut plus combattre, il veut gouverner ce qui, dans le monde qui vient, revient à se soumettre.
Entre Zemmour et Marine Le Pen, le contraste n’est plus politique, il est métaphysique. L’un parle de civilisation, l’autre de compatibilité. L’un cherche à réveiller les consciences, l’autre à endormir les inquiétudes. L’un se tient sur la digue, face à la marée, l’autre la laisse monter dans les rues.
Car la France n’est pas un compromis, c’est une fidélité. Et si elle oublie cela, si elle renonce à son tragique, elle finira, comme les moines du Kosovo, à prier en silence dans les ruines de ses églises.
Article paru sur Breizh-Info, cliquez ici.
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dimanche, 19 octobre 2025
Les flottilles pour Gaza, la convergence du terrorisme et de l’islamisme
Michel Festivi
Les révolutionnaires appellent cela la convergence des luttes. On a fait grand cas ces derniers mois, ces dernières semaines, d’une série de flottilles, qui sont parties de divers ports européens pour tenter de rejoindre Gaza, pour de soi-disant missions humanitaires, en réalité de la propagande au profit d’un palestinisme militant, anti-occidental, qui sous couvert de dénonciation du régime israélien et de son action vis-à-vis des mouvements terroristes du Hamas, entendaient faire oublier et effacer le pogrom du 7 octobre 2023, où des femmes, des vieillards et des bébés avaient été massacrés, au côté de jeunes désarmés qui s’étaient rendus à une fête en toute quiétude, et qui s’étaient faits prendre par ce piège funeste.
Or, ce que l’on ne sait moins voire pas, c’est que ces flottilles, qui nécessitent une organisation et un financement considérables, ont été en réalité, organisées, mises en place par des représentants du Hamas qui en sous-main ont tiré toutes les ficelles, certaines personnalités propulsées sur le devant de la scène, n’ayant été que des faire-valoir, des idiots utiles, comme cela prévalait au temps du léninisme et du stalinisme resplendissant.
En premier lieu, il convient de rappeler que le Hamas est une organisation terroriste islamiste, classée comme telle part une trentaine de pays dont l’union européenne. Selon un rapport des autorités israéliennes, il a été découvert dans la bande de Gaza, des documents officiels qui impliquent le Hamas notamment dans l’expédition espagnole à destination de Gaza.
Un homme d’affaire a eu un rôle clef, un dénommé Saif Abu Kishk, qui serait selon ces sources, un agent du Hamas à l’étranger (Cf Mediterraneo digital du 2 octobre 2025). Ce Kishk serait le chef de Cyber Neptune, une société écran enregistrée en Espagne à Barcelone, propriétaire des navires composant la flottille dite « Global Sumud », selon ce même site espagnol.
Des documents auraient été saisis à l’entête officiel du Hamas, dont certains sont publiés, détaillant les opérations logistiques et financières liées à ce mouvement. Le Hamas aurait donc financièrement et logistiquement, soutenu ces expéditions. Toujours selon ce site, des membres d’équipages, entretiendraient des contacts personnels avec de hauts responsables du Hamas. On notera l’implication directe du gouvernement socialo-communiste-séparatiste de Pedro Sanchez, le Premier ministre espagnol, fervent défenseur du palestinisme, son gouvernement a fait escorter l’expédition dans les eaux internationales par des navires de la marine espagnole.
Greta Thunberg, l’égérie de tous les révolutionnaires islamogauchistes, ne serait en réalité qu’une « figure de couverture », comme l’a déclaré le ministre israélien de la diaspora, Amichai Chikli. Le même rapport des autorités israéliennes, relèvent le rôle de Yahia Sarri, présenté comme « un éminent religieux des Frères musulmans ». Et de poser cette question : « Les députés européens qui montent à bord de ces navires devraient se demander : défendez-vous la paix ou couvrez-vous le terrorisme ? ».
Autre élément d’information qui ne manque pas d’interpeller. Une fois parti des ports occidentaux, les drapeaux LGBT alors omniprésents sur les navires, ont curieusement disparu et des images ont montré des femmes entièrement voilées sur les bateaux, comme le précise Mediterraneo digital « la flottille ... a décidé d’adapter son esthétique « inclusive » au code islamique ». Effectivement, comme le souligne l’article « le contraste n’est pas passé inaperçu sur les réseaux sociaux, où de nombreux utilisateurs accusent les militants « d’hypocrisie sélective » : En Europe ils brandissent le drapeau arc-en-ciel, mais à Gaza, ils le cachent pour ne pas offenser l’islam ». En terre d’islam, l’homosexualité est un crime, souvent puni de la peine de mort.
Autre fait saillant, dans cette convergence des luttes terroristes, la présence sur certaines de ces flottilles, de militants de l’ETA, dont le dénommé José Javier Osés Carrasco, condamné en France pour appartenance à l’ETA, il faisait partie comme membre d’équipage du navire Sirius. Après avoir purgé une peine de huit ans de prison en France, où il s’était réfugié, il avait été renvoyé en Espagne en 2018, pour son implication dans une quarantaine d’actes de violence en Navarre entre 2004 et 2007 (Diario de Navarra du 10 février 2025 - Mediterraneo digital). On a aussi remarqué la présence d’Itziar Moreno Martinez, condamnée en France pour tentative de meurtre sur des gendarmes. Figurait également sur une flottille, Ada Colau, l’ancienne maire de Barcelone, qui avait été élue grâce au parti Podemos, mouvement ultra gauchiste, qui a toujours appuyé Pedro Sanchez, socialiste minoritaire.
ETA a sur la conscience, selon les chiffres officiels, le meurtre de 829 personnes, des centaines de mutilés, des dizaines d’enlèvements et de très nombreuses extorsions de fonds, et les attentats iront crescendo, après la transition démocratique espagnole.
Islamisme et Frérisme du Hamas, terrorisme de l’ETA, protection d’un gouvernement socialo- communiste espagnol, propagande de tous les groupes islamogauchistes de France, d’Espagne et d’ailleurs, dis-moi qui te soutient, je te dirai qui tu es. Cette expression populaire mais pleine de bon sens, n’a jamais été aussi vraie, certains se devraient de la méditer.
19:51 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Les “Patriotes de la Diversité” ou la nouvelle arnaque façon SOS Racisme : quand le patriotisme devient un alibi multiculturaliste
YannV Breizh info cliquez ici
Ils se présentent comme des « patriotes », revendiquant la France et la République. Mais derrière les grands mots et les drapeaux tricolores, beaucoup y voient une énième manipulation idéologique, une tentative de repeindre en bleu-blanc-rouge l’ancien logiciel du multiculturalisme. Les “Patriotes de la Diversité”, mouvement lancé en juin 2025 par Henda Ayari et Ben le Patriote, se retrouvent aujourd’hui au cœur d’une polémique violente, dénoncée frontalement mais avec le sourire par Jean-Eudes Gannat comme une « arnaque SOS Racisme bis ».
Une “diversité patriote” au parfum de récupération
D’emblée, le projet interroger : rassembler des Français « de toutes origines » : suite à la manifestation, son organisatrice insistait sur le fait qu’il y avait des « handicapés, des trans, des homosexuels, des noirs, des jaunes, des blancs, des arabes » sans que l’on comprenne bien en quoi cette addition de minorité était extraordinaire. Rassembler autour des quasi religieuses valeurs de la République, (kesako ?) contre le wokisme, l’islamisme et le racisme. Leur slogan ? Une « diversité patriote, laïque et méritocratique ».
Mais derrière ce vernis consensuel, le flou identitaire domine. Ce que ces “patriotes” défendent, c’est moins une France charnelle et historique qu’une addition de minorités censée former un tout national artificiel. Une France “black-blanc-beur” de droite, repeinte à la sauce républicaine, où le mot « diversité » sert de caution morale à ceux qui ne veulent plus parler de racines ni de civilisation.
Jean-Eudes Gannat, invité sur Ligne Droite (Radio Courtoisie) le 16 octobre, ne s’y est pas trompé : « On nous refait le coup de SOS Racisme. Une imposture totale, financée et médiatisée pour détourner le patriotisme de son essence. Ces gens veulent remplacer le peuple historique français par un agrégat d’individus sans passé. »
Ligne Droite : Gannat face à la France “post-souche”
Le débat, particulièrement tendu, réunissait Henda Ayari, Bruno Attal et Jean-Eudes Gannat. Face à la militante d’origine tunisienne et à l’ancien policier , particulièrement agressif et distribuant des anathèmes que ne renieraient pas les gauchistes (les mots nazi, fascisme, antisémite, raciste y sont tous passés en moins de 10 minutes) , Gannat a tenu une ligne ferme : l’identité française n’est pas un concept civique abstrait, mais une réalité historique, ethno-culturelle et spirituelle.
Ayari, elle, plaidait pour « une France des valeurs communes », récusant toute hiérarchie culturelle. Mais en voulant dissoudre les enracinements dans un patriotisme administratif, elle reproduit ce que la gauche fait depuis quarante ans : nier le réel pour sauver l’idéologie.
Le débat a rapidement tourné au clash entre un identitaire souhaitant débattre et deux orateurs à court d’argument.
Gannat : « Je n’ai pas de leçon de patriotisme à recevoir de binationaux qui m’expliquent la France. »
Ayari : « Votre vision est raciale. »
Attal : « Vous devriez avoir honte »
Un mouvement qui sent la manipulation
Lancée avec tambour et trompette, la structure a d’abord séduit quelques influenceurs et médias bien intentionnés. Mais l’affaire a vite tourné à la farce.
Ben le Patriote, cofondateur du mouvement, a quitté le navire après des tensions internes et des accusations d’ego, de mensonges et de manipulations. Dans le même temps, des révélations ont émergé sur des soutiens discrets issus de réseaux associatifs parisiens, proches de certaines fondations “républicaines” habituées à recycler les structures antiracistes en quête de subventions.
Pour Richard de Seze, chroniqueur à Ligne Droite, « Les Patriotes de la Diversité ne sont qu’un nouvel habillage du vieux logiciel mondialiste. On invente une droite du vivre-ensemble pour neutraliser la droite enracinée. »
Le concept même de “diversité patriote” repose sur un oxymore.
Car le patriotisme suppose l’enracinement, la continuité, la mémoire collective, tandis que la “diversité” telle que promue par ce mouvement repose sur la fragmentation et la juxtaposition de communautés. Le discours d’Henda Ayari – « la France est une idée, pas une race » – sonne creux face à une réalité où l’assimilation ne fonctionne plus, et où les quartiers dits “divers” se vivent d’abord comme étrangers à la nation.
En prétendant unir par la diversité, on institutionnalise la différence. En prétendant réconcilier, on remplace la France des ancêtres par la France des identités particulières. Et tout cela, sous couvert de patriotisme, relégitime la logique de SOS Racisme, qui prétendait déjà “lutter contre les divisions” tout en faisant du métissage une idéologie d’État.
L’analyse de Jean-Eudes Gannat rejoint celle de nombreux observateurs : le projet n’est pas spontané, mais bien stratégiquement conçu pour affaiblir les mouvements identitaires et détourner la jeunesse issue de l’immigration du véritable enracinement.
Une taupe “républicaine” dans le camp patriote, en somme.
Cette affaire révèle surtout une chose : le pouvoir redoute la résurgence d’un patriotisme enraciné, d’une France de souche (comme d’une Bretagne de souche, comme d’une Alsace de souche) consciente d’elle-même. Alors on crée des ersatz, des “patriotes de la diversité”, pour brouiller les lignes, pour offrir un substitut acceptable à ceux qui ne supportent plus la gauche mais refusent encore d’assumer le réel.
Mais l’imposture ne prend pas.
Les autochtones savent reconnaître une mascarade. Ils sentent la supercherie, l’odeur de récupération. Ils voient bien que ceux qui prétendent les représenter sont les héritiers de ceux qui ont déjà tout trahi : la gauche de SOS Racisme, les “républicains” sans patrie, et les communicants du vivre-ensemble.
La Bretagne, la France, l’Europe n’ont pas besoin de “diversité patriote”
En définitive, l’affaire des « Patriotes de la diversité » illustre une fois de plus la confusion d’une France qui ne sait plus ce qu’elle est. À force de vouloir marier l’inconciliable – le patriotisme et le multiculturalisme – on finit par trahir les deux. L’hexagone et les peuples qui la composent n’ont pas besoin d’une diversité repeinte en tricolore, mais de peuples qui se souviennent d’eux mêmes.
Ce n’est pas dans les slogans du vivre-ensemble qu’on sauvera la patrie, mais dans la fidélité à son histoire, à sa langue et à son sang. Et dans la transmission de cette fidélité.
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La confrontation Iran versus Israël pourrait reprendre à court terme
Entretien avec Jean-Michel Vernochet qui vient de publier aux éditions Déterna, dans la collection « Autant en emporte le temps » Comprendre la destruction de l’Iran.
Propos recueillis par Fabrice Dutilleul
Le titre de votre livre laisserait entendre que la destruction de l’Iran serait en cours ou, en quelque sorte, inéluctable…
En vérité, j’ignore si l’Iran sera détruit, c’est-à-dire si son régime – une théocratie parlementaire – sera renversé et si, à partir de là, ce grand et ancien pays, riche autant de ressources naturelles [gaz/pétrole] que de richesses humaines, reviendra, sera réintégré dans le marché mondial selon les vœux et les normes d’un Occident… Qui était hier encore sûr de lui et dominateur, mais qui aujourd’hui commence à être en proie au doute [un endettement colossal] et dont l’unilatéralisme prédateur doit faire face à un monde en mutation devenu ouvertement multipolaire.
Pensons au BRICS [Brésil/Russie/Inde/Chine/Afrique du Sud/Iran/Égypte] dont le poids démographique, économique et technologique est impressionnant au regard d’un Occident à n’en pas douter sur le déclin, infecté qu’il est par l’idéologie woke, un messianisme mortifère et dernier avatar de la sanglante utopie communiste.
Ceux que nous avions tendance à classer naguère – avec beaucoup de condescendance – dans la catégorie « Tiers-Monde » se sont effectivement réveillés. Voyez le chemin parcouru en quatre décennies par la Chine populaire convertie aux avantages du libéralisme économique, et le nôtre, en sens inverse : désindustrialisation dévastatrice, submersion migratoire, la mortalité excédant aujourd’hui le nombre de naissances et ce, malgré les ventres féconds des populations importées ; des institutions en panne, un Parlement [sénat et chambre des députés] rendu inutile en raison de la dictature des magistrats, en particulier ceux du Conseil d’État, qui réécrivent perpétuellement et a posteriori les lois après les avoir passées au crible de leur idéologie cosmopolitistes.
En tout cas la guerre des « Douze jours » a montré que la République islamique se défend et a su apporter un démenti cinglant aux ambitions israéliennes dont à cette occasion les faiblesses sont apparues au grand jour. Gageons que désormais, l’Iran fournisseur à hauteur de 17 % des hydrocarbures nécessaires à la Chine, est devenu un pion géopolitique trop important pour être facilement déplacé ou annulé sur le Grand échiquier global tel que dessiné en 1997 par le stratège de l’hégémonie américaine Zbigniew Brezinski.
Croyez-vous que la confrontation Iran versus Israël pourrait reprendre à court terme ?
Certainement. Si un peuple a donné des preuves de son obstination au cours des vingt-cinq siècles précédents, c’est bien le peuple hébreu qui n’en démord jamais. Depuis vingt-cinq ans, l’Iran est directement dans sa ligne de mire. Et l’opération du 13 juin 2025 Lion debout, murement réfléchie et préparée, était censée estomaquer ou pour le moins, fortement déstabiliser les instances dirigeantes du pays – frappes extensives et éliminations ciblées d’une quarantaine de haut dignitaires politiques et militaires ou scientifiques – et même parvenir à la chute du régime. Il n’en a rien été. Et la réponse iranienne a été à ce point vigoureuse, les défenses aériennes d’Israël ayant été rapidement dépassées et les arsenaux [israélo-américains] se vidant à vitesse grand-V, que seule l’intervention non prévue de Washington a finalement mis fin aux hostilités. Mais les choses n’en resteront pas là, c’est certain…
L’un des atouts majeurs du peuple juif, outre son goût inné de la vengeance, est sa persévérance, et plus encore son immarcescible [inoxydable] volonté de puissance qui lui a permis de conquérir des positions prééminentes au sein des oligarchies mondialistes et atlanto-européistes. Au milieu des années 50, Ben Gourion, Premier ministre du tout nouvel État, avait défini des cercles concentriques destinés à garantir la sécurité d’Israël… Une stratégie qui se poursuit depuis lors, allant de l’actuel désarmement du Hezbollah au Liban à la discrète mainmise sur le Sud Soudan – où Tel-Aviv se propose le cas échéant de déporter un million de Gazaouis – en passant par la démolition de l’Irak en 2003… L’Iran est bien entendu inclus dans cette vision et organisation géopolitique. Mais bien entendu ceci n’est qu’un aspect parmi beaucoup d’autres de la vindicte israélienne à l’égard de l’Iran, qui tient sa place et joue son rôle dans la grande rivalité stratégique Est/Ouest, Eurasie contre Atlantisme…
Donc pour ne pas clore ma réponse, oui les choses n’en resteront pas là, mais pourraient prendre une nouvelle tournure. La « destruction de l’Iran », en tout cas sa neutralisation géopolitique et sa réintégration dans le marché mondial de l’énergie sous la houlette anglo-saxonne, pourrait suivre des voies plus subtiles et aussi plus efficaces que des bombardements massifs et l’assassinat ciblé de ses élites.
Vous sous-entendez que le système dispose d’autres moyens que la force brutale pour mettre fin au pouvoir théocratique en Iran ? De quoi s’agit-il exactement ?
Vous n’êtes pas sans ignorer que le 8 août dernier, à Washington, le président Trump a réuni le président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, et le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, pour la signature d’un accord devant mettre fin à quarante ans de conflit frontalier. Pour ce faire, l’Arménie devra modifier sa Constitution afin de renoncer définitivement à sa province du Haut-Karabakh, perdue en septembre 2023 à l’issue d’une guerre éclair où les drones de combat israéliens et turcs [les fameux Bayraktar également utilisé par les forces ukrainiennes] ont fait merveille au service de Bakou et du grand frère d’Ankara.
Les termes de l’accord discuté dans la capitale américaine prévoient notamment la mise en place d’un corridor – dit de Zanguezour – afin de relier l’Azerbaïdjan à son enclave du Nakhitchevan en traversant la province arménienne du Syunik, c’est-à-dire en suivant exactement le tracé la frontière entre l’Arménie et l’Iran ! Ce qui évidemment, si l’on n’est pas complétement aveugle, représente une menace stratégique pour l’Iran… Long de 43 km, ce couloir permettrait de réduire la distance entre la Turquie et l’Azerbaïdjan de 343 km, par rapport à la liaison actuelle via la Géorgie et de gagner un jour sur le transport de fret entre l’Europe et la Chine. Un corridor qui pourrait, rapidement tripler son volume [jusqu’à 11 millions de tonnes de transit] et accroître ainsi de 30% les échanges entre la Chine et l’Union européenne.
Téhéran est bien entendu vent debout contre ce projet, jugeant que ce couloir pourrait constituer une porte d’entrée directe pour Israël et l’Otan dans le Caucase où l’Azerbaïdjan poursuit la consolidation de ses capacités militaires grâce à Tel-Aviv et Ankara. Il modifie en outre l’équilibre géostratégique de la région au profit de la Turquie et au détriment de l’Iran dont les provinces du Nord, Azéries, quoique loyales sont néanmoins travaillées en permanence par des agents étrangers.
Bref, le maintien de la frontière terrestre avec l’Arménie est un enjeu vital pour l’Iran et la voir disparaître serait l’un des moyens utilisables pour l’asphyxier économiquement. En mot, perdre l’accès et le voisinage directs avec l’Arménie signifierait pour Téhéran l’affaiblissement de son influence dans le Caucase et le renforcement de l’axe Ankara-Bakou. Corridor qu’il faut évidemment regarder comme l’un des éléments d’un dispositif plus vaste visant à encercler l’Iran, la Russie et la Chine… Or si « Avec le corridor de Zanguezour, l’Iran est encerclé », nous avons-là un prélude à sa dissolution, et donc à sa disparition en tant que nation libre et sa lente digestion dans le grand chaudron du Nouvel Ordre Mondial ultra-libéral-libertaire.
Comprendre la destruction de l’Iran, Jean-Michel Vernochet, éditions Déterna, 152 pages, 21,00 €.
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La convergence des peurs

Les socialistes sont de retour ! 20 milliards d’euros d’impôts supplémentaires, 28 milliards de dépenses publiques additionnelles, alerte le chroniqueur Pascal Praud dans Le Journal du dimanche. Et cela avec l’assentiment des Républicains... Ces derniers, non contents d’être cocus se font allègrement sodomiser …. Et disent merci !
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Source : le Journal du dimanche 19/10/2025
09:03 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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samedi, 18 octobre 2025
Trois bonnes nouvelles, deux d’Espagne, l’autre de France
Michel Festivi
Les temps sont durs pour les patriotes et les tenants des traditions qui enracinent les hommes dans leurs territoires, et les désillusions tombent comme à Gravelotte, aux pays des wokismes et de l’islamogauchisme. Il est donc plus qu’important de relater et de relayer des bonnes nouvelles lorsqu’elles nous arrivent. Cela n’est pas si fréquent, hélas.
Dans ces mêmes colonnes, je vous avais indiqué qu’un prêtre espagnol, l’abbé Custodio Ballester, avait été poursuivi devant le Tribunal de Malaga, le 1er octobre dernier, pour avoir vertement critiqué l’islam « l’islam radical veut détruire l’occident ». Un autre prêtre, Jésus Calvo, était aussi poursuivi à ses côtés, ainsi que le directeur des médias qui avait relayé les propos en question.
Plusieurs phrases avaient été retenues dans la prévention comme celles d’avoir indiqué que certains prêches dans les mosquées prônaient « l’extermination des infidèles », ou que « l’immigration illégale conduit à un remplacement de population ». Un collectif de lutte contre « l’islamophobie » (sic), dont on sait qu’il s’agit du cheval de Troie des Frères musulmans, avait porté plainte, rajoutant au dossier une tribune du même l’abbé intitulée : « un dialogue impossible », dans laquelle il argumentait que le dialogue était impossible avec l’islam : « L’islam n’admet pas le dialogue : soit vous croyez, soit vous êtes un infidèle », rappelant que dans les pays musulmans : « les chrétiens sont brutalement persécutés et assassinés. De quel dialogue parlons-nous ? » rajoutant : « C’est une chose de ne pas mépriser les gens pour ce qu’ils croient...c’est est une autre de mettre notre foi en hibernation pour qu’elle ne se heurte pas au dogme progressiste et à l’idéologie qui déclare la guerre à notre foi. ». A noter que l’Église d’Espagne, s’était désolidarisée de son abbé, la veulerie à tous les étages.
Non seulement le parquet de Malaga avait décidé des poursuites pénales, pour incitation à la haine, mais qui plus est, lors de l’audience du 1er octobre dernier il avait requis 3 ans d’emprisonnement, rien de moins, contre ce prêtre et ses comparses, qui plaidaient leur droit à la liberté d’expression. Plusieurs associations catholiques soutenaient les prévenus, une pétition avait recueilli plus de 25000 signatures, en France l’anthropologue du CNRS, Florence Bergeaud-Blackler avait pris position pour l’ecclésiastique, fustigeant une société « charia-compatible » qui entend interdire le blasphème. En Espagne comme parti politique, seul Vox était monté clairement au créneau, le parti populaire, une sorte de LR français, ne s’était guère manifesté en faveur des poursuivis. Lâcheté en deçà et au-delà des Pyrénées.
La décision vient d’être rendue, et tous les prévenus sont relaxés. Même si le Tribunal se croit contraint - (le politiquement et le religieusement correct obligent) -, de préciser que les propos incriminés ont pu « être malheureux », on se demande bien pourquoi ; la juridiction admet que cela ne constitue pas un délit d’incitation à la haine : « l’intention de promouvoir ou d’inciter à la haine n’est pas prouvée avec la force nécessaire du droit pénal, ni à provoquer des actes hostiles ou discriminatoires ».
Autre nouvelle roborative, la mise en échec de la loi soviétique espagnole sur « la mémoire historique », loi liberticide qui entend brimer les libertés de dire, d’écrire et de penser. Le Tribunal Suprême espagnol vient d’annuler une décision de la province de Séville de 2016 (alors socialiste), de retirer à un ancien ministre franquiste, José Utrera Molina, la médaille d’or de la ville qu’il avait reçu en 1969. Cette décision était d’autant plus scandaleuse et immonde, qu’Utrera, né en 1926, n’avait pu et pour cause participer aux combats de la guerre civile. Lors de cette décision des plus liberticide, le parti populaire s’était une nouvelle fois roulé dans la fange en s’abstenant indignement, c’est sa marque de fabrique. Décidément, que ce soit à Madrid ou à Paris, la démission devant les gauches est une marque de fabrique des « droites » molles.
Enfin, en France, le film Sacré Cœur, dont les affiches avaient été censurées par les réseaux de diffusion de la SNCF et de la RATP, connait un succès inespéré. Sorti sur les écrans le 1er octobre, dans très peu de salles initialement, il a déjà atteint le chiffre de plus de 120 000 spectateurs, pour trois semaines de diffusion. Cette docu-fiction sur les premières apparitions du Christ à Marguerite-Marie Alacoque, jeune religieuse de la Visitation, au monastère de Paray-le-Monial, entrecoupée de témoignages actuels des plus saisissants, remplit les salles. Décédée en 1690, à 43 ans, Marguerite-Marie sera proclamée Sainte, par le Pape Benoit XV. Refusé dans le métro, ce film cartonne en France et va bientôt pouvoir être vu en Belgique. De 156 salles initialement, il a été diffusé dans 356 salles supplémentaires, il atteint la note de 4,5 étoiles sur 5 sur AlloCiné, les commentaires sont dithyrambiques. Si vous avez la possibilité de le voir, allez-y.
Les peuples résistent à leur anéantissement programmé, on comprend pourquoi les tenants de la déshumanisation débridée, se montrent de plus en plus virulents et actifs.
21:29 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) |
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