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mardi, 20 février 2024

Manouchian ! C’est qui ?

Jarente de Senac

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Ce besoin maladif de nos démocraties à célébrer des événements qui se veulent constitutifs de nos existences présentes a ses limites. Et ces limites ce sont celles-là mêmes qui nous permettent de valoriser le roman national. Les grands hommes – même si cela reste subjectif – voire les grandes batailles - Marignan 1515 ! 

Et au rang des gloires nationales, il est bien évident que Louis XIV vaut nettement mieux que la bande de bolcheviques qui commirent des attentats dans la France occupée, encouragée en cela par un Parti communiste devenu soudain un adversaire à la suite de l’invasion de l’URSS par les troupes allemandes. Dès lors, la politique du Parti communiste sera de commettre des attentats partout en France afin d’amener les Allemands à multiplier les exécutions d’otages. Inutile de dire ce que cette politique de l’assassinat gratuit avait d’irréaliste et de suicidaire. Le PCF ne paiera jamais l’addition et viendra nous enfumer avec ses prétendus 75 000 fusillés.

Raison pour laquelle l’entrée de Missak Manouchian, symbole du groupe qu’il animait, au Panthéon relève bien de l’actualité politique et non d’un fait fondamental de notre histoire. Macron s’imagine que le coup est double : faire entrer un immigré, Arménien de surcroît, au Panthéon et tacler le Rassemblement national qui a décidé de participer à cette manif. Une fois de plus, Macron s’est trompé de sujet. On va finir par croire que ce pauvre Panthéon est la poubelle de notre histoire.

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lundi, 09 octobre 2023

Le retour du problème palestinien

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Jarente de Senac

Cela fait des décennies que le Moyen-Orient est un baril de poudre. Et plusieurs raisons en sont la cause. La première qui nous vient à l’esprit est le refus par Israël de la constitution et de la reconnaissance d’un Etat palestinien. Confinés dans la bande de Gaza, les Palestiniens n’ont eu de cesse d’harceler les Israéliens. On a encore en mémoire Yaser Arafat.  L’autre aspect du problème est religieux. Mais pas du tout, aussi curieux que cela puisse paraître, entre les juifs et les musulmans, la Torah et le Coran. De ce point de vue, Juifs et Arabes ont toujours cohabité partout où ils ont dû vivre ensemble. Pour une raison très simple d’ailleurs, les Juifs ne sont pas prosélytes.

Non, le problème religieux est la guerre d’influence que ne cessent de se livrer chiites et sunnites. Deux pays avaient pacifié ce conflit : l’Irak et la Syrie. Saddam Hussein et le père Hafez al-Assad comme son fils Bachar, tous deux alaouites par ailleurs. Mais les Américains ont débarqué avec leurs gros sabots et sont venus mettre ces deux pays à feu et à sang. Sans compter la destruction pure et simple du Liban qui a longtemps joué un rôle de catalyseur. Le résultat des courses est l’entrée de l’Iran chiite, nouvelle image du diable pour Israël, dans la danse et surtout l’accord passé par Israël avec l’Arabie saoudite. Ravalant le problème palestinien dans les limbes. Par cette déclaration de guerre, les Palestiniens veulent montrer qu’ils n’entendent pas être exclus de la géopolitique du Moyen Orient et que la résolution du problème palestinien reste d’actualité. Alors, ils se sont résolus à une guerre classique, très meutrière, car ce sont les populations qui paient l’addition. C’est Stalingrad au Moyen-Orient.  Et nul ne peut dire comment cela va se terminer.

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mercredi, 20 septembre 2023

Un roi chez les républicains

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Jarente de Senac

Tout le monde salue la venue de Charles III en France pour ce que l’on appelle en diplomatie une visite d’Etat. Qu’est-ce à dire ? Que le pays d’accueil se met en quatre pour son éphémère hôte. La presse se met à gloser sur l’aspect politique de la venue de Charles. Si Macro et Charles peuvent en effet babiller sur des sujets importants allant de l’écologie à l’Ukraine, sur le fond cela ne change rien d’une Angleterre largement amarrée aux Etats-Unis.  Ensuite, le roi Charles III n’ a aucun pouvoir et d’ailleurs, sa venue en France a été acté par le Premier ministre britannique… qui est Indien ! En fait la presse se trompe de sujet. Si Charles trouve un écho largement favorable en France, c’est la nostalgie monarchique de nos concitoyens qui s’exprime. La France ne s’est toujours pas remise d’avoir coupé la tête à Louis XVI. Et la France monarchique était nettement plus paisible et équilibrée que la République des coupeurs de têtes de 1789. Comme le disait Talleyrand, « qui n’a pas connu l’Ancien régime ne sait pas ce qu’est la douceur de vivre ! » Les Français ou plutôt les Gaulois n’ignorent pas que c’est la monarchie qui a fait la beauté et la grandeur de la France. Et si l’on en croit nos pères à tous, ceux de notre chère Grèce antique et le premier d’entre eux Homère, il n’est pas de régime fait pour durer. Reste que la République a entraîné avec elle la tempête, deux guerres européennes totalement injustifiées et une Europe qui aujourd’hui vit sous la férule du pire ennemi qui soit, l’Amérique. Aussi, à travers Charles III, ce n’est pas l’Angleterre politique que les Français voient, mais le monarque qu’ils regrettent ne plus avoir.

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mercredi, 16 août 2023

Universités d’été… quelle rigolade !

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Jarente de Senac

Ça m’a toujours fait marrer cette appellation d’université, le raout que s’octroient les partis politiques pour convoquer leurs militants, ou ce qu’il en reste, à deux ou trois jours de pseudo réflexion sur de fantomatiques programmes politiques. En général un salmigondis "d’enculage de mouche". Et il faut bien avouer que cette année, à gauche comme à droite, ces universités vont ressembler à une traversée du désert de Gobie muni d’un seul bidon d’eau. Car les militants se barrent de tous les côtés.

Au parti majoritaire, Renaissance, on trouve tout ce qui tourne autour du centre (gauche et droite). Et comme Macron ne se représente pas, il y a là tout un électorat en errance que la droite aimerait récupérer, notamment Les républicains. Mais c’est là que ça devient compliqué. Car les Républicains ont le cul entre deux chaises, vu qu’une grande partie de leur électorat s’est barrée qui à Renaissance qui au Rassemblement national. Autrement dit, il s’agit pour Laurent Wauquiez de résoudre la quadrature du cercle. Trop à droite, les centristes se barrent, trop au centre et les radicaux restent au Rassemblent. A notre avis l’unique chance pour Laurent Wauquiez, c’est de miser sur le fait qu’une grande partie des électeurs du Rassemblement ne veulent pas voir une Marine Le Pen entrer à l’Elysée eu égard à ses incompétences et à celles de son entourage. C’est un pari risqué. Les couilles molles que sont les centristes ne voteront jamais pour un programme trop radical.

Il apparaît, et les sondages le prouvent, que la France se droitise. Et pour cause. Tout ce qui relève du régalien est en train de se déliter vitesse grand V. Trois institutions majeures sont quasi en dissidence : la santé, la police et la justice. Et les fractures entre la France de nos pseudo élites, le peuple encore gaulois et les immigrés ne cesse de s’agrandir. Ce qui rend les problématiques électorales fortement aléatoires.

Quant à la gauche, il était temps, elle est partie dans les nuages. Mais elle est toujours bien présente dans les médias où elle fait la pluie et le beau temps sur les chaînes nationales, ce qui ne manque pas d’être scandaleux. Mais les centristes de tous bords s’en accommodent au nom des droits de l’homme. Une chose est sûre, la gauche bénéficie d’un électorat d’irréductibles comme c’est toujours le cas avec le parti communiste. Mais il est maigre semble-t-il.  Sur le fond, on ne sait plus très bien à quoi correspond la gauche dont un Mélenchon en donne une image brouillée. Ce révolutionnaire de carton-pâte, rétribué toute sa vie par la fonction publique en sa qualité d’élu est en train de se suicider en raison de ses accointances avec les immigrés et les islamistes, les nouveaux damnés de la terre à ses yeux.

Autant dire que l’avenir n’a jamais été aussi incertain, imprévisible, à l’heure même où s’accumulent les nuages en France comme en Europe. Car la guerre en Ukraine a des répercussions nettement plus importantes que prévues. Au-delà du problème politique se pose celui de l’énergie autrement plus inquiétant pour nous autres européens. Car Bruxelles nous a mis dans la panade en soutenant inconditionnellement les intentions américaines de déclarer la guerre à la Russie et de nous faire voter d’iniques embargos. De tout cela les Français ne sont pas dupes ! Demain en sera-t-il la preuve ?

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mardi, 04 juillet 2023

Aux armes citoyens… Formez vos bataillons…

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Jarente de Senac

A l’initiative de l’homme politique et chroniqueur Jean Messiha, a été lancé un compte sur la plateforme Godfundme afin de venir en aide a la famille du policier qui a tiré et tué le jeune Nahel, 17 ans, fils d’immigrés, dans des circonstances qui ne sont pas encore totalement établies. En attendant, le policier a été mis en examen. En a peine trois jours, la cagnotte constituée pour venir en aide à sa famille a déjà recueilli plus de 1,3 million d’euros de la part de plusieurs milliers de donateurs quand celle lancée pour la famille de Nahel, Laetchi,  atteint péniblement les 180 000 €.

Godfundme est une plateforme américaine de collecte de fonds de crowfunding (financement participatif). Celle-ci a fait savoir que les conditions de la collecte étaient parfaitement régulières et que les fonds recueillis seraient versés à la famille. Car il ne s’agit nullement, d’un soutien financier pour la défense juridique du policier. La loi française interdit d’ouvrir des souscriptions pour indemniser des frais de condamnation judiciaire. Ce qui n’est pas le cas. Et le montant recueilli en si peu de temps en dit long sur le sentiment et l’exaspération des Français.

Inutile de dire que dans la majorité comme à gauche, les pleureuses ne se sont pas faits attendre pour dénoncer cette initiative et valider une incitation à l’émeute. Les médias publics comme ceux de gauche – en fait la même chose -, montent au créneau et dénoncent un « appel à la haine ». Sauf que les Français disent le contraire.

Ils en ont marre d’une violence qui est dans sa grande majorité la conséquence de l’immigration. Une immigration qu’elle soit contrôlée ou non et qui aboutit aujourd’hui à des émeutes, où le pays est mis à feu et à sang, où des maires sont menacées quand ce n’est pas leur famille qui est visée comme ce fut le cas à Lhaÿ-les-Roses.

Les Français en ont marre de cette gauche autant que de cette majorité qui voudraient de surcroît soupoudrer nos campagnes de cette racaille incontrôlable comme ce fut le cas à Callac et à Saint-Brévin-les-Pins. Marre de leur politique de la ville qui est un échec depuis Bernard Tapie et dans laquelle tous les gouvernements, de gauche comme de droite, ont investi des milliards… en vain.

Les Français en ont marre de cette insécurité qui gangrène nos villes et nos villages. Marre aussi de cet Etat qui ne cesse de nous montrer sa trouille et son impuissance et qui laisse la société s’islamiser, les soignants, les pompiers, les policiers se faire agresser, caillasser, insulter. Ces émeutes ne sont rien moins qu’un état de guerre civile. Ces jeunes émeutiers de 13 ans et plus sont désormais irrécupérables. Ils sont en guerre contre la République et ses lois. Et le pire c’est qu’ils agissent en toute impunité sous l’œil goguenard d’un Mélenchon ou d’une Sandrine Rousseau et de toute cette gauche qui a détruit l’école, piétiné l’histoire de France, vomi l’armée et dont l’idéologue délétère tend à nous faire prendre des vessies pour des lanternes. La gauche… ce grand mensonge national, cette haine de l’autre !  

Et le pire dans cette histoire, est que les Darmanain et autres Dupond-Lajoie-Moretti vont vouloir jouer les gros bras en enchristant des manifestants dans des prisons déjà surchargées d’immigrés où ils pourront renforcer tout à loisir leur haine de ce pays et de sa République.

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lundi, 12 juin 2023

Il y a de l’eau dans le gaz

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Jarente de Senac

J’avoue que quand j’ai reçu ma facture de gaz, mon sang n’a fait qu’un tour : une augmentation de 75 %. Je ne suis qu’un petit consommateur, un consommateur domestique pourrait-on dire, sauf que nous sommes des millions dans ce cas. Or, du temps où l’on bénéficiait du gaz russe, nos factures étaient supportables. Ce n’est plus le cas. Et elles le sont encore moins pour l’industrie, les artisans et de nombreux métiers de bouche. On peut lire partout que des restaurateurs envisagent de mettre la clé sous la porte. Ils ne seront pas les seuls. De la casse, il va y en avoir. Tout ça parce qu’une bande d’irresponsables politiques, qu’ils soient Français ou Européens ont décidé, sous pression des Américains évidemment, que le soutien à l’Ukraine était une priorité européenne. Il n’en est rien. Mais, c’est ainsi que nos économies vont plonger. On va devoir aller se ravitailler en énergie sur le marché mondial qui va nous coûter nettement plus cher. J’allais oublier un autre détail : on veut nous imposer la voiture électrique, ce qui est une autre aberration énergétique. Une chose est sûre, nos factures de gaz et d’électricité sont un facteur supplémentaire pour virer cette classe politique faite d’irresponsables. La question est : va-t-on devoir attendre la fin du mandat de Macron ? Quand va-t-on en finir avec cet Etat de plus en plus totalitaire – où un ministre de l’intérieur interdit des réunions privées -, qui a totalement dénaturé notre démocratie ?

A l’heure même où nous écrivons ces lignes, comme par un coup de baguette magique, on a évacué le thème des retraites – un faux débat – pour voir remonter à la surface celui nettement plus sérieux de l’immigration. Alors que Jean-Marie Le Pen en parle depuis plus de quarante ans maintenant, depuis que toute la classe politique s’est empressée, depuis quarante ans toujours, à mettre le sujet sous le tapis, la poussière a fini par infester toute la pièce. Alors que ce gouvernement n'a pas de majorité absolue à l’Assemblée, tout sujet devient peu ou prou explosif. C’est le cas avec la proposition de loi des Républicains concernant l’immigration. On le sait depuis belle lurette, que les Français n’en veulent pas (« On connaît la réponse », dixit Chirac). Mais face à la montée des violences dans tout le pays dont les immigrés sont largement responsables – ils sont majoritaires dans les prisons -, face aux coûts qu’elle entraîne, son poids devient de plus en plus insupportable. Et les Français sont épuisés par cette classe politique qui promet à chaque fois de résoudre le problème pour s’empresser de n’en rien faire. Alors, c’est panique dans le Landerneau devant l’inexorable montée du Front national hier, Rassemblement national aujourd’hui. Marine Le Pen, bien qu’ayant largement édulcoré son programme, reste en pointe aux yeux des Français, sur le sujet. Dans un paysage politique où la gauche a complètement disparue, où la pseudo majorité n’imprime pas – incompétence, un Macron trop libéral, etc. -, où la droite ne montre que ses divisions, Marine Le Pen reste l’unique expérience jamais tentée par les Français qui - rappelons-le tout de même – restent majoritaire au sein d’une société que la bien-pensance, médiatique notamment, verrait plus métissée qu’elle ne l’est.

Les Français franchirons-ils le pas ? Telle est la question qui fait trembler tout le Landerneau. Le problème avec Marine Le Pen est qu’elle est très loin d’avoir les convictions de son père et que pour faire bonne figure, elle continue de mettre de l’eau dans un vin qui n’est que de la piquette !

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vendredi, 14 avril 2023

Paradigmes allemands

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Jarente de Senac

Dans son discours prononcé le 23 février 2015 au Chicago Council on Global Affairs, George Friedman, le fondateur de Stratfor (la « CIA fantôme »), professait: « La priorité des États-Unis est d’empêcher que les technologies et le capital allemands s’unissent avec les ressources naturelles et la main-d’œuvre russe pour former une combinaison invincible ». Depuis la visite d’Olaf Scholz le 7 février 2022 aux États-Unis, quelques semaines avant l’entrée des Russes en Ukraine, et, plus encore, depuis le sabotage des gazoducs Nord Stream, toutes les bases sur lesquelles reposait la prospérité économique allemande ont été sapées par la politique américaine en Europe sous couvert de défense de l’Ukraine. Se plier à la stratégie américaine revient pour l’Allemagne à accepter une réactivation, de facto, du Plan Morgenthau et à se suicider.

Sur le plan intérieur, Olaf Scholz est pris en étau entre les intérêts des industriels allemands et ceux de ses alliés dans la coalition, les Grünen. Dans leur rôle de faiseurs de rois, les Grünen sont apparus ces vingt-cinq dernières années comme un pilier de l’influence américaine outre-Rhin, depuis la « coalition Rouge-Vert » et l’entrée en guerre de l’Allemagne au Kosovo du temps de Joschka Fischer, jusqu’à la pression ayant conduit à l’abandon du nucléaire par Angela Merkel en 2011 dans un calcul bassement électoraliste. Cette fois, c’est le ministre de l’Économie et du Climat Robert Habeck et la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock qui incarnent le dispositif. En première ligne, cette dernière ne fait pas mystère de ses affiliations : Young Global Leaders, Atlantik-Brücke, European Council on Foreign Relations, etc. « Elle ne veut plus d’une politique extérieure rythmée seulement par les intérêts économiques du pays. [...] [Sa] ligne dure rejoint celle du président américain Joe Biden » (L’Express, 20 mai 2021). D’où sa critique du voyage d’Olaf Scholz à Pékin (2022). Comme l’a écrit un journaliste brésilien Pepe Escobar : « Olaf Scholz s’est rendu à Pékin essentiellement pour établir les étapes préparatoires à l’élaboration d’un accord de paix avec la Russie, avec la Chine comme messager privilégié. [...] Les industriels allemands qui contrôlent réellement l’Allemagne ne vont pas rester les bras croisés en se voyant détruits » (ZeroHedge, 6 novembre 2022).

Ça coince aussi du côté des militaires allemands. Notamment suite à la démission fin janvier, du chef de la marine allemande, le vice-amiral Kay-Achim Schönbach, pour ses déclarations publiques sur le fait que la Crimée était factuellement perdue pour l’Ukraine et que les préoccupations russes en matière de sécurité devaient être traitées avec « respect » (intervention à l’Institut Manohar Parrikar, le think tank indien de la Défense, le 21 janvier 2023). Et celle du général de la Lufwaffe Harald Kyjat, ex-chef d’état-major de la Bindeswehr (2000-2002) puis président du Comité militaire de l’OTAN (2002-2005), qui a dénoncé en substance un nouveau « coup de poignard dans le dos »: « Je trouve particulièrement ennuyeux que les intérêts de sécurité allemands et les dangers pour notre pays posés par une expansion et une escalade de la guerre reçoivent si peu d’attention. Cela montre un manque de responsabilité ou, pour utiliser un terme démodé, une attitude hautement anti-patriotique » (Overton Magazin, 20 janvier 2023). La question se pose donc de savoir si l’Allemagne va rester inféodé aux Américains et assumer son déclin où bien va-t-elle réagir au point de bousculer ses rapports avec Washington mais aussi avec ses alliés européens en sortant de ce mortifère soutien inconditionnel aux Ukrainiens qui savent, d’ores et déjà, qu’ils ne gagneront pas cette guerre.

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vendredi, 23 décembre 2022

Dis-moi ce que tu manges

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Jarente de Senac

Dans notre pays, trois modes culinaires ne se rencontrent quasiment jamais : la cuisine familiale qu’on appelle communément celle de nos grands-mères, la cuisine de super marché et celle dite gastronomique. Il y a un paradoxe dans ce pays de la bonne cuisine, les médias et notamment télévisuels s’acharnent à nous vanter les charmes d’une cuisine haut de gamme, celle-là même des grands chefs et qui ne concerne en fait qu’une infirme partie de la population (0,2%, à tout casser). Certes, cette cuisine-là est particulièrement efficace en termes de marketing, mais elle n’est le reflet d’aucune réalité. En effet, elle est inabordable pour la classe moyenne, c’est-à-dire l’ensemble des Français. On est certes descendu d’un cran avec ce que l’on dénomme la cuisine bistronomique qui, même si elle est plus abordable, n’en reste pas moins onéreuse.

Fort de leur renommée, tous les grands chefs se sont mis à éditer leur livre de cuisine. Je ne sais si vous vous y êtes frottés, mais revenons sur terre, leurs recettes sont proprement hors de portée du cuisinier moyen. Car cette cuisine demande un tour de main que l’on n’acquiert qu’en établissement spécialisé, soit dans la cuisine de nos chefs. Il ne s’agit pas ici de dénigrer la science et l’imagination de nos chefs, car nous sommes nombreux à avoir casser notre tirelire pour nous offrir un repas chez eux. Mais la vraie cuisine n’est pas là.

Passons rapidement sur ce que j’appelle la cuisine de supermarché. A l’heure où l’homme et la femme travaillent, le temps consacré à préparer un repas est rabougri, alors on s’en remet à tous ces plats cuisinés que nous offre la cuisine industrielle. Tout n’est pas mauvais, heureusement, mais parler cuisine est un bien grand mot. On réchauffe, on passe au four ou au micro onde. Et on passe à autre chose.

La vraie cuisine, c’est bien évidemment elle que nous pratiquons quand on relève ses manches et que l’on mijote un plat qui figure en général dans l’héritage familial. C’est cette cuisine qui se transmet de mère en fille ou fils et que l’on reproduit à l’envie, que l’on améliore ou détériore mais qui demeure le socle de nos connaissances culinaires. Et il y a des cordons bleus dans toutes les familles. Combien de fois n’a-t-on pas entendu dire d’une mère ou grand-mère qu’elle était un cordon bleu. Des femmes d’écrivains se sont même illustrées. Je pense ici à la femme de Kléber Haedens ou à celle d’Alphonse Daudet. Il y en a d’autres. N’oublions pas non plus le livre de recettes d’Alexandre Dumas. Et si d’aventure vous vous plongez dans le livre d’Escoffier, vous allez souffrir. N’oublions pas non plus que cette cuisine dont nous nous glorifions est issue de l’imagination de mères d’une France pauvre et qui devaient faire preuve d’imagination. Les exemples sont légions. Et s’il y a diversité, c’est bien parce qu’il y a dans notre pays une grande diversité de terroirs et donc des produits. On ne mange pas de la même manière à Marseille qu’à Lille ou Strasbourg. D’où la diversité de nos recettes. Et il n’y a pas plus grand plaisir que de se retrousser les manches et de se mettre aux fourneaux avec les bonnes vieilles recettes de nos grands-mères dans ces ouvrages que l’on trouve facilement dans une bonne librairie. Ici, pas de chichis, vous lisez et vous appliquez. Ça sentira peut-être un peu le brûlé la première fois, mais pas la seconde. Pour Noël on vous suggère, un bon poulet, une bonne purée et une tarte aux pommes. Succès garanti pour vos papilles et surtout votre portefeuille.

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dimanche, 06 novembre 2022

Faux-culs !

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Jarente de Senac

La sanction exercée à l’encontre du député Rassemblement national Grégoire de Fournas est proprement inique. Indigne d’une soi-disant Assemblée nationale et plus encore du comportement des députés. Ceci ne fait que démontrer, une fois de plus, la médiocrité et la futilité du personnel politique parlementaire, de ces députés qui placent l’indignation (fausse de surcroît) au-dessus de la vérité des faits ou de la simple raison afin de créditer leurs basses œuvres politicardes.

Tous les Français pensent la même chose : que l’on refoule ces bateaux de migrants qui vont venir alimenter un lumpenproletariat immigré déjà trop largement représenté. Giorgina Meloni en Italie en a fait son cheval de bataille. Elle sait de quoi elle parle, les îles de Lampedusa et d’ailleurs sont saturées. Idem de nos amis Grecs que cette soi-disant Union européenne laisse allègrement tomber et que les belles âmes condamnent à la moindre noyade. L’Europe n’est pas une poubelle. Ce dont nos députés européens ne semblent pas convaincus.

Ni Mélenchon, ni la Nupes, ni les Républicains et encore moins Renaissance d’ailleurs qui s’imaginent gagner la confiance des Français en poussant des cris d’orfraie. Les racistes, ce sont eux qui savent très bien quel sort leur bonne conscience réserve aux immigrés.  Les corvées de chiottes en général ou les nouveaux esclaves sous-payés du patronat. Ils n'ont pas compris, ces incompétents, ces zombis de l’esprit, qu’au final, c’est le Rassemblement national qui ramassera la mise ! On attend avec impatience la dissolution de ce bouge qui est tout sauf démocratique.

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mardi, 13 septembre 2022

Une fois de plus la BCE marche à côté de ses pompes

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Jarente de Senac

La Banque centrale européenne a décidé, afin de juguler l’inflation, de relever ses taux d’intérêt de 0,75%, tout en revoyant à la baisse ses prévisions de croissance pour l’année prochaine. Quels en sont les conséquences ?

Les Bourses vont se casser la gueule de plus en plus et les Etats vont commencer à. avoir des problèmes à rouler leur dette (rembourser les emprunts arrivés à échéance par de nouveaux emprunts). Cette hausse n’est pas suffisante pour casser l’inflation, Il aurait fallu monter à 6 ou 7%, ce qui n’est évidemment pas le cas.

Par ailleurs, ce n’est pas une inflation cyclique liée à un surplus de capacité de production – auquel cas on monte les taux pour la résorber -, mais une inflation liée dû en grande partie au fait qu’ils ont fait tourner la planche à billets comme des gorets et pour un maigre résultat au regard de la situation internationale et énergétique. Au final cela enquiquine tout le monde et cela va tuer le peu de croissance qu’il pourrait y avoir. C’est donc inutile et au pire contre-productif.

En fait, ils sont en train de faire de la fausse hausse des taux : ils les augmentent mais à côté la quantité de crédit ne diminue pas. C’est astucieux. Ils espèrent ainsi avoir et le resserrement et assez de crédit pour remettre de l’argent (en fait des emprunts d’Etat monétisés par la BCE et la FED) dans le système pour faire supporter l’inflation aux populations : le pain x2, mais en même temps on fait faire x1,7 ou x1,8 à l’argent dont disposent les gens via des aides publiques diverses. Ca ne compense pas complètement mais ça amortit le choc.

Toutefois l’exercice va trouver ses limites. C’est un expédient. Créer de telles masses monétaires sans contrepartie a forcément des conséquences délétères. Il va y avoir de terribles pressions sur l’Allemagne pour qu’elle rejoigne le clan des faillis : les USA, la Grande-Bretagne et surtout la France, en faisant comme tout le monde et en renonçant au peu de vertu budgétaire qu’il lui reste alors que ses ambitions la porteraient vers le clan des pays peu endettés comme la Chine et la Russie. Mais les Allemands sont suffisamment lobotomisés pour souscrire à un tel diktat.

Il semble bien que le système disjoncte de plus en plus. Il va falloir créer de plus en plus d’argent et de plus en plus vite pour compenser l’inflation que cette création même va entraîner sans pour autant y arriver. De plus en plus d’efforts pour avoir au final des effets de moins en moins grands. Au final, on est dans une impasse. Sauf la guerre ou la destruction de la valeur de la monnaie ou… les deux. On peut espérer que tout ça fasse éclater cette supercherie qu’est l’Union européenne.

 

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jeudi, 11 août 2022

Frontex, le grand foutoir

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Jarente de Senac

Frontex ? Ce nom ne vous dit peut-être pas grand-chose. En fait, il s’agit de l’agence européenne chargée de défendre les frontières européennes face à l’afflux d’immigrés clandestins qui, en Méditerranée essentiellement, tentent de gagner l’Europe.

En avril, Fabrice Leggeri, le patron français de l'agence européenne de gardes-frontières et de gardes côtes, démissionnait. Une décision qui lui a été vivement suggérée.... Derrière ce départ se joue un affrontement idéologique entre Européens sur le rôle de Frontex, l'accueil des migrants et la façon même de penser nos frontières.

Le 14 juin dernier, le futur ex-patron de Frontex était auditionné au Sénat et devait déclarer : « Certains auraient voulu faire de Frontex une agence humanitaire ! » et d’ajouter « certains veulent faire de Frontex une agence qui vérifie comment les Etats membres appliquent les droit fondamentaux ». en fait, Fabrice Leggeri est confronté depuis des années à l’hostilité de membres de la Commission, de pays de l’UE – ceux du Nord notamment – d’ONG et de groupes parlementaires européens qui ne voient pa du même œil le rôle de l’agence.

Il doit faire face à un rapport de l’Office européen de lutte antifraude (Olaf) chargé par la Commission d’enquêter sur les dérives de la gestion de Frontex et que très peu de personnes ont pu consulter mais qui aurait atterri sur le bureau de Gérald Darmanin. Les accusations contre Fabrice Leggeri sont nombreuses. Dont des opérations de refoulement de groupes de migrants, notamment de la part des Grecs qui en ont assez du déferlement incessant de migrants en provenance de la Turquie. Et pour ne rien arranger, Fabrice Leggeri a envoyé vertement paître la commissaire suédoise Ylva Johansson, chargée des affaires intérieures et la Française Monique Pariat, directrice générale de la Migration, toutes deux à la Commission. Paris a longtemps soutenu le soldat Leggeri. Mais Paris redoute que l’enquête Olaf ne vienne faire de l’ombre à la présidence française de l’UE. La situation risquant de devenir sensible, le soldat Leggeri doit sauter. Il démissionne.

Inutile de dire que cela réjouit de nombreuses ONG tout comme celle du ministre de l’intérieur turc, Süleyman Soylu qui voit en Frontex « une nouvelle inquisition ». Le cas Fabrice Leggeri est emblématique des débats qui touchent l’agence de la sécurité des frontières européennes. Au départ, l’agence ne devait être qu’un centre de formation de gardes-frontières. Quand en 2015, l’UE traverse sa première grande crise migratoire, notamment en Grèce. L’agence est alors minuscule : 200 personnes, 80 M€ de budget et aucun agent de sécurité. La gestion des frontières devient alors une priorité. La dualité Nord-Sud européen repart de plus belle. Lorsque la Finlande prend la présidence de l’UE, elle divise par deux le budget prévu de Frontex qui passe de 10 à 5,6 Mds€. Beaucoup de responsables européens ne veulent pas voir qu’en 2020 la migration a changé de nature, notamment de la part de la Turquie qui en fait une arme politique et de chantage contre l’UE. En 2021 c’est au tour de la Biélorussie d’ouvrir ses frontières aux migrants par le biais de circuits organisés. Lors d’une réunion à Venise en 2022 des ministres européens en première ligne (Italie, Espagne, Grèce, Chypre et Malte), la question sur le rôle de Frontex revient sur le tapis. A Luxembourg, le 8 juin dernier, s’est tenue une réunion présidée par Gérald Darmanin où les ministres ont réaffirmé l’importance du rôle de l’agence pour la protection des frontières et les améliorations à apporter. Et la nomination d’un nouveau directeur. Le cas de Fabrice Leggeri n’a pas été évoqué. Mais la lutte demeure au sein de la Commission entre ceux qui ne veulent pas que Frontex grandisse trop vite et ceux qui prônent son renforcement. Il serait temps de définir un mécanisme européen efficace de gestion des migrants.

Source : Marianne, 11/8/2022

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lundi, 01 août 2022

La droite, toujours mal partie

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 Cela finit par devenir comique mais néanmoins consternant cette division des droites. Et cela n’a pas lieu d’avoir une fin en l’état actuel des ressentiments qui animent les uns et les autres. Pour ce qui concerne les Républicains, le schéma est simple et ne date pas d’aujourd’hui. La concurrence est toujours d’actualité entre un centre mou, incarné aujourd’hui par Xavier Bertrand – qui de vous à moi n’a aucune chance dans une France qui se radicalise – et une droite qui se voudrait tel et certainement pas celle, radical-socialiste et franc-maçonne, qu’a incarné Chirac en son temps. Celle-ci est incarnée aujourd’hui par Eric Ciotti et Laurent Wauquiez. Sauf qu’il y a fort à parier que si Ciotti l’emportait, il serait encadré par les lobbies qui freineraient illico toute tentative de radicalisation, notamment en matière d’immigration.

Concernant le Rassemblement national, Marine Le Pen, désormais forte de son groupe à l’Assemblée nationale, a tout lieu de penser qu’elle a toutes ses chances à la présidentielle à venir. Sauf que les Français ont voté par défaut et pour en finir, si l’on peut dire, avec l’hégémonie exercée par cet ovni politique d’Emmanuel Macron. Avec l’appui, il est vrai, de Jean-Luc Mélenchon qui a réussi son coup de réunir les gauches. Pas pour l’éternité car là aussi ça branle dans le manche.

Quant à Eric Zemmour, son avenir nous paraît fort limité même s’il n’est pas inexistant. La rancœur que lui voue Marine Le Pen limite ses ambitions. Car la grande différence entre les deux, c’est que Marine a mieux senti les attentes du terrain et qu’elle a fait une campagne au ras des pâquerettes qui s’est avérée payante. Zemmour a trop intellectualisé sa campagne, même si sur le fond il avait amplement raison, notamment en matière d’immigration. Mais les Français, pour l’heure avaient la tête près du porte-monnaie.

Autant dire qu’un accord entre ces trois mouvances de ce que l’on appelle la droite, alors que Macron en incarne le centre, n’est pas prêt de se réaliser. Cela veut tout simplement dire que la compétition est totalement ouverte. Et pour cause. Car les ennuis à venir vont fortement secouer la société française, et ils sont nombreux. En premier lieu il va falloir éponger les dettes dues au covid et les aides de l’Etat aux entreprises. Auxquelles il va falloir ajouter les conséquences des embargos décidés par les Européens, en toute déraison, concernant ses rapports avec la Russie. L’Europe se dirige vers une crise énergétique d’envergure dont il semble bien que nos gouvernants n’aient pas pris toute la mesure. Les économies vont souffrir – à commencer par les Allemands – et nul ne peut anticiper la réaction des peuples. Et leur aversion à l’égard d’une Union européenne qui les précipite dans le chaos. Autrement dit, le discours d’un prochain prétendant à l’Elysée se mesurera à l’aune de l’attente des Français et ce ne sera pas un discours à l’eau tiède comme on nous sert à chaque fois sur l’air de « demain on rase gratis ». Tout porte à croire que ça va secouer dans toute l’Europe face à la rébellion populiste souhaitable des peuples. A moins que ne se confirme l’idée que l’Europe n’est jamais que le supermarché ou le paillasson des Américains et des Chinois.

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lundi, 04 juillet 2022

Tempête sur l’Europe

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 Je ne sais trop si nos gouvernants ont pris la juste mesure de l’orage qui nous attend, mais la réalité va remplacer rapidement le baratin macronesque. Passons sur le covid qui pointe de nouveau son nez mais concentrons-nous sur les quelques problèmes qui nous viennent à l’esprit. Il y a d’abord l’argent massif distribué aux entreprises en raison du covid et qui a mis à plat nombre d’entre elles tout en en sauvant d’autres mais en fragilisant toute notre économie. De sorte que le bilan sur l’emploi risque d’être sévère. Il manque des milliers d’emploi dans des secteurs aussi variés que l’hôtellerie-restauration ou l’industrie. Par ailleurs, cette crise du covid a bien mis en lumière la mauvaise gestion des hôpitaux dont les intéressés réclament des réformes depuis des lustres en sortant notamment d’une gestion purement comptable incompatible avec les impératifs de santé.

Passons sur la justice dont le manque de moyens est criant. Et pour ce qui est de la police, le dossier est lourd car il ne se résume pas à un problème d’effectif. Le gouvernement ne semble pas se donner les moyens de lutter contre cette violence au quotidien qui ne cesse de progresser et dont l’immigration est en majeure partie responsable. Macron et ses sbires tout comme la classe politique se voile la face et se bouche les oreilles. Et Gérald Darmanin n’a pas la carrure pour « terroriser les terroristes » comme le clamait un Charles Pasqua qui, au final, n’a pas terrorisé grand monde.

Au final il va bien falloir régler la facture de cette générosité à l’heure même où l’on s’inquiète de la désindustrialsation de notre pays grâce aux décisions prises par nos brillants énarques. Souvenez-vous de Juppé voulant refourguer Thomson pour un euro ! Quand décidera-t-on de laisser aux industriels le soin d’évaluer nos besoins comme le fit en son temps un Ambrosie Roux avec la bénédiction d’un Georges Pompidou.

L’autre volet, non moins inquiétant, concerne nos besoins énergétiques en matière industrielles mais aussi ménagères (électricité, chauffage, etc.). Car, suite à l’embargo décidé par Bruxelles sur tout ce qui porte le label russe et notamment nos approvisionnements en pétrole et en gaz, a pour effet d’accentuer les effets de la crise. Et bien des économies vont souffrir, nos faux amis allemands notamment. La France, encore protégé grâce à ses centrales nucléaires, bien qu’une majorité d’entre elles sont en révision, nous mettent à l’abri d’une trop grande dépendance. On voulait punir Vladimir Poutine, on n’a fait que l’enrichir. Il nous proposait un gaz bon marché, on risque d’acheter d’ailleurs au Moyen-Orient ou en Amérique au prix fort ! Merci Bruxelles !

Une fois de plus, gouvernants et chefs d’Etat européens, vassalisés par une Amérique qui défend d’abord ses intérêts – on ne saurait leur en vouloir – ont fait preuve d’un aveuglement que refusent les peuples européens à en croire la montée en flèche des partis dits « populistes », ce qui n’est jamais que le bon sens des peuples érigés contre l’aveuglement de ceux qui nous gouvernent. L’Europe va souffrir. Espérons que cela serve de leçon à nos politiques

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jeudi, 03 mars 2022

Pénaliser la Russie, c’est pénaliser aussi l’Europe

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Ce pourrait être une nouvelle version de « l’arroseur arrosé » des frères Lumière, en nettement moins comique évidemment puisqu’il s’agit des sanctions économiques prises par Washington et ses affidés européens à l’encontre du sieur Poutine qui vient de déclarer la guerre à l’Ukraine.  A y regarder de près, on se demande qui fait les frais de ces sanctions ? Leur nature est, certes, d’ordre purement économique car à défaut d’affronter l’armée russe, les Occidentaux – mais pas que – ont décidé de s’en prendre à son économie en cherchant à l’asphyxier.

Les Occidentaux – pour faire simple – ont fermé l’accès des banques russes au réseau des transactions banquières internationales Swift… à l’exception toutefois des banques qui gèrent et encaissent la manne gazière russe. Histoire, sans doute de ne pas faire mourir de froid les Allemands dont le gaz et le charbon sont les deux seules grandes ressources énergétiques depuis l’abandon suicidaire du nucléaire.

Il a par ailleurs, été décidé de mettre un embargo sur toutes les exportations à destination de la Russie. Au grand dam de nos entrepreneurs, agriculteurs et autres éleveurs de veaux, vaches, cochons, couvées…

Ces différents embargos ont eu pour effet immédiat de faire grimper les prix du pétrole, du gaz et des denrées alimentaires. Attendez-vous, braves gens, à voir vos factures monter en flèche dans tout ce qui touche à votre vie quotidienne : votre voiture, vos transports, votre gaz, votre électricité… Emmanuel Macron ne nous l’a pas caché, Français vous aller en chier … et c’est la faute à Poutine !  Mais rassurez-vous, bonnes gens, nous dit Macron, je reste en dialogue avec le diable !

Autre effet Poutine, les Allemands se sont réveillés et s’aperçoivent qu’ils sont à poil côté défense nationale. Du coup un budget de 100 Mds€ est voté pour moderniser l’armée allemande ! Olaf Schulz, l’actuel chancelier, de gauche, vient de rayer d’un trait l’héritage – empoisonné – de la mère Merkel qui avait élevé l’immobilisme au rang de doctrine d’Etat. Bref, économiquement tout risque d’exploser nous prédisent ces fameux spécialistes en économie qui s’alimentent chez les cartomanciennes. Les remèdes seraient bien pires que les maux et certains parlent déjà un krach planétaire !

Autre conséquence de ces embargos : la crise alimentaire risque d’entraîner des famines dans les pays du Sud, notamment l’Afrique, ce qui aurait pour effet d’augmenter les flux migratoires à destination de l’Europe.  Car le blé russe et ukrainien, c’est 30% de la production mondiale. Cherchez l’erreur. On va pouvoir tourner un nouveau film : La grande invasion ! Autre détail qui tue : alors que les Européens sont les premiers concernés par cette guerre, les Américains sont eux peu exposés et pourraient tirer grand bénéfice de cette crise - dont il sont en grande partie responsable - en nous refourguant leur gaz et leur pétrole au prix fort. L’Europe serait alors doublement cocu.  Une fois de plus.

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mercredi, 01 décembre 2021

Libération, journal satirique, Gilles Bouleau, faux journaliste mais vrai fossoyeur

Jarente de Senac

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On savait bien que les fossoyeurs de la France, des gaucho islamistes à la droite mondialiste allaient s’en donner à cœur joie pour dézinguer Eric Zemmour. Le problème, c’est qu’à trop en faire cela tourne au ridicule. Et on n’est pas déçu. Comme il fallait s’y attendre, le papier toilette Libération ouvre le feu qui titre : Zemmour, un cauchemar français. En effet, Eric Zemmour est un cauchemar pour tous ces résidus de bidet et on attend avec impatience que Zemmour tire la chasse. Poursuivons, mes frères, la fête ne fait que commencer. Grâce à Libération on va apprendre des tas de trucs sur Zemmour dont Zemmour lui-même n’avait pas connaissance. A ce stade, vu que la gauche croupit au fond du marigot, on ne doute pas une seconde que les mecs et les gonzesses de Libé à force de vivre à l’asile et se shooter aux substances illicites vont finir par voter Marine Le Pen.

On tient à rappeler quand même que ce quotidien qui se veut le gardien du temple d’un gaucho-socialo-communisme imaginaire a été longtemps financé par des milliardaires comme Edouard de Rothschild et l’obscur Patrick Drahi avant que ce dernier ne s’en débarrasse dans une fondation qu’il soutient financièrement, mais pour combien de temps encore vu les pertes d’audience de ce torche-cul. Et s’il est un signe qui ne trompe pas, c’est le départ en courant de cette autre bonne conscience de gôôôche qu’est Laurent Joffrin dont le papa était un pote de Jean-Marie Le Pen.

Autre détail croquignolet concernant ce média, son rédacteur en chef actuel, Dov Alfon, né en Tunisie en 1961 sous protectorat français, ne tarda pas à rejoindre Israël dont il prendra la nationalité et effectuera son service militaire à l’unité 8200, la crème des services de renseignements. Il a longtemps été rédacteur en chef du quotidien israélien Haaretz (2008-2011). On comprend mieux pourquoi il voit des fascistes partout qui veulent rayer Israël de la carte ! En voilà un qui peut serrer la louche d’Edwy Plenel de Mediapart, site internet spécialisé dans la délation et la désinformation. Que du beau monde biberonné à la pompe à phynance des milliardaires mondialistes. Z’avez pas autre chose à nous proposer ? On vous le dit, ce n’est qu’un début. On se demande à quel niveau de médiocrité on va tomber, tant ce mode d’élection est prétexte aux injures et aux mensonges divers et variés.

 Programme… programme !

 Zemmour, déclarez votre programme ! Hormis un catalogue de bonnes intentions sur le mode habituel de « demain on rase gratis », tous les candidats n’ont aucun programme et à droite encore moins. Qu’avons-nous retenu des propos des cinq guignols de LR ? Rien. Rien que ne propose depuis belle lurette Eric Zemmour. Ah oui, Mitterrand, Chirac, Sarko, Hollande avaient un programme ? Pas que je sache. A l’image d’un Macron deux ou trois mesures, sans plus, bien vite oubliées. En revanche, le programme d’Eric Zemmour s’impose de lui seul : nettoyer. On ne construit rien sur des bases défectueuses. Régler, enfin, l’épineux problème des immigrés, définir la place de l’islam dans la société – et donc la ravaler dans la sphère privée avec interdiction d’en appeler à la loi coranique – tant cela déstabilise la société française sans que nos gouvernants d’hier et d’aujourd’hui ne lèvent le petit doigt. Réformer l’école, autre priorité et remettre à flot notre système de santé – remettre de l’ordre dans la sécu - et sauver nos hôpitaux. Réindustrialisation de la France fait aussi parti des intentions d’Eric Zemour. Si tout cela ne constitue pas un programme, il faut s’appeler Gilles Bouleau, faux journaliste mais vrai tocard, pour être aussi aveugle. On ne pourra aller de l’avant sans faire un audit de la situation présente, sans tenir compte de l’incidence d’une économie mondialisée sur la nôtre, sans remettre à niveau nos rapport avec l’Union européenne qui joue souvent contre les Européens eux-mêmes au nom d’un libéralisme dévoyé. Tâche immense qu’évoque par grands thèmes Eric Zemmour contrairement aux pets de crevettes de ses adversaires qui s’imaginent ainsi faire reculer les falaises.

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mercredi, 10 novembre 2021

Le baromètre du jour

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Un certain… Sarkozy

 Nicolas Sarkozy, s’en est pris à Eric Zemmour alors qu’il était invité par le Chinese Businness Club, déclarant : « Quand on n’a pas beaucoup de racines, on essaye de s’en donner. Et plus on est hors sol, plus on essaye de se raccrocher à un courant politique (…) Je ne suis pas sûr sur le général De Gaule aurait forcément apprécié ce que Zemmour a dit de Pétain ». Côté racines, Zemmour en a sûrement plus que le dénommé Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, fils d’immigré hongrois. Et on ne peut pas dire que Sarko ait défendu avec vigueur la culture et l’identité française durant son quinquennat. Pour ce qui est de Pétain, Zemmour n’a certainement pas de leçon à recevoir de Sarko, ignare notoire. D’autant que Zemmour n’a dit qu’une seule chose : que le maréchal Pétain avait protégé les juifs français. Ce que corrobore nombre d’historiens et pas des moindres. Tandis que De Gaulle rêvait sa France à Londres avec la bénédiction de Staline, c’est bien le maréchal Pétain qui avait les pieds dans le bourbier allemand à défendre les intérêts des Français. Sarko, l’égérie de cette fausse droite ripoux aux remugles chiraquiens.   

Un spectacle consternant

 La grande majorité des Français, après laquelle courent tous les candidats de droite comme de gauche, regardent avec consternation les invectives que nos hommes et femmes politiques se balancent à la figure les uns contre les autres – et Eric Zemmour est le premier à déguster. Sauf qu’Eric Zemmour n’attaque personne et s’en tient à son discours sur l’identité française et le trop plein d’immigrés. Et s’ils s’en prennent tous à lui, c’est bien parce qu’il pose les vraies questions face à une classe politique qui n’a rien à proposer aux Français en accord avec leurs attentes et que leur unique mot d’ordre est : demain on rase gratis. De Mitterrand à Chirac, de Sarkozy à Hollande, la litanie est toujours la même. Quant à Macron, lui, il fait joujou avec le carnet de chèque des contribuables, s’imaginant, en bon libéral qu’il est, que l’argent peut tout résoudre. Les Français ne veulent qu’une chose, que cette démocratie soit réellement l’expression de la voix du peuple. Ils ne veulent pas d’une France divisée, archipellisée par ses gouvernants et ses fausses élites. Une France à trois vitesses : celle des politiques, celle d’une élite hors sol et celle des immigrés. Mais les Français sont-ils prêts à renverser la table ?

 Emmanuel Macron… et les sains vaccins !

A la télévision, Emmanuel Macron a défendu son bilan. C’est de bonne guerre, sauf que l’on retiendra surtout de son quinquennat, qu’il a déclenché la colère des Gilets jaunes et qu’il s’est pris de plein fouet, à l’image de beaucoup d’autres chefs d’Etat, la crise du covid. On retiendra également qu’il a engagé un bras de fer avec les syndicats sur le dossier des retraites. Il y a beaucoup à dire sur le sujet. Il l’a renvoyé à plus tard. On retiendra aussi de son discours, l’heureuse reprise du nucléaire. Il était temps. C’est de loin l’énergie dont l’industrie a besoin et les ménages tout autant. Le nucléaire offre une énergie puissante, non polluante et surtout bon marché. N’en déplaise à nos tocards d’écolos.

Pour ce qui concerne le covid, après quelques ratés, une majorité de Français sont désormais vaccinés. Mais on a soigneusement mis sous le tapis tous les dommages de santé collatéraux que ces foutus vaccins ont engendré. Elaborés dans l’urgence, on n’en sait pas plus sur ce foutu virus et on vient nous dire qu’une troisième dose est nécessaire. Ce qui est bizarre dans cette affaire, c’est l’échelle des âges que l’on met en avant : les moins de 65 ans, les 65 ans et plus, les 12 ans et plus, etc., et on s’interroge sur la vaccination des enfants. Où les vaccins valent pour tout le monde, où ils ne valent rien, enfin presque. A ce sujet d’ailleurs, on a curieusement aucune statistique. On cite en exemple Israël, mais là où toute une population a été vaccinée, le covid repart de plus belle. Ca tourne à l’histoire sans fin et l’efficacité des vaccins n’est pas totale mais bien provisoire pour ne pas dire éphémère. Autre question : pourquoi trois doses ? Une chose est sûre, ces vaccins n’offrent, a priori, qu’une protection limitée. D’où ma question : va-t-on devoir vivre avec les masques et les gestes barrières ad vitam eternam ? Va-t-on devoir, à l’image de la grippe, se faire vacciner tous les ans ? Or, ça pose problème avec les vaccins actuels sujets à effets secondaires de gravité variable. Que dire enfin de la noria de toubibs, dénichés on ne sait où, spécialistes ou pas, qui passent leur temps à se contredire ? Face à ce flot ininterrompu d’informations contradictoires, on a tout lieu d’être dubitatif.

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jeudi, 12 août 2021

Covid, c’est reparti comme en 14 ?

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Alors qu’une majorité de Français sont vaccinés, si l’on en croit les chiffres fournis par le ministère de la Santé via Santé publique France, voici, nous dit-on, que le covid repart de plus belle. Et notamment sur le littoral métropolitain, c’est-à-dire là où une grande partie des Français sont en vacances. Les non-vaccinés n’ayant pas accès dans les bars, bistrots, restaurants, festivals, transports collectifs et autres regroupements divers et variés, c’est-à-dire une minorité, la question se pose donc de savoir si Macron et ses sbires ont pris les bonnes mesures en divisant la population française entre les pour et les contre le passe sanitaire et le refus de se faire vacciner.

 Il ressort de ces décisions autoritaires, que désirant s’offrir de vraies vacances, une majorité de Français se sont faits vacciner. Il n’en reste pas moins vrai également qu’une large fraction de la population refuse les décisions de Macron et ses sbires qui portent atteintes à nos libertés et le font savoir chaque samedi. Il s’avère que vacciner ou non, passe sanitaire ou non, le virus continue sa progression. Ce qui signifie que les vaccins sont d’une efficacité très limitée. Que dire aussi de ces immigrés non vaccinés qui se baladent sur tout le territoire sans que Macron ait pris la moindre mesure à leur égard. Comme par hasard, en Ile-de-France par exemple, le taux de vaccination le plus faible est en Seine-Saint-Denis. Cherchez l’erreur ! Par immigré, il faut entendre ceux qui le sont vraiment et ceux qui sont devenus français par les vertus du droit du sol. Or, selon les estimations les plus fiables, ils ne seraient pas moins de dix millions. Même si une majorité d’entre eux est vaccinée, les autres se baladent partout depuis que nos différents ministres de l’Intérieur les dispatchent sur l’ensemble du territoire. Ce n’est pas céder au complotisme que de dire cela.

Au total, dans les mesures qui sont prises on note trop de contradictions. Il y a les exceptions à la règle comme les pompiers et les policiers, les entrées dans les centres commerciaux, les entreprises qui rechignent à virer leur personnel non-vacciné. Sans parler des réfractaires au sein même du personnel médical dans les hôpitaux. On voit bien que l’idée de Macron, c’est de faire passer les opposants au passe sanitaire et aux vaccins pour des irresponsables et se donner ainsi une image de chevalier blanc dans la perspective des présidentielles. Pas sûr que ça marche car il y a trop d’incohérence dans les mesures qui sont prises. Ne serait-ce qu’entre les chiffres fournis par l’Assurance maladie nettement plus alarmants que ceux donnés par le ministère de la Santé via Santé publique France. Bizarre, vous avez dit bizarre !

Sans entrer pour autant dans le « y a qu’à, faut que » - car on n’a pas la solution -, on aimerait plus de transparence et de vérité sur la réalité des dégâts causés par ce foutu virus car on sait très bien que 99% des médias jouent la carte du catastrophisme, ce qui n’est pas meilleure façon de nous rassurer et d’apaiser les tensions. En attendant, je vais aller manifester samedi prochain !

 

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lundi, 26 juillet 2021

De la violence libérale

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La mondialisation est en train de ravager la planète. Entendons-nous bien sur le terme de mondialisation. Les pays échangent depuis des siècles et l’ancienne route de la soie nous en apporte le flagrant témoignage. Les épices venaient d’Orient pour agrémenter les mets des tables européennes, l’or des conquêtes espagnoles d’Amérique du sud, a apporté une prospérité inconnue en Europe au même titre qu’elle a alimenté ses guerres ; les Anglais ont tiré bénéfices de leurs colonies à l’image des Hollandais. Les exemples ne manquent pas d’une économie d’échange globalement heureuse. Certes, les Espagnols ont éradiqué les cultures indiennes (Incas au Pérou, Aztèques au Mexique), mais ce n’est pas le cas des Anglais en Inde, des Français en Afrique, des Européens en Chine.

Cependant ce n’est pas le cas d’une mondialisation reflet d’une économie libérale où plutôt d’un capitalisme débridé et qui modifie le mode de fonctionnement de l’économie. Aujourd’hui le libéralisme fait fi de tout, des hommes comme des cultures car son unique souci est la rentabilité du capital et l’accumulation de richesses. On revient à ce bon vieux Veau d’Or dénoncé dans la Bible, éminent symbole du lucre !

Aujourd’hui, on ne commerce plus en raison de la nécessité, on commerce en vue d’un cumul du capital. Ce n’est plus le besoin qui dicte sa loi, c’est le capital et derrière lui, l’actionnaire. Ajoutons à cela que ce que nous nommons « modernité » ou « progrès », c’est-à-dire l’ensemble des besoins industriels au sens le plus large, est un ogre énergétique dont l’appétit est gigantesque, pour ne pas dire sans fin. L’homme s’est encagé et l’on a du mal à voir où se trouve la porte de sortie. L’avenir n’est pas pavé de bonnes intentions.

Au réchauffement climatique, dont il devient plus difficile de nier les effets, vient s’ajouter un désastre écologique qui n’est jamais que la conséquence de cette course aux besoins grandissant en énergie. On le sait bien, le niveau de vie atteint par les Européens n’est guère extensible à la terre entière. Et pourtant, tous y aspirent (mis à part les rares tribus de la forêt amazonienne ou celles de Papouasie !), exception faite aussi de l’Afrique qui n’a jamais su gérer son destin et que se chargent de piller dans l’indifférence générale les Chinois et les Américains. Dans cette course, les Européens, et notamment la France, font figure de nains.

Longtemps l’Europe a été le moteur du développement en faisant montre d’un génie qui s’est exprimé dans la science, les arts et les lettres. Mais c’est surtout de son « progrès » scientifique que tout le monde a profité et profite toujours. Ne perdons cependant pas de vue ce que disait Rabelais : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». On a semble-t-il oublié ce sage conseil.

Sans tomber dans le catastrophisme béat, on a tout lieu d’être inquiet tant se multiplient les sources de conflit concernant les ressources. Les conflits à venir viendront de là. Et d’une la démographie galopante aussi. L’homme est en train de modifier son environnement à tus les étages. Or, quel que soit le scenario, l’homme sera toujours perdant face à la nature. On ferait bien de ne pas l’oublier.

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mardi, 13 juillet 2021

Liberté… j’écris ton nom et je refuse d’être vacciné

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Jarente de Senac

Je suis ce qu’on appelle un sujet à risque. J’ai plus de soixante-dix ans, cardiaque et légèrement diabétique, mais rassurez-vous tout va bien et je vis plus que normalement ayant été très bien soigné par un personnel médical ultra compétent à l’hôpital Georges Pompidou pour ne pas le nommer. Et bien je refuse catégoriquement d’être vacciné car je ne veux pas prendre le risque d’être handicapé par les effets secondaires de leurs foutus vaccins. Mais cette décision n'engage que moi. Je n’ai rien contre la vaccination, dans bien des domaines elle a fait ses preuves et gamin, les gens de ma génération sont tous passés avec bonheur à la moulinette du BCG. On a ainsi quasiment éradiqué la polio. Pour ce qui concerne les vaccins – AstraZeneca, Pfizer, Moderna - mis sur le marché, j’ai tout de suite tiqué, car par un coup de baguette magique on a soudain trouvé le remède miracle. Quand on pense que cela fait vingt que les labos bossent sur le sida sans rien trouver, cela laisse un tantinet songeur. D’ailleurs à ce sujet, on a toujours été étonné que l’on n’ait pas massivement testé la population comme ce fut le cas jadis pour la tuberculose. Le lobby homosexuel, particulièrement visé, a fait pression sur le gouvernement socialiste du camarade Mitterrand et de ses sbires bien placés dont une flopée d’homos évidemment.

Revenons à nos moutons. Depuis plus d’un an maintenant, on a eu le temps de s’apercevoir que ces vaccins étaient sujets à de trop nombreux effets secondaires, pas tous mortels heureusement. Mais handicapant souvent. Et comme par hasard, la communication pour en savoir un peu plus est absente pour ne pas dire étouffée. Tout comme on n’a aucune information sur les gens décédés de mort naturelle et ceux par le covid. Par ailleurs, on a également rapidement mis à l’index le traitement proposé par le professeur Raoult, un grand spécialiste et qui est tout sauf un charlatan. Or, il se trouve que j’ai quelques témoignages de gens soignés par des médecins rebelles qui ont prescrit son traitement et dont les patients s’en sont très bien portés. Sa méthode, même si elle n’est pas sûre à 100%, n’est pas plus dangereuse que les vaccins proposés. Pourquoi a-t-on mis un tel embargo sur cet homme pris pour cible par un corps médical aux ordres du pouvoir politique ? Pourquoi, ensuite n’a-t-on pas fait confiance à tous les médecins de ville pour soigner leurs patients et surtout évaluer le degré de dangerosité, ce qui aurait eu pour effet de soulager les hôpitaux. Là aussi, on s’est retrouvé devant un mur du silence.

Ce gouvernement gouverne en foutant la trouille à tout le monde. Ce que vient d’annoncer Emmanuel Macron est proprement le fait d’un régime totalitaire. Seuls des pays totalitaires comme le Turkménistan, le Tadjikistan et quelques autres ont recours à de telles méthodes. La devise « liberté, égalité, fraternité » n’a plus de sens dans ce pays, hier encre celui, paraît-il, des droits de l’homme. Macron inaugure le droit à l’esclavage. Français vous voici prévenus. Comptez-vous baisser votre froc encore longtemps ?  

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mardi, 25 mai 2021

Questions pour un champion : le covid-19

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Jarente de Senac

Je ne suis pas complotiste au sens strict du terme. Je ne vois pas la main du diable partout ni de complot judéo-maçonnique. Populiste assurément pour des raisons que nous sommes nombreux à partager. Reste de que cette pandémie – covid 19 – nous autorise à se poser quelques questions.

Eliminons d’emblée, celle qui consisterait à croire que c’est le Grand Capital-grand méchant loup, qui serait derrière tout ça et qui l’aurait déclenché. Car cette pandémie fout un tel bordel dans les économies que l’on ne sait pas dans quel état les nations industrielles vont s’en sortir. Elles s’en sortiront à n’en pas douter mais cela risque fort de n’être pas « comme avant ». Inutile de spéculer donc, car l’avenir est insondable. Et de ce point de vue, le Grand capital est dans la même expectative que nous, même s’il continue à s’en mettre plein les poches.

Une chose est certaine, c’est que les laboratoires Pfiner, Moderna, Astrazeneca s’en sont aussi mis plein les poches. Mais peut-on leur reprocher, elles font leur boulot. Et dans la panique générale !

La question qui se pose quand même est : qu’est-ce qui a déclenché une telle panique à l’échelle planétaire, alors que toutes les statistiques nous montrent qu’il y a à peine plus de mort qu’une grippe normale. Dans cette panique générale, les autorités des différents pays s’en sont donc remis à ces fameux laboratoires qui, en un temps record, ont réussi à pondre des vaccins dont il est, à ce jour, bien difficile d’évaluer la réelle efficacité. On nous informe qu’ils sont viables à 90%. Et si nos gouvernants poussent à la vaccination, c’est afin de nous montrer qu’ils sont à la hauteur de la situation, ce qui est loin d’être le cas. En France, par exemple, on a pas mal pédalé dans la choucroute. Personnellement, je reste très étonné de la vitesse à laquelle ces laboratoires ont trouvé un vaccin alors que ça fait plus de 20 ans qu’ils s’acharnent sur le sida et dont l’unique réponse un tant soit peu efficace à ce jour est une trithérapie qui n’a rien à voir avec un vaccin. Passons.

Mais revenons sur cette efficacité des vaccins dont les 90% d’immunité sont chantés sur tous les toits. On ne peut en vouloir aux médecins de nous dire qu’il faut se faire vacciner, faute d’avoir les éléments « scientifiques » pour nous prouver le contraire. C’est la théorie du moindre mal. Sauf que nous parviennent des échos qui ne vont pas tous dans ce même sens. Des études circulent et plus encore des témoignages. Notamment sur les effets secondaires de l’AstraZeneca par exemple. Certains hôpitaux refusent même ce vaccin. Ensuite, on a le témoignage de soignants et pompiers – à ce titre les réseaux sociaux, même s’il faut s’en méfier, dénoncent la doxa officielle - qui nous disent que des personnes âgées vaccinées retournent à l’hosto pour des effets secondaires allant jusqu’à la mort. Bref, tout n’est pas aussi rose que voudrait nous le faire croire les autorités.

Il est bien évident que les personnes âgées, souvent sujettes à des pathologies lourdes, sont plus exposées que les autres. Mais elles ne le sont pas plus qu’avec la grippe. Et il semble bien que les personnes en dessous de 65 ans, ne sont pas non plus à l’abri. On ne doit pas perdre de vue que chaque individu est d’abord la proie de sa propre génétique et donc sujet à des réponses immunitaires qui lui sont propres. Raison pour laquelle et quel que soit l’âge, nul n’est à l’abri de ces « accidents », mortels ou non, qui évoluent aussi au fil des siècles et de l’état sanitaire dans lequel nous baignons. Raison pour laquelle je n’ai pas d’avis tranché sur le sujet. Je suis un sujet à risque comme l’on dit, alors je fais gaffe, j’ai horreur de la foule, je porte un masque dès que je suis en contact avec autrui, je suis une barrière à moi tout seul. Et demain, comme tout le monde, je finirais dans une caisse en planche. Salut la compagnie.

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samedi, 24 avril 2021

Violence ! Que va-t-on encore tolérer ?

Rambouillet-ne-fonctionnaire-de-police-tuee-au-couteau-dans-le-sas-du-commissariat-1013040.jpgJarente de Senac

La femme, agent administratif dans un commissariat de Rambouillet égorgée par un migrant Tunisien, va-t-elle enfin être la goutte d'eau qui va faire déborder le vase ? On peut en douter, même si pour une majorité de Français, le vase déborde puis longtemps. C’est Charles Pasqua qui a eu le mot juste, malheureusement jamais appliqué : « Il faut terroriser les terroristes ! » Car tel est bien le sujet. Mais quels moyens donner aux forces de l’ordre pour en appliquer le principe ?

Pourquoi porter une attention plus particulière à ce fait tragique ? Tout simplement parce que Rambouillet, la ville dont Gérard Larcher, président du Sénat, fut longtemps le maire, est une ville paisible qui n’a pas à gérer une immigration comme celle qui gangrène désormais la plupart des grandes villes françaises.

Nous ne sommes pas partisans de dire que tous les extra-européens musulmans sont dangereux. Nombre d’entre eux souffrent également de cette violence qui, via la drogue le plus souvent, rend leurs ghettos tout aussi dangereux. Mais entre la drogue et les fous furieux d’Allah, l’Etat français est devant un vrai problème que ne résoudront pas les tribunaux et encore moins la prison.

Journellement maintenant des groupes de jeunes qui n’ont rien de Gaulois, s’attaquent désormais sans vergogne et frontalement aux forces de l’ordre à coups de mortiers comme c’est le cas encore récemment à Tourcoing et Aubenas. Que dire également des bandes organisées, Roms et autres ressortissants d’Europe l’Est qui cambriolent les pavillons mais s’en prennent aussi au matériel agricole, bref, à tout ce qui peut faire l’objet d’un commerce et qui suscite un trafic.

Face à cette violence qui ne cesse de monter et qui vient contredire l’un des principes même de la République qui est d’assurer la sécurité de tous, la question se pose de savoir quels sont les moyens à employer. Car, c’est bien cette violence qui ne s’exprime pas uniquement dans la rue, mais aussi sur les institutions, l’école notamment, par des musulmans qui s’imaginent qu’on peut vivre en France comme « au pays », qu’il s’agit de juguler ou plutôt d’éradiquer. Doit-on répondre à ceux qui ne respectent pas les lois de la République par ces mêmes lois qui ne font que démontrer leur impuissance ? Durant la guerre d’Algérie, le colonel Bigeard avait apporté une réponse à cette question !  

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samedi, 15 août 2020

Violence et civilisation

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Par Jarente de Senac

La lecture des journaux devient effarante tant le nombre de faits de violence ne cesse de croître selon des modes opératoires auxquels nous n’étions pas habitués depuis que nous n’avons eu de cesse de pacifier nos mœurs, d’instaurer des lois et de générer une violence légale. A ce jour, force est de constater que le principal responsable de cette violence, c’est l’immigration qu’elle soit ou non clandestine. Car ses populations de races et de cultures différentes profitent de nos lois et de nos libertés pour les enfreindre avec la complaisance, souvent, de juges soumis à la religion des droits de l’homme. Et généralement partisans d’une gauche aussi imaginaire qu’utopique où "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil".

En société l’homme a des devoirs avant d’avoir des droits. Et ces devoirs sont le fruit de l’éducation qu’il a reçu. Raison pour laquelle l’univers mental des immigrés est trop souvent aux antipodes du nôtre.

Toutefois, il ne faut pas non plus se voiler la face, il y a également en Europe des populations qui posent des problèmes quand elles échappent à nos normes comme les Tsiganes par exemple et certaines populations victimes, jadis, des invasions turques comme les Albanais ou les Bulgares. Ces populations constituent en effet un pourcentage non négligeable de crimes et délits au sein des populations immigrées. Le problème majeur posé parmi ces dernières relève en général de leur religion, l’islam. Et pour cause, ses principes sont contraire à ceux prônés par le christianisme qui, à la suite du paganisme, est la véritable religion de l’Europe. Ce qui a pour conséquence directe que notre territoire est sujet à des zones de non-droit en raison du laxisme de nos gouvernants et de leurs affidés, le personnel politique.

L’un des drames de ce pays, mais aussi des Européens en général, à quelques exceptions près, c’est bien la médiocrité de ce personnel politique qui a perdu tous ses repères culturels inhérents à la constitution même des nations européennes. Il n’y a qu’à constater le délabrement de notre système éducatif pour comprendre comment nous en sommes arrivés là.

Depuis 1968, l’Education nationale n’a cessé sa descente aux enfers et nous en sommes arrivés aujourd’hui à une sorte de point de non-retour. Jean-Michel Blanquer, ministre d’une éducation qui n’a plus rien de national, n’a rien compris au film pour la bonne raison que ce qui nous fait office de Président n’a en rien conscience de ce désastre et encore moins de ses causes. Aujourd’hui, on ne gouverne plus en fonction des desiderata du peuple, mais des contraintes qu’imposent un système économique assujetti au libéralisme. Les dérives de cette nomenklatura politico-administrative a conduit notre pays de désastres en désastres,  industriel notamment et il est en train de s’en prendre au secteur agroalimentaire en appauvrissant nos paysans et nos agriculteurs au bénéfice de la grande distribution. Cette dernière n’a en tête que la rentabilité de leur entreprise au mépris d’une bonne politique de santé publique. En autorisant de plus en plus des normes et des produits transformés, calibrés, épurés, on est en train d’empoisonner la population. Cette pandémie a eu pour effet de mettre en exergue tous les dysfonctionnements d’un système économique devenu fou et absurde qui n’est pas sans rappeler le fameux docteur Folamour.

Est-ce à dire que nous entrons dans un monde infernal qui risque de voir à terme la disparition de tout ce qui a fait la grandeur de l’Europe, de son génie et de l’originalité de ses peuples ?

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mercredi, 05 août 2020

Vive Juan Carlos !

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Par Jarente de Senac

L’ex-roi Juan Carlos ne pouvait pas tenir longtemps face à une presse démocratique qui cherche des poux dans la tonsure à tout ce qui sort des clous pseudo égalitaires, des fausses fraternités et d’une liberté surveillée par une doxa droit de lhommiste.

A la mort de Franco, le pays aurait pu sombrer dans une nouvelle guerre civile en raison d’un parti communiste qui avait relevé la tête et de socialistes qui nous la jouaient républicains dans sa version 1936. Franco passa le relai au jeune roi Juan Carlos, ce qui mit tout le monde d’accord. A la place d’un bouffon, il nomma un Premier ministre. On connaît la suite, les socialistes s’en sont mis plein les fouilles, la droite tomba dans un libéralisme idiot, mais le roi évitait toujours aux Espagnols de se foutrent sur la gueule. L’Eglise espagnole, n’en parlons pas, elle est toujours du côté d’un manche proche du bénitier. .

Bon, mais quand vous êtes roi, c’est pas pour des prune comme le chantait Lio et vous n’êtes pas régi par la bêtise démocratique. Vous avez le droit de cuissage, de taper dans la caisse, de bien bouffer et d’aller à la chasse sans avoir à rendre des comptes. Sinon, ça sert à quoi d’être roi ? Roi d’un royaume imaginaire, digne de guignol ou souverain bouglionesque à la sauce Monaco ? Pas de ça Lisette, a considéré Juan Carlos avec raison qui a multiplié les maîtresses – pardon les favorites – est parti à la chasse aux grands fauves avec ses potes dans la savane africaine et ses soirées bien arrosées et a bénéficié des pots de vin des monarques à la mode chameau de cette Arabie pétrolière.

Bon, d’accord, sa dernière favorite, une Allemande, lui a fait des misères pour une histoire de fric évidemment, estimant avoir droit à une partie du magot pour avoir fait don de son corps à la monarchie. Et elle a tout balancé aux médias. Faut jamais faire une confiance totale aux gonzesses, même quand elles ne sont pas féministes. Avec elles, y a toujours un moment où ça coince. Relisez nos bons auteurs, c’est plein de bons mots à leur égard. Pas des plus tendre. Faut dire aussi que même cocus, certains en redemandent. Passons. Tout ça, au final, pour quelques millions de dollars. Une broutille.

Et on vient nous seriner sur les difficultés du peuple espagnol avant, après et pendant la pandémie. Mais c’est pas lui qui a sinistré le pays mais bien les magouilleurs politiques de droite comme de gauche. Il n’a rien demandé, lui le roi, du haut de son trône où il ne pouvait pas plus  tarter les uns et les autres que les destituer. Alors, comme il faut bien un bouc émissaire à toutes leurs conneries, on s’en prend au roi, enfin à son père. A ce sujet d’ailleurs, son fils, Felipe, n’a rien compris au film. Il se la joue roi démocratique, pas dépensier du tout, respectueux des droits de l’homme et tout le toutim. Même la reine d'Angleterre n'en fait pas autant ! Mais ils s’en foutent les Espagnols, ils veulent un torero dans l’arène et du panache. A côté de son père, Juan, Felipe c’est le chevalier à la triste figure. Faut dire qu’une rumeur circule comme quoi c’est madame qui porte la culotte ! Une speakrine ! Mais c’est bien dans l’air du temps. Du coup, Juan Carlos, a décidé de s’exiler. Ca aussi, c’est le lot commun de nos monarques européens, l’exil. Les peuples sont ingrats par nature. C’est même la loi du genre !

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mercredi, 10 juin 2020

Vous avez dit Black Lives Matter !

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Par Jarente de Senac

De Washington à Sydney, en passant par Montréal, Londres, Paris, Madrid et même... Tunis, ils sont des centaines de milliers à être descendus dans la rue la semaine dernière. Tout ce que la Terre compte de suprémacistes noirs, d’« indigénistes », d’immigrationnistes, d’anarchistes, de nervis d’extrême gauche, et autres idiots utiles prêts à s’excuser d’être Blancs par peur d’être taxés de racisme. Tous unis pour dénoncer officiellement, après la mort de George Floyd, les prétendues « violences policières » et « inégalités » raciales lors de manifestations qui ont souvent tourné au pillage et dont l’objectif réel n’est autre que de pousser toujours plus loin les Blancs dans la repentance.

Toute cette manipulation, partie des Etats-Unis, avait aussi – voire surtout – pour but de tenter de déstabiliser une fois de plus Donald Trump dont l’électorat est très stable au grand dam des démocrates américains qui n’ont jamais digéré son élection. Nous ne portons pas de jugement sur Trump qui par ailleurs a totalement déstabiliser l’ordre géopolitique mondial et dont il est notoire qu’il ne porte pas l’Europe dans son cœur. Mais il faudrait être bien naïf pour ne pas comprendre que ces manifestations anti-racistes aux USA sont le fait d’une vaste manipulation dont le mouvement Black Lives Matter et Democraty Alliance sont le bras armé.

Cette dernière a été fondée en 2005 par Rob Stein dont les activités multiples se sont manifestées en particulier en tant que chef de cabinet du bureau de l’administration Clinton/Gore de 1992 à 1993, cet institut promouvant les idées progressistes dans les domaines politiques et éthiques en soutenant de nombreuses associations, dont Black Lives Matter (BLM, trad. Les vies noires comptent), créée en 2013. Parmi les nombreux donateurs, on relève le nom de George Soros (ainsi que celui de son fils, Jonathan), milliardaire à l’origine de la création de l’Open Society Foundation promouvant les idées les plus libérales (politique, mœurs, droits des minorités, etc.) dans le cadre d’un monde sans frontières. Le Washington Times rapportait en janvier 2015 que George Soros a versé 33 millions de dollars à plusieurs groupes activistes noirs après le meurtre d’un membre de leur communauté par un policier blanc à Ferguson (Missouri). Comme le rapporte le Washington Times, que l’on ne peut taxer de complotisme et d’antisémitisme : « Les organisations parrainées par Soros ont aidé à mobiliser les protestations à Ferguson, en créant des coalitions de base sur le terrain, soutenues par une campagne nationale en ligne et dans les media sociaux.

#BlackLivesMatter — un hashtag qui a été développé après le meurtre de Trayvon Martin en Floride — a été créé par les féministes Kassandra Frederique et Opal Tometi. Kassandra Frederique est responsable politique à la Drug Policy Alliance, qui a été fondée par George Soros et qui reçoit 4 millions de dollars par an de sa fondation. Opal Tometi, qui a contribué à la promotion de Black Lives Matter sur les flux d’informations de la Drug Policy Alliance, dirige la Black Alliance for Just Immigration, un groupe auquel Soros a donné 100 000 dollars en 2011, selon la déclaration d’impôts de sa fondation.

L’une des organisations que Soros finance et qui a alimenté les manifestations à Ferguson est la Fondation Gamaliel (du nom du célèbre rabbin et maître du Talmud, Gamaliel l’Ancien, 1er siècle), un réseau d’organisations de terrain, interreligieuses et interraciales. Barack Obama a commencé sa carrière en tant qu’organisateur communautaire dans une filiale de Gamaliel à Chicago.

Par ailleurs, un autre des fils de Soros, Alex, est le généreux donateur d’une association promouvant la justice sociale, les droits pour la cause LGBT ou la lutte contre les discriminations raciales : Bend the Arc PAC. On relève dans la liste de ses donateur un certain Paul Egerman qui est aussi le trésorier de Democraty Alliance. De son côté la Fondation Ford, l’une des fondations privées les plus puissantes du monde, étroitement liée à Wall Street et à l’appareil d’État, a annoncé en 2016, quelques mois après la tuerie de Dallas et les grandes manifestations de juillet, l’octroi de 100 millions de dollars sur six ans à plusieurs associations du mouvement Black Lives Matter.

Dans son livre, La Guerre froide culturelle : la CIA et le monde des arts et lettres, l’historien britannique Frances Stonor Sanders relate que les Fondations Ford et Rockefeller sont « les instruments conscients de la politique américaine secrète, dont les directeurs et les responsables sont étroitement liés aux renseignements américains, voire en sont des membres ». Ce don de 100 millions de dollars démontre également qu’une section puissante de la classe dirigeante a conclu que les objectifs de Black Lives Matter correspondent à ceux de Wall Street et de Washington. Cette source de financement politique allait accélérer la montée de l’influence de Black Lives Matter et son intégration toujours plus étroite dans les réseaux du Parti démocrate et des grands media. Dans le contexte d’une confrontation entre Trump et l’État profond américain, Black Lives Matter est logiquement utilisé par l’oligarchie judéo-américaine pour déstabiliser Donald Trump, en mettant les Etats-Unis à feu et à sang.

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dimanche, 31 mai 2020

Le Tour de France... de la tristesse

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par Jarente de Senac

Donc, c’est sûr, on sera privé de Tour de France cet été ! De le reculer au mois de septembre n’a aucun sens. Ce sera la rentrée des classes et plus sûrement encore la découverte par de nombreux salariés que leur entreprise a mis la clé sous la porte.

Le taux de chômage va augmenter sérieusement, ce qu’on ne peut que craindre et déplorer. Le paysage social va s’en trouver bouleverser.  Aussi, aller baguenauder sur les routes pour suivre le Tour risque de relever de la gageure.

Si l’ASO (groupe Amaury) le maintient envers et contre tout, c’est uniquement pour des raisons financières. Pas question de se passer de la manne que leur versent les villes étapes suite à un judicieux et très légal racket. Sans compter sur les droits que paient les chaînes de télévision.

Pour ce qui est des spectateurs, seuls les vendeurs de merguez auront à déplorer la chute de leur chiffre d’affaires. Il faut donc s’attendre à un Tour pour le moins bizarre, en pleine reprise du travail… pour ceux qui en ont encore. Sachant que tout attroupement sera interdit. Car, à n’en pas douter, les chômeurs seront nombreux à regarder le tour à la téloche à défaut de tondre le gazon.

C’est donc bien un Tour triste qui nous attend. Va-t-on demander aux coureurs de porter  un masque ? et de se tenir à distance les uns des autres ? Pas de peloton ? Je gamberge, certes. Mais les coureurs déjà largement contrôlés auront à subir des tests de coromachin ! Et à quelle fréquence ? car le virus aussi fait son Tour de France. Galère assurée !

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mardi, 14 avril 2020

Nouvelles du front

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Jarente de Senac

Bonne nouvelle. Alors que la piste ouverte par le professeur Didier Raoult à Marseille n’est pas confirmée, des médecins généralistes du Nord de la France –Denis Gastaldi, Jean- Jacques Erbstein et Olivia Vansteenberghe – à la suite de nombreux échanges sur fessebouc -, ont  finis par se mettre d’accord sur un traitement qui a confirmé son efficacité à partir du moment où le patient  était en début de contamination et non pas en voie de réanimation.  Car ici on est dans la médecine de ville et non à l’hôpital. C’est en associant trois médicament autres que la chloroquine, à laquelle d’ailleurs ils n’ont pas accès, l’azythromycine, deux gélules d’Effizinc et du Singular qu’ils ont constaté une nette amélioration de l’état de leurs patients contaminés. Le docteur Denis Gastaldi, lui-même touché par le Coronomachin, s’est auto-prescrit le protocole qui l’a sorti d’affaire. Les trois conseils médicaux entourant Macron et qui ont flingué Didier Raoult, feraient bien d’écouter aussi les tâcherons de la médecine de ville.

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A ce stade ce n’est plus un scandale, c’est de l’irresponsabilité et on aimerait pouvoir désigner les coupables : l’Europe n’a plus la maîtrise de ses médicaments vu qu’elle a délocalisé une grande partie de son industrie pharmaceutique en Chine et en Inde. Il aura fallu la crise du covid-19 pour mettre en lumière notre grande fragilité en la matière. Le médicament c’est comme l’arme nucléaire, géostratégique. Et comme tel, cela relève des pouvoirs régaliens de l’Etat. Les responsables ce sont tout à la fois les gouvernants qui ont autorisé les industriels à délocaliser, et les industriels désireux d’enrichir leurs actionnaires au nom de ce capitalisme financier qui est en train de décimer la planète.

À l’Académie nationale de pharmacie de France, cela fait dix ans que l’on tire les sonnettes d’alarme pour alerter sur la perte de souveraineté engendrée par une dépendance excessive à la Chine et à l’Inde. Dans les années 1980, l’Europe conserve encore une industrie pharmaceutique puissante. Quelque 80 % des principes actifs sont produits chez nous, et 20 % à l’étranger. Trente ans plus tard, les chiffres sont inversés. « Le grand basculement a commencé dans les années 1990, puis s’est accéléré au début des années 2000, quand les entreprises ont décidé de délocaliser massivement pour des raisons de coût de main-d’œuvre et de règles environnementales. »

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Vive la crise s’écrie le patronat français ! La crise sanitaire a généré une crise économique et donc une crise sociale. L’Etat a ouvert les cordons de la bourse mais, s’époumone le Medef, faudra bien rembourser. L’Etat nous dit « pas d’augmentation des impôts », et le Medef en appelle à la reprise du travail. Geoffroy Roux de Bézieux a ainsi déclaré au « Figaro » qu’il « faudra bien se poser tôt ou tard la question du temps de travail, des jours fériés et des congés payés pour accompagner la reprise économique et faciliter, en travaillant un peu plus, la création de croissance supplémentaire ». La secrétaire d’Etat à l’Economie, Agnès Pannier-Runacher acquiesce. Mais le problème n’est pas que dans les grosses entités industrielles et commerciales qui ont les moyens de tenir le coup. Il est au niveau  des PME/PMI qui constituent l’ossature vitale du pays avec quelque 8 millions d’artisans. Ce sont eux les plus fragiles, ceux qui risquent fort de déposer le bilan faute de trésorerie. Tous ces artisans qui disposent d’un savoir-faire unique et précieux, mais aussi tous ces bars, bistrots et restaurants qui constituent l’essence même de la vie sociale de la nation. Que dire également de nos agriculteurs qui nous nourrissent et qui, eux aussi, faute de trésorerie, mettront la clé sous la porte ! Enfin, il va bien falloir aussi repenser notre système de santé et arrêter de mettre à la tête des hôpitaux des comptables, de décourager les étudiants en médecine avec des quotas iniques. Ce que nous vivons aujourd’hui et ce qui remonte à la surface, c’est bien l’impuissance d’un pouvoir politique réduit à une gestion budgétaire de la nation. En un mot, l’Etat libéral. Ce sont les petits, médecins, infirmiers, aides-soignants, chauffeurs, caissières, paysans, pêcheurs qui donnent des leçons de vie à ces énarques bouffis qui peuplent ces ministères sans âme où ne règnent que les statistiques. Debout les damnés de la terre !

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dimanche, 22 mars 2020

Du bon usage d’un virus

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Jarente de Senac

Il semblerait bien que si cette pandémie se prolonge elle impacte fortement l’économie des nations et la nôtre en particulier. Nos économistes distingués se sont engouffrés dans la brèche pour nous prédire un monde à venir débarrassé des excès du libéralisme.

Il est bien évident que l’Occident s’est pris une grosse trouille quand il s’est aperçu que 90% des antibiotiques américains et 90% de la pénicilline française étaient fabriqués en Chine. Mais pas que, vu qu’un grand nombre de génériques sont aussi fabriqués en Inde (le paracétamol notamment). D’autres domaines stratégiques ou non sont en cause. A force d’avoir délocalisé, l’Occident a fait la richesse de l’Asie et de la Chine au point que ce sont aujourd’hui de sérieux concurrents.

Alors, ce virus, va-t-il être le vecteur d’un modèle économique qui va amener à relocaliser une grande partie de notre industrie et surtout redonner du travail à nos concitoyens. La mondialisation restera, qu’on le veuille ou non, une constante de l’économie - LVMH, Peugeot, Legrand, Schneider délocalisent mais exportent à tout va. D’autant que ce n’est un secret pour personne que la main d’œuvre européenne, si elle est chère – le prix à payer pour une bonne protection sociale – est aussi d’une grande qualité. On ne peut, sur ce sujet, prendre l’Amérique pour modèle.

Reste qu’au regard des expériences antérieures et notamment la crise de 2008, on a tout lieu de penser que nos piètres responsables politiques et nos cranes d’œuf de Bercy, ne tireront pas toutes les conclusions qui s’imposent. Va-t-on continuer d’enrichir la Chine et ses voisins ? Va-t-on continuer de ne voir en Vladimir Poutine que le digne successeur de l’URSS ? Va-t-on continuer de demeurer aveugle vis-à-vis d’une Amérique qui ne voit en nous qu’un concurrent voire un adversaire ?

Enfin, l’Europe a un gros problème à régler qui s’appelle l’Allemagne. Qui fait la pluie et le beau temps, de manière hégémonique, à Bruxelles comme à Strasbourg. Ce virus, mieux qu’un krach révèle nos vraies faiblesses.

Ci-joint le point de vue de l’économiste Jean-Marc Naulot

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dimanche, 23 février 2020

Faut-il supprimer le Salon de l’agriculture ?

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Par Jarente de Senac

 Faut-il le louer ou le maudire ce Salon de l’agriculture où chaque année nos braves paysans viennent s’immoler sur l’autel des urbains d’une capitale que le peuple déserte. Faut-il le maintenir pour voir la mascarade de nos politiques défiler à la queue leu leu afin de s’apitoyer sur un monde qu’ils ignorent et dont la souffrance leur saute à la gueule chaque matin à l’heure du croissant-beurre. Et voici des décennies que cette mascarade perdure, voici des décennies qu’on s’emploie à appauvrir nos agriculteurs et des décennies que des maires irresponsables implantent des supermarchés dans leurs communes pour en tirer de dérisoires bénéfices et assassiner nos paysans. Car le paradoxe est proprement indigne d’une nation d’essence agricole dont elle tire de nombreux bénéfices et le désarroi de ses acteurs. La France, qui comme le disait Maurras est faite de pêcheurs et de paysans, est en train de perdre les deux par le laxisme habituel du pouvoir. L’escroc en chef s’appelait Jacques Chirac, sa caricature Sarkozy, son bouffon François Hollande, son clone Emmanuel Macron.

Or, il se trouve que notre agriculture a autant d’importance que nos fores armées. C’est une arme de guerre. La désertification des campagnes est une honte. La priorité donnée aux réseaux de la grande distribution – mais ils financent nos politiques -, en est une autre. Et le manque de concertation à l’échelle européenne vient clore le scandale. Ici aussi, l’Europe, se tire une balle dans le pied !

Vous allez dire que j’exagère, que la grande distribution fait bouffer la grande majorité de la population qu’elle abreuve par ailleurs de saloperies chimiques. Le lait n’est plus le lait, il est débarrassé de ses qualités nutritives au profit d’une longue conservation, le poulet ne court plus  dans la basse-cour et on va chercher ailleurs des cochons que l’on produit pourtant fort bien chez nous. Et je ne m’aventure pas dans le domaine des plats préparés soi-disant pour soulager la ménagère.

Bref, le catalogue de l’arnaque dans le domaine alimentaire est effrayant car il touche tout le monde. Ce qui n’est pas le moindre des paradoxes au pays de la gastronomie. Sauf que le plus grand restaurant de France s’appelle MacDo.

Alors, ce Salon de l’agriculture n’est autre que le maintien d’une illusion, celle de nos splendeurs disparues, un monde où quelques braves paysans – pas si braves que ça au regard des satrapes de la Fnsea -, viennent s’exposer pour un courageux mais éphémère spectacle.

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lundi, 17 février 2020

Elections, piège a c…

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Par Jarente de Sénac

L’affaire Griveaux, sur laquelle tout le Landerneau politique s’apitoie est l’expression d’un rien. Y-a-t-il quelque chose de plus que rien ? interrogeait le grand philosophe allemand Martin Heidegger. Oui, il y a Griveaux qui est moins que rien. C’est l’ectoplasme Serge July qui a finalement bien résumé la situation : « Griveaux est un con ». Pour la bonne raison que quand on est un homme politique ambitieux, et à l’heure des réseaux sociaux, on ne s’adonne pas à ce genre de plaisanterie, quand bien même est-on très fier d’exhiber un sexe érectile afin d’appâter une dame.

Paris n’est pas orphelin pour autant puisque les responsables de la République en marche ont désigné Agnès Buzyn qui avait déjà refusé toute investiture. Et pour cause, la dame n’a jamais affronté un quelconque suffrage. On se demande bien ce qui l’a poussé à accepter le job. A un mois de l’échéance, elle court au bide total avec une macronie qui prend l’eau de toute part. Cédric Villani fait la gueule, car nolens volens, elle va lui piquer des voix.

On semble donc bien d’acheminer vers un duel Rachida Dati/Anne Hidalgo. Qui l’eut cru ? Certainement pas cet hurluberlu de Philippe Goujon.

Mais, il n’y a pas qu’à Paris que c’est la confusion la plus totale. En province on assiste aussi à des alliances de la carpe et du lapin. Les étiquettes valsent. En fait, la plupart des candidats nouent des alliances en vue de figurer sur la possible liste gagnante. C’est particulièrement vrai à droite où centristes de toujours et gaullistes antédiluviens quand ce n’est pas le Modem, passent des accords faisant fi des consignes de leurs états-majors. Quant à l’Union des droites souhaitée par Robert Ménard, elle reste pour l’instant marginale.

A gauche, seuls les Insoumis font chambre à part. Les autres tentent de s’acoquiner avec les Verts qui ont le vent en poupe mais qui, surtout, recueillent tous les déçus du socialisme. Enfin, nul ne sait comment vont voter, s’ils votent, ces Gilets jaunes qui transcendent à eux seuls tous les partis et qui sont le reflet de cette France fracturée. Une chose semble certaine, ces élections seront plus le reflet d’une « municipalité » que d’un test national. Si ce n’est de confirmer la volatilité des partis.

Ces élections, vont-elles nous révéler une nouvelle géographie politique ? Une chose est sûre (enfin presque), ces élections n’anticiperont en rien la prochaine présidentielle. Et dans le désert actuel, si l’on s’en tient à ce que nous disent les sondages, on file droit vers un duel Macron/Le Pen. Or, comme le dit très justement Natacha Polony, la patronne du seul hebdomadaire lisible de la place de Paris, Marianne, de Marine Le Pen, les Français n’en veulent pas.

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jeudi, 16 janvier 2020

Un certain Monsieur Poutine

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Par Jarente de Sénac

Vladimir Poutine, 67 ans, vient d’organiser son avenir qui ne passe pas par la case retraite. Quand on est l’homme qui a redonné à la sainte Russie toute sa fierté, suite à l’hécatombe de l’épisode soviétique, lâcher le pouvoir ne figure pas sur sa feuille de route. Or, la Constitution russe ne permet pas de se représenter plus d’une fois à la suite d’un premier mandat. L’épisode Dmitri Medvedev ne l’ayant pas convaincu – l’homme fut toutefois un docile prête-nom – Vladimir Poutine vient de l’obliger à démissionner avec tout son gouvernement. Il est remplacé par Mikhaïl Michoustine, 53 ans, l’actuel patron du fisc russe et parfait inconnu. Medvedev a été recasé dans un placard doré comme vice-président du Conseil de sécurité de la fédération de Russie. Exit Medvedev.

Dans la foulée, Vladimir Poutine propose une réforme de la Constitution dans laquelle le pouvoir sera éclaté dans les différents lieux de pouvoir que sont le Parlement, le Sénat, la Cour suprême et les Conseils informels que sont les Conseils de sécurité et le Conseil d’Etat. Le pouvoir ne sera plus concentré entre les mains d’un seul homme comme c’est le cas aujourd’hui.

Là où est le coup de génie de Vladimir Poutine est que pour permettre le bon fonctionnement de tous ces lieux de pouvoir et d’harmoniser en quelque sorte leurs actions, sera réactivé le Conseil d’Etat, un organe qui, jusque-là, n’avait aucun pouvoir réel. Et c’est de cet organisme que Vladimir Poutine prendrait la tête, ce qui revient, in fine, à conserver la main sur les rênes du pouvoir. Vladimir Poutine n’est pas Trump, il n’aura jamais un quelconque Sénat pour venir lui passer les c….

Et les Russes ne feront que plébisciter une nouvelle fois un homme qui, via Michoustine, vient d’annoncer des dépenses faramineuses dans le social. Il se dit que l’on pourrait assister à des législatives ou des présidentielles anticipées.

Et c’est ainsi que Poutine est grand !

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