Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 23 mai 2025

Suppression du liquide : une fausse guerre contre la drogue

image_0931529_20250523_ob_7d077f_darmanin-argent-liquide.png

Thomas Joly - Président du Parti de la France

Gérald Darmanin propose de supprimer l'argent liquide pour lutter contre le narco-trafic. Mais à qui croit-il faire peur ? Les trafiquants de drogue, ces multinationales du crime implantées jusque dans les halls d’immeuble de nos banlieues, n’ont pas attendu les cartes bancaires pour blanchir leur argent. Ils ont déjà un temps d’avance : cryptomonnaies, or, transferts anonymes. Leur ingéniosité est sans limites car leur motivation est vitale. Ils jouent leur vie, là où Darmanin joue son image.

En réalité, cette mesure ne frapperait pas les dealers. Elle frapperait les Français. Elle frapperait le retraité qui veut garder ses économies en liquide, le commerçant qui préfère les espèces, la mère de famille qui paie au marché, le bricoleur qui rend un petit service, le campagnard qui vend les œufs de son poulailler à ses voisins. Chaque transaction deviendra une donnée. Chaque dépense, une trace. Le fisc surveillera tout. Les banques deviendront des auxiliaires de police. Déjà qu'il faut justifier pourquoi vous voulez retirer 1.000 euros...

On nous vend la guerre contre la drogue mais c’est une guerre contre la liberté. Une liberté jugée suspecte. Une autonomie qu'on étouffe sous prétexte de sécurité. Or, si le gouvernement voulait vraiment éradiquer le narco-trafic, il n’aurait qu’à faire ce que tous les Français attendent : expulsion systématique des trafiquants étrangers à l'issue de leur peine, peines exemplaires jusqu’à la peine de mort pour les chefs de gangs qui empoisonnent nos enfants.

Mais cela demande du courage. Alors on préfère traquer les billets de 20 euros dans les porte-monnaie des honnêtes gens. C’est plus simple, plus lâche et tellement plus compatible avec la bonne conscience progressiste.

La République ne protège plus le peuple. Elle le surveille.

15:42 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.