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lundi, 26 juin 2017

Le « street pooling », un inquiétant gaspillage d’eau

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Arnaud Raffard de Brienne

Alors que, faute de précipitations suffisantes l’hiver dernier, s’allonge de semaine en semaine la liste des départements et régions en alerte sécheresse, les citoyens sont priés d’oublier leur piscine et d’éviter de laver leur voiture ou d’arroser leur jardin. Les habitants de certaines communes et banlieues semblent à mille lieues de ces considérations écologiques et pratiquent allègrement le « street pooling », ce jeu de rue né à New-York, consistant à ouvrir les bouches et poteaux à incendie pour admirer les geysers qui en jaillissent et prendre de coûteuses douches aux frais des contribuables.

Loin d’être anecdotique, cette pratique, émanant le plus souvent de quartiers et banlieues enrichis par la « diversité » atteint des records de gaspillage d’eau potable, au point que Veolia, producteur et distributeur pour le compte du Syndicats des eaux d’Ile-de-France, constatait, dans un communiqué paru le 21 juin dernier, une augmentation du volume d’eau distribué de près de 50%. Ainsi, en une seule journée de canicule, la consommation francilienne d’eau passait de 300 000 à 450 000 m3, soit l’équivalent du contenu de 60 piscines olympiques dilapidé en un jour et pour une région, par jeu stupide.

Dans les Hauts-de-France (Nord, Pas-de-Calais), les services spécialisés déplorent 600 ouvertures sauvages de bouches à incendie et la perte de 100 000 m3 d’eau potable, principalement dans les communes de Lille, Roubaix, Tourcoing. Placidement, Veolia en appelle au civisme mais sera-t-il entendu par les accrocs du « street pooling » ?

On remarquera au passage le notable silence des écologistes, toujours si prompts à dénoncer le quidam astiquant sa berline le dimanche et le mutisme de Nicolas Hulot, notre fringant ministre de la Transition écologique et solidaire, visiblement davantage accaparé et motivé en ce moment par les ors de la république.

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lundi, 25 avril 2016

Fabius a vendu le palais Clam-Gallas à Vienne

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Arnaud Raffard de Brienne

Avec le palais Clam-Gallas à Vienne, la France disposait de son plus bel institut culturel à l’étranger. L’imparfait s’impose puisque l’on apprend, discrètement pour le moment, que Laurent Fabius, successeur de Jean-Louis Debré au Conseil constitutionnel, maison de retraite cossue et très prisée par tous les « ex », avait orchestré en toute discrétion la vente du prestigieux institut au Qatar en novembre 2015. Ce palais de 3 000 mètre carrés, en plein cœur de Vienne sis dans le plus grand parc privé de la ville, sur cinq hectares plantés d’essences rares, avait été vendu à la France par la famille Clam-Gallas, au lendemain de la Seconde guerre mondiale.

Articles dans la presse autrichienne dénonçant la « prostitution » de la France au Qatar, pétition, lettres ouvertes et privées envoyées à François Hollande, demeurées sans réponse, opposition clairement affichée de l’ambassadeur en place… rien n’y fit et Laurent Fabius mena la vente à son terme. Il faut quand même reconnaître que, faute de moyens, l’impécunieuse France avait depuis longtemps négligé l’entretien de ce joyau architectural dont le délabrement commençait à faire jaser. « La France n’entretient plus rien » aurait même lâché le député PS des Français à l’étranger, témoignage affligeant d’une nation dont l’image se ternit jour après jour à l’international.

Le plus étrange ce sont les circonstances de cette transaction réalisée brutalement, sans le moindre appel d’offres ni mise en concurrence alors qu’existaient de nombreux projets de reprise, notamment celui, patriotique, d’un Français qui se proposait de racheter le palais et de laisser gracieusement à l’institut culturel français l’usage d’un étage. Pouvait-on rêver meilleure proposition ? De plus, la vente arbitraire et brutale au Qatar constitue une infraction caractérisée à la règlementation en vigueur imposant trois expertises préalables distinctes, puis la publication sur le site de France Domaines et enfin la mise en vente dans les agences immobilières locales. Bizarre, bizarre cette vente signée à l’arrachée, de gré à gré par le ministre Fabius, en totale infraction avec la législation en la matière.

Cette mauvaise action appelle spontanément deux questions dont les réponses pourraient s’avérer captivantes. Des transactions de ce genre expliquent-elles tout ou partie des mensonges éhontés de Laurent Fabius le 21 janvier dernier lorsqu’il affirma sans vergogne sur RTL que le Qatar ne finance pas le terrorisme ? À sa fonction, il ne pouvait évidemment ignorer la réalité de ce financement prouvé et confirmé par le gratin des services de renseignement français. Dès 2012, par exemple, Louis Caprioli, ancien sous-directeur de la lutte contre le terrorisme à la DST évoquait publiquement, lors de l’émission « C dans l’air » le financement par le Qatar de camps d’entrainement djihadistes tunisiens. Financement confirmé par Yves Bonnet, ancien directeur de la DST dans un entretien publié par La Dépêche du midi et par quantité d’autres sources, françaises et étrangères, toutes plus officielles les unes que les autres.

Alors, pourquoi ces mensonges éhontés ? Aurons-nous un jour droit à un passionnant « Qatar Papers », listant l’ensemble des personnalités de la classe politico-médiatique celant quelque dette inavouable à l’égard du généreux Qatar ?

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samedi, 14 novembre 2015

Carnage en plein Paris : au moins 127 morts et près de 200 blessés

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Arnaud Raffard de Brienne cliquez ici

Il aura fallu cette soirée d’horreur pour que nombre de nos compatriotes réalisent (enfin) que nous sommes en guerre. Une guerre commencée depuis bien longtemps, de moins en moins pacifique au fil des ans malgré la censure quotidienne de l’establishment, de la classe politique et médiatique. Plus de 127 morts en une soirée, c’est l’attaque terroriste la plus importante jamais subie sur le sol français. C’était malheureusement prévisible et les experts s’entendaient pour prédire des actions terroristes sur notre territoire, le seul détail leur échappant demeurait la date. C’est chose faite, en attendant la suite du calendrier et d’autres actions du même type.

Il est déjà loin le massacre de Charlie Hebdo et ses 17 victimes au nom desquels, des millions de nos contemporains se sont réveillés « Charlie ». Loin aussi notre première décapitation terroriste, en Isère, le 26 juin dernier. Nous avons eu hier nos premiers attentats-suicide, hier, près du Stade de France. C’est en effet la première fois qu’en France que des islamistes se font exploser par une ceinture d’explosifs. Nous aurons, bien entendu, nos voitures piégées, comme je l’ai annoncé à plusieurs reprises. Tout cela a été dit, prédit, écrit, clamé dans une quasi-indifférence quand ce n’était pas de l’hostilité et des insultes. La classe politico-médiatique, gauche et droite, a pesé de tout son poids pour étouffer jour après jour tout ce qui pouvait contribuer à la vigilance des Français face à la libanisation qui vient. Perverties d’idéologies mortifères, nos élites n’acceptent aucune ombre qui vienne ternir la belle histoire d’une société ouverte et généreuse (bien que ruinée). Leurs pseudo-valeurs nous mènent droit au chaos, comme nous l’affirmons depuis des décennies malgré une censure tatillonne, des cascades de procédures, des quolibets et autres tracasseries. Mais le vent de l’Histoire tourne et gageons que, dans les mois à venir et comme en 1944, beaucoup de collabos se découvriront une vocation tardive de résistants.

Nos apprentis-sorciers redécouvrent dans la précipitation les vertus de la fermeture des frontières et des contrôles d’identité. Certains de nos voisins achètent par camions entiers des dizaines de tonnes de fil de fer barbelé. Mieux vaut tard que jamais n’est-ce pas ? Leur découverte de l’eau tiède a quelque chose de pathétique. Ils pourront d’ailleurs mettre en œuvre tous les plans Vigipirate renforcés, blindés, écarlates ou fluo, rien n’empêchera jamais des épisodes comme celui qui s ‘est déroulé hier soir dans la capitale. Tous les services de renseignement étrangers ou nationaux avaient pourtant prévenu en long, en large et en travers nos autorités de l’infiltration de nombreux djihadistes parmi les cohortes d’immigrés illégaux que l’on laisse négligemment accoster sur les côtes européennes. Leur prise en charge dans une nation surendettée pour plusieurs générations, minée par le chômage (plus de six millions de chômeurs effectifs), la précarité et dans laquelle sévit déjà une insécurité qui stupéfie le monde entier, jusqu’au fin fond de la Chine et de la Russie, relève, dans le meilleur des cas, d’un inconscience criminelle et dans le pire de desseins qu’il serait long de développer ici.

Il serait vain et malhonnête de surcroît d’incriminer le seul gouvernement actuel en oubliant les responsabilités écrasantes des Sarkozy, Chirac, Mitterrand et Giscard. Les plus sains de nos compatriotes reconnaissent, à mi-voix pour le moment, l’urgence de mener une autre politique avec d’autres hommes, une toute autre politique, tout simplement conforme à nos intérêts nationaux et à ceux de nos concitoyens. A un tweet de François Bayrou, hier, qui exhortait les internautes à se retrouver sur " l‘unité, la solidité et la solidarité ", j’ai simplement répondu : " Non Monsieur, pas avec les responsables de la situation actuelle ". Fin des échanges. Je ne serai pas plus Bataclan que je n’ai été Charlie.

lundi, 07 septembre 2015

Et si Charles Aznavour commençait par montrer l’exemple ?

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Arnaud Raffard de Brienne

Bobos pleins aux as, exilés fiscaux pérorant depuis leurs petits coins de paradis et autres grandes âmes généreuses (avec l’argent des autres), ils sont nombreux les donneurs de leçon mobilisés en faveur des immigrés illégaux que l’on nous somme d’accueillir contre toute logique, la plus élémentaire soit-elle.

Ainsi, Charles Aznavour, des bords du Lac Léman, à Saint-Sulpice plus précisément, nous exhorte-t-il à offrir « une future existence aux migrants en France » et à leur permettre de peupler nombre de villages qu’il prétend plus ou moins désaffectés. Du loin de sa retraite suisse a-t-il entendu dire que notre pays, celui qu’il a fui pour des raisons bien connues de l’administration fiscale, était surendetté pour plusieurs générations, ruiné pour des raisons qu’il semble inutile de rappeler ici, miné par un chômage endémique et une désindustrialisation qui n’en finit plus, ravagé par une paupérisation galopante et l’abaissement continu d’un système de protection sociale patiemment élaboré des décennies durant ?

Mais ne mettons pas systématiquement en doute sa bonne foi d’homme coupé du monde réel, isolé du commun des mortels et proposons lui plutôt une bonne action concrète et immédiatement profitable aux prétendus damnés de la terre qui se pressent à l’assaut de notre soi-disant eldorado.

Pourquoi Charles Aznavour ne montrerait-il pas l’exemple en accueillant quelques centaines d’immigrés illégaux, voire un millier ou deux, dans sa somptueuse propriété de Mouriès, à deux pas de Saint-Rémy-de-Provence, sise sur 40 000 m2 dans un environnement paradisiaque ? 40 000 m2 dans l’un des endroits les plus prisés de France, voici qui pourrait représenter un signal fort, un geste généreux sans pour autant mettre le chanteur sur la paille puisque l’on sait sa fortune estimée à environ 150 millions d’euros. Lui resteraient encore deux superbes maisons au bord du lac Léman qu’il nous dit appartenir à son épouse.

Alors, cher auteur de « La Bohème », un lointain souvenir sans doute, mettez en cohérence vos actes avec vos propos. Ne soyez ni matérialiste, ni pingre et, en votre qualité de damné de la pierre, tendez la main aux damnés de la terre. Vous voulez que nos concitoyens se ruinent plus rapidement encore ? Eh bien montrez l’exemple.

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dimanche, 11 janvier 2015

Les Charlot en tête du cortège des Charlie

images.jpgArnaud Raffard de Brienne

Ainsi donc les véritables responsables de la situation actuelle de la France et des drames qu’elle a subis ces derniers jours paraderont-ils en tête d’importantes manifestations de centaines de milliers de Charlie. Ce sera en quelque sorte les Charlot entrainant les Charlie dans des marches dont on ne voit pas vraiment en quoi elles entraveront de quelque manière que ce soit la montée d’un terrorisme parfaitement prévisible et que nous annonçons depuis des lustres. Il est au passage cocasse de penser que 99,99% des manifestants n’ont jamais acheté, lu ou ouvert le moindre numéro de Charlie Hebdo et, jusqu’à mercredi dernier, en ignoraient jusqu’à l’existence. On mesure ainsi le niveau d’ahurissement et le degré de sidération mentale entretenus par les grands media, formidables caisses de résonance de la pensée unique. Droite et gauche rassemblées en une sorte de syndicat des faillitaires s’arc-boutent contre l’expression de prétendus amalgames dont ils savent pertinemment qu’ils ne sont que des rapprochements logiques mais dont la propagation serait fatale à leur carrière, avantages, honneurs et prébendes liés. Ces hommes sans conviction sont au service du système et ne doivent leur siège (éjectable) qu’à leur soumission aveugle à ses dogmes. Souvenons-nous du volontariste candidat socialiste Hollande annonçant tranquillement sa conversion ultra-libérale, à plat ventre devant le grand capitalisme international. Souvenons-nous aussi du redoutable Sarkozy remisant, aussitôt élu, son virtuel Kärcher, pour pratiquer la plus laxiste des politiques migratoires. Ceci, après avoir truffé son premier gouvernement d’opposants à son camp politique. Qui peut encore croire ces bouffons ? Au-dessus d’un certain seuil, la crédulité devient indécente et devrait être proscrite, voire taxée.

Les seuls à qui est intimé aujourd’hui le silence sont précisément les plus clairvoyants, ceux qui ont à temps et à contretemps alerté sur les dangers d’une immigration massive et incontrôlée, ceux qui ont eu raison deux, trois ou quatre décennies avant les douloureuses et tardives prises de conscience actuelles. Leur parole et leurs écrits constituent un reproche permanent que seuls de puissants… amalgames ont permis, avec plus ou moins de bonheur, de juguler jusqu’à ces dernières années. Hélas pour la nomenklatura, aujourd’hui le mur du silence se fissure, la crise économique, les enjeux sociétaux, les dangers qui nous menacent et Internet contribuant à un inéluctable réveil des peuples.

La classe politique, droite et gauche confondues, n’a rien appris, rien compris et et s’avère incapable d’assumer son incurie et son aveuglement, réduite à de pauvres manipulations de masses, assorties de mensonges manipulatoires. Ils portent l’entière responsabilité de la situation actuelle.

Ultime preuve, s’il en était besoin, de la mascarade en cours : le premier ministre turc, l’ultra-islamiste Ahmet Davutoglu devrait aujourd’hui participer à la manifestation alors que la Turquie s’affichait, il y a peu, comme un fervent soutien de « Daesch ». C’est à ce genre d’information, parmi quelques centaines d’autres que l’on mesure mieux l’importance de la manipulation idéologique en cours.

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vendredi, 09 janvier 2015

Confidence : je ne suis pas Charlie

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Arnaud Raffard de Brienne

Les réactions officielles, officieuses, politiques et médiatiques de l’ensemble de la société convergent pour condamner l’attentat effroyable commis contre le journal satyrique Charlie Hebdo. Cet acte inspiré par la barbarie obscurantiste au front bas ne peut trouver aucune justification d’aucune sorte et au moins, sur ce point, il y a consensus, ce qui est plutôt rassurant et les victimes méritent tout le recueillement qui leur est dû. Est-on obligé pour autant de vénérer à posteriori ce journal provocateur, blasphémateur, souvent méchant et presque toujours vulgaire ? Doit-on psalmodier avec la foule « je suis Charlie », une affichette à la main et un badge à la boutonnière ? En tout cas, je me permets une confidence, je ne suis pas Charlie mais alors pas du tout, je serais même plutôt du genre anti-Charlie, ce qui ne m’empêche nullement de défendre farouchement la liberté d’expression, y compris celle de Charlie Hebdo.

Le plus crispant dans tout cela, c’est le rabâchage en boucle des media, dupliquant à l’infini, avec gourmandise parfois, les poncifs éculés, les clichés, les expressions usées jusqu’à la corde. Dans un climat de lâcheté et d’individualisme, on y parle de fermeté, d’union – de qui, de quoi, pour quoi faire ? – tout en psalmodiant « pas d’amalgame, pas d’amalgame », de crainte que les Français ne fassent certains rapprochements interdits. On nous annonce même une « manifestation républicaine » (sic) et je me demande bien à quoi peut ressembler une manifestation républicaine. J’observerai attentivement, soucieux d’élargir mon champ culturel. Cette république n’en peut d’ailleurs plus d’être mise à toutes les sauces du débat républicain au front républicain et j’en passe… J’espère au moins que nous seront épargnés les marches blanches, les lâchers de ballons et autres veillées avec cierges sur fond de slogans débilitants. Il serait plutôt grand temps de prendre conscience de la situation réelle et beaucoup plus pertinent de commencer à envisager un gouvernement de salut public ?

Jamais bien entendu ne sera abordé le vrai débat, les politiciens n’ayant d’autre rôle que d’endormir nos concitoyens dont une grande partie n’en demandent d’ailleurs guère plus. Responsables de l’état de la France, ils ne peuvent que biaiser, finasser et édulcorer le débat dans l’espoir que jamais ne soit évoquée leur culpabilité accablante. Prétendre qu’islamisme n’a aucun rapport avec islam en réussissant à ne pas sourire relève presque du tour de force et à ma connaissance, aucun attentat de ces dernières décennies n’a été commis au cri de « Jésus-Christ vaincra », « Yavhé au pouvoir » ou « Bouddah seul dieu sur terre ». Ou alors cela m’a échappé. Aucun des politiciens, ni des journalistes du système, pourtant fort prolixes depuis hier, n’a jugé bon de rappeler les manquements et erreurs gravissimes de ces dernières décennies en matière d’immigration incontrôlée, débridée, folle même. Ils n’ont pas plus évoqué l’échec patent mais prévisible de l’intégration et de l’assimilation, la montée du communautarisme et de l’intégrisme islamiste dont nous déplorons aujourd’hui les funestes conséquences. Leur pauvre camouflage de ces dernières semaines consistant à ne voir que des « actes isolés » et des « déséquilibrés », comme s’il en pleuvait, ne trompe plus grand monde et gageons que ces distorsions sémantiques s’avéreront de plus en plus inopérantes dans les mois à venir à mesure que se multiplieront des actes de moins en moins isolés.Faites un don à SN.jpg

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lundi, 07 juillet 2014

Quand dira-t-on la vérité aux Français sur l’avenir du régime des retraites ?

P1020957.JPGArnaud Raffard de Brienne

Il va bien falloir un jour que les politiciens se résignent à annoncer aux Français ce qui les attend en matière de retraite. La fausse alternative, ingénument et surtout hypocritement répétée de façon cyclique, laissant entendre qu’il  suffirait, pour préserver au mieux la situation, de procéder au choix épineux entre allongement de la durée de cotisation, baisse des pensions ou hausse des prélèvements n’a que trop duré. Non seulement chacun sait, dans ce que Coluche surnommait avec dérision les "milieux autorisés", qu’il faudra user et sans doute abuser simultanément des trois leviers ensemble mais encore chacun devrait être au fait que les pensions sont déjà désindexées de l’inflation, les cotisations en hausse et la durée de la vie professionnelle allongée. Ce qui n’empêche d’ailleurs nullement le déficit général de continuer à galoper à une hauteur estimées à environ 3,7 milliards d’euros pour cette année. Les réformes se succèdent sans avoir le moins du monde réglé, même un tant soit peu, le problème de la pérennité du système de retraite par répartition. Sans parler du déficit de la retraite complémentaire cadres dont les réserves seront asséchées en 2017, dans moins de trois ans. La fausse alternative s’avère donc n’être qu’un leurre destiné à endormir nos concitoyens sur une réalité catastrophique qu’aucun politique n’ose aborder de front. J’ai déjà écrit tout cela il y a plusieurs années mais n’observe malheureusement aucun changement significatif, hormis quelques aménagements cosmétiques à portée plus que réduite.

La vérité commence cependant à poindre Outre-Rhin puisqu’un professeur d’université, Henrik Müller a révélé sans ambages que les Allemands devraient travailler jusqu’à 76 ans pour conserver leur système de retraite en l’état. Taux de fécondité au plus bas, espérance de vie en hausse, crise économique et endettement auront raison du système de retraite de nos voisins dont la population est aujourd’hui la plus âgée d’Europe. Avec 8 naissances pour 1 000 habitants, cette nation européenne en voie de disparition affiche le taux de natalité le plus faible au monde. La population d’Allemagne devrait en effet chuter de cinq millions en dix ans et de dix millions dans les deux décennies prochaines. Étant entendu que, bien entendu, pas plus qu’en France, les Allemands ne travailleront jusqu’à 76 ans, il faudra donc se contenter dans les années qui viennent, de pensions dont les montants ne seront en rien comparables à ceux d’aujourd’hui. En France comme en Allemagne, les gouvernements n’ont rien compris, rien anticipé, rien prévu, se contentant de gesticulations électoralistes régulières destinées à leur assurer durablement rentes, prébendes et carrières. Seul un vrai changement, non dans la continuité mais dans la rupture, permettra peut-être d’éviter de funestes lendemains qui ne chanteront plus mais alors plus du tout.

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jeudi, 15 mai 2014

Conchita Wurst, lauréat(e) de l’Eurovision 2014

petomane1.jpgArnaud Raffard de Brienne

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Travesti, femme à barbe, les médias n’en peuvent plus de célébrer ce symbole de la "tolérance", selon eux, sans jamais relever que l’individu relève sans doute, beaucoup plus prosaïquement, d’une pathologie mentale assez sévère. Peuvent-ils vraiment l’ignorer ou s’agit-il plutôt de pervertir pour pervertir au nom d’un relativisme poussé jusqu’à l’aberration et au grotesque ?

Il y a un siècle environ, l’hurluberlu eut, dans une baraque de fête foraine, exhibé ses charmes contre quelques piécettes sonnantes et trébuchantes. Femme à barbe, pétomane et "femme la plus grosse du monde" se disputaient alors un public avide de bizarrerie et d’anomalie. On peut, avec beaucoup d’imagination et au prix d’un redoutable anachronisme imaginer un instant un duo artistique sonore – vocal pour au moins l’un des deux – entre notre Conchita barbue et un pétomane des temps modernes. Il se trouverait forcément un bel esprit pour clamer au génie.

Ayons quand même une pensée compatissante pour les Autrichiens que prétendait représenter Conchita. Leur humiliation ne sera, certes, qu’éphémère, le phénomène se limitant au microcosme de la chansonnette et à la remise d’un prix dont plus personne n’imagine qu’il soit, comme tant d’autres, attribué avec un franc souci de neutralité.

 

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mardi, 06 mai 2014

Il faut décorer le légionnaire de la gare du Nord !

images.jpgArnaud Raffard de Brienne

Gare du Nord à Paris, alors qu’il rentrait paisiblement chez lui accompagné d’une jeune femme, dans la nuit du 3 mai, un légionnaire âgé de 28 ans a subi l’agression d’un toxicomane qui tentait de lui vendre de la drogue. Devant le refus ferme du légionnaire, le dealer armé d’un couteau se fit de plus en plus menaçant puis tenta de le poignarder.

En se défendant le légionnaire retourna le couteau contre son agresseur le blessant à la cuisse et au bras. La racaille toxico est décédée lors de son transfert à l’hôpital.

Le fait que le militaire ait agi en état de stricte légitime défense n’a pas empêché pour autant sa mise en garde à vue. C’est donc un homme debout qui se voit aujourd’hui soumis aux tracasseries administratives et judiciaires alors qu’il conviendrait évidemment de le décorer pour son courage et son comportement exemplaire. Il y a moins d’une semaine, la presse déplorait, à juste titre, la couardise des passagers d’une rame du métro de Lille n’ayant pas bougé d’un pouce alors qu’une jeune fille subissait, sous leurs yeux lâchement baissés, l’agression sexuelle d’une racaille alcoolisée et aujourd’hui on met en garde à vue une citoyen qui se défend courageusement. Comprenne qui pourra… Si nos gouvernants étaient un tant soit peu vertébrés, ils féliciteraient publiquement le légionnaire avant de lui attribuer une décoration valorisante en récompense de sa bravoure.

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lundi, 27 janvier 2014

Témoignages sur les événements d'hier soir :

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Arnaud Raffard de Brienne cliquez ici

A l’issue de la manifestation "Jour de colère", dimanche 26 janvier, 262 personnes ont été interpellées et 250 placées en garde à vue. Un véritable record qui s’explique très facilement. Suite à l’ordre de dispersion lancé à 18h05, toutes les voies de sortie ont été bloquées par les forces de l’ordre à 18h10, empêchant ainsi la foule de sortir rapidement de la place Vauban. Dans le même temps, les forces de l’ordre utilisait des gaz lacrymogènes sans sommation, prétendument pour accélérer l’évacuation de la foule.

La présence massive de "policier en civils", sans insignes permettant de les identifier mais reconnaissables à leurs oreillettes, comme ce fut le cas lors des manifestations contre la loi Taubira, aurait été, selon de nombreux témoins, la première cause de désordre puisque ces policiers ont pour but de provoquer les manifestants afin de les amener à avoir un comportement violent.

Un témoin raconte la scène hier soir vers 18h* :

"Quittant difficilement la manif par l’avenue de Villars, à hauteur du 12, au travers d’un barrage filtrant de CRS et gendarmes, j’ai vu et entendu un commandant arriver vers ce barrage et dire à ses hommes :"allez maintenant on y va !". Incroyable, car a ce moment, les intervenants étaient toujours en train de témoigner au micro et la foule les écoutait calmement.

Mais au même moment j’ai vu un groupe d’hommes en noir sans signes distinctifs, passer "amicalement"ce barrage policier, arriver au contact de la foule et se retourner pour attaquer fictivement les CRS…"

Un autre lecteur me signale que ces provocations étaient bien programmées :

"En effet, au début de la manif, place de la Bastille, il y a eu plusieurs fouilles de personnes qui arrivaient sur place, par des CRS. Sur quels critères pourquoi ceux-ci et non pas ceux-là, je ne sais pas. Comme je demandais au CRS, pourquoi ces fouilles, il m’a été répondu que cette manifestation était "très hétéroclite… et qu’il me conseillait de quitter rapidement la manif, une fois que celle-ci serait terminée. Je n’ai pas compris tout de suite ce que cela voulait dire mais, rétrospectivement, il m’apparait que les CRS savaient, à 14h30, qu’il se passerait quelque chose, à la fin de manif. Pourquoi m’avoir prévenu ? C’est une autre question."

* Témoignages parus sur Le Salon beige

 

NDLR :

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dimanche, 22 décembre 2013

La France, 4e pays le plus condamné par la Cour européenne des droits de l’homme

marianne-baillon.jpgArnaud Raffard de Brienne

La France est le 4e pays le plus condamné par la Cour européenne des droits de l’homme pour violation de l’article 10 de la Constitution, relatif à la liberté d’expression, comme le révèle le magazine Le Point en date du 19 décembre dans un article au titre explicite : "Et si la France n’était plus le pays des libertés ?". Une prise de conscience bien tardive et assortie d’un prudent point d’interrogation mais, après tout, mieux vaut tard que jamais.

Aucune consolation à espérer par ailleurs si l’on regarde les principaux classements internationaux relatifs aux libertés individuelles. Que ce soit Democracy Index dans lequel la France arrive 28e dans la catégorie des « démocraties imparfaites », l’expression est élégante ; Press Freedom Index où nous nous situons à la 37e place  entre le Ghana et le Salvador ; en ce qui concerne l’ Index of Economic Freedom, c’est le bouquet : la France se positionne piteusement à la 62e place, entre la Thaïlande et le Rwanda.

Ajoutons que notre patrie des droits de l’homme se situe lamentablement à la 37e place du classement 2013 de Reporters sans frontières pour ce qui concerne la liberté de la presse. Loin derrière la Namibie, le Costa Rica, la Slovénie et le Ghana. Un peu devant El Salvador, le Burkina Faso et la Roumanie. Pas de quoi pavoiser. L’Afrique du Sud, modèle indépassable de la "nation arc-en-ciel" selon nos médias stipendiés, se trouve relégué à la 52e place.

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dimanche, 27 octobre 2013

La préférence familiale...

imagesCAFMRB4W.jpgArnaud Raffard de Brienne

Son blog cliquez ici

A la SNCF, 26 comités d’établissement gèrent les activités sociales et culturelles pour l’ensemble des salariés, chapeautés par un Comité central d’entreprise. Parmi les quatre principaux dirigeants de ce Comité central nous retrouvons une certaine madame  Muriel Thibault, épouse à la ville d’un certain Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT de 1999 à 2012.

 Elle se trouvait épaulée dans ses fonctions sensibles par les deux fils Thibault, sans doute héréditairement enclins à œuvrer pour le bien-être des salariés et fort opportunément recrutés pour cette opulente sinécure. Si ce n’est pas de la lutte pour l’emploi, je n’y connais rien. Une enquête minutieuse a cependant révélé un nombre impressionnant de prestataires et fournisseurs sélectionnés sans le moindre appel d’offres et pratiquant allégrement une surfacturation d’autant plus aisée qu’elle n’était soumise à aucun contrôle de gestion, si vous voyez ce que je veux dire. Tout cela, bien entendu, au nom de la très chère paix sociale et sans doute de l’intérêt des salariés, tout au moins de quelques-uns.

Loin d’être récompensés, les courageux élus ayant évoqué ces anomalies graves, pour le dire poliment, ont subi un harcèlement moral destiné à les faire craquer et donc disparaître. Quant au contrôleur de gestion, il a purement et simplement été licencié de manière expéditive et abusive pour avoir simplement dénoncé l’opacité de comptes qu’il ne demandait qu’à vérifier, dans le cadre de sa fonction. Un témoin gênant de moins. Ces représailles radicales illustrent clairement le climat mafieux entourant la gestion d’un certain nombre comités d’entreprises dans lesquelles des ’élus peu scrupuleux brassent, sans le moindre contrôle sérieux, des sommes d’argent considérables. Bien sûr, il convient de ne pas généraliser mais la multiplication de ce genre d’affaires dans les grandes entreprises devrait quand même amener à au moins s’interroger…

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mercredi, 31 juillet 2013

La gigantesque arnaque du Livret A...

1444772571.jpgArnaud Raffard de Brienne

Au 1er août, le rendement du Livret A, l'épargne chouchou des Français, nous dit-on, passera de 1,75 à 1,25%, poursuivant ainsi la dégringolade qui l'avait fait chuter de 2,25 à 1,75% en février dernier. Motif officiel, la baisse de l'inflation. Un homme politique de premier plan ose quand même affirmer qu'"en dépit des apparences, le Livret A bénéficie d'un coup de pouce par dérogation à la formule du taux prenant en compte les taux d'intérêt du marché monétaire, dont le taux est très bas en ce moment". Sûrement un énarque... Le respect de la formule évoquée aurait en effet abouti à l'application d'un taux ramené à 1%, soit le plus faible jamais atteint depuis 1818, date de la création du livret. Il n'empêche qu'à un pareil coup de pouce nous ne saurions répondre décemment que par la présentation d'un solide majeur.

Concrètement, avec une inflation à 2% en 2012 et qui situera à environ 1,50% en 2013, l'épargnant sur Livret A ne parviendra pas même à maintenir ses économies. Quant à les faire fructifier, n'en parlons même plus. A partir du premier août, un Livret A au plafond (22 950 €) rapportera 286,90 € par an au lieu de 401,60 €. L'appauvrissement, c'est toujours maintenant... La récente augmentation du plafond du Livret A était d'ailleurs d'une colossale finesse : savoir qui possède quoi, capter les bas de laine et gonfler les livrets pour, au final, en baisser les taux.
 
Il s'agit donc d'une spoliation, tout à fait officielle, de 63,3 millions de livrets au profit de la Caisse des Dépôts (CDC) et des banques. La CDC perçoit environ 65% de la collecte, ce qui lui permettra de prêter aux bailleurs sociaux à moindre coût, autrement dit, l'appauvrissement généré par le fameux livret contribuera à financer le logement social - environ 30 000 logements -, ce qui est quand même un peu fort de café, quant aux banques, elle profiteront d'une manne d'environ 50 milliards d'euros. Le CDC accordera par ailleurs aux collectivités locales, déjà lourdement endettées, des prêts à long terme, plus de vingt ans, au taux de 2,25% (contre 3,05% actuellement). Prêts que nous rembourserons forcément par des hausses de la fiscalité locale. L'épargnant guignard pourra toujours taper dans son livret pour payer ses impôts locaux. La devise c'est "cocu un jour, cocu toujours".
 
Cette énième spoliation des épargnants au profit du système financier dispensera par ailleurs les banques d'accroître les rendements de leurs autres produits à court terme et leur permettra de se refinancer au moindre coût. Espérons qu'elles apprécieront à sa juste valeur le geste. En résumé, comme a pu l'affirmer un observateur, les banques vont gagner de l'argent en prêtant notre argent qui ne leur coûtera rien. CQFD.
 
Quant à la Caisse des Dépôts, qui perdit 4 milliards dans la faillite douteuse de Dexia dont elle était le premier actionnaire, on sait qu'au moins un milliard provenait du Livret A. La CDC remercie chaleureusement les Français et leur épargne préférée. Et bien le bonjour chez vous M'sieur-dame.
 
En synthèse, le meilleur placement consiste à vider au plus vite son Livret A, d'autant plus que l’État, en cas d'urgence, risquerait fort de procéder à sa confiscation pure et simple, comme en Argentine il y a moins de dix ans.

 

Dans le dernier numéro de Synthèse nationale, un article de Arnaud Raffard de Brienne sur la nécessaire dissolution du Syndicat de la magistrature. cliquez là

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mercredi, 05 juin 2013

LA PAUVRETE POUR TOUS !

1444772571.jpgArnaud Raffard de Brienne
 
C'est encore un milliard d'euros qui va être pompé dans la poche de nos concitoyens pour renflouer les comptes de la branche famille de la Sécurité sociale. Le plafond du quotient familial va se trouver abaissé de 2 000 à 1 500 euros par demi-part, ce qui reviendra, au final, à faire payer davantage d'impôts aux "plus riches", c'est-à-dire tout simplement aux classes moyennes. 
 
Cette mesure qui devrait permettre de leur gratter encore un milliard d'euros démontre que la folie taxatoire en cours ne semble pas prête de s'arrêter...
 
Il n'y aura donc pas (pour le moment...), contrairement à ce qui était évoqué il y a peu, de modulation des allocations familiales. Après des semaines d’hésitation, le gouvernement a opté pour une réduction du plafond du quotient familial qui devrait prochainement être suivie par la modulation de certaines autres aides moins connues, le tout devant aboutir à l'économie d'environ 1,7 milliards d'économie d'ici 2016, afin de résorber le déficit de la branche "familles" de la Sécurité sociale.
 
le gouvernement a en effet annoncé plusieurs mesures visant à faire "contribuer les familles à l'effort budgétaire". Pour les enfants nés après le 1er avril 2014, le montant de la prestation d'accueil du jeune enfant (Paje) sera ainsi divisé par deux - on ne mégote pas - pour les ménages dont les ressources dépassent un certain seuil (3.250 euros de revenu mensuel pour un couple avec un seul revenu, 4.000 euros de revenu mensuel pour un couple avec deux revenus ou une personne isolée). Cette mesure devrait concerner 280.000 ménages, soit 12% des foyers éligibles à la Paje, qui verront leur allocation diminuer de 50%. Ça c'est fait.
 
Par ailleurs et pour ne pas s'arrêter en si bon chemin, le complément versé aux familles dans le cadre du congé parental devrait par ailleurs être modulé selon les ressources, touchant 20% des ménages pour une économie de 190 millions d'euros. Aujourd'hui, la Sécurité sociale verse un "complément de libre choix d’activité" (CLCA) aux personnes qui choisissent de prendre un congé parental. Il est actuellement du même montant pour tous, quelque soit le revenu du ménage. Un nouveau barème a donc été décidé qui revient à réduire la prestation de 126 euros par mois, en moyenne, pour les 20% de ménages concernés.
 
Et enfin, cerise sur le gâteau, la réduction d'impôt pour frais de scolarité des enfants au collège et au lycée sera supprimée, touchant 1,6 million de familles. Ils verront en moyenne leur impôt sur le revenu augmenter de 12 euros par mois.
 
La tornade fiscale ne semble pas prête de s'éloigner et les classes moyennes, elles, ne sont malheureusement pas en capacité de rejoindre des paradis fiscaux. Rappelons au passage que les paradis fiscaux n'existent qu'à mesure de l'existence d'enfers fiscaux.

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lundi, 13 mai 2013

Jean-Luc Mélenchon, véritable damné de la pierre...

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Arnaud Raffard de Brienne

En son temps, Frantz Fanon s’était ému du sort des "damnés de la Terre", titre d’un essai paru en 1961 et décrivant, entre autres, le sort des colonisés selon le prisme de la vulgate tiers-mondiste. Mais qui se préoccupe aujourd’hui des tribulations insoutenables des damnés de la pierre, de leurs soucis et contrariétés ?

Tenez, prenons, au hasard, le cas de ce pauvre Jean-Luc Mélenchon, le porte-parole auto-proclamé des pauvres et des exclus, le grand pourfendeur de la droite comme de la gauche, oubliant sans doute ou plutôt tentant de faire oublier qu’il pantoufla plus de trente années au Parti socialiste dont on ne peut affirmer qu’il se soucie vraiment des classes populaires. Le bien peu consensuel Canard enchainé nous révèle que le sieur Mélenchon possède une appartement dans le 15ème arrondissement de Paris, d’une superficie de 218 m2. Pas vraiment une chambre de bonne ou d’étudiant. En plus le 15ème, c’est toujours mieux que Créteil ou Garges-lès-Gonesse. L’agence Immo-Consult, toujours selon le Canard, estime ce modeste logis entre 1,450 et 1,5 millions d’euros. Pas de quoi fouetter un chat, n’est-ce-pas ?

Le pourfendeur des nantis et des héritiers a par ailleurs bénéficié en héritage d’une maisonnette de campagne de 9 pièces, avec dépendances, sur un jardinet de 1,4 hectare, évaluée à 700 000 euros. De plus, une généreuse tante a légué à notre tribun un studio à Deauville – station balnéaire fort peu prolétaire – avec vue sur mer, d’une valeur de 220 000 euros. Soit un patrimoine immobilier de plus de 2 200 000 euros. On ne compte que bien peu de citoyens de gauche comme de droite dotés d’un tel patrimoine !

Question moyen de transport, notre Mélenchon national ne fait pas non plus dans le misérabilisme. Inutile de l’imaginer ahanant, suant et soufflant debout sur les manivelles de sa petite reine car l’heureux porte-parole des défavorisés dispose quand même de trois automobiles : une Clio, une vieille 206 Peugeot et une Citroën C6 Exclusive d’une valeur de 44 000 euros.

A ces quelques menus détails, on comprend mieux que Jean-Luc Mélenchon soit un opposant farouche de la publication par les élus de leur patrimoine.

Dans un entretien à La Croix, il assure ne pas être "un homme public, mais un homme privé avec des activités publiques"."Je suis favorable au contrôle du patrimoine des élus par un organisme indépendant, il n’y a pas de raison que ces informations soient publiées et se retrouvent sur la place publique.La transparence ne doit pas être une exigence névrotique."

Malgré tout cela et si l’on tient compte d’une certaine passion française pour le cocufiage, il se pourrait bien que le porte-parole du Front de Gauche ait encore de beaux jours devant lui.

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mardi, 13 novembre 2012

Très Cher Mathieu Kassovitz !

P1020957.JPGArnaud Raffard de Brienne cliquez ici

 

Lors de la session du Conseil Régional de Picardie du 25 octobre dernier, des dossiers d’admissions en "non-valeur" étaient soumis au vote des élus. Un de ces dossiers concernait la société de production cinématographique MNP Entreprise, créée en 2000 par Mathieu Kassovitz et fermée en février 2010 pour raison de liquidation judiciaire.

 

Cette société avait en 2008 bénéficié d’une avance remboursable du Conseil Régional de Picardie s’élevant à la bagatelle de 250.000 euros. Mathieu Kassovitz n’ayant pas remboursé cette avance, l’argent lui a été réclamé depuis 2010, sans succès, avant que la dette ne soit estimée non recouvrable.

 

Cette affaire n’est qu’un poussière dans l’océan des dérives du financement par les collectivités locales de la culture gaucho-bobo (soutenue, bien sûr, par le vote des élus de l’UMP). La moindre des choses serait quand même l’engagement de poursuites à l’encontre du cinéaste mauvais payeur. Mais ces poursuites n’auront bien entendu pas lieu et ce sont les braves Picards qui paieront.

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lundi, 15 octobre 2012

Prix Nobel de la Paix pour l’Union européenne : une grossière manipulation

arb2.jpgArnaud Raffard de Brienne
 
Les techno-ploutocrates de Bruxelles et leurs relais dans le monde, y compris en Suède, en font quand même peut-être un peu trop. Alors que les peuples européens achèvent de se dissoudre et s’avancent, inexorablement semble-t-il, vers leur ruine programmée par les traités de Maastricht, Amsterdam, Lisbonne et Nice, le très suspect comité Nobel vient de décerner le Prix de la Paix à l’Union européenne.

La ficelle est un peu grosse et cette opération de communication tellement énorme que l’on pourrait en sourire si le sujet n’était grave, mais une majorité de nos concitoyens n’y verrons, prenons-en ici le pari, que du feu. Devant la récession économique, l’austérité sans précédent qui s’avance pour les années à venir, la délinquance, le chômage de masse, et la disparition de tout ce qui a constituée la force des nations européennes, ils pourront toujours, pour se remonter le moral, admirer le prix de pacotille que vient de leur décerner le comité Nobel.
 

 

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