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jeudi, 29 février 2024

Salon de l’agriculture 2024 : bienvenue en absurdie

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La chronique de Philippe Randa

Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, l’a assuré sur CNews, « aucune invitation n’a été faite aux Soulèvements de la Terre » à participer à un grand débat au salon de l’agriculture ; et il a fustigé au passage le groupe écologiste en expliquant « qu’(il) n’est pas respectable dans la vie publique » … De même, le président Macron, lors de sa visite sur place samedi 24 février, l’a confirmé : il n’y a même jamais songé, qu’on se le dise !

De leurs côtés, les intéressés ont confirmé qu’ils ont « bel et bien été contactés pour participer au débat » : « Le jeudi 22 février, à partir de 18 heures, un député européen EELV (Europe écologie-Les Verts) confirme avoir transmis le numéro de téléphone d’une de nos porte-parole au cabinet de (l’eurodéputé Renaissance) Pascal Canfin, qui était chargé de faire le lien avec l’Élysée pour nous inviter à ce “grand débat” », expliquent-ils.

Finalement, est-ce peut-être, encore, éventuellement une erreur « faite lors de l’entretien avec la presse en amont de l’événement », comme a tenté encore de se justifier l’Élysée ? Ah oui ! bien sûr…

Quoi qu’il en soit, les deux syndicats agricoles de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs ont naturellement refusé de participer à quoi que ce soit et le débat, faute de participants, a été annulé.

Cochon qui s’en dédit ou pas, le mal était fait.

Chacun est libre de croire les uns plutôt que les autres, même si, une fois n’est pas coutume, on a assez tendance à croire les écologistes qui doivent en rire encore.

Et ce sont peut-être bien les seuls, finalement, car même les plus acharnés des adversaires de la Macronie en restent probablement plus effarés qu’amusés : comment peut-on être aussi mauvais ? À ce point ?

Le locataire de l’Élysée espérait pourtant bien tirer profit d’un tel débat, soit être en mesure d’enfumer les participants avec d’aussi belles que fausses promesses de lendemains agricoles chantant.

Oui mais… Après un tel fiasco médiatique, le parti Renaissance risque plutôt d’essuyer un (très) mauvais vent électoral en nos terroirs dans les prochains mois.

L’histoire retiendra certes l’incompétence macroniste sur fond de provocation incompréhensible faite au monde rural… Mais plus grave encore, face aux centaines de paysans en colère, l’obligation faite au Président et à sa suite de pénétrer dans les lieux par une porte dérobée. Et aussi – et surtout ? – l’effarante mobilisation de quatre compagnies de CRS aux abords du Parc des Expositions, secourues dans la matinée par deux autres compagnies accourues en renfort, sans compter les compagnies de gendarmes mobiles et les unités en réserve, prêtes à intervenir au cas où… soit près d’un millier de policiers.

La Russie de Vladimir Poutine ? La Turquie de Recep Tayyip Erdoğan ? La République populaire démocratique de Corée du Nord de Kim Jong-un ?

Non, la France d’Emmanuel Macron.

EuroLibertés cliquez ici

23:41 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Même la police est obligée d'en passer par là...

Thierry DeCruzy

La chanson est un outil de communication et d’harmonisation. En juillet dernier, la police se lance dans la chanson en diffusant Toujours là. L’initiative vient du syndicat Alliance Police Nationale sans le soutien du ministère. Pourtant l’enregistrement est très propre.

Au-delà des réflexions convenues sur ceux qui appartiennent aux “forces de l’ordre”, il y a des individus et quand ils éprouvent le besoin de communiquer par la chanson leurs problématiques professionnelles et personnelles quotidiennes, c’est un signe parmi tant d’autres que les repères disparaissent sans être remplacés. Si les policiers obéissent aux ordres de répression contre les nationaux et les dissidents pour défendre un régime corrompu et ennemi de la France, chacun sait que sans police c’est le chaos. Comme on peut le comprendre à l’écoute des paroles, exercer ce métier aujourd’hui était déjà très dangereux, c’est devenu très compliqué.

Dans ce contexte et si le concours était moins corseté, la chanson aurait bien pu représenter la France pour l’Eurovision.

En savoir plus cliquez là

Pour lever toute ambiguïté cliquez ici

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23:26 Publié dans Thierry DeCruzy | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Macron ou le vertige de l’escalade contre la Russie

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Avocat de formation, Pierre Lellouche a abandonné la politique en 2017 qui l’avait consacrée comme député et conseiller diplomatique de Jacques Chirac. Depuis, il poursuit sa carrière en tant que consultant en géopolitique, proche de think tank comme CF2R et l’IFRI. Il est par ailleurs, l’auteur de nombreux ouvrages traitant de géopolitique dont le dernier en date, Une Guerre sans fin (Ed. du Cerf). Ses chroniques, dans Le Figaro notamment, ne manquent jamais de pertinence.

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Source : Figaro 282/2024

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Réquisitions de personnes et de patrimoine : l'effrayante loi militaire du gouvernement Macron

Avec Ariane Bilheran. Ancienne Élève de l'École Normale Supérieure (Ulm), Philosophe Psychologue clinicienne, Docteur en Psychopathologie, Auteur dernièrement de “Psychopathologie du totalitarisme” (éditions Guy Trédaniel)

Et Maître Virginie de Araujo-Recchia, Avocate au Barreau de Paris.

Le cauchemar d’Orwell en passe de devenir réalité ! Si nous ne faisons rien, toutes les opinions libres seront définitivement bannies en France.

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11:49 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Darmanin connaît-il si peu l’islam… ?

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Bernard Germain

Darmanin vient de faire une annonce pour le moins étonnante. Il a affirmé vouloir :

  • Former les imams de France.
  • Agir pour que l’islam soit considéré comme « une religion française comme les autres ».
  • Que soit créée une association pour lutter contre les actes anti-musulmans.

C’est ainsi que Darmanin a annoncé lundi 26 février la création d’un “statut de l’imam en France”. Dans un discours prononcé au Forum de l’islam de France (FORIF), le ministre de l’Intérieur entend lutter contre l’idée que l’Islam “est une religion d’étrangers, pour les étrangers, financée par les étrangers”

Là, on commence à douter des connaissances du ministre dans ce domaine. En effet, tout d’abord, il n’y a pas de hiérarchie dans l’islam sunnite (80 % des musulmans). Seuls les chiites ont avec leurs ayatollahs une sorte de hiérarchie.

Du fait qu’il existe une « hiérarchie catholique », le ministre pense (ils sont beaucoup à penser comme lui) qu’il serait logique que l’islam fonctionne comme ce que font les catholiques, donc avec une hiérarchie.

Cette idée est la dernière version du rêve d’un « islam de France » que voulait Sarkozy et qui n’a jamais pu se concrétiser parce que totalement contraire aux conceptions des musulmans.

Recommencer sur ce thème avec la formation des imams, c’est refaire la même erreur en se proposant cette fois de s’occuper non seulement de l’organisation et du fonctionnement de l’islam, mais aussi du message délivré aux croyants. Gageons que Darmanin aura autant de succès que Sarkozy.

Et le ministre d’ajouter pour justifier que l’islam serait une religion « française » : « 60% des musulmans en France sont nés en France et c’est une religion française comme les autres ».

Là j’avoue que les bras m’en tombent tellement cette affirmation est fausse et osons le dire, stupide.

Cela me rappelle ce débat sur « l’islam, religion de paix et d’amour », conception que défendait un certain Alain Juppé sur le plateau de la 2 il y a quelques années.

À un moment dans le débat, l’un des participants vaguement agacé par ce discours de Juppé, osa lui poser la question qui tue : « M. Juppé, avez-vous lu le coran ? ».

Silence très gêné de l’intéressé qui répondit au bout de quelques très longues secondes … « non je n’ai pas lu le coran ». Alors, comment peut-il oser parler doctement de cette religion qu’il ne connaît pas ?

Il se trouve que la déclaration de Darmanin est du même tonneau. Et c’est proprement stupéfiant.

Ainsi, affirmer que dès lors que 60 % de musulmans sont nés en France, cela ferait de l’islam une religion française est proprement invraisemblable.

Si je voulais prendre une image pour me faire comprendre, dire cela serait comme affirmer que parce qu’un poulain serait né dans une étable, cela ferait de lui un veau.

Avec cette image, chacun comprend l’ineptie d’une telle affirmation. Pourtant c’est exactement ce que prétend Darmanin en ce qui concerne les musulmans et leur religion, l’islam.

Le caractère « français » d’une religion se jugerait, selon lui, au fait qu’un certain nombre de ses croyants seraient nés en France. Comment peut-on être ministre de la république et dire de pareilles sottises ?

Mais l’affaire ne s’arrête pas là. En effet, dire que « l’islam est une religion comme les autres », c’est selon moi le véritable message de cette déclaration de Darmanin. Il veut banaliser l’islam.

Or, il n’y a rien de plus faux que de prétendre cela, où alors - même s’il a des origines familiales de l’autre côté de la Méditerranée - c’est que M. Darmanin, comme Alain Juppé, ne connaît rien à l’islam.

Au risque de le contrarier, rappelons que l’islam est une « orthopraxie » contrairement au catholicisme qui une « orthodoxie » donc une religion basée sur la seule foi du croyant.

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00:15 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Aujourd'hui jeudi, au Salon de l'Agriculture :

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00:14 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 2 mars : Daniel Habrekorn à la Librairie Vincent à Paris

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00:13 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 28 février 2024

230 ans ... La Vendée pardonne mais n'oublie pas.

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Reynald Secher
 
Le 28 février 1794, les Républicains, divisés en deux colonnes, entrent sur le territoire des Lucs.
 
À l’époque, la commune des Lucs est scindée en deux paroisses : Saint Pierre du Grand-Luc avec 2 150 habitants et Notre-Dame du Petit-Luc, avec environ 100 habitants. Notre-Dame du Petit-Luc étant la plus petite paroisse du diocèse de Luçon.
 
Lors de l'arrivée des soldats bleus, une partie des habitants va se réfugier dans l’église Notre-Dame du Petit-Luc. Malheureusement, ils ne sont guère en mesure de se défendre puisqu’il reste principalement des femmes, des vieillards et des enfants, les hommes étant partis combattre avec Charette.
 
Le curé de Notre-Dame du Petit-Luc, l’abbé Voyneau, va au-devant des soldats sur le chemin de la Malnaye afin de les dissuader d’avancer plus avant.
 
Mais ces criminels, l’arrêtent et le torturent cruellement. Ils lui arrachent le cœur et la langue et l’éventrent affreusement à coups de baïonnette. Puis, ils reprennent leur marche vers le Petit-Luc. Ils massacrent tous les habitants alentours et arrivent devant l’église où les survivants sont barricadés. Furieux, les Républicains y mettent le feu. Puis, ayant accompli leur forfait, ils poursuivant leur chemin vers Legé. Arrivés sur les hauteurs des Landes de Launay et apercevant le clocher de l’église encore debout, ils le canonnent enfouissant sous les décombres fumants les malheureux brulés vifs.
 
Le bilan du massacre est de 564 morts, d’après le martyrologe de l’abbé Barbedette, curé du Grand-Luc, arrivé sur les lieux du massacre peu de temps après.
 
L'abbé Barbedette termine son martyrologe par cette affirmation solennelle :
 
« Lequels noms cy dessus – au nombre de 564 – des personnes massacrées en divers lieux de la paroisse du Grand Luc m’ont été référés par les parents échappés au massacre pour être inscrit sur le présent registre autant qu’il a été possible de les recueillir dans un temps (sic) de persécutions la plus atroce, les corps morts ayant été plus d’un mois sans être inhumés dans les champs de chaque village du Luc. Ce que j’atteste comme trop véritable après avoir été le témoin oculaire de ces horreurs et exposé plusieurs fois à en être la victime. Au Luc, ce 30 mars 1794, C. Barbedette, curé du Luc. »
 
La chapelle actuelle du Petit Luc fut construite en 1866, à l'emplacement du chœur de l’ancienne église Notre-Dame du Petit-Luc, et bénie par Monseigneur Colet, évêque de Luçon, le 16 octobre 1867.
 
Sur les murs intérieurs de la chapelle, figurent vingt-deux tables de pierres sur lesquelles sont inscrits les 564 noms des personnes massacrées aux Lucs, dont 110 enfants de moins de 7 ans.
 
Les livres de Reynald Secher cliquez ici

17:36 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 27 février 2024

Envoyer des troupes en Ukraine : irresponsable et suicidaire ! Au fou !

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Un communiqué d'Alexandre Simonot,

délégué général du Parti de la France :

Le président Emmanuel Macron, en déclarant qu’il n’exclut pas d’envoyer des troupes armées en Ukraine, franchit un pas de plus dans le délire mais aussi dans une inconscience suicidaire et irresponsable.

Lorsque l’on est incapable de nourrir ses agriculteurs, lorsque l’on est incapable de contrôler les frontières de son pays, lorsque l’on est incapable de faire régner l’ordre et la sécurité en France, on ne va pas jouer les gros bras dans un conflit qui n’est pas le nôtre. Envoyer des troupes en Ukraine n’y apportera jamais la paix, bien au contraire.

Comme le disait si bien le roi Louis XIV : « La France n’a pas d’alliés elle n’a que des intérêts ». Et les intérêts de la France ne sont en aucun cas dans ce conflit.

Source cliquez ici

15:16 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pourquoi Macron et Bardella baladent les Français sur la crise agricole

Dans cette capsule, Eric Verhaeghe rappelle que la crise agricole survient essentiellement du fait de la politique de sanction contre le gaz russe, qui fait flamber le prix des intrants agricoles de plus de 50 % et étrangle les agriculteurs. Mais, visiblement, ni Emmanuel Macron ni Jordan Bardella n'ont envie d'en parler.

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11:37 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 26 février 2024

Prémonition ukrainienne de l'ami Tesson

240226_Tesson.jpgJean Leclerc

Je recherchais des bouquins de Philippe Tesson, l'homme qui courait après la panthère des neiges… Sa proximité de pensée avec Jean Raspail m'y conduisait tout naturellement, moi le sujet patagon fervent praticien du Jeu du Roi !

De plus, depuis la cabale des cultureux, plus minables que poètes, j'explorais les boîtes à livres, belle initiative pour donner plusieurs vies aux bouquins. C'est ainsi que j'ai pu découvrir le journal  2014-2017 de ce même Philippe Tesson, journal de ses escapades et pensées au titre énigmatique Une très légère oscillation.

Paru en 2017, au mois d'avril 2014, Philippe Tesson était parti voir "de visu" ce qui se passait au Donbass, à l'Est de l'Ukraine. Il était descendu dans une mine de charbon, avait écouté les habitants parler la langue russe interdite, vu flotter les drapeaux bleu et rouge de la fédération russe, senti la tension qui montait…

De retour en France, en mai 2014, il écrit dans son journal, sur le mode humour :

 « Pas d'issue

Afin que les rédacteurs en chef des journaux occidentaux puissent honorer les ponts du mois de mai, les équipes de communication de l'Otan devraient préparer un florilège de titres préventifs. Pour le cas où Poutine décide de ne pas agir en Ukraine : Le pourrissement. Pour le cas où il agit : L'agression. Pour le cas où il appelle au calme : Le jeu du sous-marin. Pour le cas où il masse les chars à la frontière : Poutine bat les masques. Pour le cas où il les retire : Poutine manigance. Pour le cas où il intervient à la télévision : La provocation. Pour le cas où il n'intervient pas : La provocation. Pour le cas où il demande à rencontrer le président américain : Les arrière-pensées. Pour le cas où il ne le souhaite pas : Le mépris. »

Tesson avait senti que les prémisses du conflit se mettaient en place, mais que le pire pouvait encore être évité. Poutine déclenchera les hostilités en février 2022. 8 ans après ! Quel gâchis ! Mais, il est trop facile de mettre tous les torts sur l'ours russe et d'exonérer l'Oncle Sam de toutes responsabilités ! Tesson avait vu juste !

Une très légère oscillation, Philippe Tesson, Equateurs, 2017

14:42 Publié dans François Floc'h | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Manif de Dol… Il serait peut-être temps d’arrêter les bêtises…

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Bernard Germain

Samedi 24 février 2024, Reconquête appelait à une manifestation contre l’installation d’un centre d’accueil pour mineurs non accompagnés (MNA) à Dol de Bretagne (35).

Grosse émotion des immigrationnistes sur place. Le discours des pro-migrants est des plus simples : « On ne va pas les laisser refaire un nouveau Callac ».

Refaire un nouveau Callac ?

Malheureusement, il n’y a aucun risque que cela arrive car depuis notre succès à Callac contre la mise en œuvre du projet Horizon, le duo Nicolas Bay (secrétaire général) – Damien Rieu (animateur des réseaux sociaux) n’a eu qu’une préoccupation : dénoncer la manière dont nous avons mené le combat et gagné à Callac.

Il ne fallait pas de royalistes, parce qu’ils sont royalistes, pas de représentants et militants du Parti de la France parce qu’ils sont « d’extrême droite », pas de Bretons parce que trop bretonnants, pas Riposte laïque parce que trop laïque, pas de Civitas parce que trop cathos, pas de représentants et militants des Patriotes parce que... etc, et surtout pas ces petits gars en noirs car ils sentent le soufre. 

Mais pourquoi cette volonté de Bay-Rieu de rejeter tous les patriotes organisés dans d’autres structures que Reconquête ?

Parce que Reconquête ne veut pas "salir" son identité et sa réputation par des actions communes avec ces gens. Un peu comme Marine Le Pen, Reconquête doit impérativement se « dédiaboliser » pour qu’on ne l’accuse pas d’être « l’extrême droite », afin de plaire à l’électeur. C’est pourquoi, aux yeux de certains de ses responsables (eux-même venus de la droite de l’extrême droite) un cordon sanitaire s’impose entre Reconquête et ces personnes trop marquées qui sont de ce fait des indésirables.

En conséquence, Nicolas Bay et Damien Rieu n’ont eu de cesse depuis nos succès de Callac de tout faire pour discréditer l’existence et l’action de la « Coordination Partout Callac » que nous avions créée pour aider tous ceux qui sont confrontés à ce type de problème. De même, avec constance, ils ont mis des bâtons dans les roues de nos actions dans toutes les localités où se menaient des combats contre l’installation de CADA, notamment en interdisant aux militants et responsables Reconquête de s’associer à ces initiatives.

Cela a commencé par Saint-Brévin (44) puis il y a eu Bélâbre (36) et d’autres localités dans plusieurs régions, à la suite.

Bélâbre a été la première défaite des opposants à l’instauration de CADA, consécutivement à la mise en œuvre de cette brillante stratégie d’isolement prônée et imposée par le tandem Bay-Rieu.

Samedi 25 février, à Dol (35), cette stratégie a de nouveau montré "ses remarquables perspicacité et efficacité".

Un centre pour mineurs isolés doit s’y installer prochainement. Reconquête a appelé à la mobilisation sur la ligne Bay – Rieu. Résultat : comme vous pouvez le voir sur la photo en haut de cet article… à peine une cinquantaine de personnes courageuses a répondu à l’appel de Reconquête. On est loin des grandes mobilisations à Callac. Pour mémoire, lors de notre première manifestation en septembre 2022 cliquez là nous étions plus de 400 personnes et lors de la seconde manifestation, le 5 novembre de la même année, nous étions 800 participants cliquez ici (selon le ministère de l’Intérieur).

La brillante stratégie du tandem Bay – Rieu aura eu comme résultat de couler de nombreux mouvements de contestation un peu partout en France.

Pour ce qui concerne le site internet de « Partout Callac », le 25 février également, il nous fallait renouveler l’abonnement du site chez notre hébergeur. Nous n’avons pas renouvelé, puisque Partout Callac, conçu comme une plateforme de rassemblement permettant de "ratisser large", dans les conditions que je viens de décrire, n’est utile à personne.

Défaites un peu partout en France quant aux combats contre CADA et Centre pour MNA, arrêt de l’action de la coordination Partout Callac... un beau bilan pour le tandem Bay – Rieu et leurs actions. Ils auront beaucoup plus fait pour couler Reconquête que pour sa progression. Au RN, ils en rigolent allègrement...

Si j’étais Eric Zemmour, je commencerais à m’interroger sur l’efficacité de ce « tandem de choc ». En imposant une telle ligne, ils ont placé Reconquête, né d’un formidable espoir en 2021, à la traine… loin derrière le RN. Et cela malgré le talent de sa tête de liste, Marion Maréchal.

11:18 Publié dans Bernard Germain, Callac 22 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Retour sur Manouchian, les communistes et la censure

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Michel Festivi 

Avec un peu de recul, on peut maintenant revenir sur cette affaire de Panthéonisation d’un immigré arménien, qui en 1943 fut arrêté par les Brigades spéciales de la Police parisienne, qui étaient sur sa trace depuis de nombreuses semaines. Manouchian, puisque c’est de lui dont il s’agit, fera l’objet d’un traitement médiatique exceptionnel dès son arrestation et celle de ses hommes, grâce ou à cause des nazis, qui monteront cette affaire en épingle au travers de la fameuse « affiche rouge », placardée sur tous les murs de Paris en février 1944. Bien d’autres courageux résistants ne connaîtront pas cette notoriété !

Manouchian, comme l’a souligné à plusieurs reprises Stéphane Courtois, était membre de l’Internationale communiste depuis le milieu des années 1920, et suivait à la lettre les ordres qui lui étaient donnés par ses chefs, c’est à dire de la direction clandestine du Parti communiste « français », dirigée alors par Jacques Duclos, en lien direct avec Moscou, où vivait Thorez, qui avait déserté et trahi la France.

La MOI était contrainte de multiplier les attentats contre les troupes d’occupation, pour que la résistance communiste puisse apparaître à la libération du territoire, comme la seule qui vaille, afin, dans un plus vaste élan populaire, tenter de parvenir au pouvoir et faire ainsi oublier les deux années de trahison du Parti entre 1939 et 1941. Et ce, quitte à faire prendre tous les risques à ces hommes, très peu nombreux en réalité, guère plus d’une soixantaine au maximum, comme le prouveront des historiens, comme Franck Liaigre, Les FTP nouvelle histoire d’une résistance, qui iront fouiller dans les archives, et qui ne se contenteront pas d’un travail superficiel, comme certains de leurs confrères.

Boris Holban, le chef des MOI va refuser les ordres du Centre, et sera démis de ses fonctions. En juillet 1943, il ne restait plus que peu ou prou 35 combattants. Ils seront quasiment tous arrêtés le 15 novembre 1943, suite à un fiasco opérationnel en date du 12 novembre. A ce moment-là, des voix vont se faire entendre, pour incriminer la direction du PC, de les avoir laissés tomber. C’est tout le sujet du film de Mosco, des terroristes à la retraite, réalisé au début des années 1980, qui fait parler des anciens des MOI revenant sur les lieux mêmes des faits. Le documentaire, primé dans plusieurs festivals, sera vendu à Antenne 2, qui le remisera aussitôt dans un placard, tant le directeur de l’époque, Jean Claude Héberlé craignait que les syndicats CGT ne s’offusquent de sa diffusion et qu’ils multiplient les grèves. Le parti communiste fera des pressions considérables pour que le film ne passe pas à l’antenne, faisant monter au créneau le ban et l’arrière ban de tous ses soutiens staliniens, comme l’inépuisable Robert Chambeiron, homme lige des soviets.  

Devant la levée de bouclier initiée d’ailleurs par feu le journal socialiste, Le Matin de Paris, le courageux Héberlé finira par saisir la Haute autorité de l’audiovisuel, présidée par la non moins courageuse Michèle Cotta, qui en désespoir de cause constituera, pour savoir si le film pouvait être vu par les Français, un « jury d’honneur » composé au petit poil de tous les cryptocommunistes de l’époque, les éternels époux Aubrac, communistes jusqu’au bout des ongles, elle encartée, lui pas ; Claude Bourdet soviétophile avéré  ; Henri Noguères qui avait toujours ménagé « la résistance communiste », et Pierre Sudreau, plus ou moins compagnon de route, qui avait comme très grand ami Guy Ducoloné, alors inamovible député communiste. Cet aéropage, taillé sur mesure, viendra soutenir mordicus la non diffusion du film. Mais suite à des manifestations d’intellectuels, d’Annie Kriegel notamment, ancienne de la MOI à Grenoble, qui soutiendra le film « le beau film de Mosco qui rend compte honnêtement des toutes ces interrogations et hypothèses ...qui sont parfaitement légitimes. », Georges Filloud, le ministre socialiste de l’information sur ordre de Mitterrand sans doute, imposera à Antenne 2 la diffusion du film. Nouveaux cris d’orfraie de l’Humanité et de tous les communistes, qui réussiront à imposer, avant la diffusion, dans le cadre des Dossiers de l’écran, la lecture par le très stalinien Charles Lederman, sénateur communiste, d’un avertissement, suivi d’un débat entre « historiens ». Néanmoins l’audience sera au rendez-vous, en ce mois de juillet 1985, 13 millions de téléspectateurs et 30% de part de marché, record battu pour cette émission très populaire alors. Les sondages confirmeront qu’une majorité de Français pensaient que le PC avait lâché le groupe Manouchian, ce que les historiens ont démontré.

C’est donc avec une stupeur totale que l’on a appris qu’Emmanuel Macron accordait au journal l’Humanité un entretien au sujet de la Panthéonisation du couple Manouchian, alors que ce journal communiste avait été en pointe pour que le film de Mosco, ne soit pas diffusé et soit censuré. Le Président de la république s’est une fois de plus totalement discrédité dans cette affaire, demandant en quelque sorte au criminel de défendre son crime. Dans le film, Philippe Garnier-Raymond, auteur d’un livre, l’affiche rouge, déclarait « A mon avis avec un grand cynisme, la direction des FTP a choisi leur sacrifice, de les abandonner, Je n’irai pas jusqu’à dire, faute de preuves, que le PCF les a cyniquement livrés à la Gestapo. » Et dans sa dernière lettre, Manouchian prophétise « Je pardonne à tous ceux qui m’ont fait du mal ou qui ont voulu me faire du mal, sauf à celui qui nous a trahi pour racheter sa peau et ceux qui nous ont vendus. »  

S’il y avait bien un parti et un journal qui auraient dû faire profil bas et être écartés en ces journées commémoratives, c’est bien le PC « F » et le journal L’Humanité. Son directeur de l’époque, le très stalinien Roland Leroy, piquera une colère mémorable en traitant tous ceux qui militaient pour la diffusion du film d’être « d’extrême-droite », c’était alors essentiellement des socialistes, trop contents de faire la nique aux communistes qui avaient quitté le gouvernement, et qui en juin 1984, aux européennes avaient été rattrapés par un Front national en expansion. Mais par la grâce d’un Président indigne et ignare, ou vice et versa, on eut droit à une commémoration communiste, dans la pire des traditions des pays soviétiques. Même Charles Tillon, et tous les exclus communistes d’alors, firent des déclarations pour que le film de Mosco soit diffusé. Annette Wievorka, qui étudia de près toute cette histoire put affirmer : « Les FTP-MOI sont dans une situation d’extrême précarité ? Qu’importe, pour les communistes l’homme ne fut jamais le capital le plus précieux...il n’y a pas de quoi fouetter une conscience de responsable communiste. »

C’est le remarquable historien Franck Liaigre qui aura le fin mot de cette tragédie « la faiblesse des coups portés aux allemands peut surprendre ; mais l’indigence des effectifs, le manque d’armes et la tactique employée l’expliquent. La volonté du comité, soucieux de châtier les traitres et de remplir les caisses, joue un rôle primordial. De sorte que les FTP ont au total tués plus de Français que d’Allemands. » Tout est dit.

10:33 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ecole : une déchéance publique

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Malgré le poids de communistes à la Libération et le plan Langevin-Wallon, l’Education nationale a rempli sa mission d’apprendre aux petits français à lire, écrire et compter. La sélection s’effectuait en douceur et ne choquait personne. Conclusion, on avait au final d’excellents ouvriers, artisans, ingénieurs et les fonctionnaires faisaient leur boulot avec zèle (ils étaient moins nombreux !). Raison pour laquelle la période gaulliste se confond avec les Trente glorieuses. L’effondrement d’après 1968 ne se manifesta pas aussitôt, mais quand Bourdieu mit la main sur le cerveau de nos enseignants, la descente aux enfers commença, l’Education nationale partit en vrille. Pascal Praud, dans le Journal du dimanche, nous conte cette fort belle histoire de ce qui est devenu un naufrage et une fabrique de crétins.

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Source : Journal du dimanche 25/2/2024

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dimanche, 25 février 2024

Crise agricole… les masques tombent, le roi est nu.

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Bernard Germain

Hier j’avais terminé mon article peu avant 12 H 30, alors que Macron discutait à l’étage avec quelques dizaines de représentants des différentes structures agricoles tout en m’interrogeant sur le fait de savoir si Macron allait « déambuler » ou pas dans le salon. Sachant que dans le contexte du moment, « déambuler » aurait constitué une énorme provocation vis à vis des agriculteurs.

Le suspense n’a pas duré longtemps. Macron, le président à l’égo surdimensionné est allé « déambuler » comme si de rien n’était, mais nous allons y revenir. Pour l’instant, reprenons le déroulement de cette matinée.

Avant ce débat avec quelques dizaines d’agriculteurs choisis par les organisations professionnelles, il y en avait eu un autre moment des plus instructifs, à propos du « grand débat » qui a fait pschittt. Une question revenait en boucle : « Macron et ses services ont-ils invité ou pas les « soulèvements de la terre », cette organisation « éco-terroriste » dont le gouvernement a demandé la dissolution, refusée finalement par le Conseil d’État ? »

Macron, manifestement hors de lui, a fait aux journaliste tout un numéro pour affirmer que jamais cette organisation n’avait été invitée, ajoutant que cela l’avait mis « dans une colère que vous n’imaginez pas ».

Les journalistes en sont restés pantois, car sur leurs smartphones ils regardaient tous les messages de l’Élysée annonçant l’invitation des soulèvements de la terre, ceux qui, à Sainte-Soline (79), avaient envoyé plus de cinquante gendarmes à l’hôpital et détruit de nombreux véhicules des forces de l’ordre et des installations agricoles.

Les journalistes étaient tous absolument perplexes. Comment peut-on mentir avec un tel aplomb en niant la plus incontestable réalité ?

Hier soir les soulèvements de la terre ont donné le coup de grâce à Macron en confirmant avoir bien été invités au grand débat.

C’est donc officiel, Macron ment comme il respire et sa parole n’est donc pas crédible.

Et ses engagements, sont-ils plus crédibles ?

Pour répondre à cette question, revenons sur la tenue de l’échange à l’étage avec les représentants syndicaux qui a suivi l’incident sur les soulèvement de la terre. On retiendra de ce « mini débat » quelques éléments :

  • Macron est arrivé en chemise, manches relevées, comme un homme qui a tombé la veste pour « faire le coup de poing ». Sa posture en disait long sur ce qu’il avait en tête.
  • Il s’est adressé à son auditoire de manière incroyablement agressive et avec un vocabulaire indigne d’un président de la république. Exigeant d’un interlocuteur qu’il enlève son tee-shirt (« Paysan sans président ») et « engueulant » vertement ceux qui avaient le malheur de dire ce qu’ils ne voulaient pas entendre (« si vous dites que l’agriculture est morte alors ce n’est pas la peine de perdre notre temps à discuter, on ferme tout de suite le magasin »). Un relationnel ou les interlocuteurs n’étaient que des enfants pour Macron et lui le sachant tirait les oreilles de ceux qui ne comprenaient pas.
  • Et puis il a promis, beaucoup promis, en saoulant d’arguments et de chiffres des interlocuteurs peu habitués à cette pratique dans laquelle Macron lui excelle, avec un débit oral impressionnant. Reste qu’il a donné rendez-vous aux agriculteurs dans 3 semaines et affirmé que dès lundi matin dans tous les départements de France la situation des entreprises les plus en difficulté sur le plan financier serait étudiée et des mesures décidées immédiatement pour apporter de la trésorerie à ces exploitations agricoles. Donc dès aujourd’hui et dans trois semaines, les agriculteurs vont savoir à quoi s’en tenir.

Attendre trois semaines, c’est long lorsqu’on est confronté à une situation comme celle d’hier, mais en réalité c’est extrêmement court. Les agriculteurs, qui patientent depuis des années, ne vont pas s’interroger longtemps avant de savoir quoi penser des promesses du président.

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Rendez-vous mercredi devant le Sénat !

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Mercredi, les sénateurs voteront pour ou contre la "liberté d'avorter" dans la Constitution.

La Marche pour la vie se mobilise ! 

Venez encourager les sénateurs à s'opposer à ce projet de loi inique !

ÉCRIVEZ AUX SÉNATEURS

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Le Journal du Chaos

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samedi, 24 février 2024

Marion Maréchal visitera le Salon de l'Agriculture jeudi prochain, 29 février...

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Crise agricole… d’une clarté aveuglante.

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Bernard Germain

Ce matin le salon de l’agriculture devait ouvrir, mais l’ouverture en a été retardée. En effet, à l’intérieur dès l’arrivée du président de la république à 8 H 00, des heurts ont commencé à opposer agriculteurs et forces de l’ordre.

C’est la première fois qu’une telle situation existe avec de sérieux affrontements physiques, tellement les agriculteurs sont exaspérés.

Le président de la république s’est réuni avec les organisations syndicales au deuxième étage du bâtiment et a donné une rapide conférence de presse dans le couloir. C’est dire le caractère électrique de la situation. À l’heure où je rédige ces lignes - 10 H 20 - il n’a toujours pas pu se promener dans le salon où il y a plus de policiers que d’exposants et d’animaux. Personne ne sait ou il se trouve à l’heure actuelle. En bas, un comité d’accueil l’attend…

À la seconde (10 H 30), le salon vient d’ouvrir ses portes au public mais pas le bâtiment 1 où se trouvent policiers, agriculteurs en colère et un président introuvable.

Du jamais vu !

Le plus extraordinaire étant que le président de la république parle depuis des jours, propose et fait semblant d’être aux commandes, mais la réalité est qu’il ne contrôle rien du tout. Tout se décide à Bruxelles. Emmanuel Macron n’est plus qu’un exécutant.

En effet depuis le traité de Maastricht (1992), les pays membres de l’Union européenne, ont accepté de renoncer à une partie de leur souveraineté nationale. Et cette perte de souveraineté qui n’était que partielle en 1992 est aujourd’hui quasi totale.

Malgré tout le baratin que nous délivre le personnel politique singulièrement macroniste, mais pas seulement, c’est que l’agriculture est une « compétence exclusive » de l’Europe. La France sur ce sujet n’a plus son mot à dire. La commission européenne décide de tout et donne chaque année ses directives via les GOPÉ (Grandes orientations des politiques économiques) que la France (comme chaque pays membre de l’UE) doit appliquer scrupuleusement et rendre des comptes à la commission européenne et donc exécuter à la lettre ce que l’Europe veut imposer.

Le résultat de ces évolutions est des plus simples. En 2019, l'INSEE recensait 400 000 agriculteurs et 250 000 ouvriers agricoles en France, représentant un peu plus de 2 % de la population active, alors que leur nombre était évalué à respectivement 1,6 million et 310 000 en 1982. Cette diminution de la part des actifs agricoles dans la population active française est encore plus forte lorsqu'on l’observe depuis 1945, où leur nombre était évalué à 10 millions.

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Angers : les étudiants décorent la cité du Roi René

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Rassemblement des étudiants de droite Angers

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Ordre, contre-ordre, désordre

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Yves Thréard

Quelle semaine éreintante ! Elle aura une nouvelle fois montré qu’il n’est pas simple de suivre Emmanuel Macron dans le labyrinthe de sa pensée.

Le chef de l’État avait affirmé, à l’automne, en rappelant à l’ordre Élisabeth Borne, qu’il ne fallait surtout pas faire du Rassemblement national « l’héritier » du pétainisme. Lundi, dans un entretien à L’Humanité, il a pourtant exclu le RN de l’« arc républicain ». Mercredi soir, à l’occasion de l’entrée de Missak et Mélinée Manouchian au Panthéon, célébrés au nom de la Résistance étrangère, il prononce une ode au communisme, oubliant qu’il fut le cimetière de dizaines de millions de personnes. Puis, en cette fin de semaine, il devait se consacrer au monde paysan, en colère contre les normes et l’écologie punitive. Un débat était prévu ce samedi au Salon de l’agriculture, mais l’Élysée y a invité le collectif des Soulèvements de la Terre, mouvement ultraviolent, qualifié d’« écoterroriste » par le ministre de l’Intérieur, qui voulait le dissoudre. La présidence a eu beau plaider l’erreur, le mal était fait : les agriculteurs sont furieux. Même le ministre Marc Fesneau n’a pas compris cette invitation « inopportune ». Le grand débat a finalement viré à la débâcle. Gare au pugilat dans «la plus grande ferme du monde » !

On sait Emmanuel Macron volontiers joueur, provocateur, disrupteur. Mais ces penchants n’empêchent pas la cohérence. Certes, depuis l’épisode des « gilets jaunes », il va de crise en crise, dont il ne porte pas toujours seul la responsabilité. Pour mieux se poser en arbitre, cherche-t-il, dans une option un tantinet cynique, à faire monter les extrêmes? Ou, plus prosaïquement, tâtonne-t-il ? Celui qui reprochait à François Hollande de présider en zigzags ressemble chaque jour davantage à son prédécesseur. Ordre, contre-ordre, désordre, telle est l’image que donne de plus en plus sa politique.

Les agriculteurs, eux, ont une raison supplémentaire d’être révoltés. Au lieu de mettre la lumière sur leurs problèmes, les feux de l’actualité s’arrêtent sur une polémique qui n’avait pas lieu d’être...

Source : Le Figaro 24/2/2024

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vendredi, 23 février 2024

De reporters à imposteurs sans frontières

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La chronique de Philippe Randa

L’actualité réserve fréquemment des surprises… tout comme se vérifie souvent cette maxime vieille comme l’Antiquité que « Jupiter rend fou ceux qu’il veut perdre. »

Perdre ou ridiculiser : la preuve par l’explosion en plein vol médiatique de l’association Reporters sans frontières (RSF) et de son secrétaire général Christophe Deloire.

Quelle vilain parasite a donc piqué les dirigeants de cette association (co-fondée voilà des décennies par l’actuel maire de Béziers Robert Ménard) pour exiger en avril 2022 une mise en demeure de la chaîne CNews par l’Arcom, accusant celle-ci de « préférer le commentaire à la neutralité » ? Ce, sans sans s’inquiéter de vérifier si ce n’est pas aussi le cas des autres chaînes de télévision, BFMTV et France info pour ne citer que les plus emblématiques.

L’Arcom ayant alors attesté que Cnews respectait parfaitement les obligations qui lui étaient imposées, RSF a alors saisi le Conseil d’État pour « excès de pouvoir » afin qu’elle reprenne l’offensive contre la chaine d’information en continu… ce qui a aussitôt « réveillé » les chaînes concurrentes qui s’inquiètent brusquement qu’elles puissent être dans le futur, elles aussi, et pour cause !, à leurs tours inquiétées pour les mêmes motifs.

« En ce qui concerne Cnews, c’est presque le plus facile, tout le monde est d’accord », s’est angoissé le journaliste Cyril Lacarrière sur France inter ; angoissé, mais ne réalisant nullement l’intolérance quasi-inquisitoriale des mots– « Tout le monde est d’accord » – qu’il emploie sans honte aucune. Ou toute honte bue, à l’exemple de tous les autres médias de grands chemins, comme les surnomme assez justement l’Observatoire du journalisme (OJIM), dirigé par Claude Chollet.

Cyril Lacarrière ajoute encore avec une lucidité tout autant apeurée : « Cette décision finira par se retourner contre tous les médias. »

Mais plus qu’une lueur de lucidité – tout arrive ! – n’est-ce pas surtout un cri du cœur… ou du portefeuille, l’un étant souvent proche de l’autre chez les éternels donneurs de leçons.

En tout cas, ce n’est pas la prestation télévisuelle de Christophe Deloire, invité le 14 février dans l’émission de Pascal Praud sur Cnews, qui mettra du baume au cœur à tous les imposteurs de la liberté d’expression…

Il s’attendait visiblement à pérorer sans contradiction aucune, convaincu d’être un preux chevalier défenseur de « la » Vérité et plus encore de « la » Liberté. Mal lui en pris… et le téléspectateur attend encore un début de semblant de commencement d’argumentation de l’intéressé, voire de défense de RSF ou encore de justification de la folle accusation auprès du Conseil d’État.

Sa sidération d’être malmené était visible. Elle l’empêcha de répliquer même symboliquement à ses détracteurs, dont Robert Ménard qui lui a fait part de sa honte de voir ce qu’était devenu Reporters sans frontières, foulant aux pieds les principes de liberté d’expression qui étaient les raisons de sa création, comme il n’a pas manqué de le rappeler sur C8 dans l’émission de Cyril Hanouna TPMP : « L’objectif n’était pas de choisir les bons et les méchants journalistes. Ce n’était pas de se mobiliser pour les uns ou les autres, c’était juste se mobiliser quand un type est en prison ou pris en otage (…)  Je n’ai jamais demandé aux gens que je sortais de prison ce qu’ils pensaient. […] Je ne me disais pas qu’ils sont de droite, de gauche ou qu’ils pensent ceci ou cela. »

Mais que RSF ait renié ses fondamentaux est-il finalement le plus odieux de sa démarche ? À bien y réfléchir, c’est surtout qu’il le fasse au nom de la liberté d’expression.

Songeons aux bolcheviques à la tête de l’URSS ou aux nationaux-socialistes à celle du IIIe Reich allemand : ces régimes au parti unique interdisaient à leurs adversaires toute possibilité d’expression. Ils imposaient, l’un et l’autre, leurs seules pensées au nom de leur idéologie qu’ils considéraient comme la meilleure pour leur peuple, mais ils ne l’imposaient nullement au nom de la liberté d’expression. Ça ne leur serait même pas venu à l’idée !

Quoi que l’on pense ces régimes, de leurs buts, de leurs réalisations ou de leurs crimes, reconnaissons-leur pour le moins cette décence.

Une décence que n’ont pas les imposteurs sans frontières !

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L'AUDIENCE D'EXTRADITION DE JULIEN ASSANGE - INTERVIEW DE STELLA ASSANGE PAR TUCKER CARLSON

Alors qu'elle nous fait sans cesse la leçon sur les droits de l'homme dans d'autres pays, l'administration Biden tente de tuer le journaliste Julian Assange pour avoir mis la CIA dans l'embarras. Dans cette interview, sa femme Stella nous rejoint depuis son audience d'extradition.

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À qui profite la mort de Navalny ?

Ce qui se joue en ce moment est très grave. Il apparaît clairement que l’État profond US cherche à entrer en guerre frontale avec la Russie, première puissance nucléaire mondiale, et à envoyer les peuples d’Europe au massacre contre l’armée russe, après avoir anéanti 500.000 Ukrainiens.

Dans ce contexte explosif, tout dirigeant politique ayant le sens des responsabilités doit faire preuve de la plus grande prudence face aux événements, notamment face à l’annonce de la mort subite de Navalny.

Car, que l’on aime Poutine ou pas, force est de constater qu’il n’avait surtout pas intérêt à la mort de cet agent US, perdu dans une prison de Sibérie et oublié de tous.

Poutine venait en effet de réussir un coup de maître avec l’entretien télévisé de Tucker Carlson, vu par un milliard de Terriens, dans lequel il apparaît – à la grande fureur de la CIA – comme un dirigeant raisonnable, ayant des arguments solides, avec lequel on devait pouvoir bâtir un plan de paix.

En revanche, s’il y a bien un camp qui trouve un grand intérêt dans la mort de Navalny, c’est l’État profond US et ses satellites de l’UE.

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Le piratage informatique : un véritable fléau

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Arnaud Raffard de Brienne

Après le piratage informatique d’une ampleur inédite de 33 millions de comptes de Sécurité Sociale et plus particulièrement des sociétés Viamedis et Almerys, sous-traitants en charge de la gestion du tiers-payant des complémentaires,  c’est au tour de la Caisse d’allocations familiales (CAF) de constater, la semaine dernière, le piratage de 600 000 comptes d’ayant-droit, exploit immédiatement revendiqué fièrement sur les réseaux sociaux. Loin de nous rassurer, la direction de la CAF s’est crue obligée de nier toute faille de sécurité de leurs systèmes informatiques.

Plus une semaine ne passe sans l’annonce d’attaques informatiques de plus en plus massives et sophistiquées à l’encontre d’entreprises de toutes tailles, d’administrations, d’associations et bien entendu de particuliers. Au point d’inquiéter l’autorité de surveillance financière de la Banque centrale européenne (BCE) dont les services ont envoyé aux grandes banques et aux plus importants prestataires de services informatiques (SSII) une liste de 478 questions portant sur les conséquences financières du piratage informatique.

Le tout-digital c’est le tout-piratable

Le grand public n’imagine sans doute pas l’effervescence des hackers et le développement exponentiel du nombre de tentatives d’intrusion dans les systèmes informatiques. Presque toutes les entreprises, des PME aux filiales de multinationales, et administrations font l’objet d’attaques sinon quotidiennes, hebdomadaires ou mensuelles. En août dernier, Pôle Emploi avait déploré le vol de 10 millions de données personnelles, numéros de téléphone, adresses courriel, adresses postales…, aussitôt revendues sur internet et notamment sur le dark web, cette face sombre d’internet ignorée du plus grand nombre. Rien qu’en 2023 et pour ne mentionner que les enseignes les plus emblématiques, la Banque postale, Orange, SFR, Free, Ouigo, SNCF, G7 Taxis, Amazon, Canal+, Booking et des centaines d’autres grandes entreprises ont eu à déplorer des attaques de grande envergure. Sans parler de la fuite d’enregistrements d’un million de communications téléphoniques. Où l’on découvre d’ailleurs incidemment les millions et sans doute dizaines de millions d’enregistrements de nos conversations au téléphone.

La situation devient inquiétante et qui d’ailleurs n’a jamais subi de tentative d’hameçonnage au moyen de courriels ou de tentative de piratage de son PC ou de son smartphone ? La cyber sécurité se place aujourd’hui au tout premier rang des fléaux à conjurer dans un monde presque entièrement informatisé.

A l’heure où nos élites nous concoctent un euro numérique et la convergence des données vers un passe numérique (permis de conduire, carte Vitale, banque…) mesure-t-on les chaos prévisible, inéluctable même, qui nous attend ? Sans parler des vols et détournements de données biométriques censées sécuriser nos accès informatiques alors qu’elles ne constituent qu’un moyen de flicage intégral : reconnaissance faciale, empreintes digitales, iris et même ADN. Une fois ces informations intimes volées et dispersées aux quatre coins du dark web, qu’adviendra-t-il de notre sécurité informatique, de nos données, de nos comptes en euros numériques et de leur utilisation ? Quelles que soient les avancées des technologies de sécurité informatique et malgré des stratégies de défense de plus en plus sophistiquées, il n’est pas bien difficile d’imaginer que le tout digital demeurera potentiellement et toujours le tout piratable.

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Turbulences sénégalaises

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La chronique flibustière

de Georges Feltin-Tracol

La chronique 78 du 13 juin 2023 de « Vigie d’un monde en ébullition » intitulée « Le Sénégal sous tension » évoquait le contexte politique de ce pays. Depuis une quinzaine de jours, on assiste à une nette dégradation du cadre institutionnel.

Le 3 février 2024, lors d’une allocution solennelle, le président de la République, Macky Sall, reporte l’élection présidentielle dont le premier tour devait se tenir le 25 février prochain. Cette décision provoque un traumatisme national agrémenté de manifestations, d’émeutes et d’une répression policière meurtrière. Dès le lendemain, les manifestants scandent : « Macky Sall, dictateur ! » Exagération ? Le 5 février, le gouvernement coupe l’Internet mobile au motif qu’il peut diffuser des messages haineux et subversifs. Dans le même temps, les autorités suspendent, puis révoquent la licence de diffusion de la chaîne Walf TV qui couvre les manifestations, ce qui alimenterait les scènes de désordre… Toutefois, à la différence du pesant silence du monde artistique et des milieux hip hop fortement subventionnés par l’État, la société civile, les confréries musulmanes, les paroisses chrétiennes et les syndicats s’unissent contre cet arrêt du processus électoral.

Les réactions internationales étonnent par leur modération. Les diplomaties occidentales regrettent ce choix sans trop insister. Très en pointe contre les juntes sahéliennes du Mali, du Burkina Faso et du Niger, la CÉDÉAO (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest) tient une réunion en urgence à Abuja au Nigeria le 8 février suivant. Son communiqué final enjoint la classe politique sénégalaise à prendre au plus tôt les mesures nécessaires pour rétablir le calendrier électoral initial et exige des forces de l’ordre de « faire preuve de la plus grande retenue et à protéger les droits fondamentaux des citoyens ».

L’Assemblée nationale est immédiatement convoquée afin d’entériner le report. Elle utilise la procédure du vote accéléré. Les débats sont plus que houleux. Les unités d’élite de la gendarmerie pénètrent dans l’enceinte, expulsent de l’hémicycle les élus de l’opposition et arrêtent même certains députés, sous le prétexte du flagrant délit, au mépris de leur immunité parlementaire. Une fois la majeure partie de l’opposition évacuée manu militari, l’Assemblée nationale adopte par 105 votes pour et une voix contre le report. Sur le plan légal, le quorum de révision constitutionnelle est atteint puisqu’il faut l’obtention des trois cinquièmes, soit 99 députés sur 165. 

Les députés placent le premier tour au 15 décembre 2024 et prolongent le mandat du président sortant qui se terminait le 2 avril jusqu’au début de l’année 2025 à l’encontre d’ailleurs de l’article 103 de la Constitution du Sénégal qui précise que « la durée et le nombre de mandats consécutifs du président de la République ne peuvent faire l’objet de révision ».

L’interruption de la campagne électorale résulte-t-elle d’une manœuvre  machiavélique de Macky Sall ? Ce dernier a longtemps entretenu le suspense autour d’une troisième candidature alors que la Constitution n’en permet que deux consécutifs. Le 3 juillet 2023, l’actuel chef de l’État sénégalais annonçait qu’il ne solliciterait pas un nouveau mandat. Son parti, l’Alliance pour la République, présente l’actuel Premier ministre Amadou Ba. Mais d’autres personnalités issues de la majorité présidentielle posent eux aussi leur candidature.

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J'étais à la manif pour Assange...

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Thierry DeCruzy

Assange cliquez ici, qui défend la liberté d'expression ?

Le rassemblement organisé mardi 20 février à Paris pour la libération de Juilian Assange n’a pas réuni les foules. À peine plus de 200 personnes s’étaient déplacées place de la République pour défendre la liberté d’expression, le sujet n’est manifestement pas mobilisateur. Signe que les organisateurs s’étaient contentés du strict minimum, ils avaient seulement apporté un petit mégaphone cacochyme qui peinait à faire entendre les orateurs.

Mélanchon est donc passé en coup de vent sans prendre la parole, assistance trop dégarnie, et puis la liberté d’expression et LFI… Il s’est même fait traiter d’antisémite par une manifestante qui n’avait pas dû remarquer les drapeaux palestiniens dans l’assistance.

Plus amusant, si l’on peut dire, la présence des militants du Parti communiste avec leurs drapeaux. Eux aussi, grands combattants pour la liberté d’expression et de « fraternité humaine », comme l’a rappelé notre Président. Quand la liberté d’expression est défendue par ce genre d’individus, la question est réglée.

D’autant plus, que c’était la seule manifestation organisée à Paris et donc que les dissidents et les nationaux étaient aux abonnés absents. Avec les interdictions, les arrestations, les condamnations et les censures qui se sont aggravées ces derniers mois, les motifs ne manquaient pourtant pas.

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jeudi, 22 février 2024

Les stratégies judiciaires des islamistes

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Michel Festivi 

L’entrisme islamiste en France et en Europe est considérable. Seuls les aveugles et les sourds nous prétendront le contraire, comme la Commission européenne, le Conseil de l’Europe ou la plupart des gouvernements, dont le nôtre. Judith Waintraub, l’excellente journaliste du Figaro vient de publier, le 20 février, un article intitulé « Djihad judiciaire » : l’inquiétante stratégie d’intimidation des islamistes, où elle détaille avec de multiples exemples, la nouvelle avancée de cette idéologie totalitaire.

Tous les chercheurs, politologues, intellectuels de bonne foi, ont poussé un ouf de soulagement lorsqu’ils ont appris que la Cour de Justice de la République avait classé sans suite la plainte de Karim Benzema contre Gérald Darmanin qui avait fait ressortir les liens que le footballeur pouvait avoir avec Les Frères musulmans. Car ils sont tous victimes d’un harcèlement judiciaire pour avoir dénoncé la main mise idéologique du Frèrisme ou autres nébuleuses du même acabit, et une décision contraire les aurait particulièrement affaiblis.

La première à exprimer sa satisfaction suite à cette décision, ce fut justement Florence Bergeaud-Blackler, qu’il n’est plus nécessaire de présenter ici. Et cela d’autant plus, que depuis la publication de son dernier ouvrage sur les réseaux frèristes, elle est sous protection policière et qu’elle a fait l’objet de plusieurs tentatives d’intimidation, de menaces de mort, Judith Waintraub nous apprenant qu’elle vient de faire condamner l’un de ces harceleurs justement.

Mais les procédures judiciaires se multiplient toujours et encore contre ceux qui osent s’attaquer aux islamistes. Un autre universitaire, Bernard Rougier, auteur en 2020 Des territoires conquis de l’islamisme au PUF, a subi cinq procédures qu’il a toutes gagnées, mais quelle perte de temps, d’énergie et d’argent au détriment de son travail de recherche. L’une des spécialistes de ces harcèlements judiciaires, c’est une dénommée Rokhaya Diallo, qui a notamment pris en grippe le philosophe Pascal Bruckner, très en pointe contre l’intégrisme islamiste, il faut dire que Bruckner n’avait pas mâché ses mots face à cette égérie de l’islamo gauchisme, qui au surplus bénéficie de solides soutiens de divers réseaux aux USA et à l’ONU, comme le détaille cet article.

Car la « féministe intersectionnelle et décoloniale » (sic), comme elle se définit elle-même, a aussi attaqué Fatiha Agag-Boudjahat, pourfendeuse des islamistes et ardente défenseur de la liberté des femmes, vitupérant l’entrisme islamique, ainsi que les dérives de l’antiracisme et du féminisme à la sauce des foulards. Le pire c’est que ces pro-islamistes, ces crypto-islamistes sont soutenus comme au bon vieux temps du communisme triomphant par diverses associations, grassement subventionnées par nos impôts, dont les deux plus emblématiques sont le MRAP et la Ligue des Droits de l’Homme, parmi bien d’autres.

La LDH est quasi systématiquement présente devant les tribunaux au soutien des islamistes, ou de l’entrisme islamique, contre ceux qui refusent le port du voile, l’hidjab dans le sport, le burkini, les maires courageux qui prennent des arrêtés anti-burkini en savent quelque chose. Il faut dire qu’elle s’était déjà totalement déshonorée, ainsi que son président de l’époque Victor Basch, et toute sa clique dont l’avocat de gauche Rosenmark, en approuvant en 1936/1937 les procès de Moscou, en les justifiant au nom de « la grande Révolution française ». L’ignominie est donc son ADN.

Les musulmans qui osent quitter l’islamisme sont bien entendu les cibles des réseaux intégristes, comme ceux qui aussi fuyaient le communisme, après avoir été des affidés. L’un d’eux est Mohamed Louizi qui avait expliqué dans un ouvrage, Pourquoi j’ai quitté les frères musulmans, sorti chez Michalon en 2016. Il a récidivé en revendiquant de libérer l’islam de l’islamisme, publié chez Fondapol en 2018, ce qui supposerait supprimer près de la moitié des versets belliqueux, racistes, antiféministes et esclavagistes du coran, certains intellectuels musulmans ont fait des propositions en ce sens, en terre d’islam ils risquent la peine de mort comme Mohamed Taha, pendu au Soudan en 1985.  Selon Judith Waintraub, Louizi « aurait vécu un véritable calvaire judiciaire », subissant six procès en diffamation entre 2015 et 2021, suite à des articles publiés sur son blog. Il avait notamment mis en évidence la situation du lycée Averroès de Lille, dont j’ai abondamment parlé dans plusieurs articles, où un ancien enseignant, Soufiane Zitouni accusait alors la direction du lycée « de propager une conception de l’islam qui n’est autre que l’islamisme ». Mohamed Louizi avait été traité « d’hérétique », « d’apostat », ce qui est loin d’être neutre, l’apostasie étant punie de mort dans la loi de l’islam. Mais à part ça, comme le chantait en 1935, quatre ans avant la conflagration mondiale, les Collégiens de Ray Ventura « Tout va très bien Madame la Marquise, tout va très bien... »

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Le nouveau numéro (n°81) de Réfléchir & Agir est paru

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Dans les yeux du roi… Et autres chemins parallèles de Patagonie et d’ailleurs

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Propos recueillis par Fabrice Dutilleul

Pourquoi un tel ouvrage ? Pour rendre hommage à Jean Raspail, récemment disparu, au royaume patagon, éternellement vivant… ou aux Patagons, toujours plus motivés que jamais à vivre leur rêve ?

Un peu tout cela à la fois. Surtout, nous voulions montrer de Jean Raspail son vrai visage, celui de l’éternel voyageur qui, un jour, eut cet éclair de génie en exhumant l’improbable royaume de Patagonie, dans le souvenir à la fois romanesque et romantique d’Antoine de Tounens, roi pour l’éternité de cette royauté littéraire et onirique.

Jean Raspail n’est pas uniquement l’auteur du Camps des Saints, œuvre fulgurante, sulfureuse et prophétique dans laquelle thuriféraires enthousiastes et contempteurs de mauvaise foi cherchent obstinément à l’enfermer. Raspail n’est surtout pas l’homme d’un seul livre et l’on s’abîmerait dans l’erreur la plus absolue si l’on négligeait des livres aussi remarquables tels que Qui se souvient des hommes, La Hache des SteppesPécheur de lunesMoi Antoine de Tounens, roi de Patagonie, sans oublier, bien sûr, le tendre et mélancolique Jeu du roi.

À l’heure où une poignée d’obscurs « écrinains » wokes s’attachent à salir la réputation de Sylvain Tesson, au prétexte qu’il aurait été un « proche » de Raspail (la belle affaire !), après avoir été l’auteur (ce qui est complètement faux, mais on ne prête qu’aux riches) de la préface du Camp des Saints, il est bon de rappeler à tous les salisseurs de mémoires, que le chroniqueur des Pikkendorff était aux antipodes du racisme rabique, infamie que les jaloux et les ratés se sont toujours évertués à lui coller sur le dos, et qu’accessoirement, ils seraient bien avisés de fermer leur « claque-merde » (comme l’intimait salutairement l’autre grand poète qu’était Michel Audiard).

Qu’apporte votre recueil qui n’avait pas encore dit, écrit… ou conté ?

Son ambition est beaucoup plus modeste. Il ne s’agissait pas pour les auteurs qui ont concouru à son élaboration, de défendre une thèse ou d’éclairer d’un jour prétendument nouveau une œuvre qui se suffit à elle-même. Tous, dont votre serviteur, ont souhaité évoquer ce que leur inspire ce jeu du roi, qui, pour les non-initiés, reste auréolé d’un voile de mystère.

En réactivant cette lointaine contrée fantasque, foutraque, fantastique et flamboyante, Raspail offrait à tous les joueurs et rêveurs sincères un port d’attache, une terre d’exil qui permet, à peu de frais, de fuir la laideur et la médiocrité de ce monde moderne qui, décidément, ainsi que le déplorait Bernanos, se complaît jusqu’au sadisme à conspirer contre toute sorte de vie intérieure.

Nous espérons que les lecteurs peu familiers de Raspail et, surtout, de son jeu magnifique, rallieront cette Patagonie de cœur qui remplira leur âme et les gardera de toute tentation nihiliste. Ce recueil est une invitation à faire « comme si », comme quand nous étions enfants, lorsque nous faisions semblant d’incarner nos héros ; nous caracolions sur des chevaux en carton, une épée de bois à la main, « pour de faux », évidemment, mais dotés d’un redoutable esprit de sérieux…

Où en est aujourd’hui le royaume de Patagonie ?

Il continue de faire rêver. Entre souverains putatifs ou réels se disputant âprement un trône aussi inaccessible que déjà pris et sujets patagons ne perdant jamais une occasion de déployer le drapeau de leur royaume sur tous les sommets du monde, on peut dire que le royaume de Patagonie se porte plutôt bien. L’on doit d’ailleurs saluer l’ami François Tulli qui, depuis le départ du cavalier de l’Ouest pour l’au-delà des mers, continue inlassablement à faire paraître, sous les auspices du Cercle de l’inutile, le Bulletin de liaison patagon. Pour nombre de Patagons, ce royaume demeure plus vrai que nature. En toute circonstance, toujours faire « comme si »…

Avec les contributions de : Francis Bergeron, Marie de Dieuleveult, Olivier François, Philippe Hemsen, Abbé Guilhem Le Coq, Sylvain Roussillon, Alain Sanders, Louis Soubiale, François Tulli.

Dans-les-yeux-du-roi-quadri-214x300.jpegDans les yeux du roi… Et autres chemins parallèles de Patagonie et d’ailleurs (Entretiens, essais, hommages, pastiches coordonnés), Aristide Leucate, Préface de Francis Bergeron, Éditions de l’Atelier Fol’Fer, 192 pages, 25 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici

10:11 Publié dans Aristide Leucate, Livres, Rencontre avec... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |