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mercredi, 28 mai 2025

L'Institut Emmanuel Ratier publie un livre consacré à l'anticommunisme : à ne pas manquer

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L’Anticommunisme, une histoire qui reste à écrire…

Il convient de se po­ser la question: près de 40 ans après la chu­te du mur de Berlin le 9 no­vem­bre 1989 et de l’URSS en 1991, l’anticommunisme appartient-il au passé ? La réponse est évidemment négative pour deux raisons principales.

Si le communis­me a disparu de l’Europe, ses dé­fen­seurs, du Par­ti communiste au Parti socialiste, en passant par La France insou­mise, les écologistes ou le Nou­veau Parti anticapitaliste, sont toujours là et n’ont jamais été aussi arrogants.

Il importe donc de rappeler à cette gauche d’où elle vient, son passé, son bilan, ses crimes et tout le sang que son idéologie mortifère a répandu.

Par ailleurs, le communisme, comme une métastase cancéreuse, est un phénomène en mutation permanente et toutes les idéologies actuelles, comme le wokisme, le LGBTisme ou le transgenrisme, ne sont que ses succédanés.

Communications de Francis Bergeron, Thierry Bouclier, Éric Delcroix, Jean-Claude Rolinat & Pierre Touline… avec la participation de Philippe Conrad et Bruno Gollnisch à la journée du 7 septembre 2024

Volume au format 20×27, très richement illustré de documents en couleur

L’Institut Emmanuel Ratier :

Créé en 2015 après la disparition tragique d’Emmanuel Ratier, l’IER reprend le flambeau de celui qui, avec Éric Delcroix, notamment, avait souhaité, en acquérant une maison commune de l’héritage écrit de notre civilisation, transmettre aux générations suivantes ce que nos ennemis idéologiques sabotent depuis des lustres. En collectant patiemment des ouvrages historiques, politiques ou littéraires, mais aussi des collections de journaux aujourd’hui disparus, l’Institut Emmanuel Ratier constitue patiemment la richesse de toute une famille d’esprit. Ses animateurs sont surtout heureux quand des amis acceptent de lui remettre des archives inédites sur tel ou tel mouvement politique, tel écrivain ou tel historien, aujourd’hui disparus.

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Guerre en Ukraine : la triple impasse

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Voici trois ans maintenant que perdure le conflit en Ukraine. Et on ne voit toujours pas la fin de ce conflit ou aux protagonistes viennent s’ajouter les Américains et les Européens. On est en pleine embrouille et Vladimir Poutine balade tout le monde et ne lâche rien. Au point que Trump risque fort de se désengager et de laisser les Européens se débrouiller. Pierre Lellouche, en bon géopoliticien qu’il est, fait le point sur cet imbroglio.

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Source : Valeurs actuelles, 29/5/2025

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Non aux éoliennes dans les Monts d'Arrée et ailleurs

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Plus que jamais d'actualité : le livre d'Alban d'Arguin :

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mardi, 27 mai 2025

Tommy Robinson est libre : les premières déclarations du dissident britannique

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Source Breizh info cliquez ici

Tommy Robinson est libre : les premières déclarations du dissident britannique, à sa sortie de prison, ce 27 mai, après de longs mois passés en cellule en raison de son engagement médiatique et politique, et à sa dénonciation sans relâche de la corruption des autorités britanniques.

Tommy Robinson, de son vrai nom Stephen Yaxley-Lennon, a été libéré de la prison de Woodhill, à Milton Keynes, après une réduction de peine décidée par un juge de la Haute Cour. Initialement condamné à 18 mois de détention pour outrage à la cour dans le cadre d’une affaire civile, il a finalement purgé sept mois de détention dans des conditions déplorables.

Une peine réduite mais un avertissement clair

Le juge Johnson, qui a supervisé l’affaire, a estimé que Robinson avait adopté une « nouvelle attitude » vis-à-vis de l’injonction judiciaire qu’il avait enfreinte à dix reprises en lien avec un documentaire polémique, Silenced. Bien que le juge ait noté l’absence de « remords ou de contrition », il a toutefois considéré les engagements de Robinson à respecter désormais la décision judiciaire comme suffisants pour supprimer les quatre mois dits « coercitifs » de sa peine.

Le dossier portait sur la diffusion de propos jugés diffamatoires (alors que pourtant sourcés) à l’égard d’un réfugié syrien, que Robinson avait précédemment accusé – à tort selon la justice – d’actes violents. Ce dernier avait obtenu gain de cause dans une procédure de diffamation en 2021.

Une dissidence assumée

Si les autorités judiciaires ont salué une évolution dans le comportement de Robinson, celui-ci reste fidèle à ses convictions. L’activiste, dont les critiques envers l’immigration massive, l’islam radical ou encore les dysfonctionnements du système judiciaire britannique lui ont valu l’hostilité des grands médias et de la classe politique, ne renie rien. Le documentaire Silenced, au cœur des poursuites, visait précisément à dénoncer – selon ses soutiens – une tentative de musellement orchestrée par l’establishment.

Robinson, qui avait été emprisonné pour avoir défié les décisions de justice, n’en demeure pas moins un symbole de la contestation populaire d’une justice perçue comme à deux vitesses : sévère avec certains, bienveillante envers d’autres.

À peine libéré, Tommy Robinson est de nouveau dans le collimateur de la justice. Il comparaîtra la semaine prochaine devant les magistrats de Westminster pour répondre d’accusations de harcèlement ayant causé « une crainte de violence » envers deux individus. Une autre procédure l’attend en octobre 2026, cette fois pour avoir, selon la police, refusé de fournir le code PIN de son téléphone lors d’un contrôle.

Ce traitement judiciaire quasi-permanent contraste avec la relative indulgence dont bénéficient d’autres acteurs, souvent bien plus violents ou extrémistes, mais politiquement corrects. Il illustre le malaise croissant d’une frange de la population britannique – et au-delà – face à une justice de plus en plus politisée.

Tommy Robinson demeure aujourd’hui l’un des rares dissidents occidentaux à payer si chèrement son refus de plier face au conformisme idéologique.

NDLR SN : Ayons une amicale pensée pour notre ami Eric Mauvoisin Delavaud qui, depuis l'incarcération de Tommy Robinson en Angleterre, se bat sans relâche en France pour alerter nos compatriotes sur cette affaire en organisant des projections du film "Silenced".

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Samedi 31 mai, à Amiens : déjeuner avec Thomas Joly (PdF) et Jérôme Bourbon (Rivarol)

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16:52 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne, Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

À Carcassonne et Paris, le réveil des orphelins de la droite nationale ?

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François Monestier - Polémia cliquez ici

Alors que la droite institutionnelle se dilue dans le consensus mou et que la gauche radicale impose ses dogmes sociétaux, une autre France se rassemble, fidèle à ses racines, à ses héros et à sa mémoire. Face au mépris des élites, au matraquage idéologique des médias subventionnés et à la déconstruction méthodique de notre nation, les orphelins de la droite nationale n’ont pas dit leur dernier mot. Le 11 mai, sur les terres occitanes comme dans les rues de Paris, des patriotes de tous horizons ont prouvé qu’il existe encore une France debout, lucide, fière et décidée à défendre son identité et sa souveraineté.

Polémia

Rassemblement patriotique en terre occitane

Plus de quatre cents personnes – jeunes et moins jeunes, femmes et hommes – dont de nombreux militaires arborant le célèbre béret rouge ou affichant leurs médailles gagnées sur le terrain, ont répondu présent pour les Rencontres Culturelles Patriotiques organisées le 11 mai par Place d’Armes, cette association qui a gagné ses galons, voici plus de quatre ans, en publiant une célèbre tribune des généraux qui secoua le Landernau militaire.

Une belle propriété du pays carcassonnais accueillait tout ce beau monde. Marion Sigaut, Pierre Cassen, Pierre de Meuse, Christian Combaz notamment, mais également les généraux de Richoufftz et Roure, étaient venus, qui de Bretagne, qui du Languedoc ou de Bourgogne, signer leurs ouvrages et retrouver des complices d’amitié et de camaraderie. Des représentants des Harkis avaient fait le déplacement, tout comme les représentants d’une association de motards, French Army Vets, tous militaires d’active ou vétérans œuvrant pour la fraternité et l’aide aux soldats blessés, venus sur leurs rutilantes motos. Et n’oublions pas de jeunes identitaires de Carcassonne avec dans leur besace Lo Camin (Le chemin), une revue faisant l’éloge du féminisme identitaire et de Viollet-le-Duc, le sauveur – avec Mérimée – de la Cité de Carcassonne.

Des conférences de qualité, notamment sur l’Indochine, une table ronde menée de main de maître par Jean-Pierre Fabre Bernadac, le président de Place d’Armes, sur les dangers qui nous menacent, clôturait cette journée.

Souvenir d’une époque militante

On se serait cru revenu quarante ans en arrière, au temps béni des BBR, quand on croisait, dans les allées du Bourget, des représentants de la Vieille France, la concierge de Paname venue avec son chien arborant une laisse tricolore, nos prolos qui avaient définitivement tourné le dos à la Fête de l’Huma, et une foultitude de jeunes qui n’avaient pas peur d’affronter sur les marchés les militants de Ras Le Front ou de coller des affiches à l’effigie de Le Pen. J’ai ressenti ce dimanche en terre occitane la même ferveur, le même enthousiasme et la volonté de tous — venus d’horizons différents — de retrouver une certaine fraternité française, loin des discussions sur l’Ukraine ou Israël. On parlait France, lutte contre les différents lobbies et mensonges véhiculés par les médias de grand chemin, actions à mener dans un pays gagné par l’islam et les progrès – encouragés sciemment par le régime macroniste — du wokisme et des amis de Mélenchon. J’ai vu des orphelins avant tout heureux de se retrouver et de partager, le temps d’une journée, une certaine idée de la France.

Mobilisations parallèles de la jeunesse

Le même jour dans Paris – mais est-ce un simple hasard ? –, près de 2 000 personnes – la plus grosse mobilisation jamais enregistrée – rendaient hommage à Sébastien Deyzieu, tragiquement disparu en 1994 lors d’une charge de police visant à disperser un rassemblement nationaliste contre l’impérialisme américain. Cette nouvelle génération a bravé les menaces des hordes antifascistes, les contrevérités distillées par le pouvoir, mais également les coups de pied de l’âne de certains nouveaux responsables du Rassemblement national qui mettent dans le même sac les fichés S de la France Insoumise et les militants patriotes dont le militantisme a contribué à faire du RN le premier parti de France. Toujours dans le même esprit et la même fidélité à nos valeurs, un bon millier de jeunes gens et jeunes filles appartenant à l’Action Française honoraient Jeanne d’Arc dans les rues de Paris, le 11 mai, lors du cortège traditionnel d’hommage à la Sainte de la Patrie. Autant d’événements qui ont provoqué l’ire de L’Huma, biberonnée aux subventions gouvernementales, et du Monde, financé par Mathieu Pigasse et Xavier Niel.

Cherchez l’erreur.

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Démocratie : faisons-nous face à un progressisme autoritaire ?

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Pierre Rosanvallon est cet intellectuel de gauche issu des rangs du syndicalisme qui fait office de boussole idéologique à gauche. Or, l’homme ne cesse de se tromper dans ses analyses, comme en témoigne sa notion de la démocratie où il reconnaît le pouvoir des juges se substituant à celui du peuple. C’est remettre en cause la notion même de démocratie. C’est à cet abus que répond dans Le Figaro Marcel Gauchet, qui tient à lui rappeler qu’en démocratie, c’est la voix du peuple qui justifie son existence. Cependant la question se pose aujourd’hui où le pouvoir des juges supplante trop souvent celui du peuple en le réduisant au silence.   

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Source : Le Figaro 27/5/2025

 

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lundi, 26 mai 2025

Le racisme anti-Blancs, ce secret de polichinelle

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Il paraît que Mustapha El Atrassi a choqué. Qu’il a « dérapé ». Ah bon ? Quelle surprise. Depuis quand un humoriste issu de l’immigration, bien au chaud sur les plateaux du divertissement français, crache-t-il son mépris du « Français de souche » ? Depuis... toujours. Ce n’est pas un dérapage, c’est un programme. Ce n’est pas une erreur, c’est une constante. Et il serait temps que ceux qui feignent la surprise cessent de se boucher le nez devant la puanteur du réel.

Le racisme anti-Blancs ? Il n’a pas commencé hier. Il gangrène les quartiers depuis trente ans. Il se chuchotait, puis s’est crié, aujourd’hui il se joue sur scène, en prime time, avec les rires complices d’un public acquis. Ces humoristes ne sont pas des comiques, ce sont les tribuniciens d’une revanche ethnique. Ils rient en nous haïssant.

Ce n’est pas El Atrassi le problème. Il n’est que l’arbre moqueur qui cache la forêt de l’hostilité. L’hostilité d’une jeunesse afro-musulmane élevée dans le ressentiment, dans la culpabilisation de la France, dans l’idée que tout lui est dû et que le Français autochtone est un colon à chasser. Voilà le fruit de quarante ans de lâcheté migratoire, d’antiracisme à sens unique, de repentance sans fin.

Et pourtant, des voix s’étonnent, s’offusquent, découvrent soudain le racisme anti-Blancs comme on découvre l’eau tiède. Ce ne sont pas des révélations, ce sont des réveils tardifs. Les Français qui vivent dans le monde réel – pas dans les salles de rédaction ou les amphis de Sciences Po – le savent depuis longtemps : ils vivent l’insécurité, l’humiliation, le mépris quotidien.

Le problème est clair : il est démographique. Il est identitaire. Il est migratoire. Une société ne peut survivre à l’importation massive de populations qui ne veulent ni s’assimiler, ni respecter, mais dominer. La solution ? Elle a un nom, un seul : la remigration. Tout le reste n’est que bavardage et anesthésie.

La France mérite évidemment mieux que l’autodérision honteuse de ceux qui rient en la salissant. Il est temps de redevenir fiers. Et pour cela, il faut d’abord cesser de rire avec ceux qui nous haïssent.

23:49 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Reynald Secher invité de Yves-Marie Adeline sur Radio Courtoisie

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Dimanche 22 juin, au Perrier (85) : le Rassemblement vendéen fête l'été

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dimanche, 25 mai 2025

"Céline et l’Allemagne", d'Alain de Benoist : une salutaire mise au point

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Michel Festivi 

Très heureuse initiative que viennent d’avoir Alain de Benoist et la Société des Lecteurs de Céline (SLC), en publiant Céline et l’Allemagne 1933-1945, une mise au point, dans le cadre d’une nouvelle édition revue et augmentée. Une première parution avait eu lieu en 1996, dans Le Bulletin célinien, totalement épuisée depuis. Cet ouvrage fort opportun, d’une érudition remarquable mais jamais pesante, est particulièrement bienvenu.

On connait les contacts étroits de Louis Ferdinand Destouches avec l’Allemagne, puisque très jeune, il y fit plusieurs séjours assez prolongés dans les années 1907/1908, en vue de se familiariser avec la langue de Goethe et au commerce, ce à quoi le destinaient ses parents. Il y retournera aussi à plusieurs reprises, à la fin des années 1920, notamment après avoir quitté ses fonctions au sein de la SDN, et pendant la Seconde Guerre mondiale. Et bien sûr, il y a l’épisode de Sigmaringen et de la traversée de l’Allemagne en feu, qui fera l’objet après-guerre, d’une trilogie célèbre dont D'un château l’autre.

On connait aussi l’intérêt majeur d’Alain de Benoist pour l’Allemagne, ses écrivains, ses philosophes, son admiration pour Ernst Jünger et les tenants de la Révolution conservatrice allemande, qu’il a fait découvrir au public français. Son livre reflète presque à chaque ligne, les contacts très étroits qu’il a entretenus et entretient toujours avec nombre d’acteurs de la pensée et de la métapolitique allemande, facilités par le fait qu’il parle parfaitement la langue de Schiller. Nul plus que lui ne pouvait nous donner un texte aussi riche, aussi complet, aussi précis.

L’histoire des relations plus que compliquées et erratiques entre Céline et l’Allemagne, l’Allemagne et Céline, décortiquée par Alain de Benoist, démontre magistralement qu’un grand intellectuel de chez nous, peut nous exposer une vision non idéologiquement correcte de cette période de temps qui court de la parution du Voyage au bout de la nuit (1932), à 1945. L’un des grands intérêts de l’ouvrage, est qu’il est débarrassé de toutes les scories habituelles et anachroniques, - de l’arrivée du national-socialisme en janvier 1933, jusqu’à la fin de la guerre -, qui polluent bien des études sur cette période, par un manichéisme étroit et un historiquement correct des plus détestable.

La relation lumineuse que nous donne Alain de Benoist, est aussi l’occasion de découvrir ou de redécouvrir l’intensité des liens intellectuels qui existaient alors entre la France et l’Allemagne, avant et après l’arrivée de Hitler au pouvoir. Alain de Benoist nous remémore les actions des pacifistes français et allemands avant-guerre, avec Otto Abetz et les membres du Cercle de Sohlberg, où l’on retrouvera du côté français, Jean Luchaire, Bertrand de Jouvenel, Pierre Brossolette, Alphonse de Chateaubriant et bien d’autres. On en reverra beaucoup dans la collaboration, d’aucuns dans la résistance. Ce mouvement pacifiste européen et ses prolongements, seront au cœur des connexions si particulières entre Céline, l’Allemagne et certains Allemands.

Alain de Benoist revient aussi, sur le très important Institut allemand à Paris, qui avec son directeur Karl Epting, grand admirateur de Céline, joua une partition considérable dans la tentative de rapprocher écrivains français et allemands entre 1940 et 1944. À cette époque, Paris était toujours le centre du monde intellectuel et littéraire, et le livre d’Alain de Benoist le fait magnifiquement ressortir. Il nous narre les rivalités qui pouvaient exister entre l’Institut allemand, les services de Goebbels, les militaires, la SS, grâce à un rapport établi en 1942 par un dénommé Bernhard Payr, l’un des proches collaborateurs d’Alfred Rosenberg, qui met en pièces l’Institut allemand, trop libéral et trop francophile à son goût.

Alain de Benoist nous apporte de précieuses précisions et rectifications sur le rôle du Welt-Dienst (Service mondial) repris en 1937 par Alfred Rosenberg ; sur un homme que sans doute très peu de français connaissent, Arthur S. Pfannstiel, un spécialiste de Modigliani, qui fut peut-être le seul ami allemand de Céline, avec Karl Epting, et qui est une sorte de fil conducteur dans les corrélations entre Céline et l’Allemagne. Au fil des pages, l’auteur démonte les incohérences, les erreurs voire les vilenies des accusations de certains de ceux qui ont cru devoir brosser les liens entre Céline et les Allemands. Et même de grands biographes de Céline ont commis des erreurs ou écrit des inexactitudes, Alain de Benoist les corrige impitoyablement, d’autant que la plupart des biographes de Céline se sont en réalité peu intéressés au problème de « sa réception » outre-Rhin. Visiblement, Alain de Benoist a eu des documents et des témoignages de premières mains, dont celui de Frédéric Pfannstiel, le fils d’Arthur, qui renforcent l’intérêt de cette republication. 

Bien des idées reçues sont anéanties par Alain de Benoist, que ce soit la problématique des traductions des livres de Céline en allemand, que ce soit ses diverses relations avec de nombreux protagonistes de cette période. En définitive, comme il le souligne : « Lui-même (Céline), n’avait cependant guère d’affinités avec les Allemands, lesquels le lui ont bien rendu », et, « son œuvre à cette époque est restée largement ignorée outre-Rhin ».

Tous les célinophiles doivent impérativement lire ce livre, mais pas qu’eux. Tous ceux qui s’intéressent à l’Histoire de l’Allemagne de l’après Première Guerre mondiale jusqu’en 1945, y apprendront au détour des pages, énormément de choses, notamment sur les structures de certaines organisations nationales-socialistes, si complexes et entremêlées, et si souvent ignorées des meilleurs spécialistes. Alain de Benoist a aussi le don de recadrer le contexte de cette époque, et c’est passionnant. Les notes sont d’une importance considérable, leurs densités ont sans doute fait qu’elles ne pouvaient pas être imprimées en bas de chaque page.

Alain de Benoist, Céline et l’Allemagne, 1933-1945, Une mise au point, Nouvelle édition revue et augmentée, Société des Lecteurs de Céline, S.L.C éditions, mars 2025, 157 pages, 28 euros.

19:19 Publié dans Livres, Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 24 mai 2025

À La Trinité-sur-Mer, ce samedi, la droite nationale et identitaire bretonne a rendu hommage à Jean-Marie Le Pen

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Ce samedi, à La Trinité sur Mer (56), la fédération bretonne du Parti de la France, animée par Jean-Marie Lebraud, et la délégation de Place d'Armes, dirigée par Hervé Cozic, ont rendu hommage à Jean-Marie Le Pen qui nous a quittés au début du mois de janvier dernier. Près d'une centaine de militants bretons ont répondu présents, ce qui montre la vitalité renaissante de la droite nationaliste et identitaire dans la région.

En effet, pour des raisons de sécurité évidentes et pour ne pas susciter des réactions rancunières regrettables, les organisateurs avaient sagement décidé de ne pas rendre public l'appel à cette commémoration particulièrement émouvante. De nombreux responsables politiques, parmi lesquels, Pierre-Nicolas Nups, secrétaire général du PdF, qui prit la parole, Pierre Cassen, fondateur de Riposte laïque, Claudine Dupont-Tingaud, présidente du cercle quimpérois Réagir et Agir, Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale, ainsi que plusieurs anciens responsables bretons du Front national étaient présents.

Comme c'est souvent le cas dans notre famille politique, après la cérémonie au cimetière, un sympathique banquet se déroula dans un restaurant recommandable proche du port dans une ambiance de franche camaraderie. Les chants préférés de Jean-Marie Le Pen furent, bien évidemment, entonnés à l'unisson.

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L'intervention de Pierre-Nicolas Nups :

Et quelques photos de cette belle cérémonie :

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1789, un coup d’Etat bourgeois

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Anton Cenvint

Les bouleversements qui surviennent en 1789 menant à la chute de la royauté constituent une sorte de « révolution colorée » avant l’heure au service d’une classe sociale, la bourgeoisie, dont l’ambition est la prise du pouvoir.

Socle historique de la République, la révolution nous est présentée dans nos manuels scolaires comme le soulèvement d’un peuple contre une aristocratie et un clergé tyrannique et obscurantiste. Le peuple français aurait ainsi décidé de prendre son destin en main afin d’offrir au monde les idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité. Rien n’est plus faux que cette antienne. Si cet événement représente effectivement le passage d’un monde à l’autre, c’est celui du transfert du pouvoir politique et économique de l’ancienne classe dirigeante à la bourgeoisie. Cette assertion est très bien résumée par Antoine de Rivarol lorsqu’il écrit : « la Révolution a été faite par les rentiers ».

L’accumulation de richesses considérables par le biais des manufactures, des banques et des assurances soutenues par l’accroissement du commerce extérieur permet à cette classe de prendre réellement conscience de son rôle au XVIIIe siècle. Ses membres constituent alors un groupe de pression ayant pour objet la prise de contrôle des leviers de commande de l’État. Ses théoriciens sont des hommes comme Necker ou encore Barnave qui écrit « les nouveaux moyens de richesse comportent une révolution dans les lois politiques ; une nouvelle distribution de la richesse, qui d’uniquement immobilière qu’elle était avant-hier devient de plus en plus mobilière, prépare une nouvelle distribution du pouvoir » [1].

La situation économique et sociale à la veille de la Révolution

La société est organisée autour de trois ordres : noblesse, clergé et tiers état. Ce dernier représente à lui seul 97% de la population. C’est en son sein que se constitue cette fameuse bourgeoisie marchande et financière mais qui ne représente en réalité que 5% des 25 millions d’habitants que compte le Royaume. La population restante, essentiellement rurale, comprend laboureurs, brassiers et journaliers. Cette paysannerie est contrainte de payer la taille à l’État, la dîme à l’Église et les droits féodaux à la noblesse.

Mais cette inégalité criante ne suffit pas à mobiliser les masses paysannes en faveur d’un nouveau système. Comme l’explique à juste titre Christophe Nick dans son livre Résurrection. Naissance de la Ve République, il est essentiel, pour renverser un régime, de « savoir s’appuyer sur une crise profonde » [2].

Comme un écho à notre époque, l’historiographie officielle met l’accent sur les changements climatiques difficiles de la fin des années 1780 pour expliquer la hausse vertigineuse du prix des céréales et du pain dont la conséquence est d’accroître la colère des petites gens. Sans remettre en cause ces perturbations météorologiques ou réchauffement climatique avant l’heure, rappelons qu’elles ne constituent pas la raison essentielle. Ces crises frumentaires sont le résultat en premier lieu de la libéralisation du commerce des grains. Cette libéralisation du marché permet aux spéculateurs d’exporter le grain vers d’autres pays où il se vend plus cher, quitte à ce qu’il n’y en ait plus assez dans le Royaume. La mise en application de cette politique trouve son essence dans les idées libérales du siècle. En second lieu, l’accord de libre-échange signé en 1786 entre la France et la Grande-Bretagne, visant à réduire les droits de douane entre les deux pays a pour effet d’entraîner une hausse du chômage et de la précarité. Peu importe que ces choix soit l’œuvre de la haute bourgeoisie ; dans l’esprit des masses populaires, le pacte implicite entre le roi et son peuple, qui exige qu’il veille à la sécurité alimentaire de ses sujets, est rompu.

L’agitation populaire est en marche. Bien canalisée, elle pourra servir de bélier aux forces qui aspirent à s’emparer des rênes de l’État. Toujours selon Christophe Nick, « les foules peuvent être utiles dans la mesure où elles amplifient le chaos ».

Quand la bourgeoisie évince la populace

L’élément déclencheur permettant d’opérer la bascule est le surendettement de l’État, aggravé par la participation de la France à la guerre d’indépendance américaine. Cette menace de banqueroute représente en effet l’occasion rêvée pour la bourgeoisie de s’imposer dans les affaires du royaume.

Soutenu par les milieux bancaires, Jacques Necker, lui-même banquier genevois, est nommé par le roi en août 1788 à la direction des finances avec pour mission la remise en ordre des comptes publics. C’est dans cette perspective qu’il milite en faveur d’une nouvelle levée d’impôts. Pour ce faire, il obtient du roi la convocation des états généraux. Cependant, si la bourgeoisie cherche à évincer l’aristocratie et le clergé, elle n’entend pas non plus se laisser guider ses choix par la populace. Aussi élabore-t-elle un subterfuge.

Pour siéger au sein du tiers état, il faut être élu. Des élections se déroulent donc de janvier à mai 1789. Contrairement aux idées reçues, elles ne concernent pas l’ensemble de la population. Sur proposition de Necker, les non-possédants ne peuvent voter. Pour exercer pleinement ce droit, il faut d’une part être inscrit au registre des contributions et d’autre part payer en impôt l’équivalent de trois journées de travail, six à Paris, ce qui permet d’exclure les deux tiers des électeurs potentiels.

Il faut bien souligner cet aspect, le tiers état n’est pas homogène donnant ainsi raison à cette phrase exhumée d’une brochure de 1789 par l’historien Daniel Mornet : « On a tort de considérer le tiers comme une seule classe, il se compose en réalité de deux classes dont les intérêts sont si différents qu’on peut même les déclarer opposés. » [3]

Des états généraux…

Les états généraux se réunissent dès le 4 mai à Versailles. En son sein, 291 représentants du clergé, 270 de la noblesse et 578 du tiers. Pour le roi, l’objet de la réunion est uniquement d’ordre financier. Pour les élus du tiers, il s’agit en revanche d’obtenir le vote par tête et non par ordre et permettre à la roture d’accéder aux affaires.

Le 17 juin, face au blocage institutionnel, le tiers décide de passer en force et se proclame Assemblée nationale. Il est rejoint par une partie du bas clergé ainsi que 48 députés de la noblesse conduits par le duc d’Orléans en personne, le propre cousin du roi acquis aux idées voltairiennes et ambitionnant d’accéder à la fonction suprême en qualité de souverain éclairé.

Deux décisions sont aussitôt votées : d’une part, plus d’impôt ou d’emprunt sans consentement de l’Assemblée, d’autre part, les dettes de l’État sont placées « sous la sauvegarde de la nation », ce qui signifie que ceux qui ont été interdits de vote seront également mis à contribution.

Louis XVI semble céder le 27 juin mais sous la pression de son entourage fait appel à des troupes, dont des régiments étrangers, pour renforcer la sécurisation de Versailles. Le 11 juillet, il renvoi Necker et le remplace par Breteuil.

La bourgeoisie, attachée au banquier suisse, est furieuse de ce coup de force royal. Ses agents excitent alors les foules et organisent la contestation depuis le Palais royal, propriété du duc d’Orléans. La particularité du lieu interdit à la police d’y accéder, ce qui facilite l’organisation de l’insurrection. On fait circuler le bruit qu’un bain de sang est en préparation : « une saint Barthélémy des patriotes ». C’est à cette occasion que Camille Desmoulins fait son apparition. Ce jeune avocat franc-maçon est le premier selon la légende à arracher une feuille de marronnier et à la brandir comme signe de reconnaissance, ce que font à sa suite l’ensemble des auditeurs présents. La symbolique incarnée par cette feuille verte n’est pas sans rappeler les mouvements soi-disant spontanés de ces deux dernières décennies à travers le monde à l’instar de la « révolution des Roses » en Géorgie, la « révolution orange » en Ukraine ou la « révolution des Tulipes » au Kirghizistan, faisant des événements de 1789, la première révolution colorée de l’histoire.

… à la prise de la Bastille

Partant du Palais royal, les insurgés se répandent alors dans la capitale. La foule cherche à prendre possession d’armes et de poudre. Le 14 au matin, plus de 8000 personnes prennent possession des Invalides et font l’acquisition de 30 000 fusils. Ils arrivent ensuite aux portes de la Bastille, non pour libérer les détenus – il n’y en avait que sept – mais pour acquérir de la poudre.

La facilité avec laquelle les émeutiers ont pris le contrôle de l’arsenal de l’hôtel des Invalides et de la célèbre prison royale s’explique par la passivité de l’outil répressif alors en place dans la capitale. Un outil travaillé par les agents corrupteurs du duc d’Orléans.

Comme l’écrit Edward Luttwak, « Le coup d’État consiste à infiltrer un rouage, petit mais essentiel, de l’État, puis à s’en servir pour empêcher le gouvernement de contrôler le reste de l’administration. » [4]

La nuit suivant la prise de la Bastille, des patrouilles civiques mises en place par la municipalité se chargeront de racheter les armes aux insurgés. L’opération étant terminée, la foule instrumentalisée n’a désormais plus d’utilité. En effet, le roi cède et rappelle Necker qui prend alors le titre de Premier ministre des finances. De son côté, l’Assemblée nationale devient l’Assemblée nationale constituante et gouverne le pays jusqu’à la promulgation d’une Constitution.

Les événements de 1789 s’apparentent davantage à un coup d’État qu’à une révolution. L’ensemble des techniques qui lui sont propres y sont utilisées : travail de sape visant à s’assurer de l’illégitimité du pouvoir, instrumentalisation d’une situation de crise permettant de mobiliser les masses, noyautage de l’appareil répressif. Le résultat en est l’arrivée au pouvoir d’une nouvelle élite issue de la bourgeoisie mais qui n’aura de cesse de se considérer comme menacée par le peuple bien qu’elle gouverne en son nom.

Notes :

[1] Antoine Barnave – Introduction à la Révolution française

[2] Christophe Nick – Résurrection. Naissance de la Ve République, un coup d’État démocratique

[3] Daniel Mornet – Les Origines intellectuelles de la Révolution française

[4] Edward Luttwak – Coup d’État, mode d’emploi

Source : Mayenne aujourd'hui cliquez ici

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Journal du chaos

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vendredi, 23 mai 2025

Parution du nouveau numéro (n°2014 - juin juillet 2025) de la revue Éléments

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8,90 €, chez votre marchand de journaux 

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L'ÉMISSION DE CHARLES-HENRI D'ELLOY SUR RADIO COURTOISIE : Peut-on être réactionnaire et joyeux ?

Dans cette émission "Le bal des Facécieux", Charles-Henri d’Elloy reçoit Bertrand Carroy, écrivain, auteur de "Abécédaire apocalyptique", éd. le Lys bleu.

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Suppression du liquide : une fausse guerre contre la drogue

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Gérald Darmanin propose de supprimer l'argent liquide pour lutter contre le narco-trafic. Mais à qui croit-il faire peur ? Les trafiquants de drogue, ces multinationales du crime implantées jusque dans les halls d’immeuble de nos banlieues, n’ont pas attendu les cartes bancaires pour blanchir leur argent. Ils ont déjà un temps d’avance : cryptomonnaies, or, transferts anonymes. Leur ingéniosité est sans limites car leur motivation est vitale. Ils jouent leur vie, là où Darmanin joue son image.

En réalité, cette mesure ne frapperait pas les dealers. Elle frapperait les Français. Elle frapperait le retraité qui veut garder ses économies en liquide, le commerçant qui préfère les espèces, la mère de famille qui paie au marché, le bricoleur qui rend un petit service, le campagnard qui vend les œufs de son poulailler à ses voisins. Chaque transaction deviendra une donnée. Chaque dépense, une trace. Le fisc surveillera tout. Les banques deviendront des auxiliaires de police. Déjà qu'il faut justifier pourquoi vous voulez retirer 1.000 euros...

On nous vend la guerre contre la drogue mais c’est une guerre contre la liberté. Une liberté jugée suspecte. Une autonomie qu'on étouffe sous prétexte de sécurité. Or, si le gouvernement voulait vraiment éradiquer le narco-trafic, il n’aurait qu’à faire ce que tous les Français attendent : expulsion systématique des trafiquants étrangers à l'issue de leur peine, peines exemplaires jusqu’à la peine de mort pour les chefs de gangs qui empoisonnent nos enfants.

Mais cela demande du courage. Alors on préfère traquer les billets de 20 euros dans les porte-monnaie des honnêtes gens. C’est plus simple, plus lâche et tellement plus compatible avec la bonne conscience progressiste.

La République ne protège plus le peuple. Elle le surveille.

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Un nouveau numéro de la collection mythique de "Pour un Ordre nouveau" est disponible

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Il y a trois semaines, nous informions nos lecteurs qu'un stock du journal Pour un Ordre nouveau (1971-1973) avait été retrouvé. Vous avez été nombreux à vous procurer le n°15 cliquez ici que nous avons mis alors en vente. Ce succès prouve l'intérêt que, 50 ans après sa dissolution, Ordre nouveau suscite toujours auprès des nationalistes français.

Aujourd'hui, nous mettons en vente un nouveau numéro, le n°12 (juin 1972), sorti en pleine "guerre du Viet-Nam". Ordre nouveau y affirme, face à l'hystérie gauchiste et communiste, son soutien au Sud-Vietnam. Comme toujours, il convient de se replacer dans le contexte politique et géo-politique qui était celui de l'époque.

Dans quelques semaines, nous vous proposerons un autre numéro de ce journal qui a, incontestablement, marqué l'histoire du mouvement nationaliste. 

Pour commander ce n°12 : cliquez ici

Le livre Ordre nouveau raconté par ses militants est toujours en vente sur notre site librairie cliquez là.

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Jeudi soir, Eric Zemmour était l'invité de Christine Kelly sur C-news

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Retour sur le 10 mai 2025 en mémoire de Sébastien Deyzieu

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

La sidération frappe la médiasphère et la presse de gauche. Le 10 mai dernier, pour le trente-et-unième hommage à Sébastien Deyzieu se déroula dans le VIe arrondissement de la capitale un cortège grave et distant au grand dam des belles âmes émotives et fragiles.

Militant de l’Œuvre française, Sébastien décède en 1994 selon la version officielle guère remise en cause en tombant d’un toit alors que des policiers le poursuivaient. Il protestait contre cinquante ans d’occupation impérialiste étatsunienne en Europe. Or les autorités avaient osé interdire cette manifestation de l’Opposition nationale.

À son tour, la préfecture de police avait d’abord interdit l’hommage avant que le tribunal administratif l’autorisât. Si les chiffres varient, jusqu’à deux mille personnes venues de toute la France et aussi de nombreuses contrées d’Europe ont participé à la célébration. Comme l’an dernier (voir la chronique n° 116 du 23 mai 2024), il importe de féliciter ce succès préparé par l’énergique et efficace Comité du 9 Mai (C9M).

Ce dernier a innové en propulsant au premier plan six porte-paroles susceptibles de répondre aux interrogations des badauds et aux questions vipérines de médiacrates affidés au Régime. Si deux journalistes de Radio Courtoisie ont réalisé un reportage au plus près de l’événement, le journal quotidien de TVLibertés du lundi soir ne l’a même pas mentionné ! En revanche, il est possible de regarder sur YouTube presque une heure d’images due au Dilettante parisien. Les sites de Synthèse nationale et de Terre et Peuple ont rediffusé ce film.

Son visionnage est passionnant. S’active tout au long d’un après-midi ensoleillé l’un des porte-paroles : Jean-Eudes Gannat du Mouvement Chouan, auteur du très bel essai auto-édité, Pourquoi l’Alvarium. Ses répliques percutantes et caustiques envers certains plumitifs militants tels une collaboratrice du site de délation professionnelle Latrinepress – ô pardon ! Streetpress – témoignent d’un excellent état d’esprit.

La préfecture de police de Paris où grenouillerait selon feu Rodolphe Crevelle un noyau d’antifas très informés, craignait des violences. Force est de reconnaître qu’aucun abribus de la RATP n’a été détruit, qu’aucune devanture de banque n’a été fracassée, qu’aucun mur n’a été souillé. Le documentaire montre en revanche des violences commises par des bobos bien-pensants. Tout au long du parcours, sûrs de leur impunité, pétroleuses et aigris de tous les âges insultent et menacent. Certains de ces tarés balancent des pétards type mortiers sur le défilé avec l’intention palpable de provoquer de graves brûlures. L’antifascisme obsessionnel est une psychopathie criminelle latente. Fort heureusement, aucune victime n’est à déplorer.

Libération du 13 mai 2025 verse une fois encore dans la dénonciation catégorique et disserte sur des… tatouages et autres gestes jugés insupportables. Pour sa part, la préfecture de police a saisi au nom de l’article 40 du code de procédure pénale le Parquet pour la présence de manifestants masqués dans le défilé. Hallucinant quand on pense qu’il y a cinq ans, toute personne non masquée recevait une forte amende sur l’espace public…

Dans Libération de la veille, les habituels experts de l’extrêêêêêêêêêême droite, véritables Dupont et Dupond de cette feuille de choux subventionnée, décrivaient « un défilé […] aux allures miliciennes ». Ah bon ? La marche en mémoire de Sébastien Deyzieu impressionne peut-être un public parisien déconstruit. Elle ne se compare pas aux manifs gauchistes et syndicales festives, ouvertes et inclusives. Derrière des batteurs de tambours, clin d’œil aux lansquenets des XVe et XVIe siècles, périodes hautement nazies comme tout le monde le sait, et plusieurs rangées d’étendards noirs à la croix celtique d’argent se tenaient sur quatre colonnes l’ensemble des communiants laïcs, car cette cérémonie fut une véritable communion mystique. Le cadre formel du défilé choque donc une assistance peu habituée à voir de l’ordre, de la rigueur et du maintien dans les rues parisiennes. Les cérémonies officielles présentent cependant toujours une dimension martiale. Pourquoi le Comité du 9 Mai devrait-il faire exception ? Pourquoi le C9M serait-il contesté sur ce point particulier ?

Le 9 octobre prochain, Robert Badinter entrera au Panthéon. On peut déjà annoncer sans se tromper que cette cérémonie à venir ne sera ni festive, ni ouverte, ni inclusive. Le metteur en scène Thomas Joly, grand concepteur des cérémonies d’ouverture et de clôture des JO 2024 à Paris, y mettrait-il son grain de sel ? Face au cercueil de Badinter pourraient ainsi déambuler sur les marches de l’église désaffectée maintes drag queens. Le public assisterait aussi à une performance musicale – corporelle inédite et coordonnée de pétomanes patentés.

La popularité de cet hommage mérité à Sébastien inquiète bien au-delà du seul « camp du bien » autoproclamé. Le député RN de la Somme, Jean-Philippe Tanguy, n’hésite pas à y cracher dessus. Il réclame la dissolution du C9M et la fin de cette solennité annuelle. Déplorons par ailleurs l’absence de tout élu. Non-inscrit suite à quelques propos sur les binationaux franco-maghrébins, le député ex-RN de l’Yonne Daniel Grenon aurait pu s’y joindre afin d’encourager les organisateurs dont certains risquent une mort sociale et professionnelle en raison de leur engagement. Il ne l’a pas fait. Aucun député dit « national » n’a souhaité y assister. Le RN mérite plus que jamais son surnom de « parti de la flemme tricolore ».

Il y a bien longtemps aux balbutiements des radios en ligne, on pouvait écouter sur Internet à une périodicité irrégulière une émission impertinente et jubilatoire, ancêtre indirect de Méridien Zéro, « Derrière ta porte » animée par de jeunes militants identitaires parisiens. Votre serviteur se souvient d’une émission (la dernière ?) diffusée après un défilé annuel du 9 mai vers 2008 ou 2009. Pour l’occasion, l’hommage avait complètement raté. En plus des habituels antifas qui sévissaient déjà, les participants à ce modeste souvenir avaient dû affronter les policiers et subir l’ouverture d’un troisième front avec l’entrée en lice des bandes organisées surgies des banlieues de l’immigration.

Dressant le bilan de cette journée désastreuse, Monsieur T fustigeait l’amateurisme et l’infantilisme des participants. Il déplorait en outre la consommation excessive d’alcool dès le début de la journée et une indiscipline manifeste chronique. Dix-sept ans plus tard, cette algarade virulente et justifiée a sûrement fait son œuvre auprès d’une génération de nouveaux responsables au sein du C9M. La tenue remarquable, la rigueur admise par tous, le sens de la discipline, le respect strict des consignes font depuis quelques années de l’hommage à Sébastien Deyzieu un grand moment de recueillement communautaire. Malgré toutes les entraves politiques, administratives et journalistiques, ce vibrant hommage rendu à un Français par le sol, le sang et l’esprit est encore passé.      

Salutations flibustières !

 • « Vigie d’un monde en ébullition », n°157, mise en ligne le 20 mai 2025

00:18 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La méthode médiatique de Sarah Knafo disséquée par l'observateur Yann Piette

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jeudi, 22 mai 2025

S’il y en a un qui devrait se taire définitivement, c’est bien Gabriel Attal

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Michel Festivi 

J’ai rappelé hier, que le rapport sur l’emprise et l’entrisme des Frères musulmans en France, ne pouvait surprendre que les aveugles et les sourds. J’ai évoqué certains, qui depuis 50 ans alertaient sur le danger qui frappait la France au cœur, des intellectuels, des écrivains, des hommes politiques qui furent alors d’un courage exceptionnel, car ostracisés par la quasi-totalité de la classe politico-médiatique, qui la ramène honteusement depuis quelques jours. Cela me rappelle la chute du mur de Berlin, où toute la même clique était devenue d’un coup d’un seul anticommuniste.

Ceux-là même qui aujourd’hui tiennent des propos les plus grandiloquents contre le Frèrisme, sont exactement ceux qui ont toujours mis des bâtons dans les roues aux hommes et aux femmes qui voulaient agir. Entendre et lire sous la plume d’un préfet en exercice, celui des Hauts-de-Seine en l’occurrence que : « nous nous battons avec des sacs de plomb accrochés aux pieds », n’est pas banal, mais courageux venant d’un haut fonctionnaire en place. Alexandre Brugère attire l’attention sur les risques de multiplication des frères musulmans dans les futures listes électorales en vue des municipales de 2026 : « Une minorité de maires pensent ainsi se garantir les faveurs d’un électorat ». 

En réalité, Alexandre Brugère reconnait que les lois diverses et variées contre « le séparatisme » - vocable édulcoré de la novlangue qui ne veut rien dire -, ne permettent pas efficacement la lutte contre l’islamisme rampant ou triomphant, et qu’il doit avoir recours à des subterfuges comme les entorses aux règles de sécurité pour ordonner à Colombes, la fermeture d’un centre de formation aux langues étrangères, suspecté de dissimuler une école coranique, étant dit en passant que le président de cet « institut », n’est autre que le directeur du cabinet du maire écologiste de la ville. Alexandre Brugère a aussi entamé un bras de fer contre la mairie de Nanterre pour tenter d’empêcher un projet d’agrandissement de la mosquée, mais il redoute de ne pouvoir y parvenir, selon les informations qu’il a donné à la presse, Le Figaro ou Marianne. On se doute que notre préfet ne dit pas tout et que le mal est bien plus profond.

Gabriel Attal, qui pourfend la bave aux lèvres, à longueur de temps le rassemblement national, vient de proposer l’interdiction du voile dans l’espace public pour les mineures de moins de 15 ans. Il y a quelques temps à peine, il insultait Marine le Pen qui avait suggéré d’interdire tout simplement le port du voile dans l’espace public ! Quelle indécence de la part de ce petit monsieur donneur permanent de leçons.

Mais le pire de tout, on a déjà oublié que dès la décision de Macron de dissoudre l’Assemblée nationale en juin 2024, Gabriel Attal montant sur ses ergots, avait immédiatement demandé que tous les partis politiques, y compris LFI s’unissent contre le RN qui venait de triompher aux élections européennes. Pire encore, c’est lui qui fut avec Edouard Philippe, Xavier Bertrand et beaucoup d’autres dont des LR, à la pointe du combat anti RN pour demander instamment, après le Premier tour, que les candidats arrivés en troisième position se désistent systématiquement au profit souvent des LFI, qui sont en France, les soutiens inconditionnels des islamistes, comme leurs déclarations permanentes le prouvent. Voir Edouard Philippe qui a appelé, comme Xavier Bertrand à voter communiste est proprement sidérant, les communistes étant alliés aux LFI.

Récemment encore, des hommes politiques comme Éric Woerth ont indiqué qu’ils ne choisiraient pas entre un LFI et un RN, ce qui revient à favoriser clairement LFI, c’est la position de beaucoup de LR ou de macronistes, qui font donc le jeu de LFI. Ils préfèrent des candidats qui soutiennent le Hamas ou le Hezbollah, à des patriotes français. Dès lors leurs paroles devraient être considérées comme nulles et non avenues ; et ce sont eux qui devraient être exclus de la vie politique. Où est la cohérence ? Gérard Larcher, président du Sénat, qui combat avec férocité le RN, faisant ainsi le jeu de LFI, vient de tacler Gabriel Attal en indiquant : « ça suffit les annonces inapplicables », il a été rejoint par l’inénarrable Henri Guaino qui souffla aux oreilles de Sarkozy pendant 5 ans, visiblement sans succès, car rien n’a été entrepris de sérieux sous son quinquennat.

Je veux souligner ici le courage de la famille Klarsfeld, Serge, Beate et Arno, qui à plusieurs reprises ont écrit et indiqué, qu’en cas de duel entre un LFI et un RN, ils voteraient sans hésiter pour le candidat RN. Ils se sont vus insultés par toute leur communauté dont le CRIF. Car s’abstenir ou refuser de voter dans ce cas d’espèce, c’est donner une voix à LFI, qu’on le veuille ou pas.

Invitée sur France 2, Marine le Pen a clairement signalé que le fameux rapport : « ne lui avait rien appris ». C’est une vérité d’évidence pour ceux qui comme nous, faisons ce constat depuis des lustres. Elle a rajouté : « Cela fait 15 ans qu’on dit ça (au RN), et 15 ans qu’on nous explique que c’est faux ». Bruno Retailleau, qui comme Wauquiez n’ont jamais exprimé clairement ce qu’ils feraient en cas de duel RN-LFI, se doivent de soutenir la proposition de Marine le Pen de dissoudre l’organisation des Frères musulmans, et la faire classer comme filière terroriste, comme l’ont décidé la Jordanie ou l’Égypte. Elle a aussi rétorqué à Gabriel Attal : « Quand j’ai proposé l’interdiction du voile dans l’espace public, il m’a agonie d’injures, il m’a traité d’incompétente. Et aujourd’hui il veut le faire ? ».

Elle a ensuite brandi une photo de Bruno Retailleau, prise le soir même de son élection à la tête des LR, où il apparaît aux côtés de Gérard Larcher et de Michel Barnier, qu’il vient de nommer à une place d’importance dans l’organigramme du parti. C’est dire que Retailleau ne fera rien. N’a-t-il pas déclaré qu’entre un RN et Edouard Philippe, il choisirait ce dernier, qui justement préfère un communiste. N’oublions pas que Michel Barnier est un européiste bruxellois militant, et que c’est justement Bruxelles qui abreuve de fonds des confréries islamistes, comme cela a été démontré maintes fois.

Marion Maréchal vient de lancer une pétition pour « dire stop aux Frères musulmans » et les interdire. Elle propose comme l’a fait l’Autriche, de criminaliser leur idéologie. Elle demande aussi l’interdiction de toutes les mouvances s’y rattachant, à commencer par l’ex-UOIF et ses 139 mosquées, 280 associations et 21 écoles répertoriées dans le rapport. Cela implique aussi d’expulser tous les étrangers liés à l’idéologie Frériste. Elle veut sanctionner les maires ou les élus qui se sont compromis avec ces islamistes, par pur calcul électoral le plus souvent. Qu’attendent nos hautes autorités ? Nul besoin de tergiverser et de réunir des Conseils de défense.

Deux autres mesures salutaires pourraient être prises immédiatement : interdire les accompagnatrices scolaires voilées, car elles participent implicitement mais nécessairement à des missions de service public, et interdire le port du voile, ou tout vêtement religieux, quel qu’il soit, dans toutes les enceintes officielles de l’État, les Conseils municipaux, départementaux, régionaux, nationaux, même comme spectateurs, ainsi que devant toutes juridictions de quelque nature que ce soit. Idem dans le sport, que ce soit pour des compétitions officielles ou officieuses et même pour les entrainements, sur tous les stades et dans tous les gymnases. Le dossier ne doit pas être enterré, il faut agir et très vite. Le rapport nous explique, que le port du voile est l’arme préférée des Frères musulmans.

17:18 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le rapport qui fait pérorer...

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Le rapport sur le frèrisme musulman fait, depuis quelques jours, beaucoup parler et couler beaucoup d'encre. Ce n'est pourtant pas un scoop...

Depuis le printemps 1973, avec la campagne d'Ordre nouveau sur le thème "Halte à l'immigration sauvage", la droite nationale n'a pas cessé d'alerter notre peuple sur les conséquences néfastes sur notre civilisation européenne et chrétienne qu'allait engendrer l'immigration massive (en particulier celle venant du monde musulman).

Combien de campagne du Front national et des différents mouvements nationalistes ? Combien de déclarations de Jean-Marie Le Pen, de Jean-Pierre Stirbois, de Bruno Mégret, de Pierre Vial, de députés FN hier ou RN aujourd'hui... et, plus récemment, d'Eric Zemmour, de Sarah Knafo, de Charlotte d'Ornélas et de tant d'autres ? Combien de réunions publiques comme les meetings nationalistes et identitaires, les colloques de Polémia, de l'Iliade, d'Académia christiana, de Riposte laïque ou les Journées Bleu-Blanc-Rouge de Synthèse nationale ? Combien de livres comme ceux de Jean-Marie Le Pen, de Philippe de Villiers, de Jean Raspail, de Philippe Randa, de Renaud Camus, d'Eric Zemmour, de Jean-Yves Le Gallou, d'André Posokhow... et même ceux de personnalités plus modérées comme Jean-Frédéric Poisson et de tant d'autres qui me pardonneront de ne pas tous les citer. Combien de tribunes dans les médias non-conformistes, allant de Minute à TV Libertés ? ont, depuis, dénoncé ce grand remplacement en devenir.

Mais, avec ce rapport, c'est différent ; ce ne sont plus les "horribles fachos" qui le disent mais ce sont les petits hommes gris (comme le dit avec malice Pascal Praud) qui découvrent enfin que l'eau mouille. Après tout, il n'est jamais trop tard (tant qu'il reste un peu de temps) pour ouvrir les yeux...

Mais, à quoi servirait un tel rapport s'il n'est pas suivi par des décisions audacieuses et courageuses ?

Pour le moment, tout le monde en parle mais bien peu préconisent les solutions évidentes. Or, si on veut enrayer la subversion islamiste en France, il n'y a pas 36 solutions, il n'y en a qu'une : il faut tarir la source. Et la source, elle porte un nom : c'est l'immigration incontrôlée, "l'immigration sauvage" dont parlait déjà Ordre nouveau en 1973... Permettez-moi de douter que le pouvoir macroniste soit prêt à en prendre conscience.

Pour arrêter l'immigration, pour engager la remigration, il ne suffit pas de pérorer sur un rapport, il faut installer un pouvoir fort, uni et déterminé. Il faut un pouvoir qui repose sur des idées affirmées, un pouvoir imperméable aux pressions des lobbys, de la finance apatride, des minorités de toutes sortes et de l'étranger. Il faut un pouvoir émanant de la droite nationaliste et identitaire digne de ce nom. Vous le voyez, nous avons donc encore du travail à faire...

S N

11:57 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Frères musulmans en France : Que dit le rapport ?

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Le dernier rapport de la Cour des comptes sur les Frères musulmans en France), publié en mai 2025, dresse un tableau alarmant de la structuration, des financements et des stratégies d’influence de cette mouvance politico-religieuse. Il s’agit sans doute du document officiel le plus complet jamais publié sur le sujet, offrant une plongée précise dans un réseau tentaculaire et opaque qui, sous couvert de respectabilité, poursuit une logique d’islamisation politique du territoire.

Une organisation pyramidale solidement implantée

Le rapport confirme l’existence en France d’un « cercle restreint » de militants assermentés, estimé à environ 400 à 1 000 membres, autour duquel gravitent des milliers de sympathisants répartis dans un écosystème d’associations, d’écoles, de lieux de culte et d’organismes caritatifs. Cette structuration s’appuie sur un réseau de 139 lieux de culte officiellement affiliés à la fédération « Musulmans de France » (ex-UOIF), répartis dans 55 départements, représentant 7 % des 2 800 mosquées françaises. Chaque vendredi, environ 91 000 fidèles fréquenteraient ces lieux

Le rapport insiste sur la méthode bien connue des Frères musulmans : le double discours. Officiellement, leurs représentants défendent les valeurs républicaines et laïcité ; en réalité, nombre de documents internes, notamment en langue arabe, prônent une société islamique régie par la charia. Le théologien AL-QARADAWI, figure de référence de la mouvance, affirmait que les musulmans devaient tirer parti des lois européennes pour imposer, à terme, un modèle islamique en Occident

Le rapport cite également des formations où l’on apprend à des responsables associatifs à s’adresser différemment à la presse ou aux institutions, et à adapter leur langage en fonction de l’interlocuteur pour ne pas éveiller de soupçons.

Des financements opaques, souvent étrangers

L’un des volets les plus sensibles du rapport concerne les financements étrangers, principalement en provenance du Qatar et du Koweït. Plusieurs fonds de dotation ont été identifiés comme étant au cœur de la stratégie de financement des Frères musulmans en France. Le plus emblématique, Al-Wakf, lié à Musulmans de France, a été dissous par décision de justice en juillet 2024 pour opacité financière et pour avoir sollicité des dons publics sans autorisation.

Des associations comme Islamic Relief, Ummah Charity ou Sciences et Education ont aussi été pointées pour leurs liens directs ou indirects avec la mouvance frériste et pour des opérations de collecte de fonds à destination de l’étranger ou de projets peu transparents. Certaines ont été dissoutes ou leurs fonds gelés par les autorités françaises.

Le rapport souligne également l’importance des instituts européens de sciences humaines (IESH), notamment ceux de Saint-Denis et de la Nièvre, qui forment des prédicateurs sur une base doctrinale conforme à l’idéologie des Frères musulmans, mais sous des atours universitaires. Ces établissements reçoivent des subventions publiques et bénéficient d’un statut privé d’enseignement supérieur, ce qui leur confère une apparence de respectabilité trompeuse.

Par ailleurs, les « écosystèmes locaux », notamment autour de mosquées comme celle de Lille-Sud ou de Creil, sont décrits comme de véritables foyers d’islam politique, mêlant lieux de culte, écoles, associations sportives ou caritatives et commerces communautaires, avec une influence grandissante sur la jeunesse et les élus locaux.

Une hybridation inquiétante avec le salafisme

Le rapport met en lumière une hybridation croissante entre frérisme et salafisme, sous l’effet conjugué de motivations doctrinales et financières. Lors des Rencontres annuelles des Musulmans de France (RAMF) au Bourget, les éditions fréristes et salafistes cohabitent sur les mêmes stands. Certains prédicateurs issus de la mouvance, comme Hassan Iquioussen (expulsé en 2022), véhiculent des discours radicaux.

La branche française des Frères musulmans est la plus influente d’Europe, au point de dominer le Conseil des Musulmans Européens (CEM), ex-Fédération des organisations islamiques en Europe (FOIE), qui regroupe 28 structures nationales. Le CEM chapeaute également la branche jeunesse FEMYSO, le bras armé militant de la mouvance au Parlement européen. À cela s’ajoutent les conseils de fatwas, les réseaux de prédication et des connexions avec des ONG internationales comme Islamic Relief Worldwide.

Une menace idéologique persistante

La conclusion du rapport est sans appel : derrière un discours de victimisation et une posture légaliste, les Frères musulmans poursuivent depuis quatre décennies en France une stratégie d’infiltration patiente, ancrée dans les territoires, tournée vers la jeunesse, et qui vise à substituer progressivement les normes françaises par des normes religieuses islamiques intégralistes.

Le pays se trouve aujourd’hui confrontée à un choix stratégique : tolérer encore cette dissociation entre discours public et pratique réelle, ou prendre acte de cette idéologie subversive pour mieux y répondre sur les plans juridique, éducatif, financier et idéologique.

Source : Breizh.info cliquez ici

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mercredi, 21 mai 2025

Lundi 2 juin, à Paris : Jean-Yves Le Gallou dédicacera son nouveau livre, "Mémoires identitaires"

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Afin de fêter la publication de ses Mémoires identitaires qu'il aura le plaisir de vous dédicacer, Jean-Yves Le Gallou réunit ses lecteurs, ses compagnons de route et ses partenaires pour une soirée conviviale au cœur de Paris.
 
Il vous donne rendez-vous le lundi 2 juin prochain de 19h à 22h au Cardinal, 1 Boulevard des Italiens, 75002 Paris. Un verre de bienvenue vous sera offert par Radio Courtoisie et l'Institut Iliade, partenaires de l'événement.
 
Entrée gratuite. Inscription obligatoire sur ce lien : cliquez ici 

23:38 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Leïla Chaibi, Madame sans-gêne du Parlement européen

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La chronique de Philippe Randa

Une députée LFI viole publiquement, en plein Parlement européen, le secret de la correspondance.

« La propriété, c’est le vol », avait écrit en son temps le très modérément judéophile Joseph Proudhon dans son livre Qu’est-ce que la propriété ?, publié en 1840.

La députée LFI Leïla Chaibi l’a-t-elle lu ? Allez savoir… mais cela expliquerait sans doute ses actions passées, lorsqu’en 2006, notamment, elle co-fondait le collectif Jeudi noir pour dénoncer le « mal-logement » ; parmi les hauts faits d’armes de celui-ci, des « réquisitions citoyennes ou des crémaillères festives », dont l’occupation d’un immeuble, rue de la banque à Paris… ainsi que des « pique-niques » pris au sens propre des mots, c’est-à-dire de ripailler en grande surface en se servant sur place et… sans bourse déliée !

Des manières… comment dire… fort éloignées du qualificatif « bonnes » qu’enseignaient par le passé tout parent digne de ce nom à sa progéniture.

Mais les mauvaises manières de la dame – qui risquent de faire regretter à beaucoup l’abandon (désormais l’interdiction) de la fessée – ne se limitent pas à l’immobilier ou à la gastronomie : elles sont aussi épistolaires comme le prouve la scène diffusée par ses soins sur TikTok dans laquelle on la voit ouvrir le 19 mai 2025, devant un groupe de jeunes qu’elle a invité au Parlement européen à Bruxelles, diverses boîtes aux lettres fermées.

Des boîtes de Pandore ? C’est peut-être, si tant est qu’elle en connait la signification, ce qu’elle espérait en déballant ainsi les courriers reçus par des parlementaires européens.

Et pas n’importe quels parlementaires, bien sûr : Marion Maréchal, Jordan Bardella et François-Xavier Bellamy.

Avec une fierté évidente, elle en a retiré les contenus avec gourmandise avant de les examiner avec perplexité et de les filmer avec circonspection, mais qu’importe puisque furent ajoutés par la suite au montage vidéo commentaires et illustrations dénigrants, insultants et moquants – quand on hait, on ne lésine pas – ces députés… et au passage Maître Ghislain Dubois, auteur du livre Né français mort croate cliquez ici (Jean-Michel Nicolier, un Français à Vukovar) qui avait été envoyé à la députée Marion Maréchal.

Certes, ce faisant, la députée LFI viole l’article 10 du Règlement intérieur du Parlement européen et son annexe, relatifs au comportement que doivent avoir les parlementaires européens à l’égard de leurs collègues, de leurs assistants, et des tiers. Et ce, devant des jeunes qui étaient là, en principe, pour être sensibilisés au civisme et au respect d’autrui…

Des notions, dont, à l’évidence, l’élue de La France Insoumise n’a que faire !

Que n’aurait-on pas vociféré si des parlementaires « de droite » avaient agi de la sorte, violant le secret du courrier de collègues « de gauche » !

Toutefois, l’éditeur du livre de Maître Ghislain Dubois se doit de remercier très sincèrement dame Chaibi pour la promotion inattendue de ce livre tout juste sorti de l’imprimerie et souhaiterait lui en envoyer un exemplaire si elle ne l’avait pas gardé (par mégarde, bien sûr) pour s’instruire des crimes de l’armée serbe, notamment de l’assassinat du jeune françaisJean-Michel Nicolier et de 265 autres personnes dans le Hangar de la ferme d’Ovčara en novembre 1991.

Mais il hésite à le lui faire parvenir au Parlement européen… Les boîtes aux lettres n’y sont pas très sûres !

18:17 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

« GAZA DELENDA EST »

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Pieter Kerstens

On peut être « pro » ou « anti », force est de constater que les israéliens se moquent entièrement des récriminations, des mises en garde ou des recommandations de la communauté internationale, pour tout ce qui concerne leurs politiques intérieure et étrangère.

Comme peuple souverain, ils appliquent ce que bon leur semble pour la défense de leurs intérêts, de leur population et de leur sphère d’influence. Tel le blocus de Gaza …

Gaza : 362 km2. Et sur 76 km2 vivaient 1,3 millions de palestiniens qui s’entassent comme ils peuvent dans différents camps de réfugiés, après avoir été déplacés à plusieurs reprises.

Pourtant, le 29 novembre 1947, l’Assemblée Générale de l’ONU vota le partage de la Palestine en 3 morceaux. Par cette résolution 181, 56% du territoire est dévolu à un Etat juif (558.000 juifs et 405.000 arabes), 43% est accordé aux Palestiniens (804.000 palestiniens et 100.000 juifs) et le dernier % concernant les Lieux Saints est placé sous tutelle des Nations Unies, avec la désignation d’un gouverneur. Ce partage est considéré depuis comme une Nabka par les Palestiniens et devient dès lors la source d’un des plus longs conflits qui perdure à ce jour, avec ses rivières de sang, ses torrents de haine et ses cortèges de souffrances.

Le 11/12/1948, l’ONU vote sa résolution 194 qui place Jérusalem sous mandat international et garantit le principe des droits existants. Contre l’avis général, Israël a déclaré Jérusalem sa capitale et après le conflit de 1967, l’état hébreu occupe l’Est de la ville.

La résolution 242 du Conseil de sécurité de l’ONU, le 22/11/1967 précise bien : « le Conseil de sécurité affirme que l’accomplissement de la Charte des Nations Unies exige l’instauration d’une paix juste et durable au Moyen-Orient qui devrait comprendre l’application des deux principes suivants :

  1. a) retrait des forces israéliennes des territoires occupés lors de la guerre des six jours (en juin 1967)
  2. b) cessation de toutes assertions de belligérance ou de tous états de belligérance et respect et reconnaissance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de chaque Etat de la région et de leur droit de vivre en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues…

Les résolutions 476 du 30/6/1980, 478 du 20/08/1980 et 672 du 12/10/1990, condamnent toutes l’attitude belliqueuse de l’Etat hébreu et déclarent illégales les lois, la juridiction et l’administration de la ville sainte de Jérusalem.

Peut-on en conclure que l’Etat sioniste est un facteur de déstabilisation perpétuelle de la paix au Proche Orient et comme l’a écrit le dissident israélien Israël Shamir « Etat  qui ne rassemble que la racaille des communautés juives mondiales » ?

Il est tout de même curieux de constater une évidence : bien avant le blocus de Gaza, la communauté internationale avait instauré elle aussi des blocus et des embargos envers l’Afrique du Sud, la Rhodésie ou l’ex-Yougoslavie, sans parler de l’Irak de Saddam Hussein. Depuis des décennies, l’Oncle Sam étrangle Cuba… Combien de manifestations des pleureuses Droits-de-l’Hommiste ?  Combien de pétitions ?

Combien de flottilles apportant médicaments, aliments ou objets indispensables à ces nations mises au ban de l’humanité ?

Depuis des décennies, les sionistes crachent sur les résolutions de l’ONU, pourquoi changeraient-ils d’avis ? Il est clair maintenant que Tsahal va réduire Gaza à un champ de ruines et un cimetière à ciel ouvert pour les Palestiniens, dans un silence complice des pays occidentaux.

Comme à Belgrade ou à Bagdad, faudra-t-il bombarder Tel-Aviv pour faire respecter les décisions du Conseil de Sécurité ?

13:23 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Tommy Robinson très bientôt en liberté

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Tommy Robinson, réalisateur du film "Silenced", tenu arbitrairement comme étant responsable des manifestations populaires qui ont éclaté en Angleterre l'été dernier suite à l'odieux assassinat de trois jeunes filles par des racailles importées, condamné de ce fait en octobre dernier à 18 mois de prison, devrait être libéré d'ici quelques jours. On en reparle...

13:15 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Notre ami Bernard Gantois nous a quittés

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Nous avons appris ce jour avec tristesse par Riposte laïque cliquez ici que notre ami Bernard Gantois nous avait quittés ce dimanche, à l’âge de 80 ans.

Voilà comment les éditions Chiré, qui ont édité plusieurs de ses livres, le présentaient :

Bernard Gantois est né en 1944 dans le nord de la France, sous occupation allemande. Ses parents, instituteurs, et grands-parents, ouvriers, avaient beaucoup plus foi en Staline, dont ils espéraient beaucoup, qu’en Pie XII. Mais il fut cependant baptisé.

Après de brillantes études, conclues par un diplôme d’ingénieur, et un second de spécialisation en infrastructures, il était, nous dit-il, totalement inconscient du formatage politique sournois qu’il avait reçu dans ces institutions, au delà de la formation à son futur travail. Il devint commercial en ingénierie d’infrastructures, après quelques réalisations techniques réussies ayant lancé sa carrière, puis directeur du développement mondial de la société. Deux cents cinquante jours par an de voyages et, évidemment, aucune préoccupation politique ou spirituelle. Revenu en France à 39 ans, dans une très grande société nationale de transports urbains, proche par ses responsabilités des milieux politiques, il découvre la réalité française : le règne presque total du mensonge et de l’hypocrisie, conséquence de l’influence parfaitement monopolistique de puissants groupes de pression et de confréries discrètes dans la haute administration et les ministères.

Après sept années dans cette ambiance délétère, il est reparti faire du commerce international dans des organisations en général privées aux objectifs clairs… Il a commencé à lire des livres d’histoire, pour essayer de comprendre, puis des ouvrages de réflexions plus ou moins philosophiques sur l’essence du régime républicain – c’était l’époque du bi-centenaire de la révolution française – et son mode de fonctionnement. Il a fini par comprendre qu’en assassinant Louis XVI la révolution avait sorti Dieu de la société et que sans Lui, elle ne pouvait être qu’un infini désordre que les associations secrètes tentaient d’organiser à leur profit.

Après sa cessation d’activité, par soucis de cohérence entre ses pensées et ses actes, il est allé voir un moine bénédictin d’une abbaye proche de chez lui, qui l’a guidé jusqu’à sa première communion en 2009 et sa confirmation en 2010 le jour de son 66ème anniversaire.

Bernard Gantois invité en 2020 (lors du confinement) sut TV Libertés :

11:17 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les collabos de la République découvrent leur œuvre

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Il a fallu des décennies de silence, de lâcheté, de collaboration intellectuelle pour qu’enfin, nos dirigeants découvrent — avec des trémolos dans la voix et un ton faussement grave — que l’entrisme islamique gangrène les institutions, les écoles, les hôpitaux, les associations, les partis politiques eux-mêmes. Quelle révélation ! Quelle audace ! Ils tombent des nues comme des enfants stupéfaits de trouver de l’eau… dans la mer.

Ce que certains appelaient « théorie du complot » hier devient brusquement une « urgence républicaine ». Les lanceurs d’alerte, eux, n’ont pas changé de discours : ils sont simplement passés du statut de Cassandre à celui de visionnaires. Mais à quel prix ? Méprisés, diffamés, traînés dans la boue comme des « fachos », des « identitaires », des « racistes ». Pourtant, ils disaient la vérité. Une vérité simple : sans immigration massive, il n’y a pas d’islamisation de la France. C’est une évidence que seuls les aveugles volontaires, les juges rouges et les éditorialistes subventionnés refusaient de voir.

Car oui, l’islamisme ne pousse pas dans les champs de blé. Il arrive par bateaux, par avions, par regroupement familial, par l’asile détourné. Il infiltre parce qu’on a ouvert. Il conquiert parce qu’on a capitulé. La submersion démographique précède toujours la subversion idéologique. Ce ne sont pas les mosquées qui précèdent les prières, ce sont les fidèles.

Et maintenant que les Frères musulmans ont placé leurs pions partout, nos élites se découvrent une passion soudaine pour la laïcité. Fort bien. Mais alors allons jusqu’au bout. Si l’on dénonce l’entrisme islamique, qu’on ait le courage aussi de regarder du côté des autres réseaux d’influence. Ceux qui, sous couvert de philosophie, de morale républicaine, de « valeurs humanistes » ou de victimisation éternelle, tiennent les rênes du pouvoir profond. La République est peut-être en danger, à laquelle nous préférons d'ailleurs la Nation, mais elle ne l’est pas que d’une seule manière.

11:09 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |