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lundi, 18 mars 2024

Il faut rompre avec l’UE, cette caricature d’Europe

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Alain de Benoist, Front populaire n° 16 cliquez ici

Dès le départ, la construction de l’Europe s est déroulée en dépit du bon sens.

Quatre erreurs essentielles ont été commises on est d’abord partis de l’économie et du commerce au lieu de partir de la politique et de la culture en s’imaginant que, par un effet de cliquet, la citoyenneté économique déboucherait mécaniquement sur la citoyenneté politique, ce qui était une illusion.

On a voulu créer l’Europe à partir du haut, au lieu de partir du bas.

On a préféré un élargissement hâtif à des pays mal préparés pour entrer dans l’Europe, à un approfondissement des structures existantes.

On n’a. enfin, jamais voulu statuer clairement sur les frontières de l’Europe et sur les finalités de la construction européenne. Dans de telles conditions, l’Union européenne ne pouvait être qu’un vecteur parmi d’autres d’une idéologie dominante dans laquelle elle a toujours baigne.

(…) Les États et les nations ont été amputés d’une grande partie de leur souveraineté qui a ensuite disparu dans un trou noir, sans que l’on voie s’affirmer une véritable souveraineté européenne. Une Europe-puissance pourrait avoir un sens existentiel pour les Européens, une Europe-marché n’en a aucun.

Source EuroLibertés cliquez ici

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Ne pas préférer Aya Nakamura n’est sûrement pas une faute morale

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Dans Valeurs Actuelles, le père Danziec réagit à la polémique autour de Aya Nakamura :

« Choisir, c’est renoncer » explique-t-on aux enfants. Les parents responsables savent que l’apprentissage de la gestion de ses frustrations fait partie du b.a.-ba de l’éducation. Mais décider, faire un choix, implique aussi de se positionner. Or l’actuelle dictature du politiquement correct modifie désormais les perspectives.

« Choisir, c’est renoncer », assurément et, hélas, plus que jamais ! Chacun se trouve sommé de faire un choix, mais pas n’importe lequel : celui qui convient aux normes du prêt-à-penser dominant. Finie l’heure du relativisme des années 2000, la doxa woke des années 2020 ordonne de choisir son camp. Et gare à celui qui, par malheur, ne choisirait pas celui du bien ! Faire tel ou tel choix discordant signifie renoncer à obtenir – ou conserver, c’est selon – son rond de serviette sur de nombreux plateaux.

Plus de Pilate possible, l’impératif est d’exprimer des préférences qui soient en adéquation avec la marche du monde. On ne peut passer son tour, il faut hurler avec la foule. Pour rester à flot, les conditions sont édictées : renouveler continuellement sa fidélité dans une certaine forme de transgression. No border, no limit.

L’affaire Aya Nakamura s’avère à cet égard éloquente de mauvaise foi. Les mêmes qui fustigeaient la prestation de Jean Dujardin, à leur goût trop franchouillarde, lors du lancement de la dernière coupe du monde de rugby, sont ceux qui se réjouissent à présent d’un indiscret publié dans L’Express

L’artiste franco-malienne aurait en effet été sollicitée par Emmanuel Macron pour chanter lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris de 2024. Cette information a immédiatement provoqué des réactions en chaine sur les réseaux sociaux et dans le monde politique. Choix disruptif de la Présidence, s’il venait à se confirmer ?

Il faut dire qu’en dépit des succès commerciaux d’Aya Nakamura, son champ lexical et le sujet de certaines de ses chansons peinent à faire spontanément l’unanimité. C’est peu de le dire. Bien sûr, la ministre des Sports s’est félicitée « du rythme » et « de la vitalité » de sa musique – « c’est ça que j’adore » confiait-elle dans un enthousiasme surfait au micro de C à vous – d’autres comme Gérard Larcher ou Marion Maréchal ont manifesté un enthousiasme inversement proportionné.

Des questions se posent pourtant : peut-on librement critiquer le choix d’Aya Nakamura pour représenter la France lors des prochains Jeux ? A-t-on le droit de considérer un tel projet comme un coup politique ?  D’estimer cette décision comme non avenue ? Et, dans le même temps, ne pas se voir soupçonné de racisme ?

Pourra-t-on encore demain se justifier de préférer un chant corse à une salsa brésilienne, les yodels d’outre-Rhin aux paroles équivoques de Djadja ? Aura-t-on le droit de choisir autre chose que ce que l’on nous propose, que ce que l’on nous impose ? Oserai-je à l’avenir, à l’instar d’un Julien Clerc, clamer sur les toits « Ma préférence à moi » ?

La question « des goûts et des couleurs », pour être abordée paisiblement, réclame de la nuance. Il est par exemple possible d’aimer Renaud, ses drôleries, ses rimes et ses trouvailles littéraires, d’avoir les yeux humides en écoutant Mistral Gagnant, de s’amuser de sa description de la France dans Hexagone, d’épouser son hommage au monde féminin dans Miss Magie, sans pour autant se retrouver dans ses idéaux de gauche.

De la même façon, il m’apparaît capital de pouvoir revendiquer un droit. Celui de ne pas se sentir à l’aise devant l’éventuel choix d’Aya Nakamura, le droit d’être circonspect à l’écoute de sa musique, le droit de ne pas se retrouver dans ses codes de langage ou vestimentaires sans pour autant devenir l’objet d’une reductio ad hitlerum. A-t-on, finalement, le droit de ne pas aimer ou d’apprécier quelqu’un sans que les procès d’intention fusent de toute part ?

Il y a exactement 40 ans, en février 1984, Jean-Marie Le Pen professait dans l’émission L’heure de vérité, croire aux choses réelles, aux attachements et aux devoirs hiérarchiques. Au journaliste d’Antenne 2, Albert du Roy, le fondateur du Front National partageait, décontracté et souriant, avec l’agilité oratoire qui fit sa réputation, son échelle des sentiments et des dilections :

« J’aime mieux mes filles que mes cousines, mes cousines que mes voisines, mes voisines que des inconnus, et des inconnus que mes ennemis. Par conséquent, j’aime mieux les Français. C’est mon droit. »

« C’est mon droit. » Certes ! Ce droit, proclamé de manière toute granitique, se prolonge aujourd’hui par un autre : le droit de ne pas souscrire au piège des sophismes. De ceux qui enferment et caricaturent. Vous n’êtes pas pour un engagement des forces armées françaises en Ukraine ? Vous êtes donc poutinistes béats. Vous appréciez CNews ? Vous vous complaisez dans une chaîne d’opinion.

Vous manifestez pour la défense du mariage entre un homme et une femme ? Vous sombrez dans l’homophobie. Vous émettez quelques réserves au sujet de la vaccination obligatoire du personnel soignant ? Vous délirez dans le complotisme. Vous préférez la messe en latin ? Vous grossissez les rangs de l’intégrisme.

Tous les oukases imaginables ne viendront pas à bout d’une vérité bien établie : l’amour véritable nécessite la liberté de ne pas aimer. Le Christ lui-même a accepté de s’y soumettre. Ne pas préférer Aya Nakamura n’est sûrement pas une faute morale. Il est sans doute même plutôt le signe qu’un amour plus fort sommeille dans le cœur de 73% des Français. Un amour qui, loin de l’esbroufe politique, ne demande qu’à être nourri en profondeur. A bon entendeur.

Article aussi publié sur Le Salin Beige cliquez là

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vendredi, 15 mars 2024

Du Donbas à Gaza

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Certes me direz-vous le conflit israélo-palestinien nous concerne moins que le conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie. Sauf que ce conflit entre juifs et palestiniens ne manque pas de répercussions dans notre pays où vivent plusieurs millions d’immigrés d’origine arabe et de confession musulmane. Qui restent plutôt calmes pour le moment. Macron préférant se focaliser sur les dangers que représentent les mouvements dits d’extrême droite où quelques dizaines de cinglés s’agitent… sans grand péril en la demeure. Non, ce qui retient notre attention, c’est bien la différence de nature de ces deux conflits. Là où les juifs entendent éradiquer le Hamas, ils détruisent non seulement les villes de la bande de Gaza mais encore affament des populations qu’ils sont en train de clochardiser. Le premier ministre Netanyahu n’écoute même plus les injonctions de son souteneur américain d’arrêter le massacre dans la bande de Gaza et de lever le pied.

Tout autre est la guerre en Ukraine où deux armées régulières se font face, où les attaques contre des civils ne sont en rien frontales. En Ukraine les populations ne sont pas affamées et les Ukrainiens continuent de vendre leur blé – entre autres – au reste du monde. On pourrait ajouter que les intérêts européens se situent nettement plus du côté de la Russie que de ce Moyen Orient où l’unique enjeu est le pétrole. Si Monsieur Macron avait un peu de bon sens, de la culture et savait lire une carte, au lieu de jouer les va-t-en-guerre, il engagerait les Européens de suggérer à Zelensky de rechercher les voies de la négociation plutôt que d’envoyer ses compatriotes au casse-pipe pour le seul profit des intérêts américains. En attendant, Natacha Polony dresse avec justesse un panorama du drame qui se joue à Gaza et des questions qui ne manquent pas de se poser.

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Source : Marianne 14/2/2024

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jeudi, 14 mars 2024

Arrestations de militants identitaires : a-t-on encore le droit de faire de la politique nationaliste en France ?

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Xavier Eman

Gérald Darmanin poursuit inlassablement sa politique de répression visant les mouvements patriotes, catholiques et identitaires. C’est d’ailleurs le seul domaine où il se montre efficace, et même implacable.

Le ministre de l’intérieur a ainsi demandé l’ouverture d’une enquête, sur la base de l’article 40, pour des soupçons de reconstitution de ligue dissoute. Suite à cette décision, 12 militants du mouvement « Argos » ont été interpellés et 4 sont actuellement recherchés. Leur crime ? Faire partie d’un groupe politique présentant des ressemblances avec « Génération Identitaire », mouvement (honteusement) dissout en mars 2021 en Conseil des ministres. Sur cette base, le ministre de l’intérieur a donc décidé de mobiliser d’importants moyens judiciaires et policiers pour organiser l’arrestation de ces militants patriotes.

Voilà quelles sont les priorités de nos autorités dans un pays qui croule sous la délinquance et la criminalité et où l’insécurité la plus barbare règne sur des pans entiers du territoire !

Revenons par ailleurs sur ces fameuses « ressemblances » qui valent à ces jeunes gens d’être traités comme des criminels. Selon une source proche du dossier, citée par BFM TV, le groupe « Argos » serait accusé « de poursuivre les mêmes buts » que le mouvement dissout. Quels buts ? S’opposer à l’immigration de masse ? Dénoncer les conséquences néfastes de celle-ci sur la société ? Défendre la culture et l’identité française et européenne ?

Mais ne sont-ce pas là les « buts » de toute structure nationaliste et patriote digne de ce nom ? Et dans ce cas la tentative de criminalisation d’Argos n’est-elle pas de facto une tentative d’interdiction de tout discours critique sur l’immigration et, au final, de tout engagement identitaire ?

C’est pourquoi ces nouvelles interpellations n’ont rien d’anecdotiques et que les patriotes, de tous âges et de toutes obédiences, auraient bien tort de s’en désintéresser au prétexte qu’elles ne concernent qu’un « groupuscule ». Car ce crescendo de répression n’est rien de moins que la remise en cause progressive des libertés politiques dans notre pays et ce glissement autoritaire pourrait bientôt atteindre des structures ou partis qui se croient aujourd’hui « à l’abri », à tel point qu’ils en viennent même parfois à hurler avec les loups. Calcul peu digne et fort dangereux car lorsque le « cordon sanitaire » ne suffit plus, on peut aisément le renforcer ou le remplacer par un « cordon judiciaire ».

Nos libertés fondamentales, de pensée et d’expression, ne peuvent pas être sacrifiées sur l’autel de considérations médiatiques ou électoralistes.

Le Nouveau Présent cliquez ici

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J’espère que Macron ne va pas commémorer le 19 mars 1962 !

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Manuel Gomez

Je veux espérer que le Président Macron ne prendra pas la décision de commémorer le 19 mars 1962, comme le fit en son temps François Hollande, et cela pour plaire au Président algérien Tebboune qui nous rendra visite, paraît-il, en septembre ou octobre.

Le 19 mars 1962 et les « Accords d’Évian » ne peuvent être considérés comme la fin de la guerre d’Algérie mais uniquement comme « le cessez-le-feu » de notre côté et non pas de celui de nos ennemis, le FLN et l’ALN qui, eux, ont poursuivi les enlèvements, les exécutions, les assassinats de civils innocents, de jeunes militaires, alors que nos forces armées restaient « l’arme au pied ».

Et surtout si ces commémorations sont proposées sous les conseils de ce soi-disant historien, Benjamin Stora.

Cette année la France pourrait à la rigueur fêtée le 62e anniversaire de « la fin de la guerre d’Algérie » mais non pas de « l’indépendance de l’Algérie », laissons ce souvenir aux Algériens, il ne nous concerne pas !

Il y aurait, paraît-il, un « dossier mémoriel » qui causerait bien des soucis au président de la République, Emmanuel Macron, et à son gouvernement. Qu’on le rassure, qu’on les rassure : « On s’en bat les « lucioles » de vos repentances mémorielles !

Après la méprisante « génuflexion » d’Emmanuel Macron, lors de sa déclaration (« La colonisation fut un crime contre l’humanité »), le président a beaucoup à se faire pardonner, bien que, en ce qui me concerne, il n’aura jamais « mon pardon » car, depuis son élection, lui et les siens n’ont jamais cessé de donner des gages de repentance aux Algériens :

- La responsabilité de l’armée française dans la mort du militant communiste Maurice Audin, complice de nos ennemis et traître à sa patrie.

- Les crimes inexcusables, comme lors de la manifestation du 17 octobre 1961, ce « mensonge d’État », cette mascarade organisée de toutes pièces par le Parti communiste en accord avec le FLN.

Jamais un mot, une seule parole, pour honorer les dizaines de milliers de victimes du FLN et de l’ALN depuis le 1er novembre 1954 et jusqu’en juillet 1962.

Nous n’attendons, ni ne souhaitons, aucune reconnaissance de l’État actuel, ni des précédents d’ailleurs. Le « conflit des mémoires » est le cadet de nos soucis.

Nous savons qui furent les responsables de cette première « fracture » entre la métropole et les départements d’Algérie, concernant l’envoi des « Appelés » du contingent afin de « défendre ces colons milliardaires » : Guy Mollet et son gouvernement socialiste.

Nous savons la responsabilité de la France de l’époque concernant la fusillade du 26 mars 1962, rue d’Isly à Alger, ordonnée par le ministre de l’Intérieur Christian Fouchet, sur ordre de De Gaulle.

Nous savons la responsabilité de la France de l’époque concernant le « massacre des innocents » dans les semaines qui ont précédé et suivi ce 19 mars et jusqu’au 5 juillet 1962 à Oran et le déshonneur de l’armée française « aveugle et invisible » par ordre du général Katz et du chef de l’État !

Vos « repentances mémorielles » vous pouvez les ranger « où je pense », monsieur le président et messieurs les ministres, nous n’en n’avons que faire.

- Le président Abdelmajib Tebboune réclame à notre pays les « souvenirs » que nous avons conservé de l’émir Abd el-Kader. Ne serait-il pas souhaitable de lui rappeler que ce patriote algérien a découvert la France, après sa défaite, et l’a adoptée jusqu’à la servir et cela comme la majorité des millions d’Algériens qui ont fui l’Algérie (et sa République populaire mais certes pas démocratique) ces dernières décennies !

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Ukraine : entretien avec Alexei Pouchkov

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Il n’est pas un seul militaire digne de ce nom qui oserait affirmer que l’armée ukrainienne serait en mesure de bouter les Russes hors de la région du Donbas qu’elle occupe solidement. Alors que les Américains semble se retirer du jeu, que les Européens doutent de plus en plus – sauf minus Macron saisit d’ukrainie subite – et que l’on peut lire tout et n’importe quoi dans la presse, Valeurs actuelles a pris l’heureuse initiative  d’interroger Alexei Pouchkov, ancien président, entre autres, de la commission des Affaires étrangères de la Douma, pour faire le point et dresser un état des lieux à ce stade du conflit. Il est par ailleurs l’auteur d’un ouvrage, le Jeu russe sur l’échiquier global (OMD éditions).

Lire la suite ICI

Source : Valeurs actuelles, 14/03/2024

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Lancement d'une nouvelle revue catholique : "Caritas", la revue du Pays réel

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Saluons la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Le numéro 1 sera consacré à la lutte contre la haine anticatholique. Article d'Alain Escada.

Pour en savoir plus cliquez ici

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mercredi, 13 mars 2024

La dernière Darmarinade : 14 anciens militants de Génération Identitaire arrêtés !

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Lucette Jeanpierre Riposte laïque cliquez là

Gérald Darmanin, dit Moussa, aurait-il mal supporté que nos amis des Bobards d’Or se soient payé sa tête en le récompensant pour la brillante saison qu’il nous a faite, depuis les supporters anglais du Stade de France et les Kevin et Mattéo des émeutes, sans oublier d’autres exploits et notamment son épouvantable bilan, pour les Français, qu’il est payé pour protéger ?

Les amis de Jean-Yves Le Gallou ont donc inventé le mot “Darmarinade” pour évoquer les prouesses de Moussa. Celui-ci vient de justifier ce nouveau qualificatif en faisant arrêter quatorze anciens membres de Génération Identitaire, à Paris, à Lyon et en Savoie. Cliquez ici

Ont-ils attaqué des policiers, ou des adversaires politiques, comme le font régulièrement les gauchistes ? Ont-ils menacé de commettre des attentats, comme le font régulièrement les islamistes ? Ont-ils saccagé un centre-ville, comme le font systématiquement les casseurs de gauche, en toute impunité ? Ont-ils menacé la tenue des Jeux olympiques prochains ? C’est encore plus grave. Ils sont accusés de reconstitution d’association dissoute, rien de moins. Quelques-uns auraient créé une association, l’Argos, qui entre autres est allée apporter son soutien à Cherbourg à une jeune Française, Mégane, sauvagement violée avec un manche à balai par Oumar, une Chance pour la France multirécidiviste.

On parle également – mais cela n’est pas confirmé à cette heure – d’autres militants d’une association, l’Asla, qui soutient les lanceurs d’alerte. Faut-il rappeler que la dissolution, honteuse et scandaleuse, de Génération Identitaire, n’a été justifiée par aucune violence, mais qu’il est tout simplement reproché à ces militants d’aimer leur pays, de défendre ses frontières et de réclamer que les droits sociaux soient réservés en priorité aux Français. Dans cet esprit, ils ont dénoncé SOS Méditerranée et l’invasion sauvage organisée dans notre pays et dans toute l’Europe, et l’impunité du racisme anti-blanc. Il paraît que tout cela constitue un délit qui vous classe en dehors des valeurs de la République, et mérite, sous le règne de Macron et de Moussa, la dissolution.

Faut-il rappeler le contexte dans laquelle ces opérations de basse police se déroulent ? Nous sommes à quelques mois des Jeux olympiques, qui inquiètent de plus en plus, par les risques qu’ils comportent, et la légèreté de l’homme de Beauvau, selon de nombreux spécialistes. Dans le dernier Journal du Dimanche, des policiers s’inquiétaient notamment du recrutement de certains réservistes qui ont davantage un profil de terroriste que de policier ! On pourrait penser que l’ensemble des forces de police, dans ce contexte, est mobilisé pour surveiller les islamistes et les gauchistes, les seuls fauteurs de troubles possibles. Nous avons la preuve qu’il n’en est rien. Combien de policiers ont-ils été mobilisés pour écouter ces jeunes patriotes, les suivre, les surveiller, et finalement les arrêter ? Autant d’heures qui n’auront pas été utilisées contre les islamistes ! C’est tout simplement criminel, c’est de la non-assistance à peuple français en danger.

Depuis un an, Darmanin a accéléré la répression contre la mouvance patriote et identitaire. Au lendemain d’une manifestation en hommage à un militant nationaliste, Sébastien Deyzieu, Darmanin, sous la pression de la gauche, a sorti une circulaire liberticide, ordonnant à ses préfets d’interdire tout rassemblement “incitant à la haine”. Avec une telle circulaire, les rassemblements de Callac, Saint-Brevin, Bélâbre, Beyssenac, La Roche-sur-Yon et autres n’auraient jamais eu lieu.

Les décisions les plus invraisemblables, prenant des libertés avec l’État de droit dont ils se réclament, ont été prises. Des manifestations ont été interdites, comme celle de l’Action française, mais à chaque fois, le tribunal administratif désavoue le pouvoir, qui remet en cause un droit fondamental des libertés publiques, celui de se réunir, et de manifester. Mais il faut pour les associations financer un référé, qui coûte cher. On a même interdit à l’Iliade d’honorer, dans un lieu privé, la mémoire de Dominique Venner.

Darmanin a ensuite multiplié les dissolutions, avec des prétextes grotesques. Civitas s’est vu reprocher une phrase tenue par Pierre Hillard, qui n’est même pas membre de cette association, et se voit dissous en conseil des ministres pour antisémitisme, rien de moins ! Quand on entend les propos des députés Insoumis, de NPA et des pro-palestiniens qui, en toute impunité, comparent Israël à l’Allemagne nazie, on mesure encore plus le côté arbitraire d’une telle décision.

Comme si cela ne suffisait pas, c’est ensuite une association sans histoire, Academia Christiana, que Moussa, veut dissoudre. Cela se déroule dans un contexte où ce régime harcèle CNews, et où une commission parlementaire digne des procès de Moscou, impulsée par les Insoumis, a sommé la chaîne de rentrer dans l’ordre. Une quarantaine de jeunes ont voulu rendre hommage à Brasillach, ils ont passé 24 heures en garde à vue, et 48 heures pour celui présenté comme leur chef, Marc de Cacqueray-Valmenier. Notre site croule sous les plaintes (12 procès en attente), un de nos contributeurs, Charles Demassieux, a été placé à deux reprises en garde à vue, avec son matériel informatique espionné, tandis que notre fondateur, Pierre Cassen, a subi sa deuxième perquisition en sept ans, avec confiscation de tout son matériel informatique et téléphonique. Notre fondateur craint un coup tordu du pouvoir, et pense qu’il veut en finir par tous les moyens avec notre site. Rose Martin vient de prendre une plainte de la part du procureur de Rennes, Astruc, et d’un maire écolo, qui ont organisé une lecture pour enfants dans une bibliothèque municipale, effectuée par des drag queens. De jeunes militants identitaires de Rennes ont organisé une protestation pacifique. Le responsable a été condamné à 4 mois de prison ferme simplement pour avoir fait un discours expliquant pourquoi il était en désaccord avec l’attitude de la municipalité. Le procureur Astruc – encore lui – qui a la réputation d’un grand laxisme avec les racailles, en réclamait six ! Nos amis de Polemia ont dû changer de salle pour pouvoir tenir leur 15e Bobards d’Or, sous la pression du maire socialiste de Paris, soutenu par le sénateur communiste Ian Brossat. Et nos députés n’ont rien trouvé de mieux que de voter une loi qui criminalisera tout propos privé jugé haineux ! Sans oublier que Pierre Cassen vient d’être condamné, même avec du sursis, de manière ridicule… pour avoir donné des conseils de féminité à une avocate gauchiste, présidente de la LDH de Montpellier.

Voilà la France dans laquelle Darmanin nous entraîne tous les jours un peu plus. Des intimidations, des arrestations, des dissolutions, des perquisitions qui n’ont qu’un but : faire taire par tous les moyens la mouvance patriote et identitaire, quand les racailles et les migrants terrorisent les Français et multiplient les agressions et que les milices gauchistes, bras armés du régime, agissent en toute impunité, protégés par Darmanin.

Bien évidemment, chaque patriote doit apporter toute sa solidarité et tout son soutien aux militants politiques harcelés et pourchassés par ce régime de plus en plus totalitaire.

Le dossier de Darmanin s’alourdit passablement et le jour où il va passer devant un tribunal pour rendre des comptes sur son action au ministère de l’Intérieur, on lui souhaite de prendre de bons avocats. Et Dupond-Moretti ne sera pas disponible, car il sera dans le box avec lui, et beaucoup d’autres.

Pour informations sur le liberticide Darmanin :

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mardi, 12 mars 2024

Politique Tyrannie républicaine. Bientôt la Police à votre domicile et une amende pour une blague jugée raciste en privé ?

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Mathieu Lefevre, député #Renaissance du 94 : grâce à sa proposition de loi adoptée à l’unanimité de l’Assemblée nationale vous pouvez aller en PRISON ou être soumis à RÉÉDUCATION pour une simple BLAGUE prononcée en PRIVÉ (si elle est présumée raciste, homophobe ou islamophobe)

Jean-Yves Le Gallou

 

Source Breizh Info cliquez ici

Les députés qui font les lois à l’Assemblée nationale ont été élus par une minorité de Français. Mais ils s’appliquent, à grande vitesse, à tricoter un arsenal de lois toutes aussi folles les unes que les autres. Dernier exemple en date de tyrannie républicaine, l’adoption, en première lecture (avant passage au Sénat donc), d’une « PROPOSITION DE LOI visant à renforcer la réponse pénale contre les infractions à caractère raciste, antisémite ou discriminatoire »

Une proposition de loi déposée par le député Mathieu Lefèvre, député Renaissance de la 5ème circonscription du Val de Marne. Elu en 2022 avec 23 010 voix (sur 90 000 inscrits sur les listes électorales dans la circonscription, c’est à dire en réalité qu’il peut voter et faire voter des lois en ne représentant que moins d’un quart des électeurs de sa circonscription, selon la loi républicaine française).

Il s’agit de modifier le code pénal, et notamment le chapitre V du titre II du livre II en créant un une section 3 ter ainsi rédigée : « Section 3 ter « Des provocations, diffamations et injures non publiques présentant un caractère raciste ou discriminatoire « Art. 225-16-4. – La provocation non publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée est punie d’une amende de 3 750 euros. « Est punie de la même peine la provocation non publique à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes en raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, vraie ou supposée, ou de leur handicap ainsi que la provocation non publique, à l’égard de ces mêmes personnes, aux discriminations prévues aux articles 225-2 et 432-7. « Lorsque les faits mentionnés aux premier et deuxième alinéas du présent article sont commis par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, les peines sont portées à un an d’emprisonnement et à 15 000 euros d’amende. « Art. 225-16-5. – La diffamation non publique commise envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie,          Commenté [Lois1]: amdt n° 1 – 3 – une nation, une prétendue race ou une religion déterminée est punie d’une amende de 3 750 euros. « Est punie de la même peine la diffamation non publique commise envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, vraie ou supposée, ou de leur handicap. « Lorsque les faits mentionnés aux premier et deuxième alinéas sont commis par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, les peines sont portées à un an d’emprisonnement et à 15 000 euros d’amende. « Art. 225-16-6. – L’injure non publique commise envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée est punie d’une amende de 3 750 euros. « Est punie de la même peine l’injure non publique commise envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, vraie ou supposée, ou de leur handicap. « Lorsque les faits mentionnés aux premier et deuxième alinéas sont commis par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, les peines sont portées à un an d’emprisonnement et à 15 000 euros d’amende.

Vous ne rêvez pas. Avec cette proposition de loi, une simple blague raciste, en privé, chez vous, ou un propos jugé « offensant » ou « discriminatoire » par votre neveu en crise d’adolescence, pourrait vous valoir amende, et condamnation (et même prison si vous êtes dépositaire de l’autorité publique).

Nous fournirons bien entendu la liste, dès que nous l’aurons, de tous les députés qui se sont prononcés en faveur de cette disposition, une de plus, qui vise à pénétrer jusque dans vos foyers. En espérant que le Sénat soit un peu courageux désormais.

Nous reproduisons ici le fil Twitter de Xavier Van Lierde, journaliste à Radio Courtoisie, qui décrypte l’incroyable mécanisme liberticide derrière cette loi.

Je me suis infligé de regarder la séance de l’Assemblée nationale consacrée à l’examen de la loi proposant de faire des propos privés jugés discriminatoires, un délit. C’est un spectacle éprouvant tant il révèle la dérive liberticide et totalitaire de notre société.

1. TOTALITARISME
Pas un député pour s’inquiéter de l’extension du délit d’opinion à la sphère privée, alors que l’abolition de la frontière entre public et privé caractérise le totalitarisme. Preuve de cette dimension totalitaire, ces délits seront instruits sur… “délation” !

2. VERS LE TOUT DISCRIMINATOIRE
Pour faire passer en douce ce projet totalitaire, les députés mettent en avant la hausse de l’antisémitisme. Mais la loi vise en fait tous les propos prétendument discriminatoires : par exemple, les propos relatifs à l’orientation sexuelle.

3. EXEMPLE CONCRET
Un parent qui argumente en famille contre la “transition de genre” de son enfant au motif qu’un être humain ne peut changer de sexe pourra-t-il demain être poursuivi pour “propos discriminatoire” par l’association LGBT qui tient son enfant sous son emprise ?

4. POLICE DE LA PENSÉE
Comme les précédentes lois anti-discriminations, celle-ci ne vise pas seulement les “actes” mais les “propos”.
La conséquence inévitable est l’instauration d’une “police de le pensée” chargée de traquer les propos divergents jusque dans la sphère privée.

5. VERS UNE EXTENSION À TOUS LES SUJETS DE CONTROVERSE ?
Dès lors que cette intrusion dans la sphère privée sera validée, pourquoi ne s’étendrait-elle pas à d’autres sujets de controverses. Au hasard : les politiques sanitaires, les questions climatiques, géopolitiques…

6. CONCLUSION
Quelles que soient ses intentions (chaque député y mettra les siennes), cette loi enclenche une effroyable mécanique liberticide et totalitaire que tous les amoureux de la pensée libre devraient combattre de toutes leurs forces. On peut (encore) rêver…

 

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samedi, 09 mars 2024

Le kitsch et le vide

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Vincent Tremolet de Villers

Milan Kundera définissait le kitsch comme « l’embellissement du mensonge ». Il était autorisé d’y songer devant la liturgie qui s’est déployée vendredi Place Vendôme. Un Terrien revenu de la Lune pouvait croire que la France était devenue le cinquante et unième État américain ou une nation entourée de pays défendant la mo- rale victorienne. Il aurait même été éberlué d’entendre le président de la République, comme en écho au discours de l’état de l’Union de Joe Biden, faire du droit à l’IVG le thème de lancement de la campagne des élections européennes. Paris n’est pas Washington, Marine Le Pen n’est pas Donald Trump, et personne, ni Maréchal ni Bellamy, ne remet en cause la loi Veil. Accessoirement, les sujets de société sont le propre des nations, ils n’entrent pas dans le spectre des compétences communautaires. Menace fantomatique, donc, qui prend le relais d’une menace bien réelle, la guerre en Ukraine. Laquelle aussi est abordée par l’Élysée dans une confusion dé- routante où l’escalade verbale et la tactique électorale s’entremêlent.

Si l’on veut une campagne européenne digne de ce nom, il faut donc d’urgence desceller le scrutin de la dialectique sommaire que la ma- jorité voudrait imposer : nous sommes le droit des femmes et la défense de l’Ukraine; les autres, c’est Trump, Orban, Poutine, Sauron ou Belzébuth. Si le propre du populisme, c’est d’évacuer la nuance, surjouer l’affrontement, caricaturer l’adversaire, cibler des ennemis imaginaires, il peut se retrouver chez ceux qui s’en croient préservés...

Pendant ce temps, notre Vieux Continent enchaîne les crises, agricoles, migratoires, démocratiques. Menacé par la volonté déstabilisatrice de la Russie, par la puissance numérique américaine, par la force commerciale chinoise, par la vitalité conquérante du «Sud global », il subit l’appauvrissement économique, la dépossession culturelle, l’angoisse existentielle. Tout cela mériterait une profonde délibération collective plutôt que la vacuité sonore qui nous tympanise. La démocratie, ce n’est pas seulement le droit de vote. C’est aussi, avant le scrutin, la possibilité d’un débat approfondi, civilisé et équitable. Intelligent, c’est utopique ; mais moins bête, c’est atteignable. I

Source : le Figaro 9/3/2024

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vendredi, 08 mars 2024

Parution du nouveau numéro (n°116) de La Lettre des Amitiés franco-espagnole

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Le Cercle Franco-Hispanique, fondé le 20 novembre 1984, par Olivier Grimaldi, s’est fixé comme mission d’entretenir des liens étroits et fraternels entre les nationaux et nationalistes français et les différentes composantes du mouvement national espagnol. Le CFH contribue activement à faire connaître en France la pensée et l’action du fondateur de la Phalange, José Antonio Primo de Rivera, héros et martyre de la cause nationaliste ibérique et la victoire franquiste dans la croisade espagnole contre le bolchevisme.

Chaque année, le 20 novembre, le Cercle franco-hispanique fait dire une messe à Paris, ainsi que dans plusieurs villes de province, en mémoire du général Franco et de José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange. Il organise aussi, chaque 6 février, une cérémonie en hommage aux morts du 6 février 1934, à l’écrivain Robert Brasillach (fusillé le 6 février 1945) et y associe son beau-frère Maurice Bardèche (un des maîtres à penser du nationalisme.)

Directeur : Hélène Grimaldi

Sommaire :

  • Éditorial d’Hélène Grimaldi
  • En Espagne : 20 n 2023 ; Semper Fidelis à Madrid ; Elections en galice ; Pedro Sanchez en mauvaise posture ; Loi d’amnistie rejetée ; Quand dormirez-vous enfin en paix ? ; La rencontre de l’infirmité et du charme ; Sommet phalangiste à Madrid pour les 90 ans de l’union de la Falange Española avec les JONS ; « 23 F » il y a quarante-trois ans ; L’Espagne catholique face à la liberté religieuse
  • Dossier : Tentative de scandale
  • En France : « 6 F » ; Olivier Grimaldi, 10 ans déjà
  • Brèves
  • Le CFH vous invite à lire : Les héroïnes sudistes pendant la guerre de Sécession ; L’Espagne ensanglantée ; Miguel Primo de Rivera ; La trahison des gauches espagnoles ; 
  • Requiescat in pace
  • Le CFH vous invite à soutenir

Ecrire à cfh.grimaldi@free.fr

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jeudi, 07 mars 2024

IVG dans la constitution : pire qu’une défaite, c’est un suicide

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Sophie Durand

La grand guignolade de l’inscription du droit à l’IVG dans la constitution fait de celle-ci un catalogue à la Prévert, un fourre-tout dans lequel se côtoieront bientôt des mesurettes tenant au grand n’importe quoi, ou des décisions woke à souhait. Alors que la constitution a un tout autre rôle, celui de définir les institutions de l’État et organiser leurs relations.

Consolons-nous : une constitution, ça peut changer… ça se change.

On peut continuer à s’interroger et à réfléchir, même si c’est interdit  : pourquoi avoir voulu à tout prix inscrire dans la constitution le droit de donner la mort à l’enfant sans défense ?

Le droit à l’IVG était parfaitement bien défendu et n’avait aucun besoin de plus.

Ce droit a largement dépassé l’objectif de Simone Veil, qui était de le garder exceptionnel. Maintenant il est pratiquement devenu la normalité. À tel point qu’une femme peut annoncer tranquillement dans un dîner en ville qu’elle a subi une IVG, comme on lui aurait enlevé une dent ou une verrue. L’IVG est devenue un mode de contraception.

Depuis longtemps, les Françaises sont incitées à avorter au moindre problème et même sans problème. Moi-même, il y a des années, j’ai entendu mon généraliste me conseiller une IVG pour une grippette.

J’ai bien sûr refusé, horrifiée. J’avais convoqué mon généraliste pour qu’il me soigne, pas pour qu’il arrive avec un couteau entre les dents. Aujourd’hui cet enfant est devenu un beau gaillard de 1m86  qui éclate de santé et dont je me félicite, chaque jour qui passe.

Inscrire l’IVG dans la Constitution a donné à Macronescu une victoire aux yeux de la gauche, alors qu’il s’agit bel et bien d’une défaite. La défaite de la pensée et de l’éthique.

Et la défaite de la démographie française, qui avait besoin d’être encouragée. Le problème c’est aussi que les femmes qui avortent rêvent bien souvent de garder leur bébé alors que rien ni personne ne les y incite ou ne les y invite.

Il faut reconnaître que l’IVG est la plupart du temps une grande lâcheté. Beaucoup trop d’hommes politiques, de maris, de compagnons, baissent le nez dès qu’il en est question, comme si l’IVG était seulement une affaire de femmes, de couches, de lessive, liquide ou en paillettes ?… Que les femmes se débrouillent ! Ils ne veulent rien savoir, s’ils n’encouragent pas carrément leur épouse, compagne ou petite amie du moment à se faire avorter pour acheter une nouvelle cuisine ou aller au ski. Et les femmes négligent la petite lampe rouge qui s’allume dans leurs têtes, et cèdent, souvent à regret.

L’IVG c’est l’affaire de tous les hommes et de toutes les femmes. On ne peut pas rester passif devant ce problème. Car ce qui est présenté comme la solution, n’en est pas une. Quant on apprend qu’en France il y a maintenant dans les 250 000 IVG par an, on ne peut pas rester indifférent à ce qui est, quand même, un massacre, dans notre pays des droits de l’homme. (Mais pas de l’enfant à naître ni de la femme en détresse).

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mardi, 05 mars 2024

Ceux qui pestent contre l’immigration mais défendent l’avortement sont inconséquents

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Source Le Salon beige cliquez ici

Alors que 49 élus RN sur 91 (46 députés et 3 sénateurs) ont voté en faveur de la constitutionnalisation de l’avortement (mais seulement 11 contre, 20 se sont abstenus et quelques uns comme Laure Lavalette ont déserté), Olivier Frèrejacques, président de Liberté Politique, écrit :

[…] Ceux qui pestent contre l’immigration mais défendent l’avortement sont inconséquents. Une civilisation existe par la vitalité de sa population. Une population qui ne veut pas se reproduire est condamnée à mourir, à être remplacée. Refuser l’élan vital et le risque qu’il implique sont le lot d’une société qui meurt et qu’il convient peut-être même d’achever.

La question de l’avortement est le plus grand tabou de notre temps. On l’a vu avec la polémique CNews où un journaliste a exposé simplement les chiffres de l’avortement et s’est vu condamné par l’ensemble de ses collègues. Ceux qui hier pleuraient sur la liberté d’expression pour avoir été rappelés injustement à l’ordre par l’Arcom ont appliqué à leur collègue ce que la gauche progressiste leur infligeait. Ils ont trouvé la ligne à ne pas dépasser. Il est plus facile, aujourd’hui sur CNews, de nier les massacres israéliens en cours à Gaza que de s’exprimer contre l’avortement.

La liberté d’expression sera probablement la grande perdante de cette constitutionnalisation de l’avortement. En sanctuarisant cette pratique, le législateur pourra facilement donner les armes de la censure contre les détracteurs de l’IVG. La clause de conscience sera aussi menacée comme l’a évoqué le sénateur Bruno Retailleau. Ce dernier en sait quelque chose puisqu’il a lui-même mis sa conscience catholique de côté lorsqu’il s’est dit « personnellement pour la loi Veil ».

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vendredi, 01 mars 2024

La constitutionnalisation peut mener à des avortements de fin de grossesse, eugénistes, en fonction du sexe ou de critères génétiques

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Le sénateur Reconquête Stéphane Ravier déclare dans Valeurs Actuelles :

Tout ce que nous avions annoncé avec la Manif pour tous lors des débats sur la légalisation du mariage homosexuel tend à se produire. On nous avait promis, à l’époque, que le mariage pour tous ne serait absolument pas une porte d’entrée vers l’adoption pour les couples du même sexe, la PMA ou la GPA. C’est exactement ce qu’il s’est passé.

Les mêmes conséquences se produiront avec la constitutionnalisation de l’IVG. À terme, cette décision peut mener à des avortements de fin de grossesse, voire à des IVG dites « sélectives », en fonction du sexe ou de critères génétiques dans une démarche purement eugéniste. Cette décision permettra, dans les années et décennies à venir, de soutenir juridiquement les projets les plus extrêmes des militants acharnés de la destruction de la famille traditionnelle. […]

Comment jugez-vous la position du Rassemblement national sur la question ?

Je ne suis pas surpris par le vote des sénateurs RN (cliquez ici). Je m’interroge en revanche sur leur refus de soutenir l’amendement porté par le sénateur LR Alain Milon, qui souhaitait voir inscrit dans la Constitution le respect de la clause de conscience des professionnels de santé.

Le Rassemblement national franchit une étape de plus, non pas dans sa dédiabolisation, mais dans sa normalisation. Le RN est entré dans une course effrénée à la séduction électorale, en arrondissant encore un peu plus le peu d’angles qu’il leur reste. Marine Le Pen a capitulé.

Source Le Salon Beige cliquez là

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Le Sénat a adopté jeudi soir le projet de loi constitutionnelle : 50 sénateurs ont voté contre

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Voici les sénateurs qui ont voté contre :

LR : MM. Jean Bacci, Arnaud Bazin, Mme Catherine Belrhiti, M. Étienne Blanc, Mmes Christine Bonfanti-Dossat, Valérie Boyer, Anne Chain-Larché, MM. Alain Chatillon, Guillaume Chevrollier, Pierre Cuypers, Mmes Chantal Deseyne, Catherine Di Folco, Françoise Dumont, M. Laurent Duplomb, Mme Jacqueline Eustache-Brinio, M. Christophe-André Frassa, Mmes Laurence Garnier, Pascale Gruny, M. Daniel Gueret, Mmes Corinne Imbert, Micheline Jacques, Muriel Jourda, MM. Khalifé Khalifé, Daniel Laurent, Mme Christine Lavarde, MM. Dominique de Legge, Henri Leroy, Mmes Vivette Lopez, Brigitte Micouleau, MM. Alain Milon, Albéric de Montgolfier, Louis-Jean de Nicolaÿ, Mme Sylviane Noël, MM. Jean-Jacques Panunzi, Stéphane Piednoir, Mmes Kristina Pluchet, Frédérique Puissat, MM. André Reichardt, Bruno Retailleau, Bruno Sido, Philippe Tabarot

Union centriste : M. Michel Canévet, Mme Brigitte Devésa, MM. Alain Duffourg, Loïc Hervé, Mme Christine Herzog, M. Hervé Marseille, Mme Lana Tetuanui

Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants : M. Jean-Baptiste Lemoyne

Non-inscrit : M. Stéphane Ravier (Reconquête !)

Détail des votes

Les 3 sénateurs RN ont voté pour…

Source Le Salon beige cliquez là

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Pour qui sont ces migrants ?

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Françoise Monestier

Depuis maintenant des années, beaucoup de nos compatriotes qui ont du mal à boucler les fins de mois — et pourtant ils travaillent— sont contraints de dormir dans leur voiture. Que vont-ils penser en apprenant que Gérald Darmanin a pris la décision de faire décamper de Mayotte plus de 300 réfugiés africains (ce n’est qu’un début) qui pourrissaient la vie des Mahorais pour un hébergement de luxe au château de Thiverval-Grignon près de Versailles ?

Ces migrants en situation irrégulière à leur arrivée à Mayotte ont occupé illégalement — ils étaient alors plus de 700- le stade de Cavani, à Mamoudzou, la capitale de l’île, multipliant les provocations en tous genres : agressions, racket et bagarres. Cette installation a été le point de départ de barrages routiers et de manifestations des Mahorais qui n’en peuvent plus de vivre sur un territoire peuplé de plus de 50 % de clandestins et sont au bord de l’implosion socialo-ethnique.

Les nouveaux châtelains de Grignon , superbe bâtisse du XVII siècle inscrite au titre des monuments historiques propriété de l’Etat, ont obtenu le sésame – l’asile politique – qui leur ouvre grandes les portes de notre pays. Désaffecté depuis le départ pour Saclay de la prestigieuse école d’ingénieurs agronomes d’AgroParisTech, le château est géré par les travailleurs sociaux d’Emmaus, disciples de l’abbé Pierre.

Leur prise de possession des lieux a été imposée par le préfet des Yvelines au maire de la commune qui, n’ayant pas pu s’y opposer, regrette le « caractère contraint de cette décision ». Il y deux ans déjà, ce centre avait accueilli pendant plusieurs mois des migrants sans domicile.

Le valet de Matignon assure que ces réfugiés politiques originaires de la République du Congo, du Rwanda ou de la Somalie ne devraient rester que quelques semaines dans ce domaine dont le mobilier a été bradé par l’administration des Domaines en 2022, au grand dam des défenseurs du patrimoine français. Où iront-ils crêcher ? Dans les quelques havres de paix non encore touchés par ces installations forcées imposées par le pouvoir macroniste.

On ne peut que regretter que Darmanin, fort en gueule mais lamentable dans l’exécution de ses missions, importe en métropole ceux qui ont transformé Mayotte en une véritable poudrière et qui, au gré de leurs pérégrinations dans la France profonde, créeront « Un, deux, trois Cavani ». Et pendant ce temps-là, nos Smicards devront fermer leur gueule.

Le Nouveau Présent cliquez ici

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jeudi, 29 février 2024

Macron ou le vertige de l’escalade contre la Russie

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Avocat de formation, Pierre Lellouche a abandonné la politique en 2017 qui l’avait consacrée comme député et conseiller diplomatique de Jacques Chirac. Depuis, il poursuit sa carrière en tant que consultant en géopolitique, proche de think tank comme CF2R et l’IFRI. Il est par ailleurs, l’auteur de nombreux ouvrages traitant de géopolitique dont le dernier en date, Une Guerre sans fin (Ed. du Cerf). Ses chroniques, dans Le Figaro notamment, ne manquent jamais de pertinence.

Lire la suite ICI

Source : Figaro 282/2024

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lundi, 26 février 2024

Ecole : une déchéance publique

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Malgré le poids de communistes à la Libération et le plan Langevin-Wallon, l’Education nationale a rempli sa mission d’apprendre aux petits français à lire, écrire et compter. La sélection s’effectuait en douceur et ne choquait personne. Conclusion, on avait au final d’excellents ouvriers, artisans, ingénieurs et les fonctionnaires faisaient leur boulot avec zèle (ils étaient moins nombreux !). Raison pour laquelle la période gaulliste se confond avec les Trente glorieuses. L’effondrement d’après 1968 ne se manifesta pas aussitôt, mais quand Bourdieu mit la main sur le cerveau de nos enseignants, la descente aux enfers commença, l’Education nationale partit en vrille. Pascal Praud, dans le Journal du dimanche, nous conte cette fort belle histoire de ce qui est devenu un naufrage et une fabrique de crétins.

Lire la suite ICI

Source : Journal du dimanche 25/2/2024

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samedi, 24 février 2024

Ordre, contre-ordre, désordre

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Yves Thréard

Quelle semaine éreintante ! Elle aura une nouvelle fois montré qu’il n’est pas simple de suivre Emmanuel Macron dans le labyrinthe de sa pensée.

Le chef de l’État avait affirmé, à l’automne, en rappelant à l’ordre Élisabeth Borne, qu’il ne fallait surtout pas faire du Rassemblement national « l’héritier » du pétainisme. Lundi, dans un entretien à L’Humanité, il a pourtant exclu le RN de l’« arc républicain ». Mercredi soir, à l’occasion de l’entrée de Missak et Mélinée Manouchian au Panthéon, célébrés au nom de la Résistance étrangère, il prononce une ode au communisme, oubliant qu’il fut le cimetière de dizaines de millions de personnes. Puis, en cette fin de semaine, il devait se consacrer au monde paysan, en colère contre les normes et l’écologie punitive. Un débat était prévu ce samedi au Salon de l’agriculture, mais l’Élysée y a invité le collectif des Soulèvements de la Terre, mouvement ultraviolent, qualifié d’« écoterroriste » par le ministre de l’Intérieur, qui voulait le dissoudre. La présidence a eu beau plaider l’erreur, le mal était fait : les agriculteurs sont furieux. Même le ministre Marc Fesneau n’a pas compris cette invitation « inopportune ». Le grand débat a finalement viré à la débâcle. Gare au pugilat dans «la plus grande ferme du monde » !

On sait Emmanuel Macron volontiers joueur, provocateur, disrupteur. Mais ces penchants n’empêchent pas la cohérence. Certes, depuis l’épisode des « gilets jaunes », il va de crise en crise, dont il ne porte pas toujours seul la responsabilité. Pour mieux se poser en arbitre, cherche-t-il, dans une option un tantinet cynique, à faire monter les extrêmes? Ou, plus prosaïquement, tâtonne-t-il ? Celui qui reprochait à François Hollande de présider en zigzags ressemble chaque jour davantage à son prédécesseur. Ordre, contre-ordre, désordre, telle est l’image que donne de plus en plus sa politique.

Les agriculteurs, eux, ont une raison supplémentaire d’être révoltés. Au lieu de mettre la lumière sur leurs problèmes, les feux de l’actualité s’arrêtent sur une polémique qui n’avait pas lieu d’être...

Source : Le Figaro 24/2/2024

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jeudi, 22 février 2024

Le nouveau numéro (n°81) de Réfléchir & Agir est paru

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Pour le commander cliquez ici

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L’heureuse agonie d’un monde

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Entre un Macron qui ne sait pas où il va et encore moins où il veut aller, une classe politique en miettes – hormis le Rassemblement national – et cette gauche qui détient encore ce pouvoir de dire où se trouve le bien et le mal, exerçant de la sorte une véritable dictature intellectuelle, il était grand temps de faire taire les esprits libres et mettre au pilon la presse du groupe Bolloré  qui ose défier toute la doxa officielle. Michel Onfray, pour Paris-Match décrypte l’univers carcéral dans lequel nous enferme cette gauche qui à l’image d’un Olivier Duhamel ou d’un Gérard Miller se croyaient tout permis.

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Source : Paris-Match 22/2/2024

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mardi, 20 février 2024

Majorité ignorée

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Laurence de  Charette

Ce sont ces « trop » qui les exaspèrent, ces prétendus « trop », dans une réalité pourtant sans cesse rétrécie par les « moins ». Si les économistes peinent à déterminer le bon indicateur pour définir les « classes moyennes», le réel, lui, s’en charge très bien : appartiennent aux « classes moyen- nes » ceux qui savent pertinemment qu’ils ne bénéficieront d’aucun dispositif, d’aucune aide – ou si peu-, parce qu’ils se situent systématiquement au-dessus, juste au-dessus, des seuils de solidarité, alors, précisément, qu’ils contribuent toujours plus au financement de la générosité publique – «Trop riches pour être pauvres, et trop pau- vres pour être riches », résumait bien Nicolas Sarkozy...

Or la grande foule des ni riches-ni pauvres, jamais « blindés », trop vite « fauchés », cette foule qui subit de plein fouet les crises en cascade, les lubies administratives et l’inflation galopante, va sans cesse croissant, en nourrissant, de pertes matérielles en démissions culturelles, un sentiment toujours plus grand d’abandon et d’injustice : plus des deux tiers des Français se reconnaissent désormais dans la « classe moyenne ». C’est sur cette « classe », qui précisément n’en est pas une, que pèse le délitement des services publics, l’effondrement des hôpitaux et la déréliction de l’école... Or cette « France de l’angle mort », selon l’ex- pression d’Emmanuel Macron, celle qui paie tout au prix fort, c’est la France du travail – celle de la première, deuxième, voire troisième ligne - sans laquelle l’économie ne tournerait pas. Elle a bien du mérite : il en faut pour préférer encore le rituel auto-boulot- dodo à la valse des subventions, quand s’efface le différentiel entre la flemme et l’action, quand s’étiole l’espoir d’un avenir meilleur.

La désespérance des classes moyennes, cette majorité ignorée, victime d’une forme de cas- sure morale, et gardienne malgré elle d’un trésor ostracisé, est loin d’être anodine. Car ce sont elles qui constituent, encore, le ciment léger d’une société victimaire déchirée par le communautarisme, et qui tiennent le fil, si fragile, qui relie la France d’en bas à celle d’en haut, le peuple à ses élites - , mais pour combien de temps ? On ne saurait trop conseiller à cet État Cigale, aujourd’hui bien contraint aux économies, de ne pas leur faire jouer, à sa place, le rôle de la Fourmi...

Source : Le Figaro 20/2/2024

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lundi, 19 février 2024

Immigration : Fabrice Leggeri rejoint le RN

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Fabrice Leggeri, haut fonctionnaire – Normale Sup, Ena -, nommé en 2015 sur proposition de Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur (gouvernement François Hollande), a transformé Frontex en profondeur, d’une petite structure humanitaire à une police des frontières européennes. Ciblé par les ONG et la gauche pour sa gestion jugée trop ferme de l’immigration, il est poussé à la démission en 2022. Il vient de rejoindre le Rassemblement national et figurera en troisième position sur sa liste aux européennes. Le Journal du dimanche, au nom de la liberté d’expression lui a donné la parole. Il est assurément l’une des personnes les plus au fait des problèmes d’immigration en Europe et surtout du laxisme de Bruxelles, de la Commission et d’Emmanuel Macron en la matière.

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Source : JDD, 18/2/2024

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Reporters sans frontirères. (RSF), un pluralisme à sens unique

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Jules Torres

L’ONG peine à appliquer à elle-même ce qu’elle exige des autres. Outre Christophe Deloire, le bureau de Reporters sans frontières est composé de nombreuses figures du monde journalistique. Son président, Pierre Haski, ancien de Libération et cofondateur de Rue89, officie sur France Inter. Sa vice-présidente Françoise Sivignon, membre du Conseil économique social et environnemental (Cese), très critique de la politique européenne à l’égard des migrants. Michael Bergmeijer, ex-directeur général de Reuters Europe et membre d’Amnesty International, Angela Charlton, chef de bureau chez Associated Press à Paris, et Phil Chetwynd, directeur de l’information de l’Agence France-Presse, représentent les trois grandes agences qui fournissent l’essentiel du flux d’informations mondial en général, et français en particulier. Et décident, à ce titre, de la manière de trier, hiérarchiser et qualifier l’actualité. L’AFP refuse, par exemple, de qualifier le Hamas de « terroriste » en raison d’une absence de consensus mondial sur le sujet, mais n’hésite pas à « marquer à l’extrême droite » des personnalités qui contestent elles-mêmes l’étiquette... Choix éditorial non discuté par RSF.

Parmi ses autres membres (ils sont au total une vingtaine, avec quelques représentants de la presse mondiale) figurent Elaine Cobbe, correspondante de CBS à Paris, Louis Dreyfus, président du groupe Le Monde, et Pierre-Olivier François, journaliste et réalisateur pour Arte et France TV. Julie Joly, directrice du Centre de formation des journalistes (qui a succédé à Christophe Deloire à ce poste en 2012), et Cécile Mégie, directrice de Radio France International, y contribuent également, tout comme Anne-Cécile Robert, directrice adjointe du Monde diplomatique. Paul Moreira, fondateur de l’agence Premières Lignes, complète la liste. En 2022, il avait admis un manque de pluralisme - malgré lui ? - dans les médias sur la chaîne Thinkerview : « Chez les journalistes, tu as une majorité de gens qui votent à gauche ou écolo. » CQFD.

Source : Journal du Dimanche, 18/2/2024

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dimanche, 18 février 2024

La Russie se porte bien…merci !

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Pierre Bérard

Le narratif européen va de Charybde et Scilla et semble se précipiter vers l’abîme. Durand ce temps nos populations hébétés sont indifférentes au danger ou suivent les injonctions de la doxa.

Tous nos dirigeants et leurs experts de plateau qui annonçaient jusqu’en novembre 2023 la défaite de la Russie et nous demandaient d’aider l’Ukraine jusqu’à sa victoire comme Macron semblent avoir enfin compris que les forces armées ukrainiennes étaient épuisées et forcées de modifier leur comportement et opter pour une stratégie défensive. Aujourd’hui ils veulent nous faire croire que la Russie menace l’Union européenne. C’est tout simplement une désinformation grossière et délirante de plus. À cela plusieurs raisons rapidement esquissées ici :

Géopolitiques. La Fédération de Russie est un territoire grand comme 35 fois la France avec une population d'à peine plus de 2 fois celle de notre pays et avec une natalité déclinante. Les Russes ont sur ce territoire tout ce dont ils ont besoin. Leur agriculture produit plus qu’ils ne consomment et ils exportent en grande quantité des céréales et des engrais. Leur territoire regorge de pétrole (qu'ils payent 40 centimes d'euros le litre), de gaz, d’uranium et de toutes les matières premières nécessaires à une industrie performante. Quels serait leur intérêt de vouloir conquérir d’autres territoires qui leur sont totalement hostiles ? les Russes connaissent le prix de l'occupation de territoires hostiles et les pertes qu’ils ont subies en Afghanistan sont encore très présentes dans la mémoire collective.

Militaires. Ils n’en ont tout simplement pas les moyens. Ils ont mis deux ans pour conquérir et conserver 17% du territoire de l’Ukraine pays de 35 millions d’habitants alors que les populations des 4 oblats annexés étaient majoritairement des Russes brimés et bombardés par Kiev depuis 2014. Et il se lanceraient à la conquête de 500 millions d’habitants qui leurs sont hostiles ?

Politiques. Contrairement à ce que l’on essaie de nous faire croire la Russie est un régime autoritaire mais pas une dictature. Il y a une opinion publique et les réseaux sociaux fonctionnent comme chez nous (c’est à dire avec une censure comparable). D’ailleurs un institut américain a évalué les pertes russes en y recensant les messages de deuil et de condoléances. Et les Russes n’accepteraient pas une mobilisation générale pour se lancer dans une guerre de conquête. Pour les Russes, l’opération spéciale est la défense d’une terre et d’une population non seulement russophone mais ethniquement russe, et ils savaient ces populations sérieusement menacées, ce qui change tout.

L’Union européenne dirigée par des Young leader s’est imprudemment engagée, à la remorque des États Unis, dans un soutien financier et militaire inconditionnel vis à vis de l’Ukraine et surtout dans une large politique de sanctions contre la Russie. Au total les sanctions se retournent contre nous : l’Allemagne privée du gaz russe très bon marché (avec l’aide active de ceux que nous prenons pour des alliés indéfectibles) est entrée en une récession appelée à durer. Dans le même temps le FMI reconnait qu’en Russie le PIB s’est accru de 3,8 en 2023 ! La Russie que l’on devait ruiner selon notre génial ministre Bruno Lemaire s’en tire plutôt bien. tandis que dans la plupart des autre pays de l’UE les problèmes s’accumulent générant un fort vote « populiste ». Sur le plan militaire les Européens ont joué le mauvais cheval comme tend à le montrer la prise d’Avdviivka par les troupes russes. Mais l’UE s’entête et promet à l’Ukraine 50 milliards de dollars sur quatre ans au mépris, par exemple, du financement de ses systèmes de santé défaillants, de ses agriculteurs poussés à la faillite de sa ré-industrialisation ou de sa propre défense qui est partout à l'os. Les 50 milliards disparaitront dans le triangle des Bermudes qu’est l’Ukraine, un des pays les plus corrompus du monde

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Il y a 40 ans, Jean-Marie Le Pen crevait l’écran à L’Heure de vérité…

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Nicolas Gauthier

C’était il y a quarante ans, le 13 février 1984, sur Antenne 2, qui ne s’appelait pas encore France 2. Les moins jeunes de nos lecteurs doivent encore s’en souvenir. Ce soir-là, un certain Jean-Marie Le Pen avait, pour la première fois de sa carrière, les honneurs de L’Heure de vérité, l’émission politique la plus prestigieuse de l’époque.

Et ce qui aurait pu n’être qu’un moment télévisuel anodin devient un coup de tonnerre médiatique. À l’époque, tout l’état-major du Front national tient dans un trois-pièces du 11, rue Bernoulli, dans le huitième arrondissement parisien. Dès le lendemain, ses deux malheureuses lignes téléphoniques sont au bord de l’implosion. On fait la queue pour adhérer. La province n’est pas en reste, malgré une implantation des plus modestes. Bref, une étoile est née.

Certes, le FN avait déjà commencé un début de percée électorale, à Aulnay-sous-Bois (93) ou Dreux (28). Pour les rares clampins qui connaissent le nom de Le Pen, son image renvoie à celle du reître avec bandeau sur l’œil, à l’élection présidentielle de 1974. Mais cette émission change définitivement la donne. Son public d’avant ? Celui de meetings aux rangs clairsemés, ne rassemblant que sympathisants radicaux de longue date acquis à sa cause. Mais là, c’est pour la première fois au grand public qu’il s’adresse.

Et puis, il y a les élections européennes…

La preuve : quatre mois plus tard, le Front national recueille 10,95 % des voix aux élections européennes, talonnant ainsi le PCF (11,20 %). Bref, la vie politique ne sera plus jamais comme avant, le FN, avant de devenir RN, commençant à passer de jeune pousse à valeur sûre, d’opposition symbolique à force de gouvernement. Pour ce faire, il aura fallu quarante ans, mais tout aura symboliquement démarré ce jour-là.

Paradoxalement, et à revoir ce moment mythique, on constate, en revanche, qu’autre chose n’a pas changé depuis : l’obsession de ces journalistes à toujours vouloir tout ramener aux questions du racisme et de l’antisémitisme. Lors de cette Heure de vérité, Jean-Marie Le Pen doit donc rappeler que son nom était inscrit sur les monuments aux morts, alors que celui d’un Georges Marchais ne l’est que sur les fiches de paye des usines Messerschmitt, en Allemagne. Un demi-siècle plus tard, sa fille est encore tenue de se justifier de ces mêmes procès en sorcellerie.

Quant au mépris de classe, il est déjà là, lui aussi. Il suffit de voir le masque, à la fois mondain et suffisant, d’un Jean-Louis Servan-Schreiber, en costume sur mesure, tenter d’en tailler un à Jean-Marie Le Pen, dont le tailleur, lui, est manifestement un brin moins riche. D’où le renvoi du gandin dans ses cordes par le Menhir lui accordant que pour « élégant et feutré », son « inquisition politique » n’en est pas moins réelle.

Ce qui n’a pas changé non plus, c’est la clémence du microcosme politico-médiatique quant aux morts du communisme. La preuve par cette minute de silence improvisée, histoire de célébrer les victimes du goulag. Là, tout le monde est pris de court sur le plateau, comme elle le serait encore aujourd’hui ; et la séquence devient illico mythique.

Un visionnaire en matière d’immigration

Ce qui n’a pas davantage changé, c’est la clairvoyance de l’invité ; en matière migratoire, surtout. Jean-Marie Le Pen dénonce, avec quelques décennies d’avance, cette politique visant à importer de malheureux immigrés, histoire de tirer à la baisse le salaire des travailleurs français. Reconnaissons qu’en leur temps, Jean Jaurès et la CGT ne disaient pas autre chose. Mais le « petit plus » lepéniste consiste à évoquer l’explosion démographique du sud de l’Europe ; sujet désormais central du débat public.

Bref, ces propos tenus il y a quarante ans n’ont jamais été autant d’actualité. Et dans le registre de la clairvoyance, on peut encore se rapporter à ce débat plus récent l’ayant opposé, le 15 mars 2018, à Gérald Darmanin, alors ministre de l’Action et des Comptes publics.

Là encore, un Jean-Marie Le Pen visionnaire à propos de l’explosion migratoire à Mayotte, pour laquelle il entend déjà remettre en cause le droit du sol. Ce qui révulse, à l’époque, le jeune clone de Nicolas Sarkozy, alors que le même se targue maintenant de mettre en place semblable mesure dans cette île ultramarine.

À l’heure où ces lignes sont écrites, on peut mesurer le chemin parcouru en termes de lepénisation des esprits. Certes, on a souvent tort d’avoir raison trop tôt. Mais à force d’insister, on finit toujours par avoir raison, tout en espérant qu’il ne soit pas trop tard. Un jour viendra peut-être où les Français se rendront compte de tout ce qu’ils doivent, à leur corps défendant ou non, qu'ils l'aiment ou le détestent, à Jean-Marie Le Pen. Voilà qui ne serait que justice.

Sources Bld Voltaire cliquez ici, via Thomas Joly cliquez là

 

samedi, 17 février 2024

CNews : bienvenue au club !

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Martial Bild*

Dans l’affaire CNews, il y a tout d’abord une incroyable fumisterie. On attaque cette chaîne d’information pour manquement à la pluralité d’expression alors que les médias publics ne cessent de bafouer le pluralisme et la neutralité qu’exigent leurs missions.

Au-delà, il convient de scruter les acteurs du drame qui se joue sous nos yeux. Dans le rôle de la balance ou du délateur, il y a Reporters sans Frontières et son médiocre patron Christophe Deloire. Quand le défenseur des journalistes à travers le monde met au pilori des journalistes français !

Il y a le Conseil d’État. Par la volonté de Macron et de ses prédécesseurs, cette haute juridiction, tout comme le Conseil constitutionnel ou la Cour des comptes, est aux mains de socialistes, d’une gauche sectaire qui dans le cas présent prône le fichage des journalistes !

Et il y a aussi le Parti des Médias. La caste, qui avance en meute, applaudit à la répression ou à la censure de la presse de transition qui s’éloigne de la "doxa". La caste devient hystérique quand il s’agit d’évoquer la presse authentiquement alternative.

Tout cet ancien monde, qui perd pied, s’en prend à la liberté d’expression pour mieux conserver ses prébendes et ses privilèges. Tout ce petit monde agite, avec mépris et déraison, le spectre de "l’extrême droite" ou de "l'extrême droitisation"… 

Tout cela, TVL le vit depuis plus de 10 ans. Alors aujourd’hui, j’ai simplement envie de dire aux journalistes de CNews : bienvenue au club !

(*) Martial Bild est Directeur général de TVLibertés

 

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jeudi, 15 février 2024

le point sur la guerre en Ukraine, les bobards et la réalité

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Face à l’enlisement du conflit et aux échecs répétés des troupes ukrainiennes, l’Amérique relayée par les responsables Européens tentent de nous faire accroire que les Russes pourraient étendre le conflit aux pays membres de l’Otan. Les pays baltes, qui détestent les Russes, au même titre que le Pologne font ressurgir leurs traumatismes remontant à l’ère soviétique. Vladimir Poutine veut reconstituer l’espace occupé jadis par l’URSS, l’analyse des forces en présence suffit à démontrer qu’il n’est pas fou au point de se lancer dans une aventure sans lendemain. Les Occidentaux – Américains en tête – ont arnaqué Vladimir Poutine forçant ce dernier à intervenir. Eric Dénecé, patron du Centre français de recherche sur le renseignement (CFR2) démontre que les Russes ont mené cette guerre avec intelligence malgré quelques erreurs d’appréciation. Du coup, l’Amérique se désengage et les Européens vont se retrouver seuls à soutenir l’Ukraine. Inutile de dire que les Ukrainiens vont devoir négocier la paix. A quel prix ? Tout est là.

Lire la suite ICI

Source : CF2R

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lundi, 12 février 2024

Mayotte, et ailleurs ?

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Yves Thréard

Parti sabre au clair pour contenir la déferlante migratoire qui accable Mayotte, Gérald Darmanin dit vouloir mettre fin au droit du sol sur l’archipel. Un tabou va- t-il enfin sauter ? L’expérience commande d’attendre pour juger. À plus d’un titre, cette réforme ressemble comme deux gouttes d’eau à celle de l’immigration, qui a défrayé la chronique ces derniers mois. D’abord, la fermeté affichée d’un côté est, au nom du « en même temps », compensée par une mesure de générosité : pour faire admettre une plus grande sévérité sur le front des expulsions, on se souvient que l’exécutif a sorti de son chapeau la régularisation des clandestins dans les métiers en tension. Ensuite, on l’a vu, le parcours législatif du texte peut changer pas mal de choses et déboucher sur un résultat très décevant.

Face à l’anarchie migratoire qui règne à Mayotte, une mesure peut également en cacher une autre. À la suppression locale du droit du sol, le ministre de l’Intérieur souhaite en effet ajouter l’abandon du visa territorialisé. En d’autres termes, les étrangers régularisés sur place pourront mettre, après, le cap sur le territoire métropolitain. Or de plus en plus d’Africains, venus du Mozambique ou de la région des Grands Lacs, débarquent à Mayotte. Tel un appel d’air, cette décision risque fort d’attirer encore davantage de migrants, effaçant du même coup l’objectif recherché en premier lieu. Il est à parier que l’archipel deviendrait une escale très prisée sur le chemin de l’Europe.

Gérald Darmanin veut, par ailleurs, inscrire son projet dans La nationalité le cadre d’une révision constitutionnelle. On sait la procédure longue et semée d’embûches. Le débat s’annonce houleux, en présence d’une majorité relative et tiraillée. La gauche est déjà vent debout contre ce qu’elle interprète comme une violation du principe d’égalité des territoires. Quant à la droite, elle devrait logiquement exiger que la suppression du droit du sol soit étendue à tout le pays.
À Mayotte, comme partout en France, pourquoi l’attribution de la nationalité serait-elle un dû ?

Source : Le Figaro  12/2/2024

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mardi, 06 février 2024

Revue de presse : Avoir des enfants, un « plus » pour un politique ? La réponse est oui

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Gabrielle Cluzel Boulevard Voltaire cliquez ici

Stupeur et tremblement. Un propos de Guillaume Peltier au micro de Sonia Mabrouk sur Europe 1/CNews a déclenché une vague d’indignation : « Marion Maréchal est maman de deux petites filles et ça compte beaucoup. » Guillaume Peltier ajoute être « assez gêné » par cette « nouvelle mode », cette « tendance » des politiciens à ne pas avoir d’enfants : il cite Emmanuel Macron, Gabriel Attal mais aussi les têtes de liste aux européennes Bardella et Bellamy. Pour lui, « à l’heure où la natalité est en berne, la politique familiale est attaquée […] avoir des enfants est un message politique ». Il précise vouloir le dire « sans jugement et avec beaucoup de délicatesse » : pour lui, ce n’est pas « un moins » de ne pas en avoir, mais « un plus » d’en avoir : « Avoir des enfants, c’est la garantie de sérieux, de concret par rapport au présent et par rapport à l’avenir. C’est la certitude que la valeur de transmission va l’emporter sur la valeur de l’ambition. » « C’est la garantie, conclut-il, qu’on pensera davantage à la prochaine génération qu’à la future élection. »

Blessant mais vrai 

On peut trouver le propos, en dépit des précautions oratoires, maladroit et potentiellement blessant pour les personnes nommément citées, car il fait fi des raisons intimes, qui sont parfois de grandes souffrances : on se souvient de l’ancien Premier ministre d’Écosse, Nicola Sturgeon, souvent cité parmi les dirigeants sans enfant, qui avait avoué avoir fait jadis une fausse couche. Mais la politique n’a jamais été le lieu le plus charitable du monde. Par ailleurs, si aborder la vie privée est interdit en politique, il faut que cette règle soit appliquée dans tous les sens : n’oublions pas que c’est Gabriel Attal lui-même qui a évoqué son homosexualité, dans un contexte totalement hors sujet, à l’Assemblée, il y a quelques jours.

Au fond, ce qu’assène Guillaume Peltier est-il fondamentalement faux ?

Les noms d’oiseaux fusent de partout, et en particulier du RN : « C’est tellement bidon, blessant et ridicule… », jette notamment, sur X, le député du Gard Pierre Meurin Jordan Bardella n’a que 27 ans ; et il se donne à fond pour son pays. Louis XIII n’est devenu père de Louis XIV qu’à 28 ans. Il était pourtant un grand roi. »

Difficile, bien sûr, de faire grief à un jeune homme de 27 ans de ne pas (encore) avoir d’enfants. Mais puisqu’on répète à l’envi que la jeunesse est un atout, n’a-t-on pas le droit de dire qu’en revanche, le manque d’expérience en est le revers ? Or, il se trouve que la parentalité est une incomparable expérience empirique, qui « vous enracine et vous oblige à prévoir l’avenir », vous force à « ne pas travailler pour votre bien-être à vous », qui « vous oblige à prendre des décisions qui s’inscrivent dans le temps long ». Ce n’est pas moi qui le dis mais Marine Le Pen, à l’auteur du livre Femmes dirigeantes, comment elles ont osé (Plon, 2022). Marine Le Pen use, du reste, de ce statut personnel pour faire campagne : à Saint Rémy-sur-Avre (Eure-et-Loir), en 2022, c’est en « mère de famille » que Marine Le Pen s’est posée pour défendre les « plus vulnérables ». Une posture rassurante que lui autorise - légitimement - sa situation personnelle.

Nicolas Sarkozy, dans le livre Chérie, j’ai rétréci la droite (Robert Laffont), avance quant à lui que le manque d’autorité d’Emmanuel Macron serait lié au fait qu’il n’a pas d’enfant. A-t-on le droit d’aborder ces questions ou sont-elles taboues ? Quand Gabriel Attal affirme qu’ayant été lui-même harcelé, il comprend les enfants qui le vivent, il s’avance un peu : si jeune soit-il, il fait référence à l’école d’il y a vingt ans. La dégringolade est si rapide, en France, que le harcèlement d’aujourd’hui n’est pas comparable à celui d’hier. Il faut être parent pour en prendre la mesure.

Symbole et malaise 

Puis si, individuellement, l’infécondité de ceux qui nous gouvernent (ou y prétendent) ne veut rien dire, elle est, collectivement, chargée de sens.

D'abord, pour le symbole : la natalité en berne de nos pays européens et de leurs dirigeants est révélatrice d’un état d’esprit - même si, encore une fois, chaque histoire est singulière - où la vie de famille, la procréation, l’envie de transmettre ne sont pas les priorités. Comme leurs nations, nos dirigeants acceptent de disparaître sans postérité.

Ensuite, pour le malaise qui en résulte : alors que l’horizon est si chaotique, que les peuples ont la certitude un peu plus forte, chaque jour, qu’une élite décide de leur avenir - et, donc, de celui de leur progéniture - sans les consulter, il y a comme une présomption d'« après moi le déluge » : quand, en 2015, celle qui, bizarrement, a été surnommée « Mutti Merkel » a ouvert la voie à une immigration massive en Europe, par la route syrienne, avec son célèbre « Wir schaffen das » [« Nous y arriverons ! »], c’est l’avenir des enfants qu’elle n’a pas qu’elle a obéré.

 

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