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jeudi, 15 février 2024

Tribune libre : FA/ANTIFA la stratégie de la tension qui monte partout en Europe

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Gabriele A1dinolfi

Une société dévorée par les endoparasites

Un spectre hante l’Europe : celui d’un fascisme introuvable qui obsède les paranoïaques et excite les réprimés qui se sentent vivants dans la chasse aux sorcières. Il s’agit de ceux qui, pour se donner une allure et une raison de vivre, doivent persécuter un méchant invisible, de préférence sans défense, car parmi eux, ils sont vraiment peu nombreux à savoir affronter une épreuve de courage physique ou moral. Leur seul souci est d’anéantir un ennemi imaginaire dont ils ne connaissent rien, mais auquel ils attribuent toutes les causes de leurs échecs existentiels.

Ainsi, nous sommes de retour, mais en l’absence d’un conflit civil, aux sombres jours où tuer un fasciste n’est pas un crime, et nous voilà dans le justificatif des bandes criminelles antifa et même des “foibe”, les fosses où furent jeté encore vivants des milliers de civils italiens par les communistes de Tito.

C’est loin d’être une répétition de l’histoire, même loin d’être une farce, comme le dirait Marx : nous sommes ici dans la démence la plus sombre et sordide, subhumaine !

Pour cette folie, l’explication principale est le malheur dû à la misère humaine de ceux qui portent cette haine stupide, aveugle et surtout dépassée ; mais ce n’est pas la seule.

Il y en a une autre : l’évolution historique de la symbiose entre le capitalisme et le communisme qui a fait en sorte que les deux survivent ensemble, en tant que mentalités et mécanismes, même s’ils s’expriment sous des formes différentes. La Chine, par exemple, est un communisme devenu capitaliste, les États-Unis sont un capitalisme qui a adopté et promu l’âme communiste. La Russie est, selon sa tradition historique, le résultat déformé d’un avortement qui exprime sans finesse aucune le pire des deux côtés et avec très peu de leurs qualités respectives.

En ce qui concerne l’Europe, la chute du mur de Berlin a marqué la victoire économique et structurelle du capitalisme sur le communisme défaillant, mais aussi l’invasion invisible dans les organes occidenteaux des structures héritières de la HVA de la Stasi (expression de ce même Bund qui a engendré Trotsky et Rosa Luxembourg, s’occupant principalment du sabotage à l’ouest). Dans l’Allemagne réunie, après 1990, favorisées par le terrain préparé par l’École de Francfort, ces structures impalpabes ont poussé comme un endoparasite. C’est-à-dire ces insectes dont les femelles adultes pondent des œufs dans le corps d’une malheureuse victime et laissent les larves se nourrir du corps de l’insecte vivant, le dévorant de l’intérieur.

Mais il n’y a pas seulement les enfants de l’HVA-Stasi, il y a les trotskistes en France, les enfants de l’Internationale socialiste dans les pays de langue espagnole et portugaise, les cathocommunistes en Italie. Tous ces groupes ont accompagné et continuent d’accompagner l’évolution capitaliste sans poursuivre aucun rêve révolutionnaire. Ils se sont soumis aux mécanismes, mais en échange, ils ont prévalu dans l’imposition d’acides corrosifs psychologiques et spirituels envers l’ensemble de la société qu’ils veulent remodeler, en laissant d’abord place à la tabula rasa.

Aujourd’hui, où il n’y a plus de lignes politiques différentes entre elles, mais seulement différentes conceptions de l’administration et du décor, on assiste, à l’échelle européenne et même américaine, à la répétition du même schéma qu’en 1974 en Italie. À l’époque, la “pacification” des deux compères-ennemis (Démocratie chrétienne – Parti communiste italien) s’est faite par le biais de la stratégie terroristee des Massacres aveugles dans la foule, attribués aux fascistes malgré toutes les évidences, les indices et les preuves, créant ainsi un ennemi inhumain et imaginaire qui a ensuite permis à l’ensemble de l’appareil du PCI et de l’extrême gauche de se défouler, en toute impunité, dans la chasse au fasciste et dans la suppression physique de ce dernier. Et ainsi, tous ces lamentables personnages se sont donné un beau rôle tout en collaborant avec les “Patrons” qu’ils feignaient par ailleurs de maudire.

Le schéma se répète de manière inquiétante. Le seul élément de soulagement est que la capacité d’hypnotiser offerte par la propagande des Réseaux en ligne permet de reproduire le même schéma sans que les terroristes au service des chasseurs de sorcières aient nécessairement à commettre des Massacres terroristes au préalable. Il suffit d’en parler d’une certaine manière pour qu’ils soient perçus comme réels par des cellules captives.

Cela dit, le fait qu’une série de délinquants psychopathes, détachés de toute réalité, s’exercent au meurtre en série, comme la célèbre Hammerbande qui a frappé, entre autres, à Budapest lors de l’arrestation d’Ilaria Salis (1), est un fait qui ne disparaîtra pas de lui-même, et quiconque affecte de s’en désintresser, le minimise voire justifie aujourd’hui, est complice du futur sang versé, qu’il en soit conscient ou non. Même si ensuite, comme toujours, il s’en lavera évidemment les mains. L’expérience de la bourgeoisie illuminée et possédée qui a fourni à la fois le salon, le carburant et la protection au terrorisme des années 1970, d’abord salué comme providentiel et ensuite justifié en le présentant comme une forme de défense impétueuse ou juvénile, a visiblement peu servi. Ils n’ont pas eu honte alors et ne l’auront pas maintenant. C’est une question de nature : certains sont abjects par vocation.

(1) Ilaria Salis est une “antifa” italienne arrêtée dans un taxi à Budapest en février 2023 en compagnie de deux chefs allemands de la Hammerbande, munis de bâtons, marteaux et autres objets contondants, immédiatement après les agressions répétées commises à 10 contre un par leurs commandos contre neuf manifestants nationaux ciblés isolément, en marge d’un rassemblement patriotique annuel. Ceux-ci furent violemment frappés à la tête, aux bras ou poignardés, ce qui a conduit à des accusations de crimes de bande armée internationale et de tentatives multiples de meurtre contre Salis et ses collègues. Une grande partie de la gauche et des médiats italiens mènent aujourd’hui une campagne en faveur de la détenue.

NB Le HVA était la structure d’espionnage et sabotage à l’exterieur de la RDA (Allemagne communiste), dirigée par le tristement célèbre Markus Wolf.

Source cliquez ici

Note rédigée par Terre & peuple cliquez là :

Pour quiconque se concentre uniquement sur la situation de son pays il est difficile de saisir la délicatesse et le danger du moment actuel.

L’inquisition antifasciste (ou antinationale) a atteint des niveaux inconnus depuis des décennies. Non seulement les manifestations politiquement incorrectes sont interdites, mais même les commémorations.

La propagande médiatique affiche un danger fasciste complètement artificiel. Pendant ce temps, des bandes armées internationales s’organisent et attaquent. En nous limitant à ce qui a été officiellement établi lors des procès, il y a eu 18 tentatives d'assassinat en Allemagne et 9 en Hongrie par des antifa. Les prévenus sont incompatibles avec la prison selon les juges allemands. En Grèce, des anarchistes ont été arrêtés après des attentats à la bombe - faisant des victimes - et, bien qu'ils aient été trouvés en possession des minuteurs, ils ont été relâchés faute de preuves suffisantes.

Il semble que nous revivions la naissance de la stratégie de tension des années 70 en Italie, mais à l'échelle européenne. Ajoutez à cela que la guerre à Gaza radicalise certaines minorités islamistes et qu’elles reçoivent des armes de puissances amies et de mafias qui exploitent la guerre en Ukraine. Il faut en être conscient et être vigilant.

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mardi, 23 janvier 2024

Vendredi 26 janvier, de 17 h à 19 h, Gabriele Adinolfi dédicacera son nouveau livre "Le défi au futur" à la Nouvelle Librairie à Paris

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La Nouvelle Librairie

11, rue de Médicis 75006 Paris

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mardi, 16 janvier 2024

Le Paradigme de Méduse - De l'angoisse des antifa, obsédés par le Présent

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Gabriele Adinolfi

Pour critiquer le gouvernement italien, la compagnie antifa a transformé la célébration de cette année à Acca Larentia (rue où le 7 janvier 1978, deux jeunes du MSI furent assassinés à la mitraillette par un commando rouge et un tiers fut abattu d’un coup de revolver par un officier de Carabinieri) en un événement national qui a été relayé par la presse internationale. Sans aucun doute, l’instrumentalisation est évidente, étant donné que les commémorations pour les victimes des années de plomb se répètent année après année, quelle que soit la mairie ou le gouvernement en place, y compris les plus à gauche.
Cependant, la machination s’avère techniquement inefficace, car si le gouvernement a affirmé sa discontinuité avec le Ventennio, il a également rendu hommage aux victimes des années soixante-dix, assassinées par la haine antifa, dès le discours d’investiture du Premier ministre, Giorgia Meloni. Ainsi, pour le moment, l’attaque désordonnée s’est retournée contre ses auteurs, parce que la réponse a été : vous vous indignez puisqu'on continue à commémorer les victimes et non pas parce que leurs assassins n’ont jamais été poursuivis ?

Ceci concerne l’escarmouche tactique, mais il y a plus, beaucoup plus.
Tout d’abord, le trouble, l’indignation, l’inquiétude et même la peur de ceux qui, endoctrinés en tant qu’antifascistes, se rendent compte qu’aucune loi n’a balayé les liens qui se révèlent stupéfiants de leur continuité.
La clique qui tente de secouer la majorité avec le “danger fasciste” a réussi à

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vendredi, 21 octobre 2022

Gabriele Adinolfi : être actif et s’organiser pour lutter contre l’idéologie woke.

Discours de Gabriele Adinolfi, fondateur de l’Institut Polaris et des Lansquenets d’Europe, sur l’importance d’être actif et de s’organiser pour lutter contre l’idéologie woke, lors de la 14ème journée de Synthèse Nationale.

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lundi, 26 septembre 2022

DIMANCHE 16 OCTOBRE, GABRIELE ADINOLFI INTERVIENDRA LORS DU RENDEZ-VOUS BLEU-BLANC-ROUGE DE SYNTHÈSE NATIONALE À RUNGIS (94)

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mardi, 06 septembre 2022

Un modeste hommage à Jack Marchal

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Gabriele Adinolfi
 
Jack, comme Kerouac
 
Je l'avais renommé Peter Pan quand, il y a cinq ans, lors d'un concert à Rome dans lequel, peut-être pour la dernière fois, avait également joué Junio ​​​​Guariento, j'ai découvert que cet elfe éternellement jeune avait déjà soixante-dix ans. Il apprécia.
Jack Marchal a été immortalisé en tant que dessinateur du Rat Noir, le "rat des égouts" qui a pris sa revanche joyeuse et moqueuse et qui a ensuite trouvé asile en Italie dans La Voce della fogna.
Il fut même, sinon avant tout, un musicien de talent pendant un bon demi-siècle, toujours prêt à se renouveler et très attentif à l'actualité générationnelle, avec qui il interagissait toujours.
 
Il a été un militant convaincu depuis 1967, quand la marée montante du trotskysme et du maoïsme était sur le point d'inonder les écoles et les universités.
À l'époque, Jack était orienté à gauche, ne tolérant pas le conformisme et même certains thèmes patriotiques.
La dernière fois que je l'ai rencontré, c'est-à-dire l'été dernier, il souvenait d'avoir été hostile à l'Algérie française au nom de l'autodétermination des peuples. Ce n'est pas si absurde, car à l'époque le sentiment était partagé même dans des cercles surprenants. Jean Mabire pensait pareil, mais il fit sa guerre d'Algérie parce que - disait-il - les copains d'abord.
 
Jack était avant tout un libertaire et c'est pourquoi il était farouchement opposé au nouveau conformisme oppressif de la gauche. Et il se retrouva - en tant qu'anarchiste - à l'extrême droite : Occident, Gud et Parti des Forces Nouvelles.
Ceux qui n'ont pas vécu ces années ne sont probablement pas capables de comprendre, aussi parce qu'ils s'orientent par des modèles abstraits et des partis pris. Le fait est qu'alors les libertaires, les autonomes, les indépendants, c'était nous.
Peut-être n'a-t-on jamais autant respiré la liberté dans tout son sens et dans toutes ses nuances que ceux qui se sont alors rangés du côté de l'Autre '68. J'avais 14 ans, il en avait 20.
Mon anarchisme était probablement plus hiérarchique que le sien, mais cela se résume à des nuances, car je ne me souviens jamais d'un mauvais choix de la part de Jack. Ni au moment de la folle scission mégrétiste contre Jean-Marie Le Pen, ni ces derniers temps.
 
Il vivait dans le nord de la France et ne venait pas souvent à Paris. La dernière fois que je l'ai vu, il s'est présenté à l'improviste à un dîner qu'on avait organisé dans un restaurant de la capitale fin juillet 2021. Comme c'était le sujet du moment, il s'est présenté en déclarant à tout le monde : « Je ne vais pas voter pour Zemmour ». Je l'aurais bien serré dans mes bras, mais ce n'était certainement pas la première fois que j'avais cette tentation. Je ne veux ennuyer personne avec des détails, mais qu'il s'agisse de Front National, de Campi Hobbit ou de choix politiques de mouvements de droite radicale, sans s'être concerté auparavant, nous pensions de la même manière. Impressionnant !
Comme je l'ai déjà dit, avec une approche un peu différente, beaucoup plus individuelle et insouciante que la mienne, celle de Peter Pan qui, peut-être plus que quiconque, a représenté l'air du temps de la plus belle aube de notre On the Road. Ceux qui n'ont pas vécu ne sauront jamais ce qu'ils ont raté !
Je parle en sérieux.
Merci Jack, chante encore avec nous ! Ce fut un privilège de t'avoir connu et d'avoir été si bien en symbiose tous les deux.

17:18 Publié dans Gabriele Adinolfi, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 09 août 2022

Gabriele Adinolfi invité de TV Libertés

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mercredi, 02 mars 2022

UKRAINE/RUSSIE : LA RÉACTION DE GABRIELE ADINOLFI

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Gabriele Adinolfi

Président de l'Institut Polaris (Rome)

L’invasion de l’Ukraine pousse l’Europe à s’armer et à négocier de manière autonome par rapport à l’OTAN, s’imaginant enfin comme une puissance.

Cela aurait pu se faire avec Poutine, cela se fera à cause de Poutine, mais cela permettra peut-être à Poutine lui-même de sortir du piège dans lequel il est tombé.

Si tout cela se produit, l’Europe devra être investie dans une révolution existentielle et créative et se donner une vision stratégique qui la libère de la domination américaine.

Source Vox NR cliquez là

 

01:40 Publié dans Gabriele Adinolfi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 28 mars 2021

Mardi 30 mars : conférence sur la Commune de Paris avec l'Académie Europe de Gabriele Adinolfi

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Mardi 30 mars à 18 h cliquez ici

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dimanche, 28 février 2021

Gabriele Adinolfi analyse la situation italienne

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Gabriele Adinolfi 

Pour le site Stratégika cliquez ici

Pourquoi le choix de la Ligue devrait-il être perçu comme une trahison ? Telle est la perception de ce qu’on appelle en sociologie les sous-cultures. Dans la communication moderne, des ghettos sociaux sont créés et à l’intérieur de ces ghettos sociaux certains utilisateurs s’influencent mutuellement, transformant la réalité des partis et des politiciens (Salvini, Trump, Poutine, Orban) à leur guise. Ils rejettent tout ce qui contredit leur vision et soulignent ce qui leur tient à cœur. Ils pensent ainsi que le succès de ces partis ou de ces politiciens est dû aux raisons que les utilisateurs des ghettos sociaux considèrent comme fondamentales et, quand la réalité fait tomber leur illusion, ils croient que les électeurs ont été trahis et qu’ils se retourneront contre les traîtres. Mais cela ne réside que dans la fausse perception de la réalité par les ghettos sociaux.

La Ligue, l’euro et l’Europe

La bataille de Salvini pour la sortie de l’euro a duré un an, de 2016 à 2017. Compte tenu de la façon dont cette ligne avait pénalisé Marine Le Pen à l’élection présidentielle, Salvini l’a brutalement abandonnée.

Il faut dire aussi que cette campagne démagogique a été lancée par une Ligue qui était à son plus bas résultat historique (4%), alors qu’elle était marginale et pouvait se permettre de dire ce qu’elle voulait.

Cependant, la Ligue est revenue pour gouverner les régions productives italiennes, pour représenter les industries, le tourisme, le commerce et là, si quelqu’un propose de quitter l’Euro, ils appellent directement une clinique psychiatrique.

Les ghettos sociaux n’ont pas compris cela car il y a encore trois ou quatre représentants de la Ligue qui jouent le no euro et les anti-allemands et, comme d’habitude, les utilisateurs sociaux confondent ceux qui viennent pêcher dans leur environnement avec l’ensemble du mouvement qui lui n’est pas du tout sur ces positions.

Il faut dire aussi que le souverainisme est suivie de près par les loges anglaises; loges qui veulent la faiblesse italienne et européenne, et donc soutiennent les lignes anti-euro.

Le personnage principal du parti de la City et de la Bourse proche de la Lega est Paolo Savona, qui fut l’un des architectes de la séparation entre la Banque d’Italie et le Trésor et l’un des porte-étendards des privatisations. Sa tâche n’est pas de nous sortir de l’euro, mais de saboter la puissance économique européenne. La pieuvre britannique du souverainisme en soutien au dollar et à la livre n’est pas dans la Ligue, elle opère à l’extérieur (Paragone, Giubilei, Fusaro). Au sein de la Ligue, le plus grand critique de l’euro et de l’Europe est Alberto Bagnai, l’homme qui célèbre publiquement le bombardement de Dresde. À un niveau beaucoup plus bas de la hiérarchie, il y a Borghi et Rinaldi, dont l’impact dans la Ligue et sur l’électorat de la Ligue est insignifiant mais qui sont imaginés par les ghettos sociaux comme dirigeants de la Ligue.

Draghi et les Italiens

Draghi a obtenu 86% des voix au Sénat et 89% des voix au Parlement.

Le consensus des Italiens pour Draghi est inférieur à celui exprimé par les partis, mais il est juste légèrement inférieur, car il approche des 80%.

Draghi est considéré comme l’homme qui a réussi à vaincre la ligne d’austérité de la Banque centrale et à aider l’économie italienne. Les Italiens qui continuent à être appelés eurosceptiques à l’étranger ne sont pas du tout eurosceptiques. Il est nécessaire de comprendre la mentalité italienne et l’expression comique de la politique.

En Italie, par tradition, l’État est quelque chose d’étranger à la vie quotidienne: on le maudit en payant des impôts mais on l’invoque pour l’aide économique et l’emploi.

C’est comme si vous aviez affaire à un grand-père qui se considère riche et de qui vous espérez obtenir quelque chose mais que vous êtes très réticent à rester auprès de lui.

Les chrétiens-démocrates avaient une majorité ininterrompue pendant cinquante ans, mais rencontrer alors quelqu’un qui prétendait voter pour DC était plus rare que de trouver un trèfle à quatre feuilles. Avec une mentalité syndicale, les Italiens ont tendance à critiquer ce qu’ils votent réellement, mais parce qu’ils croient qu’en faisant cela, leur soutien semblera décisif et qu’ils pourront exiger et obtenir plus de leur seigneur.

La relation avec l’UE de la part des Italiens est exactement la même. C’est un européanisme passif.

Depuis que Merkel a forcé les Européens à aider à restaurer l’économie italienne, les Italiens se font des illusions sur le fait qu’ils peuvent se remettre sur les épaules des autres et pensent que Draghi a l’autorité nécessaire pour que cela se produise à un coût limité.

Considérant aussi à quel point les deux gouvernements présidés par Conte se sont révélés amateurs, le consensus pour Draghi n’est inférieur, dans l’histoire italienne, qu’à celui de Mussolini.

L’Italie et la comédie

Chaque peuple a ses comédies et la démocratie est la comédie par excellence.

Aucune comédie n’est sérieuse. Mais les comédies sont différentes d’un pays à l’autre. En France, la tendance est à la vantardise, en Italie à être cabotin.

Le fanfaron doit respecter autant que possible le rôle qu’il joue, l’istrion change de rôle sans avoir de problèmes et joue un autre rôle à la seconde.

L’improbable unité italienne derrière Draghi est incompréhensible ailleurs. Salvini qui rencontre les dirigeants du Parti démocrate et qui s’apprête à gouverner avec eux. Salvini parlant avec le ministre de l’Intérieur qui a pris sa place contre lui et trace une ligne commune, Borghi inventant que Draghi est un “souverainiste”, sont des singeries qui ne seraient possibles nulle part ailleurs dans le monde mais qui en Italie sont très normales, comme les films de Sordi et Gassman l’enseignent.

La Ligue et Draghi

On ne sait pas exactement ce que Draghi essaiera de faire ni s’il réussira. J’espère pour ma part que cela échouera pour une raison simple : je crois qu’il faut maintenant la catastrophe la plus noire et la plus violente en Italie pour qu’il se produise un effet de choc qui puisse, peut-être, faire exister les vertus italiques chez quelqu’un parce qu’aujourd’hui l’Italie est, collectivement, une immense bouffonnade.

En tout cas, pour imaginer ce que Draghi tentera de faire, il faut abandonner tous les clichés en cours dans les ghettos sociaux. Draghi ne veut pas «liquider» l’Italie pour un méchant patron allemand ou français et ne veut pas la mettre en faillite. Au contraire, il veut rationaliser les dépenses, contrôler les revenus et relancer la production. Ce qui n’est pas du tout contraire à la soi-disant grande réinitialisation de Davos car, si vous lisez leurs documents préliminaires, ils sont préoccupés par la santé des entreprises productives; pour la simple raison que quiconque se nourrit du sang des autres, quand il meurt, doit lui donner des transfusions robustes.

Draghi n’est pas encore au travail mais certaines données s’éclaircissent. Le poids politique de la droite, et en particulier de Berlusconi, est très fort. Draghi veut se lancer dans un bras de fer avec l’État profond parasite italien et le choix de Brunetta comme ministre de l’administration publique le confirme. Trois ministères sont allés à la Ligue, dont deux revêtent une importance stratégique et pour l’économie et pour l’électorat de ce parti. Il s’agit du ministère du Tourisme, qui va à Massimo Garvaglia et du ministère du Développement économique qui va à Giancarlo Giorgetti, qui a grandi au MSI (note Strategika : Mouvement Social Italien, droite nationale post-fasciste).

Qu’elle gagne ou qu’elle perde, la Ligue a donc toutes les références pour bien jouer son jeu. Si ce match réussissait, la Ligue triompherait. Et si le jeu échoue ? Il ne se passerait pas grand-chose : elle jouerait ensuite un autre match. Le transformisme politique italien et la mentalité avec laquelle la comédie est vécue chez nous permettront tout autre nouveau saut périlleux. N’oublions pas que la Ligue a été à tour de rôle sécessionniste, autonomiste, souverainiste et européiste et que, changeant de masque, elle est toujours restée en selle. Tout simplement parce que elle est l’expression de territoires productifs et de classes sociales pénalisées par l’État profond et la bureaucratie. Par conséquent, elle risque peu ou rien dans son nouvel investissement.

Gabriele Adinolfi est un théoricien politique italien. Il a dirigé la rédaction du journal Orion et lancé divers projets médiatiques et métapolitiques comme le site d’information NoReporter ou le think tank Centro Studi Polaris. Il a aussi parrainé en Italie les occupations illégales d’immeubles abandonnés à destination des familles italiennes démunies, occupations dont la plus connue est la Casapound (dont le nom fait référence à l’écrivain Ezra Pound) et qui est aujourd’hui un mouvement politique national. A partir de 2013 il anime un think tank basé à Bruxelles, EurHope. Les activités de Eurhope et de Polaris aboutissent au projet de l’Académie Europe (2020) qui relie des intellectuels, des activistes et des entrepreneurs de plusieurs pays. Le but de cette initiative est de créer une élite politique et entrepreneuriale apte à influer sur la politique européenne à l’échelle continentale. Dans le cadre de cette Académie Europe, il donne un cours de méthodologie politique en français tous les jeudis à 18h. Cours accessible en ligne ici.

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lundi, 31 août 2020

Mardi 1er septembre : reprise des activités de l'Académie Europe

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mardi, 16 juin 2020

La fidélité est plus forte que la pandémie

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La réouverture des frontières nous invite à maintenir la rencontre des Lansquenets d'Europe du 23 au 26 juillet en Provence.

Ils nous ont garanti les conditions d'hygiène et de respect des précautions nécessaires, c'est pourquoi nous pouvons être rassurés. 

Le programme détaillé vous sera communiqué ultérieurement. En tout cas ce sera une rencontre entre différentes nationalités européennes, un moment de plaisir, de loisir, d'étude et d'organisation, comme d'habitude et encore mieux. Inscrivez-vous dès maintenant via l'adresse mail association.artemis@gmail.com

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mercredi, 13 mai 2020

Jeudi 14 mai : un nouveau RDV avec l'académie Europe

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VINCENT CHAPIN a écrit des livres et des contributions dans la ligne de l’Internationale situationniste et l’analyse de la communication ainsi que sur la philosophie traditionnelle. En particulier : Le 11 Septembre comme Construction d’un Évènement (En Collectif) ; La Lutte contre les Discriminations comme Dispositif de Domination (2006) La Voie du Guerrier – Julius Evola dans la Lutte Initiale (Avatar, 2009).

La pandémie actuelle est, pour lui, l’occasion d’écrire un court ouvrage condensant ses thèmes de travail : LE PRINTEMPS NOIR DE 2020, OU LE KRACH DU SYSTÈME SPECTACULAIRE.

La problématique de ce livre est de montrer que 2020 est une crise aussi profonde que celle de 1929 concernant l’économie, ou que les deux guerres mondiales concernant la politique : mais cette fois la crise provient de l’inflation du système informationnel, ayant formé l’analogue informationnel d’une bulle financière, et ne se comprend dans toutes ses dimensions qu’ainsi. La crise est par principe catastrophe et opportunité. Cette crise marque sans doute la fin de la période du « monde libre » né après 1945, comme la chute du mur de Berlin avait marqué la fin du monde communiste. Elle nous montre le retour de propensions historiques écartées depuis presque un siècle.

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dimanche, 03 mai 2020

LUNDI 4 MAI, JEAN-GILLES MALLIARAKIS INVITÉ DE L'ACADÉMIE EUROPE

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lundi, 27 avril 2020

RAPPEL : ce lundi 27 avril, Philippe Randa invité de Gabriele Adinolfi à l'Académie Europe

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jeudi, 23 avril 2020

Troisième RDV avec l'Académie Europe : Gabriele Adinolfi reçoit Robert Steuckers

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lundi, 20 avril 2020

LUNDI 20 AVRIL À 18 H : RDV AVEC L'ACADÉMIE EUROPE

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jeudi, 16 avril 2020

Ce jeudi 16 avril à 18 h : en direct avec l'Académie Europe

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mardi, 31 mars 2020

Gabriele Adinolfi vous donne rendez-vous sur le net jeudi prochain

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Notre ami Gabriele Adinolfi convie les Lansquenets d'Europe et son Centre d'Etudes Polaris, en ces jours de confinement, à rester en contact, à échanger des points de vue, à mener des analyses et divulguer des informations et à approfondir leur formation via le web.

Pour se faire, chaque semaine, il organise deux sessions en italien, une en français et une en espagnol. Il y en aura également une en anglais prochainement. La session en français a lieu tous les jeudis à 18 h.

La prochaine aura pour thème : Souveraineté et pouvoir. Qui devrait être souverain, de quoi et pourquoi ?

Participer est très simple, même pour un troglodyte informatiqueCe jeudi, quelques instants avant 18 heures, entrez simplement le code suivant sur le web (depuis un ordinateur ou un smartphone) : 

meet.google.com/ypz-tiah-spg

Un écran s'affiche.

À ce stade, il faut consentir à l'utilisation du microphone et de la caméra vidéo, en cliquant en haut au centre, puis il faut acceder à la conf en tapant sur le bouton à droite, à mi-hauteur.

Si votre système ne les traduit pas automatiquement les commandes apparaissent en italien mais sont élémentaires. "Consenti" = autorisez et "partecipa" = participez.

Dernière chose importante : désactivez le microphone, vous ne l'activerez que si vous devez intervenir.  Pour poser les questions on chatte.

Le système a déjà été testé en France la semaine dernière. Impossible de ne pas pouvoir entrer

À jeudi à 18 h.

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vendredi, 06 décembre 2019

LUNDI PROCHAIN, À PARIS, UN DINER DU CERCLE DES AMIS DEDANIEL GAZZOLA CONSACRÉ À ORDRE NOUVEAU

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samedi, 23 novembre 2019

Gabriele Adinolfi : ALLER AU-DELÀ DU POPULISME

ob_b4c8dc_adinolfi-30-lansquenet.jpgLes récents succès du populisme en Europe, s’ils doivent être considérés comme un pas dans la bonne direction, ne constituent qu’un point de départ et doivent être complétée par une action plus approfondie, celle, en particulier, que mène le réseau européen des Lansquenets, créé et animé par notre camarade Gabriele Adinolfi. Celui-ci vient de mettre les choses au clair dans le texte que nous publions ci-dessous.

Source ForumSi

« AU-DELÀ DU POPULISME »

« La forte percée de Vox en Espagne débouche sur un gouvernement minoritaire de gauche qui accentue la tension. Ce n'est pas si différent de ce qui se passe en Italie, en France, en Allemagne.

Nous assistons aujourd'hui à une “crise de représentativité” de la classe dirigeante (progressistes et bourgeois), face aux exigences de déçus de la mondialisation s’exprimant dans le “populisme”. Entre la première et les seconds, se situe le pouvoir économique, qui n’est pas complètement unitaire et s’articule en fonction des besoins du moment historique.

Cette divergence à trois niveaux crée une impasse apparente. Sur le plan du pouvoir réel qui, plus que des stratégies, exprime des orientations, nous avons la classe politique vétuste et obsolète, laquelle, ancrée sur l'”Etat profond”, livre une guerre civile abstraite mais constante, évoquant et provoquant des fantasmes et des climats d’urgence, et les représentants du populisme, qui avancent dans les urnes mais sans rien exprimer de concret.

Le précédent socialiste

Dans les cours et recours historiques, les analogies offrent parfois des scénarios inversés.

Avec des différences dues notamment à la démographie, nous nous trouvons un peu dans la situation d’il y a cent ans. À l'époque, la rébellion était vaguement prolétarienne et socialiste ; aujourd'hui, elle est populiste et petite-bourgeoise. Mais le manque de préparation de ses représentants politiques est le même.

Le socialisme a erré entre deux chimères. Il y a eu les revendications maximalistes (c'est-à-dire la révolution, et rien de moins) qui, faute de réalisme, se sont réfugiées dans le mythe de l'effondrement du système. Il en va de même pour les populistes, qui attendent à tout moment la capitulation des banques et des structures en place. Il y avait aussi le réformisme, qui reposait sur cette illusion que la négociation allait transformer progressivement le capitalisme en socialisme. Mais il n'a même pas eu la force de négocier, les représentants syndicaux n'étant ni les représentants de l'ensemble du prolétariat, ni organisés comme il aurait dû l'être.

Aujourd’hui, les politiciens populistes espèrent, avec le vote, changer des relations de pouvoir consolidées, alors que le succès électoral ne peut à lui seul atteindre cet objectif, comme l’a prouvé l’après-guerre 14-18, lorsque les socialistes étaient majoritaires en Allemagne et en Italie, et ont fini par perdre toute confrontation politique.

La leçon de Lénine et Mussolini

Seuls deux révolutionnaires ont émergé à cette époque.

L'un d’ eux, Lénine, expliqua même aux représentants d'autres nations de l'Internationale communiste combien les deux voies empruntées jusqu'alors étaient fallacieuses et comment un processus révolutionnaire devait être accompagné par la création d'un parti-stratège capable de se doter des moyens de confrontation, de bataille et de négociation, et, surtout, de ne pas se diluer dans sa dialectique avec le front opposé.

L'autre, Mussolini, est allé beaucoup plus loin, en comprenant que le schéma élémentaire de la lutte des classes était invalidant et qu'il devait être remplacé par le conflit entre producteurs et parasites, pour l'introduire dans le concept révolutionnaire de la nation.

En l’occurrence, les producteurs ne sont pas ici seulement les petits entrepreneurs, mais toutes les forces impliquées dans un processus de production.

Mussolini, comme Lénine, théorisa la stratégie du parti et lui permit de pratiquer l'organisation des producteurs, comme le faisait le Russe avec le seul prolétariat.

Sans les mettre au même niveau, il ne faut pas oublier qu'ils ont tous deux gagné et que les faits leur ont donné raison.

Le rôle joué par les Lansquenets

Telle est la leçon à tirer avant qu'il ne soit trop tard.

Il faut, en Europe, un  parti-stratège, de cadres plutôt que de masse, qui se mette en relation avec les composantes sociales de producteurs par le biais de leur organisation politico-économique, et qui puisse donc jouer un rôle positif d'avant-garde stratégique et porteuse de propositions.

Notre tâche principale est d’aller dans cette direction.

Je peux dire avec une pointe de fierté que cette ligne, que j'essaie d'étayer depuis quelques années maintenant, commence à être mise en œuvre dans plusieurs pays européens. Il ne s’agit pas de construire un parti (ou un mouvement) qui s'impose aux autres, mais d’opérer là où les éléments favorables existent déjà, de les diriger et de leur donner corps et âme, en les retirant des illusions maximaliste et réformiste.

Il ne s'agit donc pas de recruter des personnes dans un nouveau conteneur, mais de les activer dans des synergies opérationnelles partageant une “cosmovision”, ainsi qu’une mentalité pratique et clairvoyante. » 

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mardi, 18 juin 2019

Samedi dernier, 15 juin, s'est tenue à Valence en Espagne une conférence européenne...

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Gabriele Adinolfi

D'une manière générale, quiconque me connais sait que je suis assez prudent dans mes appréciations et que j'ai plutôt tendance à garder une certaine réserve par rapport aux choses, en particulier celles que j'organise ou celles auxquelles je participe.... Néanmoins, pour une fois, je fais une exception. : la réunion des Lansquenets sur le thème "Nous sommes l'Europe" qui se tenait samedi dernier à Valence en Espagne a été enthousiasmante. Autant par la qualité des intervenants (et des interventions) que par le public attentif et passionné, cette réunion m'a particulièrement touchée. Pas moins de 130 personnes ont participé à cet événement d'élite.

Les discours d’Alexander Markovics (Institut Suworow, Autriche), de Kamil Gil (Troisième Voie, Pologne), de Vincent Vauclin (La Dissidence française, France) et d’Irène Dimopoulos Papas (Empros/Golden Dawn - Grèce) ont été remarquables parce qu’ils réunissaient analyses, réflexions, bilans des activités en cours et des perspectives concrètes...

Voilà plus de quatre ans que nous avons entrepris ce travail de cohésion au niveau européen et je me réjouis de voir enfin des résultats concrets qui légitiment notre entreprise. 

Après les interventions politiques, une vidéo avec un message de Jean-Marie Le Pen, figure tutélaire des mouvements nationalistes européens, réalisée spécialement pour cet événement a été projetée.

S'en suivit un débat sur l'Europe que nous voulons avec des discours remarquables de José Alsina, camarade d'une culture politique considérable, ainsi que celle de Rafael Ripoll, conseiller d'Alcalà de Henares.

Ripoll a une position plutôt eurosceptique (il veut sortir de l'UE et il préconise le retour à la peseta), opposée à la mienne, ce qui entraina un débat vif et courtois entre nous. A l'issue de celui-ci, Rafael Ripoll m’a dit que je lui avais ouvert de nouvelles perspectives auxquelles il n’avait jamais pensé, ce dont il me remercia amicalement.

Le moment qui particulièrement ému fut lorsque Juan Antonio Lopez Larrea m’a remis la distinction de président honoraire de l'Association en mémoire à Juan Ignacio, organisatrice de cette réunion. Rappelons que Juan Ignacio était un responsable du Front de la Jeunesse espagnole qui a été assassiné en décembre 1980 par des agents des services spéciaux. Juan Antonio est toujours resté fidèle à sa mémoire et à son engagement, pour lequel il a également passé quelques années en prison. Pour moi, c'est un suprême honneur d'avoir reçu une telle marque d'amitié . 

Au cours de la soirée, nous avons enfin comparé les progrès accomplis par Les Lansquenets européens dans l’élaboration d’un manifeste qui sera non seulement idéologique, mais qui contiendra aussi des objectifs concrets pour l’action à venir.  Nous espérons conclure ce travail avant notre prochain rendez-vous européen qui est programmé dans le sud de la France du 25 au 28 juillet. Un rendez-vous qui acquiert chaque jour plus d'importance et auquel je vous invite à participer...

Renseignements, inscriptions : 

assoc.artemis@gmail.com

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Retour sur la conférence de l'an passé qui s'était déroulée à Barcelone cliquez ici

Lire aussi El Cadenazo cliquez là

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jeudi, 12 avril 2018

CE JEUDI SOIR À PARIS : LE DINER MENSUEL DE GABRIELE ADINOLFI SUR L'EUROPE AVEC PHILIPPE RANDA

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"Année de plomb et semelles de vent" cliquez ici

09:55 Publié dans Gabriele Adinolfi, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 13 février 2018

Gabriele Adinolfi en France : jeudi à Paris et samedi à Lyon

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18:57 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Gabriele Adinolfi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 07 décembre 2017

Jeudi 7 décembre : dîner-débat avec Gabriele Adinolfi et Philippe Conrad sur les 100 ans de la révolution bolchevique

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