Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 27 octobre 2013

La préférence familiale...

imagesCAFMRB4W.jpgArnaud Raffard de Brienne

Son blog cliquez ici

A la SNCF, 26 comités d’établissement gèrent les activités sociales et culturelles pour l’ensemble des salariés, chapeautés par un Comité central d’entreprise. Parmi les quatre principaux dirigeants de ce Comité central nous retrouvons une certaine madame  Muriel Thibault, épouse à la ville d’un certain Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT de 1999 à 2012.

 Elle se trouvait épaulée dans ses fonctions sensibles par les deux fils Thibault, sans doute héréditairement enclins à œuvrer pour le bien-être des salariés et fort opportunément recrutés pour cette opulente sinécure. Si ce n’est pas de la lutte pour l’emploi, je n’y connais rien. Une enquête minutieuse a cependant révélé un nombre impressionnant de prestataires et fournisseurs sélectionnés sans le moindre appel d’offres et pratiquant allégrement une surfacturation d’autant plus aisée qu’elle n’était soumise à aucun contrôle de gestion, si vous voyez ce que je veux dire. Tout cela, bien entendu, au nom de la très chère paix sociale et sans doute de l’intérêt des salariés, tout au moins de quelques-uns.

Loin d’être récompensés, les courageux élus ayant évoqué ces anomalies graves, pour le dire poliment, ont subi un harcèlement moral destiné à les faire craquer et donc disparaître. Quant au contrôleur de gestion, il a purement et simplement été licencié de manière expéditive et abusive pour avoir simplement dénoncé l’opacité de comptes qu’il ne demandait qu’à vérifier, dans le cadre de sa fonction. Un témoin gênant de moins. Ces représailles radicales illustrent clairement le climat mafieux entourant la gestion d’un certain nombre comités d’entreprises dans lesquelles des ’élus peu scrupuleux brassent, sans le moindre contrôle sérieux, des sommes d’argent considérables. Bien sûr, il convient de ne pas généraliser mais la multiplication de ce genre d’affaires dans les grandes entreprises devrait quand même amener à au moins s’interroger…

11:39 Publié dans Les rubriques d'Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.