mardi, 08 octobre 2024
Salus Populi : quand Bruno Mégret nous fait rêver…
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Il y a parfois des livres, hélas uniquement des fictions, qui font rêver les lecteurs. Ce fut le cas, il y a quelques années, du livre de notre ami le major Alain Bonte, « L’espérance, notre rêve pour la France ». Il y était raconté l’histoire d’un militaire, totalement hors du système, qui se faisait élire président de la République, et se donnait les moyens, tous les moyens, de mener une politique au service de la France et des Français.
C’est un scénario assez proche que nous décrit Bruno Mégret, aujourd’hui retiré de la vie politique française, dans ce livre, « Salus Populi », que les éditions Altera viennent d’éditer.
Le héros de cet ouvrage, Jérôme Bolton, est un homme politique de centre droit que rien ne prédisposait à être élu président de la République en 2032, si ce n’est un ensemble de circonstances. Homme d’appareil plutôt discret, il gagne la présidentielle, face à l’extrême droite, grâce à un programme offensif sur l’insécurité et l’immigration.
Une fois arrivé au pouvoir, ses conseillers, et les responsables de son parti qui ressemble comme deux gouttes d’eau à LR, lui expliquent qu’il a bien fait d’utiliser ces arguments durant la campagne, mais qu’à présent qu’il est au pouvoir, il sait bien qu’il ne pourra pas appliquer le programme pour lequel il a été élu, parce que celui-ci serait incompatible avec ce qu’on appelle « l’État de droit ».
De manière surprenante, le nouveau président s’obstine à vouloir faire voter une loi qui respecte ses engagements de campagne. Et cette loi est votée, avec bien des réticences, par la majorité qu’il a acquise, suite à sa victoire. Sauf que, sans surprise, le Conseil constitutionnel la rejette dans son intégralité.
Alors que tout le monde lui conseille de rendre les armes avec les honneurs, Jérôme Bolton refuse de bafouer les électeurs français et décide de se battre, contre sa majorité, qui le lâche. Aidé par un conseiller de l’ombre d’une rare efficacité, il décide alors de dissoudre l’Assemblée nationale, de revenir devant le peuple français, et de proposer un référendum qui permet au président de la République et à l’Assemblée nationale d’avoir le dernier mot, face au Conseil constitutionnel. Et pour cela, il franchit le Rubicon, s’affranchit du politiquement correct, et fait alliance avec un parti qualifié d’extrême droite.
Malgré la violente campagne des médias contre lui, il remporte les élections législatives qui suivent, et dispose d’une majorité qui lui donne les moyens d’appliquer son programme, même s’il est contraire, selon les mondialistes, à l’État de droit.
Il met donc fin à l’immigration sauvage, à la dictature de l’Union européenne, à la bureaucratie parasitaire qui bloque le pays, à la logique de l’endettement sans fin de la France, et à tout ce qui est en train de tuer notre pays.
Pendant cinq années, il opère, sans se laisser intimider par la rue ni par les pressions internationales, les réformes nécessaires pour redonner la souveraineté au peuple de France. Il montre, tout au long de ses réformes, que quand il y a la volonté, il y a un chemin.
Cinq ans plus tard, la France est transformée, et il se présente de nouveau devant les électeurs…
Certains jugeront cette fiction utopiste. D’autres ne partageront pas certaines orientations du héros de Bruno Mégret. Mais nul ne pourra contester qu’à travers cet ouvrage, celui qui fut longtemps le numéro deux du Front national trace le chemin d’un programme de rupture avec le politiquement correct, et nous démontre qu’un président de la République française qui le voudrait pourrait tout à fait s’émanciper de la tyrannie des juges et des mondialistes, et redonner à la France les moyens de demeurer la France.
Salus populi, Bruno Mégret, Roman, Éditions Altéra, 256 pages, 21,00 €
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Un entretien avec Bruno Mégret publié sur Riposte laïque cliquez ici
Entretien avec Martial Bild sur TV Libertés cliquez là
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63 miliciens armés dans Paris : Retailleau doit dissoudre « Action antifasciste Paris-Banlieue »
Henri Dubost
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Une soixantaine de nervis du groupuscule « Action antifasciste Paris-Banlieue » ont été interpellés ce samedi dans le 5e arrondissement de Paris. Cagoulés, armés de matraques télescopiques et d’explosif, ils s’apprêtaient à ensanglanter la séance de dédicace du livre de Marguerite Stern et Dora Moutot, Transmania. Sur X, des comptes d’internautes ont relayé un appel à se rendre devant les commissariats où ces individus étaient en GAV dimanche matin.
Dora Moutot et Marguerite Stern se disent «choquées», «mais pas dissuadées» de continuer la promotion de leur livre, une enquête qui montre comment l’idéologie transgenre a pénétré en profondeur la société.
«Je ne suis pas surprise de la violence de ces gens, car ils m’envoient depuis longtemps des menaces ouvertes de mort et de viol sur les réseaux sociaux. Mais ce matin, je me suis réveillée avec le sentiment d’avoir évité le pire», confie Dora Moutot au Figaro. Le mois dernier, «nous avons transmis avec Marguerite une lettre ouverte au nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, pour lui demander une protection», ajoute-t-elle.
Devant la gravité des faits reprochés aux « antifas », on attend du ministre qu’il prononce la dissolution de leur groupuscule.
Depuis la sortie de Transmania, en avril dernier, plusieurs incidents ont émaillé les prises de parole publiques des auteures féministes. «En mai, lors d’une conférence ultra-sécurisée à l’université d’Assas, nous avions été accueillies par des dizaines d’individus qui hurlaient, pancartes en main : “Une Terf [Trans-Exclusionary Radical Feminist, féministes radicales excluant les personnes trans], une balle, justice sociale”», raconte Marguerite Stern qui souligne que les signatures publiques ont déjà été considérablement limitées, les lieux d’accueil pour la promotion craignant d’être visés par des actions violentes de la mouvance antifasciste.
«On comprend leur crainte. Mais c’est regrettable d’en arriver là», déplore l’essayiste, dont la venue à l’Issep, à Lyon – école fondée par Marion Maréchal – fin septembre avait aussi été perturbée par la manifestation de 300 militants féministes, puis par un départ de feu juste à côté de l’établissement universitaire.
«Désormais, chacune de nos apparitions nécessite une protection renforcée. C’est une réalité, notre intégrité physique est gravement menacée», poursuit celle qui regrette l’absence de réaction des sphères féministes. Avant de conclure : «La violence de l’extrême gauche et des milieux queers « antifascistes » doit devenir un débat public.»
France Info a fait un article complet sur les exactions des antifas de ce samedi. Deux petits détails ont échappé au journaleux de service : il s’agissait bien d’antifas et non de simples « personnes ». Par ailleurs, c’est la dédicace du livre des deux féministes Dora Moutot et Marguerite Stern que ces « antifas » entendaient perturber, et non un « événement privé » quelconque…
Le théâtre Montansier, de Versailles, où Marguerite Stern devait tenir une conférence le 15 octobre, a décidé d’annuler cet événement. Cette décision a été motivée par « un certain nombre de plaintes et par l’inquiétude provoquée par les récentes attaques qui affectent les conférences de l’auteur de Transmania ».
Les Eveilleurs, organisateurs de la conférence, « garderont la tête haute et donneront la parole à Marguerite Stern. Nous tournerons très prochainement un grand entretien où elle nous exposera comment l’idéologie transgenre infiltre toutes les sphères de la société ».
« Nous comptons sur vous pour faire entendre la voix de cette femme que l’on tente de museler et qui voit régulièrement les portes des événements organisés autour d’elle se fermer. Nous ne céderons pas à cette doxa woke qui cherche à nous intimider ».
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lundi, 07 octobre 2024
Sur Polémia, un très bon article Thierry Decruzy sur l'importance du combat culturel
Sur le site du "réservoir à idées" Polémia, notre ami Thierry Decruzy, auteur des Brigandes, phénomène musical de la dissidence, publié par Synthèse nationale (avec une préface de Brigitte Bardot) cliquez ici, vient de commettre l'excellent papier (consacré à l'indispensable combat culturel) que nous reproduisons ci-dessous :
La culture d’abord !
« Quand j’entends le mot culture, je sors mon revolver ». Attribuée à Goebbels, la citation est fausse, mais elle convient bien aux élus nationaux qui ont abandonné le combat culturel. Le problème n’est pas dans les positions hégémoniques de l’adversaire, mais dans la volonté de l’affronter…
La fête de l’Huma : preuve de l’importance de la culture
Pour évaluer le chemin à parcourir, un petit exemple suffit. Les communistes n’ont plus qu’un poids électoral résiduel (2,3 % aux dernières élections), tout en conservant une audience disproportionnée dans la société française. Si le PC (communiste devrait être remplacé par wokiste ou altermondialiste) s’est toujours inscrit dans la mouvance révolutionnaire œuvrant à éliminer toute résistance au “progrès”, sa politique culturelle reste son relai essentiel dans l’opinion. Avec 430 000 visiteurs, la dernière Fête de l’Huma en a encore été une illustration. Le programme musical, une quarantaine d’artistes, sert d’appât pour une jeunesse qui ne rate pas une occasion de faire la fête, et ses débats réunissent des personnalités aux engagements divers, de Mélenchon à de Villepin, confortant une capacité à rassembler.
Cet ancrage légitimise une influence sur tous les milieux culturels, comme l’avait montré en 2022 la stagiaire recalée lors d’un entretien d’embauche à l’Opéra de Paris. Elle avait travaillé pour Valeurs Actuelles, publication classée à l’extrême droite : « Le monde de la culture est de gauche, ne perdez pas votre temps à postuler » est déclaré à la postulante. L’Opéra abrite le plus ancien orchestre de France, créé en 1668 par Louis XIV, véritable temple de la danse et de la musique classique. Ce lieu de traditions est tenu par des révolutionnaires, ceux qui veulent déconstruire et imposer leur cancer idéologique.
Le combat culturel ne peut être refusé
La déficience culturelle du courant national traduit une incapacité à affronter l’adversaire politique, car la musique rend compte de l’état des sociétés. En 1985, c’est par le concert de SOS Racisme place de la Concorde que Mitterrand tente de masquer l’échec économique du Programme commun. Les grands concerts entretiennent une ambiance propice. La culture est le décor dans lequel évoluent les sociétés, elle entretient l’ambiance et l’ambiance affecte les comportements, influençant directement les votes. Le combat culturel est donc prioritaire et ne peut être relégué dans l’attente d’une victoire toujours retardée. Voilà plus de 40 années que le courant national est revenu dans l’arène politique. Disparue en 2000, la SERP, société d’édition musicale, confortait une réelle politique culturelle dans ce domaine. Disparue en 2006, la fête des BBR offrait une scène aux musiciens dissidents, ceux qui avaient l’audace de contester l’hégémonie culturelle gauchiste. Daniel Guichard, vrai dissident du showbiz, en a payé le prix fort après sa prestation aux BBR de 1991. Étiqueté « nationaliste » et « populiste », le chanteur Jean-Pax Méfret n’est venu pourtant qu’une fois sur la scène des BBR, à leur première édition en 1981. Présents sur scène en 1996 et 1998, les groupes de RIF (Rock identitaire français) ont affolé les médias, tout simplement pour leur audience auprès de la jeunesse, et la SERP en produisait plusieurs. Les attaques iront jusqu’à l’attentat à la bombe contre le festival de RIF à Vitrolles en novembre 1998. Que l’adversaire en soit réduit à cette extrémité contre la musique dissidente révèle l’importance de l’enjeu et montre que le combat ne peut être refusé.
Si les musiciens dissidents ne sont pas forcément nombreux, du fait de l’absence de scène pour se produire, certains font transpirer les médias. Le récent exemple des Brigandes, ces chanteuses convoquées à l’Assemblée nationale, en est une illustration. La soumission culturelle des représentants politiques du courant national reflète leur capacité combative, leur motivation à intervenir dans le débat. Cantonnés dans les limites imposées par l’adversaire, et alors qu’ils représentent un tiers de l’électorat, ces élus refusent l’affrontement.
Sortir d’une posture d’évitement
Il est faux d’invoquer la puissance de l’adversaire, depuis des décennies les plus fortes mobilisations sont d’origine dissidente, malgré les dénonciations médiatiques et la sous-estimation systématique des chiffres officiels. Déjà en 1984 le retour du courant national en politique est contemporain de la mobilisation pour l’école libre qui faisait reculer la Gauche dans sa volonté de contrôler l’enseignement. Les manifestations contre le mariage homosexuel n’ont pas abouti à cause de l’absence des politiques. Les Gilets Jaunes ont pareillement été abandonnés, comme les antipass. Dans la rue, les dissidents sont les plus nombreux. À l’heure des caméras à haute résolution, l’absence de chiffres incontestés signe une volonté de tromper. Pourquoi continuer à croire dans la sincérité des élections alors que le contrôle n’est exercé que dans les seuls bureaux de vote et pas sur l’ensemble du processus (depuis les listes électorales jusqu’à la proclamation des résultats, il n’existe aucun observatoire indépendant) ? Avec les institutions républicaines, le succès électoral est un mirage. Depuis 40 ans d’existence, le courant national a non seulement jamais infléchi la politique de destruction de l’identité française, mais a été incapable de ralentir le programme des minorités (climatologistes, avorteuses, homosexuelles, transgenres, euthanasistes…). Si le combat politique ne doit pas être négligé, il n’est pas suffisant pour atteindre le pouvoir.
Des atouts puissants et reconnus
Il est bien évident que la reconquête du terrain culturel perdu ne se fera pas en un jour. Mais il est tout aussi évident que cette reconquête s’appuiera sur des positions solides et des atouts puissants, nombreux, appréciés des Français, et reconnus des étrangers. Depuis les années 1990, la France est la première destination touristique de la planète (données de l’OMT). En 2019, 830 millions d’euros de dons sont collectés après l’incendie de la cathédrale Notre-Dame, montrant un profond attachement au patrimoine. Les monuments les plus visités témoignent de cet attachement : 1. Musée du Louvre (8 millions en 2019), 2. Château de Versailles, 3. Tour Eiffel, pour l’Île-de-France et le Mont Saint-Michel en 6e position. Si les visiteurs sont à 15 millions pour Disneyland et 3 millions pour le Parc Astérix, ils sont 2 millions pour le Puy-du-Fou avec une thématique visant un « combat culturel », dixit son fondateur, Philippe de Villiers. Dans l’écosystème culturel français très particulier et malgré les attaques, il a été capable d’obtenir une reconnaissance internationale en exportant son modèle.
Une hégémonie de carton-pâte
Les atouts culturels français sont nombreux (monuments, œuvres d’art, musique, gastronomie, paysages…), mais il faut faire preuve de discernement tout simplement en défendant la tradition historique et l’authenticité, contre les produits mondialisés. Le socle culturel français prend ses racines dans une civilisation européenne millénaire. Il est autrement plus puissant et solide face à quelques décennies de culture révolutionnaire et wokiste.
Car le refus du combat culturel est un acte d’allégeance aux codes imposés par l’adversaire, clairement perçu par la population et donc les électeurs. Il faut commencer par dénoncer ses règles truquées. Un exemple, par besoin de crédibilité les politiques nationaux considèrent comme valorisant de répondre aux invitations dans les médias du “service public”, financé et dirigé par l’État. Il serait plus efficace de prioriser – et non boycotter – les médias dissidents, leur procurant une audience et un soutien qui seraient en mesure d’inverser le rapport de forces médiatique. En décembre dernier, talonnée par l’audimat de CNews, BFMTV invite Thaïs d’Escufon, ancienne porte-parole de Génération Identitaire, pour tenter de remonter son audience. L’influenceuse est aussi sollicitée par Cyril Hanouna qui doit finalement reculer. Devant le risque d’effondrement de ses relais d’influence, l’inquiétude est palpable à gauche. Un monopole présenté comme solidement établi, n’est en réalité qu’un décor qui ne demande qu’une poussée pour tomber. L’extrême violence des antifas à attaquer toute forme d’expression culturelle dissidente ne confirme pas seulement l’importance de l’enjeu, elle révèle la faiblesse des positions de l’adversaire. Il faut sortir de la soumission, le combat culturel n’est pas une option, il est un préalable.
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dimanche, 06 octobre 2024
Vu sur le site d'Eléments - "Israël-Liban : les néo-cons, ça ose tout !"
Pour nourrir la réflexion sur le sac de nœuds proche-oriental, nous reproduisons ci-dessous l'article que Daoud Boughezala (collaborateur d'Éléments et de Causeur) a publié sur le site de la revue de la Nouvelle Droite il y a quatre jours :
Croire qu’Israël va remodeler le Moyen-Orient à son avantage par la force relève de l’illusion. En vérité, le discours néoconservateur qui légitime la politique de Benyamin Netanyahou révèle une méconnaissance profonde de la région. Vingt ans après le fiasco américain en Irak, les néocons n’ont décidément rien compris aux sociétés arabo-musulmanes.
Ah, le nouveau Moyen-Orient ! Souvenez-vous, à la chute de Saddam Hussein (2003), les néoconservateurs autour de George W. Bush s’enthousiasmaient : comme l’Europe centrale après l’effondrement du mur de Berlin, le monde arabe allait se convertir à la démocratie et signer la paix des braves avec Israël. Hallelujah !
Las, ils ont livré l’Irak à la guerre civile et replongé l’Afghanistan dans le chaos. Car ces idéologues messianiques, ex-trotskistes recyclés dans une version impérialiste de la révolution permanente, ne connaissaient des sociétés arabo-musulmanes que la diaspora expatriée aux États-Unis. Or, dans des pays où le principe un homme = une voix n’est pas réellement ancré, les institutions imposées d’en haut produisent au mieux « des démocraties sans démocrates » (Ghassan Salamé). Au pire, des guerres intestines.
À l’éclosion des printemps arabes (2011), les atlantistes David Cameron et Nicolas Sarkozy ont chassé – et assassiné – le satrape Kadhafi pour y installer un gouvernement fantoche régnant péniblement sur une moitié du pays, désormais divisé entre Tripolitaine et Cyrénaïque. En Syrie, l’appui des Occidentaux aux franges prétendument modérées de l’opposition à Bachar al-Assad s’est heurté aux alliés du régime baathiste (Russie, Iran, Hezbollah). Comme en Irak, l’absence de sentiment national enraciné dans la société et la guerre de tous contre tous ont profité aux plus sectaires. Dans les prisons américaines en Irak, Daech a surgi comme l’enfant monstrueux né de la fusion entre les anciens membres des services de sécurité de Saddam Hussein et des djihadistes d’Al-Qaïda. Le démantèlement de l’État irakien a donc profité aux plus extrémistes, semant sectarisme et désolation parmi les populations, notamment chrétiennes, yazidies ou kurdes. Beau résultat !
« Les autres ne pensent pas comme nous »
Aujourd’hui, une rhétorique néoconservatrice refleurit à l’ombre des opérations que mène Israël pour venger le 7 octobre 2023. Le millier de victimes innocentes du 7 octobre a non seulement radicalisé la doctrine israélienne de la riposte disproportionnée, mais également ressuscité de vieilles lunes idéologiques. Ce n’est pas à coups de bombes anti-bunkers, d’assassinats ciblés et de talkies-walkies piégés que le Proche-Orient va se démocratiser ou accueillir Israël à bras ouverts. Il faut tenir la sociologie et l’anthropologie en très basse estime pour croire Tsahal et les services israéliens capables de pacifier le Moyen-Orient.
Tout compte fait, les accords d’Abraham entre l’État hébreu et un certain nombre de pays arabes n’ont concerné que des États sans réelle population autochtone (Émirats, Bahreïn, Oman) ou le lointain Maroc, plus inquiet de sa souveraineté sur le Sahara occidental que de l’avenir des Palestiniens. Soucieux de son opinion publique, le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salmane se garde bien de signer le moindre accord avec Israël tant que l’amorce d’un État palestinien n’a pas été annoncée.
Par la pensée magique, les nouveaux néoconservateurs se persuadent que l’élimination des chefs du Hamas et du Hezbollah anéantit leur base sociale. Que cela plaise ou non, ces groupes armés islamo-nationalistes répondent à une demande. Il ne s’agit pas de simples mercenaires implantés pour servir l’agenda de l’Iran. La longue histoire de la relégation des chiites libanais, longtemps méprisés et économiquement déshérités, pèse autant dans le succès du Parti de Dieu que le soutien iranien. Au lieu de prendre leurs désirs pour des réalités, les occidentalistes devraient se faire une raison : « Les autres ne pensent pas comme nous », comme dirait un ancien conseiller diplomatique de Chirac.
Quand bien même l’infrastructure et les moyens d’action du Hezbollah et du Hamas seraient démantelées et tous ses cadres décimés, le problème de fond resterait inchangé. À Gaza, l’inexistence d’un État palestinien. Au Liban, la vacance d’une nation introuvable, le Hezbollah étant « un État au-dessus d’un non-État » (Karim Bitar). Tant que l’occupation, la frustration et l’humiliation des populations perdureront, ces mouvements terroristes renaîtront sous une forme ou sous une autre, encouragés par la haine et le ressentiment que suscitent les opérations militaires israéliennes.
C’est ce que l’éminent Henry Laurens appelle le syndrome du dernier enfant grec, suivant le poème qu’avait inspiré à Victor Hugo le massacre de l’île de Chios, en 1822 :
« Les Turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil.
Chio, l’île des vins, n’est plus qu’un sombre écueil,
[…] Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis,
Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis,
Courbait sa tête humiliée ;
[…] Que veux-tu ? fleur, beau fruit, ou l’oiseau merveilleux ?
– Ami, dit l’enfant grec, dit l’enfant aux yeux bleus,
Je veux de la poudre et des balles. »
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vendredi, 04 octobre 2024
Mithridate Barnier
Jacques-Olivier Martin
Depuis des jours, notre nouveau locataire de Matignon (relayé par ses ministres) distille goutte à goutte le poison des hausses d’impôts. D’abord l’idée d’une « justice sociale », puis la fumée des fausses pistes, la douce promesse des taxes temporaires, et maintenant le venin un peu plus de prélèvements sur les grandes entreprises, et ce jeudi une contribution exceptionnelle pour les 65000 ménages les plus aisés. Michel Barnier voudrait-il nous faire croire que plus d’impôt à petites doses peut devenir acceptable qu’il ne s’y prendrait pas autrement. En vain, bien entendu. Le recours à la hausse de la fiscalité, même minime, dans la France de 2024, a tout d’un non-sens aux conséquences désastreuses. C’est prendre le risque de raviver le ras-le-bol fiscal et de rouvrir la porte de l’exil. C’est un coup porté à la politique de l’offre qui fait ses preuves, un chiffon rouge agité devant les investisseurs étrangers qui créent des usines et financent nos entreprises.
Et puis, c’est surtout une mauvaise solution à un vrai problème : la folle dérive de nos déficits, qui ne cesse de s’aggraver depuis ces dernières années, à coup de « quoi qu’il en coûte », d’assistanat à gogo et de laxisme. Au passage, Gabriel Attal ou Gérald Darmanin, alliés au premier ministre, ne manquent pas de toupet lorsqu’ils s’érigent en chantres du zéro impôt supplémentaire, après s’être montrés incapables de sérieux budgétaire.
Dans un pays champion du monde des prélèvements, la seule voie est la réduction de la dépense, coûte que coûte et vite. Michel Barnier promet certes 40 milliards d’euros d’effort l’an prochain. Mais, rapportés au montant du déficit (plus de 150 milliards), avouons que c’est bien peu. Et puis, surtout, il faudra beaucoup plus que des coups de rabot, des crédits gelés ou un report de quelques mois de la hausse des retraites pour espérer sauver durablement nos finances. Les propositions solides ne manquent pas. Encore faut-il du courage, de la détermination et pouvoir compter sur de vrais « alliés » pour imposer des mesures vitales pour notre pays mais largement impopulaires.
Source : Le Figaro 4/10/2024
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mercredi, 02 octobre 2024
Sur Boulevard Voltaire, Jean Kast tacle de belle manière "Darmalin"
La grenouille qui veut se faire aussi grosse qu'un bœuf a à peine quitter la place Beauvau pour réintégrer le "palais Bourbier" qu'elle « fait, comme l'écrit Jean Kast, son "coming out" ». L'ancien ministre de l'Intérieur est en fait « de gauche ». Mais pas de n'importe laquelle. Il est de cette gauche multiculturaliste, communautariste, toujours encline à dénoncer le "racisme systémique", les "discriminations" et le manque de "diversité" sans laquelle, pense-t-il sans doute, il ne saurait y avoir en France, désormais, de majorité permettant d'accéder à la plus haute fonction...
Un article roboratif à lire sur Boulevard Voltaire, cliquez ici
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Vu sur le site de la revue Eléments : Le temps des passions tristes et des haines purulentes…
Xavier Eman
L’abominable martyr de la jeune Philippine, violée et assassinée par un migrant marocain sous OQTF, a engendré un immense flot de commentaires, un vaste vacarme médiatico-internetesque au sein duquel se sont disputés la bêtise, le cynisme, le calcul, la bassesse et même l’ignominie, chacun soumettant sa « réaction » aux intérêts supposés de son « camp ». Dignité et retenue interdites. Derrière l’omniprésence d’un discours «moraliste » et « vivre-ensembliste » toujours plus factice et désincarné, sommes-nous encore capables d’humanité ?
Il fut un temps où l’on respectait la mort, y compris celle de ses adversaires et même de ses ennemis. Un temps où le brouhaha des querelles partisanes et des conflits politiques s’apaisait quelque peu à proximité des tombeaux, où l’on ne sa gaussait pas des larmes, et où les huées et les glapissements des hyènes ne couvraient pas les sanglots des familles endeuillées.
Oh, bien sûr, ne soyons pas naïfs, il ne s’agissait bien souvent que de conventions sociales, et il a sans doute également toujours existé des exceptions, les cœurs secs et les âmes basses n’étant pas une invention de notre modernité. Mais au moins, il existait des règles de décence et de tenue, et la majorité des gens partageaient une « décence commune » minimale qui interdisait de rire ou de cracher dans les cimetières, quel que soit le drapeau qui y flottait.
C’est un temps, hélas, fort lointain. Désormais toutes les barrières morales et éthiques sont tombées, les codes d’honneur ont été remisés dans les caves poussiéreuses de temps obscurantistes, et plus rien ne restreint le goût âcre et violent de la curée, de l’éructation vindicative, de l’insulte et de la vomissure. L’ère des réseaux sociaux a inauguré le temps des hommes sous pseudos mais sans masque, révélant, à travers le relatif anonymat par lequel ils se sentent protégés, toute l’abjection de leur nature profonde. Ce mal est aujourd’hui omniprésent, s’est répandu partout, les hystéries idéologiques justifiant tout, jusqu’aux pires saloperies. On peut bien se vautrer dans le mal concret, la dénonciation, la diffamation, l’injure et la violence, si c’est pour faire triompher un « Bien » éthéré, absolu, fantasmatique et désincarné ! Nous ne nous confrontons plus à des adversaires, des opposants, mais à des monstres, des erreurs de la nature dont la seule existence est une offense à la bienséance et une entrave à l’établissement du paradis terrestre universel. Ils doivent donc être éliminés. Et l’on se réjouit donc de leur élimination, quels qu’en soient les circonstances et les responsables. C’est en tenant ce genre de raisonnement que des activistes d’extrême gauche peuvent, sans crever de honte, interrompre des minutes de silence consacrées à la mémoire d’un jeune femme violée et massacrée, que des harpies estudiantines peuvent arracher les affiches lui rendant hommage et que des porcs satisfaits peuvent ricaner, sur Twitter ou Instagram, des circonstances de sa disparition.
Guerre civile ?
C’est d’ailleurs ici que la dialectique identitaire purement « ethnique » montre ses limites. Car ces gens qui glaviotent sur des cadavres encore chauds, qui font passer leurs obsessions idéologiques avant la plus infime décence, qui dégueulent leur exécration de toute ce que représente une jeune fille comme Philippine (bourgeoisie, catholicisme, scoutisme… ) et leur préférence viscérale, systématique et définitive, pour les migrants et les « racisés » de tout poil, même meurtriers et violeurs, tous ces étudiants déconstruits, ces vieux profs retraités et autres punks à chiens, ils sont bien « blancs », bien autochtones et « de souche ». Et, sans nul doute, ils détestent la France traditionnelle, son histoire, sa culture et son identité, plus absolument et radicalement que la majorité des étrangers ou des français d’origine immigrée.
Il existe aujourd’hui des fractures internes à ce qui fut jadis le peuple français qui semblent indépassables, impossibles à résorber, des visions du monde et de la vie irréconciliables et une polarisation des antagonismes de plus en plus radicale. La « guerre civile » est déjà là, dans les têtes, dans les cœurs et dans les mots. Peut-on encore éviter qu’elle explose dans les rues ? S’il faut bien sûr l’espérer de toutes ses forces, on peine néanmoins à discerner les voies pouvant éviter cette tragique finalité.
Pour voir cet article sur le site de la revue Eléments, cliquez ici
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mardi, 01 octobre 2024
Au nom de la vérité
Yves Thréard
Ce n’est pas la censure des députés que doit redouter le plus Michel Barnier ce mardi, à l’issue de son discours de politique générale. Le Rassemblement national, tout occupé à ses procès, l’a dit et répété : il n’est pas dans cet état d’esprit. La gauche de Mélenchon est acquise à l’idée, mais pas les socialistes. Le bloc central et Les Républicains n’ont, quant à eux, rien à y gagner. C’est un autre défi qui est posé au premier ministre, et il est autrement plus difficile à relever : il n’est pas arithmétique, mais d’ordre psychologique. Le nouveau locataire de Matignon doit d’abord chercher à conquérir la confiance d’une majorité de Français. Car, loin de la parenthèse olympique, ces derniers sont déboussolés par le désordre politique, inquiets pour leur pouvoir d’achat et exaspérés par la montée de l’insécurité. Il est urgent que le pays sorte du « chemin somnambulique vers l’affaiblissement », comme l’écrit très bien Jean-Michel Blanquer.
En arrivant à l’Hôtel de Matignon, Michel Barnier a promis « de dire la vérité ». C’est donc au nom de la vérité qu’il doit s’exprimer dans l’hémicycle du Palais Bourbon. Et certainement pas en s’éloignant de ses convictions, comme certains le lui suggèrent, pour essayer de s’attirer l’indulgence d’une partie de la gauche ou de la majorité présidentielle. Continuer sur la pente glissante du « en même temps », entre fermeté et humanité, serait un pari perdant. Nombre des donneurs de leçons d’aujourd’hui n’ont rien fait hier – ou pas grand-chose – quand ils étaient aux affaires. Comment ont-ils pu laisser filer ainsi la dette ? Et face à l’immigration et à la délinquance dont ils ont perdu peu à peu le contrôle, comment accepter qu’ils posent désormais leurs lignes rouges? Compte tenu de leurs médiocres résultats, les ambitieux au regard tourné vers 2027 devraient avoir la décence de ne pas faire « danser » plus longtemps Michel Barnier.
Le premier ministre a annoncé que son discours ne ressemblerait pas, comme trop souvent avant lui, à un long catalogue de mesures. Les priorités sont connues. S’y attaquer exige du courage. À lui, qui n’a rien à perdre, de se distinguer.
Source : Le Figaro 1er /10/2024
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lundi, 30 septembre 2024
Vu dans le "Nouveau Présent" - Assassinat de Philippine : ne plus avoir peur de désigner les monstres du doigt !
"Quand la vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie"
Jacques Prévert
Paul Vermeulen
Philippine avait 19 ans. Elle était étudiante. Une jeune femme pleine de vie, engagée depuis toujours, par exemple dans le scoutisme, dont la vie et l’honneur ont été arrachées un vendredi soir dans le bois de Boulogne, à proximité de son université, par un migrant marocain récidiviste de 22 ans, à peine sorti de prison et sous le coup d’une Obligation à Quitter le Territoire Français (OQTF), ces procédures visant des migrants en situation irrégulière dont chacun sait qu’elles ne sont pas véritablement appliquées, avec un taux d’exécution de seulement 7 % (sur 120 000 OQTF) – avant tout par manque de volonté politique.
Pourtant, c’est du domaine de l’évidence : la France conserve suffisamment de puissance pour faire pression sur des pays tels que le Maroc afin qu’ils reprennent leurs délinquants, criminels ou meurtriers, libérant ainsi assez de places dans nos prisons pour qu’il ne soit pas nécessaire d’en construire de nouvelles. Seuls les aveugles refusent toujours de voir combien immigration légale tout autant qu’illégale sont les principales responsables des tragédies vécues par les jeunes femmes françaises et européennes, des tragédies quotidiennes qui commencent par des regards, des propos salaces et autres. Pour bien des migrants, les femmes d’Europe ne sont que de la chair. Ils y sont habitués : c’est ancré en eux.
Ils passent bien trop aisément à l’acte, d’autant plus qu’ils n’ignorent pas combien nous sommes devenus faibles, une faiblesse qui, suite à cette nouvelle tragédie, n’en fini pas de bouleverser l’opinion publique. Le drame de trop ? Combien faudra-t-il d’horreurs de cette sorte ? Notons que le tueur n’a pas oublié de voler la carte bleue de sa victime. L’horreur ethnique n’a pas de limites.
Le pouvoir est coupable !
Le premier coupable de l’atrocité survenue ce soir-là est le pouvoir macronien, aux manettes depuis 2017, lequel n’a pas produit l’once d’une véritable lutte contre l’incroyable et immonde répétition de ces actes sinon le peu qu’il sait faire : parler dans le vide. Peut-être cela eut-il été différent si, au lieu des nôtres, car Philippine était des nôtres, une jeune femme française de souche et de civilisation européenne, oui, sans doute cela eut-il été différent si viols et meurtres de masse touchaient les leurs : les jeunes femmes arabo-musulmanes. Alors, tout ce qui fait Collaboration avec le pire en France, de LFI aux macronistes prétendument vertueux, en passant par une droite libérale dont plus personne ne sait où elle se situe, et autres amis du « vivre ensemble » descendrait dans les rues avec, pourquoi pas ?, comme service d’ordre des milices arabo-musulmanes chargées de maintenir « la paix sociale », au cas où la crainte du prétendu danger d’extrême-droite ne déferle sur les rues du pays ? A ce « danger », un Darmanin, devenu un Moussa Darmanin ridicule, a fait semblant de croire. Comme si la prétendue « extrême-droite » était le réel problème pesant généralement sur notre pays, sur les plans sociaux, économiques, scolaires et sécuritaires.
Le second coupable de la tragédie dont Philippine a été victime est l’immigration. Et donc la mondialisation. L’immense majorité des migrants légaux ou illégaux, réfugiés, bénéficiaires du droit d’asile ou non, ne vient pas de pays en guerre, n’est pas victime de crises économiques ou liées au climat. Ils sont jeunes, masculins et cette venue est organisée volontairement pour servir de « travailleurs » au détriment des Français et des Européens, tout en détruisant la civilisation européenne : qui supprime l’enracinement par le déracinement impose aisément son idéologie. Nous en sommes là. Et ces individus ethniquement non européens n’ont rien à faire sur le continent européen. Philippine a donc aussi été victime d’une idéologie, celle des mondialistes responsables de politiques de submersion migratoires. Le marocain qui l’a assassiné n’avait rien à faire sur le territoire et, d’ailleurs, si les services de l’Etat avaient joué leur rôle correctement il aurait dû être évacué la vieille. Cependant, la multiplication de ces tragédies pose une question plus large, étant donné que cette multiplication est essentiellement à sens unique : celle de la présence des migrants sur le territoire français et plus largement sur le sol européen. La réponse est simple : ces individus n’ont rien à faire ici. Ils sont par nature destinés à vivre dans leur aire civilisationnelle. Qu’ils y retournent. Cela peut s’appeler remigration si nécessaire et ne pas concerner seulement des individus de nationalité étrangère, lesquels sont loin d’être les seuls à être de culture arabo-musulmane ou ethniquement subsahariens à vivre sur un territoire français où des villes préfectorales acceptent par exemple, entre une quantité extraordinaire de boutiques ethniques, des bars réservés aux hommes. En France. Comment peut-on continuer d’accepter cela ? De la même manière, comment peut-on continuer d’accepter la violence continuelle issue de ces catégories de population, dans les rues, dans les écoles, dans les transports en commun, dans les stades, contre les femmes, partout… Il est à parier que si une marche blanche était organisée pour Philippine, elle accueillerait bien du monde. Elle serait aussi probablement sujette à violences concrètes dans l’espace public, et verbales dans les médias où toute la bien pensance hurlerait au crime de lèse-majesté progressiste.
Une faiblesse endémique
Car une autre responsabilité des tragédies à répétition que nous vivons provient de l’état d’esprit longtemps dominant dans ce pays, en vogue dans les médias de grand chemin et partout où l’idéologie du Progrès domine, ainsi l’école ou l’université. Les « gentils » migrants seraient des victimes, excusables par nature. Rien n’est de leur faute. Ils ont souffert.
Messieurs, voyez-vous, l’Europe aussi. A chacun ses souffrances, conservez donc les vôtres dans vos déserts, vos villes, vos villages, développez vos économies, gardez vos délinquants plutôt que de nous les envoyer sous le nom de « migrants ». En France, nombre de nos concitoyens ont longtemps cru au bobard victimaire, cela change un peu maintenant que les médias se diversifient, malgré la grande peur des bien pensants progressistes, jusque-là seuls à informer ou désinformer la population. Cette croyance est en franc recul. Elle nous provenait en droite ligne de la Révolution française et du 19e siècle, de l’injonction à une fraternité, une égalité et une laïcité mal comprises, croyance qui poussait à imaginer que le « fameux universalisme républicain » consisterait à accueillir tout le monde.
Diantre non ! Les temps sont venus de la mise à bas de ces fariboles. Alors, nos enfants et nos femmes pourront de nouveau sortir dans les rues. Et vivre.
Source : Le Nouveau Présent. Pour accéder à cet article sur le site de ce journal, cliquez ici
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dimanche, 29 septembre 2024
Mort de Nasrallah, le chef du Hezbollah : l’analyse de Gilles Kepel
Ce matin, l’universitaire Gilles Kepel, spécialiste du monde arabo-musulman, était l’invité du Grand Rendez-vous CNews-Europe 1-Les Échos. Interrogé par Pierre de Vilno, Mathieu Bock-Côté et Nicolas Barré, il s’est livré à une analyse très intéressante des enjeux et circonstances de l’élimination du chef Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans le cadre de l’actuelle offensive aérienne menée par Israël au Liban contre cette organisation terroriste politico-militaire cornaquée depuis Téhéran par le pouvoir iranien.
Nous en avons retenu les extraits suivants :
« (…) Du point de vue militaire, Netanyahu, en ce moment, est en train de remporter un succès. Alors, je ne sais pas ce qui va se passer ultérieurement, (…) c’est un succès militaire qui, d’une certaine manière, efface ou lave, si je puis dire, l’échec du 7 octobre, l’échec du renseignement militaire et l’échec personnel de Netanyahu qui ne voulait pas croire que Sinwar (le nouveau chef du Hamas, NDLR) allait attaquer ; Sinwar qu’il avait fait libérer après vingt-deux ans de prison, pensant, un peu comme le Kaiser envoyant Lénine en Russie en train blindé lors de la Première Guerre mondiale, que ça ferait péter le système tsariste (effectivement, ça l’a fait péter et ensuite, il y a eu la révolution bolchevique) et donc, il s’est un peu pris à ce piège-là. Mais, aujourd’hui, (…) il y a bien sûr un ciblage – (…) quelque chose qui restera dans les annales de la guerre moderne, depuis les explosions des pagers qui ont détruit tous les cadres moyens militaires du Hezbollah (…) - et qui, du coup, n’étaient pas là quand l’offensive a eu lieu pour répliquer -, jusqu’à ces frappes ultra ciblées qui ont abouti (…) jusqu’à la liquidation de Nasrallah lui-même, ce qui pose d’énormes questions sur lesquelles je vous donnerai mes hypothèses qui sont à vérifier.
Tout ça a eu pour conséquence que, bien sûr, il y a la destruction militaire de l’appareil du Hezbollah – ce qui est très important en terme géopolitique, ce qui a affaibli considérablement l’Iran dont c’était le fer de lance (…) – Mais, également, vous avez des dommages collatéraux, comme on appelle ça (c’est horrible, cette expression) qui font que tous les civils fuient, que les gens qui n’étaient pas nécessairement du Hezbollah se font bombarder. Donc, si vous voulez, on est dans une logique de guerre, avec toutes ses dimensions.
(…) Nasrallah faisait l’objet d’une dévotion extraordinaire de ses adeptes. Certains disent : « Bon, mais Israël avait déjà tué le chef précédent du Hezbollah, Abbas Moussaoui (il y a trente-deux ans), et ça n’avait rien changé ». Nasrallah, quand même, a construit ; si vous voulez, c’est la principale figure mystico-politique du chiisme militant contemporain. A tel point qu’il y a même des gens qui ont cru, dans les quartiers populaires de Beyrouth, des chiites, qu’en fait, il n’était pas mort, qu’il s’était occulté, tel le Messie, tel le Mahdi, et qu’il allait revenir pour remplir la terre de lumière et de justice et effacer les ténèbres. Il y a cette croyance messianique qui est très présente dans le chiisme.
(…) Aujourd’hui, ça ne va pas du tout bien dans la République islamique. L’assassinat ou la mort accidentelle (c’est selon) de l’ancien président dans un accident d’hélicoptère, le fait que Haniyeh, le patron du Hamas qui a été tué dans une résidence ultra sécurisée des Gardiens de la Révolution, les circonstances de la mort de Nasrallah (…), tout ça, ça fait une consécution de faits qui est extrêmement curieuse et qui me laisse penser que la République islamique est un peu dans une situation comme celle de la Russie avant la chute de l’URSS.
(…) Il me semble que l’Iran, par-delà la dimension du chiisme politique exacerbé, il y a dessous une identité persane extrêmement forte et que, si une partie (y compris dans l’establishment militaro-politique iranien, au sommet) des responsables estiment que la politique des mollahs les amène dans le mur et que, en conséquence, l’Iran va s’effondrer et va être dépecé par ses ennemis, ils seront prêts à jeter les mollahs (…)
Mon hypothèse, c’est que Sinwar les a pris par surprise. Sinwar est le dirigeant du Hamas, un parti sunnite qui n’a pas la même allégeance absolue que Nasrallah, dirigeant d’un parti chiite, au Guide de la Révolution ; et lui, il avait son propre agenda : on va profiter des illusions de Netanyahu, de l’effet de surprise du 7 octobre, etc., pour infliger des dommages à Israël, qui d’ailleurs ont probablement largement dépassé ce que lui-même pensait. Il ne savait pas qu’il y avait la fête de Nova, il a tué un nombre de personnes incroyable, près de 1 200, beaucoup d’otages, pensant qu’il pourrait s’en servir comme arme pour faire chanter les Israéliens, mais le paradigme a été complètement bouleversé. Il y a eu tellement de morts que à ce moment-là, Israël a été, d’une certaine manière, désinhibé dans sa politique habituelle qui est celle de la riposte disproportionnée ; et de ce fait, les Iraniens et le Hezbollah ont été entraînés dans l’engrenage alors qu’ils n’étaient pas en ordre de bataille. Leur stratégie, c’étaient des coups gradués pour finir par grignoter et user Israël ; et là, ils ont été pris, à cause de Sinwar, dans un engrenage qui a fait qu’ils n’ont pas pu, finalement, faire la surenchère militaire ; et il me semble que la mort de Nasrallah – sur laquelle j’ai quelques hypothèses à formuler -, c’est quelque chose qui est une catastrophe. (…) Je pense que ça ne suffit pas d’avoir la connaissance de l’intelligence artificielle, d’avoir récolté toutes les données du monde. Nasrallah était introuvable. Tout d’un coup, il a été trouvé. Il a été installé dans un immeuble de la (…) banlieue, là où étaient aussi d’autres personnes. Ça me semble très difficile à comprendre si une partie de l’establishment, disons du renseignement iranien n’a pas été disons sinon complice, du moins n’a pas laissé faire. (…) Je pense que les trois morts consécutives, celle d’Ebrahim Raïssi (l’ancien président de l’Iran mort en mai 2024, NDLR), celle de Haniyeh au sein du grand centre des Pasdarans ultra sécurisé et celle de Nasrallah, tout cela me semble aller dans le même sens, à savoir qu’il y a une partie de l’establishment iranien aujourd’hui qui a envie d’influer de manière différente la politique de la République islamique.
(…) La mort de Nasrallah, c’est quelque chose d’énorme parce que, à quoi servait le parti de Dieu, le Hezbollah (…), ça servait de force de dissuasion pour protéger l’Iran. Si les Américains avaient voulu tirer sur les sites nucléaires de Natanz, en Iran, le Hezbollah allait tirer préventivement des missiles sur Israël, à une époque où, en Israël, quand il y avait dix morts israéliens, c’était une catastrophe nationale. (…) Le 7 octobre, il y en a eu 1 200 et les critères ont complètement changé, ce qui fait qu’il y a eu en contrepartie, en rétorsion, alors c’est monstrueux, il y a eu au moins 40 000 morts à Gaza, deux millions de déplacés, 100 000 blessés, donc on a complètement changé de dimension et le Hezbollah n’a pas été capable (…) d’assurer à ce moment-là. Et aujourd’hui, avec la liquidation militaire d’une grande partie de la force offensive du Hezbollah, l’Iran se retrouve en première ligne. Il n’est plus protégé par le Hezbollah qui était à la fois un glaive et un bouclier (…) et donc, ça change complètement la donne. L’Iran est très exposé et les dirigeant iraniens aujourd’hui, ou une partie d’entre eux, n’ont pas envie de se retrouver en première ligne parce qu’ils sont extrêmement fragilisés. (…) Casser le Hezbollah, ça évite de taper sur l’Iran (…) ».
Pour suivre la totalité de l’interview de Gilles Kepel, cliquez ici
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samedi, 28 septembre 2024
Meurtre et obsèques de Philippine...
Á lire sur Boulevard Voltaire l'article-réquisitoire de Gabrielle Cluzel, après les obsèques de la jeune victime de ce meurtre révoltant : "Normalement, ce mot terrible du père de Philippine, cliquez ici
"Normalement... (...) Mais rien n'est plus "normal", désormais en France. Et des jeunes filles sont enterrées dans l'église où elles devaient se marier. (...) Normalement, les élus ne sont pas là pour présenter leurs condoléances mais pour agir"...
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jeudi, 26 septembre 2024
Anne-Lorraine, Lola, Philippine : la colère et le dégoût
Xavier Eman
« Je l’affirme haut et fort : la France a tué mon mari, le père de mes enfants. La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance. Comment ? Pourquoi ? Pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté ? Quand est-ce que nos législatifs ouvriront réellement les yeux ? Faut-il qu’ils soient touchés directement pour agir ? Combien de morts avant que ces assassins ne soient vraiment punis ? » avait déclaré Harmonie Comyn, veuve du gendarme tué par un voyou ayant refusé d’obtempérer. Les proches de Philippine, la jeune étudiante massacrée par un ressortissant marocain sous OQTF, pourraient, hélas, reprendre la même déclaration, quasiment au mot près, en remplaçant simplement « mari » par « fille », « petite-fille « , « sœur » ou « cousine »… Et combien d’autres pourront un jour prononcer le même discours ?
Car si l’humanité ne se débarrassera jamais de la violence, de la criminalité et du sadisme, le rôle des institutions qui l’encadrent est bien évidemment de limiter ces fléaux autant qu’il est possible. C’est pour cela qu’ont été inventées les lois, les polices, les sentences et les prisons. Pas seulement pour persécuter les automobilistes trop pressés, les syndicalistes trop virulents ou les écrivains et historiens mal pensants. Du moins pouvait-on le croire… Car aujourd’hui l’impéritie du système policier et judiciaire, son inaptitude à assurer une sécurité minimale à la population sont devenues si criantes, si insupportables, qu’on peut légitimement s’interroger sur le fait qu’elles soient sciemment organisées, surtout si on les compare avec l’efficience démontrée dans les domaines du contrôle social et de la répression politique.
Le « sentiment » de laxisme judiciaire
« Le laxisme judiciaire n’existe pas », selon notre nouveau ministre de la Justice que la décence ne semble pas embarrasser. Alors peut-il nous expliquer pourquoi Philippine a croisé la route d’un homme condamné en 2021 à 7 ans de prison pour un viol commis quelques mois à peine après son arrivée en France ? Pourquoi ce prédateur s’est-il retrouvé dans la rue, libre, en 2024 ? Et pourquoi, par ailleurs, son obligation de quitter le territoire n’a-t-elle pas été exécutée avant qu’il ne disparaisse dans la nature, ayant été libéré du centre de rétention dans lequel il était détenu ? Un scénario insupportablement banal, trop souvent répété, qui porte l’estomac aux lèvres, de dégoût et de chagrin…
Alors, manque de moyens ? Incompétence ? Gabegie ? Xénophilie de juges politisés ? Quoiqu’il en soit, il est grand temps de réclamer des comptes et d’exiger des actes concrets. Et demander la simple, juste et complète application de la loi peut difficilement apparaître comme une exigence particulièrement radicale ni extrémiste. Mais il faut que le massacre cesse, tout simplement.
Et tous ceux, telle Sandrine Rousseau, dont la principale préoccupation – et d’ailleurs sans doute la seule – est que le martyr de cette pauvre gamine ne « profite pas à l’extrême droite », oui qui feignent de se scandaliser d’une hypothétique « récupération politique », sont tout simplement des salauds, pour ne pas dire des complices. Faudra-il attendre qu’un néo-nazi moldave, lui aussi sous OQTF, torture et assassine une jeune fille issue de l’immigration pour que toutes ces belles âmes recouvrent un peu de bon sens et d’humanité et réclament enfin les justes et efficaces sanctions pour de telles horreurs ? Pour qu’ils perdent leur œillères ethnomasochistes et leur passion excusatoire pour « l’autre » au profit du simple droit des honnêtes gens à ne pas être offerts en pâture aux tarés et aux ordures?
Car il ne s’agit pas ici de politcaillerie, de stratégie électorale, de calculs partisans ni même d’idéologie
Il s’agit simplement du devoir de l’État de protéger et de défendre son peuple dans son intégrité physique. C’est la première et la plus essentielle de ses missions. Et s’il se révèle totalement incapable et inapte à l’assurer ou, pire encore, s’il ne semble même pas se donner les moyens minimaux pour la mener à bien, il perd totalement sa légitimité, ouvrant ainsi la porte à toutes les tentations d’auto et de légitime défense. Ce qui n’est jamais souhaitable, mais peut s’avérer inévitable.
Source : Site Eléments
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mardi, 24 septembre 2024
Un édito cinglant de Paul Sugy à l’adresse des ministres, anciens, actuels ou futurs...
Ce matin, sur CNews, le journaliste Paul Sugy, quelque peu énervé sans doute par le spectacle consternant des passations de pouvoir de la veille, a, dans son édito, étrillé de belle manière les ministricules qui se suivent, se pavanent, s’épanchent… et passent, sans que rien ne change, jamais. Pour le plaisir, nous reproduisons ci-dessous l’essentiel de ce texte roboratif :
« (…) On a peut-être eu un seul ministre au fond qui ne nous a pas raconté sa vie au moment de rendre les clés de son ministère. Même Gérald Darmanin s’est cru obligé de nous rappeler ses racines algériennes, qu’au reste nul n’ignorait, pour dire que s’il s’était appelé Moussa et non Gérald, il ne serait pas arrivé là, accréditant l’idée qu’il y aurait quoi ? Un racisme systémique en France ? On s’étouffe, c’est quasiment du Sandrine Rousseau dans le texte ! Au second plan, le nouveau ministre de la citoyenneté, Othman Nasrou, qui est né au Maroc et qui a été naturalisé en France bien plus tard, dément heureusement, par sa seule présence, cette saillie wokiste inattendue (pas pour nous, NDLR) de la part de l’ex de la place beauvau.
(…) Hier, on a eu droit au pire de ce que la politique sait faire de petitesse et de nombrilisme, le plus souvent d’ailleurs sans éloquence, énoncé par des insectes de la politique qui parlent comme s’il étaient déjà des éléphants. En fait, c’était le quart d’heure de célébrité warholien pour des ex-ministres anonymes ou futurs anonymes. Certains de leurs prédécesseurs s’étaient battus pour essayer de rentrer dans l’histoire, eux se débattaient déjà pour essayer d’avoir un duplex sur les chaînes d’info. On a eu le rappel ad nauseam des origines, qui ne sont acceptables que si elles sont modestes ou immigrées, et qui confine à la leçon de morale. C’est ce que fait Prisca Thévenot (née de parents mauriciens venus en France pour leurs études universitaires, NDLR) lorsqu’elle rappelle ses origines immigrées pour envoyer un message à Bruno Retailleau sur le fait qu’il n’y aurait pas de Français de papiers, reprenant une expression qu’avait employée plus tôt le nouveau ministre de l’Intérieur. Anne Genetet qui nous fait tout son arbre généalogique, avec la profession de la mère, de la grand-mère et peut-être de la cousine par alliance de sa nièce, pour nous dire que si elle, elle n’a pas été dans l’éducation nationale avant, quand même, il y avait des personne de sa famille qui l’ont été. Ou enfin Sarah El Haïry qui, n’ayant peut-être pas eu les honneurs de ces fameux duplex, s’est sentie obligée de se fendre d’une vidéo pour rappeler des convictions insignifiantes : elle croit à la famille et l’écologie, merci, bonsoir.
(…) J’aimerais adresser à ceux qui nous regardent un message (…) : si vous êtes ministre, ancien ministre ou futur ministre en passe de le devenir – et croyez-moi, au rythme où vont tomber les gouvernements, ça peut arriver à tout le monde -, rouler dans une voiture toutes sirènes hurlantes escorté par trois ou quatre motards, ça ne fait pas forcément de vous, tout de suite, quelqu’un d’intéressant. Ça ne garantit pas non plus qu’on retiendra votre nom, désolé, et la postérité, n’en parlons même pas. Alors, que ça soit clair une fois pour toute, on se fiche (de savoir) si vous êtes fils, petit-fils d’immigré ou d’ouvrier d’usine, nièce ou cousin par alliance d’une femme de ménage ou que sais-je, et par-dessus tout, on se moque éperdument de savoir au fond dans quelles grandes valeurs galvaudées vous prétendez croire ou à l’aune de je ne sais quelle grande cause à la mode vous prétendez gouverner. Le pays a besoin d’action, pas de communication. Il a besoin de courage et pas d’éléments de langage. Il a besoin de retenir votre contribution plus que votre nom. Les temps sont incertains, l’humeur politique du pays est trouble, les opinions sont volatiles, vous serez peut-être là demain, ou pas, on n’en sait rien, chaque seconde passée à communiquer, c’est du temps perdu ".
Source : la Matinale de CNews, édito de Paul Sugy, journaliste au Figaro. Pour voir ce passage de l'émission, cliquez ici
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une classe politique agonisante
L’essayiste Mathieu Bock-Côté est un excellent analyste de la politique en général et de notre classe politique en particulier. Une fois de plus, et nous sommes bien évidemment d’accord avec lui, notre système politique est à bout de souffle comme le démontre les événements qui se déroulent sous nos yeux avec la constitution pour le moins laborieuse d’un gouvernement qui ne possède aucune majorité. Emmanuel Macron a littéralement dynamité le système et toute la nomenklatura a tout fait pour exclure du jeu démocratique l’expression même du peuple que ce soit au travers des Gilets jaunes ou du Rassemblement national.
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Source : Le Figaro 21/9/2024
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lundi, 23 septembre 2024
Bon sens
A l’image de nombreux Français que l’on taxe d’être tant soit peu populistes, on partage l’idée qu’un retour au bon sens s’impose dans une société qui n’a plus de boussole. Car le plus paradoxal dans cette affaire est que ce sont nos élites – ou présumées telles – qui nous ont mis dans la panade. Déficit public, dégradation de notre système de santé, insécurité grandissante dans nos rues, justice laxiste… bref les sujets ne manquent pas d’un pays qui vit depuis 1968 sous la perfusion des idéologies de gauche qui nous ont fait prendre les vessies pour des lanternes. On a eu droit aux conneries les plus diverses que variées pour aboutir, in fine, à la figure du commandeur Mélenchon. Malgré ses fureurs révolutionnaires, Robespierre a fini guillotiné ! Lisez cet édito de Pascal Praud, il résume bien l’humeur des Franchouillards encore majoritaires dans leur pays.
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Source : JDD 22/9/2024
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samedi, 21 septembre 2024
Grands périls, petits calculs
Vincent Trémolet de Villers
Nous devrions donc avoir un gouvernement Barnier. Fruit d’un accouchement douloureux et pénible. Ces derniers jours, en effet, la politique a montré un visage désolant. Elle a confondu la déloyauté et la ruse, la duplicité et l’intelligence, le narcissisme et l’ambition, la hargne et la force. Depuis la dissolution, le niveau continue de baisser (et nous étions déjà, malheureusement, proches du niveau de la mer), contre Michel Barnier, ce ne fut que copinages et coups fourrés; grands périls et petits calculs. Devant un tel spectacle, comment s’étonner que la protestation civique se réfugie dans le vote RN, le vote LFI ou l’abstention ?
Pourtant, si l’on se hisse à la hauteur du moment, on voit un pays surendetté, un président affaibli, une Assemblée fracturée, une société archipélisée et, devant ce panorama vertigineux, un premier ministre minoritaire. Cela suffirait à remplir la vie d’un homme, mais Michel Barnier doit aussi compter avec les pièges que posent sur son chemin ceux qui sont censés être de son camp. Depuis sa nomination, la techno parade de Bercy monte le son et ressort des tiroirs la boule à facettes des taxes invisibles et des impôts clignotants. Ses « amis » politiques, que l’on a connus moins vigilants sur la pression fiscale, s’en émeuvent et l’ont mis publiquement en accusation avant de le sommer, au nom de l’«équilibre», d’obéir à leurs désirs gouvernementaux, c’est-à-dire de nommer leurs amis. C’était mal connaître le Savoyard indocile. Michel Barnier a tapé du poing sur la table, menacé de claquer la porte, en espérant obtenir gain de cause dans la composition du gouvernement. Ce qu’il propose montre que s’il compte imposer les siens à Emmanuel Macron, il doit désormais cohabiter avec Gabriel Attal. Le premier ministre savait qu’il devait faire avec l’hostilité de principe du Nouveau Front populaire, l’hostilité à retardement du Rassemblement national, il doit maintenant compter avec l’hostilité sournoise du camp présidentiel. Michel Barnier n’a plus qu’un atout : prendre à témoin publiquement les Français. Leur dire qu’il ne fera pas de miracles, que la partie sera difficile mais qu’il sera concentré sur son travail plutôt qu’enfermé dans la bulle qui, à force d’agitations vaines et de conspirations stériles, vide le pouvoir de sa substance.
Source : Le Figaro 20/9/2024
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vendredi, 13 septembre 2024
L’inquiétant bilan migratoire
Nicolas Pouvreau-Monti, le directeur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie dresse un bilan comparatif des chiffres de l’immigration en Europe. Les migrants accueillis en France sont moins intégrés aussi bien culturellement que sur le marché du travail, souligne-t-il.
Lire la suite ICI
Source : Le Figaro 13/9/2024
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jeudi, 12 septembre 2024
L'enjeu américain
Guillaume Debré, fils de Jean-Louis, journaliste, a longtemps été correspondant de TF1 aux Etats-Unis. Il est aujourd’hui directeur général de la chaîne LCI. C’est un fin connaisseur d’un pays dont les Européens ont tout lieu de se méfier. Mais l’Amérique a beaucoup changé, sociologiquement et surtout idéologiquement. Guillaume Debré a d’autant plus observé la société américaine d’aujourd’hui qu’il est marié avec l’une de ses filles. Ses beaux-parents sont des Républicains purs et durs. Dans cet entretien au Figaro, il dresse le portrait de ce qu’est aujourd’hui la société américaine sur fond de guerre fratricide entre Républicains et Démocrates. Raison pour laquelle cette future élection présidentielle nous interpelle. On n’ira pas se plaindre du déclin américain.
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Source : Le Figaro 12/9/2024
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lundi, 09 septembre 2024
Cette société qui coupe l’envie de se dépasser
Allez camarades, un petit effort de réflexion avant la rentrée du chaos politique qui nous attend. Tout ce foutoir a une raison profonde : on a oublié toutes les valeurs qui ont fondé notre civilisation. Et notamment le dépassement de soi. Sans parler du courage, notamment en politique. Valeurs actuelles a interrogé durant tout le mois d’août différentes personnalités sur des sujets divers. En dernier lieu, le philosophe et essayiste Alain de Benoist, l’un des esprits les plus éclairés et des plus pertinents de ce qui reste de notre petit monde dit intellectuel. Notre mal être fondamental, nous dit-il, vient de l’idée même de ce que le monde dit moderne se fait de la personne humaine : un simple consommateur. .
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Source : Valeurs actuelle, 22/8/2024
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jeudi, 05 septembre 2024
Le nouveau numéro de "Réfléchir & Agir" est sorti
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mercredi, 04 septembre 2024
Allemagne : la montée des populistes de l’AfD
La percée de l’AfD lors des élections régionales en Saxe et en Thuringe est révélatrice de la crise profonde qui couve en Allemagne, et du fossé qui se creuse entre l’est et l’ouest du pays, explique le politologue Patrick Moreau.
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Source : Le Figaro 4/9/2024
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mardi, 03 septembre 2024
Quand l’Europe sera islamisée
Dans un texte publié par la presse espagnole, et pour la première fois traduit en français, l’écrivain espagnol Arturo Perez-Reverte livre une réflexion sur la façon dont l’immigration bouleverse en profondeur la civilisation européenne. Selon lui, le terme qu’il faut employer pour qualifier l’attitude d’une partie de l’immigration musulmane est le mot grec « oikophobie », qui désigne la haine de sa maison, du lieu où l’on vit, et le refus d’en adopter les coutumes.
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Source : Le Figaro 2/9/2024
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lundi, 02 septembre 2024
À PROPOS DU LIVRE "DÉFENSE DE L'OCCIDENT ET LA GARDE DE FER" QUI VIENT DE PARAÎTRE : UN GRAND ENTRETIEN AVEC DR MERLIN SUR BREIZH-INFO
Source cliquez ici
Breizh-info.com : Pouvez vous vous présenter aux lecteurs qui ne vous connaîtraient pas ?
Docteur Merlin : Ayant produit une dizaine d’albums de chansons très politiquement incorrectes, j’ai la chance d’être apprécié depuis de nombreuses années dans les milieux dits « identitaires ». Mon engouement pour la Roumanie et son histoire m’ont amené à écrire le Cahier d’Histoire du nationalisme consacré à Cornéliu Zelea Codreanu cliquez ici. Depuis j’ai préfacé la réédition de « Pentru légionar » (titre français : la Garde de fer) le livre de ce leader charismatique assassiné cliquez là.
Breizh-info.com : Pourquoi avez-vous jugé important de rédiger une préface pour ce livre cliquez ici ? Quel est le message principal que vous souhaitez transmettre au lecteur ?
Docteur Merlin : S’agissant de ce nouvel ouvrage consacré au mouvement légionnaire roumain, c’est un peu par hasard que je suis tombé sur un exemplaire de « Défense de l’Occident » dont l’un des articles abordait ce sujet. J’ai eu l’idée de consulter la collection complète de cette revue qu’a aimablement mis à ma disposition Me Junod, l’infatigable président des « Amis de Robert Brasillach » et du souvenir de Maurice Bardèche (le créateur de cette revue mythique). Bien m’en a pris puisque j’ai découvert une quinzaine d’articles concernant le mouvement nationaliste roumain ou écrits par les survivants, exilés pour la plupart en Espagne et luttant contre le communisme.
Outre un gros travail de saisie, il restait à présenter ces textes et leurs auteurs. Ces écrits n’avaient jamais été réunis dans un même volume et leur intérêt historique, tout comme leur actualité inédite en font un ouvrage digne de figurer dans toute bonne bibliothèque.
Breizh-info.com : Pouvez vous nous explique plus en détail le contexte politique et social de la Roumanie dans les années 1920 et 1930 ? Comment cette situation a-t-elle influencé l’émergence de la Garde de Fer et de Cornéliu Zelea Codreanu ?
Docteur Merlin : Pour faire simple, le mouvement de Codreanu a pour origine la révolte des étudiants roumains « de souche » face à une oligarchie corrompue, une mainmise hébraïque sur l’économie et la presse et l’accès aux études supérieures et une répression farouche du pouvoir. Mais aussi face à la menace communiste. Il n’est pas inutile de rappeler les exactions des « soviets » de militaires russes en Bessarabie (l’actuelle République moldave) pendant la révolution de 1917, ainsi que la dictature sanglante de Béla Kun dans la Hongrie voisine, matée par les troupes roumaines. Plus tard, les famines de l’Ukraine toute proche ne feront qu’exacerber l’opposition absolue à la terreur rouge. Si vous ajoutez une imprégnation majeure de la religiosité, vous détenez le cocktail détonnant qui a vu éclore la « Légion de l’Archange Saint Michel ».
Breizh-info.com : Comment décririez-vous Cornéliu Zelea Codréanu en tant que leader et idéologue ? Qu’est-ce qui, selon vous, a fait de lui une figure emblématique pour certains, et controversée pour d’autres ?
Docteur Merlin : Vous dire que regarder sa photo répond à la question serait un peu rapide, mais il y a de ça ! Codréanu, (que ses fidèles appelaient le « Capitaine » en référence aux « Haïdouks », ces rebelles issus du peuple qui combattaient l’envahisseur Turc ou ses affidés.) réunissait les qualités d’un activiste révolutionnaire, d’un chef charismatique, d’un organisateur hors pair et d’un chrétien mystique. Il a su attirer à lui des masses imposantes de Roumains, paysans et étudiants, mais aussi un grand nombre d’intellectuels (les frères Blaga, Mircea Eliade, Emil Cioran, Nae Ionescu etc.). Il n’a guère été contesté que par une bourgeoisie gangrénée accrochée à ses privilèges et un pouvoir devenu, au fil des ans, dictatorial et sanguinaire, à tel point que le Roi Carol II, d’une jalousie maladive à son égard et influencé par sa maîtresse juive et son entourage (la « Camarilla ») finit par ordonner son assassinat.
Breizh-info.com : Quelle était la stratégie de Codréanu pour atteindre ses objectifs ? En quoi ses idées différaient-elles de celles des autres mouvements nationalistes de l’époque ?
Docteur Merlin : C.Z.C. n’avait qu’un objectif : créer l’homme nouveau, fait de droiture, de sacrifice (de sa vie si besoin) et d’empathie pour son peuple et sa terre et son histoire. C’est cet homme nouveau qui, seul, pourrait transformer la Roumanie et balayer toutes les scories antinationales. C’est par l’exemple, le travail, la prière, la propagande de tous les jours de tous les Légionnaires qu’en quelques années, des centaines de milliers d’âmes ont rejoint cette espérance. Codréanu avait coutume de répondre à cette question en disant que l’Allemagne appuyait sa révolution sur la Race, L’Italie sur l’État et qu’il comptait s’appuyer sur l’âme du peuple.
Breizh-info.com : Pourquoi considérez-vous ce livre comme un document historique indispensable pour comprendre cette période ? Quelles sont les leçons que les lecteurs modernes peuvent en tirer ?
Docteur Merlin : N’exagérons rien, ce livre a pour ambition de mettre à la disposition du lecteur des textes épars qu’il était difficile de consulter jusque-là. C’est un complément utile aux textes, assez rares, consacrés à la Garde de fer d’autant qu’il met en lumière la résistance idéologique anticommunistes des exilés.
Breizh-info.com : Le livre met en avant un nationalisme fortement lié à la Chrétienté. Comment ce lien a-t-il influencé le mouvement et son idéologie ?
Docteur Merlin : La longue histoire de la Roumanie est une suite d’occupations, Romaine, ottomane, Austro-Hongroise, Russe. Le Royaume de Roumanie n’a qu’une cinquantaine d’années d’existence quand éclate la première guerre mondiale. De la fin des combats, naît la « Grande Roumanie » réunissant enfin toutes les terres roumaines, unies dans l’orthodoxie de l’Église Roumaine. C’est la foi profonde du paysan roumain et l’intangibilité des ses rites (parfois hérités d’un passé lointain et juste tolérés par l’épiscopat) qui sont l’Âme du pays. C’est sans doute la raison pour laquelle Codréanu est apparu au peuple comme un envoyé du Ciel, et qu’il a mis son mouvement sous la protection de l’Archange Saint Michel. C’est aussi pourquoi de nombreux prêtres ont participé à cette « croisade », parfois au péril de leurs vies. Il est d’ailleurs significatif que l’Église Orthodoxe Roumaine (Autocéphale) qui vient de sanctifier 3 prêtres martyrs du communisme dont 2 avaient été Légionnaires, a fermement « renvoyé dans leur but » la fondation Elie Wiesel (l’équivalant roumain de la LICRA) et ses prétentions de gendarme de la mémoire.
Breizh-info.com : Pensez-vous que les idées de Codréanu et de la Garde de fer aient une résonnance aujourd’hui ? Si oui, dans quel contexte.
Docteur Merlin : Codréanu était sans doute idéaliste, mystique et charismatique, mais c’était aussi un pragmatique. Il affirmait qu’il fallait d’abord avoir des « hommes » avant d’avoir un « programme ». C’est pourquoi l’épopée tragique du mouvement légionnaire peut résonner au plus profond de chacun d’entre nous, bien au-delà des querelles politiciennes. Droiture morale, agir au lieu de parler, exemplarité, sens du devoir et du sacrifice…
Que de leçons à retenir !
Propos recueillis par YV
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Un monde qui s’efface
Les générations d’après la Seconde Guerre mondiale qui ont connu une France « paisible », unitaire où dominait le sentiment d’appartenir à la même communauté de destin, sont pour le moins « estomaqués » par le paysage morale et politique qui se déroule désormais sous nos yeux. On se pose la question de savoir ce qui nous a amené à ces doses massives de masochisme, à cet abrutissement généralisé et à la soumission à des pseudo principes – les droits de l’homme – qui n’ont plus rien à voir avec la réalité. On en arrive au point de reconnaître un ovni de troisième sexe avec les transgenres ! Un élément de réponse nous est donné par ce texte qui nous a été envoyé par un confrère et issu d’une revue confidentielle, Antipresse.
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dimanche, 01 septembre 2024
Ce n’est pas la France qui a tué Éric Comyn
Pascal Praud
Ce n’est pas la France qui a tué le gendarme Eric Comyn.
Ce sont ses dirigeant. Ce sont ses gouvernants.
Ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui.
L’homme politique décrit le réel. C’est son devoir.
Il dit non. C’est sa mission.
Le général De Gaule a dit non.
L’homme politique oublie devoir et mission quand il abandonne le courage.
L’homme politique oublie devoir et mission quand il abandonne le courage.Les hommes politiques que je connais, qu’ils soient de droite ou de gauche, sont lucides. Ils ne sont pas dupes de la tiers-mondisation du pays. Ils disent en privé ce qu’ils ne racontent jamais en public. École, service public, islamisation, immigration, insécurité, ils savent. Hélas ! Ils ont peur ! Les gouvernants ont peur. Peur des médias. Peur de France Inter. Peur des réseaux sociaux. Peur du qu’en-dira-t-on. Peur d’être taxés de racistes, de fascistes, d’extrême droite. Peur d’être éjectés du système, de perdre sa place, son fauteuil.
Ils sont lâches ! Ou ils sont pleutres !
En tout cas, ils sont timorés ! La droite monte au créneau.
La gauche se tait.
La sécurité est un sujet qui devrait entraîner le consensus. Ce n’est pas le cas.
Faut-il rappeler à la gauche cette formule de l’un des siens, Georges Clemenceau, qui plaçait la sécurité des individus au centre de son action : « Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire ; quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire. »
Courage, fuyons !
Et c’est vrai qu’il faut mettre son casque pour sortir du bois. Il faut affronter la pensée dominante. «Généralement les gens intelligents ne sont pas courageux et les gens courageux ne sont pas intelligents », aimait à répéter Charles De Gaulle.
Admettons que la nouvelle présidente du Festival de Deauville Aude Hesbert soit très intelligente. Elle a écarté le trompettiste Ibrahim Maalouf du jury en raison d’« un malaise dans l’équipe ». En 2017, une collégienne de 14 ans a accusé Ibrahim Maalouf de l’avoir embrassée sans son consentement. En 2020, la justice l’a relaxé. Il est innocent. Pas pour Madame Hesbert. Elle l’a congédié sans un coup de fil. Ces gens-la savent vivre.
La réalisatrice Maïwenn a aussi éprouvé les foudres de cette dame de la Côte. Maïwenn avait engagé Johnny Depp pour interpréter Louis XV dans son film Jeanne du Barry. Or Depp est toxique dans le petit monde du cinéma depuis son divorce et ses démêlés judiciaires avec Amber Heard. Maïwenn a manqué à la cause féministe. Elle n’ira pas à Deauville. Entre Madame Hesbert et nos gouvernants, il existe une différence de degré. Pas de nature. La peur commande.
Et que penser des autres jurés du Festival de Deauville ? Les suites de l’hôtel Le Normandy sont confortables. On ne fait jamais semblant d’être courageux.
Gramsci, encore et toujours
Les jeunes gens qui commencent dans la carrière, qu’ils soient intellectuels, universitaires, artistes, romanciers, journalistes, que sais-je, ces jeunes gens ont plutôt intérêt à montrer patte blanche s’ils veulent gravir les échelons là où ils ont posé leurs valises.
Au risque de me répéter et de citer une nouvelle fois Antonio Gramsci, le pouvoir culturel commande les autres pouvoirs. La société civile est le champ de bataille des idées. Elle fabrique selon l’expression de Gramsci du « consensus-consentement ». Il s’agit de marteler des axiomes qu’à force de répétition plus personne ne discutera. Une idéologie aura gagné. Un exemple ? « La prison fabrique des récidivistes » est une antienne reprise jusqu’à plus soif par des médias paresseux. La formule est devenue une vérité révélée que nul ne remet en doute. Voilà comment est gagnée une guerre des idées. Le combat idéologique précède la loi.
Cette bataille culturelle réclame des ambassadeurs. Les Thomas Jolly, Daphné Bürki et tant d’autres sont les ambassadeurs du progressisme ou du wokisme à visage humain dont la bonne parole dégouline matin, midi et soir sur les antennes du service public et irrigue les salons parisiens. Pas un film, pas un roman, pas une publicité sans qu’en filigrane, on devine les intentions et les objectifs. J’écoutais ce mercredi Madame Bürki expliquer durant la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques comment il fallait penser, pourquoi il fallait penser, avec qui il fallait penser, et je n’en pouvais plus. Ne doutez jamais de la haute idée que ces ambassadeurs de la moraline ont d’eux-mêmes. L’humour, la dérision, la distance n’entrent pas dans leur boîte à outil. Ils assènent. Ils excommunient. Ils assomment.
Source : Le Journal du dimanche du 1er septembre 2024
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samedi, 31 août 2024
Chemin de croix
Gaëtan de Capèle
Cela fait maintenant quarante-six jours qu’Emmanuel Macron est à la recherche d’un mouton à cinq pattes pour Matignon. Un extraterrestre qui mènerait une politique à la fois de droite - mais point trop - et de gauche - point trop non plus - pour espérer coaliser un bloc central jusqu’ici introuvable. Et dont la première priorité serait d’établir un budget pour l’an prochain. Souhaitons-lui bon courage ! Alors qu’il ne reste que quelques jours pour boucler cet exercice, aux dernières nouvelles, la situation, déjà critique, ne fait qu’empirer : les recettes attendues ne sont pas au rendez-vous et les dépenses des collectivités territoriales s’envolent. Résultat, l’objectif de ramener le déficit de 5,5 % du PIB à 5,1 % - chiffres déjà cauchemardesques - ne sera pas atteint.
Ce grand dérapage devrait faire dresser les cheveux sur la tête de n’importe quel parlementaire soucieux des finances publiques. L’Assemblée nationale - particulièrement celle dernièrement élue - compte, hélas, davantage de démagogues que de représentants de cette espèce en voie de dis- parition. Voilà bien le cœur du problème : comment réunir une majorité en prônant, si ce n’est la rigueur, ce faux épouvantail dont nous avons depuis longtemps perdu le sens, du moins un peu de sérieux budgétaire ? Par quel miracle trouver avec un Parlement en mille morceaux les économies que l’on a échoué à faire avec une troupe en ordre de marche? Lorsque neuf députés sur dix préconisent de nouvelles dépenses (augmentation du smic, embauche de fonctionnaires, remise en cause de la réforme des retraites...), ce n’est plus une discussion budgétaire qui s’annonce, c’est un chemin de croix.
Depuis plusieurs années, la France, quoique gérée en dépit du bon sens, bénéficie d’une grande clémence. Promettant beaucoup avant de s’asseoir systématiquement sur ses engagements, elle n’a jamais eu à subir les foudres de Bruxelles ni des marchés. Mais cela, c’était avant que la dérive de ses comptes atteigne à ce point la cote d’alerte. Et avant que le désordre politique qui s’installe donne la dangereuse impression d’un pays en train de se paralyser tout seul.
Source : Le Figaro 31/8/2024
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mardi, 27 août 2024
2 heures d’interrogatoire pour Pierre Cassen : merci aux députés LFI Kerbrat et Amiot
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Sur le site Terre & peuple : un bel article sur le Cahier d'Histoire du nationalisme consacré aux identitaires blancs américains
Jean-Paul Lorrain
Rémi Tremblay est un militant patriote québécois qui fait partie de la direction du magazine identitaire Le Harfang.
Il est bien connu des Editions de Synthèse nationale, puisqu’auteur de deux Cahiers d’Histoire du nationalisme : « Adrien Arcand, le fascisme canadien » et « Oswald Mosley, l’Union Fasciste Britannique ».
Il vient de récidiver toujours dans le cadre des Cahiers d’Histoire du nationalisme sur le thème de la mouvance identitaire blanche aux Etats-Unis.
Pourquoi cette histoire ? Tout d’abord, parce que peu de livres en français ou en anglais traitent d’une façon globale ce sujet.
D’autre part, Rémi Tremblay est allé aux sources premières « ce qui m’était facilité par mon réseau de contacts et par le fait que j’habite moi-même en Amérique du Nord, tout près du pays étudié. »
Ainsi, Rémi Tremblay a pu dépouiller une énorme documentation, manifestes, œuvres de fiction et des milliers de pages de revues et journaux. Il a pu également consulter les rapports du Federal Bureau of Investigation (FBI) et ceux de la police.
Il a aussi pris contact avec un grand nombre de participants directs qui ont accepté de se confier et de l’orienter vers de nouvelles sources peu connues.
Ce travail exceptionnel fera l’objet de trois volumes. Le premier est déjà paru. Après une introduction explicative du sujet, ce tome aborde la période débutant avec l’indépendance américaine et se termine avec la fin de la seconde guerre mondiale qui ouvrit la porte à la déségrégation. Ce tome, bien sûr, consacre un dossier au K.K.K.
Les tomes deux et trois, non parus, traiteront la période allant de 45 à nos jours, de façon thématique.
Plus précisément, le tome deux évoquera les mouvements blancs ayant une approche plus traditionnaliste, selon laquelle la défense de la race se combinait avec des préoccupations pour la constitution, la religion ou la liberté.
Le tome trois traitera des groupes pour lesquels la position racialiste se mariait à une approche révolutionnaire.
Ce travail inégalé sera vraisemblablement LA référence sur la mouvance identitaire blanche aux Etats-Unis. A ne pas manquer !
Source cliquez là
Pour commander Synthèse nationale : Collection Les Cahiers d’Histoire du nationalisme N°25 - 190 pages 24,00 € (+ 6,00 € de port) cliquez ici
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samedi, 24 août 2024
Geadis Geadi : « Cinquante ans plus tard, les Chypriotes aspirent toujours à retrouver leurs maisons ancestrales »
Source Breizh info cliquez ici
Chypre, une île située dans la Méditerranée orientale, a été divisée de facto depuis 1974. Cette année-là, un coup d’État soutenu par la Grèce, visant à rattacher Chypre à la Grèce, a conduit à une intervention militaire de la Turquie. En conséquence, l’île a été divisée en deux : le sud, contrôlé par la République de Chypre (reconnue internationalement), et le nord, sous contrôle turc.
La partie nord de l’île s’est déclarée indépendante en 1983 sous le nom de « République turque de Chypre du Nord » (RTCN). Cependant, cette entité n’est reconnue internationalement que par la Turquie. La majorité de la communauté internationale, y compris l’Union européenne (UE), considère toujours l’ensemble de l’île comme appartenant à la République de Chypre, même si la législation de l’UE est suspendue dans les zones contrôlées par la RTCN .
La division de l’île a des implications politiques et économiques majeures. Les Chypriotes turcs, bien que vivant dans un territoire contrôlé par la RTCN, sont techniquement citoyens de l’UE, puisqu’ils sont également citoyens de la République de Chypre. Cependant, la reconnaissance limitée de la RTCN crée des défis pour les relations internationales et le commerce.
Geadis Geadi est diplômé en sciences politiques de l’Université de Chypre et a été élu député européen pour le Front national populaire (Ethniko Laiko Metopo-ELAM) lors des élections européennes du 9 juin 2024. Notre confrère Álvaro Peñas l’a interviewé, traduction par nos soins, pour comprendre la situation sur place.
Le 20 juillet a marqué le 50e anniversaire de l’agression et de l’invasion turques du nord de l’île. Quelle est la situation à Chypre aujourd’hui ?
Geadis Geadi : Chypre est restée séparée et occupée depuis l’invasion turque de 1974, la République de Chypre, reconnue internationalement, n’étant pas en mesure de contrôler 37 % de son territoire. Mais la Turquie ne s’est pas arrêtée là : en 1983, dans une tentative de légitimer le transfert forcé de population et la sécession illégale, la Turquie a unilatéralement déclaré un pseudo-État appelé « République turque de Chypre du Nord ».
Cette déclaration arbitraire d’indépendance, sur un territoire militairement occupé, dépendant de la Turquie et contrôlé politiquement et économiquement par elle, a été faite en violation du droit international et n’a aucune substance ni reconnaissance.
Depuis lors, quelque 40 000 soldats turcs sont stationnés en permanence dans les territoires occupés, des milliers de Chypriotes vivent en tant que réfugiés sur l’île et ne peuvent pas rentrer chez eux, et des centaines de personnes sont toujours portées disparues. La Turquie refuse de coopérer sur cette question humanitaire cruciale, tandis que les efforts déployés pour modifier le caractère démographique de l’île se poursuivent avec l’envoi de colons turcs.
Cinquante ans plus tard, les Chypriotes aspirent toujours à retourner dans leurs foyers ancestraux, avec une vision de libération.
Le gouvernement Erdogan et sa politique « néo-ottomane » de récupération du passé ottoman ont-ils aggravé les tensions ?
Geadis Geadi : Les politiques « néo-ottomanes » du gouvernement Erdogan, qui mettent l’accent sur un retour à l’influence et au pouvoir ottomans, ont exacerbé les tensions dans la région. Ces politiques comprennent des positions affirmées en Méditerranée orientale, des différends frontaliers maritimes, des positions militaires et des assassinats de civils (1996), ce qui a encore compliqué la situation déjà fragile de Chypre.
La position de la Turquie sur la question chypriote reste intransigeante : en raison de sa position géopolitique, elle veut contrôler entièrement Chypre, ignorant les réalités historiques et démographiques de l’île. Dans les négociations et sur le terrain diplomatique, la Turquie intensifie malheureusement ses exigences afin d’accroître son influence sur l’île par le biais de compromis.
Au contraire, notre camp, depuis des décennies, fait des concessions à tort et adopte les positions turques dans le cadre d’une politique d’apaisement similaire à l’approche de Chamberlain avec Hitler, ce qui alimente l’intransigeance turque. Par exemple, la position actuelle des dirigeants politiques chypriotes, qui soutiennent une fédération bizonale et bicommunautaire, reflète une position turque antérieure.
Outre ce conflit, Chypre a été affectée par la guerre en cours à Gaza. Le Hezbollah a menacé Chypre d’une guerre si elle soutenait Israël et autorisait les avions israéliens à utiliser ses aéroports.
Geadis Geadi : En raison de sa position stratégique, Chypre ressent inévitablement l’impact des conflits régionaux tels que la guerre en cours à Gaza. Les menaces du Hezbollah sont prises au sérieux, car elles contribuent à l’atmosphère déjà volatile de la région. Si nous nous attachons à garantir notre sécurité nationale, nos actions sont guidées par les principes du droit international et par notre engagement en faveur de la stabilité régionale.
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jeudi, 22 août 2024
Gueule de bois !
Une fois de plus Natacha Polony, dans son édito de Marianne, met le doigt sur ce qui fait mal : l’indifférence de nos dirigeants et plus encore de ces énarques qui ont pris le contrôle de l’Etat, pour la France rurale et les petites métropoles qui se vides peu à peu de leur sang. Pour nos énarques, il n’existe qu’une seule France, celle du CAC 40. Totalement déculturés, nos gouvernants, ceux d’aujourd’hui comme ceux de demain risquent fort d’avoir à affronter de cruelles désillusions. Du moins on l’espère. Car la France des Gilets jaunes n’est pas morte ;
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Source : Marianne 22/8/2024
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