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dimanche, 31 mars 2024

Le site Riposte laïque à nouveau agressé et victime d'une cyber attaque

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Un communiqué de Pierre Cassen, fondateur de Riposte laïque :

Nous sommes victimes, depuis trois jours, d'une attaque de grande envergure, qui a nécessité des moyens énormes de la part de nos agresseurs. Pour la première fois, Riposte Laïque a été piraté, et détourné sur le site de l'Elysée. Signature du forfait ? Nous n'avons aucune certitude, mais, après les persécutions policières et judiciaires subies par notre site et ses dirigeants, cela paraît l'hypothèse la plus probable. Le fait que cette attaque se soit déroulée lors du week-end de Pâques n'est pas un hasard. Cela complique encore davantage les démarches et les travaux nécessaires pour récupérer au plus vite notre site.

Avant cette attaque, plus de 600 donateurs avaient apporté votre soutien, et nous étions à près de la moitié de l'objectif, au bout d'une semaine cliquez ici. Nous étions bien partis pour atteindre l'objectif fixé, même si d'importants efforts étaient encore nécessaires. Soyez certains que votre soutien, pour lequel je vous remercie encore, n'aura pas été vain, et que dès que notre site sera récupéré et réparé, nous reprendrons le combat avec encore davantage de détermination, au service de la France.

L'entretien avec Pierre Cassen publié la semaine dernière sur Synthèse nationale cliquez ici

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Journal du chaos

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Pour télécharger, cliquez ICI

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samedi, 30 mars 2024

Il y a ceux pour qui Pâque n'est pas seulement une histoire d'oeufs et de gallinacés en chocolat

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Espagne, 2024 : procession de la Légion

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Une France pillée et paupérisée

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Nicolas Ravailhe*

En France, nos partis politiques transforment les élections européennes en un référendum pour ou contre « cette » Europe. Ils n’ont en réalité pas d’adversaires. L’écrasante majorité des partis souhaite rester dans l’Union européenne.

Un éventuel Frexit est même comparé au Brexit, présenté comme un échec. Aucun élément probant n’est avancé, et le degré d’intégration de la France dans l’UE est assimilé à celui du Royaume-Uni, alors que les Britanniques n’étaient ni dans l’euro ni dans Schengen, et qu’ils négociaient sans cesse des exceptions et des compensations en tout genre. Le Royaume-Uni a fait le choix d’une Europe à la carte quand la France a opté pour le menu UE complet.

Or, plus l’UE est intégrée et dispose de compétences étendues, plus nous devons y défendre nos intérêts. Le principe de réalité commande d’observer que l’Europe d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celle des années Giscard ou Mitterrand. Ces vingt- cinq dernières années, les déséquilibres de richesses entre États ont considérablement affecté le projet européen.

La vie politique française est clivée entre vrais proeuropéens et faux anti-européens. Tous les partis hexagonaux prétendent vouloir faire renaître ou changer l’UE, voire la sauver de périls, mais aucun n’est majoritaire pour gagner dans son groupe politique européen.

De surcroît, nous n’avons pas d’alliés pour modifier l’Europe en profondeur. Contributrice nette au budget européen, comme l’Europe du Nord et l’Italie, la France n’est pas – contrairement à ces dernières – gagnante avec des excédents commerciaux. À la différence de l’Europe de l’Est et du Sud, elle ne bénéficie pas non plus d’une solidarité européenne en trompe-l’œil.

L’UE n’est pas la paix, mais l’art de civiliser la guerre par le droit et l’économie. L’Allemagne a opéré des Anschluss économiques  en Europe de l’Est en profitant des fonds européens disponibles dans ces pays. Ceux-ci ont servi de relais de croissance pour les entreprises allemandes via l’Ostpolitik, sécurisés par le droit de l’UE, bien plus qu’ils ne constituent une solidarité européenne au profit des régions les plus pauvres.

Sans délocalisations et sans pertes d’emplois outre-Rhin, ces succès obtenus par des logiques de dépendances économiques d’États européens assurent à l’Allemagne des majorités politiques pour contrôler l’UE, les règles du marché intérieur et les accords avec les pays tiers. Le père fondateur de l’Europe est en réalité Werner von Siemens : « Qui crée la norme crée le marché. »

Les Pays-Bas jouent, quant à eux, les chevaux de Troie, principalement avec l’Asie. Ils importent massivement depuis les pays tiers via leurs ports et engrangent ainsi des droits de douane qui les financent. Optimisant quelques vices de construction de l’UE, leurs entreprises revendent ensuite ces importations avec des marges dans les États membres de l’UE.

Cette conjonction d’éléments contribue à la désindustrialisation et à la paupérisation de la France. Faute de pratiquer la guerre économique dans et via l’UE, notre pays n’est pas attractif mais souvent pillé, y compris lorsque nos concurrents y captent des fonds européens.

L’Europe est stratège, elle ne changera pas. À titre d’exemple, l’UE a une balance commerciale positive de 158 milliards d’euros avec les États-Unis en 2023. L’UE va bien, en moyenne, alors que la France, malgré ses qualités, va mal. Selon Eurostat, notre pays a pourtant des atouts pour être compétitif. L’Hexagone ne dépense pas trop, il ne gagne pas assez. Contrairement à d’autres États européens conquérants pour eux-mêmes, la France en appelle à l’UE.

Pour l’Europe, qui a besoin d’équilibre entre ses membres, comme pour une France ouverte, il est temps pour nous d’être Français en Europe davantage qu’Européens, béats ou provocateurs décalés en France. Sur un plan politique, scientifique, juridique et économique, il est urgent de développer une stratégie française en Europe plutôt qu’une chimère de stratégie française pour l’UE.

(*) Avocat et fondateur de l’Institut francophone de stratégies européennes.

Source : Marianne 28/3/2024

 

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vendredi, 29 mars 2024

Piero San Giorgio :''C'est fou comme l'UE ressemble à l'URSS et la Russie à l'Occident d'avant'.

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L’humour noir et les pouvoirs surnaturels du Christ : Conférence de Pierre Jovanovic à Paris

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E&R Île-de-France recevra Pierre Jovanovic à Paris (intra-muros) le samedi 30 mars 2024 après-midi pour une conférence sur le thème « L’humour noir et les pouvoirs surnaturels du Christ ».

Conférence-dédicace autour de son nouveau livre 888

Le 18 août 1996, un prêtre de Buenos Aires assiste à un événement singulier, que son supérieur direct (et futur Pape François) demande de garder « secret » dans l’espoir qu’il soit oublié…

Le 7 novembre 1999, à Lourdes, les caméras de France 2 retransmettent en direct un « miracle » en présence de tous les évêques de France. Ces derniers choisissent de ne jamais en parler…

En 2010, Peter Kennedy, prêtre catholique, déclare que Jésus n’a jamais existé…

Quant aux protestants, ils doutent de la présence de Pierre à Rome… alors que les rabbins, eux, affirment, que Jésus n’a jamais été leur « messie » et que le leur devrait arriver incessamment sous peu.

Pierre Jovanovic montre dans ce livre totalement stupéfiant non seulement qu’il n’en sera rien, mais également que, si Jésus a changé le nom du marin-pêcheur en « Pierre » à la seconde où il l’a rencontré, c’était dans un but précis, millimétré et calculé avec 2 000 ans d’avance : prouver au monde entier son omniscience, sa divinité et sa bienveillance. Et c’est sans parler du fait que les travaux d’une entité spéciale de la CIA prouvent sa démonstration magistrale.
La clé donnée par Jésus (et visible de tous) se trouve dans la phrase sibylline : « Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Église. »

Avec ce livre, le lecteur est littéralement emporté, happé par les pouvoirs surnaturels de Jésus qui se manifestent presque à toutes les pages, au point même qu’Il se rend quasiment perceptible…
Journaliste et écrivain, Pierre Jovanovic est l’auteur de 13 autres livres best-sellers, dont le célèbre Enquête sur l’existence des anges gardiens qui fête désormais ses 30 années de réimpressions. Il dirige la Revue de presse internationale sur quotidien.com

Informations importantes :

- Entrée : 10 euros

- Inscription obligatoire par e-mail : inscription.conf75@gmail.com (Indiquez nom et prénom)

- L’adresse et l’heure exactes vous seront communiquées la veille par courriel

- Présence d’un stand Kontre Kulture (des exemplaires de son nouveau livre disponibles à la vente)

- Présence d’une buvette et d’un buffet.

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Marion Maréchal et Eric Zemmour sur les plateaux

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Intoxications sondagières

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

À deux mois et demi environ des élections européennes du 9 juin, sondages et enquêtes d’opinion s’accordent sur l’avance de la liste du Rassemblement national (RN) conduite par son président, Jordan Bardella, prise sur la liste de la majorité présidentielle emmenée par Valérie Hayer. Selon les instituts et suivant les jours, l’écart varie entre huit et dix points. En 2019, Bardella devançait la macronienne Nathalie Loiseau de 0,92 point.

Quitte à se tromper, la chronique d’aujourd’hui estime que la différence réelle au soir de l’élection entre le RN et la coalition macroniste sera moindre. Sciemment ou non, les résultats envisagés sur le vote possible induisent en erreur l’opinion. Les électeurs de l’Hexagone ont la mémoire courte. Au moment des élections régionales et départementales des 20 et 27 juin 2021, enquêtes et sondages prévoyaient déjà la victoire du RN dans deux à trois régions ainsi que dans un à deux départements. Dans les faits, aucune collectivité territoriale ne tomba aux mains du parti mariniste. Pis, entre 2015 et 2021, le RN perdit 106 conseillers régionaux et 36 conseillers départementaux. Dans l’un de ses éditoriaux qui ouvrent l’excellent Réfléchir & Agir, Eugène Krampon emploie la formule juste : « Marine Le Pen transforme l’or des sondages en plomb des élections. »

Il est fort possible que ce triste constat se répète au soir du 9 juin. Il faut se rappeler la campagne présidentielle d’Éric Zemmour en 2022. Les premiers sondages le donnaient entre 15 et 18 %. L’un d’eux le mettait même en duel face à Emmanuel Macron ! Au premier tour, l’ancien journaliste du Figaro ne fit que 7,07 %, d’où les sarcasmes permanents de la caste médiacratique. Dommage qu’aucun zemmourien ne leur ait rétorqué qu’en 2002, François Bayrou, ancien ministre et déjà candidat à de nombreuses élections, n’obtenait que 6,84 % des suffrages. Et que dire de Jean-Pierre Chevènement (5,33 %) ? Les partisans d’Éric Zemmour se sont trop fiés aux pronostics sondagiers et à la notoriété obtenue par leur candidat sur Internet et les réseaux sociaux.

Une trop grande assurance risque de jouer un mauvais tour (de scrutin) à Jordan Bardella. Ce dernier et son entourage de consultants peuvent vite prendre la « grosse tête ». Jugeant la victoire acquise, ils peuvent se montrer moins attentifs et commettre des erreurs sur lesquels les plumitifs du Régime fondreront dessus avec le secret espoir de déstabiliser, plus ou moins rapidement, le candidat.

En outre, être en tête dans les intentions de vote constitue en général un sérieux handicap. Les analyses socio-politiques démontrent que le RN bénéficie du socle électoral le plus solide. Toutefois, maints de ses électeurs potentiels demeurent tentés par l’abstention. S’ils entendent que leur chouchou va gagner largement, ils se démotiveront et resteront chez eux, ce qui fragilisera le résultat final. Par ailleurs, Jordan Bardella focalise sur lui l’attention médiatique. Tous ses faits et gestes sont épiés, examinés, commentés… Après un reportage à charge dans « Complément d’enquête » du 18 janvier 2024, une émission du service public télévisé, il est possible de sortir de nouvelles « révélations » croustillantes dans le but de le disqualifier moralement. Collégien, Jordan Bardella prenait sûrement du rab à la cantine sans autorisation préalable ou bien, à la sortie de la crèche, il se ruait sur les petites filles et les autres petits garçons. Bref, des actions inadmissibles qui relèvent du crime contre l’humanité ! 

Disposer d’une grande avance favorise enfin la mobilisation des électeurs anti-RN. Il y a parmi eux les retraités macroniens qui fantasment toujours sur leur « Mozart de la finance » alors que se prépare le suicide assisté presque obligatoire pour cause de rationnement à venir des soins médicaux. Il y a aussi les jeunes formatés aux délires climatistes et inclusifs qui rejouent en toute quiétude un anti-fascisme de bazar et qui considèrent comme pertinent le continuum idéologique entre la macronie et le RN. Fort heureusement, ces détraqués climatiques n’ont pas de liste commune. Leur choix – cornélien - se répartira entre le social-démocrate mondialiste Raphaël Glucksmann, l’éco-belliciste Marie Toussaint, le communiste bobo Léon Deffontaines et l’« Insoumise » Manon Aubry. Ouf !

Dès à présent, un régime à bout de souffle sature l’opinion d’injonctions phobiques dans la pré-campagne électorale à travers des radios et des chaînes télévisées complaisantes. Tout est bon pour propager une peur lancinante : le dérèglement climatique, les risques d’intervention militaire française en Ukraine, de nouvelles pandémies, la multiplication des faillites d’entreprises, une inflation toujours virulente. Le gouvernement dystopique hexagonal parie sur la crédulité des masses désinformées par les relais, officiels ou non, de la communication d’État.

Sondages et enquêtes d’opinion sculptent donc en douceur et hors de toute pression publique l’état d’esprit d’une population fortement à cran. Avant le 9 juin, bien des officines tenteront de brouiller l’image des candidats qui déplaisent ou qui pensent déplaire au Système établi alors qu’ils travaillent en  « opposants contrôlés ». Pourtant, les déconvenues tombent si vite surtout quand il s’agit d’élections nationales de « mi-mandat » !

Salutations flibustières !

« Vigie d’un monde en ébullition », n°108, mise en ligne le 27 mars 2024 sur Radio Méridien Zéro.

10:51 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

29 mars : une pensée pour Jean Mabire

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Les Amis de Jean Mabire cliquez là

Mieux connaître Jean Mabire cliquez ici

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Cette France des communiquants et des gangs : « Plus rien n’est caché, tout est su ; et plus on sait, moins on fait... »

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne Eurolibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Que vous inspire la démission du proviseur du lycée Ravel, menacé de mort après avoir demandé à une élève de retirer son voile ?

Si quelques optimistes ont pu un bref moment croire dans les déclarations de matamore – à propos de l’abaya notamment – de Gabriel Attal lors de son très bref passage au ministère de l’Éducation nationale, son remplacement par Nicole Belloubet, officialisait de fait que ce n’était bien que du bla-bla-bla de communication… Rappelons les remous que les propos sur « l’insulte à la religion » et la « violation de la liberté de conscience » de cette ancienne ministre de François Hollande avaient provoqués, tout comme son intervention en 2020 pour libérer des milliers de détenus avant la fin de leur peine au prétexte fallacieux de l’épidémie de covid. Alors, l’exfiltration – c’en est une – du proviseur du lycée Ravel en passe de devenir « zone de guerre religieuse » en est la preuve. Mais ce n’est qu’un « fait-divers » de plus ! Combien d’autres, quotidiennement, de la même teneur ou bien plus gravissimes encore, sont ignorés ou deviennent lassant par leurs répétitions. Gageons que la médiatisation de cette affaire-ci durera moins longtemps que ne dure en vase… les chrysanthèmes.

L’État va tout de même porter plainte contre l’élève qui avait accusé ce professeur de violence à son encontre et le Premier ministre a indiqué qu’elle aurait quitté le Lycée…

Plainte pour « dénonciation calomnieuse », en effet, mais s’agissant d’une mineure, on imagine l’importance de sa condamnation, si condamnation il y a : dans quelques mois, un juge pourra très bien classer l’affaire sans suite… et on se doute que la demoiselle ne restera pas longtemps déscolarisée. On peut même ouvrir les paris qu’elle intégrera un nouvel établissement sous de triomphales acclamations et d’enthousiastes « youyous ». L’époque a les héroïnes qu’elle mérite !

D’après vous, pourquoi l’État ne se montre-t-il pas plus ferme envers de telles poussées hégémoniques des islamistes qui indignent la majorité de nos compatriotes ?

Parce que la caste qui gouverne notre pays n’a appris qu’à « communiquer », pas à résoudre les problèmes. Tant que ces derniers n’étaient pas trop importants, trop visibles, c’est qu’ils n’existaient pas. Ce n’étaient que des « sentiments de problèmes », comme dirait Éric Dupont-Moretti. Depuis plus de cinquante ans, on tait les problèmes liés à l’immigration et notamment la volonté de conquête religieuse de nombre d’entre eux. On l’a caché sous couvert d’anti-racisme, de culpabilisation liée à notre passé colonial et surtout des dangers d’un retour aussi diabolique que fantasmé de la « peste brune » comme on cache – pardonnez-moi l’expression – la « merde au chat » sous le tapis. Aujourd’hui, on ne parvient plus à contenir la réalité du « bruit et de l'odeur », selon l’expression utilisée par l’ancien président Jacques Chirac, des désagréments (euphémisme !) causés par « certaines personnes immigrées en France », comme on peut lire sur Wikipédia à propos de cette déclaration de 1991. Alors, oui, on subit aujourd’hui une tempête religieuse, un cyclone du trafic de drogue, un typhon avec l’explosion de la dette publique et un tsunami de chômage de longue durée… Mais contrairement aux paroles de la célèbre chanson de Jacques Dutronc : « Plus rien n’est caché, tout est su ; et plus on sait, moins on fait. »

Darmanin a tout de même lancé une vaste opération « place nette XXL » : 867 interpellations « jusqu’à présent »… et des saisies « de nombreuses armes et d’importants moyens financiers »…

Mais combien de ces « interpellés » ont été libérés le soir même, le lendemain ou au bout de 48 heures de garde-à-vue ? Combien seront finalement inculpés ? incarcérés ? condamnés ? Et combien, parmi eux, sont des « gros bonnets » et non des « charbonneurs », comme on nomme les petits revendeurs de drogue, aussi vite remplacés qu’arrêtés ? Et si la police démantèle réellement tout un gang, de son PDG à ses « techniciens de surface », imagine-t-on qu’un autre gang rival ne profite pas de l’aubaine et ne rafle aussitôt la « part de marché » laissée ainsi vacante ? Et on sait que même incarcérés, des chefs de gang n’arrêtent pas pour autant de diriger leurs affaires…  Plus que « place nette XXL », ne s’agirait-il pas surtout de la part de Gérald Darmanin de la même « Communication XXL » que celle de Gabriel Attal, lorsque celui-ci était ministre de l’Éducation nationale ? Permettez-moi alors de reprendre mot pour mot ce que je vous avais déclarés à l’époque à ce sujet, lors d’un précédent entretien, en janvier dernier : « D’expérience, les effets d’annonce ministériels ou présidentiels non suivis d’exécutions sont tellement courants qu’on peut légitimement se montrer, disons… attentif, non ? »…

La police a-t-elle encore réellement les moyens d’intervenir efficacement ?

Avant de parler de moyens, ne s’agirait-il pas de parler d’abord et avant de tout de « volonté » d’agir ? Que la majorité des policiers ait cette volonté, je n’en doute pas, mais sans ordre, ils ne feront rien, ce sont des fonctionnaires de l’État, je vous le rappelle. Si demain, on leur donne l’ordre de mettre le paquet pour en finir avec les gangs, les moyens, ils les trouveront et ils auront le dessus ; ils auront même facilement le dessus. Voyez cette fusillade entre deux gangs au quartier du Blosne à Rennes le 10 mars dernier. Une « longue fusillade (d’une) ampleur inédite », comme écrit Ouest-France. Elle a duré près de deux heures selon France Info… et seulement deux, voire trois voyous, ont été blessés. S’il existe des « tireurs d’élite », il y a aussi des « tireurs du dimanche », la preuve ! Mais le plus hallucinant a sûrement été d’entendre le lundi matin sur Cnews, dans l’émission de Pascal Praud, un des policiers de Rennes s’auto-féliciter non seulement de ne pas être intervenu deux heures durant « ce qui aurait risqué de faire davantage de victimes », mais surtout « d’avoir pu conduire les blessés rapidement à l’hôpital ». Alors, sans doute, quand les policiers redeviendront des « gardiens de la paix » et non plus des « ambulanciers », peut-être que les choses changeront, que les gangs ne feront plus impunément leurs lois dans notre pays… et que les lycéennes respecteront la laïcité dans les établissements scolaires.

Et la France redeviendra « France, mère des arts, des armes et des lois », comme l’a si bien loué Joachim Du Bellay. Nous étions alors en 1558.

Oui, mais Joachim du Bellay était un poète, lui. Pas un communiquant.

Philippe Randa a récemment publié :

Coups d’œil & Tirs à vue (Chroniques barbares XXI), Philippe Randa, Dualpha, préface d’Alain Sanders, 186 pages, 25 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici

La désinformation autour de l’écologie, Philippe Randa (présente), Dualpha, 198 pages, 25 euros… Avec les contributions de Francis Bergeron, Jean de Saint-Houardon, Richard Dessens, Michel Festivi, Nicolas Gauthier, Philippe Joutier, Aristide Leucate, Olivier Pichon, Éric Pinel, André Posokhow, Bernard Plouvier, Claude Timmerman, Jean-Michel Vernochet. Pour commander ce livre, cliquez ici

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jeudi, 28 mars 2024

Le Colonel Jacques Hogard accuse : « Bernard Kouchner a couvert un trafic d’organes au Kosovo »

Jacques Hogard, colonel, expert en intelligence stratégique et géopolitique, a travaillé sous le fanion américain en Somalie en 1992 et sous celui de l'OTAN au Kosovo en 1999. Ces expériences l'ont marqué et l'ont amené à interroger les actions de l'OTAN et des États-Unis avec un regard critique. Dans son livre, il montre le lien entre la CIA, les Américains et la guerre en Ukraine, bien avant que l'opinion publique ne s'en rende compte.

En 1999, les bombardements de l’OTAN au Kosovo ont été un point de rupture pour Jacques Hogard. Il était sur place et a constaté que la France travaillait contre ses propres intérêts et engageait la vie de ses soldats de manière inappropriée. Il a le sentiment de revivre la même situation aujourd’hui avec la crise en Ukraine.

Le Colonel accuse l’ancien ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, d’avoir couvert un trafic d’organes au Kosovo. Selon lui, des personnes de tous âges ont été enlevées par des membres de l’Armée de libération du Kosovo (UÇK) et emmenées dans une clinique en Albanie où leurs organes étaient prélevés avant d’être revendus à des prix exorbitants. Le Colonel Hogard affirme avoir entendu parler de ces enlèvements lorsqu’il était sur place au Kosovo, et avoir découvert plus tard l’existence de cette clinique en Albanie. Il accuse Bernard Kouchner d’avoir été au courant de ces pratiques et d’avoir couvert ce trafic.

Selon Jacques Hogard, l’opinion occidentale a été travaillée et manipulée à l’époque des bombardements au Kosovo. Les images de réfugiés albanais quittant le Kosovo sous la pression de l’armée serbe ont été utilisées pour justifier l’intervention de l’OTAN. Cependant, la réalité était plus complexe, avec une rébellion armée kosovare albanaise menée par Hashim Thaçi, aujourd’hui détenu à La Haye pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Projeté dans cette affaire pendant 78 jours de bombardement. Il a été témoin de la manipulation de l’opinion publique et des désinformations massives. Il a également constaté que les Serbes avaient été accusés à tort de planifier un génocide et une épuration ethnique des Albanais du Kosovo.

Aujourd’hui, Jacques Hogard voit des liens entre les événements au Kosovo et la situation en Ukraine. Il pense que la volonté absolue de l’empire américain de garder la première place et de se comporter comme un gouvernement mondial est à l’origine de ces conflits. Il estime que la résistance de l’empire américain est responsable de la situation actuelle et que la France et l’Europe devraient être plus averties sur cette question.

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Source : Le Média en 4-4-2 et Tocsin

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Russie : le Bistro Libertés des experts

Eric Morillot vous a concocté un plateau d’experts :

- Jacques Sapir : économiste français spécialiste de l'économie russe. Il enseigne à l’université de Paris Nanterre, puis il est directeur de l’École des hautes études en sciences sociales. Il tient peut-être son attachement à la Russie de son père qui est né dans ce pays alors en pleine révolution. Il est avec Michel Onfray un des deux intellectuels qui prônent le rapprochement des souverainistes de gauche et de droite pour lutter contre la mondialisation malheureuse.

- Philippe Murer : lui aussi a sa page sur Front Populaire. C’est un économiste et un écologiste. Après des études d'ingénieur en mathématiques appliquées et en finance à l'Ensimag, il obtient un 3ᵉ cycle de sciences économiques. Il enseigne la finance à la Sorbonne.

- Régis Le Sommier : journaliste à Paris Match où il sera grand reporter, chef de bureau aux États-Unis, puis directeur général adjoint. Il rejoint RT France jusqu’à l’interdiction de la chaîne. Il ne se laisse pas abattre et fonde le média Omerta.

- Yves Pozzo di Borgo : cet ancien sénateur de l’UDI irrite la bien-pensance par son refus de la vaccination obligatoire, ses activités au sein de l’association "Dialogue franco-russe" et ses prises de position sur l’opération spéciale en Ukraine. - Charles-Henri Gallois : directeur financier dans des maisons prestigieuses du luxe. Cet ancien cadre de l’UPR est le président du mouvement Génération Frexit. Il a sa page sur le site Front Populaire.

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Quand les sanctions percutent les élections

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La question que se pose toute personne un tantinet censé et qui suit l’actualité, même d’un regard distant, ne peut s’empêcher de se pose la question de savoir quand les Européens vont-ils cessé d’être stupides et suicidaires alors qu’ils disposent de toutes les cartes pour s’ériger en puissance face aux Russes mais aussi aux Américains ? Une fois de plus, Pierre Lellouche, excellent observateur et analyste, dresse ici, pour Valeurs actuelles, le panorama des sanctions qu’a voté l’Union européenne contre la Russie qui n’ont servi à rien mais a contrario desservi nos intérêts.

Lire la suite ICI

Source : Valeurs actuelles, 28/3/2024

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Ethnie, religion, sexe : un peu, beaucoup, exagérément aux USA

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La chronique de Philippe Randa

Pour les prochaines élections américaines, 36,2 millions d’électeurs d’origine hispanique – « le groupe racial à la croissance la plus rapide dans l’électorat américain », selon le Pew Research Center – sont au centre de toutes les attentions républicaines et démocrates.

Si, en 2020, cet électorat avait majoritairement voté pour Joe Biden, il pourrait cette fin d’année se porter plutôt sur son rival Donald Trump, dixit les sondages… Ce dernier bénéficierait d’une avance de 5 points auprès des électeurs latinos.

Un changement de vote à 180° pour « ces Américains-là » qui avaient préféré précédemment le candidat démocrate après que Donald Trump avait qualifié en 2016 les migrants de « violeurs » ou de « criminels »… Ils semblent désormais, sinon partager les mêmes constatations (quoique, allez savoir !), du moins « s’éloigner de l’image de l’immigré lésé privilégiée par les démocrates », au profit d’une identité de « travailleurs en quête d’assimilation », selon Mike Madrid dans le Los Angeles Times.

De même a-t-on vu récemment dans l’État du Michigan, la communauté musulmane être particulièrement convoitée puisque « État pivot s’il en est, tout Démocrate souhaitant s’assurer une victoire au Michigan se doit d’obtenir le soutien des votants de confession musulmane (tandis que) plus de la moitié des Juifs new-yorkais prévoient de voter pour Trump en novembre prochain (alors que) dans chaque élection présidentielle depuis 1928 – à la seule exception de Jimmy Carter en 1980 – le candidat démocrate a obtenu un score écrasant parmi les électeurs juifs, même lorsque défait de manière écrasante par l’électorat dans sa globalité (et que) l’élection présidentielle pourrait être déterminée par le clivage entre “woke” et “anti-woke” », explique Eliott Mamane dans deux articles du Figaro en mars.

Le racisme est sans doute vieux comme le monde et d’évidence une réaction largement répandue sur toute la surface de la planète. N’en déplaise aux contempteurs des seuls « hommes blancs » que certains voudraient ainsi condamner ad vitam aeternam à porter son « lourd fardeau » de repentances, pourvu, bien entendu, qu’elles soient surtout sonnantes et trébuchantes envers le reste de l’humanité en général et les associations autoproclamées antiracistes en particulier. Charité bien ordonnée commençant par soi-même, c’est connu.

Il est néanmoins étonnant de constater comment les différences ethniques, religieuses ou sexuelles, sont systématiquement prises en compte et mises en avant dès que l’occasion s’en présente.

À croire que l’ethnie, la religion, le sexe, tout de même, quelque part, ça compte ! Un peu, beaucoup… Exagérément ?

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Samedi 6 avril, à Paris : conférence de Gabriele Adinolfi au Cercle Drumont

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Source Jeune Nation cliquez ici

Gabriele Adinolfi est un militant fasciste infatigable, qui viendra nous présenter son dernier ouvrage traitant du réseau des Lansquenets d’Europe : un projet métapolitique fruit de plus de cinquante ans de réflexions et de combat.

”Avec ce livre, j’ai voulu expliquer ce que sont et ce que doivent devenir les Lansquenets, au cœur d’un projet de Réseau Impérial avec toutes ses composantes telles qu’elles sont produites par tout ce à quoi nous sommes liés, ou se formant d’elles-mêmes au sein d’un même courant en vue d’objectifs communs poursuivis indépendamment (…) Nous ne pouvons pas dire que le rôle joué par les Lansquenets soit devenu décisif, car en réalité il l’a toujours été. »

PAF : 5 €

Buvette sur place

Inscription obligatoire : ✉️ cercle.drumont@gmail.com 

Le nouveau livre de Gabriele Adinolfi :

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mercredi, 27 mars 2024

Lannion (22) : quand les vieilles perruques de l'anti-racisme sénile refont surface...

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« La France, c’est comme une mobylette » ; il lui faut du mélange ?

Jany Leroy

Source Boulevard Voltaire cliquez ici

À Lannion, les journalistes de la presse locale s'étaient donné rendez-vous, samedi, pour rendre compte d'une manifestation d'un autre temps. Réveillés par la montée du RN et autres secousses telluriques, les dinosaures de l'antiracisme sont sortis de leur long sommeil. Professeurs à la retraite depuis des décennies et militants de SOS Racisme venus du fond des âges brandissent pancartes et drapeaux. Çà et là fleurissent des slogans imprimés sur des feuilles blanches accrochées aux imperméables. « Le Trégor, une terre d’accueil depuis toujours », affirme l'un d'entre eux. La dame porteuse de cette affirmation a vu les premières peuplades arriver en terre bretonne. Les Celtes, les Phéniciens, les Romains... Elle peut en témoigner. Un peu plus loin, un gauchiste qui n'a pas lu les faits divers depuis le Déluge tient un panneau « Collectif soutien aux migrants ». Il nous parle d'un temps que les moins de 1.000 ans ne peuvent pas connaître.

Brusquement, un orateur prend la parole. À l'aide d'une parabole plaidant pour le métissage, il va faire entrer la réunion de plain-pied dans la modernité : « La France, c’est comme une mobylette ; pour avancer, il lui faut du mélange »lance-t-il. Le bond dans le XXe siècle secoue les participants. Les plus au fait du carburant de l'époque se souviennent que le mélange était composé de 2 % d'huile. Bien loin des 10,3 % d'immigrés donnés par l'INSEE. L'image est mal choisie. Les plus remontés proposent une grande manifestation contre les mobylettes. L'engin qui, jadis, les transportait d'un surprise-partie à l'autre n'était qu'un félon à la solde de l'extrême droite. Les migrants transpirant sur leurs vélos l'ont bien compris. Sur leur passage, l'antiraciste se découvre. Un repas de livré et c'est 2 litres de mauvais mélange qui échappent au RN.

Pendant que le rassemblement tourne à la polémique autour de Motobécane, à Paris, une vaste manifestation regroupant une vingtaine de futurs dinosaures se tient devant le siège du parti maudit. Les derniers militants de SOS Racisme sont venus danser pour dénoncer les propos de Marine Le Pen au sujet de la chanteuse Aya Nakamura. Solidarité oblige, la section vétérans de Lannion a prêté quelques banderoles sauvées de Mai 68. Fraîchement repassé, le drap « Ici, c'est Paris, pas Vichy » a belle allure. De génération en génération passent ainsi les pavés d'une époque révolue. Transmission des traditions, sauvegarde des objets sacrés. À quand, un musée du gauchisme de Néandertal à nos jours ?

18:29 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Carhaix (22). Plus d’un an après, toujours pas de trace de « la menace d’extrême droite », après l’alerte à la bombe qui aurait visé le journal « Le Poher »

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Source Breizh-Info cliquez ici

La fin d’année 2022 et le début d’année 2023 avaient été agités dans le Centre-Bretagne autour de l’affaire Callac notamment. Le journal local Le Poher, dirigé par le militant breton de gauche Erwan Chartier, avait d’ailleurs été au centre de l’actualité, puisque le journal avait indiqué avoir reçu de nombreuses menaces et avait même été évacué suite à une alerte à la bombe que les journalistes prétendaient avoir reçu, dans les locaux de Carhaix, en février 2023.

Une alerte à la bombe qui avait été le point de départ d’une campagne médiatique inédite, avec mobilisation massive de journalistes en soutien à Erwan Chartier et son équipe, et surtout « contre l’extrême droite » vague, très vague mouvance qui était accusée d’avoir menacé le journal, Erwan Chartier, et d’être une menace pour la démocratie. Profitant de l’espace médiatique sans précédent pour lui et son journal, ce dernier avait d’ailleurs dans la foulée sorti un livre intitulé Callac ou les obsessions de l’extrême droite dans lequel il livrait sa version très romancée, très idéologique aussi, des évènements autour du projet Horizon de Callac.

Depuis, le rédacteur en chef du journal Le Poher est en tournée, notamment en Bretagne, à l’appel de différents comités antifascistes, ou de gauche, pour présenter son livre, et pour le vendre. Petit souci : un an après les évènements, le ou les auteurs des prétendues « alertes à la bombe », et des « menaces d’extrême droite », n’ont toujours pas été arrêtés, ni démasqués. Certains commencent même à s’interroger sur leur existence réelle. 

Il est vrai que le scénario semble parfait : les méchants d’extrême droite qui s’en prennent à une association qui veut imposer des migrants dans une commune rurale, qui organisent une manifestation pleine de haine contre la gentillesse de ceux qui veulent les accueillir. Les journalistes locaux de gauche qui décrivent la situation et qui se font menacer eux aussi par le camp de la haine, avant de partir en campagne antifasciste, pour se donner un grand frisson (et au passage, pour permettre à un livre de bien se vendre et à un journal de ne pas vivoter, bien qu’il soit d’intérêt local important).

Ce scénario, Bernard Germain n’y croit pas, comme il l’indique dans un article publié sur le média Synthèse nationale  : il est vrai qu’entre Bernard Germain, l’un des artisans de l’opposition à l’accueil de migrants à Callac, et Erwan Chartier, rédacteur en chef du Poher, ça n’est pas le grand amour. Voici ce qu’indique Bernard Germain : cliquez ici

Difficile au final de savoir ce qui est vrai, ce qui ne l’est pas, ce qu’il s’est passé. Oui, des plaintes ont bien été déposées en Gendarmerie de Carhaix suite aux menaces présumées. Néanmoins, force est de constater que plus d’un an après, les enquêtes, si enquête il y a eu, n’ont absolument rien donné. On peut pourtant voir au quotidien dans de nombreuses autres affaires que les enquêtes aboutissent tout de même lorsqu’il s’agit de menaces sérieuses, y compris en Bretagne.

Quoi qu’il en soit, que les menaces aient été bien réelles et sérieuses ou sorties d’un scénario hollywoodien (voir encore récemment cette histoire du maire qui avait accusé l’extrême droite avant d’avouer avoir menti), jamais le journal Le Poher, ni Erwan Chartier, n’auront bénéficié d’une telle couverture médiatique que durant cette année 2023 et le début de l’année 2024. C’est ce qu’on appelle un plan parfait de communication… sur le dos de « l’extrême droite », concept qui sert décidément beaucoup.

Y V

18:09 Publié dans Callac 22, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

IGNACE...

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Avez-vous les albums d'Ignace ?

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10:18 Publié dans IGNACE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 26 mars 2024

Aya Nakamura sacrée artiste féminine de l’année 2024

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Arnaud Raffard de Brienne

A moins d’avoir tenté une expérience troglodyte ou spatiale, et encore, nul n’a pu échapper à la polémique entourant le choix, présidentiel nous assure-t-on, d’Aya Nakamura pour interpréter un titre de notre Edith Piaf nationale à l’occasion de l’ouverture des Jeux olympiques 2024 à Paris. Au-delà des polémiques opposant de prétendus progressistes à d’hypothétiques racistes, comment ne pas percevoir la colossale provocation d’Emmanuel Macron, essentiellement destinée à faire diversion d’une situation politique, économique et sociétale catastrophique à bien des égards. Justifiée ou non, la polémique était courue d’avance et elle vient à point nommé pour diviser toujours un peu plus nos concitoyens qui n’en demandent pas tant.

Cette chanteuse franco-malienne dont bien peu de nos concitoyens n’avaient à ce jour jamais entendu ne serait-ce que le patronyme, a emporté le Prix de la meilleure artiste féminine pour l’année 2024 à l’occasion des Victoires de la musique 2024 – une cérémonie annuelle cofondée en 1985 par un certain Jack Lang alors ministre de la Culture.

Une chose semble certaine, ces Victoires de la musique ne pourront à l’évidence plus se confondre, l’ont-elles un jour pu, avec celles du bon goût et de la culture si l’on s’en tient aux textes de la lauréate 2024. A l’évidence et aussi titrée soit-elle,  Aya Nakamura ne devrait pas s’inscrire, tout au moins à court terme, au répertoire des chanteurs français à texte. Quoiqu’il en soit, il restera aux infortunées candidates Véronique Sanson, Louane, Zaho de Sagazan, Jain et autres consœurs à espérer des jours meilleurs et, en l’occurrence, une future victoire à cette emblématique distinction de la culture française.

Le dernier album d’Aya Nakamura, DNK, référence à son véritable nom Danioko, offre un aperçu de son talent littéraire en nous épargnant, pour le moment les affres de ses vocalises.

Voici un extrait de « Baby », l’un des tubes de ce tout dernier album :       

Toi là, toi tu veux tout (Tu veux tout)
Sans rien dire, pour moi c'est chelou
J'sais pas trop c'que t'attends de moi ('tends de moi)
Hey, eh, eh, il veut qu'j'sois sa nana (Aïe, aïe aïe)
Me faire des minis moi (Aïe, aïe aïe)
J'ai senti c'que t'attends d'moi (C'que t'attends d'moi)
Moi aussi, j'suis dans celle-là, là

J'l'ai senti, j'ai senti de loin sans mentir
On peut pas se fâcher, j'ai senti ce que t'as senti
Il veut câlin partout, partout (Partout)
Veut cher-tou partout, partout (Partout)
Affection et tout et tout
Entre nous, c'est trop dar
Parce que j'suis sa baby (Baby)
Veut devenir mon daddy (Daddy)
Hey, baby (Hey)
Veut devenir mon daddy (Yeah)

Extraits de « Bisous », un autre titre de l’album :

Connexion tu dis (Tu dis)
Pull up un peu, j'suis free (J'suis free)
Demande encore, c'est oui (C'est oui)
Moi j'veux savoir la suite (Moi j'veux savoir la suite)
T'es mon médicament, c'est d'la magie ce que tu m'fais (Ce que tu m'fais)
Habituellement, je craque pas aussi vite, tu sais (Tu sais)
Mwah, mwah, mwah (Mwah, mwah)
Bisous, mwah, mwah, mwah
Mwah, mwah, mwah (Mwah, mwah)
Bisous, mwah, mwah, mwah

Nul doute qu’avec pareil talent, le monde entier ne pourra qu’envier et se prosterner devant Paris, capitale des Arts et des Lettres...

15:02 Publié dans Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 6 avril, à Paris : colloque de l'institut Iliade

En savoir plus cliquez ici

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14:40 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La guerre en Ukraine, la douloureuse naissance d’un monde nouveau. Un Général français s’exprime

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Général (2S) Marc Paitier

Source Breizh-info cliquez ici

Deux ans après le début de la guerre en Ukraine, la réalité contredit les prévisions hasardeuses du camp occidental qui annonçait la mise en échec de la Russie. En fermant la porte à la diplomatie, les États-Unis et les pays de l’Union européenne n’ont fait que prolonger la guerre en entretenant l’illusion que l’Occident avait les moyens de la soutenir et de la gagner, contribuant ainsi à imposer au peuple ukrainien des souffrances effroyables. On peut tirer des évènements et de la situation actuelle un certain nombre d’observations et d’enseignements. Pour qu’un tel exercice puisse être utile, il faut éviter toute forme de simplification et de manichéisme. Nous en sommes loin. Toute position qui s’écarte de la doxa officielle en replaçant cette guerre dans son contexte historique et géopolitique, et en soulignant les erreurs et les fautes qui nous incombent, est combattue et disqualifiée. On ressort alors les mots qui tuent pour discréditer ceux qui ont un regard différent sur la guerre. Ce sont des traitres et des collabos contaminés par l’esprit de Munich. Jamais, peutêtre, l’opinion n’a été manipulée à ce point. Triste réalité d’une époque médiocre dans laquelle l’intelligence a cédé la place à l’idéologie.

Avec la distance prise par les Etats-Unis dans le soutien à l’Ukraine, l’Europe et particulièrement la France, seule puissance nucléaire, se retrouvent en première ligne. Emmanuel Macron s’est saisi de cette « opportunité » pour durcir son discours de façon outrancière et adopter une position belliciste. Celle-ci pourrait faire prendre au conflit une tout autre dimension, infiniment plus tragique encore. Il ne s’agit pas de présenter ici une analyse exhaustive du conflit ukrainien et de ce qu’il nous dit des bouleversements qui s’annoncent. Il s’agit plus modestement de développer quelques réflexions dictées par la recherche honnête de la vérité en ayant conscience que celle-ci ne se laisse pas enfermer dans une vision qui distingue le camp du bien et le camp du mal. La réalité est beaucoup plus complexe.

La faute historique de l’Occident :

L’effondrement du monde soviétique, la dissolution du pacte de Varsovie et la dislocation de l’URSS représentaient une occasion historique pour mettre en place en Europe une nouvelle architecture de sécurité incluant la Russie. C’est dans cette perspective que Mikhaïl Gorbatchev avait parlé de la « maison commune » Europe-Russie, vision qui s’est heurtée au veto catégorique des Etats-Unis, hostiles depuis toujours à l’idée d’une Europe unie de « l’Atlantique à l’Oural ». Quant aux Européens, ils se sont alignés et sont restés sourds à la proposition russe par manque de lucidité, de courage et d’unité. Ils ont donc fait le choix de continuer à dépendre des États-Unis pour leur sécurité par le biais de l’OTAN. Malgré tout, l’heure étant à la détente, l’engagement fut pris par Georges Bush père, de ne pas étendre l’OTAN aux anciens satellites russes et de ne pas déployer des moyens militaires aux frontières de la Russie, c’est-à- dire dans les pays baltes, la Moldavie, la Biélorussie et l’Ukraine. James Baker, le secrétaire d’état américain et Roland Dumas son homologue français ont clairement rappelé la réalité de cet accord qui est niée par de nombreux commentateurs sous prétexte que celui-ci n’a pas fait l’objet d’un document écrit. Peut-on imaginer que les dirigeants soviétiques aient accepté le démantèlement de leur empire sans obtenir certaines garanties concernant la sécurité de la Fédération de Russie dans sa zone d’influence ? Cet engagement n’a pas été tenu.

La Russie s’est sentie trahie et humiliée. En 1999, l’OTAN en bombardant Belgrade, alliée de Moscou et en envahissant la province serbe du Kosovo, a violé délibérément le principe d’intangibilité des frontières. C’est son premier grand péché. A l’époque, la Russie qui venait de subir 10 ans de chaos, n’était pas en mesure de riposter, mais elle n’a pas oublié. L’Occident est donc mal venu aujourd’hui de donner des leçons de morale à la Russie dans ce domaine. Vladimir Poutine lui a pourtant tendu la main au début de son mandat. En 2000, il envisageait la possibilité pour la Russie d’adhérer à l’OTAN. En 2002, Moscou a accepté la mise en place d’un conseil OTAN/Russie. En 2003 et 2005, des négociations entre l’Union européenne et la Russie ont cherché à définir des espaces de coopération entre les deux parties dont l’un concernait la sécurité extérieure. La responsabilité de l’échec de cette voie de coopération ne peut être imputée aux seuls Occidentaux, mais l’enchainement de nombreux actes perçus comme autant d’agressions ont convaincu Vladimir Poutine de mettre un terme à ses relations avec l’Occident et de se tourner vers l’Asie. Il n’est pas inutile de rappeler ces actes : extension de l’OTAN au plus près de la frontière russe ; ingérence américaine et soutien lors de la révolution Orange et de la révolution de Maïdan ; non application des accords de Minsk (février 2015), pourtant garantis par la France et l’Allemagne, qui prévoyaient notamment un large statut d’autonomie pour les régions séparatistes russophones d’Ukraine de Donetsk et de Lougansk ; déploiement de bases américaines en Ukraine ; projet d’intégrer ce pays dans l’Union européenne et dans l’OTAN. Si de tels faits se produisaient aux portes des États-Unis, ceux-ci réagiraient militairement avec l’approbation de tous les pays occidentaux.

En 1997, le géopoliticien américain Brzeziński identifie trois actions prioritaires qui permettraient aux Etats-Unis de conserver leur rôle à l’échelle mondiale : « contenir la poussée » de la Chine, « maintenir la division de l’Europe » et… « couper la Russie de l’Ukraine ». Cette guerre est donc avant toute chose une guerre entre les Etats-Unis et la Russie. Sans l’Ukraine, la Russie cesse d’être un empire eurasien ce qui est l’objectif des Américains. Après une longue agonie, la Russie est redevenue une grande puissance soutenue par une grande partie du monde qui rejette le modèle occidental. Avoir ignoré cette réalité et poussé la Russie dans les bras de la Chine constitue la grande faute de l’Occident.

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lundi, 25 mars 2024

42e pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté de Paris à Chartres les 18,19 et 20 mai 2024

En cette année marquée par la constitutionnalisation de l’avortement et la préparation de la légalisation de l’euthanasie, le thème du 42ᵉ pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté, Je veux voir Dieu, trouve une acuité toute particulière.

C’est avec enthousiasme que les milliers de pèlerins s’élanceront sur les routes de Chartres les 18, 19 et 20 mai 2024. Cette année, le thème central de leurs méditations sera les fins dernières pour réveiller en eux le désir du Ciel.

Pour répondre à une croissance toujours plus forte qui avait contraint Notre-Dame de Chrétienté à fermer les inscriptions 8 jours avant le pèlerinage en 2023, l’organisation des départs.
a été modifiée : deux colonnes partiront successivement de St Sulpice le samedi 18 mai. Les chapitres adultes ont rendez-vous à St Sulpice à 5 h 30. La première colonne adulte assistera à la messe célébrée par l’Abbé Guilhem Le Coq, de la Fraternité Saint-Pierre, à 18 h 45 sur le bivouac de Choisel. La messe d’envoi de la deuxième colonne sera célébrée par l’Abbé Guilhem de Labarre, de la Fraternité Saint-Pierre, en présence de Mgr Emmanuel Tois, évêque auxiliaire du diocèse de Paris ; le mot d’envoi sera prononcé par l’Abbé Jean de Massia, Aumônier Général de Notre-Dame de Chrétienté.

Les pastoureaux/enfants/familles partiront d’Igny après une messe célébrée à 10 h 45 par le Père Jean-Denis Chalufour, Chapelain de Notre-Dame des Familles.

Le dimanche 19 mai 2024, la Messe de la Pentecôte sera célébrée aux Courlis à 12 h 30 par le Père Augustin-Marie Aubry, Prieur de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier.

Le soir, sur le bivouac de Gas, le Salut du Saint Sacrement des adultes sera présidé par le Chanoine Louis Valadier, Provincial de France de l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre ; celui des enfants et des familles par l’Abbé Pierre Rineau, modérateur de la Fraternité saint Thomas Becket.

Le lundi 20 mai 2024, lundi de Pentecôte, le pèlerinage s’achèvera par la Messe pontificale célébrée à 15 h 30 en la Cathédrale de Chartres par le Cardinal Gerhard Ludwig Müller, qui fut préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

Face à la “crise mortelle” (Cardinal Sarah) que traverse notre civilisation, les seuls moyens humains ne pourront à eux seuls triompher du mal et obtenir la paix. La dévotion au Cœur Immaculé de Marie, demandée par la Ste-Vierge à Fatima en 1917, est plus que nécessaire.

Notre-Dame de la Sainte Espérance, convertissez-nous !

Les inscriptions sont ouvertes en ligne à partir du dimanche des Rameaux. Pour la bonne organisation du pèlerinage, ne tardez pas. Des tarifs préférentiels sont proposés jusqu’au 28 avril 2024.

Vous pouvez aussi rejoindre le millier de bénévoles qui œuvrent dans l’une des équipes Soutiens de Notre-Dame de Chrétienté (transport pèlerins, accueil haltes, transport des sacs, montage des tentes, montage des lavabos, médecins urgentistes, chauffeur WC, distribution eau, circulation, propreté…). N’hésitez pas à contacter rh@nd-chretiente.com

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17:29 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pèlerinage de Pentecôte, de Chartres à Paris avec "Pèlerinages de Tradition"

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Le week-end de la Pentecôte, de Chartres à Paris.

Départ : Cathédrale Notre-Dame-de-Chartres

Arrivée : Place Vauban à Paris, devant la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides

Le pèlerinage s’achève par une procession dans les rues de Paris, suivie d’une messe de clôture Place Vauban à 16 h 30, devant la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides.

Plus d'informations et inscriptions via le site de Pèlerinages de Tradition

16:40 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Attaqué dans le Télégramme, Bernard Germain répond à l'affabulateur Erwan Chartier

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Jeudi dernier, à l'occasion d'une réunion qu'il tenait à Lannion (22), le journal Le Télégramme a donné la parole à Erwan Chartier, auteur d'un livre vantant les "bienfaits" du grand remplacement, en particulier dans la commune de Callac qui, l'an dernier, à victorieusement résisté au projet d'implantation massive de migrants voulu par une fondation parisienne. Cliquez ici 

Notre ami Bernard Germain, abondamment calomnié dans cet entretien, adresse ce jour au Télégramme le droit de réponse suivant :

Erwan Chartier est-il quelqu’un de sérieux ?

Dans son édition du 21 mars 2024, Le Télégramme de Brest a publié un article annonçant une réunion d’Erwan Chartier devant se tenir le soir même à Lannion pour y présenter son livre « Callac de Bretagne » qui rétablirait la « vérité » sur ce qui s’est passé à Callac et pourquoi le projet de faire venir des centaines de migrants dans ce petit bourg a été abandonné par la municipalité de gauche, soutenue par les élus de droite du conseil.

À cette annonce de réunion était jointe une interview du sieur Erwan Chartier, auteur du livre en question et par ailleurs rédacteur en chef du tout petit journal Le Poher qui se vend à quelques centaines d’exemplaires chaque semaine. Dans cette interview, je suis gravement mis en cause par Erwan Chartier et je souhaite donc répondre à ses accusations infondées contre moi ainsi que la cause pitoyable qu’il prétend défendre.

Ce Monsieur n’est pas n’importe qui. Il se présente comme un Résistant (avec un grand R) qui court partout pour raconter les hauts faits de son combat contre le fascisme qui menacerait la Bretagne entière et pas seulement la région de Callac. Donc on le voit partout, racontant des histoires dans lesquelles bien sûr il est le preux chevalier qui pourfend la vermine fasciste et sauve ainsi la patrie en danger.

Erwan Chartier cache qu’il a été débouté au tribunal !

Comme il faut un début à tout, y compris pour sa croisade, il a commencé par porter plainte contre moi, ce que rapporte d’ailleurs l’article dès le commencement : « Le fait qu’on ait eu le culot de porter plainte pour diffamation contre Bernard Germain, auteur d’un texte outrancier et insultant sur nous (…) les a énervés ». Vous l’avez compris LES c’est l’extrême droite.

Notons tout d’abord que Erwan Chartier présente les choses de la manière qui lui convient mais cette présentation est très éloignée de la réalité.

En fait, mon article était une réponse certes sévère, mais en rien diffamatoire, à un article du tout petit journal Le Poher qui lui était diffamatoire puisqu’il laissait clairement entendre que nous serions des nazis.

Erwan Chartier ne dit pas qu’il a commencé par écrire un article auquel j’ai répondu. Pourquoi fait-il cela ? Parce que cela lui permet de se victimiser et de faire croire aux lecteurs que c’est moi qui l’ait « agressé » en premier. Or c’est exactement le contraire. Si Erwan Chartier conteste cela qu’il publie mon article en cause et chacun pourra constater que j’indique dès le début répondre à un article du journal Le Poher.

De plus Erwan Chartier a oublié un détail qui n’en est pas un : l’affaire est arrivée devant le tribunal de Lorient et a déjà été jugée en 1ère instance. Vous ne le savez pas parce que l’article du Télégramme ne le dit pas, mais Erwan Chartier a perdu au tribunal. Pourquoi ne le dit-il pas non plus ? Parce que son récit plein de fantasme et sa victimisation tomberaient à l’eau.

Non, Bernard Germain n’a pas agressé par écrit, en le diffamant, le grand Résistant Erwan Chartier. Bernard Germain a simplement répondu à un petit journal qui lui diffamait notre action à Callac.

Et d’ailleurs le tribunal de Lorient a confirmé qu’il n’y avait pas de diffamation et en conséquence a débouté Erwan Chartier de toutes ses demandes.

Erwan Chartier aurait été menacé de mort et d’un attentat à la bombe ?

Après s’être présenté comme un journaliste diffamé, cible de l’extrême droite, Erwan Chartier ne s’arrête pas en si bon chemin. Comme les mensonges les plus gros sont ceux qui passent le mieux, il a, en plus de l’article soit-disant diffamatoire, inventé une histoire absolument rocambolesque.

Le Télégramme lui pose la question suivante : « (…) vous-même et des salariés de l’hebdomadaire Le Poher, avez été, en 2023 la cible de menaces de mort par des groupes d’extrême droite. Comment avez-vous vécu cela ? ».

On notera au passage que personne à ce jour n’a été mis en cause par la police mais Le Télégramme affirme que les auteurs sont des groupes d’extrême droite. Affirmation gratuite et sans preuve. Mais comme chacun le sait un mensonge répété mille fois devient une vérité.

Cette histoire de menaces de mort remonte à un an. Donc en un an, les gendarmes n’ont pas été capables de trouver les auteurs ? C’est pour le moins stupéfiant.

Il y a quelques jours un énorme piratage a eu lieu. Les données de 46 millions de personnes ont été volées. En trois jours la police a arrêté les hackers, qui pourtant sont des gars très forts en informatique. À l’inverse pour la grande affaire des menaces de mort contre Erwan Chartier et ses collègues, en un an la police n’a rien trouvé. Qui peut- croire cela ?

En fait quelques paragraphes plus loin Erwan Chartier nous donne l’explication de cette supposée incapacité des gendarmes à trouver les auteurs des menaces de mort : « L’enquête se termine mais les auteurs de menaces maîtrisent les technologies. Tout passe par la Russie et les États-Unis, qui bloquent les enquêteurs ».

Mais c’est bien sûr... il y a un complot international ourdi contre Le Poher et son rédacteur en chef.

C’est comme la prétendue alerte à la bombe dont Erwan Chartier et Le Poher auraient été victime, après les prétendues menaces de mort. Rien n’a été trouvé par les démineurs venus dans les locaux du journal. Comme pour les menaces de mort.

Mais l’avantage de ces accusations gratuites et imaginaires c’est que cela permet de salir des gens que Erwan Chartier, et d’autres, veulent discréditer. Notamment moi.

C’est là que le lecteur comprend le titre de cet article.

 Erwan Chartier délire complètement…

Enfin, après avoir menti, puis avoir montré au grand jour les boursouflures de son égo qui se pense un objectif majeur pour la terre entière, Erwan Chartier nous montre pour finir qu’il est capable de délirer complètement.

Ainsi toujours dans le même article on peut lire cette question du journal et sa réponse : « Le Télégramme : Certains ont vu Callac comme un village raciste. Que leur répondez-vous ?

Erwan Chartier : Beaucoup d’habitants de Callac ont émigré dans les banlieues rouges de la région parisienne, où on leur cassait la gueule. Ils étaient ouvriers, employés de maison et parfois prostituées, avec une image de ploucs. Ça a été intériorisé par les gens revenus à la retraite. Ils savent ce que c’est d’émigrer et peuvent comprendre la situation des migrants ».

J’avoue qu’en lisant ces lignes je ne sais pas trop dire si elles sont le résultat d’un apéritif un peu trop dynamique ou si c’est lié à un délire des plus inquiétants.

En tout cas cette prose complètement insensée pose plusieurs questions :

l L’époque des « banlieues rouges », cela remonte à au moins 50 ans. Il n’y avait à l’époque que très peu d’immigrés dans les banlieues puisque le regroupement familial c’est 1976. Alors, qui étaient les auteurs de ces cassages de gueule ? Des bons petits Français, encore majoritaires dans les banlieues à l’époque et communistes de plus pour la plupart ?... Ben, c’est les communistes qui vont être contents d’apprendre ça !

l  Sérieusement, quelles sont les sources permettant à Erwan Chartier d’affirmer que les Bretons se faisaient « casser la gueule » dans les banlieues rouges à cette époque et par qui ?

l De plus Erwan Chartier affirme que ce serait la situation des migrants d’aujourd’hui. Vraiment ? Donc, ils se font « casser la gueule » dans les banlieues ? Par qui ? Et où ? Donnez vos sources Erwan Chartier.

l Enfin, prétendre qu’un Breton qui « monte » à Paris et un migrant qui vient du fond de l’Afrique jusqu’en France, c’est la même chose… fallait oser le dire. Et Erwan Chartier a osé, montrant à cette occasion toute la subtilité et la finesse de ses analyses et ses pensées.

En fait Erwan Chartier sur ce sujet comme sur tant d’autres se fait l’auteur d’affirmations péremptoires sans aucune justification ou qui sont tout simplement des mensonges purs et simples.

Mais est-ce bien étonnant ?

Quand on défend une mauvaise cause, on a de mauvais arguments. Et quand la cause est très mauvaise, les arguments sont également très mauvais.

Le pire étant qu’il y a des gens pour écouter ce personnage et même pour le croire.

Bernard Germain

Ancien candidat Reconquête dans la 5e circonscription des Côtes d’Armor

Président du Cercle Trégor et Goëlo

Responsable du Comité d’organisation des manifestations à Callac

Auteur du livre "Callac, la mère des batailles" (2023, éditions Synthèse nationale)

Sur cette affaire, lire aussi cliquez là

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Pour mieux comprendre ce qu'il s'est passé à Callac, lisez le livre de Bernard Germain cliquez ici

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dimanche, 24 mars 2024

Journal du chaos

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samedi, 23 mars 2024

Olivier Véran : toute honte esthétique bue !

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La chronique de Philippe Randa

Emmanuel Macron ayant réussi (on ne peut pas toujours échouer en tout) à se débarrasser d’Olivier Véran en l’éjectant du dernier gouvernement, celui-ci s’est empressé de récupérer pour la fin du mandat son siège de député à l’Assemblée nationale… et vient d’annoncer qu’il préparait pour l’avenir sa reconversion professionnelle.

Ou plutôt sa réinsertion, tout comme le premier condamné venu, mais sans avoir purgé la moindre peine, lui… quoique la disgrâce soit sans doute le châtiment le plus approprié – et le plus douloureux – pour l’ex-Ministre de la Santé et ex-porte-parole du gouvernement.

Quoi qu’il en soit, son choix lui vaut une volée de bois vert, cette fois du monde médical car l’ancien neurologue qu’il fût (pas longtemps, certes) a décidé de faire don de sa personne à… la chirurgie esthétique !

Aussitôt, le président du syndicat de médecins UFML Jérôme Marty n’a pas manqué d’ironiser sur RMC : « Quand on est neurologue, qu’il manque des neurologues […], quand on connaît la crise sanitaire que l’on vit, avec des patients qui mettent des mois pour obtenir des rendez-vous, que ces choses-là sont les conséquences des politiques qu’a menées M. Véran, on a quand même le courage de rester dans son métier […] Évidemment, ce n’est pas pour faire de l’argent. Sans doute Olivier Véran ira exercer ce métier-là à l’hôpital et en fera profiter des indigents en travaillant en secteur 1 (sans dépassements d’honoraires) ou en étant salarié »tandis que le porte-parole de l’association des médecins urgentistes de France, Christophe Prudhomme, s’est quelque peu étranglé d’indignation, lui aussi : « Scandaleux ! Plutôt que de se former à la médecine esthétique, (Olivier) Véran aurait pu utiliser le même temps pour se remettre à niveau dans sa spécialité »… et le médecin et sénateur socialiste Bernard Jomier d’enfoncer le clou sur le réseau social X : « Passer de la neurologie à la médecine esthétique a un sens, celui d’un choix financier. Quel message désastreux. »

Y a-t-il une malédiction post-covid qui poursuivrait tous ceux qui ont utilisé la pandémie à des fins politiques, de promotion personnelle ou de « quart d’heure de célébrité » ? La liste commence à sérieusement s’allonger… et la tête à claques de la Macronie n’en est certes ni le premier nom, ni le dernier.

Lire EuroLibertés cliquez ici

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Le Parti de la France entre en campagne pour Marion Maréchal

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Le Parti de la France, présidé par Thomas Joly, avait annoncé, il y a quelques semaines, son choix de soutenir la liste de Marion Maréchal aux prochaines élections européennes cliquez ici. Aujourd'hui, il nous présente son matériel de campagne et la très belle affiche qu'il vient d'éditer.

Le soutien du PdF à la liste de Marion sera très utile pour élargir le socle électoral de Reconquête et indispensable pour passer la barre des 5% et, ainsi, avoir des élus.

19:32 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Avec ces gens-là, Monsieur, on ne parle pas

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Mathieu Bock-Côté est l’inlassable chroniqueur de nous maux qu’ils soient politique, psychologique, idéologique ou encore philosophique. Doté d’une belle  et vaste culture, il ne manque jamais d’éreinté les travers de cette gauche qui fait tout pour demeurer la boussole morale d’une société qui part en miette. Dans sa chronique du jour, il s’en prend à une rumeur distillée par l’immonde quotidien Le Monde qui, sur simple rumeur, a fait débarqué de son poste un journaliste de Franceinfo.

Lire la suite ICI

Source : Le Figaro 23/3/2024

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vendredi, 22 mars 2024

PECHEURS, ELEVEURS, AGRICULTEURS, VITICULTEURS : ILS SONT TOUJOURS EN COLERE !

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Pieter Kerstens

Et ils ont bien raison, car le président Micron et son acolyte Attal les écoutent mais ne les comprennent pas.

C’est bien simple : après plus de 60 heures de labeur hebdomadaire, les paysans veulent vivre de leur travail, ce qui n’est pas le cas pour la majorité d’entre eux.

Le monde agricole a toujours été traversé de crises successives et je me souviens que dans les années 1950, j’avais assisté dans mon enfance à des manifestations des charrettes de fumier et de foin tirées par des chevaux, en Normandie. En 1958, les agriculteurs manifestaient suite à une surproduction de choux-fleurs et d’artichauts et en 1961 pour des surplus de pomme de terre. En 1970 et 1976, à cause d’une concurrence européenne dans les vins, le Midi et le Languedoc se révoltaient avec la Comité d’Action Viticole. Dans l’Aude une manifestation violente déclenchait une fusillade dans laquelle un commandant de CRS et un producteur de vins sont tués. De 1984 à 2009, la France aura vécu plusieurs révoltes contre les quotas laitiers imposés par les bureaucrates de Bruxelles.

Qu’on les nomme croquants, péquenots, bouseux, culterreux ou paysans, leur colère est justifiée.

Au fil des décennies, ils ont subi une avalanche de règlements, de normes, de lois et d’interdictions qui, au lieu d’améliorer leur situation, a surtout entravé la production d’une grande partie de ceux qui nous approvisionnent en denrées alimentaires.

Mais certains politiciens avaient tiré la sonnette d’alarme depuis longtemps. Notre devoir de mémoire nous rappelle à ce titre que déjà en 1969, pour les élections présidentielles du 15 juin, le candidat Alain Poher écrivait dans sa profession de foi  « Un programme agricole moderne :

  • Le travail et les investissements agricoles doivent être rémunérés par des prix garantissant aux producteurs un revenu et des conditions de vie comparables à ceux des autres secteurs de l’économie.
  • Une adaptation des structures est nécessaire pour que les entreprises agricoles atteignent une meilleure efficacité économique, mais elle doit être organisée de façon à préserver le monde rural d’un exode dommageable pour la collectivité nationale.
  • La formation professionnelle doit être intensifiée.
  • En outre, l’essor nouveau de l’économie et un aménagement dynamique des régions doivent entraîner l’implantation d’activités économiques non agricole en milieu rural.
  • La rapidité de l’évolution place les agriculteurs trop âgés pour une reconversion professionnelle, mais trop jeune pour bénéficier de l’indemnité viagère de départ, dans une situation dramatique. Pour ceux-là, les conditions de la pré-retraite doivent être rendues plus humaines et plus efficaces. »

Par ailleurs Alain Poher - Président du Sénat - insistait dans son programme : « La politique agricole commune (la fameuse PAC) ne peut exister sans une politique européenne globale, concernant la fiscalité, les structures, l’aménagement des régions à la dimension européenne, les régimes sociaux. Le Plan Mansholt n’apporte pas une conclusion à la définition de cette politique d’ensemble. » Et il terminait par : « Il est temps de donner enfin à la France une politique agricole qui fixe les orientations de production claires et durables. »

En 1970 il y avait 1.587.600 exploitations agricoles en France. Il n’y en a plus que 387.000 aujourd’hui, plus grandes et plus performantes, certaines certes exportatrices, mais dont la grande majorité ne sont pas bénéficiaires.

L’Aisne avant l’Ukraine.

Dans un contexte de déficit budgétaire chronique, Bruno Lemaire avait annoncé l’obligation de trouver 10 milliards d’euros d’économies pour 2024 et 20 milliards pour 2025.

Le monde agricole aurait bénéficié d’environ 600 millions d’euros d’aides et de subventions pour 2024, tels que le Premier ministre Attal et le ministre de l’agriculture l’ont annoncé en janvier.

Pour sa part le Président Micron déclarait le vendredi 16 février : « En 2024 la France (vous les contribuables) fournira jusqu’à 3 milliards d’euros supplémentaires d’aides militaires. Cela concerne la livraison d’avions Mirages 2000 D, des missiles antichars et antiaériens, 18 canons Caesar à livrer prochainement (en plus des 32 déjà en Ukraine) et 60 autres à produire, des blindés et des équipements de surveillance satellitaire. En outre 1.000 à 3.000 obus de 155mm seront envoyés à Kiev chaque mois, ce qui correspond à la consommation quotidienne des canons ukrainiens…

Alors que les paysans tirent le diable par la queue avec moins de mille euros par mois, on trouve immédiatement des milliards pour faire une guerre qui ne nous concerne pas !

Le bon-sens est absent dans cette nouvelle crise agricole et c’est pourquoi le monde paysan est en colère, non seulement en France, mais aussi en Allemagne, en Belgique, en Espagne ou aux Pays-Bas, paysans auxquels se joignent également les indépendants eux-aussi maltraités par les aberrations du mondialisme.

En effet, il est intolérable d’accepter que des produits qui ne répondent pas aux normes en vigueur en Europe, soient encore importés chez nous.

Le 9 juin nous devrons exprimer notre refus d’une Europe ouverte au monde entier et sanctionner les charlatans qui nous gouvernent.

23:27 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Parution du Cahier d'histoire du nationalisme (n°27) consacré au "septennat des colonels grecs" : un entretien avec son auteur, Jean-Claude Rolinat

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Vous venez de publier aux éditions  Synthèse nationale dans la collection des « Cahiers d’Histoire du nationalisme », un nouvel ouvrage intitulé « Grèce 1967–1974, le septennat des colonels ». Pourquoi ?

Jean-Claude Rolinat : Le directeur de la collection sachant que j’étais allé en Grèce au moment des « évènements » tragiques de Chypre à l’été 1974, qui précipitèrent la chute du régime dit « des colonels », m’a demandé de faire l’historique de cette courte expérience politique. J’ai, bien entendu, accepté, ne serait-ce que pour rétablir quelques vérités. Cette dictature – car ce fut, effectivement, un régime autoritaire -, n’a jamais été aussi terrible que la « bonne  presse » voulut le dire, ni aussi efficace que ses afficionados le proclamaient. Un quotidien comme Le Monde, écrivit, je crois, au crépuscule de ce régime, que « c’était la dictature du vide ».

Avait-il raison ?

Sur le plan doctrinal, je réponds sans hésiter, oui. Contrairement à des régimes politiques comme le Franquisme en Espagne, le Péronisme en Argentine, ou le « Salazarisme » au Portugal, il n’y avait pas de colonne vertébrale idéologique et militante pour structurer la politique gouvernementale, et lui servir de relai auprès de l’opinion. Les colonels se méfiaient-ils des civils ? Franco avait unifié les organisations qui avaient soutenu sa croisade de 1936 à 1939, au sein du Movimiento nacional, Perón disposait de l’appareil du Parti justicialiste et de son puissant syndicat, la CGT, et Oliveira Salazar avait l’Union Nationale et les jeunes de la Mocidade à sa botte, si je puis dire. Toutes ces forces politiques, hiérarchisées, irriguaient leurs pays respectifs. Rien de semblable dans la « Grèce des colonels », ce qui explique, en partie sans doute, leur départ calamiteux, il faut bien le dire.

Alors, le putsch d’ Athènes, également un 21 avril, un coup d’État pour rien ?

Non, pas du tout, car la Grèce était bien malade, la proie notamment, des rivalités des grandes familles qui se partageaient le pouvoir dans un jeu stérile pour « coloniser » le pays à leur profit. En effet, des féodalités  politiques - un peu comme en Corse et au Liban -, se succédaient aux affaires, se répartissant sans vergogne prébendes et avantages divers.

De plus, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Grèce avait été la victime d’un long conflit civil qui opposait forces royalistes – la droite, pour faire court -, aux communistes de L’EAM-ELAS du « général » Markos dans sa république autoproclamée de Konitza. Ils tenaient de vastes territoires avec leurs milices armées. Finalement vaincue militairement, la menace communiste n’en perdurait pas moins dans les urnes -24,8 %  par exemple en 1958 -, facilitée par la complicité des socialistes et de l’Union du centre, ce dernier parti aux mains de la famille Papandréou. Et même si l’ancien PC grec - le KKE interdit, remplacé par l’EDA, elle-même dissoute en 1967 -, s’était scindé en « Parti communiste de l’intérieur » et l’autre, dit de « l’extérieur », la menace  prégnante était là.

La monarchie avait été rétablie après le départ des Allemands, grâce au concours militaire des Britanniques. Et le nouveau souverain, le jeune Constantin II, était plutôt faible, manipulé par sa mère, une Allemande, la princesse Frederika, peu aimée du peuple. La Grèce n’était plus l’héritière de la « sagesse » athénienne, mais bien plus une entité balkanique comme ses voisines, marquée, il faut bien le dire, par des siècles d’occupation ottomane, laquelle n’avait rien laissé de positif en matière de mœurs, et de… « sociabilité » !  

Le coup d’État des militaires était le point d’orgue d’une interminable crise politique pendant laquelle les premiers ministres se succédaient à la primature, les Novas, Stéphanopoulos, Paraskevopoulos et autre Canellopoulos, le tout sur fond de manifestations violemment réprimées, et des échauffourées entre paysans et policiers. Sans oublier le complot de l’Aspida, dans lequel était impliqué Papandréou junior, «  à gauche toute », contrairement à son père, Georges, plus modéré. Les suites judiciaires de cette affaire se soldèrent par la condamnation de 12 officiers pour tentative de subversion dans l’armée.

Il y avait donc des éléments de gauche, infiltrés dans l’armée royale grecque ?

Oui, et c’est en partie après ce constat que le colonel Papadopoulos - l’architecte du « golpe » du 21 avril 1967 -, les généraux Pattakos et Spanditakis, emmenèrent leurs pairs sur le chemin de la rébellion, pour extraire la mauvaise herbe de l’institution militaire et régénérer le pays. Le roi, faible, mis devant le fait accompli, n’avait plus qu’à entériner le putsch. Lequel s’était déroulé d’une façon classique : bâtiments officiels occupés, moyens de communication sous séquestre, personnalités politiques « indésirables » arrêtées à « l’heure du laitier », et transférées en détention dans les îles de la mer Égée.

L’opinion publique a-t-elle suivie ?

À l’exception des éléments d’extrême-gauche, bien entendu, les Grecs, dans l’ensemble, ne virent pas d’un trop mauvais œil le rétablissement de l’ordre et de la discipline dans un pays qui en avait bien besoin.

Washington, inquiète des avancées soviétiques en Méditerranée orientale - et même si la CIA n’avait pas directement participé au pronunciamiento de l’un de ses anciens élèves, Papadopoulos -, ne pouvait que se féliciter d’un tel changement dans la région. D’autant que la « Guerre des six jours » opposant Israël à ses voisins arabes, allait éclater quelques semaines après, bouleversant encore l’échiquier moyen-oriental.

Les colonels se débarrassèrent du roi, proclamèrent la république et élirent l’un des leurs à sa tête. On peut dire que si les jeunes ne furent pas les gagnants dans l’affaire – cheveux longs et jupes courtes étaient mal vus ! -, les agriculteurs s’en sortirent plutôt bien, constituant une petite masse de supporters du nouveau régime. Lequel allait sombrer dans l’incurable maladie infantile des rivalités de personnes, Papadopoulos - président désigné à la suite d’un plébiscite, surnommé « Nasseriki » -, étant renversé le 25 novembre 1973 au bout de 150 jours d’exercice du pouvoir. Illico remplacé par ses pairs, qui placèrent le général Phaédon Ghizikis à la tête de l’État. Le même qui, un an plus tard, fera piteusement appel à Caramanlis, réfugié à Paris, pour restaurer la démocratie, après l’échec de l’infructueuse tentative d’annexion de Chypre !

D’ailleurs, il est curieux de voir une similitude entre l’échec des colonels grecs dans une tentative de diversion extérieure avec celle, menée huit ans plus tard, des généraux argentins qui tombèrent, eux aussi, de leur piédestal, après une infructueuse fuite en avant militaire aux îles malouines.

Alors, « tout ça pour ça », me direz-vous ? Où en-est la droite nationale en Grèce de nos jours. Que reste-t-il du passage aux affaires des colonels ?

Des colonels ? Pas grand-chose. À Nicosie, dans la partie grecque de l’île de Chypre, envahie au nord par les Turcs à l’été 1974, un Noratlas planté dans un cimetière, rappelle le sacrifice des paras grecs venus vainement à la rescousse de leurs frères d’armes de la garde nationale chypriote.

Lorsque le parti EPEN existait, et qu’il était dans le même groupe que le Front National à Strasbourg, l’establishment grec n’avait qu’une peur, que le « Menhir » rende visite au colonel Papadopoulos, interné à vie ! Car les grands « démocrates » grecs n’y sont pas allés de « main morte » avec les militaires de haut rang, les condamnant à de longues années de prison, ou les poussant au suicide.

De nos jours, la droite « dure », la « vraie » droite, renait de ses cendres après les années d’Aube dorée, au programme et au parfum, disons, un peu «  sulfureux ». Là aussi, ses dirigeants ont été poursuivis et condamnés souvent de manière injuste. Tel n’est pas le cas pour trois formations qui ont fait leur entrée au parlement : Les Spartiates, 12 sièges, Solution grecque, 16 députés et Démocratie patriote (Niki) 10 sièges. Ce qui donne tout de même 40 parlementaires sur 300, avec presque 13 % des suffrages. Gageons que lors du prochain scrutin européen, ces gens-là rejoindront leurs « frères » des groupes identitaires et conservateurs au Parlement de Strasbourg, et qu’ils contribueront au renversement de l’actuelle Commission européenne à Bruxelles !

Grèce 1967-1974 : le septennat des colonels, Cahier d'histoire du nationalisme n°27, Jean-Claude Rolinat, avec le concours de Didier Lecerf, Synthèse nationale, mars 2024, 148 pages, 24,00 €

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