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dimanche, 29 juin 2025

Le Président du Salvador éradique les gangs des trafiquants et les bandes criminelles

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Michel Festivi 

Lors d’un défilé de « la semaine de la mode » à Paris, parangon du wokisme absolu, un soi-disant « styliste » d’origine mexicaine, né aux États-Unis, Willy Chavarria, a cru devoir attaquer l’excellent Président salvadorien Nayib Bukele (ci-dessus), en faisant défiler des « mannequins » agenouillés et grimés en prisonniers, vêtus de maillots et shorts blancs, les mains dans le dos, vêtures qui s’apparenteraient à ceux portés par les détenus du Centre du confinement du terrorisme, la prison de haute sécurité construite par Bukele, pour parvenir à lutter contre les organisations hautement criminelles qui tenaient le pays avant son arrivée au pouvoir.

Aussitôt, Chavarria et ses sbires se sont pris une volée de bois vert du Président salvadorien qui a ironisé : « nous sommes prêts à les envoyer à Paris dès que nous recevrons le feu vert du gouvernement français ». C’est dire en quelle estime, il tient notre pays et son président, et on peut parfaitement le comprendre, tant la France est atteinte par des vagues migratoires illégales successives et permanentes, et totalement gangrénées par le narcotrafic, comme l’actualité nous en donne des exemples quotidiens.

D’ailleurs, si ce prétendu « styliste » était un tant soit peu honnête avec lui-même, il préconiserait pour son pays d’origine, le Mexique, la même politique que celle pratiquée au Salvador, cela éviterait bien des drames et des tueries, le Mexique étant le symbole absolu d’un État dominé par les maffias, de par l’impuissance absolue des gouvernements de gauche successifs.

Car Nayib Bukele Ortiz, Président du Salvador depuis 2019, avant d’avoir été maire de Nuevo Cuscatlán puis de San Salvador, la capitale du pays, âgé de seulement 43 ans, est un homme politique remarquable, comme on en aimerait beaucoup. Libéral sur le plan économique et conservateur dans le bon sens du terme sur le plan sociétal, il a pris un pays où le taux d’homicides était l’un des plus élevés du monde.

Il s’est délibérément affiché comme « antisystème », élu Président à 37 ans en 2019 (la valeur n’attend pas le nombre des années n’est-ce pas monsieur Villepin).  En 2024, il est réélu dès le premier tour avec 84,65%, et son parti Nouvelles Idées, remporte dans la foulée, 54 des 60 sièges de l’Assemblée salvadorienne. Son projet tient en deux mots, continuer à éradiquer les gangs, et améliorer l’économie du pays.

Dès 2019, par un plan « de contrôle territorial » visant à confier à l’armée des tâches de sécurité publique, il va réussir à faire baisser les homicides, le pourcentage passant de 51 pour 100 000 en 2018, à 2,5 pour 100 000 en 2023, et ce par une politique sécuritaire, qui va lui attirer les foudres de toutes les gauches et d’extrême gauches, preuve qu’elle est bonne et efficace. Grâce à un régime d’exception salutaire, près de 70 000 criminels seront arrêtés en 2023, faisant du Salvador l’un des pays avec le plus haut taux de détention au Monde. Cette politique va lui valoir, et à juste titre, une écrasante popularité, preuve s’il en était que du tréfonds du pays, cela était attendu et souhaité en silence.

Parallèlement, Bukele va rompre toute relation avec le Venezuela communiste de Maduro, expulser les diplomates vénézuéliens, et reconnaitre l’opposant Juan Guaido. Il cesse aussi toute accointance avec les Sahraouis, refuse l’ouverture d’une ambassade palestinienne et supprime les programmes cubains d’aide médicale. Du temps de Joe Biden, les liens avec les États-Unis étaient forcément exécrables, mais vont s’améliorer avec Trump, car il va proposer aux États Unis, d’emprisonner des criminels condamnés aux États-Unis, ce qui va lui procurer un financement bienvenu.

Suite à cette minable exposition parisienne, les services de la présidence salvadorienne ont fustigé Paris « qui rendait hommage aux criminels ». Bukele, tout comme Trump n’a peur de rien. Ce n’est ni un Macron, ni un Bayrou, voire un Retailleau, un Philippe ou un Bertrand. Le 1er juin dernier, lors d’un discours à la Nation, il n’a pas hésité à lancer : « Je me fiche qu’on me traite de dictateur, je préfère qu’on me traite de dictateur plutôt que de voir tuer des salvadoriens dans les rues ». Mais visiblement, toutes les gauches, les extrêmes gauches et les mollassons préféreraient le contraire.

Pourquoi ce qui réussit au Salvador, ne pourrait-il pas réussir dans notre malheureux pays ?

23:24 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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