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mercredi, 03 décembre 2025

L’inévitable victoire russe en Ukraine – Conférence de Sylvain Ferreira à Lille le 13 décembre 2025

La section E&R Nord-Pas-de-Calais recevra Sylvain Ferreira le samedi 13 décembre à 14 h 30 à Lille pour une conférence intitulée « L’inévitable victoire russe en Ukraine ».

Plus de trois ans après le déclenchement de l’opération militaire spéciale par le Kremlin, la victoire russe se dessine chaque jour un peu plus comme l’avaient annoncé de nombreux observateurs sérieux, mais marginalisés par la presse aux ordres. Alors que les bastions stratégiques de Pokrovsk et de Koupiansk sont tombés aux mains des Russes, combien de temps l’armée ukrainienne exsangue pourra-t-elle encore tenir, avant l’inévitable victoire du Kremlin ? Sylvain Ferreira, historien, fondateur et animateur du réseau Veille stratégique, va tenter de répondre à cette question.

La conférence débutera à 14 h 30 et sera suivie d’une séance de questions/réponses et d’une dédicace.

Entrée : 10 euros

Inscription obligatoire sur le site ladll.fr

L’adresse exacte vous sera communiquée le matin même par courriel

Présence d’une buvette et d’un stand Kontre Kulture

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16:33 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Décès de notre ami Michel Vrignaud

Vrignaud.jpgNous venons d’apprendre le décès de notre ami Michel Vrignaud, le 22 novembre 2025 aux Sables-d’Olonne à l’âge de 85 ans. Michel. Ce grand catholique traditionnel, usé par une longue maladie, avait dit dernièrement : « J’attends la Toussaint, ensuite je vais rejoindre notre Père à tous ! ». Le monde de la mer et de l’aventure vient de perdre ce doyen de la plongée sous-marine aux quatre coins du monde et des périples subsahariens. Grand historien et archéologue sous-marin, il avait été récompensé plusieurs fois au Festival de l’image sous-marine. Jusqu’au bout, Michel aura été sur tous les fronts pour sublimer notre France Chrétienne éternelle.

R M B

16:19 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La Russie n'est pas notre ennemi

Suspension de l'application d'une partie substantielle des dispositions de  la convention franco-Russe

Un article de Bruno Mégret publié sur Polémia (cliquez ici)

Le conflit entre l’Ukraine et la Russie continue d’agiter la presse et les politiciens. Des points de vue antagonistes sont présentés, parfois de manière violente, et la Russie – qui a envahi militairement l’Ukraine, c’est indéniable – est présentée comme un ennemi absolu pour les Français et les Européens. Sur ce sujet complexe, Polémia donne la parole à toutes les voix, à toutes les visions, à tous les discours. Vous retrouverez ci-dessous un texte de Bruno Mégret. Un texte engagé qui mérite d’être lu, quel que soit son avis sur ce conflit.
Polémia

De l’opération de communication à la guerre ?

On assiste depuis quelque temps à une opération apparemment orchestrée visant à établir un antagonisme durable entre l’Union européenne et la Russie. Macron, toujours désireux de faire croire qu’il existe, en rajoute lourdement, parlant de l’ennemi russe. Il a même envoyé le chef d’État-major des armées tenir un discours des plus alarmistes aux maires de France réunis en congrès, leur annonçant qu’il fallait demander aux Français de se préparer à la guerre et donc au sacrifice de leurs enfants. Indépendamment des bénéfices que Macron espère sans doute tirer de l’atmosphère d’anxiété qu’il essaye de diffuser dans la société française, cette prise de position n’a aucun sens. La Russie n’est nullement un pays ennemi.

La Russie est un pays européen

Certes, ce n’est pas un pays politiquement correct, pas plus que la Chine, l’Inde, le Japon, ou les États-Unis de Trump, mais c’est en revanche un pays européen à part entière, par sa population, sa culture et son histoire qui se sont entrecroisés au cours des siècles écoulés avec ceux de la France. Qui peut dire que Dostoïevski, Tchékhov, Tolstoï, Tchaïkovski, Stravinsky ne font pas partie du patrimoine de notre civilisation européenne ? C’est de surcroît une puissance très complémentaire du bloc que constitue l’Union européenne. La Russie est en effet un pays très peu peuplé au regard de l’immensité de son territoire et doté en revanche de ressources considérables en matières premières et en énergies fossiles, alors que l’Europe densément habitée en est presque totalement dépourvue. Par ailleurs, la Russie est, comme l’Europe, soumise sur son flanc sud à la pression du monde musulman. L’intérêt de l’Europe était donc de nouer avec la Russie des liens étroits de coopération dans le domaine de l’économie, de la sécurité et de la culture et non de la renvoyer vers la Chine. La menace pour l’Europe, ce n’est pas la Russie mais le monde musulman. La menace ne vient pas de l’est mais du sud. Et malheur aux politiques qui se trompent d’ennemi !

L’agression russe a été voulue par le prédécesseur de Trump

Si telle avait été la vision de Macron et des Européens, la guerre en Ukraine n’aurait jamais pu avoir lieu. Il faut rappeler en effet que ce sont les Américains qui ont voulu cette guerre. Fortement investis dans le pouvoir ukrainien, ils ont multiplié les provocations à l’égard de la Russie, affirmant à maintes reprises que l’Ukraine allait entrer dans l’Otan et dans l’Union européenne et refusant dans le même temps toutes les offres de négociation avancées par les Russes, lesquels proposaient une conférence pour la paix et la sécurité en Europe. Dès lors, Poutine a estimé, comme l’avaient prévu les stratèges de l’État profond américain, qu’il devait attaquer l’Ukraine rapidement, avant qu’elle n’entre dans l’Otan. Les Américains n’ont d’ailleurs pas fait preuve d’une grande imagination : ils ont piégé Poutine comme ils avaient piégé Saddam Hussein en le poussant à envahir le Koweït pour pouvoir ensuite le discréditer et finalement l’envahir et le détruire. Dans l’affaire ukrainienne, il en va de même : il s’agissait de pousser la Russie à attaquer l’Ukraine pour discréditer le régime de Poutine et pour couper tous les liens entre la Russie et l’Union européenne, comme ils ont coupé le pipeline Northstream qui alimentait l’Allemagne en gaz russe.

La Russie avait des droits légitimes

En réalité, les Américains se sont comportés vis-à-vis de la Russie comme avec l’Irak, sans prendre en compte la nature même du peuple qu’ils veulent subjuguer. Ils n’ont pas admis que l’Ukraine n’est pas pour la Russie un pays comme un autre : c’est une partie d’elle-même puisque la Russie est, avec la Biélorussie et l’Ukraine, l’héritière de la Rus’ de Kiev, l’État slave qui s’est imposé du IXᵉ au XIIIᵉ siècle à l’est de l’Europe et dont la capitale était Kiev.
De plus, la Russie avait des motifs de se protéger des Occidentaux, le but ultime des chefs de l’État profond américain étant de faire éclater la Fédération de Russie en petits États où pourrait être installée selon eux une démocratie politiquement correcte soumise à Washington.
Enfin, si Poutine est à la tête d’un État autoritaire, ce n’est pas un État totalitaire. Il y a des élections et il y règne à bien des égards plus de liberté de pensée qu’en France. En réalité, ce mode de gouvernement est adapté au peuple russe lequel, d’ailleurs, soutient majoritairement le régime. À vrai dire, les Russes n’ont guère connu que l’imperium soviétique et l’empire des Tsars. Les quelques années de démocratie politiquement correcte ont été synonymes de désordre et de corruption.

Les Européens auraient dû se désolidariser des États-Unis

Les pays de l’Union européenne n’auraient donc jamais dû s’opposer à la Russie au motif que Poutine ne cochait pas toutes les cases de la Cour européenne des droits de l’homme. Ils auraient dû traiter avec ce grand pays pour ce qu’il est et non par rapport à nos critères prétendument moraux. C’est ce que font les hommes d’État.
Ils auraient donc dû s’opposer à la manœuvre américaine qui était d’ailleurs implicitement dirigée contre eux et, sans se soucier des États-Unis, répondre positivement à la proposition de Poutine d’une conférence sur la paix et la sécurité en Europe. Dans ce cadre, ils auraient dû considérer l’Ukraine et la Biélorussie comme deux pays de transition entre le monde russe et l’Union européenne, et accepter que l’Ukraine devienne un pays neutre n’ayant pas vocation à entrer ni dans l’Otan ni dans l’UE, ce qui n’a rien de déshonorant car tel est le statut de la Suisse et tel a été pendant longtemps le cas de l’Autriche. Une telle posture aurait émancipé l’Europe de la tutelle américaine, apaisé les Russes, évité la guerre en Ukraine et consolidé les économies européennes par une coopération fructueuse avec la Russie, notamment pour son approvisionnement en énergie fossile.
Si Macron avait été un homme d’État et non un trublion pathétique et dangereux, il aurait dû, au nom de la France, prendre l’initiative de ce basculement géostratégique. Il aurait ainsi donné à la France un rôle de leadership en Europe et aurait évité des centaines de milliers de morts et des centaines de milliards d’euros de destruction en Ukraine.

L’Union européenne et la Russie, une alliance naturelle

Le problème, c’est qu’il n’y a apparemment plus d’homme d’État en France ni en Europe. Personne dans la classe politique ne semble avoir de vision de notre avenir, personne n’ouvre de perspectives qui réconcilieraient les peuples européens avec leur histoire et leurs valeurs. Pourtant, dans le monde multipolaire qui s’annonce, l’Europe doit s’ériger en une puissance autonome avec comme alliés la Russie d’un côté et les États-Unis de l’autre.
Le monde occidental, disons le monde blanc, qui a dominé d’une façon ou d’une autre l’ensemble de la planète, doit faire face à un choc des civilisations qui n’aura sans doute rien de très amical. Aussi est-ce de l’intérêt de ces trois composantes que chacune d’elles soit forte et agissante pour faire face aux nouveaux pôles de puissance et aux civilisations qu’ils portent.
Encore faut-il, pour mettre en œuvre une telle perspective, renouer avec les règles immémoriales de la politique et donc se libérer de l’idéologie incantatoire et déconstructiviste de l’état de droit national ou international, enfermant les peuples et leurs dirigeants dans l’idéologie abêtissante et suicidaire du politiquement correct.

12:18 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Macron tente de contrôler l’information, pour tous nous contrôler !

Un communiqué de Reconquête!

Emmanuel Macron veut décider ce que vous avez le droit de croire. Il appelle ça la « labellisation des médias ». Traduction : lui choisit qui dit la vérité. Vous, vous obéissez.

Le dictateur Staline avait un mot pour ça : « Les idées sont plus dangereuses que les fusils. Nous ne laissons pas nos opposants avoir des fusils. Au nom de quoi devrions-nous les laisser avoir des idées ? »

Macron a bien appris sa leçon.

Qui seront les bénéficiaires de cette "labellisation" ? 

  • France 2, dont le magazine d’information Complément d’enquête vient d’être épinglé pour des informations largement tronquées ou orientées (sur le Sénat et… sur CNews) ?
  • BFMTV, qui avait grossièrement accusé les Gilets Jaunes d’arracher des pavés, alors qu’ils avaient été enlevés pour des travaux de voirie ?
  • France Inter, dont le journaliste Patrick Cohen a été pris en flagrant délit de vouloir influer sur les élections municipales à Paris ?

Macron n’en est pas à son coup d’essai. Déjà il avait tenté de faire passer la "loi Avia" pour contrôler les réseaux sociaux. Heureusement, la mobilisation immédiate des Français avait permis de la repousser.

Il remet le couvert ? Nous devons nous y opposer de toutes nos forces, en faisant monter la mobilisation.

Ce n’est pas au président de la République de décider quels sont les "bons"  et les "mauvais" médias.

Prétendre certifier une information, c’est instaurer une vérité officielle. Un véritable Ministère de la Vérité. C’est un scandale et un grave danger pour les Français.

C’est de votre devoir de les alerter et de vous mobiliser avec tous les signataires de la pétition que nous venons de lancer, avant qu’il ne nous soit plus permis de nous exprimer.

La manœuvre de Macron, c’est tout le contraire d’une démocratie ! Les idées doivent pouvoir s’exprimer librement sans que le pouvoir en place bâillonne tout ce qui ne lui plaît pas.

NON au contrôle de l’information !

NON au Ministère de la Vérité !

Dès maintenant, signez et faites signer la pétition - Cliquez ici.

11:35 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La Charte de Munich de 1971 mise en lambeaux 50 ans après !

LA CHARTE DE MUNICH, 1971, toujours en vigueur. Déclaration des devoirs et  des droits des journalistes Préambule Le droit à l'information, à la libre  expression et à la critique est une des

François Floc'h

Suite aux propos délirants d’Emmanuel Macron pour annoncer sa volonté de "labelliser" les diffuseurs d'informations, les commentaires vont bon train sur les plateaux télé et dans les salles de rédaction. Dans le camp médiatique conservateur, l'inquiétude est grande de voir la liberté éditoriale être verrouillée par l’État à travers des officines créées à cette fin.

Mais jamais, ces intervenants, journalistes ou commentateurs, ne font référence à la Charte de Munich signée en novembre 1971 qui traite de la déontologie journalistique. Cette charte semble totalement ignorée de ces professionnels (*). Et pourtant, elle énonce simplement, en termes clairs, les dix devoirs et les cinq droits des journalistes.

Pas étonnant que ce code professionnel soit mis au rencart tant il a été mis en lambeaux au fil des ans. Par les journalistes eux-mêmes, par les lois liberticides votées, la main sur le cœur, par les députés ! Mais aussi par les juges des différentes instances juridiques nationales et supranationales.

Il n'est donc pas nécessaire d'en commenter le contenu. Pour prendre conscience du saccage volontaire de cette charte, il suffit simplement d'en citer le contenu !

Les dix devoirs du journaliste

Chaque journaliste doit :

1 – Respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître la vérité.

2 – Défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique.

3 – Publier seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents.

4 – Ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents.

5 – S’obliger à respecter la vie privée des personnes.

6 – Rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte.

7 – Garder le secret professionnel et ne pas divulguer la source des informations obtenues confidentiellement.

8 – S’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d’une information.

9 – Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs.

10 – Refuser toute pression et n’accepter de directives rédactionnelles que des responsables de la rédaction.

Les cinq droits de la charte

1 – Les journalistes revendiquent le libre accès à toutes les sources d’information et le droit d'enquêter librement sur tous les faits qui conditionnent la vie publique. Le secret des affaires publiques ou privées ne peut en ce cas être opposé au journaliste que par exception en vertu de motifs clairement exprimés.

2 – Le journaliste a le droit de refuser toute subordination qui serait contraire à la ligne générale de son entreprise, telle qu'elle est déterminée par écrit dans son contrat d'engagement, de même que toute subordination qui ne serait pas clairement impliquée par cette ligne générale.

3 – Le journaliste ne peut être contraint à accomplir un acte professionnel ou à exprimer une opinion qui serait contraire à sa conviction ou sa conscience.

4 – L'équipe rédactionnelle doit être obligatoirement informée de toute décision importante de nature à affecter la vie de l’entreprise. Elle doit être au moins consultée, avant décision définitive, sur toute mesure intéressant la composition de la rédaction : embauche, licenciement, mutation et promotion de journaliste.

5 – En considération de sa fonction et de ses responsabilités, le journaliste a droit non seulement au bénéfice des conventions collectives, mais aussi à un contrat personnel assurant sa sécurité matérielle et morale ainsi qu’une rémunération correspondant au rôle social qui est le sien et suffisante pour garantir son indépendance économique.

En 1971, cette charte fut signée par les syndicats de journalistes des 6 pays du Marché commun, par la Fédération internationale des journalistes, par l'Union nationale des syndicats de journalistes français.

En 2009, pour contourner cette charte, un autre projet de code déontologique fut présenté par dix "sages" cornaqués par Bruno Frappat du Monde qui n'a jamais brillé par sa neutralité journalistique.

Et aujourd'hui, c'est le grand gourou Macron qui cherche à museler la libre parole. Pour que personne ne puisse dévoiler  ses turpitudes ?

(*) La Charte de Munich, j'en ai appris l'existence en 2006 lorsque j'ai porté plainte contre deux journalistes de Ouest France pour défendre la mémoire de mon père. Ils ont été relaxés ! Dans ma grande naïveté, je n'avais pris conscience de l'efficacité des guillemets pour créer de fausses citations et se dégager ainsi de toute responsabilité !

11:22 Publié dans François Floc'h | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |