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jeudi, 01 mai 2025

1er mai : l’immigration n’enrichit que les patrons… et l’extrême gauche les sert à genoux

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Julien Dir, Breizh info cliquez ici

Camarades ? Non : complices. Ce 1er mai 2025, les drapeaux rouges sont en réalité recouverts de la même graisse que les mains du patronat mondialisé. À force de trahir leurs fondements, les héritiers d’une gauche ouvrière, sociale, enracinée dans les luttes du peuple, sont devenus les larbins de ceux qu’ils prétendaient autrefois combattre. Uber Eats, Deliveroo, restauration low-cost, exploitation agricole industrielle : les esclavagistes modernes peuvent remercier LFI, la CGT et leurs petits nervis anarcho-autonomes. Grâce à leur agitation cosmopolite permanente, ils tiennent la jeunesse européenne en joue, étranglent les classes populaires, et surtout, assurent le renouvellement illimité d’une main-d’œuvre corvéable, sans conscience politique, sans racines, sans défense.

Car voilà la vérité brutale qu’aucun syndicaliste à moustache, aucun député d’extrême gauche en écharpe rouge ne veut affronter : l’immigration de masse n’enrichit que les patrons. Elle précarise les autochtones, ruine les solidarités naturelles, fait exploser les loyers, et permet de maintenir les salaires au plus bas. Et les militants d’extrême gauche en sont les auxiliaires dociles, croyant combattre le fascisme alors qu’ils font tourner la machine capitaliste à plein régime.

La gauche a trahi les travailleurs, encore

Rappelons-nous : la fête du Travail naît d’une Internationale socialiste qui défendait les travailleurs européens, exigeait des salaires décents, la limitation de la journée de travail, la reconnaissance de la dignité ouvrière. Aujourd’hui, elle est dévoyée par des groupuscules décérébrés réclamant toujours plus de droits pour des masses sans fin venues de pays où le SMIC paraît un luxe et où l’État-providence est un mythe.

Dans les rues de Nantes, Rennes ou Paris, ce 1er mai, les antifas ne défileront pas pour les ouvriers agricoles bretons écrasés par la concurrence internationale. Ils ne crieront pas contre les restaurateurs qui payent au lance-pierre des serveurs invisibles et épuisés. Ils ne s’attaqueront pas aux DRH de l’agroalimentaire, qui préfèrent embaucher par bus entiers des travailleurs détachés plutôt que d’augmenter les salaires. Non. Ils casseront des vitrines, hurleront “mort au fascisme”, et distribueront des tracts pro-migrants. Tristesse. Trahison.

Le patronat en rit : la gauche fait le sale boulot

Que réclament-ils, au fond ? Une ouverture totale des frontières, l’accueil inconditionnel de tous ceux qui, n’ayant pas réussi chez eux, viennent tenter leur chance ici. Le problème ? Ici, ce sont nos jeunes qui paient le prix. Pas les patrons de la FNSEA, pas les donneurs d’ordres du CAC 40. Ce sont les fils d’ouvriers, les jeunes Bretons, les apprentis électriciens, les aides-soignants, les serveurs, les chauffeurs, les caissiers, qui voient leurs métiers devenir invivables.

Qui veut encore faire la plonge dans un restaurant à 1 300 euros net, sans horaires, avec des clients impolis, pour financer la retraite d’un baby-boomer qui a connu le plein emploi et les congés payés ? Qui veut ramasser des fraises à genoux en juin sous 30 degrés pour un salaire de misère, pendant que des élus font la morale sur “l’ouverture au monde” ? Qui veut, pour survivre, sacrifier sa jeunesse, sa santé, ses enfants ?

La gauche ose alors répondre : “Ils font les boulots que les Français ne veulent pas faire.” Mais c’est faux ! Les jeunes autochtones veulent bien travailler – encore faut-il que le travail paye, qu’il soit digne, qu’il ne soit pas un esclavage moderne.

Pour un vrai 1er mai : hausse des salaires, fin de l’immigration de masse

Un Premier Mai digne de ce nom, aujourd’hui, ce serait des revendications comme :

  • L’augmentation massive des salaires dans tous les secteurs (et éventuellement, l’instauration d’un salaire maximum, qui n’empêcherait nullement bénéfices et avantages des dirigeants)
  • La suppression des charges étouffantes qui pénalisent les TPE-PME françaises,
  • Le remplacement des aides sociales à l’importation humaine par des politiques de formation, de logement et de natalité en faveur des jeunes Français,
  • Le retour de la préférence nationale à l’embauche, dans les logements sociaux, dans les aides.

Ce 1er mai, la jeunesse européenne et identitaire devrait le revendiquer, et refuser de devenir l’esclave du patronat mondialisé. Oui, elle ne doit plus accepter de trimer pour une bouchée de pain, pendant que d’autres engrangent les profits sur son dos. Ce n’est pas de paresse qu’il s’agit : c’est de lucidité. La jeunesse ne veut plus survivre, elle veut vivre. Et pour cela, il faut briser l’alliance infernale entre le capital et la gauche cosmopolite.

Il faut reprendre le contrôle. Fermer les frontières. Rétablir l’autorité. Interdire l’emploi de travailleurs sans titre de séjour. Exiger un salaire minimum augmenté, mais réservé aux nationaux. Simplifier radicalement la bureaucratie soviétique qui étouffe les employeurs honnêtes. Et surtout : expulser, en masse, tous ceux qui ne sont pas ici pour construire, mais pour profiter.

La droite molle n’osera pas le dire. La gauche ne le dira jamais. L’extrême gauche l’empêchera par la violence. Alors nous devons le dire haut et fort.

Ce 1er mai, il ne faut pas défiler pour les “droits des migrants”. Il faut marcher pour les droits des nôtres, avant les autres. Choisis ton camp, camarade !

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Vichy et la défense des travailleurs

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Mario Varraut (1)
 
Chaque année, la France célèbre le 1er mai comme la "Fête du Travail". Symbole de lutte ouvrière et journée chômée pour beaucoup, elle est perçue aujourd'hui comme une conquête sociale inscrite dans une tradition républicaine. Pourtant, peu de Français savent que l'institution officielle de cette journée, telle que nous la connaissons, doit beaucoup… au régime de Vichy et au maréchal Pétain.
 
À l'origine, le 1er mai est une journée de mobilisation internationale pour la réduction du temps de travail, notamment pour la journée de 8 heures, née aux États-Unis en 1886 puis importée en France dès 1890. La Troisième République, soucieuse de maintenir l'ordre, se montre longtemps hostile à cette journée d'agitation syndicale. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, le 1er mai n'a pas de statut officiel de jour férié. Il est parfois marqué par des grèves, parfois réprimé par la police, et n'est reconnu que de manière très épisodique.
 
C'est dans le contexte de l'Occupation allemande que le 1er mai connaît un changement radical. En 1941, soucieux de rallier les ouvriers à la Révolution nationale et de saper l'influence du mouvement syndical marxiste, le maréchal Pétain décide de donner au 1er mai une reconnaissance officielle.
 
Par une loi du 24 avril 1941, Vichy instaure le "1er mai, Fête du Travail et de la Concorde sociale", jour férié et chômé. Il ne s'agit pas d'un simple geste symbolique : c’est une volonté politique claire de détourner le 1er mai de ses racines révolutionnaires pour l'intégrer au projet pétainiste, fondé sur le triptyque Travail, Famille, Patrie. Pétain entend ainsi instaurer une vision corporatiste des relations sociales, bannissant la lutte des classes au profit d’une harmonie imposée entre patrons et ouvriers, sous l'égide de l'État.
 
Après la Libération, en 1944-45, les nouveaux gouvernements républicains ne remettent pas en cause la reconnaissance du 1er mai comme jour chômé et payé. Au contraire, en avril 1947, le gouvernement de Paul Ramadier officialise de façon pérenne le 1er mai comme jour férié, sans référence à la "concorde sociale" pétainiste mais en assumant l'idée d'une journée de solidarité ouvrière.
 
Ainsi, le 1er mai moderne, férié et chômé, est en partie l'héritier d'une décision prise sous Vichy. Si son sens a profondément changé, passant d'une célébration de l'ordre social pétainiste à une manifestation syndicale revendicative, son institutionnalisation reste l'un des nombreux legs du régime de Vichy dans la société française contemporaine.
 
Ne laissons jamais la question sociale à la gauche. Le national-catholicisme, s'il combat le collectivisme athée, ne se soumet pas pour autant à l'ultra-libéralisme débridé. La révolution maçonnique de 1789, via la loi Le Chapelier, a brisé les droits des métiers (les corporations). Le droit de grève, rappelons-le, fut instauré par... Napoléon III. La droite nationale ne pourra jamais l'emporter sans convaincre les travailleurs et les producteurs enracinés. Tout l'enjeu, comme le disait justement le marquis de La Tour du Pin, est d'évoluer vers "un ordre social chrétien".
 
(1) Auteur et rédacteur pour la revue l'Intransigeant. 

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Du premier mai, du travail, et de la liberté

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Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici

Depuis 1941 en France, la fête du Premier mai est supposée rendre hommage au Travail. Les disciples de Nathalie Arthaud et autres nostalgiques d'Arlette Laguiller contestent fortement cette interprétation légale, car elle remonte au gouvernement de l'État français. Elle leur paraît trahir la tradition des luttes syndicales ouvrières. C'est en 1856, en Australie, qu’est née, en effet, la revendication d’une journée ouvrière de repos, comme un moyen d’obtenir la journée de 8 heures. La date était alors fixée alors au 21 avril. Ce n'est qu'en 1889, que les socialistes de la IIe Internationale décidèrent de fixer leur mobilisation au 1er mai, en référence aux violences répressives lors des manifestations de 1886.

En France ce sera deux ans plus tard, à Fourmies, que cette première célébration française de la Journée internationale des travailleurs fut brisée dans le sang, le 1er mai 1891.

Ce jour-là, sur l'ordre de la troisième république, l’armée tira sur la foule, faisant 35 blessés et 9 morts, dont huit manifestants de moins de 21 ans, parmi lesquels une jeune ouvrière de la filature de coton, Maria Blondeau, âgée de 17 ans. Les curieux pourront lire à ce sujet Le Secret de Fourmies publié en 1892 par Edouard Drumont, aujourd'hui réédité par Hachette et la Bibliothèque nationale.

Au grand dam de nos chers trotskystes, l'inscription du Premier Mai dans la loi française n'a pas été l'œuvre du Front populaire mais, horresco referens, de la Révolution nationale. La charte du Travail allait instituer en même temps au bénéfice des ouvriers des pensions de retraites, que nous appelons « par répartition », c'est-à-dire sans référence à une capitalisation de l'épargne – ce que le gouvernement de Léon Blum malgré ses promesses n'avait su instituer – et que l'on a commis l'erreur d'étendre, depuis, à l'ensemble de la société. « Je tiens toujours les promesses, je tiens même celles des autres, disait à ce sujet le chef de l'État de l'époque, lorsqu'elles sont fondées sur la justice. »

Il s'agissait ainsi de fêter désormais, le Premier Mai, en France la concorde sociale, en honorant le travail national. Une telle conception exaspère par elle-même nos marxistes-révolutionnaires. Ceux-ci, disciples de Engels, veulent voir dans la violence, qu'ils organisent, la grande accoucheuse de l'Histoire.

Depuis cette date le Premier Mai en France est placé sous le signe du muguet blanc, et non de l'églantine rouge.

Or, il faut aussi observer aujourd'hui l'évolution des faits. Ils confirment que le travail n'est plus synonyme d'exploitation, selon le schéma marxiste de la plus-value, mais de liberté.

Les chiffrages officiels disponibles de l'économie l'activité industrielle française sont publiés par l'INSEE avec un certain retard. Les tableaux les plus récents sur le site de l'INSSE remontent à 2017, année de l'élection de Macron, mais on sait que la tendance qu'ils reflètent s'est aggravée, sous le règne de la Macronie : la part de l'industrie dans le PIB national a régressé de 11% à 9%. Autre évolution majeure des mentalités, repérable des longue date, mais aggravée par la retraite à 60 ans, sous la présidence Mitterrand, et la loi des 35 heures adoptée sous le gouvernement Jospin. La législation française appliquée au travail persiste à l'envisager de manière négative et à le réglementer de façon restrictive. Le socialisme d'atmosphère incite ainsi puissamment, depuis plus de 40 ans, les Français à ne plus travailler et les décourage d'investir, d'épargner et d'entreprendre.

En 2017 on recensait dans notre pays 239.000 entreprises industrielles, soit, une fois déduits les micro‑entrepreneurs, 179.000 employeurs salariant 3,1 millions de personnes en équivalent temps plein. La tertiairisation et la mécanisation ont complètement bouleversé les anciens rapports de production, sur lesquels les marxistes et leurs satellites technocrates fondaient leurs conceptions.

Aussi la réindustrialisation ne saurait aboutir sans une refondation sociale.

La polémique opposant les bureaucraties syndicales, CGT et Sophie Binet en tête, aux fleuristes et aux boulangers désirant travailler librement le Premier Mai, résume bien la ligne de partage. Elle sépare ceux qui réaliseront cette refondation sociale et ceux qui s'y opposent. La crise des gilets jaunes de 2018 annonçait, à cet égard, un mouvement beaucoup plus profond parmi les classes moyennes, qui peut reprendre demain, à tout moment, par exemple autour de la question des ZFE et du bannissement des « gueux » chassés des centres de villes.

C'est sur leur lutte pour la liberté et pour une refondation sociale que pourra s'envisager le nécessaire redressement de la France.

01:24 Publié dans Revue de presse, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Sarah Knafo était l'invitée de Pascal Praud sur Europe 1

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