lundi, 01 décembre 2025
Paix en Ukraine : le bras de fer de Donald Trump ? avec Caroline Galactéros
Dans cette nouvelle édition du Samedi Politique, Élise Blaise reçoit Caroline Galactéros, docteur en science politique et présidente du think tank Geopragma, pour analyser les différentes propositions de paix autour du conflit en Ukraine. Vous pouvez retrouver Caroline Galactéros sur Paix et Guerre (ICI).
Alors que Donald Trump avance un plan en 28 points pour tenter de mettre fin aux hostilités, les Européens présentent leur propre feuille de route, plus courte et jugée plus acceptable par Kiev. Ces initiatives surviennent dans un contexte militaire très difficile pour l’Ukraine, mais aussi de fortes turbulences politiques, marquées par de nouvelles révélations de corruption touchant des responsables proches de Volodymyr Zelensky.
Quelle est la portée réelle du plan américain ? Le contre-plan européen peut-il changer la donne ? Pourquoi chaque tentative de négociation semble-t-elle systématiquement se heurter à un blocage ? Et comment interpréter les dernières déclarations des dirigeants occidentaux sur l’avenir du conflit ?
Caroline Galactéros apporte son analyse sur ces enjeux diplomatiques et stratégiques, mais aussi sur les conséquences possibles de ces choix pour la sécurité européenne et l’équilibre international.
18:20 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) |
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L’immigration et la délinquance, de nouveau le déni du réel : surreprésentation des étrangers, mais toujours cette volonté de regarder ailleurs
Michel Festivi
Ce thème fut notamment l’un des angles d’attaque de l’émission Compléments d’Enquête, qui devait pulvériser Cnews, et qui s’est finalement complètement retournée, du fait des fakes news proférées par l’officine Reporters sans frontières, dont l’enquête a même été dénoncée par l’Arcom, c’est tout dire.
Le 27 novembre dernier, le ministère de l’Intérieur a publié « les chiffres clés sur l’insécurité et la délinquance en 2024 ». Le ministère rappelle d’abord, que le pourcentage des étrangers serait en France de 8% de la population.
Or, on retrouve, selon la place Beauvau, plus de 30% d’étrangers mis en cause dans des vols sans violence ou des vols dans des véhicules. Près de 20% d’étrangers mis en cause dans les tentatives d’homicides et homicides. 20% également dans le trafic de stupéfiants. 12,5% d’étrangers mis en cause dans des escroqueries, violences physiques et sexuelles. Si l’on prend uniquement l’Île-de-France, 93% des vols et 63% des agressions sexuelles sont commis par des étrangers.
Cette surreprésentation des étrangers dans les mises en cause de crimes ou de délits impacte directement la surpopulation carcérale. Les étrangers représentent 24,5% des détenus dans les prisons françaises. Mais le déni du réel continu. On l’a observé dans cette émission, Complément d’enquête. On peut le lire sous la plume du CEPII (Centre d’études prospectives et d’informations internationales), rattaché à Matignon et cité comme référence cardinale par France Télévisions. Lutter contre l’immigration illégale aurait deux conséquences, moins de crimes et délits, plus de place en prison.
Car pour le CEPII, certains délits comme le fait de travailler sans titre de séjour ou la soustraction à une OQTF, ne peuvent être commis que par des étrangers. Or le CEPII oublie d’indiquer que les étrangers sont surreprésentés dans toutes les catégories de crimes ou de délits, comme on vient de l’indiquer. Et bien sûr, suprême explication, radotée par le musée de l’immigration, la pauvreté engendre la délinquance ! Et de plus les forces de l’ordre font des contrôles au faciès et la justice serait plus sévère envers les délinquants étrangers. Quand on ne sait plus quoi dire, on invente des histoires à dormir debout visiblement. La mauvaise foi n’a plus de limites.
Même son de cloche du côté du ministère de l’Intérieur, qui refuse visiblement, de tirer les conséquences logiques des chiffres qu’il fournit lui-même. Interrogé le 30 novembre dernier sur BFMTV par Amandine Atalaya, qui lui a posé une question très simple : « Y-a-t-il un lien, oui ou non ? », le ministre Nuñez a botté en touche, en prétendant « qu’il refusait de faire ce lien ». Dont acte. Quand l’aveuglement atteint un tel point de non-retour, il n’y a plus rien à attendre.
Car le déni du réel, s’accompagne d’une propagande de la gauche sur les radios du service public. L’Institut Thomas More a soumis toutes les matinales de France Inter, France culture et France Info à l’analyse de l’intelligence artificielle pour mesurer ses orientations politiques. Cette étude « sans sélection humaine », comme le précise le directeur général de cet Institut, a passé au crible des centaines d’heures d’émission entre le 1er et 31 octobre 2025.
Ainsi, pour France Inter ont été décompté 60 chroniques de gauche, 24 neutres et 16 pour la droite. Sur France Culture, 66 pour la gauche, 28 neutres, et quasiment aucune pour la droite. Sur France Info, 24 pour la gauche, 57 neutres et 19 pour la droite. Pour tous les détails les plus complets, il faut se reporter à l’excellent article de Judith Waintraub pour le Figaro magazine du 29 novembre 2025.
Un futur gouvernement qui respecterait la volonté des Français, mille fois affirmée dans plusieurs sondages, aurait comme impératif absolue : 1°) s’attaquer à l’immigration sauvage et clandestine, 2°) réprimer fortement la délinquance 3°) assurer enfin la neutralité du service public de l’audio-visuel, sans doute par sa privatisation pure et simple.
16:11 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Bernard Lugan invité par la chaîne de la revue "Conflits"
Africaniste, auteur de nombreux ouvrages sur l'histoire de l'Afrique, Bernard Lugan a vécu en Afrique du Sud au moment de la fin de l'apartheid. Pour Conflits, il revient sur son expérience et apporte une analyse claire et précise sur les drames et les espoirs de ce pays.

13:45 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Un dangereux récidiviste de l’omelette politique
La chronique de Philippe Randa
Si cela n’a pas fait la Une ou même les gros titres des médias, ils sont tout de même bien peu à ne pas avoir relayé la terrible information de ce week-end : l’agression de Jordan Bardella, Président du Rassemblement national et possible candidat à l’élection présidentielle, venu dédicacer son nouveau livre à Moissac dans le Tarn-et-Garonne.
Une incontestable agression physique, certes, mais tout de même… à l’œuf ! Un œuf ! Pas de quoi battre une omelette, sauf pour certains, sans doute, à se battre les flancs de rire. Gras, le rire. On amuse la galerie comme on peut.
Et on indigne les auditeurs de Cnews aussi, puisque « l’affaire » fut motif à un débat de plateau sur fond d’une déclaration du porte-parole de LFI Thomas Portes – « Je ne suis pas pour gâcher la nourriture » – après avoir appris qu’un homme avait donc écrasé un œuf sur la tête de son adversaire (ennemi ?) politique… On s’en doute, la colère était de rigueur sur la chaîne de Vincent Bolloré devant cette remarque si indigne d’un élu, jugée non pas du niveau d’une douteuse « blague de comptoir », mais d’une gravitée extrême : le LFIste abohrré regrettait-il simplement qu’il se fut agi d’un œuf et non d’un boulet de canon ? Pour tous, la réponse comprise dans la question semblait ne pas faire de doute.
L’importance médiatique donnée à cette « affaire », présentée comme quasi-d’État est bien évidemment grotesque, alors même que d’autres sujets d’actualité auraient tout de même été plus conséquents. Elle est néanmoins révélatrice désormais de faire du « buzz », sans cesse et encore et encore, avec tout et n’importe quoi.
Car la simple remarque à faire sur cette agression – outre qu’elle n’est malheureusement qu’un des « risques du métier » de toute personnalité publique – est la facilité avec laquelle « l’agresseur » a pu s’approcher suffisamment près de sa cible pour lui écraser son œuf sur le crâne. Ce, au nez et à la barbe du ou des garde(s)-du-corps présent(s).
D’autant que l’agresseur n’en était pas à son coup d’essai, puisqu’Éric Zemmour avait déjà été sa victime lors de la dernière élection présidentielle.
Enfin, ouf ! heureusement ! le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a « très fermement » condamné les malheurs du président du RN. Le service minimum, en quelque sorte.
Quant au dangereux récidiviste de l’omelette politique, il va devoir répondre de « violence sur personne dépositaire de l’autorité publique sans incapacité. »
On se doute qu’il écopera peut-être d’une prochaine condamnation à quelques centaines (dizaines ?) d’euros et/ou d’une éventuelle peine de prison avec sursis… s’il ne devait pas tout simplement tirer son épingle de l’arène judiciaire en étant jugé par un quelconque militant du Syndicat de la magistrature (SM) qui lui « infligera » un simple rappel à la loi…
Mais il aura eu, à nouveau, bis repetia ! son « quart d’heure de gloire médiatique »… et finalement permis à la France entière d’apprendre que le samedi 29 novembre, Jordan Bardella était venu à… où ça ?… Moissac… c’est où ?… dans le Tarn-et-Garonne… pour faire quoi ? dédicacer son livre… Ah bon ! Tiens donc !
Un livre au titre péremptoire : Ce que veulent les Français !
En tout cas, sans doute pas qu’on donne autant d’importance à un « exploit guerrier » si minable !
Lire aussi Le Nouveau Présent cliquez là
12:35 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Notre catalogue de fin d'année 2025 est en route : dès maintenant, passez vos commandes pour Noël
10:20 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Eric Zemmour : quand Libération confond critique et exorcisme
Balbino Katz
Chroniqueur des vents et des marées
Je reviens de ma marche sur les dunes de Lechiagat, les semelles alourdies par le sable humide que le vent disperse comme les cendres d’un monde qui s’éteint. Chaque fois que je redescends vers la chapelle de Saint-Fiacre, je m’arrête près de la vieille fontaine qui somnole à l’angle de la nef. J’y plonge deux doigts, non par superstition chrétienne, mais parce que ce geste puise dans quelque chose de plus ancien que l’Évangile, une manière païenne d’entrer en contact avec la terre, l’eau et leurs puissances invisibles. En Bretagne, ces gestes persistent, mêlés confusément aux rites nouveaux, comme des filaments d’un monde antérieur qui continue de respirer sous la pierre.
C’est là, assis sur le banc de granit, que j’ai lu l’article de Libération consacré à « La messe n’est pas dite » le dernier livre d’Eric Zemmour. On reconnaît d’emblée la rhétorique habituelle du journal: une sorte de mêlée militante, où les mots visent moins à comprendre qu’à excommunier. La presse française, trop souvent, demeure prisonnière d’une vision du monde gauchiste, woke, saturée de réflexes pavloviens. Elle ne lit plus le réel, elle le soumet à ses dogmes. Dans cette logique, Eric Zemmour n’est jamais un adversaire intellectuel, mais un coupable par essence.
L’article multiplie les accusations : « révisionnisme », « falsification », « haine effroyable », « bêtise et orientalisme ». Ce ne sont pas des arguments, ce sont des verdicts moraux. On y reproche à Zemmour de défendre un christianisme identitaire, comme si ce christianisme-là n’avait jamais existé, comme si la France n’avait pas été façonnée par mille ans d’une foi qui fut aussi une appartenance, un cadre, une armature. Les rédacteurs semblent ignorer que la dimension identitaire du christianisme fut longtemps la norme de l’Europe. On peut la discuter, mais on ne peut pas la nier.
Vient ensuite l’accusation d’exonération du rôle de l’Église dans la longue histoire du traitement des Juifs. L’argument est mal ajusté. Oui, il y eut au fil des siècles des discriminations, parfois lourdes, toujours injustes, mais qui relevaient d’une logique traditionnelle, compatible avec l’enseignement classique de l’Église, non d’une volonté biologique d’anéantissement. Le régime national-socialiste, lui, s’inscrivait dans un déterminisme racial étranger au monde chrétien. Il considérait l’Église, au même titre que le peuple juif, comme une ennemie à abattre. Oublier cela n’est pas un détail : cela revient à confondre deux systèmes de pensée absolument incompatibles.
Puis arrive le procès de l’analyse zemmourienne de l’islam. La charge devient hystérique. On accuse Zemmour de citer un « nazi » pour mieux attaquer l’islam, allusion à Jacques Benoist-Méchin. Procédé commode, puisqu’il permet d’éviter tout débat sérieux. Pourtant, Libération oublie de préciser que le philo-islamisme contemporain en Europe a aussi des racines troubles. L’un de ses premiers promoteurs modernes, Sigrid Hunke, fut disciple de Heidegger, membre du NSDAP, collaboratrice de l’Ahnenerbe chargée de « recherches raciales » ; et c’est elle, dans Le soleil d’Allah sur l’Occident, qui porta l’idée que l’Europe devait sa grandeur à l’islam.
Autrement dit, la généalogie du discours pro-islam en Europe n’est pas plus pure que celle de ses critiques. Que Libération ne s’en souvienne pas n’est pas innocent: cela disqualifierait leur reductio ad Hitlerum, si commode lorsqu’il s’agit seulement de disqualifier un adversaire.
Enfin, l’article reproche à Zemmour la théorie du « choc des civilisations », taxée « d’américaine » et « peu européenne ». Mais qu’est-ce que cette européanité invoquée à tout propos, sinon une abstraction sans poids, détachée du sol, des peuples, des mémoires ? L’Europe réelle, celle que j’ai retrouvée en Bretagne comme celle qui survit en Argentine, est une civilisation charnelle, non une utopie humaniste. Elle s’enracine dans des traditions, des frontières, des fidélités. Elle ne se réduit pas au lexique d’Edward Saïd, que Libération élève au rang d’oracle définitif.
En quittant Saint-Fiacre, j’ai replongé mes doigts dans l’eau glacée de la fontaine. Cette fraîcheur me ramenait à une phrase d’Ernst Niekisch, ce penseur indocile qui voyait les peuples mourir non sous la force étrangère, mais sous l’abdication intérieure, lorsque la volonté d’être se dissout dans l’indifférence. Pour Niekisch, une nation se tient debout tant qu’elle garde un axe, quelque chose de plus ferme que les slogans et les repentances, une verticalité de conscience.
En descendant le sentier, l’écho d’une autre voix me revenait, plus familière encore, celle d’Alberto Buela, ce philosophe argentin que j’ai fréquenté sur ses terres d’Atalaya. Buela, parlant depuis l’hémisphère sud, disait presque la même chose avec d’autres mots : qu’un peuple n’existe que par sa présence au monde, cette « presencia » qu’il décrivait comme un acte, non comme un héritage gelé. Il faut se tenir là, dans son histoire, dans ses formes propres, et ne pas se laisser remplacer par des abstractions sans visage.
Entre Niekisch et Buela, le dialogue est secret, mais limpide. Le premier voit l’Europe sombrer lorsqu’elle renonce à ce qui fit sa force tragique. Le second rappelle que toute communauté, qu’elle soit européenne ou américaine, se maintient si elle reste fidèle à son « mode d’être » plutôt qu’aux chimères universalistes qu’on voudrait lui imposer. Ce n’est pas un nationalisme de tambour, mais un réalisme de l’âme.
Et je me disais, en écoutant le grondement de la mer derrière les dunes, qu’il existe encore des lieux en Europe où ces deux voix peuvent se répondre. Des lieux où l’on sait que l’identité n’est pas un repli, mais une manière d’habiter le monde ; que la fidélité n’est pas un archaïsme, mais une forme de courage ; et que la France, si elle veut demeurer elle-même, devra un jour retrouver cette vérité simple que Niekisch et Buela, chacun depuis sa rive, n’ont cessé de murmurer.
Une autre résonance enfin, plus proche encore du sol que je foule, me revenait en esprit : celle d’Olier Mordrel. Lui savait, mieux que beaucoup, que les vieux peuples maritimes ne se maintiennent qu’en gardant vivante la ligne de crête entre la houle et le granit. Mordrel répétait que la Bretagne n’est pas un musée ni un folklore, mais une tension vivante entre la mémoire et l’élan, entre la mer qui disperse et la langue qui rassemble. Ce qu’il disait de la Bretagne vaut pour la France tout entière : un peuple qui cesse de dire « je suis » rejoint aussitôt ceux que la poussière recouvre. En quittant Saint-Fiacre, je pensais à cette vieille leçon: aucune civilisation ne se sauve sans s’aimer assez pour se défendre.
Source Breizh Info cliquez ici
01:58 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Savitri Devi (1905-1982), une approche brève et théologique (un livre de Franck Buleux, réédité par Ars Magna)
Cet essai biographique avait été publié d'abord aux éditions défuntes "Pardès" en 2017. Cette deuxième lecture que nous lui avons fait nous prouve que Franck Buleux (né en 1964) est un grand essayiste qui sait garnir ses sujets avec une touche sur l'inconnu. Nous savions que Hitler était végétarien mais pas que "la société théosophique reconnaissait les avatars de Vishnu, Dieu protecteur et bienveillant, à qui la tradition confère dix avatars. Parmi ceux-ci Kalki est considéré comme la dernière incarnation, celle qui viendra anéantir les démons" (op.cit. p.95). Une citation qui peut vous prouver pourquoi Devi a choisi l'hindouisme comme religion serait celle-ci : "Les animaux peuvent se réincarner en êtres humains, les humains peuvent être rétrogradés en animaux dans leur prochaine vie s'ils se sont mal comportés, et seuls les humains peuvent atteindre directement l'illumination (les animaux devant d'abord se réincarner en humains). On retrouve cette conception de progression dans les réincarnations dans l'hindouisme. Certains hindous sont végétariens, avec un profond respect pour la vache, symbole de la maternité universelle" (op.cit. page 50).
"A partir de 1932, la future Savitri Devi s'établit à Calcutta, la ville la plus importante de la partie orientale su sous-continent indien et milite dans les mouvements nationalistes hindous qui luttent à la fois contre la colonisation britannique et l'islam... Devi condamne vigoureusement l'islam comme idéologie incompatible avec l'union indienne, car purement à vocation universelle" (op.cit. p.29). Sur la page 59 Devi traite le christianisme comme "la religion des faibles". Vingt-cinq pages plus loin elle affirme que "l'hindouisme serait la religion des forts" (op.cit. p.84). Même si Devi est en opposition avec l'escroquerie judéo-chrétienne, elle avait des liens très amicaux avec le philosophe utilitariste juif Peter Singer (né en 1946) qui était également antispéciste. Buleux nous explique en bref sur la page 76 la signification de ce mot et nous trouvons qu'il a un lien fort avec la culture végétarienne et l'antispécisme. "Le spécisme est la considération morale supérieure que les humains accordent à leur propre espèce , et le traitement discriminatoire qui en découle envers les autres espèces" (op.cit. page 76).
Pour Devi "Israël espère conquérir le monde, par l'intermédiaire de l'occident converti au christianisme" (op.cit. page 82). C'est pour cette raison qu'elle s'est installé sur "le sous-continent indien dès 1932" (ibid).
Félicitations à Christian Bouchet (né en 1955) d'avoir réédité ce bel essai de Buleux par lequel nous apprenons sur la page 155 (de la bibliographie générale) qu'il fera aussi la réédition en 2026 de "L'étang aux lotus" et de "L'avertissement aux hindous".
"Savitri Devi, du swastika au sari", Franck Buleux, éditions Ars Magna, 2025, 166 pages, 18,00 € cliquez ici
01:56 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) |
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