dimanche, 30 juin 2024
Le Liban aspiré par le Hezbollah vers une guerre de plus en plus inévitable
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, surfant sur la mollesse et la complaisance de la communauté internationale à son égard, la France en particulier, multiplie les attaques contre des cibles civiles et militaires du coté israélien de la frontière. L’escalade est là et les ruines qui s’accumulent au Liban Sud en témoignent, ainsi que le nombre croissant de responsables militaires de la milice chiite abattus dans des attaques ciblées d’une redoutable efficacité, ce qui met par ailleurs en évidence l’importante infiltration du Hezb par les renseignements israéliens. Tout indique que les antagonistes se préparent à passer à la vitesse supérieure en généralisant le conflit à l’ensemble du Liban, l’Etat-major israélien ayant déjà validé il y a quelques jours « des plans opérationnels pour une offensive au Liban ».
C’est dans ce contexte tendu que le secrétaire général du Hezbollah a ouvertement menacé Chypre, pays membre de l’Union Européenne, de représailles au cas où Nicosie déciderait « l’ouverture des aéroports et des bases chypriotes à l’ennemi israélien ». Côté libanais et face à ces menaces inédites formulées par une milice armée illégale sur un territoire supposé souverain à l’encontre d’un autre Etat souverain, le ministère des Affaires étrangères, qui mériterait amplement d’être rebaptisé ministère des affaires iraniennes et à qui sa pudeur interdit sans doute de citer le Hezbollah, s’est fendu d’un communiqué de quelques lignes soulignant que « les relations libano-chypriotes reposent sur une longue histoire de coopération diplomatique et que le dialogue bilatéral se poursuit au plus haut niveau pour discuter des questions d’intérêt commun ».
Alors que les rumeurs de guerre imminentes s’amplifient, certaines ambassades et missions diplomatiques comme le Koweït, le Canada et un certain nombre de pays européens recommandent à leurs ressortissants ou employés de quitter le Liban ou de s’abstenir de s’y rendre, tandis que d’autres envisagent des mesures d’évacuation en cas d’escalade du conflit.
Quant aux États-Unis, un rapport de CNN confirme que Washington est « pleinement déterminé à soutenir Israël si une guerre généralisée éclatait » et les américains auraient déjà donné l’ordre au porte avion Dwight Eisenhower de quitter la Mer Rouge pour venir en Méditerranée en appui de son allié israélien.
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Journal du chaos
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samedi, 29 juin 2024
Des Vaccins et des Fous : les conséquences délétères de la covidiomania
Bernard Plouvier
Moins d’un lustre après la pleine période de covidio-folie, soit les années 2020-22, l’on constate une recrudescence de deux maladies, souvent bénignes, mais parfois très graves, qui avaient très fortement régressé, des années 1975 à nos jours : la coqueluche et la rougeole.
Lassés, voire furieux, de l’inefficacité réelle des vaccins anti-Covid 19 (et variantes) et de leurs effets secondaires – réels ou supposés, car le recul est trop faible pour en apprécier la réalité et la durabilité -, de très nombreux parents n’ont pas fait ou renouvelé les vaccins de leurs enfants concernant ces deux maladies… sans compter que les innombrables immigrés venus de pays exotiques en ont multiplié les cas inutilement et dangereusement importés.
Certains vaccins sont à la fois très utiles et peu dangereux. Il serait dommage de s’en priver, par réaction exagérée au scandale des vaccins anti-Covid mis sur le marché dans la hâte, sans longue étude préalable, par refus, orchestré par les politiciens démagogues et les directeurs de grands laboratoires pharmaceutiques, de respecter le principe de précaution… singulièrement nécessaire quand on se propose d’injecter à un humain de l’ARN messager viral !
Renoncer à prévenir tétanos, diphtérie, poliomyélite, coqueluche, hépatite B, rougeole-rubéole-oreillons, méningococcie ou papillomavirus est très stupide : c’est annihiler les progrès du précédent siècle, où les politiciens n’osaient pas trop jouer à l’apprenti-sorcier en matière de médecine.
Il est nécessaire de réutiliser massivement le BCG qui, s’il ne protège de la tuberculose que chez environ 75% des vaccinés, en évite au moins les formes graves, tout en stimulant l’immunité cellulaire, ce qui est excellent en prévention de nombreuses maladies virales et, peut-être, dans la lutte anticancéreuse.
Il est stupide de ne pas reprendre la vaccination jennérienne qui immunise contre les diverses formes de variole, en respectant bien sûr ses contre-indications et en surveillant les vaccinés : c’est aussi un vaccin qui stimule de façon efficace l’immunité cellulaire.
Ce n’est pas parce que des politiciens affolés et totalement incompétents, entourés de conseillers soit apeurés soit inexperts, ont fait réellement n’importe quoi durant les tristes années perdues - 2020, 2021 et 2022 – qu’il faut abandonner les bonnes pratiques de l’époque d’avant la covidio-folie.
Enfin, si les cas de tuberculose et de maladies vénériennes prolifèrent de nouveau en Occident, c’est à l’évidence pour deux raisons :
1 - Les Occidentaux ont abandonné les habitudes de prophylaxie entrées dans les mœurs lors de l’irruption épidémique du SIDA dans les milieux sexuellement dépravés… qui sont devenus, en nos tristes jours, des vedettes médiatiques.
2 – Il n’existe aucun contrôle sanitaire aux frontières, alors que les immigrés exotiques - « réguliers » ou non, mais toujours illégaux puisqu’aucun peuple souverain n’a été consulté sur l’intérêt de leur accueil - amènent avec eux des maladies infectieuses ni dépistées ni traitées.
La médecine est une science qui n’a pas à subir les conséquences de l’irrationnalité des opinions publiques et des tristes sires qu’elles élisent.
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Élection présidentielle américaine 2024 : Donald Trump remporte le 1er débat face à un Joe Biden sénile
Source Breizh info cliquez ici
Le premier débat entre Joe Biden et Donald Trump s’est déroulé dans la nuit de jeudi à vendredi dans les studios de CNN à Atlanta. Le président en exercice a paru en difficulté, ne parvenant pas à tirer profit de thématiques pourtant favorables, telles que l’avortement, en raison de réponses souvent floues et peu persuasives.
Donald Trump, fidèle à son style offensif, a multiplié les attaques face à un Joe Biden à la voix enrouée, hésitant et peinant à conclure ses phrases. Les deux prétendants à la présidence américaine ont offert un spectacle peu convaincant sur le plateau de CNN à Atlanta, en Géorgie. Ce débat inaugural, censé lancer la campagne, n’aura probablement pas apaisé les inquiétudes des démocrates, alors que Joe Biden accuse un retard dans les sondages face à son rival.
L’âge des candidats, l’une des principales préoccupations des électeurs, a été au centre des débats. Joe Biden, 81 ans, et Donald Trump, 78 ans, ont tous deux cherché à rassurer sur leur aptitude à gouverner malgré leur âge avancé. Si le républicain a fait preuve d’une certaine discipline, le démocrate a régulièrement trébuché dans ses propos, cherchant ses mots et semblant parfois perdu. Après une entrée marquée par une démarche raide, Joe Biden a pris la parole avec une voix cassée et a semblé manquer d’énergie. Son équipe de campagne a ensuite expliqué qu’il souffrait d’un rhume.
Tout au long de la soirée, Joe Biden a éprouvé des difficultés à faire passer ses messages, bégayant et s’égarant à plusieurs reprises. Dans un moment de confusion, il a même affirmé : “Nous avons enfin vaincu Medicare [programme d’assurance santé pour les seniors].” Même sur la question de l’avortement, considérée comme un point faible de Donald Trump, Joe Biden n’a pas réussi à prendre l’ascendant.
La performance décevante de Joe Biden a poussé la vice-présidente Kamala Harris à admettre sur CNN que le président a eu “un démarrage lent, mais a fini fort”. Plusieurs analystes de CNN ont même évoqué des inquiétudes au sein du Parti démocrate quant à la capacité de Joe Biden à mener la course à la Maison Blanche.
De son côté, Donald Trump a remis en cause les capacités intellectuelles de Joe Biden, déclarant : “Je ne sais même pas pourquoi nous débattons. Cet homme n’est pas capable de gouverner, je le sais, vous le savez.” Le candidat républicain a également mis l’accent sur la menace que représenteraient, selon lui, les immigrés clandestins pour la sécurité des États-Unis.
En matière de politique étrangère, Donald Trump a affirmé que la guerre en Ukraine n’aurait jamais eu lieu si les États-Unis avaient eu un “leader”. Il a également critiqué les milliards de dollars dépensés par les États-Unis pour soutenir l’Ukraine dans son conflit avec la Russie. Trump a aussi accusé son rival démocrate de se comporter “comme un Palestinien” dans le conflit israélo-palestinien.
Un second débat entre les deux candidats est prévu le 10 septembre.
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vendredi, 28 juin 2024
Guingamp (22) : agression contre les militants de Reconquête! et contre Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, venu les soutenir.
Tout avait bien commencé...
Ce vendredi matin se déroulait à Guingamp, dans les Côtes d'Armor, le grand marché hebdomadaire. Danielle Le Men, candidate de Reconquête! dans la circonscription, et son suppléant Patrice Riou, avec une dizaine de militants, avaient organisé un tractage dans le cadre légal de la campagne électorale. Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, accompagné de quelques amis, est venu pour les soutenir. Rappelons que Danielle Le Men est l'une des initiatrices de la révolte contre le projet de grand remplacement qui menaçait, en 2022, Callac, ville voisine.
Au début, tout se déroulait dans une ambiance plutôt bon enfant, les militants de chaque parti présent gardant leurs distances avec les autres. Mais, tout à coup, un histrion antifa surgi d'on ne sait où, agressa notre directeur, lui arrachant ses tracts et les jetant haineusement par terre. Notre "courageux" gaillard, son méfait accompli, s'est enfui aussi vite qu'il était arrivé. Intervention de la Police municipale et tout aurait pu s'arrêter là.
Un quart d'heure plus tard, nouvelle agression contre les patriotes. Roland Hélie est à nouveau violemment pris à parti par un groupe de personnages, dont l'un visiblement sous une quelconque emprise, tenta de le pousser. L'inconscient ne savait pas qui il agressait et, surtout, il ne connaissait pas la capacité de réaction des camarades qui l'entouraient. Complètement ivre de haine, éructant des menaces insultantes, il finit par abandonner la partie après avoir blessé et jeté à terre l'un des nôtres. Très vite, de nombreux Guingampais présents, horrifiés par la violence de l'agression, se sont solidarisés avec les militants de Reconquête!.
Deux plaintes ont été aussitôt déposées par Roland Hélie et par le militant blessé à la gendarmerie de Guingamp. Affaire à suivre...
S N
...puis survinrent les agresseurs
qui jetèrent à terre un militant de Reconquête! avant de s'enfuir lamentablement.
21:16 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Tribune libre : Notre candidature malgré tout
responsable Reconquête!
dans la 4e circonscription
des Côtes d'Armor
Sollicité et encadré par une patriote chevronnée, j'avais assisté en 2021 à la naissance de Reconquête! dans mon département, sous l'impulsion de gens très bien que j'estimais particulièrement. Adhérant totalement à la démarche d'Eric Zemmour et militant alors sur ma circonscription, j'avais participé de façon très active à la campagne pour l'élection présidentielle de 2022, puis aux élections législatives qui ont suivi en tant que suppléant de la candidate retenue (quatrième circonscription des Côtes d'Armor).
Le groupe local que nous formions avait continué la lutte ensuite, avec l'aide inestimable de Riposte Laïque notamment (mais aussi Breizh Info et de Synthèse nationale...), en s'opposant victorieusement, à Callac, au projet Horizon, soutenu par l'équipe municipale en place, d'implanter des dizaines de familles de migrants.
Parce que cela correspondait tout à fait à l'ambition de Reconquête! de stopper le flux migratoire qui menace d'extinction notre pays, notre civilisation, nous avions soutenu « l'Association des amis de Callac et des environs », ainsi que son inspiratrice et Présidente actuelle Danielle Le Men.
À ce jour, je suis très présent dans cette association, où, seul maintenant de Reconquête!, je contribue à bâtir la candidature de Danielle aux prochaines élections municipales, pour faire sens à notre action et lui donner une continuité.
Ainsi, quand à la suite des élections européennes, où nous nous sommes fortement mobilisés dans ma circonscription, la surprenante dissolution par Macron de l'Assemblée nationale nous a plongé soudainement dans une autre campagne, mon délégué départemental m'a demandé : « y-a-t-il un candidat possible sur ton secteur ? », il pensait naturellement à Danielle... et à moi comme suppléant pour l'épauler cliquez ici. Parce que Callac est un symbole dans toute la France et doit le rester.
Ceci dit, moins Danielle que moi d'ailleurs car elle n'est pas encartée (mais reste fidèle par reconnaissance à Reconquête!), nous avions aussi à nous déterminer par rapport à un autre événement, à savoir la scission entre Marion Maréchal et Eric Zemmour qui était survenue entre-temps comme un tremblement de terre et qui me posait évidemment un dilemme.
20:53 Publié dans Législatives 2024, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Un jour, il faudra qu’ils payent pour tout cela !
Bernard Germain
Némésis… vous connaissez ?
Dans la mythologie grecque c’était la déesse de la vengeance et de la justice divine, la personnification grecque du châtiment.
Aujourd’hui, c’est une association féministe composée de jeunes femmes fort courageuses qui défendent la cause des femmes, sans limiter leurs actions à ce qui est acceptable pour les bien pensants et la gauche.
Cela veut dire que contrairement à tant de mouvements féministes, si des membres de la diversité sont responsables d’agressions contre des femmes, Némésis les dénonce impitoyablement et sans état d’âme contrairement à toutes les « féministes » style Caroline de Haas qui font silence dans ce cas. Caroline de Haas... vous savez celle qui disait à ceux qui s’étonnaient de son silence suite à tous les viols commis par des migrants à Cologne (2015-2016) « Allez déverser votre merde raciste ailleurs ». C’est elle aussi qui déclara à propos des agressions sexuelles commises par des migrants dans le XVIII° arrondissement à Paris, « il n’y a qu’à élargir les trottoirs ». Et la quasi totalité des mouvements féministes sont à cette image en matière de « violences faites aux femmes ». Leurs indignations sont à géométrie variable. Si l’auteur est un migrant membre de la diversité, c’est raciste de le dénoncer et il convient de taire ce que leurs victimes ont subi. Par contre si c’est un blanc, là c’est l’hystérie et une nouvelle preuve qu’il faut détruire cette société patriarcale, ce qui provoque un déchaînement délirant de ces mouvements et de leurs adhérentes.
Alice Cordier qui a 26 ans, est la fondatrice (en 2019) et la directrice du collectif Némésis. Elle est présentée dans la quasi totalité des médias bien pensants comme une militante « d’extrême droite ».
Raphaël Arnault, le chef des antifas de Lyon (Jeune Garde) grand ami de Mélenchon et candidat du Nouveau Front Populaire à Avignon sous l’étiquette LFI, a prévenu Alice Cordier : « Si elle vient à Lyon, ce sera une balle dans la tête ». La gauche aussi déteste Alice Cordier et les militantes de Némésis.
Ainsi, à peu près à chacune de leurs actions, elles subissent des insultes et presque à chaque fois des coups donnés généreusement par de courageux hommes qui leur tombent dessus en prenant soin d’être masqués pour ne pas être reconnus.
La seule fois où Némésis n’a pas subi de violence, c’était en novembre 2022, lors d’une manifestation du groupe féministe « NousToutes ». Et pourquoi furent-elles acceptées ce jour là ?
Parce que les militantes Némésis étaient présentes dans le cadre d’une opération « troll ». Elles étaient voilées comme de bonnes musulmanes et portaient des pancartes indiquant : « Ma burqua, mon choix », « Féministe ET islamiste », « Que la race blanche s’éteigne »,… etc.
Tout s’était très bien passé. Personne n’était venu les inquiéter pour ces pancartes pourtant inacceptables.
18:26 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le grand bazar hexagonal
La tribune flibustière de Georges Feltin-Tracol
La déflagration des législatives anticipées décidées au soir du 9 juin recompose un paysage politique hexagonal désormais électrisé. Se confirme aussi l’existence de trois ensembles électoraux antagonistes aux contours mouvants et inégaux.
La « coalition nationale » aimantée par le Rassemblement national (RN) accélère la décomposition des Républicains (LR), ce centre-droit progressiste chiraco-sarkozyste. LR sont depuis longtemps divisés en écuries présidentielles rivales : Nous France de Xavier Bertrand, le président du conseil régional des Hauts-de-France, Nouvelle Énergie du maire de Cannes, David Lisnard, Soyons libres ! de Valérie Pécresse, la présidente du conseil régional d’Île-de-France ou Du courage ! du député du Lot Aurélien Pradié. L’alliance conclue entre Éric Ciotti, toujours président LR, et le RN a provoqué la colère de ces personnalités ainsi que celle de Gérard Larcher, le président du Sénat, de Laurent Wauquiez, le président du conseil régional Auvergne – Rhône-Alpes, et de Bruno Retailleau, le président du groupe des sénateurs LR. Tous ces critiques adoptent un comportement suicidaire digne de la secte de l’Ordre du Temple solaire.
Ils se pensent toujours en quatrième force à la fois opposée au RN, à la gauche et au macronisme. En réalité, dans des départements (Hauts-de-Seine, Yvelines, etc.), se nouent entre les caciques LR ou centristes et les cadres de la Macronie des accords électoraux favorables tantôt aux uns, tantôt aux autres. Marqués par un anti-lepénisme primaire et obsessionnel, les dirigeants LR anti-Ciotti s’illusionnent sur leur audience véritable. Certes, ils gardent une emprise notable sur les collectivités territoriales, mais ils n’intègrent pas que les élections européennes sont le troisième gadin consécutif après 2017 et 2022 sur quatre élections nationales.
Les temps changent. Le RN a acquis un poids électoral indéniable. En dépit de sa ligne sociale-populiste « ni gauche, ni droite », il bouleverse les équilibres politiques et entreprend la satellisation des « droites » conservatrice et identitaire. Il y aurait eu « union des droites » si ces forces s’équivalaient à peu près aux élections. Or, entre les 31,37 % de Jordan Bardella aux européennes, les 7,25 % du LR François-Xavier Bellamy et les 5,47 % de Marion Maréchal, le RN transforme son nouveau partenaire LR en aile gauche du marinisme, et Reconquête !, en aile droite, sans oublier la frange souverainiste.
La période repoussoir est finie. Dans cette coalition nationale se présente dans la 2e circonscription du Territoire de Belfort l’ancien chroniqueur de CNews et ex-chevènementiste Guillaume Bigot. Sociétaire de l’émission « Bistrot Libertés » aux premiers temps de TVLibertés alors qu’il suivait des cours de droit à l’université, Pierre Gentillet, l’avocat qui défend Academia Christiana, est candidat dans la 3e circonscription du Cher. Rédacteur trentenaire à Éléments, auteur de quelques essais et invité régulier à Radio Méridien Zéro, Rodolphe Cart est candidat suppléant dans la 2e circonscription de Paris.
09:19 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dans le camp d’en face, c’est… panique totale à bord !
Bernard Germain
À trois jours du premier tour des législatives, les déclarations fusent dans tous les sens. Et certaines valent vraiment leur pesant de cacahuètes.
Par exemple celle de François Hollande, le revenant, qui pense sans doute que les Français ont oublié l’œuvre qu’il a réalisée à l’Élysée, en commençant par déclarer « mon ennemi c’est la finance » pour en réalité mener une politique totalement inverse et finir son parcours en étant tellement détesté qu’il n’a même pas pu se représenter pour un second mandat.
Qu’importe, ce monsieur, qui visiblement rêve éveillé, se croit autorisé à se poser en alternative à l’encombrant Mélenchon pour le poste de Premier ministre. À mon avis, l’affaire risque de ne pas être simple pour Hollande.
Il ne faut pas oublier que Mélenchon voue à François Hollande une haine qui ne s’éteindra jamais, depuis que Hollande avait fait une promesse à Mélenchon au congrès du PS à Brest en 1997 et qu’il n’a pas tenue. La promesse était que le courant de Mélenchon devait avoir 15 % des suffrages lors du vote au poste de Premier secrétaire du PS. Mais il n’a eu que 10,21 %. On notera à cette occasion que les résultats sont convenus d’avance entre les courants, donc avant le vote, chez les socialistes. Belle confirmation d’un attachement sans faille à la démocratie chez ces grands donneurs de leçons démocratiques.
Donc Hollande prétend que le reste de la gauche (PS, Verts, PCF) va pouvoir se passer de Mélenchon et l’écarter si au sortir des élections le Nouveau Front Populaire avait la majorité absolue.
Hollande ayant bien sûr en tête qu’un homme de son calibre serait tout désigné pour occuper le fameux poste de Premier ministre. Mais Hollande prend ses désirs pour des réalités.
Avec la NUPES, devenue Nouveau Front Populaire, celui qui a le fouet, c’est Mélenchon. Et ce sont les autres (PCF, PS et verts) qui courent et filent doux.
Qu’Hollande le veuille ou pas, si la LFI tourne le pouce vers le bas, c’est la fin pour eux. En effet, tous les résultats électoraux récents le démontrent si chaque parti de gauche va seul aux élections, ils n’ont aucune chance, sauf LFI d’avoir des élus.
C’est d’ailleurs pourquoi, alors que ces partis détestent cordialement LFI, et qu’ils se jettent à la figure des noms d’oiseaux, dès le lundi 11 juin au soir, en moins d’une heure de « négociations » ils ont trouvé un accord et créé le Nouveau Front Populaire. Même avec Glucksmann qui pourtant avait essuyé de nombreuses réflexions antisémites venant de LFI et même une quasi agression physique à Saint-Étienne le 1er mai. Il était présenté comme une nouvelle voie possible sans LFI du fait de son résultat à l’élection européenne (13,80%). Pour finir, il a sagement rejoint le troupeau et accepté d’être conduit par le berger LFI.
Mais Hollande semble indiquer que ces gens pourraient à l’avenir s’unir sans LFI pour les prochaines élections. Effectivement c’est une possibilité mais je n’y crois pas un instant. Parce que faire cela serait prendre un aller simple sans retour possible. Et si un parti s’amusait à faire cela, s’il se loupe, ce serait la fin pour lui. Or, les chefs de ces partis de gauche autres que LFI ont largement montré ces derniers temps qu’ils n’ont aucun courage politique, aucune conviction et que seule compte leur gamelle. Donc ils se sentent bien plus à l’abri dans le Nouveau Front Populaire qu’en se lançant dans une aventure qui serait très probablement sans lendemain.
Au plan des arguments pour détourner les Français d’un vote RN, c’est un festival de déclarations plus stupides les unes que les autres. On pourrait en noircir des pages.
Mais il y en a une qui m’amuse beaucoup. Elle concerne la « préférence nationale » qui serait une mesure « fasciste », parce que discriminatoire et surtout parce qu’elle a été vantée et réclamée par Jean-Marie Le Pen, le grand Satan.
Les gens de gauche sont, du moins tant d’entre eux, connus pour leur ignorance absolument sidérante. Avec cet argument de la « préférence nationale » ils en font une nouvelle démonstration. En effet, la gauche fut pour la préférence nationale depuis sa création et pendant des dizaines d’années. Il n’est qu’à reprendre les publications des syndicats et des partis de gauche pour constater qu’ils étaient contre l’immigration qui « volait le travail des Français ». Le dernier qui a défendu ces positions fut Georges Marchais durant la campagne présidentielle de 1980–1981 au cours de laquelle il demanda « l’arrêt immédiat de toute immigration légale et illégale » notamment parce que lorsqu’il y a du chômage qui frappe les travailleurs Français, il est inacceptable d’aller chercher des travailleurs à l’étranger. Travailleurs immigrés qui de plus acceptent des salaires inférieurs à ceux des Français ce qui tire tous les salaires vers le bas.
Ceux à gauche qui ont quelques connaissances reconnaîtront sans doute ces faits, mais rétorqueront peut-être que tout cela c’est le passé et qu’aujourd’hui c’est « fasciste » de souhaiter cela.
Ah oui… vraiment ?
01:45 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 27 juin 2024
Parution du livre sur Les Brigandes différée de quelques jours
Vous êtes très nombreux à nous avoir commandé le livre de Thierry DeCruzy Les Brigandes phénomène musical de la dissidence cliquez ici. Sa parution était programmée pour la mi-juin. Mais la dissolution de l'Assemblée et les élections anticipées imprévues compliquent la tâche de notre imprimeur, surtout lorsque le papier vient à manquer. Voilà pourquoi l'édition de ce livre a été différée de quelques jours.
Soyez rassurés, vous n'allez pas tarder à le recevoir. Nous vous remercions pour votre compréhension et pour votre patience.
Synthèse éditions
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Tribune libre : Bernard Germain a raison, il faut dimanche 30 juin, voter en masse pour le Rassemblement des droites
Michel Festivi
Sans polémiquer aucunement bien au contraire, je considère tout comme Bernard Germain cliquez ici, que dimanche 30 juin, dès le premier tour, il faut absolument voter en masse pour le Rassemblement des droites, soit pour le RN et ceux de Reconquête et des LR avec Éric Ciotti, qui le soutiennent, et ce nonobstant tous les élans de sympathie que l’on peut avoir pour Reconquête et ses électeurs.
Pourquoi ? Premièrement car les dangers sont immenses voire mortels pour la France. Ce ne sont plus des élections européennes, il en va de la survie du pays. Il faut écarter résolument ce ramassis antisémite, islamogauchiste, wokiste, fiscaliste et pro-immigrationniste que représente ce « Nouveau Front populaire », qui va des socialistes qui sont allés à la soupe, en passant par les communistes, les ultragauchistes de LFI et du NPA, avec même des fichés S et des racialistes. Ce bloc doit subir une défaite magistrale, et pour ce faire, il plus que capital que le bloc opposé soit très largement en tête dimanche, dès le premier tour. La macronie doit également par ce vote mordre sévèrement la poussière, ainsi que ce qui reste des LR, les Larcher, Retailleau, Pécresse et autres Bertrand, qui depuis 40 ans ont trahi sans vergogne leur électorat, ils doivent disparaître politiquement dans l’intérêt de la France et d’une vraie droite de conviction.
Deuxièmement, en politique électorale, ce qui compte c’est le nombre que l’on le déplore ou pas, c’est ainsi. Tout le reste n’a strictement aucune importance. C’est pourquoi, quand on est plutôt de droite, ne pas voter, voter blanc ou nul, c’est criminel, c’est donner deux voix à son pire ennemi. Une voix pour ne s’être pas exprimé pour son camp, et une autre voix car à gauche, ça vote et en masse et sans état d’âme. Donc dimanche, même si on n’est pas toujours d’accord sur tout loin s’en faut, et en politique c’est impossible, il faut voter et dès le premier tour pour le Rassemblement des droites.
Troisièmement, les candidats Reconquête, ne feront au mieux qu’un voire deux pour cent des voix, c’est-à-dire rien. J’espère que tous leurs électeurs se reporteront massivement au deuxième tour sur le candidat du Rassemblement des droites. Mais, en politique électorale, ce qui importe c’est le vote des indécis, des tièdes, des mous, qui n’ont pas d’idées préconçues, mais qui ne sont pas des idéologues de gauche. Ces derniers se reporteront en masse, au second tour, sur le Parti arrivé largement en tête, pour qu’il ait une majorité absolue, c’est une leçon de l’histoire politique électorale de la France de ces dernières décennies. Pour cela, il est donc très important qu’au premier tour, le Rassemblement des droites dispose d’une avance considérable qui le légitime définitivement. C’est de la psychologie politique évidente. Quand on hésite, on vote pour celui qui apparaît être le vainqueur, on l’a vu en 1978, en 1981 et à bien d’autres occasions.
Enfin, parce que pour que la France s’en sorte, il faut une majorité absolue au Parlement. Or si par malheur « le Nouveau Front populaire » obtenait une majorité relative ou pire absolue, le chaos fiscal, social, économique, immigrationniste, s’installerait partout. En cas de majorité relative, le « Nouveau Front populaire » trouverait des alliés pour gouverner, on l’a vu avec les traitrises de François Hollande, Raphaël Glucksmann, Carole Delga etc. Le pire de tous c’est Raphaël Glucksmann qui a trahi son électorat des européennes, lui qui disait pis que prendre de LFI. En se reniant, -alors que son père, André, avait dénoncé en son temps, en 1975, dans la cuisinière et le mangeur d’homme, le communisme stalinien à la mode Mélenchon ou Fabien Roussel-, il s’est déconsidéré à jamais.
Jérôme Jaffré, ancien président de la Sofres, directeur du Cecop et chercheur associé au Cevipof, qui ne passe pas pour un droitier conséquent, mais qui connaît très bien la vie politique et électorale française, vient d’écrire dans le Figaro ce 25 juin, « Le RN a des chances réelles d’obtenir une majorité absolue », cela passe incontestablement par un vote massif pour lui dès le premier tour. Ainsi nous ferons taire les DSK et les Anne Sinclair, traitres à leur communauté, qui ont appelé à préférer le « Nouveau Front populaire » comme Dominique de Villepin, et donc à soutenir le Hamas et tous les terroristes islamistes. La joie de voir les figures décomposées de la caste politico-médiatico-artistico- sportive dimanche soir doit nous inspirer. Ne vous laissez par faire !
11:09 Publié dans Législatives 2024, Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Eric Zemmour présente le programme de Reconquête sur RYL
11:03 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Du 8 au 14 juillet : camp annuel de Jeune Nation
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mercredi, 26 juin 2024
Vendredi 5 juillet : soirée Livr'arbitres à Paris consacrée à Raymond Abellio
23:45 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
DSK, UNE EMINENCE GRISE QUI EN PINCE POUR LES ROUGES !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Dominique Strauss-Kahn, cette « grande conscience de gauche », y est allé de son petit « crachat » » : lors d’un second tour, en cas de face à face LFi/RN, notre sémillant ancien directeur du Fmi irait voter pour le néo Front populaire, sans hésitation. Au lieu de rester discret après ses nombreux exploits « d’athlète du sexe », ce grand bourgeois de gauche, comme il se doit, la ramène, sans aucune honte, sur le front politique. La honte, pourtant, il en a éclaboussé indirectement sa communauté, par ses frasques new-yorkaises qui sont dans toutes les mémoires, ainsi que ses « galipettes » à Lille…
Ainsi lui, DSK pour les intimes, réhabilité après ses incartades, continue sa cavalcade mondialiste, et dispense ses conseils avisés ou non - sorte de « Père Joseph » de la finance internationale -, notamment auprès de gouvernements étrangers, comme celui de la Serbie par exemple, ou de potentats africains, tel le président Faure Gnassinbé Eyadema junior, du Togo. Et combien d’autres, moins connus.
Décidément, la politique semble rendre insubmersible ceux qui en ont tâté. La preuve par François Hollande qui, lui aussi, toute honte bue mais pour d’autres griefs, veut relancer sa carrière. Se verrait-il vizir auprès du grand vizir, après que celui-ci l’ai traitreusement doublé ?
On vit, décidément, une époque é-pa-tan-te !
18:52 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La dernière abjection darmanesque : la dissolution du GUD
En prononçant la dissolution du GUD (Groupe union & défense), le syndicat des étudiants nationalistes né en 1968, le gouvernement de paranos névrosés en fin de parcours qui dirige encore la France, sans doute pour bien peu de temps, se livre à un ultime et mesquin règlement de compte.
Le GUD fut à l'origine d'Ordre nouveau à la fin des années 1960 ; Ordre nouveau, au début des années 1970, fut à l'origine du Front national ; le Front national, en 2017, est devenu le Rassemblement national et, dans quelques jours, il est possible que le RN accède au pouvoir... C'en était trop pour la clique gouvernementale en débâcle. Il leur restait une dernière balle, ils l'ont tirée ce matin en dissolvant le GUD. C'est petit... mais ces gens sont minuscules.
Le GUD, dans sa tumultueuse et héroïque histoire, s'est retrouvé à maintes reprises face à l'adversité violente. Qu'il s'agisse des bandes armées gauchistes, des milices sionistes des années 1980 ou de l'appareil répressif des différents pouvoirs qui se sont succédés. Il s'en est toujours sorti. Ce n'est donc pas les rodomontades darmanesques, qui vont l'éliminer.
Ce qui est le plus révoltant dans cette affaire, c'est que, il y a quelques jours, un homme politique de droite (par charité, nous vous laisserons deviner de qui il s'agit), s'est cru autorisé, lui aussi, alors que personne ne lui en demandait autant, de réclamer la dissolution du GUD à qui il doit tant - mais cela, il ne le sait probablement pas. Cependant, nous ne lui en tiendrons pas trop rigueur... Disons que nous mettrons cette intervention sur le compte de l'inexpérience pardonnable...
Suite au prochain épisode...
Roland Hélie
directeur de Synthèse nationale
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Basique…
Jarente de Senac
A quelques jours du premier tour, les programmes des uns et des autres, la plupart des Français s’en foutent. Demander au Pékin moyen ce qu’il pense des dispositions – démagogiques – du PS, de Renaissance ou du RN, il serait bien en peine de vous répondre. Car la question n’est pas là. Les économistes s’affolent et De Gaulle répondait qu’il avait un ministre pour ça ! En réalité, en économie comme ailleurs, c’est toujours la volonté politique qui prime. Or, depuis des décennies, c’est bien la volonté politique qui nous a fait défaut. Aveuglement d’une classe politique qui a toujours refusé d’écouter le peuple. Et dans ce mot peuple, il n’y a pas d’un côté la ville, de l’autre les campagnes… il y a la France et les Français, des paysans qu’on maltraite, des ouvriers qu’on sous-paie, des classes moyennes qu’on pressure et une immigration qui pompe une bonne partie des forces vives de cette nation. La conscience des Français que nos gouvernants d’hier et d’aujourd’hui ont renvoyé aux calendes grecques la réforme de l’école, la justice, la police, la santé, les transports, on comprend mieux pourquoi ils donnent leur préférence au Rassemblement national. Fera-t-il mieux s’il arrive au pouvoir. Nul ne le sait. Mais une chose est sûre, un grand ménage s’annonce. Et si la rue doit parler, ce ne sera pas celle de Méchancon, Faure, Wauquiez, j’en passe et des meilleurs… Le problème majeur : il n’y a personne !
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Guerre civile : ERIC ZEMMOUR RÉPOND À MACRON
09:28 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Tribune libre : Je ne partage pas l’analyse de mon ami Pierre Cassen
Bernard Germain
Dans l’article « Non, Marion, voter Reconquête au 1er tour ne menace pas la victoire du RN au 2e tour », Pierre nous explique, pour le dire en peu de mots, qu’il faut voter Reconquête au 1er tour des élections ce 30 juin car cela n’enlèvera rien au RN. Je ne partage pas cet avis pour de nombreuses raisons.
Je me dois de commencer par dire une chose qui me paraît essentielle : Eric Zemmour a l’inestimable avantage d’avoir, par son entrée en politique, obligé tous et chacun à se positionner sur des sujets que tant de gens voulaient éviter ou enterrer. Je parle principalement de l’immigration et de ses conséquences.
C’est grâce à son action politique courageuse, que la réalité de la submersion migratoire a été reconnue et que tous les complices de cette entreprise pour détruire la France ont été identifiés et dénoncés.
C’est grâce à son action politique courageuse, qu’il paye notamment par une présence presque ininterrompue devant les tribunaux, que le lien a été reconnu entre immigration et délinquance.
C’est aussi grâce à son action politique courageuse, que toutes les agressions contre les Français ont été reconnues alors qu’elles étaient soigneusement cachées.
C’est aussi grâce à son action politique courageuse, que beaucoup de gens ont compris le danger que représente l’islam en sa qualité d’orthopraxie qui menace notre culture, notre identité et notre civilisation, car comme le disait en 1990 à Villepinte la droite (quand elle était la droite) « l’islam est incompatible avec la république ». Et à l’époque toute la droite, oui toute la droite, avait ce point de vue.
Tous ces éléments et tant d’autres ont fait naître un immense espoir et fait converger un nombre considérable de Français vers Reconquête pour atteindre des objectifs que peu de parti peuvent se vanter d’avoir réalisés. Ainsi en est-il du rassemblement du Trocadéro qui fut un magnifique rassemblement et un extraordinaire pourvoyeur d’enthousiasme et d’énergie militante.
Malheureusement, Eric Zemmour semble ne pas comprendre qu’en politique c’est une terrible erreur de critiquer voire d’insulter les autres publiquement. Surtout quand on prétend vouloir faire l’unité avec eux.
Ainsi, lorsqu’il déclare que Marine a été en dessous de tout lors de son débat de l’entre deux tour en 2017, peut-il attendre de Marine en retour autre chose que de la rancœur ? Toute vérité n’étant pas bonne à dire...
Tout comme lorsqu’il dit « pour la 7° fois, le nom de Le Pen est associé à la défaite » ou encore « Marine aime les chats, moi c’est les livres ».
Autant de déclarations aux conséquences ravageuses. Et comme l’intéressée est connue pour être rancunière, cela travaille à l’évidence contre la possibilité de pouvoir réaliser l’objectif principal : l’union des droites.
Il est normal d’afficher des divergences, sinon on serait tous dans le même parti, mais les critiques doivent avoir certaines limites et l’une d’elles est de ne pas volontairement blesser publiquement les individus. Sinon il faut s’attendre un jour ou l’autre à ce qu’on vous rende la monnaie de votre pièce.
Eric Zemmour aura en très peu de temps construit un parti avec de nombreux militants, obtenu un score de 7,5 % à la présidentielle en moins d’un an d’existence -ce qui est absolument exceptionnel- et obtenu 2 ans plus tard 5 députés européens avec sa liste conduite par Marion qui a dépassé les 5 % (5,3%). Ce qui est également remarquable.
Par contre il s’est isolé politiquement, notamment vis à vis du RN, à cause de ses déclarations à l’emporte pièce vis à vis de Marine.
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mardi, 25 juin 2024
Tribune libre : Non, Marion, voter Reconquête au 1er tour ne menace pas la victoire du RN au 2e tour
Pierre Cassen Riposte laïque cliquez ici
J’ai de nombreuses conversations avec des électeurs de Reconquête, parfois des militants de ce parti, qui me disent leurs doutes, voire trop souvent leur choix, dans les 330 circonscriptions où il y a un candidat Reconquête et un candidat RN, de voter utile pour le RN même s’ils préfèrent Reconquête.
Marion Maréchal, dont je continue à penser qu’elle a fait une excellente campagne, tout en déplorant une scission hélas guère surprenante – ce que j’explique dans cette vidéo – affirme souvent, pour justifier ses choix, que les candidatures Reconquête seront des messages de division qui seront nuisibles au camp patriote, voire qu’ils risquent de faire perdre l’alliance RN-LR.
Je tiens d’abord à préciser qu’il ne faut pas inverser les rôles. La principale responsable de cette division s’appelle Marine Le Pen, c’est elle qui n’a qu’un seul objectif, depuis 2021 : éradiquer Reconquête par tous les moyens, pour conserver le monopole de la représentation du camp patriote.
Cela dit, je pense que lors des élections européennes, la stratégie de Marion qui consistait, tout en affirmant sa différence avec le Rassemblement national, à ménager l’avenir sans en faire de trop dans les critiques était plus pertinente que la virulence des attaques contre le RN d’Éric Zemmour et de Sarah Knafo. J’ajoute que j’ai trouvé Marion exceptionnelle dans les débats avec ses opposants ou dans ses entretiens avec les journalistes, et j’ai été impressionné par les progrès qu’elle a réalisés.
Je prends acte de la scission et suis convaincu que Marion Maréchal va créer son parti ou son mouvement, et qu’elle sera, tout en restant fidèle à ses idées, une partenaire privilégiée pour le RN. Je ne la considère pas pour autant comme une traîtresse à la France. Je regrette la dureté de certains mots employés, mais dans les scissions, en général, on ne s’envoie pas que des fleurs, surtout quand on s’est beaucoup aimé et qu’on se sépare…
Je continue de penser, moi qui avais rejoint Reconquête par fidélité aux idées d’Éric Zemmour, et pour la personne qu’il incarne, que la France a besoin de ce parti et qu’en cas de victoire du RN – que je souhaite malgré toutes les réserves et les méfiances que m’inspire ce parti – il est encore plus nécessaire que ce R! ait les moyens de fonctionner comme un aiguillon du camp patriote, en espérant qu’un jour les Français lui donnent davantage de place.
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La Chapelle Bassemer camp 2024 : du 22 juillet au 15 août
19:53 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Israël-Palestine : La mort aux trousses !
Entretien avec Jean-Claude Rolinat qui vient de publier aux éditions Dualpha "Israël-Palestine : La mort aux trousses !"
(propos recueillis par Fabrice Dutilleul)
Pourquoi ce titre ?
Compte tenu du nombre de livres qui ont été publiés sur les différents conflits israélo-arabes, il me fallait trouver un titre original qui fasse appel à la mémoire ; c’est, évidemment, un clin d’œil à la dramaturgie « hitchcockienne » …
Justement, de nombreux livres traitent de ce problème. Alors, un ouvrage de plus, un ouvrage de trop ?
Un certain maréchal de France disait que « Les Français ont la mémoire courte ». Alors, certes, c’est un livre de plus, car j’aborde des épisodes oubliés et fais appel à l’histoire pour expliquer la tragédie du jour. Mais dans le conflit israélo-palestinien plus qu’aucun conflit, il faut appeler l’histoire à « la barre des témoins ». Les faits, rien que les faits d’abord et l’analyse ensuite. Bons points et mauvaises notes étant distribués en constat et non sous l’émotion ! C’est à ce titre que mon livre apporte quelque chose de nouveau dans le débat actuel.
Que pensez-vous des manifestations estudiantines en faveur de Gaza ?
Israël, dans cette guerre asymétrique que lui livre le Hamas, a perdu la guerre des images. L’ampleur des destructions, les linceuls qui s’accumulent sous l’effet des bombes israéliennes, annulent l’effet des images du terrifiant massacre du 7 octobre 2023 diffusées avec parcimonie. Le fait qu’environ 1 200 Israéliens, pour la plupart des civils, femmes et enfants compris, aient été assassinés dans des conditions abominables, est quasiment oublié. Seul le problème des otages rappelle « qu’il s’est (tout de même) passé quelque chose l’année dernière en Israël » … On s’explique mal la pudeur de cet État qui s’est interdit de révéler au monde la réalité crue de clichés insoutenables. Ceci lui a grandement nui. La France, comme le Portugal, dans les guerres d’indépendance de leur empire colonial, n’avaient pas hésité, à juste titre, à montrer la barbarie, la sauvagerie de leurs ennemis. Des jeunes, sensibles, perméables aux manipulations, ne connaissant rien pour la plupart à la genèse de cette nouvelle « guerre de (presque) cent ans », sont tombés dans le panneau et, tel un troupeau bêlant, ont suivi les mauvais bergers de l’extrême gauche.
Vous pensez qu’Israël est tombé dans un piège ?
Incontestablement ! Le Hamas a bien tricoté son affaire. D’abord, il massacre, ensuite, il capture des otages. Il attire alors tout naturellement la foudre de Tsahal sur des civils désarmés au milieu desquels il se protège, tandis qu’il fait chanter le gouvernement de Jérusalem, déjà sous la pression des familles des otages. Cruel dilemme pour Benyamin Netanyahou et son cabinet de guerre : négocier et ne rien faire militairement, c’est faire preuve de faiblesse et renoncer à éradiquer un implacable ennemi qui veut sa disparition. Agir, c’est prendre le risque de tuer les otages et de massacrer des innocents qui sont, en quelque sorte, pris entre deux feux.
Comment en est-on arrivé là ?
C’est une longue histoire qui remonte à la nuit des temps. Reconstitué après vingt siècles d’absence, l’État juif en Palestine apparaît comme une pièce rapportée dans une région qui ne l’a jamais accepté. (Encore que quelques pays arabes, désormais, ont des relations diplomatiques avec lui : l’Égypte, la Jordanie, le Maroc, le Soudan, Bahrein et les Émirats, ce qui n’est pas rien). Estimant que, malgré le fameux « bien vivre ensemble », des communautés aussi différentes que la juive et l’arabe ne pouvaient cohabiter dans un État unique, l’ONU en 1947, avait adopté un plan de partage assez équilibré, tenant compte de la répartition des populations. Bien malencontreusement pour eux, les Arabes de Palestine, encouragés par leurs frères des pays voisins, ont refusé ce modus vivendi.
On connaît la suite : guerre d’indépendance de 1948, conflit du canal de Suez de 1956, « Guerre des six jours » de 1967, « Guerre du Kippour » de 1973, etc. et bien entendu, les implantations illégales de colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés…
Tsahal, l’armée de défense d’Israël, a permis à son peuple de survivre dans un environnement hostile. Mais qu’en sera-t-il demain si l’Alya – littéralement « la montée » des Juifs vers Israël, leur migration –, s’essouffle et assèche sa population ? Car la démographie est une arme de guerre redoutable. Or les ventres des femmes arabes de Palestine sont, justement, plus prolifiques que ceux des épouses juives, fussent-elles séfarades orthodoxes. Israël peut bien dominer stratégiquement la région, grâce à sa suprématie nucléaire – qui peut être contestée par un Iran chiite très belliciste –, il ne pourra jamais mettre un gendarme derrière chaque musulman de Palestine, fut-il l’un de ces nombreux Arabes israéliens qui sont chez eux, en Israël même.
Il y a deux peuples sur une même terre. Alors, un peuple de trop ?
Pas forcément. Les deux ont leur légitimité, la Terre sainte ayant été sous diverses souverainetés, juive, romaine, croisée – cette dernière, pour à peine deux siècles –, turque et britannique. Le philosophe Michel Onfray a proposé lors d’une émission sur la chaîne CNews, une « Fédération arabo-juive ». Ça ne tient pas la route ! Qui dit État fédéral, dit, forcément, gouvernement central pour les compétences fédérales. Vous imaginez, vous, Ismaël Haniyeh, le chef du Hamas à qui Israël a tué une partie de sa famille à Gaza, cohabiter à la même table avec Benjamin Netanyahou ?
La solution « à deux États » ?
Il faut, certes, créer un « espace politique » pour les Arabes de Palestine au sens large du terme, mais la défaite de l’une ou l’autre des deux parties est totalement inenvisageable ! La solution à « deux États » est, oui, envisageable et c’est une piste que nous étudions, mais ce n’est pas la seule. Le lecteur en découvrira d’autres…
Ce n’est donc pas « sans issue » ?
Le pire n’est jamais certain. Il y aurait des possibilités de compromis. Nous en évoquons.
Israël-Palestine : La mort aux trousses !, Jean-Claude Rolinat, éditions Dualpha, 290 pages, 35 euros, nombreuses illustrations. Pour commander ce livre, cliquez ici.
11:03 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
À Courbevoie, une agression à « sens » unique
La chronique de Philippe Randa
Dans les faits divers plus ignobles que d’autres, l’échelle de l’horreur est grande et chacun s’indigne comme il le ressent lorsqu’on rapporte des violences, mentales ou physiques, accompagnées d’actes de tortures ou d’humiliations.
Et parmi les plus ignobles de celles-ci, il y a le viol évidemment…
Les chiffres incroyables de leurs recensions pour la France soulèvent les cœurs les mieux accrochés : « Près de 84 000 victimes de violences sexuelles ont été recensées sur l’année 2023, un chiffre en augmentation de 6 % par rapport à 2022 […] C’est ce qui ressort d’un rapport du service de statistiques du ministère de l’Intérieur publié jeudi 7 mars 2024 », rapporte Ouest-France.
À Courbevoie, courant de ce mois de juin, un viol a soulevé à juste titre l’indignation. Parce que la victime est une fillette de 12 ans ? Parce que ses trois tourmenteurs sont du même âge ?
Pas seulement… À entendre les commentaires dans les médias, de la part des journalistes tout autant que de leurs invités, ce serait surtout parce que l’un des violeurs, son ex-petit ami, lui a reproché de lui avoir « caché sa confession juive » – la police ayant de plus découvert dans son téléphone « des propos et images antisémites, notamment un cliché sur lequel on voit un drapeau israélien brûlé » – et qu’un de ses complices a, lui, indiqué que leur victime « aurait tenu des propos négatifs à propos de la Palestine. »
Aussi, dans une tribune du JDD, la journaliste Noémie Halioua insiste pour ceux qui n’auraient pas compris sur le « sens » de cette agression : « Le viol à caractère antisémite d’une fille de 12 ans à Courbevoie est un acte de guerre idéologique visant à humilier et détruire symboliquement la communauté juive. »
Que cette ignominie ait fait basculer dans un cauchemar la vie de cette malheureuse, comme l’a déclaré l’avocate de sa famille Muriel Ouaknine-Melki, qui pourrait en douter ? Mais que sa judaïté soit la seule ou même la principale cause du mauvais sort qui a été le sien, on peut néanmoins en douter.
Son ex-petit ami et ses complices, par vengeance et immoralité, n’ont-ils pas voulu, sans doute et plus sûrement, se donner simplement bonne conscience en justifiant leur dépravation sous l’angle des origines de leur proie ?
Rappelons que tout violeur justifie en général son abjection par une évidence qui n’échappe qu’aux autres : sa victime méritait son sort – ô combien ! – puisque c’était une putain, une allumeuse, une ci-, une-ça…
Remarquons également que sur l’origine du trio de salopards, étrangement, pas un mot n’a été dit ! Par personne ! Pas même une allusion ! Probablement pour ne pas jeter de discrimination sur leur origine bretonne, auvergnate, vendéenne, basque, corse ou alsacienne ?
Oui, sans doute…
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00:35 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 24 juin 2024
Adieu l’ami…
Patrick Parment
Christian Brosio vient de nous quitter. Ma peine est grande car c’était un ami très cher que j’avais connu au Figaro Magazine. Il était, à l’époque, un militant dévoué de l’Action française qui lorgnait du côté de la Nouvelle droite. Avec lui et la petite bande que nous formions, on peut dire que l’on a fait les quatre cents coups. Notamment au contact de l’historien Jean-François Chiappe qui nous avait pris en amitié et qui nous entraînait dans ses délires de bon vivant.
Christian a toujours été d’une fidélité sans faille. Les années ne nous ont pas séparés, bien au contraire et l’on se retrouvait régulièrement pour déjeuner et commenter l’actualité.
Excellent journaliste, ses papiers dans Spectacle du monde était toujours solidement charpentés. Il collaborera également à la revue Eléments où il apportait les lueurs de sa grande culture historique. Christian était un être rare, d’une grande urbanité. Adieu l’ami, tu vas vraiment nous manquer.
11:54 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 23 juin 2024
Marion Maréchal répond aux questions des auditeurs d'Europe 1
23:53 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Journal du chaos
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11:18 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Quand les joueurs de flûte se muent en apprentis-sorciers
Bernard Plouvier
Les millésimes 2020 sq. resteront marqués du sceau de la haine et celle-ci n’est un bonne chose que pour les marchands d’armes et les voyous manipulant les crétins – si l’on préfère, les propagandistes et leur cible préférée les sous-doués et les moyennement doués, deux catégories d’humains qui pèsent lourd, puisqu’ils représentent 75% des sujets testés dans toutes les études du Quotient Intellectuel (Q.I.) effectuées de 1890 aux années 1970 – après, on n’a plus osé en publier beaucoup !
Après le déchaînement de haine à l’encontre des climato-sceptiques, l’on s’est vigoureusement attaqué à ceux qui osaient dire que la nouvelle covidiose n’était qu’une pandémie assez banale, ne tuant que selon le principe de la sélection naturelle, comme les pandémies de grippe : il ne s’agissait nullement d’une maladie effroyable comme la peste ou le choléra importés d’Asie, ou ces viroses d’origine simiesque inutilement importées d’Afrique.
L’on a aussi connu une recrudescence des haines raciales : parti des États-Unis – ce melting pot qui a dégénéré en pot-pourri -, le mouvement s’est propagé en Europe Occidentale et Scandinave envahie de partout. Les émeutes raciales françaises sont une friandise hexagonale que nos merveilleux "jeunes" nous resservent quand ils « ont les nerfs », mais les Européens des Pays-Bas, de Belgique, de Norvège ou de Suède ont aussi leur lot de festivités son et lumière, un peu coûteuses certes, mais chacun sait que l’Européen est un contribuable fort complaisant.
10:32 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Cohabitation : que pourrait faire Jordan Bardella face à Emmanuel Macron ?
Jean-Yves Le Gallou
Le résultat des élections législatives provoquées par la dissolution de l’Assemblée nationale pourrait bien être un véritable tremblement de terre politique. Non pas en ce qui concerne la hausse phénoménale du nombre de députés du Rassemblement national. Ce tsunami patriote exceptionnel est déjà accepté par tous les Français. Non, le véritable bouleversement politique, c’est bien que le Rassemblement national pourrait disposer de la majorité absolue, soit plus de 289 députés ! C’est ce qu’annonce, entre autres, le sondage réalisé par l’institut Odoxa pour L’Obs paru ce 21 juin. Et il se murmure que des sondages concordants sortiront très rapidement. Pour réfléchir à cette possible arrivée de Jordan Bardella à Matignon, Jean-Yves Le Gallou revient sur les différents scénarios possibles.
Polémia
Histoire de la cohabitation
Depuis le début de la Ve République, la France a connu trois cohabitations : Mitterrand-Chirac (1986-1998), Mitterrand-Balladur (1993-1995), Chirac-Jospin (1997-2002). La dernière fut la plus paisible, Jospin put gouverner – régulariser 100 000 clandestins, imposer les 35 heures – sans véritable opposition, ni de la part de Chirac, ni de celle du Conseil constitutionnel. La situation fut moins confortable pour Balladur : presque une double cohabitation au départ avec Mitterrand d’un côté et avec… Chirac de l’autre. Un Chirac que Balladur cessa très vite de prendre au téléphone… Balladur rencontra aussi l’obstacle du Conseil constitutionnel qui censura les lois Pasqua sur l’immigration et la sécurité. La première cohabitation, celle de 1986-1988, fut la plus difficile : Mitterrand usa Chirac en s’opposant à ses ordonnances puis en s’appuyant sur le Conseil constitutionnel, présidé par Badinter, tout en encourageant les manifestations de rue. C’est à cela que pourrait s’attendre Jordan Bardella s’il était nommé Premier ministre. Sans même qu’il soit besoin d’évoquer une Assemblée nationale mariniste qui le surveillerait.
Que pourrait faire Bardella ?
Trois stratégies sont possibles : l’évitement, l’engagement, l’affrontement.
Une cohabitation d’évitement pour Jordan Bardella ?
L’évitement est l’habituelle stratégie de campagne du RN : au moindre problème, on décroche et on se replie sur des positions plus sûres. C’est souvent ce qui est le moins coûteux en matière de communication.
Mais les Français sont las des postures et des grandes déclarations. Ils attendent aussi des actions. Un gouvernement Bardella ne pourrait pas se contenter de parler, encore moins de reculer, il devrait agir. Et il ne pourrait pas davantage se borner à chouiner (« on me met des bâtons dans les roues »), il devrait aussi réussir. C’est possible : un Premier ministre à des marges de manœuvre ; Matignon, c’est la tour de contrôle de l’État. Et dans la Constitution, c’est le Premier ministre qui a la maîtrise des instructions aux préfets, aux recteurs, aux procureurs. C’est le Premier ministre qui signe les décrets : cela n’est pas rien. C’est un pouvoir qui pourrait permettre d’abroger des dispositifs bureaucratiques comme ceux sur les diagnostics énergétiques des bâtiments, par exemple. C’est aussi le gouvernement qui a l’initiative des lois.
À partir de là, trois axes d’engagement sont possibles.
10:23 Publié dans Législatives 2024, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
96 ans de Jean-Marie le Pen : l'homme qui avait tout vu venir
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10:09 Publié dans Revue de presse, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
ÉCOUTEZ L'ÉMISSION DU PARTI DE LA FRANCE AVEC ROLAND HÉLIE ET PIERRE-NICOLAS NUPS (CANDIDAT DANS LA 5e CIRCONSCRIPTION DE MEURTHE-ET-MOSELLE)
01:48 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |