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vendredi, 06 octobre 2023

Dissolution de Civitas : la dictature qui s’installe visera demain le RN et R!

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Bernard Germain

Et un de plus. Notre ministre de l’intérieur vient d’accrocher un nouveau trophée de chasse à son mur en y suspendant la tête de Civitas. Depuis Août il avait demandé à ses services de travailler à cette dissolution, il vient de l’obtenir et le conseil des ministres d’hier a décidé de l’approuver.

Évidemment, c’est l’euphorie du côté des bien pensants et autres gauchistes de tous poils. Ils défendent la « République » qui serait soi-disant menacée, mais leur manière de la défendre se résume à la méthode employée en 1793… couper la tête de quiconque ne partage pas leur point de vue.

Donc logiquement, c’est une chasse à l’homme permanente qui est organisée dans notre pays. Des associations gavées de subventions, payées avec nos impôts, montent la garde et veillent. Dès qu’un article ou une déclaration n’est pas jugé « politiquement correct », la meute s’agite et part en chasse. Pour lui permettre de tordre le cou du malheureux qui n’a pas dit ce qu’il faut, il y a les Lois Pléven, Gayssot et Taubira et une armée d’avocats dévoués et qui ne sont pas gênés de demander qu’on coupe la tête des hérétiques. Enfin, il y a les juges qui vont trancher l’affaire lorsqu’elle leur sera soumise. Des juges dont il paraît que 40 % sont membres ou sympathisants du Syndicat de la magistrature qui s’est signalé récemment en participant à la fête de l’Humanité, en animant des débats anti police et en participant aux défilés du 23 septembre contre « la police qui tue » et où l’on vit des pancartes « un flic, une balle ».

Il paraît que tout ce dispositif est « républicain ». Moi, j’appelle cela une dictature qui s’installe.

Je rappelle à ce propos que tous ces bien pensants qui ont les yeux de Chimène pour l’Amérique devraient adopter leur conception de la liberté d’expression. La liberté d’expression aux États-Unis est protégée par le Premier amendement de la Constitution des États-Unis et par les constitutions et lois de nombreux États. Le premier amendement de la Constitution des États-Unis d’Amérique fait partie des dix amendements ratifiés en 1791 et connus collectivement comme la Déclaration des Droits. Il interdit au Congrès des États-Unis d’adopter des lois limitant la liberté de religion et d’expression, la liberté de la presse ou le droit à « s’assembler pacifiquement ».

En France (et c’est aussi le point de vue de l’UE), c’est le contraire. On n’a pas le droit de dire ce que certains décrètent « politiquement incorrect ». Sauf que ce « politiquement correct » n’est que leur opinion. Il se trouve que depuis quelques décennies, ils sont majoritaires et donc imposent au pays un droit de s’exprimer qui est de plus en plus réduit. Ils font voter des Lois de plus en plus liberticides pour imposer à toute la société leurs opinions et faire taire tous ceux qui protestent contre ces mesures totalitaires. On notera qu’il en est de même pour la presse. La récente affaire du JDD l’a amplement démontré. Les citoyens, leurs partis et associations n’ont pas le droit de dire ce qu’ils veulent. Les journaux doivent aussi se conformer à cette vision. Donc pour les bien pensants la démocratie et les « valeurs de la république » veulent que soit interdit tout organe de presse (écrit, oral ou télévisuel) ne délivrant pas le message « politiquement correct ». Et dans ce cadre le JDD, Europe1 et Cnews sont les cibles permanentes des bien pensants qui ne rêvent que d’une chose : les voir disparaître afin que seul le message « autorisé » soit délivré à la population.

Et il se trouve encore des gens pour ne pas voir que souhaiter mettre cela en place est une conception liberticide et dictatoriale… au nom de la défense de la liberté.

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mercredi, 10 mai 2023

Antifas : on pourrait finir par en rire

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Bernard Germain

Aujourd’hui 10 mai, le journal Ouest-France publie un article informant ses lecteurs du verdict rendu par le tribunal de St-Brieuc à l’encontre de deux antifas arrêtés le 28 janvier 2023 à Callac lors des vœux du maire, pour avoir affronté les gendarmes devant la mairie.

Rappelons quelques éléments.

Le 17 septembre 2022, manifestation autorisée des patriotes devant la mairie de Callac, réunissant 400 personnes contre le projet Horizon qui entendait faire venir dans le village 70 familles représentant plus de 500 personnes (25 % de la population du bourg).

Le même jour, contre-manifestation de la gauche et des antifas. Manifestation non déclarée et durant laquelle les antifas ont attaqué les gendarmes.

Aucune arrestation. Aucune poursuite.

Le 5 novembre 2022, seconde manifestation autorisée des patriotes devant la mairie avec 800 personnes cette fois (600 selon la police).

De nouveau, contre manifestation non déclarée de la gauche et des antifas. À nouveau, violents affrontements des antifas avec les gendarmes.

Aucune arrestation. Aucune poursuite.

Le 28 Janvier 2023, lors des vœux du maire à Callac. Danièle Le Men, présidente de l’association « Les Amis de Callac et ses environs » est agressée par des antifas devant la mairie. S’ensuivent des affrontements entre antifas et gendarmes, pour la troisième fois. Le lendemain le journal, le Télégramme de Brest, informe : « un gendarme blessé, une voiture de gendarmerie taguée et deux arrestations ».

Effectivement deux antifas sont arrêtés et mis en garde à vue.

Ce sont ces deux individus qui viennent d’être jugés.

On notera avec intérêt que les chefs d’accusation ont « oublié » le gendarme blessé. Le Télégramme de Brest a donc menti à ses lecteurs… il n’y a pas eu de gendarme blessé. Qu’on se le dise !

Et le verdict fait froid dans le dos par sa sévérité : 35 heures de Travail d’Intérêt Général pour l’un et relaxe pour l’autre.

Moi je vous le dis, maintenant qu’ils savent que la justice est impitoyable, les antifas vont trembler et ne recommenceront certainement pas à agresser les gendarmes ni les patriotes qui défendent leur pays.

Plus sérieusement, même si je sais qu’un procureur est seul décisionnaire de l’opportunité des poursuites, on est quand même en droit de s’interroger :

  • Pourquoi n’y a-t-il eu aucune poursuite pour les deux contre manifestations non déclarées ?
  • Pourquoi n’y a-t-il eu aucune poursuite pour les violences des antifas contre les gendarmes les 17 septembre et 5 novembre ?
  • Pourquoi le gendarme blessé le 28 janvier a-t-il disparu de la procédure ?
  • Pourquoi, seule la dégradation d’un véhicule de gendarmerie est-elle retenue, mais aucune violence ?
  • Pourquoi l’interdiction de paraître dans le département (22) pour ces deux antifas a-t-elle été réduite à la seule ville de Callac ?

Cela commence à faire beaucoup de questions qui sont autant de preuves que le régime ne veut pas en finir avec la violence des antifas qui pourtant sèment le chaos dans toute la France.

À l’inverse, la manifestation des jeunes patriotes à Paris, samedi dernier, s’est déroulée sans aucun incident, sans aucun feu de poubelle, pas plus qu’il n’y eut de violence. Ils ont simplement exprimé leur volonté de défendre leur pays. Sans violence ni dégradation. Mais là, tout le monde leur est tombé dessus. De l’extrême-gauche jusqu’au ministre de l’intérieur.

C’est donc clair, pour tous ces bien-pensants qui refusent de voir et de condamner les violences quasi quotidiennes des antifas - en fait de vrais petits nervis du mondialisme - défendre son pays est un délit et quiconque s’aventurera sur ce chemin devra en répondre.

Sauf que cela produit l’effet exactement inverse. De plus en plus de jeunes, comprennent les choses et rejoignent les rangs des patriotes.

Au reste, la situation devient à ce point caricaturale qu’on pourrait presque en rire, si la situation du pays n’était pas si grave.

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samedi, 15 novembre 2014

L'intervention complète de Pierre Vial lors de la 8e Journée de Synthèse nationale le 12 octobre dernier

De nombreux lecteurs de Synthèse nationale nous ont signalé que la fin de l'intervention de Pierre Vial que nous avions publiée la semaine dernière était inaudible. Nous avons refait la présentation de ce film. Voici la version complète de ce discours.

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mercredi, 12 novembre 2014

8e Journée de Synthèse nationale : l'intervention de Georges Feltin-Tracol, auteur de "En liberté surveillée"...

EN LIBERTE SURVEILLEE :

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jeudi, 06 novembre 2014

8e Journée de Synthèse nationale : l'intervention de Pierre Vial, Président de Terre et peuple

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mercredi, 29 octobre 2014

Northmen Impakt interrogé par Daniel Conversano lors de la 8e Journée de Synthèse nationale

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mardi, 28 octobre 2014

Notre vocabulaire...

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Il s’agit de l’intervention inaugurale de Georges Feltin-Tracol à la 8e Journée nationaliste et identitaire de Synthèse nationale du 12 octobre 2014 à Rungis.

Source Europe maxima cliquez ici

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Chers Amis,

À l’été 1993, dans Foreign Affairs, la revue du C.F.R. (en anglais Conseil des relations étrangères), un cénacle mondialiste installé aux États-Unis, paraissait un article du professeur Samuel P. Huntington sur « Le choc des civilisations » (1). Cet enseignant de Harvard répondait ainsi à la thèse de la fin de l’histoire lancée en 1989 par le futur ex-néo-conservateur étatsunien d’origine japonaise Francis Fukuyama (2). Trois ans plus tard, Huntington sortait de cet article son célèbre essai avec la fameuse expression polémologique (3).

Grâce à cet universitaire d’outre-Atlantique, le concept de civilisation prenait un sens polémique certain, même si la civilisation ici définie contient des confusions non négligeables. En effet, Samuel P. Huntington y mentionne une civilisation occidentale qui couvrirait l’Amérique du Nord, l’aire européenne chrétienne romano-protestante, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Il s’agit de l’actuel Occident atlantiste.

Huntington n’est pas le seul à associer l’Europe, l’Amérique et l’Occident dans une même collectivité. Dès 1985, le sociologue français Jules Monnerot estimait qu’« il faut souhaiter aujourd’hui une étroite concertation avec tous les États dont les lois témoignent des mêmes tendances que les nôtres et qui prolongent avec nous la même filiation de cultures, la même lignée de civilisation. C’est ce que j’appelle la préférence occidentale. Derrière l’alliance avec les États-Unis d’Amérique. Derrière l’Europe totale, encore future mais plus que jamais nécessaire, nous devons reconnaître en nous-mêmes, comme variante historique d’époque de notre identité nationale française, un patriotisme de civilisation (4) ».

Il va de soi que la théorie de Huntington ne nous convainc pas, car elle néglige toutes les différences essentielles entre l’Occident américanomorphe dont il se fait le porte-parole et notre vision de l’Europe. Nous tenons à l’originalité existentielle d’une civilisation européenne qui ne serait pas la pâle copie d’une production atlantiste.

Depuis Oswald Spengler et son célèbre Déclin de l’Occident (5), on connaît la dichotomie entre la civilisation et la culture. D’après Spengler, la culture incarnerait pour les peuples le moment ascendant de leur histoire. Puis viendrait le temps de la civilisation avec une lente et longue déperdition d’énergies vitales collectives, l’engoncement, les rigidifications structurelles jusqu’à la nécrose, l’agonie et la disparition.

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dimanche, 26 octobre 2014

8e Journée de Synthèse nationale, dimanche 12 octobre 2014 : l'intervention de Serge Ayoub, Porte-parole du courant solidariste...

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samedi, 25 octobre 2014

8e Journée de Synthèse nationale, dimanche 12 octobre 2014 : l'intervention de Francis Bergeron sur le quotidien Présent...

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vendredi, 24 octobre 2014

8e Journée de Synthèse nationale, dimanche 12 octobre 2014 : l'intervention de Jérôme Bourbon, directeur de Rivarol...

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8e Journée de Synthèse nationale, dimanche 12 octobre 2014 : l'intervention de Luc Pécharman, délégué de Synthèse nationale dans le Nord...

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jeudi, 23 octobre 2014

8e Journée de Synthèse nationale : l'intervention de Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France

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mardi, 21 octobre 2014

8e Journée de Synthèse nationale, dimanche 12 octobre 2014 : l'intervention de Richard Roudier, Président du Réseau Identités

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jeudi, 16 octobre 2014

8e Journée de Synthèse nationale, dimanche 12 octobre 2014 : l'intervention de David Charpen, Président de Résistance à l'immigration...

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8e Journée de Synthèse nationale, dimanche 12 octobre 2014 : l'intervention d'Arnaud Raffard de Brienne sur le Traité transatlantique...

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mercredi, 15 octobre 2014

Rencontre à la 8e Journée de Synthèse nationale

En attendant les discours...

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mardi, 14 octobre 2014

La 8e Journée de Synthèse nationale : un succès !

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David Charpen, Président de Résistance à l'immigration, au cours de son intervention

C’est près de 800 personnes qui, au cours de la journée de dimanche, sont venues assister à la réunion annuelle de Synthèse nationale qui se tenait à Rungis (94).

Dès 11 h 00, à l’ouverture des portes, nous savions que cette 8e édition des journées nationalistes et identitaires serait un succès. Une fois le guichet passé, les nombreux amis qui étaient venus parfois de très loin purent visiter les stands qui avaient été dressé dans un large couloir et dans un grand hall réservé à cet effet. Le premier d’entre ces stands était bien sûr celui de Synthèse nationale, situé juste après l’accueil, où étaient présentés les livres que nous éditons ainsi que notre nouvelle revue, née au mois d’avril dernier, Les Cahiers d’Histoire du nationalisme. De nombreux abonnements à celle-ci furent enregistrés ce dimanche. Autre attraction sur le stand, la présence du célèbre dessinateur de presse Aramis qui vient de réaliser un recueil de ses meilleurs dessins publiés ces dernières années intitulé « ça calme ! ». Cet album de 310 pages, édité par Les Bouquins de Synthèse nationale, est tout simplement hilarant. Aramis passa sa journée, ou presque, à le dédicacer. Il en fut de même pour Georges Feltin-Tracol avec son dernier livre-choc En liberté surveillée

Après l’étape incontournable au stand de Synthèse nationale, les visiteurs, de plus en plus nombreux au fur et à mesure que la matinée s’achevait, pouvaient rencontrer sur le stand du quotidien Présent, dont la nouvelle formule n’a échappé à personne, Francis Bergeron, Catherine Robinson, Thierry Bouzard ou Philippe Randa. Ils purent aussi visiter, dans le grand hall, celui de Rivarol où se trouvaient nos amis Jérôme Bourbon, Scipion de Salm et Robert Spieler. Il y avait là aussi le dernier numéro des Ecrits de Paris et des livres de collaborateurs de l’hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne. A côté de Rivarol, la revue et l’association Terre et peuple dont les militants nous furent d’une aide précieuse pour la préparation de la réunion.

Côté mouvements, le stand du Parti de la France attira de nombreux sympathisants. Il jouxtait celui de Northmen impakt, le talentueux groupe musical qui devait se produire, juste après Docteur Merlin, à la fin de notre réunion. Il y avait aussi celui du Réseau identités et de la Ligue francilienne d’Hugues Bouchu qui diffusait le dernier livre de Richard Roudier sur le redécoupage fantaisiste de la France que veulent nous imposer Valls et Hollande. Le Cercle Franco-hispanique, fidèle de nos journées, l’association Fier de l’être avec ses fameuses cartes postales non-conformistes, étaient aussi présents ainsi que bien d’autres...

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Le Cercle Franco-hispanique reçoit ses amis

Côté stands commerciaux, le plus grand était celui de Tribann, le magasin lillois de vêtements qui rencontra un certain succès. Il y avait aussi le sympathique serrurier Pierre Chabot, bien connu des nationaux parisiens, les vins et alcools des terroirs de France et d’ailleurs qui firent un tabac. Il en allait de même pour les éditeurs comme La Diffusion du Lore, Déterna ou les Editions Damase qui présentaient leurs derniers livres parus. Partout régnait la bonne humeur et les exposants tout comme les visiteurs ne regrettaient visiblement pas d’être venus.

De nombreux écrivains et collaborateurs de notre revue, tels Jean-Claude Rolinat, Nicolas Tandler, Patrick Gofman, Philippe Randa, Pieter Kerstens dédicaçaient leurs ouvrages sur les stands.

A 11 h 30, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, prononça un discours d’ouverture dans la salle de réunion (400 places) qui était déjà presque pleine. Il annonça que cette 8e journée était dédiée à Olivier Grimaldi, fondateur du Cercle Franco-hispanique et ami de notre revue, qui nous a quitté au début du mois de mars à la suite d’une longue maladie.

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Dès la première table-ronde, la salle est pleine

Débuta ensuite la table-ronde animée par Robert Spieler. Georges Feltin-Tracol, qui vient de publier un remarquable livre-choc, En liberté surveillée, développa le thème de la journée, « Nations, civilisations… des mots qui pour nous veulent encore dire quelque chose ! ». Son exposé sera prochainement en ligne sur ce site. Puis Arnaud Raffard de Brienne attaqua le nationicide Traité transatlantique. Il rappela que Synthèse nationale fut la première, à droite, à dénoncer ce traité. Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France, évoqua pour sa part l’engagement politique et David Charpen, Président de Résistance à l’immigration, l’engagement associatif. Enfin Richard Roudier, Président du Réseau identités développa les propositions identitaires sur le redécoupage de la France.

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L'espace restauration qui ne désemplie pas

A partir de midi, jusqu’au milieu de l’après-midi, l’espace restauration ne désemplie pas un instant.

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Luc Pécharman, Jérôme Bourbon, Serge Ayoub, Roland Hélie, Francis Bergeron, Pierre Vial

A 15 h 30 débuta le meeting très attendu. Luc Pécharman ouvrit la séance avec une brillante intervention sur la « novlangue », fléau des identités. Puis ce fut le tour de Francis Bergeron qui profita de son intervention pour présenter le nouveau Présent. Jérôme Bourbon qui lui succéda fit, avec le talent que nous lui connaissons, une analyse de la situation politique du moment et rappela que Rivarol était à nouveau victime de la répression du Système. Ce fut le tour de Serge Ayoub. Le porte-parole du Courant solidariste français fit un exposé sur la notion du temps. Le temps qu’il a fallu pour créer une nation comme la France ou une civilisation comme la civilisation européenne. Ce qui ne se fait pas avec le temps ne résiste pas à l’épreuve du temps. Pierre Vial pour sa part nous fit, comme d’habitude, un remarquable exposé sur nos identités menacées. Ce fut un délice de l’écouter.

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Roland Hélie lors de la séance d'ouverture

Enfin Roland Hélie conclu le meeting en appelant les participants à continuer et amplifier le combat nationaliste et identitaire : « Nous ne pouvons pas nous résigner à voir notre nation et notre civilisation disparaître. Le combat que nous menons ne s’arrête pas aux échéances électorales, c’est un combat qui doit nous mener à la victoire. Le XXIe siècle sera celui du réveil des peuples et des nations ! »…

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Nothmen impakt, un groupe comme on les aime

La partie politique de la journée étant terminée, ce fut la partie festive qui commença. Docteur Merlin et Northmen Impakt se chargèrent parfaitement de faire passer en chanson les messages qui sont les nôtres. Le concert fut un véritable succès. Terminer une Journée de Synthèse nationale par un concert était une première. Gageons que cela devienne une tradition…

A 18 h 30, comme prévu, les portes se refermèrent et chacun rentra chez soit avec la ferme volonté de se battre pour que vive la France française et que vive l’Europe européenne !

Tout au long de la semaine nous reviendrons sur cette journée de SN avec des films et des documents.

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lundi, 13 octobre 2014

PRES DE 800 PERSONNES A LA 8e JOURNEE DE SYNTHESE NATIONALE

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Dimanche à 11 h 30, séance d'ouverture de la 8e Journée de Synthèse nationale par Roland Hélie

La 8e Journée nationale et identitaire organisée dimanche 12 octobre à Rungis dans le Val de Marne a remporté un énorme succès puisque qu'elle a rassemblé près de 800 participants.

Nous reviendrons tout au long de la semaine sur cette belle réunion des forces nationalistes.

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Un public nombreux, dès la première table-ronde la salle de conférence était pleine...

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dimanche, 12 octobre 2014

Un entretien avec Roland Hélie dans le quotidien Présent :

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Présent de mercredi 8 octobre 2014

Dimanche 12 octobre vous organisez la 8e journée nationaliste et identitaire de Synthèse nationale (*), quel en sera le thème ?

 « Nations, civilisations, des mots qui pour nous veulent encore dire quelque chose… ». Cela va sans dire, mais ça va mieux en le disant… En effet, au moment où toute la classe politique semble avoir définitivement tiré un trait sur l’existence même de la nation française et au moment où la haute finance mondialiste s’évertue à diluer toutes les formes d’identités afin d’imposer sa conception homogénéisée de la planète, il nous a semblé utile de rappeler que, pour nous nationalistes et identitaires, les mots « nations » et « civilisations » ont encore un sens. C’est donc le thème de cette 8e Journée de Synthèse nationale.

Comment se déroulera cette manifestation ?

Depuis leur lancement en 2007, les journées de Synthèse nationale sont devenues le grand rendez-vous d’automne de la Droite nationaliste. Chaque année entre 500 et 1 000 personnes y ont assisté. Leur succès correspond à une nécessité de réunir, au-delà des appareils et des chapelles, les militants et les sympathisants de la cause nationale.

Cette 8e édition comprendra une partie politique et une partie festive. Il y aura donc, de 11 h 30 à 13 h 00, une table ronde au cours de laquelle s’exprimeront des personnalités de notre famille d’idées comme Arnaud Raffard de Brienne qui nous parlera du dangereux Traité transatlantique, Georges Feltin-Tracol qui vient de publier un livre choc, En liberté surveillée, qui est un véritable réquisitoire contre le Système liberticide dans lequel nous vivons, Thomas Joly, le Secrétaire général du Parti de la France, qui nous parlera de l’engagement nationaliste, Kevin Reche, le courageux animateur du Collectif Sauvons Calais, Richard Roudier, Président du Réseau Identités, abordera pour sa part le délicat problème de la division territoriale, Robert Spieler, ancien député et bien d’autres.

L’après-midi, de 15 h 00 à 17 h 00, ce sera le « meeting » avec Serge Ayoub, le porte-parole du courant solidariste français, Pierre Vial, Président de Terre et peuple,  Jérôme Bourbon, directeur de Rivarol, Francis Bergeron que l’on ne présente plus aux lecteurs de Présent, Luc Pécharman, délégué lillois de Synthèse nationale, et moi-même. Voilà pour la partie « politique ».

Et la partie festive ?

Toute la journée il y aura de nombreux stands d’associations, de mouvements, de journaux comme celui de Présent, d’éditeurs et d’artisans… Il y aura aussi une grande librairie et des écrivains qui dédicaceront leurs livres. Vous pourrez ainsi retrouver entre autres Jean-Claude Rolinat, Nicolas Tandler, Philippe Randa qui tiennent des chroniques régulières et pertinentes dans vos colonnes. Ce sera aussi à l’occasion de cette réunion qu’Aramis, qui fut pendant des années l’illustrateur attitré de Présent, présentera son nouveau recueil décapant de dessins de presse intitulé ça calme. A partir de midi un restaurant, de qualité et abordable, sera ouvert ainsi qu’un bar.

Et en plus il y aura des groupes musicaux et en particulier le Docteur Merlin.  Dites-nous en quelques mots…

Effectivement, à partir de 17 h 00 et jusqu’à 18 h 30, un concert au cours duquel se produiront le talentueux Docteur Merlin et le groupe prometteur Northmen Impakt viendra conclure cette 8e Journée de Synthèse nationale.

Depuis l’organisation de ces journées sentez-vous une volonté de rassemblement de la part des différentes variantes de la droite nationale et un afflux de plus en plus important de jeunes militants ?

Synthèse nationale n’est pas un mouvement ni un parti, c’est d’abord une revue et aussi un centre d’agitation politique au service de la cause nationaliste et identitaire. Lorsque nous avons créé ces structures nous nous étions fixés comme objectif d’introduire au sein de notre famille politique un nouvel état d’esprit. Il s’agissait de rompre avec le climat de suspicion permanente qui régnait alors au sein de la Droite nationale. Réunir sur un même plateau ou dans une même revue des personnalités qui se sont souvent affrontées n’était pas une chose facile et pourtant, lorsque l’on consulte la liste de ceux qui ont d’une manière ou d’une autre participé à nos activités, force est d’admettre qu’un grand pas a été fait. Néanmoins, il reste encore beaucoup de travail… Mais ce qui est le plus important, c’est la progression de nos idées dans notre pays et un peu partout en Europe. Quoiqu’en disent les médias aux ordres, celles-ci ne sont pas, loin s’en faut, des idées dépassées. Bien au contraire nous pensons que le XXIe siècle sera celui du réveil des peuples et des nations.

Un dernier mot.

Les lecteurs de Présent sont tous les bienvenus dimanche à Rungis…

 (*) 8e Journée nationaliste et identitaire de Synthèse nationale, dimanche 12 octobre, de 11 h 00 à 18 h 30, Espace Jean Monnet, 47 rue des Solets à Rungis – SILIC (94). Entrée : 10 €

L'entretien dans Présent cliquez ici

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Ce dimanche 12 octobre, on se retrouve tous à Rungis !

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Programme de la journée :

Ouverture des portes : 11 h 00

11 h 30 - 13 h 00 : TABLE RONDE avec Georges Feltin-Tracol, Richard Roudier, Arnaud Raffard de Brienne, Kevin Reche, Thomas Joly, David Cherpen, Robert Spieler...

A partir de 12 h 00, jusqu'à 18 h 00 : Restaurant, repas assis, cuisine française...

15 h 00 : MEETING avec Jérôme Bourbon, Francis Bergeron, Serge Ayoub, Pierre Vial, Luc Pécharman et Roland Hélie...

17 h 00 : concert avec Dr Merlin et Nothmen Impakt...

Toute la journée : bar, stands associations, mouvements, journaux, librairie, éditeurs, artisans...

Le stand de Synthèse nationale et des Cahiers d'Histoire du Nationalisme...

Parution à l'occasion de la 8e Journée de Synthèse nationale de l'album de dessins d'Aramis "ça calme !"

18 h 30 : fin de la réunion et fermeture des portes.

VENEZ NOMBREUX !

Plus d'informations cliquez ici

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vendredi, 10 octobre 2014

L'événement éditorial de la 8e Journée de Synthèse nationale : le nouvel album du célébre dessinateur Aramis, " Ça calme ! "...

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Publié à l'occasion de la 8e Journée nationaliste et identitaire, Ça calme ! d'Aramis que l'on ne présente plus est le recueil que tout le milieu réclame à corps et à cris depuis des années. Sept ans de dessins parus dans les meilleurs titres de la presse nationale vous replongeront dans les pires scandales de cette Ve République vérolée dont on n'arrive décidément pas à se défaire…

Le regard désabusé mais perçant de notre ami trouve toujours le frai juste pour dénoncer la décadence mortifère de notre société et vilipender notre classe politique toujours plus soumise aux diktats des financiers qui mènent le monde. Gageons que la table de dédicace d'Aramis ne désemplira pas à la 8e journée puisqu'à l'approche des fêtes de fin d'année Ça calme! apparaît déjà comme le cadeau qui plaira à coup sûr à toutes les générations des familles qui veulent rester françaises !

Ça calme !, Aramis, Les Bouquins de Synthèse nationale, 310 pages, 23€ (+ 3€ de port)

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Contre le découpage fantaisiste de la clique Valls Hollande, venez écouter le projet identitaire de Richard Roudier à la 8e Journée de Synthèse nationale, dimanche à 11 h 30 :

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L'article de Georges Feltin-Tracol dans le n°37 de Synthèse nationale cliquez ici consacré au nouveau livre de Richard Roudier :

• Richard Roudier, Lettre ouverte au Président à propos de la réforme des régions. Réponse au bazar anti-identitaire, Éditions Identitor (B.P. 1 - 7114, F - 30 912 Nîmes C.E.D.E.X. 02), 2014, 123 p., 12 €.

Le microcosme politicien s’agite ! En quelques semaines, le petit monde politicard trépigne, proteste, s’émeut, conteste, dénonce. François Hollande ose toucher aux prébendes juteuses des oligarchies locales en promettant une grande réforme territoriale : diviser de moitié le nombre des régions françaises au nom d’une gestion plus rationnelle des dépenses publiques ! Élaboré dans une précipitation qui cumule les tares d’être politicienne, bureaucratique et parisienne, ce projet démontre surtout la petitesse intellectuelle des gouvernants. En effet, au mépris de toutes considérations historiques, géographiques ou sociologiques, « Flamby » abandonne ses habits de « M. Bricolage » pour jouer au mécano des régions en les fusionnant souvent en dépit du bon sens. Certes, dans son projet, la Normandie est enfin réunifiée, mais pour cette avancée notable, combien d’erreurs confirmées ou annoncées ? Non-rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne, fusion stupide de l’Alsace et de la Lorraine, création d’une Picardie - Champagne et d’un conglomérat Centre - Limousin - Poitou-Charentes. Gageons que bientôt notre pilote de scooter préféré envisagera une Bretagne - Franche-Comté, une Alsace - Guyane, Rhône-Alpes - Pays-de-la-Loire ou le Languedoc - Roussillon - Nord - Pas-de-Calais…

Contre cette aberration élyséenne, Richard Roudier, président de la Ligue du Midi et du Réseau-Identités, vieux militant identitaire régionaliste et occitaniste, ne pouvait pas se taire. Aidé de son fils Olivier, il adresse une lettre ouverte au locataire de la République afin de lui dire l’incongruité du projet.

Richard Roudier ne se satisfait pas de l’actuelle architecture géo-administrative; il avance de véritables propositions sans pour autant ménager François Hollande. À plusieurs reprises, il le prévient fort charitablement « qu’un gouvernement homogène compté à 13,96 % ne peut plus réformer. S’il survit jusqu’à la fin de son mandat, ce sera déjà une bonne nouvelle pour lui… La vérité est que le roi est nu et que le peuple français se marre (p. 21) ». Très en verve, il l’apostrophe plus loin : « Comment pouvez-vous imaginer que les Alsaciens laisseront un petit homme déconsidéré et flasque annuler mille ans d’histoire régionale. […] Chacun sait que vous êtes un politicien de la quatrième République. Vous finirez alors comme celle-ci et quitterez l’Élysée par la porte de derrière, après avoir fait beaucoup de mal à la patience des Français (p. 91). » Pourquoi ? Parce que « l’insurrection de TOUS les élus locaux socialistes contre vous sera totale (p. 14) ». Bref, le président par défaut de l’Hexagone, seulement élu pour virer son catastrophique prédécesseur, se retrouve habillé pour l’hiver…

Cette lettre ouverte se veut néanmoins constructive puisque Richard Roudier lui conseille de « s’appuyer sur ce qu’il y a de vrais régionalistes en France qui […] souhaitent des régions plus grandes et la fin des conseils généraux (p. 14) ». L’auteur a lu et médité les penseurs de la région (Robert Lafont, Yann Fouéré, Guy Héraud ou le trop méconnu Pierre Fougeyrollas).

La réactivation contemporaine du régionalisme revient cependant à Jean-François Gravier, auteur en 1947 du célèbre Paris et le désert français. Royaliste maurrassien de formation, géographe de profession, directeur de l'école des cadres du Mayet-de-Montagne, le pendant en Zone occupée de l’école d’Uriage en Zone libre, puis collaborateur à la Fondation Alexis-Carrel, il participa à Idées, la revue théorique de la Révolution nationale. Il appartenait à la fois aux non-conformistes de la « Jeune Droite » et au courant « technocrate - planiste » lié aux « relèves des années Trente » (Olivier Dard). Ce Paris et le désert français fut à la base de la politique d’aménagement du territoire des décennies 1950 - 1960 et de la promotion des métropoles d’équilibre. Malheureusement, le tropisme centralisateur parisien étant dans les gènes d’un personnel politique calamiteux attaché au cumul des mandats locaux et nationaux, la décentralisation a principalement favorisé les capitales régionales aux dépens des espaces périphériques au point qu’on a maintenant Toulouse et le désert midi-pyrénéen, Châlons-en-Champagne et le désert champardennais ou Rennes et le désert breton…

Soucieux de défendre un équilibre régional géographique et humain, Richard Roudier examine la typologie théorique du fait régional. Reprenant les travaux de Roger Brunet, la région géographique « est un espace concret continu et contigu, un cadre de vie spatial avec limites naturelles ou historico-naturelles dont la cohésion est assurée par la vie de relations aux différentes niveaux du quartier rural (p. 66) ». En s’inspirant des bassins, des plaines et des massifs, on obtiendrait une quinzaine de régions. La région économique repose sur des critères de production, de consommation, de flux d’échanges et de mobilités pendulaires. Mais toutes ces caractéristiques n’assurent pas un sentiment d’appartenance tangible à ses habitants. La région économique n’est d’ailleurs qu’une variante de la « région fonctionnelle ». L’auteur exècre cette dernière « froide et totalitaire (p. 55) ». La France en compte déjà deux : la première - qui peut s’admettre - est les cinq zones d’indicatifs téléphoniques fixes (01, 02, 03, 04 et 05); la seconde se rapporte aux fameuses circonscriptions inter-régionales consacrées aux élections européennes décidées en 2003 par le désastreux duo Chirac - Raffarin. Existe en outre une « autre variante de la région fonctionnelle (p. 57) » : la région - programme qui correspondait à la volonté dirigiste, planifiante et étatiste du gaullisme gouvernemental. L’actuelle carte des régions administratives en procède largement.

Richard Roudier préfère, lui, la « région identitaire (p. 69) » assise sur le fait linguistique. En combinant l’histoire, l’aire linguistique, la topographie ainsi que les données économiques, il propose une France de seize régions bien balancées en termes de population. Abordant le problème récurrent de la « ville-centre » ou « capitale régionale », l’auteur s’inspire des travaux de Didier Patte, président - fondateur du Mouvement Normand, à qui il dédie d’ailleurs cette lettre ouverte, et suggère le choix d’une commune  « équidistante entre Caen et Rouen, mais également située non loin du Havre par le Port de Normandie (p. 100) » : Pont-Audemer ou bien l’agglomération Deauville - Trouville. En Bretagne réunifiée, le principe de l’équidistance entre Rennes, Nantes, Brest et Quimper ferait de Vannes la nouvelle capitale bretonne. Pour le Grand Languedoc, entre Montpellier et Toulouse, ce serait Narbonne. Quant à la Grande Bourgogne, ce statut reviendrait à Dole entre Dijon et Besançon.

La carte formulée par Richard Roudier se confond en grande partie avec le projet régional des Verts qui sont des régionalistes malheureusement contaminés par leurs aberrations mondialiste, multiculturaliste et sociétaliste. Attaché aux cultures vernaculaires, l’auteur estime que les Basques, les Catalans, les Flamands, voire les Nissarts et les Savoisiens, bénéficieraient d’un statut de large autonomie au sein de leurs régions respectives. Cet aménagement identitaire des régions établi à partir de sa « théorie des régions linguistiques corrigée par les principes fonctionnels (p. 110) » n’aurait cependant qu’une portée limitée si la structure même de l’État français n’évoluait pas vers la reconnaissance institutionnelle simultanée de la subsidiarité et de la véritable diversité ethno-culturelle autochtone.

Régionaliste convaincu tout autant hostile au séparatisme ou à l’indépendantisme à la petite semaine qu’au centralisme républicain, Richard Roudier conçoit sa révolution régionale dans le cadre d’une « sixième République fédérale, celle des quinze régions identitaires rassemblées (p. 113) ». Reprenant en fin de compte les thématiques chères aux royalistes rénovateurs du Lys noir et les idées « régionales-révolutionnaires » de Pierre Fougeyrollas, il préconise à son tour la fin de Paris. Il importe de réduire cette thrombose territoriale : cela passe par " Franceville ", une nouvelle capitale fondée ex-nihilo, à l’instar de Brasilia au Brésil, de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire, d’Astana au Kazakhstan ou de Naypyidaw au Myanmar (ex-Birmanie), en plein centre de l’Hexagone « entre Creuse et Haute-Vienne, mais on pourrait tout aussi bien installer la nouvelle cité dans le Bourbonnais, au cœur de l’histoire nationale, dans le berceau des Bourbons (p. 118) ».

Cette lettre ouverte risquerait vraiment de défriser son destinataire s’il la lisait. Mais, comme il ne le fera pas, parions hélas que la nouvelle géographie des régions grotesques porte en elle de terribles et puissantes déchirures tant humaines que spatiales.

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jeudi, 09 octobre 2014

Dimanche 12 octobre : la Diffusion du Lore sera à la 8e Journée de Synthèse nationale...

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Dimanche 12 octobre : les Cahiers d'Histoire du Nationalisme seront en vente à la 8e Journée de Synthèse nationale...

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RAPPEL - Dimanche 12 octobre, à Rungis : Dr Merlin chantera à la 8e Journée de Synthèse nationale !

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mercredi, 08 octobre 2014

Dimanche 12 octobre : on se retrouve au stand du Cercle Franco-Hispanique à la 8e Journée de Synthèse nationale...

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Un grand entretien avec Roland Hélie dans Présent d'aujourd'hui

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Présent est en vente chez les marchands de journaux

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mardi, 07 octobre 2014

Dimanche 12 octobre, à Rungis : Jean-Claude Rolinat dédicacera ses livres à la 8e Journée de Synthèse nationale !

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Résister à l’immigration… Des Français commencent à s’organiser !

index.jpgUn entretien avec David Chepen

A l’initiative de David Charpen et d’un groupe de militants lyonnais vient de se créer l’association Résistance à l’immigration. Cette association est rassembleuse. Elle entend réunir les patriotes décidés à s’opposer, par les moyens légaux, aux flux migratoires qui, petit à petit, changent la nature de notre peuple. Synthèse nationale apporte son soutien actif à cette initiative, nous donnons ici la parole à son Président.

SN

David Charpen vous venez de fonder l'association « Résistance à l'immigration », quel est son objectif ?

70 % des français sont hostiles à l'immigration ; non seulement notre objectif est d'atteindre les 90 % mais nous voulons que les décideurs (entrepreneurs, journalistes, associatifs, élus) prennent conscience de cette réalité et renoncent aux actes collaborationnistes. Dans le cadre de reportages, de campagnes publicitaires ou de prises de décisions, ils doivent intégrer le point de vue de la Résistance.

Comment allez-vous procéder ?

Chaque semaine à partir du 12 octobre 2014 nous allons lancer une campagne de protestation par courrier, par e-mail, suivi de rencontres auprès des décideurs qui auront, par naïveté ou par conviction, pris une position collaborationniste.

Vous cherchez à stigmatiser ceux que vous qualifiez de « collabos » ?

Nous ne cherchons à stigmatiser personne mais à convertir à la Résistance. Les véritables collabos sont peu nombreux et finiront par céder à la pression populaire, pour cela nous devons être nombreux. C'est pourquoi nous appelons tous les patriotes à nous rejoindre.

Avez-vous une ambition politique, êtes-vous affilié à un parti politique ?

Nous ne sommes affiliés à aucun parti et nous ne sommes pas un parti. Nous sommes le syndicat des français qui veulent préparer la remigration. Depuis 40 ans les conséquences de l'immigration sont de pire en pire chaque année. La « greffe » n'a pas pris, ni en France ni ailleurs. C'est pourquoi les citoyens doivent prendre les choses en main et faire pression sur tous les centres de décisions, dont les partis politiques, quels qu'ils soient, et se préparer à des actions de masse.

Qui sont les membres de cette association ?

Nous sommes des identitaires issus de toutes les régions françaises. Nous avons créé cette association avec le soutien de Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale, dont nous faisons aussi la promotion, car au-delà des actions « coup de poing », la Résistance passe par un travail intellectuel qui confronte les points de vue, stimule l'imagination, incite à l'action et rassemble les énergies.

Pour adhérer à l’association, écrire à Résistance, 60 rue Gabriel Péri 69100 Villeurbanne

Entretien publié dans le n°37 de Synthèse nationale

David Chepen prendra la parole dimanche à la 8e Journée de Synthèse nationale à Rungis.

Dimanche 12 octobre, à Rungis : Philippe Randa dédicacera ses livres à la 8e Journée de Synthèse nationale !

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01:59 Publié dans 08 - La 8e Journée de Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |